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encadrement Mr. Jihad JAMI pour son énorme soutien, qu’il n’a pas aussi de prodigue
et aussi pour le temps qu’elle a consacré et pour les plusieurs information qu’elle m’a
J’adresse aussi mes vifs remercient aux membres des professeurs pour avoir examiné et
juger ce travail.
Mes remerciements vont a tout le personnel que j’ai contracté durant mon stage au sein
d’un bureau comptable « EL KHAYLOU NORD » au prés des quelles j’ai trouvé l’accueil
Je ne laisserai pas cette occasion passer, sans remercie tous les amies et ma famille pour
son collaboration, leur soutien et aussi moral que financière et pour sacrifié.
Merci !
Sommaire :
Remerciement
Introduction général
Résumé
Partie 1 :
Partie2 :
I. introduction
II. Les techniques et outils de l’audit comptable et financière.
Conclusion général
Problématique
Glossaire
Bibliographique
Site web
Annexes
Index
En effet, La fonction comptable et financière joue un rôlet très important dans la mesure
où les autres fonctions y sont très interdépendantes. De ce fait, L’audit de cette fonction
s’avère très important pour en assurer le bon fonctionnement.
Pour avoir les assurances suffisantes que la fonction comptable et financières fonctionne
correctement afin de donner une image fidèle sur le patrimoine de l’entreprise et
rentabiliser son fonctionnement l’audit de cette fonction s’avère indispensable. Ainsi pour
présenter l’audit de la fonction comptable et financière nous allons adopter une démarche
en trois étapes :
à ceux qui m'ont beaucoup appris au cours de ce stage, et même à ceux qui
L'ARC a conçu un système de gestion des fichiers informatiques basé sur excel.Celui- ci
permet de gérer les différents dossiers parmi lesquels
* Un dossier de contrôle qui regroupe divers éléments et chacun est constitué d'un
fichier.
- La planification de la mission,
- La revue du dossier,
professionnelles, ainsi :
En France, dans les normes de l’Ordre des Experts Comptable et Comptables Agrées :
Au plan européen, dans les normes de l'Union Européenne des Experts Comptables :
"L'objet de l'audit des comptes annuels est d'exprimer une opinion sur le fait de savoir si
pour l’exercice examiné, en tenant compte du droit et des usages du pays où l'entreprise
a son siège".
d’administration),
Les autres états et documents qui sont considérés comme partie intégrante des états
précédemment, on voit que les objectifs assignés à l’auditeur sont d’exprimer une opinion
Les organismes étrangers, auxquels l’audit d’une entreprise est confié, ont pour objectifs,
par l’examen des comptes, l’évaluation et la formulation d’une opinion sur l’image qu’ils
donnent de la situation comptable et les résultats des opérations à l’égard des principes
d’informations par une tierce personne, autre que celle qui les prépare et les utilise avec
l’intention d’établir leur véracité et de faire un rapport critique sur le résultat de cet
par l’entreprise, ces informations devraient donner une Image Fidèle du patrimoine, des
Il permet par exemple aux dirigeants d’une entreprise de disposer d’une vue d’ensemble
et de construire des tableaux de bord. Ceux-ci leur seront utiles pour mettre en place des
Dans ce but, l’audit harmonise les procédures, les flux de données et les méthodes
d’écriture comptables afin que les justificatifs de dépenses soient vérifiés au fil du temps
financier :
et internationale récente.
L’audit financier s’est longtemps limité à une révision des comptes axée sur la mise en
qualité des états financiers. Ce type de contrôle, qui est loin d’avoir perdu toute
quelque importance. Lorsqu’il s’agit d’une entité dont la comptabilité enregistre des
milliers d’opérations, parfois réparties sur plusieurs sites, et pouvant traduire dans
certains cas des opérations complexes, il devient notoirement insuffisant. L’auditeur qui
ne peut pas tout voir, et dont le temps d’intervention est compté, doit alors mettre en
œuvre une méthodologie qui lui permette à la fois : De motiver son opinion, c'est-à-dire
Les assertions d’audit peuvent être définies comme les 3 critères dont la réalisation
que les états financiers soumis à son jugement comportent des erreurs, autrement dit que
les assertions d’audit relatives aux états financiers soient affectées par les anomalies
significatives.
