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Présenté par:
BOUKILI Amal
GI
Résumé
La production de sucre est un domaine très énergivore, une consommation excessive en matière d’énergie se répercutera
défavorablement sur le prix de revient du sucre. La gestion de l’énergie est devenue une discipline sérieuse dans le
cadre du processus de gestion de la plupart des entreprises qui connaissent le succès. C’est dans ce contexte que
s’inscrit le présent Projet Industriel de Fin d’Etude et qui vise, en particulier, l’étude du bilan énergétique et
l’optimisation de la consommation énergétique de l’unité évaporation au sein de la société COSUMAR.
Afin de mener bien cette mission, j’ai commencé par l’établissement du bilan énergétique des échangeurs de
chaleur et des évaporateurs. A la lumière de cette étude, divers axes d’améliorations sont proposés à savoir :
Augmentation du point de brix du CEFT 1600 ;
Nettoyage des échangeurs ;
Ajout de nombre de plaque au 2ème échangeur avant CEFT 2400 ;
Nettoyage des évaporateurs;
Calorifugeage des équipements thermiques ;
Modélisation de l’unité évaporation sur le programme informatique Visuel Studio 2010.
La mise en œuvre de ces solutions a mené à une amélioration du prix de revient du sucre en minimisant les dépenses
dues aux pertes d’énergie thermique.
Mots clés: le bilan énergétique ; les échangeurs thermiques ; les évaporateurs ; COSUMAR ; Evaporation ;
calorifugeage ; Visuel Studio 2010.
Dédicaces
Remerciements
Il m’ est agréable d’exprimer mes sentiments de reconnaissance envers Mr le Doyen de la FST Fès et
Mr.M.El HAMMOUMI chef de département Génie Industriel et notre responsable de formation
Mr.F.BELMAJDOUB pour la qualité des études dispensées au sein de la Faculté de Sciences et Techniques de
Fès.
J’exprime également ma profonde gratitude à tous les collaborateurs de COSUMAR pour leur soutien moral
et technique, et pour leur générosité et leur disponibilité permanente.
Mes remerciements les plus sincères vont à Mr.k.CHBIHI EL WAHOUDI, le Responsable de service
siroperie et à Mr. OUITIFA, ingénieurs du procédé de la société COSUMAR, pour leurs conseils directifs
qui m’ont été d’une grande aide pour l’aboutissement de ce projet.
Que tous les membres du jury retrouvent ici l’expression de ma reconnaissance pour avoir accepté d’évaluer
mon travail.
Que tous ceux et celles qui ont contribué de près ou de loin à l’accomplissement de ce travail, trouvent
l’expression de mes sincères remerciements.
Sommaire
Dédicace………………………………………………………………………………………….. 2
Remerciement……………………………………………………………………………………. 3
Introduction……………………………………………………………………………………… 10
Chapitre I- contexte générale du projet
I. Présentation de l’organisme d’accueil…………………………………………................................ 12
1. Historique…………………………………………………………………................................... 12
2. La société COSUMAR……………………………………………………................................... 14
2.1. COSUMAR au Maroc……………………………………………………………………….. 14
2.2. COSUMAR de CASABLANCA…………………………………………………………… 15
2.2.1. Fiche technique……………………………………………………………………….. 15
2.2.2. Organigramme………………………………………………………………………… 16
2.2.3. COSUMAR de Casablanca…………………………………………………………… 17
II. Processus de fabrication du sucre…………………………………………………………………. 17
1. Empattage……………………………………………………………………………………….. 18
2. La fonte………………………………………………………………………………………….. 18
3. L’épuration : clarification……………………………………………………………………….. 18
3.1. Carbonatation……………………………………………………………………………… 18
3.2. La filtration…………………………………………………………………………………. 19
3.3. Décoloration………………………………………………………………………………... 19
4. L’évaporation …………………………………………………………………………………… 19
5. Cristallisation …………………………………………………………………………………… 19
6. Séchage et stockage………………………………………………………………………………. 20
III. La description de la station d’évaporation………………………………………………………… 20
1. Description Fonctionnelle de la station d'évaporation………………………………………….. 20
2. Schéma descriptif de la station d’évaporation…………………………………………………… 21
2.1. Schéma descriptif de la circulation de vapeur au niveau de bouilleur ……………………. 21
2.2. Schéma descriptif de la circulation du sirop au niveau des deux CEFT …………………… 22
2.3. Schéma descriptif de la circulation de la vapeur au niveau des deux CEFT ……………… 23
IV. Présentation du sujet……………………………………………………………………………….. 23
1. Problématique……………………………………………………………………………….......... 23
2. Cahier de charge…………………………………………………………………………………. 24
Introduction
Chapitre I
Le sucre au MAROC
Avant, certains agriculteurs ont tenté de cultiver la betterave à sucre au Maroc, ce fut
purement et simplement à titre d'expérience. Cette culture a été développée sur le plateau de
Meknès à une échelle relativement peu étendue, car cette betterave était utilisée uniquement
pour la production d'alcool. Aucun effort n'a été tenté pour la véritable production du sucre au
Maroc.
A cette époque, des raffineries ont été construites à Casablanca et Tétouan pour travailler le
sucre brut, mais il s'agissait de sucre de canne importé de colonies tropicales ou des Caraïbes.
La proclamation de l'Indépendance du Maroc en 1956, a suscité un nouvel examen du
problème du sucre. Le gouvernement convaincu de la nécessité de diminuer les importations
était bien décidé à entreprendre l'étude de la production du sucre sur place ce qui présente de
nombreux avantages économiques, financiers et sociaux.
Naissance de COSUMAR
Création du site historique de la
raffinerie de Casablanca par La Société
Nouvelle des Raffineries de Sucre de
1929
SAINT LOUIS de MARSEILLE; elle
produit 100 tonnes de sucre par jour,
exclusivement sous forme de pains de
sucre.
COSUMA devient COSUMAR
1967 L’Etat marocain acquiert 50% du
capital de la société.
COSUMAR : filiale du 1er Groupe
Privé, l’ONA
1985 Le groupe ONA prend le contrôle du
capital de COSUMAR, désormais cotée à
la Bourse des Valeurs de Casablanca.
Acquisition des sucreries des
DOUKKALA
COSUMAR absorbe les sucreries des
1993
DOUKALA (ZMAMRA et Sidi
BENOUR), dont il détenait déjà une part
significative.
Les premiers investissements
Passage en blanc de la sucrerie de Sidi
2002 BENOUR c’est-à-dire : Production de
sucre granulé destiné à la consommation
directe.