généralement :
L’erreur potentielle est l’erreur qui pourrait théoriquement survenir si aucun contrôle
n’était mis en place pour l’empêcher ou la détecter. Elle est usuellement associée à al
C’est l’erreur qui peut effectivement se produire compte tenu de l’absence de contrôle
possibles :
L’auditeur est ainsi amené à définir non seulement l’importance relative des systèmes et
domaines sur lesquels il est appelé à intervenir mais également un seuil de signification à
contrôle interne qui pourrait exister dans l’unité, une anomalie significative se produise
place dans l’entreprise. Il est lié à son activité à son environnement à ses choix
différemment selon les méthodes d’audit développées par els organismes professionnels
Détermination : Est opérée pour l’essentiel par l’auditeur dans le cadre de la phase de
approche est ensuite complétée par la mise en œuvre des contrôles, lorsque l’auditeur
prévenue ni détectée par le contrôle interne de l’entité et donc non corrigé en temps voulu.
Une première approche au risque lié au contrôle doit être opérée par l’auditeur lors de la
concevoir une approche efficace. Mais c’est essentiellement dans la phase d’évaluation
du contrôle interne que l’auditeur apprécie définitivement les risques liés au contrôle
interne.
6. Caractère significatif :
els circonstances spécifiques de son omission. Il s’apprécie par rapport à un seuil plutôt
qu’un critère qualitatif que cette information doit posséder pour être utile.
Le risque couru par l’auditeur généralement qualifier de risque d’audit ne s’identifie pas au
risque que des erreurs significatives existent sur les états financiers. Il convient donc de le
définir avant d’examiner la manière dont il doit être géré par l’auditeur financier.
évaluation.
L’émission d’une opinion motivée repose fondamentalement sur la collecte par l’auditeur
des éléments probants de nature à justifier son opinion. Celle-ci doit donner lieu à une
documentation des travaux qui se traduit par l’établissement d’un dossier de travail. Enfin,
l’opinion peut s’appuyer, dans certaines conditions, sur les travaux mis en œuvre par
d’autres professionnels.
commissaire aux comptes au cours de son audit et lors d’autres interventions lui
Dans cette phase, l’auditeur commence par acquérir toutes les informations utiles à la
compréhension d’ensemble afin de porter un premier jugement sur la qualité des trois
composantes de l’organisation de toute entreprise.
Cette phase est appelée aussi phase de préparation. Elle se compose en principe des
étapes suivantes:
Avec la multiplication des opérations effectuées par des entreprises de plus en plus
grandes. Il est devenu impossible de programmer dans le cadre des missions des
auditeurs le contrôle exhaustif de l’ensemble des comptes.
L’évaluation du système de contrôle interne est une étape préliminaire. Lorsque l’analyse
de ce système donne des appréciations favorables, l’auditeur peut réduire l’étendu de ses
examens directs des comptes. Dans le cas contraire, l’auditeur doit approfondir l’examen
des comptes.
Examen des comptes :
L’évaluation du système interne de contrôle apporte une présomption sur la qualité des
documents financiers mais elle ne la prouve pas. Aussi, c’est l’examen des comptes qui
permet un jugement définitif sur la qualité des écritures comptables.
Finalement toute la phase d’exécution peut s’articuler autours des étapes suivantes:
C’est la phase ultime de synthèse. A ce niveau, l’auditeur termine ses travaux et doit
effectuer deux grandes tâches. Tout d’abord, il doit faire la synthèse de l’ensemble de ses
travaux et rédiger le rapport d’audit dans le respect des normes en vigueur. Dans ce
rapport, l’auditeur s’exprime par rapport à l’état des documents. Il peut exprimer quatre
types d’opinions:
Certification sans réserves.
Certification avec réserves.
Impossibilité de certifier.
Refus de certifier.
Le contrôle interne est défini comme l’ensemble des plans d’organisation et de toutes
les méthodes et procédures qui assurent à l’entreprise :
La protection et la sauvegarde du patrimoine.
La qualité de l’information.
L’application des instructions de la direction.
L’amélioration des performances de l’entreprise.
Principe d’organisation :
L’entreprise est un univers «organisé». Cette organisation doit être adaptable, vérifiable
et surtout formalisée. Elle doit garantir une séparation convenable entre les
fonctions, une délégation des pouvoirs et des signatures.
Selon ce principe, la doctrine appelle à séparer entre les quatre fonctions suivantes au
sein d’une entreprise:
fonction opérationnelle.
fonction de détention de valeurs physiques ou monétaires.
fonction de comptabilisation et d’enregistrement.
fonction de contrôle et d’approbation.
La permanence des méthodes et procédures utilisées est une condition nécessaire pour
la stabilité des structures de l’entreprise, mais ceci n’exclut pas les adaptations des
procédures aux évolutions de l’environnement.