Lancement de la démarche QSE
Certification des sucreries des
2003
DOUKKALA ISO 9001 V 2000 par
l'organisme AFAQ
Naissance d’un Groupe
Acquisition des 4 sociétés sucrières
2005
Publiques, SUTA, SURAC, SUNABEL et
SUCRAFOR.
Début du processus de
modernisation et de mise à niveau
(2006)
Projet d’extension de la capacité de
2006
traitement de betteraves à 15 000 t
betteraves/jour de la sucrerie de Sidi
BENNOUR, montant de l’investissement :
850 MDH.
COSUMAR fête ses 80 ans, sortie d'un
timbre dédié à l'industrie sucrière
2009
marocaine.
2. La société COSUMAR
2.1. COSUMAR au Maroc
COSUMAR est une filiale du Groupe ONA, c’est l’unique opérateur sucrier au MAROC.
Il développe son expertise sur trois métiers : L’extraction du sucre à partir des plantes
sucrières canne et betterave à sucre, le raffinage du sucre brut, et le conditionnement du sucre
sous différentes variétés.
Depuis le rachat des sucreries publiques en 2005, le groupe COSUMAR se compose de
cinq sociétés
COSUMAR SA : Raffinerie de Casablanca, produit le pain de sucre, le lingot, le
morceau et le granulé sous la marque «Panthère/Enmer».
La production par cette raffinerie représente plus de 50% de la production totale du sucre
Les Sucrerie des DOUKKALA (deux sites Sidi BENNOUR et ZEMZMRA): procèdent à
la transformation de la betterave, avec une capacité de 15 000 tonnes de betterave jour, et au
conditionnement des produits finis, pellets et mélasse. La campagne betteravière démarre en
Mai et s’étale en moyenne sur une période de 3 mois.
SUNABEL : Premier acteur économique de la région du Gharb-LOUKKOS,
SUNABEL est formé de deux unités de production Machraa Bel Ksiri qui existent depuis
1968 et Ksar ELKEBIR, crée en1978. Commercialisés sous les marques «EL
BELLAR», SUNABEL produit du sucre granulé, du lingot et morceau, ainsi que les co-
produits pellets et mélasse. La campagne betteravière démarre en Mai et se termine en
moyenne en juillet.
Fax (0522) 24 10 71
E-mail contact@cosumar.co.ma
Identification fisca 01 64 03 53
Implantation 5 sociétés
2.2.2. Organigramme
Direction générale
S/D Raffinage-Energie
S/D Conditionnement
S/D Maintenance
Département Stockage
Fonte
Filtratio Chaulage/Carbo
n natation
Séchage
1. Empattage Figure 2 : Les étapes de production de sucre
Evaporation Cristallisation
C’est la première étape du procèdes, ou on mélange une quantité de sucre brut sec et
des eaux sucrées. Les eaux sucrées sont introduites pour éviter le problème de dissolution
des cristaux du sucre brut. Le mélange est maintenu en moyenne à 92% de brix et 50° de
température, afin d’accélérer la diffusion des non sucres et de réduire la viscosité. Le
frottement permet d’éloigner les impuretés externes se trouvant autour de ces cristaux. Ainsi,
on facilite la séparation sucre et impuretés externes.
2. La fonte
Au sein des fondoirs, on prépare le sirop qui sera traité afin d’éliminer les impuretés
internes incluses dans le système cristallin du sucre brut.
Le sucre brut et les eaux sucrées déjà empâtés se mélangent avec les refontes des produits
finis, l’eau sucrée chaude et le sucre A de façon à maintenir un brix moyen 64%.
Cette étape permet la refonte complète des cristaux pour mener à bien la prochaine
opération en obtenant un sirop appelé’ commune non carbonatée’.
3. L’épuration : clarification
Cette étape sert à éliminer les impuretés internes incluses des cristaux. Cette opération se
subdivise en deux phases :
Carbonatation
Filtration
3.1. Carbonatation
La clarification pendant cette étape se fait en ajoutant de lait de chaux et de gaz
carbonique. Les réactions chimiques entre ces deux éléments et l’eau forment un précipité de
carbonate de calcium qui permet d’absorber les colorants suivant les équations chimique :
3.2. La filtration
Cette étape permet l’élimination du reste des impuretés internes, par séparation liquide
solide à l’aide de filtres.
A la sortie de la station de carbonatation, la commune carbonatée est pompée vers un bac
muni d’un mélangeur pour éviter la précipitation des boues. Ensuite, elle passe par un
échangeur de chaleur pour augmenter sa température à pour diminuer sa viscosité et faciliter
sa filtration. Ainsi, la commune rejoint les huit filtres DIASTARD. A l’intérieur de chaque
filtre, il y a des plateaux sous forme de supports métalliques munis d’un tube par où passe la
commune filtrée. Chaque support est habillé par une toile synthétique dont les pores sont de
50µm. Les plateaux sont disposés verticalement à l’intérieur du filtre. Le sirop en sortie se
nomme ‘commune filtrée’.
3.3. Décoloration:
Au cours de cette étape la commune filtrée se débarrasse des colorants échappés lors de
l’étape précédente à l’aide de la résine.
Cette station comporte deux blocs : trois colonnes échangeuses 35 m3 et trois colonnes
échangeuses 110 m3, qui fonctionnent de la même façon. Chaque trois bloc s’alimentent
continument de façon à avoir deux colonnes en phase de production, la troisième est en
régénération ou en attente.
4. L’évaporation
L’évaporation est l’avant dernière étape de la fabrication du sucre, avant la cristallisation.
Elle est réalisée suivant un procédé en double effets : le jus clair est chauffé à différentes
températures dans une série de deux évaporateurs alimentés en vapeur basse pression. L’eau
est évaporée par ébullition du jus et le deuxième évaporateur produit le sirop.
5. Cristallisation :
• Cristallisoirs :
Le sirop est chauffé sous pression réduite dans des chaudières alimentées avec de la
vapeur basse pression. La cristallisation est la dernière étape de transformation du sirop.
Cette opération unitaire consiste en un changement de phase liquide-solide réalisé suivant
un protocole défini par l’industriel et dans des conditions thermodynamiques précises.
Une masse cuite est alors obtenue. Elle est composée d’une phase solide : les cristaux, et
d’une phase liquide : la liqueur mère.
Quelques étapes supplémentaires sont nécessaires pour produire du sucre cristal
commercialisable.