Principe d’universalité :
Principe d’indépendance :
Le service d’audit interne doit être indépendant des autres services même de la
direction.
Principe d’information:
Principe d’harmonie :
D’après ce principe, les procédures et les méthodes utilisées doivent être en harmonie
avec l’entreprise et son environnement.
L’évaluation du système de contrôle interne consiste à rapprocher la configuration
des systèmes de contrôle des entreprises par rapport à ces principes généraux.
Concrètement les auditeurs ont développé depuis plus de cinquante ans des outils
pratiques tels que les questionnaires de contrôle interne.
Ces questionnaires organisent et facilitent l’approche des systèmes de contrôle interne
préalablement découpés et selon une approche fonctionnelle. Or, la conception de ces
instruments de travail repose essentiellement sur un traitement manuel des procédures.
b) Vérification des comptes :
L’examen des comptes est l’étape qui permet de confirmer le ou les jugements sur toutes
les opérations de clôture de l’exercice comptable.
L’examen des comptes se déroule en deux séquences:
o Exploitation des travaux sur l’évaluation du système interne de contrôle :
L’évaluation du système interne de contrôle permet à l’auditeur de dégager les points forts
et les faiblesses de conception et d’application liées à chaque système. Le renforcement
ou l’allégement des programmes standards de vérification directe des comptes dépend
des conclusions tirées de l’étape de l’évaluation du système interne de contrôle.
o Tests de cohérence et de validation :
Les tests de cohérence ont pour objectif la vérification de l’homogénéité de l’information
comptable et de l’information opérationnelle. Les tests de validation ont pour objectif de
rapprocher les données de la comptabilité avec la réalité.
Comme pour l’évaluation des systèmes internes de contrôle, la pratique développée
depuis cinquante ans repose sur l’analyse de situations de société dont le traitement des
opérations est fait de façon manuelle.
1. Le risque de l'entreprise :
Risque d'audit = Risque de l'entreprise + Risque lié au contrôle + Risque de non détection.
L'auditeur se fixe un risque d'audit acceptable : il ne lui reste plus qu'à évaluer chacune
des composantes (il est à noter qu'il y a souvent corrélation entre le risque lié au contrôle).
Chapitre3 : la méthodologie de l’audit
comptable et financière :
Introduction :
En dépit des particularités des méthodologies développées par chaque cabinet d'audit,
tout travail d'audit doit donner lieu à une réflexion et à une approche préliminaire qui
La démarche d'audit est à la fois spécifique et itérative ; spécifique dans le sens ou elle
nécessite une connaissance minimale de l'entité auditée, et itérative parce qu'elle sera
précisée et complétée au fur et à mesure que seront obtenues les conclusions des
premiers travaux.
Toute mission d’audit passe par une analyse préliminaire qui permet d’identifier à
La CNCC indique que: le commissaire aux comptes doit avoir une connaissance globale
de l’entreprise lui permettant d’orienter sa mission et d’appréhender les domaines et
systèmes significatifs.
Cette approche a pour objectif d’identifier les risques pouvant avoir une incidence
significative sur les comptes. Elle conditionne la programmation initiale des contrôles et la
planification ultérieure de la mission:
Auditeur financier consultera en premier lieu les derniers comptes annuels de l’entreprise
qui lui donneront une première indication sur le principal ordre dégradeur caractéristique
être examinés. Cette première démarche est suivie d’entretiens avec les dirigeants et les
générale de ceux-ci. Enfin pour les entreprises ayant une activité industrielle, une visite
L’activité de toute entreprise peut être découpée en cycles ou systèmes formant chacun
L’importance relative de ces différents cycles variera selon l’activité de l’entreprise. A titre
néanmoins évident que cette liste n’est pas exhaustive et que certains cycles identifiés
plus régulièrement l’objet d’un contrôle approfondi, et d’autre part, les cycles présentant
un caractère accessoire qui peuvent être examinés de manière plus sommaire ou moins
régulière.
considération pour orienter ses travaux, est également effectuée lors de la prise de
Liés aux opérations traitées par l’entreprise: celle-ci peut réaliser des opérations
non comparables, de montant unitaire élevé, qui doivent être revues par l’auditeur
Une mission d’audit légal s’organise dans la durée. Les travaux à réaliser sont repartis sur
l’entreprise.
Les comptes font l’objet dune communication externe et leur rapidité de production est
considérée comme une qualité. Ainsi les grands groupes tendent à ne pas utiliser les
délais qui leur sont offerts par la loi sur les sociétés commerciales et à pratiquer une
communication financière externe, sur leurs comptes, de plus en plus rapprochée de la
date de clôture.