• Malaxage-Turbinage :
La masse cuite est malaxée et turbinée dans une centrifugeuse afin de séparer la phase
solide : les cristaux, de la phase liquide : l’égout.
6. Séchage et stockage :
Le sucre, humide en sortie des essoreuses, est séché à l’air chaud et sec, puis refroidi par de
l’air froid et sec. Le sucre est ensuite stocké dans des silos dont l’air est conditionné en
température et en humidité afin d’éviter la prise en masse.
La figure 2 de l’annexe 1 détaille les différentes étapes de la fabrication du sucre.
VP2
1. Problématique
L’optimisation énergétique est un facteur très important pour les industries. Consommer
moins et produire plus reste la devise de chaque industrie. La production de sucre est un
domaine très énergivore, une consommation excessive en matière d’énergie se répercutera
défavorablement sur le prix de revient du sucre.
La minimisation du prix de revient qui inclut tout les dépenses énergétique est le but
principal de mon projet industriel de fin d’études. Je consacre donc mes études à
l’optimisation de la consommation de l’énergie thermique au sein de la station évaporation.
2. Cahier de charge
On se basant sur la problématique citée, il m’a été proposé, durant la période de stage, de
traiter les points suivants :
1. Tracer le flowsheet ;
*Circuit sirop, condensat, vapeur, et les équipements ;
2. Analyser le point de brix de la raffinade
3. Proposer les actions pour améliorer le faible delta brix du corps évaporateur 1600 ;
4. Définir les outils théoriques à exploiter pour la maitrise des bilans thermique de
l’unité (bilans massiques, bilans énergétiques et les calculs relatifs aux équipements) ;
5. Définir la consommation en des équipements thermiques
6. Déterminer les données nécessaires aux calculs (pression, température, débit et
brix) ;
7. Etablir le bilan thermique de la station évaporation : production consommation et
pertes ;
8. Proposer les actions pour l’optimisation de la consommation énergétique de l’unité
évaporation ;
9. Faire une simulation de deux corps évaporateurs sur le VB.
Chapitre
II
2. But
Le bilan thermique sert à donner une image instantanée du fonctionnement de l'installation
par l'évaluation et la quantification des différents postes. La comparaison des bilans permet de
suivre les progrès de fonctionnement et les améliorations techniques, ou de localiser les
causes d'anomalies et de dérives.
Pchauffe Ppertes
Α, ΤΑ , hA
C, ΤC , hC
Β, ΤΒ , hB
double flux peut intégrer un échangeur réchauffant l'air entrant avec les calories prélevées
dans l'air sortant.
L'échangeur à plaques est un type d'échangeur de chaleur qui connaît un usage croissant
dans l'industrie. Il est composé d'un grand nombre de plaques disposées en forme de
millefeuilles et séparées les unes des autres d'un petit espace (quelques millimètres) où
circulent les fluides. Le périmètre des plaques est bordé d'un joint qui permet par compression
de la structure d'éviter les fuites.
L’évaporateur est un appareil destiné pour concentrer une solution par rapport d'énergie, la
solution étant composée par un solvant volatil en mélange avec une phase non volatile.
L'évaporation est une concentration de matières sèches par élimination d’eau, peut
engendrer la précipitation de la phase non volatile, faisant ainsi un procédé de cristallisation.
Cette opération se passe dans un appareil où le jus à concentrer et la vapeur de chauffage se
trouvent de part et d’autre d’une paroi métallique. La vapeur au contact de cette paroi se
condense et cède des calories, le jus absorbe ces calories pour évaporer une partie de l’eau qui
le compose.
Dans le processus d'évaporation l'énergie est consommée, sous forme de chaleur fournie
au système, l'évaporateur est donc classé comme un appareil exploitant un procédé thermique.
2. Application industriel de l’évaporation
La fabrication d’une grande variété de produits implique de passer par une opération de
concentration qui peut être résolue par l’évaporation. Parmi les applications principales on
peut citer les industries ci-après :
Industrie papetière
Industrie textile
Industrie de l’alumine
Bio-industries
Hydrométallurgie
Production d’eau pure
Dépollution des eaux résiduaires
Industries des extraits
Industries des acides divers
Industrie sucrière : est à l’origine du développement des évaporateurs industriels et a
fait faire les plus grands progrès à cette technique. Les jus sucrés de diffusion hors des
betteraves sont nécessairement dilués si l’on veut une bonne extraction du sucre. Pour obtenir
le sucre cristallisé, il faut évaporer toute l’eau d’entraînement du sucre.
À cette concentration des jus sucrés sont venues s’ajouter les concentrations des mélasses
et des vinasses que l’on tend de plus en plus à traiter en vue de leur récupération.
trouve aussi dont les cuves sont en tôle émaillée dans les industries alimentaires,
pharmaceutiques et la chimie fine.
Le coefficient de transmission thermique de tels appareils est très variable [300 à 1200 W/
(m2*K)]. Il dépend essentiellement de la mobilité de la solution, donc de sa viscosité.
L’addition d’un agitateur améliore la mobilité et l’homogénéité de la solution ainsi que le
coefficient de transmission thermique.
Le premier évaporateur à tubes verticaux courts (figure 16) fut construit par Robert vers
1850. Il en a gardé le nom bien qu’on l’appelle aussi quelquefois évaporateur Standard.
Il est constitué essentiellement d’une série de tubes formant une couronne annulaire autour
de la descente centrale. Il peut y avoir une seule descente, centrale ou excentrée, plusieurs
petites descentes (évaporateur de Scott) ou plusieurs descentes extérieures.
Dans tous les cas, la section totale de la descente est du même ordre de grandeur que la
section transversale totale des tubes.
L’utilisation d’évaporateurs de ce type est très étendue. Ils sont intéressants pour des
solutions incrustantes ou lorsqu’il y a précipitation de sel. Il faut, dans ce cas, maintenir le
niveau de liquide assez haut au-dessus du niveau de la plaque tubulaire supérieure.
Le niveau de liquide a une grande importance sur la valeur du coefficient de transmission
thermique. Dans le cas général, le niveau optimal se situe entre le cinquième et le tiers de la
hauteur du tube. Des coefficients de 2 600 W/ (m2*K) peuvent être atteints dans ces
conditions pour l’évaporation d’eau sous pression atmosphérique.
Ces appareils ont l’inconvénient d’une surface d’échange qui n’est accessible que par
l’intérieur du séparateur, ce qui complique les opérations d’entretien.
un taux d’évaporation qui assure une circulation suffisante pour maintenir les cristaux en
suspension. Certains évaporateurs à cristallisation sont dotés d’une hélice dans la descente
centrale. Celle-ci active la circulation, ce qui permet une plus grande souplesse d’utilisation.
Ces évaporateurs à circulation assistée n’ont généralement pas des performances très
supérieures aux évaporateurs classiques.
Évaporateur à panier
L’évaporateur à panier (figure 17) est d’un principe identique à l’évaporateur de Robert. La
différence est que l’élément chauffant est séparé du corps de l’évaporateur et que la descente
de liquide s’effectue dans l’élément annulaire compris entre le corps de l’appareil et l’élément
chauffant. Il peut être utilisé dans les mêmes conditions que l’évaporateur de Robert, son seul
avantage est une certaine facilité de remplacement de l’élément chauffant et la possibilité d’y
installer une chicane couvrant tous les tubes et évitant les entraînements.
L’évaporateur à grimpage peut être doté ou non d’une tuyauterie extérieure de recyclage de
solution pour fonctionner en thermosiphon. Le séparateur de vapeur peut être placé au-dessus
du faisceau de tubes ou sur le côté, ce qui facilite la visite des tubes.
Un évaporateur à grimpage peut avoir un coefficient de transmission thermique de 3000
W/ (m2*K) pour l’évaporation d’eau sous pression atmosphérique.
Du fait de l’évaporation intense dans les tubes, cet appareil n’est pas adapté aux cas où du
sel se dépose. Il donne, par contre, d’excellents résultats dans le cas de solutions moussantes
et permet de concentrer sans difficulté des solutions qui ne peuvent être traitées dans d’autres
types d’appareils.
Ce type d’évaporateur est couramment employé par la plupart des constructeurs sous le
nom d’évaporateur à flot tombant.
Dans certains cas, des échangeurs à plaques conventionnels sont utilisés pour chauffer un
liquide qui se détend ensuite dans un séparateur. Le chauffage peut être réalisé par la vapeur.
Si l’on chauffe par l’eau surchauffée, on peut avoir deux circuits identiques qui peuvent être
permutés pour assurer le nettoyage périodique des surfaces d’échange.
Ce type d’appareils, utilisé depuis plus de 80 ans dans les raffineries de chlorure de
potassium, est fort employé de nos jours pour l’évaporation d’eau de mer en vue de la
production d’eau douce.
Ces appareils rejettent des gaz qui peuvent être souillés par le liquide à concentrer
(concentration d’acide par exemple). Il faut donc leur associer un dispositif d’épuration des
gaz rejetés (lavage, précipitation électrostatique, etc.).
gamme de températures de chauffage, mais leur développement reste conditionné par les prix
relatifs de l’énergie électrique et des autres énergies.
4. Problèmes de l’évaporation
Toutes les applications de l’évaporation ne peuvent pas être résolues par un seul
type d’appareil. Il faut donc adapter les évaporateurs aux problèmes spécifiques dont
les principaux sont énumérés ci-après:
4.1. Température d’ébullition élevée
Certaines solutions ont une température d’ébullition très supérieure à celle de l’eau à la
même pression (soude caustique, acide sulfurique...). Le chauffage de l’évaporateur par la
vapeur d’eau doit se faire à des pressions très élevées. Pour cette raison, on préfère
parfois d’autres moyens de chauffage (fluides thermiques, sels fondus, chauffage par
induction etc….)
Chapitre
III
III. Conclusion
2. Description du problème
La station d’évaporation à un rôle important dans cette usine. Le rôle de cette station est de
concentrer la raffinade venant de la décoloration, pour le bon travail des cuites et le bon
épuisement de la mélasse. L’objectif du projet étant l’analyse du faible delta brix du corps
évaporateur à flot tombant 1600, et de mettre en place les solutions pour l’améliorer, car
d’après la figure ci-dessous (données entreprise) on remarque que le point de brix est de
10,48% dans CEFT 2400 et de 0,63% dans CEFT 1600.
évaporateur (CEFT 1600), et j’ai calculé le point de brix par la formule suivante :
Avec :
Bx E : c’est la valeur de brix du sirop d’entrée ;
Bx S : c’est la brix du sirop de sorite ;
Bx E du CEFT 2400 = Bx S du CEFT 1600 (les deux CEFT sont en séries).
Pour mieux comprendre le tableau, j’ai tracé le graphe suivant :
Point de brix en %
N° d’échantillon
Commentaire :
Une première analyse de graphe permet de constater que le faible point de brix du sirop au
niveau de CEFT 1600 varie selon le numéro d’échantillon. Cela revient aux différents
facteurs :
le débit de sirop ;
le débit de vapeur.
4. Analyse du problème
Pour augmenter le point de brix du sirop je vais tracer le diagramme cause et effet
(ISHIKAWA) à fin de détecter les anomalies qui influent sur la concentration de sirop dans
le CEFT 1600.
Méthode Matériel
Pression de Surfaces d’échange des
VP1 faible échangeurs insuffisantes
Mauvaise répartition
de la consommation
de VP1 et VP2 Surface d’échange
Manque de rinçage de CEFT
des équipements insuffisante
Faible point de
brix de CEFT
1600
Variation
de débit Humidité
Qualification des
personnels
insuffisante
Température
Variation de d’Ishikawa : Le diagramme d’Ishikawa illustrant les causes de
Figure 27 : le diagramme
température
faible point de brix au niveau du deuxième corps évaporateur CEFT 1600.
N° d’échantillon
Figure 28: Évolution du point de brix au niveau du CEFT 1600 après l’ajout du 1er échangeur
1.2. Le suivi de point de brix après l’ajout de 2ème échangeur platulaire
Le tableau ci dessous, représente le suivi du point de brix le 14/02/2011 au niveau du
deuxième corps évaporateur (CEFT 1600) après l’ajout du 2ème échangeur platulaire :
Tableau 5: suivi du point de brix en (%) après l’ajout du 2ème échangeur
CEFT 2400 CEFT 1600
point de point de
Heure BxE BxS condensat BxS Condensat
brix brix
% % % t/h % t/h %
08h30 62,99 71,48 8,49 24,98 73,86 6,21 2,38
09 h30 63,00 71,49 8,49 25,00 73,87 6,20 2,38
10 h30 63,00 71,53 8,53 25,01 73,89 6,18 2,36
11 h30 62,99 71,50 8,51 25,01 73,87 6,18 2,37
14h h30 63,00 71,50 8,50 25,00 73,87 6,19 2,37
15 h30 63,00 71,50 8,50 25,00 73,88 6,20 2,38
16 h30 63,02 71,51 8,49 24,99 73,89 6,20 2,38
N° d’échantillon
Figure 29 : Évolution du point de brix au niveau du CEFT 1600 après l’ajout du 2ème échangeur
1.3. Commentaire
Les courbe ci-dessus montre que point de brix fluctue, cette fluctuation est expliqué par
le changement des paramètres de circulation (débit de la raffinade, débit du condensat…).