La loi sur les sociétés commerciales octroie au commissaire aux comptes des délais
minimaux lui permettant de mener à bien ses travaux de contrôle. La loi impose un délai
minimal de trente jours entre la mise à disposition des comptes et la date démission de
accepter de renoncer au délai de trente jours. Pour mener à bien sa mission l’auditeur
financier commence à travailler sur des documents provisoires fournis par la société
contrôlée, l’examen des comptes annuels étant presque concomitant à leur préparation
par la société.
contrôlée. Il n’est pas concevable, dune manière générale, que l’auditeur vérifie
l’entreprise, d’opérer un diagnostic sur ces procédures, de déterminer ainsi dans quelle
parmi les cycles de l’entreprise pour déterminer ceux qu’il examinera de manière
prioritaire et approfondie.
o Mesure des conséquences de cette évaluation sur l’étendue des travaux à réaliser
traitement comptable :
Par souci d’anticipation des points de divergence entre l’auditeur et les dirigeants
quantités qui sont réalisés par l’entreprise, mais d’examiner les modalités d’appréhension
inventaire peut être réalisé à une date décalée par rapport à la date de clôture, à
l’examen préalable des faits majeurs et des observations relevées au cours de l’inventaire
détail (compte par compte et revue de l’annexe) en mettant en œuvre des techniques
Les évènements postérieurs à la clôture sont ceux qui interviennent entre la fin des
connaissance de tout événement qui pourrait mettre en cause les comptes annuels ou
l’opinion envisagée, par tous les moyens appropriés: entretiens, examen de l’évolution de
l’activité.
a durée du mandat de commissaire aux comptes sur plusieurs exercices a amené les
auditeurs à conduire une réflexion sur la répartition de leurs travaux dans le temps, non
seulement sur une base annuelle, mais sur une base pluriannuelle.
Une répartition des travaux sur plusieurs années permet une revue plus approfondie
qu’une revue annuelle globale. Cette approche sur le long terme donne également la
contrôle interne.
intérimaires. Un cycle jugé à priori risqué sera examiné en détail une première fois dès la
première année, puis l’analyse sera revue et mise à jour chaque année ou tous les deux
ans. Cette répartition dans le temps est susceptible dune adaptation permanente, compte
L’audit financier comprend la mission de commissariat aux comptes ainsi que des
missions plus ou moins étendues.
Plus précisément, il ne peut pas et ne doit pas critiquer les décisions stratégiques,
organisation en termes de coûts et déficience tant que la qualité de l’information
financière n’est pas en cause. Enfin, il lui appartient de déterminer si les anomalies relever
ou qui pourraient exister ont un impact significatif sur la qualité de l’information financière.
En deçà de ce seuil, il na pas d’informations à fournir sur les erreurs ou failles dans les
procédures rencontrées.
Compte tenu des limites que peuvent connaitre les missions du commissaire aux
comptes, il peut être demandé à l’auditeur financier de réaliser des missions particulières
plus étendues, à divers points de vue:
Examen d’informations financières qui ne relèvent pas des comptes annuels (tableaux de
bord, comptes prévisionnels, bilan social…)
3. Les missions de revue limitée:
L’auditeur peut se voir confier des missions qui ne nécessitent pas la mise en œuvre de
l’ensemble des diligences habituellement reconnues comme indispensables lors d’un
véritable audit. Ces travaux dits de "revue limitée".
Conclusion :
comptable et financière :
I. Introduction :
Il est particulièrement important d’analyser les conditions dans lesquelles les procédures
de régler un cas particulier par les procédures habituelles. Nous donnons comme
exemple celui des factures émises manuellement, c’est à dire non engendrées par le
Pour finir on peut dire que l’évaluation du contrôle interne a des impacts importants
sur la démarche d’audit relative aux comptes proprement dits. Imaginons que
l’évaluation du cycle ventes -clients ne puisse aboutir à s’assurer que toute vente
enregistrée en chiffre d’affaires a donné lieu à une livraison. L’auditeur doit alors
rechercher quelles mesures peuvent être mises en place d’ici à la fin de l’exercice pour
2. l’observation physique :
a) Objectif et définition de l'observation physique :
L’observation physique des stocks vise à vérifier que les éléments portés à l’actif du
bilan de l’entreprise ont une existence physique réelle. Il s’agit d’une technique à
laquelle est attachée, par nature, une force probante importante.
b) L’observation physique des stocks :
Comme nous l’avons indiqué précédemment, le travail de l’auditeur consiste non pas en
la vérification exhaustive des quantités en stock, mais en un contrôle lui permettant de
s’assurer de la fiabilité de l’inventaire physique, réalisé par les personnes de l’entreprise
auditée. Cela explique que l’intervention des auditeurs pendant l’inventaire physique
lui-même soit limitée.