En moyenne on conclure qu’on a pu augmenter le point de brix de 2,02% ; cette
augmentation est due à la consommation du vapeur qui était bloqué dans le corps
évaporateur 1600 par les échangeurs.
A fin d’élever le point de brix on a augmenté le diamètre du tuyau de vapeur VP1
fournie au CEFT 1600, puisqu’on est arrivé au point de saturation de la dite vapeur tiré avec
le tuyau.
Apres l’utilisation on a constaté que :
∏ ×D 2 q
S= =
4 v
Et on a : m = q×ρ
Ou :
- q : le débit volumique de la vapeur à fournir au CEFT 1600 (m³/h);
- m : le débit massique de vapeur à fournir au CEFT 1600(kg /h) ;
- ρ : la masse volumique, pour P=850 mbar on trouve ρ= 0,507 kg/m³ ;
- v : la vitesse de vapeur, v=30m/s ;
- D: le diamètre de la conduite de vapeur VP1, D=400 mm ;
- S : la section de la conduite de vapeur VP1.
Donc : ρ × v × ∏ ×D 2
m=
4
A.N : m=6,8 t/h ≈ 6,2 t/h
Point de brix en %
N° d’échantillon
Chapitre
IV
III. Conclusion
Raffinade
84,7°C
76,19°C
Figure 32: l’évolution de la température au sein du 1er échangeur avant CEFT 2400
Longueur
2.2. Estimation du débit
Pour estimer le débit du condensat, j’ai supposé que le flux de chaleur cédé par la vapeur
est transmis entièrement à la raffinade :
|Φc | = Φf
avec : - Φc : le flux cédé;
-Φf : le flux absorbé.
mc × ( hVP1 − hc ) = m R × Cp R × (TSR − TER )
FST / COSUMAR - 2011
61
Chapitre IV- Elaboration du bilan thermique
Donc:
D’après cette égalité, on tire le débit massique mc :
m R × Cp R × (TSR − TER )
mc =
hVP1 − hc
Avec :
A.N : Φc = 1214,13 KW
( T c − T ER ) − ( T VP 1 − T SR )
Avec : ∆ T lm = = 23,45 °C
( T c − T ER )
Ln
( T VP 1 − T SR )
et Séch= 162,11 m²
On trouve : Kc=319,38 W/m2*°C
FST / COSUMAR - 2011
62
Chapitre IV- Elaboration du bilan thermique
2.5. Le rendement
Le rendement est le rapport entre le coefficient d’échange actuel et le coefficient d’échange
donné par le constructeur, il est donné par :
η= Kc /K constructeur (K constructeur= 984,86 W / m²* °C )
On trouve : η= 32,43 %
2.6. Suivi du coefficient d’échange d’échangeur de type GEA-1
Le tableau ci-dessous donne le coefficient d’échange coté vapeur
Tableau 7: suivi du coefficient d’échange Kc de GEA-1
Date K (W/m2*°C)
28/03/2011 162,65
29/03/2011 253,76
30/03/2011 401,23
31/03/2011 300,50
04/04/2011 343,95
05/04/2011 451,79
06/04/2011 337,96
07/04/2011 304,30
Dans le tableau précédent et les tableaux suivants, nous remarquons l'absence de quelques
jours, ceci est dû aux jours de weekends et vacances.
N° d’échantillon
T
123 ,59°C Vapeur
123,59°C
Raffinade
103,23°C
84,7°C
Figure 33: l’évolution de la température au sein de 2ème échangeur avant CEFT 2400
Longueur
3.2. Estimation du débit du condensat
Pour estimer le débit du condensat, j’ai supposé que le flux de chaleur cédé par la vapeur
est transmis entièrement à la raffinade :
|Φc |= |Φf |
Donc : mc × ( hVtr − hc ) = m R × Cp R × (TSR − TER )
D’après cette égalité, on tire le débit massique mc :
m R × Cp R × (TSR − TER )
mc =
Avec : hVtr − hc
Date K (W/m2*°C)
28/03/2011 1771,41
29/03/2011 1553,34
30/03/2011 1500,20
31/03/2011 1515,61
04/04/2011 1431,97
K 05/04/2011 1235,69
06/04/2011 1293,46
07/04/2011 1394,81
N° d’échantillon
Par manque de donnés sur le 2ème échangeur je n’ai pas pu calculer son rendement.
II. Bilan thermique des évaporateurs
1. Bilan thermique des évaporateurs à flot tombant
1.1. Description de l’évaporateur à flot tombant
L’évaporation est un moyen de concentration dont le fluide chauffant est la vapeur, que
l’on récupère en fin d’opération sous forme de condensat, et la raffinade décolorée constitue
le produit à concentrer.
Figure 35:
schéma illustratif du corps évaporateur à flot tombant
Raffinade
103,23°C
99,52°C
Avec :
φf =
[m RNC × (hVP1 − hRNC )] + [mRC × (hRC − hVP1 )]
3,6
Avec :
- mRNC : le débit massique de la raffinade non concentrée avant CETF2400 (kg/h), est
de 182132,7kg/h ;
Le flux perdu
Le flux perdu dans le corps évaporateur à flot tombant 2400 est :
Φpertes = Φc – Φf
A.N : Φpertes = (13,53 – 13,31) × 106
Φpertes = 220 KW
1.2.3. Calcul des performances de CEFT 2400
Le rendement :
Le rendement est le rapport entre le flux reçu par la raffinade et le flux cédé par la vapeur,il
est donné par : η = Φf / Φc
A.N: η = 98,37 %
Le coefficient d’échange
Le coefficient d’échange coté raffinade :
On calcule le coefficient d’échange coté raffinade suivant la formule :
φf
Kf =
S éch × ∆Tlm
( T c − T RC ) − ( T VPE − T RNC )
Avec : ∆ T lm = = 25,34°C
( T c − T RC )
Ln
( T VPE − T RNC )
On trouve : Kf =218,85 W/m2*°C
T
104,15°C Vapeur 104,15°C
99,52°C
Raffinade
91,89°C
Longueur
mc × (hVP1 − hc )
φc =
3,6
Avec :
A.N : Φc = 3,04 MW
Le flux de chaleur reçus par la raffinade est donné par :
φ =
[m RNC × ( h VP 2 − h RNC ) ] + [m RC × ( h RC − h VP 2 ) ]
f
3,6
Avec :
- mRNC : le débit massique de la raffinade non concentrée avant CETF1600 (kg/h), est
de 159976,21 kg/h ;
A.N : Φf = 6,41 MW
1.3.3. Estimation du débit
Pour estimer le débit du condensat, j’ai supposé que le flux de chaleur cédé par la vapeur est
transmis entièrement à la raffinade : |Φc | = Φf
Donc : mc × ( hVP1 − hc ) [m RNC × ( hVP 2 − hRNC )] + [m RC × ( hRC − hVP 2 )]
=
3,6 3,6
mc =
[m RNC × (hVP 2 − hRNC )] + [m RC × (hRC − hVP 2 )]
hVP1 − hc
( T c − T RC ) − ( T VP 1 − T RNC )
Avec : ∆ T lm =
( T c − T RC )
Ln
( T VP 1 − T RNC )
∆Tlm = 7,84 °C
On trouve : Kc = 6,41*106 / (1600 * 7,84)
Kc =511W/m2*°C
B.1.3.5. suivi du coefficient d’échange de CEFT 1600
Le tableau ci-dessous donne le coefficient d’échange Kc coté vapeur et Kf coté raffinade de
CEFT 1600 :
Tableau 10: suivi du coefficient d’échange Kc de CEFT 1600
Date Kc (W/m²*°C)
28/03/2011 533,20
29/03/2011 510,78
30/03/2011 505,05
31/03/2011 448,82
04/04/2011 389,67
05/04/2011 569,96
06/04/2011 648,33
07/04/2011 603,58
N°d’échantillon
Commentaire :
La courbe ci-dessus montre que le coefficient d’échange Kc fluctue, cette fluctuation est
expliqué par le changement des paramètres de circulation (débit de la raffinade, débit du
condensat).
Vapeur transformée
123,92°
eau
123,59°C
Avec :
Avec :
On trouve : Kf =2634,52W/m2*°C
Le coefficient d’échange coté vapeur
On calcule le coefficient d’échange coté vapeur suivant la formule :
φc
Kc =
S éch × ∆Tlm
On trouve : Kc =2656,05W/m2*°C
Chapitre V
S3
S1 VP
S4
C S2
Mode opératoire
• Fermer la vanne entrée de la solution S1 ;
• Fermer la vanne sortie de la solution S2 ;
• Ouvrir la vanne de rinçage R ;
• Fermer la vanne VP entrée vapeur.
L’opération de nettoyage peut être arrêtée si le liquide purgé est clair et peut être effectuée
chaque fin de poste (huit heures).
Vanne 1
Vanne 2
Vanne 4
Vanne 3
Vanne 5 Vanne 6
Figure 44: Principe de rinçage des deux CFET par l’eau de lavage
Vanne 1
Vanne 2
Vanne 4
Vanne 3
Vanne 5 Vanne 6
Mode opératoire
Pour effectuer un nettoyage efficace on doit suivre les étapes suivantes :
• Préparer l’HCl à 1% ;
• Ouvrir les vannes 6 et 2 dans l’ordre ;
• Fermer les vannes 1 et 4 dans l’ordre
• Démarrer la pompe de rinçage
• Ouvrir les vannes 5 et 3 dans l’ordre
• Circuler l’eau de lavage dans les tubes
L’opération de lavage peut durer vingt minutes avec une fréquence de huit heures, de
préférence à la fin de chaque poste.
1.2. Recommandations
L'évaluation économique a révélé un coût important qui pèse lourd sur la COSUMAR,
pour faire face à ses dépenses il faut que l'entreprise prenne au sérieux les projets
d'améliorations et qu'elle s'engage au fond pour les réussir.
Il est important d'éviter tout retour en arrière. D'autre part, les résultats ne sont pas toujours
immédiatement visibles. L'effort doit être soutenu voire réorienté.
2. Le gain en vapeur
2. Définition
3. Mode d’emploi
Très facile d'utilisation, ce simulateur effectue les bilans thermique et massique sur un
évaporateur double-effet fonctionnant en régime permanent. Il détermine également les
températures dans chacun des évaporateurs, la température de la vapeur de chauffe, ainsi
que les enthalpies de vaporisation de l'eau et les débits massiques des raffinades sortant
de chacun des évaporateurs.
Les données à rentrer sont les suivantes: les pressions dans chacun des évaporateurs
(PVE, PVP1, et PVP2, nécessairement décroissantes), la température de la solution
d'alimentation à concentrer ainsi que sa quantité (débit massique), et enfin les
concentrations de la raffinade de l’entrée et sortie de chacun des évaporateurs.
4. Hypothèses de calculs
5. Procédure de calcul
Coté vapeur :
1750
- Pour les températures de vapeur : T (°C ) = − 235 avec P en Pascal ;
10,23 − LogP
- Les températures du condensat :
Tc = Tva ; va : vapeur d’alimentation ;
- Chaleurs latentes (ou enthalpies) de changement d'état est donné par la formule de
REGNAULT: ∆H = 2535 - 2,9 × T avec ∆H en kJ/kg et T en °C ;
- Le débit massique de vapeur produite (VP1 et VP2):
mvp = mRNC – mRC ;
- Les débits massiques du condensat : mc= mva
- Les enthalpies :
hve = (4,18 × T) + ∆H + (Cpv × EPE); le terme (Cpv × EPE) est négligeable ;
hc= Hve- ∆H ;
Coté Raffinade :
- Les débits massiques:
mi = mi-1 × Bxi-1 / Bxi ;
Les chaleurs spécifiques :
Cp= 4,12636 – (0,024804×Bx) + (2,7×10-5×Bx×T) + (1,8691×10-3×T) –(9,271×10-6×T²) ;
- Les masses volumiques : Bx + 200 T − 20
ρ = (1 + Bx × ) × (1 − 0,036 × )
54000 160 − T
- L’élévation du point d’ébullition peut se calculer par la formule:
Bx + 10 0,54 × R avec R en cm de Hg;
EPE = (0,025 × Bx × ) + (1 − )
103,6 − Bx 229 − R
- Les températures de la raffinade :
Ts= Tvp – EPE
m RNC × ( H VP − hRNC ) + m RC × ( hRC − H VP 2 )
- Les flux de chaleur : φf =
3,6
Conclusion et perspectives
Sur la base de l’ensemble des résultats obtenus de cette analyse, une liste de
recommandations a été établie pour maitriser le système énergétique tout en sachant le degré
de complexité de réaliser un compromis idéal entre la consommation et la production de la
vapeur.