Les auditeurs travaillent essentiellement avant l’inventaire pour valider la procédure
d’organisation et en fin d’inventaire pour veiller à la correcte centralisation des
comptages.
Contrôle de l’organisation générale de l’inventaire.
Contrôle des biens stockés.
Après avoir assisté à l’inventaire physique, l’auditeur rédige une note de conclusion sur
la fiabilité de l’inventaire. Il n’est pas exclu qu’un inventaire physique, jugé insuffisamment
fiable, doive être renouvelé pour que l’auditeur accepte de certifier les quantités en stock.
Contrôle des quantités prises en compte.
Contrôle du respect de séparation des exercices.
3. La confirmation par des tiers :
La confirmation par des tiers figure parmi les outils obligatoires, efficaces, rapides et
Extrêmement probants utilisés par les auditeurs. Elle a pour but de confronter les montants
affichés par l'entreprise auditée avec ceux connus par des tiers ayant des relations
économiques avec cette même entreprise. Cette technique est également appelée, dans le
jargon des auditeurs, «circularisassions ».
4. Les sondages :
Le sondage consiste à appliquer une procédure de contrôle à une partie limitée
(L‘échantillon) d’un ensemble d’éléments (la population). La population peut être, en
audit, un solde de comptes ou toute autre catégorie d’objets. Les résultats obtenus sur
l’échantillon contrôlé doivent être susceptibles d’être extrapolés à l’ensemble de la
population, objet du contrôle, pour aboutir à une conclusion sur le risque d’erreur.
Les sondages sont utilisés dans les deux grandes phases de l’audit que sont l’évaluation
du contrôle interne et le contrôle des comptes. Chacune de ces phases implique un
chiffrage des constats effectués par l’auditeur:
Celui du risque d’erreur lié aux faiblesses relevées dans le contrôle interne pour
traiter les flux.
Celui du risque d’erreur dans la valorisation des comptes.
5. La revue analytique :
A l’opposé des sondages qui visent l’analyse détaillée d’un échantillon, l’auditeur pratique
également un examen dit «analytique» qui l’amène à s’interroger sur certaines évolutions
globales de postes, d’une période à l’autre, ou sur la cohérence de l’évolution de certains
postes entre eux.
Si l’auditeur dispose, dès le début de son contrôle sur les comptes finaux, d’un bilan et
d’un compte de résultat déjà établis, il commence par ce travail qui lui permet d’acquérir
une compréhension rapide des comptes de l’exercice.
6. La lettre d’affirmation :
Lorsque l’auditeur travaille dans le cadre d’une mission légale de commissariat aux
comptes, il a une obligation de moyens et non de résultats. D’après les normes de la
CNCC, les auditeurs se doivent de «mettre en œuvre les diligences permettant d’obtenir
l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies
significatives».
La lettre d’affirmation est une lettre signée par les dirigeants de l’entreprise, qui s’engagent à
avoir communiqué aux auditeurs tous les éléments, concernant les événements significatifs,
ayant un impact sur la situation financière de l’entreprise.
Ce sera également l’occasion pour l’auditeur d’avoir un engagement écrit sur les intentions
des dirigeants de l’entreprise qui pourraient avoir un impact sur l’évaluation de certains
postes.
Cet outil est relativement souple. Il n’existe pas de modèle standard. Chaque lettre
d’affirmation doit être rédigée en fonction des risques et des incertitudes de l’entreprise
auditée.
Les affirmations générales les plus courantes portent toujours sur des éléments ayant une
Incidence significative sur les comptes.
Ainsi, il sera demandé aux organes de la direction d’affirmer avoir communiqué aux auditeurs
l’ensemble de la comptabilité et le document afférent, ou de les avoir informés de:
Toute irrégularité ou malversation connue, commises au sein de la société
; Tout avertissement ou mise en demeure d’organismes officiels, concernant le non
respect ou le manquement aux règles professionnelles de présentation des comptes
Toute transaction connue s’étant traduite par des versements ou des recettes à caractère
illicite tout plan de restructuration ou de réorganisation en cours, ou prévu toute affaire
litigieuse ou contentieuse en cours.