L’objectif fixé lors de l’élaboration de mon projet est de proposer les actions pour
l’optimisation de la consommation d’énergie thermique dans l’atelier d’évaporation.
En effet, j’ai présenté les solutions ci-dessous à opter pour atteindre les objectifs cités en
cahier de charge:
Amélioration de la surface d’échange pour le deuxième échangeur en ajoutant des plaques ;
Nettoyage régulier des échangeurs ;
Nettoyage des corps évaporateurs ;
Calorifugeage des équipements thermiques ;
Réalisation d’une étude économique afin de déterminer les pertes et les gains ;
Programmation d’une simulation d’un évaporateur à double effets sur Visuel Studio2010
afin de détecter les anomalies par la comparaison entre les résultats trouvés sur ce
programme et ceux trouvés réellement dans la pratique.
En perspectives je suggère d’ :
Adopter un plan de maintenance préventive pour les équipements
Adopter un plan d'étalonnage pour les capteurs ;
Références bibliographiques
Ouvrages et articles:
économie d’énergie
[8] ; Base du génie des procédés alimentaires – Jean Jacques Bimbenet et Marcel Loncin.
Webographie:
[Web.1]; www.azprocede.fr
[Web.2]; www.thermexcel.com
[Web.3]; www.cyber.uhp-nancy.fr
[Web.4]; www.thermoptim.org
[Web.5]; www.lesucre.com
[Web.6]; www.cosumar.ma
Boue
Sirop1 EP3
ER EP2 ER
2 3 Bacs
Bacs Bacs
ER
4
Cristallisation 1
Cristalisation31 Cristalisation32 Cristalisation4
Malaxeur/Essoreuse
Malaxeur/Essoreuse Malaxeur/Essoreuse
Sucre2
Sucre1 Sucre3
Figure 2 : Les différentes étapes de la fabrication du sucre
Séchage/Refroidisse
EP4 ment
Sucre
Mélasse
Les débits des fluides chauds et froids et leurs températures sont connus à l'entrée et à la
sortie.
L'objectif consiste alors à déterminer:
- Le coefficient d’échange
- Le flux échangé
- Le rendement
• Le flux de chaleur à travers une paroi de surface élémentaire dS est : dφ = K × (Tc − T f ) × dS
Avec :
- K : coefficient d’échange thermique W/°C*m2 ;
- Cp : La chaleur spécifique en kJ./Kg* °C ;
- Tc : La température de la solution chaude en °C ;
- Tf : La température de la solution froide en °C ;
Si on suppose que le flux de chaleur cédé par le fluide chaud sera gagné entièrement par le
fluide froid, on peut écrire : dφ f = dφ c
1 1
dTc − dTf = d (Tc − Tf ) = − + × dφ
Qm c 1× Cp c Qm f ×1Cp f
= − + × K × (Ts − Tf ) × dS
Qm c × Cp c Qm f ×Cp f
En intégrant cette équation on trouve :
T − Tsf [(Tsc − Tsf ) − (Tec − Tef )]× K × S
log sc =
Tec − Tef φ
Donc on définit comme suit
∆Tlm =
[∆T2 − ∆T1 ]
∆T
ln 2
Avec : ∆T2 = Tsc − Tsf et ∆T1
pourl’écoulement a courant parallèles
∆T1 = Tec − Tef
∆T2 = Tsc − Tef et pour l’écoulement a contre courant
∆T1 = Tec − Tsf
• Profil de température
∆T1
∆T1
∆T2
∆T2
Figure 2 : Profil de température
• Le rendement
En réalité le flux cédé par le fluide chaud n’est pas transmis entièrement au fluide froid, pour
φf
évaluer les pertes on doit calculer le rendement. η=
φc
Annexe 4 – Suivi d’échangeur 1
Sortie
Entrée Sirop (Raffinade) vapeur produite 1
Sirop
DR TE BxR TS TVP1 PVP1 ρR mR CpR HVP1 hR hcond mcond ∆Tlm Φc K
date
m³/h °C % °C °C mbar Kg/m³ Kg/h kj/kg°C KJ/Kg KJ/Kg KJ/Kg Kg/h °C KW W/m2*°C
28/03/2011 153,98 78,90 63,44 83,30 107,42 1170,44 1302,47 200554,68 2,82 2681,94 266,34 406,99 1095,66 26,26 692,38 162,65
29/03/2011 142,06 78,30 62,40 84,90 105,13 1044,04 1296,20 184137,76 2,85 2676,85 264,69 422,60 1535,30 23,37 961,37 253,76
30/03/2011 157,97 75,51 64,18 85,00 104,07 1001,45 1307,24 206500,20 2,81 2675,01 262,30 417,62 2437,12 23,50 1528,20 401,23
31/03/2011 129,83 72,83 62,14 81,83 102,22 915,07 1294,76 168102,65 2,85 2671,04 254,86 407,11 1906,33 24,61 1198,83 300,50
04/04/2011 147,12 76,50 63,80 85,83 106,58 1043,35 1304,82 191961,15 2,82 2675,82 259,65 422,49 2238,43 25,13 1401,09 343,95
05/04/2011 127,03 73,00 64,00 85,83 102,72 912,40 1306,03 165909,38 2,81 2670,90 258,37 406,64 2643,15 22,70 1662,44 451,79
06/04/2011 133,63 77,50 62,78 85,86 102,83 914,47 1298,67 173545,95 2,84 2671,01 263,20 406,89 1818,48 20,88 1143,68 337,96
07/04/2011 127,00 77,00 64,66 85,00 102,22 1008,60 1309,84 166349,80 2,80 2675,33 258,84 418,56 1649,86 20,97 1034,27 304,30
moyenne 139,83 76,19 63,43 84,70 104,15 1001,23 1302,50 182132,70 2,82 2674,74 261,03 413,61 1915,54 23,43 1202,78 319,52
Annexe 4 – Suivi d’échangeur 2
sortie sirop
vapeur
(Raffinade vapeur produite 1 condensat
d'échapement
Concentrée)
TRC BxRC TVE PVE TVP1 PVP1 Dcond CpRC hRC HVE HVP1 ρcond hcond mcond mRC ∆Tlm Φc Φf Kc Kf
date
°C % °C mbar °C Mbar m³/h kj/kg°C kJ/kg kJ/kg kj/kg kg/m³ KJ/Kg Kg/h Kg/h °C MW MW W/m2*°C W/m2*°C
28/03/2011 101 71 130 1915 107 1170,44 22,76 2,65 266,34 2704,24 2681,94 944,04 498,90 21486,26 178978,01 27,82 13,16 12,99 197,15 194,54
29/03/2011 100,00 71,19 127,32 1788,20 105,13 1044,04 23,84 2,65 264,69 2701,11 2676,85 945,74 489,83 22546,32 161397,30 25,31 13,85 13,64 227,99 224,53
30/03/2011 100,33 72,70 126,65 1763,45 104,07 1001,45 24,67 2,61 262,30 2700,47 2675,01 946,08 488,01 23336,57 182299,62 25,33 14,34 14,80 235,93 243,50
31/03/2011 97,67 72,68 126,52 1592,83 102,22 915,07 21,19 2,61 254,86 2695,83 2671,04 948,52 474,80 20099,05 143731,12 25,90 12,40 14,49 199,52 233,13
2,60 259,65 2701,19 2675,82 945,69 490,08 21530,23 167165,76 25,23 13,22 15,04 218,41 248,44
04/04/2011 99,83 73,26 126,62 1791,50 106,58 1043,35 22,77
2,62 258,37 2696,24 2670,90 948,30 475,96 22553,81 147188,81 24,81 13,91 11,13 233,60 186,83
05/04/2011 98,50 72,14 125,57 1607,30 102,72 912,40 23,78
2,63 263,20 2698,37 2671,01 947,19 482,00 22732,58 151603,17 23,91 14,00 13,28 243,88 231,42
06/04/2011 100,00 71,87 125,42 1684,17 102,83 914,47 24,00
2,61 258,84 2699,45 2675,33 946,62 485,08 21772,31 147445,89 24,39 13,39 11,23 228,77 191,89
07/04/2011 99,30 72,95 126,00 1724,40 102,22 1008,60 23,00
Moyenne 99,52 72,23 126,76 1733,33 104,15 1001,23 23,25 2,62 261,03 2699,61 2674,74 946,52 485,58 22007,41 159976,21 25,34 13,53 13,32 223,16 219,29
Annexe 4 – Suivi de CEFT 1600
sortie sirop
vapeur produite
(Raffinade vapeur produite 1 condensat
2
Concentrée)
date
TRC BxRC TVP1 PVP1 TVP2 PVP2 Dcond
ρcond mcond hcond mRC HVP1 HVP2 CpRC hRC Φc ∆Tlm Kc Φf Kf
°C % °C mbar °C Mbar m3/h
kg/m³ Kg/h KJ/Kg Kg/h kj/kg kj/kg kj/kg°C kj/kg MW °C W/m2*°C MW W/m2*°C
28/03/2011 94,90 76,25 107,42 1170,44 95,30 574,33 4,51
955,39 4308,83 436,33 166861,49 2681,94 2651,01 2,81 267,03 2,69 9,44 177,86 8,06 533,20
29/03/2011 91,91 76,41 105,13 1044,04 94,50 572,80 5,45
957,76 5219,81 422,605 150375,56 2676,85 2650,9 2,80 256,90 3,27 8,54 239,19 6,98 510,78
30/03/2011 90,50 76,95 104,07 1001,45 89,67 577,50 6,02
958,60 5773,99 417,675 172231,09 2675,01 2651,22 2,78 251,36 3,62 7,62 296,92 6,16 505,05
31/03/2011 92,33 76,54 102,22 915,07 90,67 525,68 4,30
960,38 4127,23 407,122 136485,25 2671,04 2647,3 2,80 258,07 2,60 6,88 235,94 4,94 448,82
04/04/2011 92,67 77,66 106,58 1043,35 91,17 547,97 5,72
957,78 5475,29 422,527 157701,79 2675,82 2649,04 2,78 257,23 3,43 9,90 216,25 6,18 389,67
05/04/2011 90,83 77,73 102,72 912,40 90,33 519,23 4,59
960,44 4405,24 406,741 136603,63 2670,9 2646,79 2,77 251,13 2,77 7,40 234,02 6,75 569,96
06/04/2011 90,78 77,30 102,83 914,47 90,57 528,37 3,92
960,39 3765,06 407,046 140947,15 2671,01 2647,51 2,77 251,68 2,37 6,37 232,37 6,61 648,33
07/04/2011 91,17 77,85 102,22 1008,60 91,50 554,70 5,98
958,46 5731,59 418,514 138165,42 2675,33 2649,55 2,76 252,01 3,59 6,11 367,54 5,90 603,58
moyenne 91,89 77,09 104,15 1001,23 91,71 550,07 5,06
958,65 8850,88 417,32 149921,42 2674,74 2649,17 2,78 255,67 3,04 7,78 250,01 6,45 526,17
Annexe 4 – Suivi du Bouilleur
vapeur
Eau vapeur transformée condensat purge
d'échappement
Date De Te TVE PVE TVT PVT Dcond Dp
3
m³/h °C °C mbar °C mbar m /h m3/h
28/03/2011 67,34 123,95 129,98 2451,74 123,50 2256,26 65,25 3,00
29/03/2011 67,42 125,20 129,54 2618,18 123,70 2277,34 65,37 3,00
30/03/2011 67,35 124,12 129,05 2495,80 123,83 2333,30 65,28 3,00
31/03/2011 67,38 124,60 130,00 2646,60 123,83 2308,03 65,40 3,00
04/04/2011 67,24 122,10 130,00 2601,88 123,50 2284,23 65,36 3,00
05/04/2011 67,30 123,25 130,00 2595,65 123,50 2272,10 65,36 3,00
06/04/2011 67,34 123,97 130,00 2618,33 123,86 2281,57 65,38 3,00
07/04/2011 67,36 124,20 130,00 2595,20 123,00 2287,20 65,36 3,00
moyenne 67,34 123,92 129,82 2577,92 123,59 2287,50 65,34 3,00
Annexe 4
1- Détermination des enthalpies, chaleurs spécifiques de la raffinade et les masses volumiques:
h = Cp * T
ρ = {[1+ (Bx*(Bx+200))/54000]*[1-(0,036*(T-20))/(160-T)]}*1000
2- Détermination du brix :
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