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Le sujet :

La méthode et utilité de l’audit comptable et


financière
Remerciement :

Au terme de ce travail, je tiens à exprimer ma profonde gratitude à notre professeur

encadrement Mr. Jihad JAMI pour son énorme soutien, qu’il n’a pas aussi de prodigue

tout au long de la période de stage sur la méthodologie de l’audit comptable et financière

et aussi pour le temps qu’elle a consacré et pour les plusieurs information qu’elle m’a

prodiguées avec intérêts et compréhension.

J’adresse aussi mes vifs remercient aux membres des professeurs pour avoir examiné et

juger ce travail.

Mes remerciements vont a tout le personnel que j’ai contracté durant mon stage au sein

d’un bureau comptable « EL KHAYLOU NORD » au prés des quelles j’ai trouvé l’accueil

chaleureux, l’aide et l’assistance dont j’ai besoin.

Je ne laisserai pas cette occasion passer, sans remercie tous les amies et ma famille pour

son collaboration, leur soutien et aussi moral que financière et pour sacrifié.

Merci !
Sommaire :
Remerciement

Introduction général

Résumé

Partie 1 :

Chapitre 1 : la présentation générale de l’audit comptable et financière :

I. Définition générale de l’audit.


II. Les objectifs de l’audit comptable.
III. Les principes fondamentaux.

Chapitre2 : la démarche de l’audit comptable et financière :

I. La démarche de l’audit comptable et financière.


II. Les notions des risques.

Partie2 :

Chapitre 3 : la méthodologique de l’audit comptable et financière :

I. L’approche préliminaire de l’audit.


II. Les différentes phases de la mission d’audit.
III. Les différents types de missions d’audit.

Chapitre4 : les techniques et outils de l’audit comptable et financière :

I. introduction
II. Les techniques et outils de l’audit comptable et financière.

Conclusion général

Problématique

Glossaire

Liste des figures


Liste du tableau

Bibliographique
Site web

Annexes

Index

Table des matières


Introduction :

L’organisation comptable et financière des entreprises nécessite plus que jamais un


traitement particulier surtout avec le développement des marchés financiers. Ces derniers
ont rendu cette fonction plus intéressante puisqu’elle constitue. Désormais ; un centre de
profit pour l’entreprise permettant de générer des fonds importants à travers les
placements que fournissent les marchés financiers.

En effet, La fonction comptable et financière joue un rôlet très important dans la mesure
où les autres fonctions y sont très interdépendantes. De ce fait, L’audit de cette fonction
s’avère très important pour en assurer le bon fonctionnement.

Si on revient à étudier les effets d’entrainement d’une mauvaise écriture, on se trouve


avec un cout supplémentaire qui va en grandissant. Cependant cet effet ne s’arrête pas à
ce niveau et on se trouve avec une augmentation du cout de revient globale. De
diminution des marges et des résultats et une détérioration de la compétitivité de
l’entreprise, c’est toute la survie et la pérennité de l’entreprise qui est en jeu.

Pour avoir les assurances suffisantes que la fonction comptable et financières fonctionne
correctement afin de donner une image fidèle sur le patrimoine de l’entreprise et
rentabiliser son fonctionnement l’audit de cette fonction s’avère indispensable. Ainsi pour
présenter l’audit de la fonction comptable et financière nous allons adopter une démarche
en trois étapes :

La présentation de la fonction comptable et financière et ce à travers son organisation ; sa


mission, ses finalités et objectifs et ses liens avec les autres fonctions de l’entreprise.

La présentation de la fonction d’audit de la fonction à travers le rappel de la méthodologie


de l’audit fonctionnel en premier lieu et la présentation des principaux risques relatifs à la
fonction comptable et financière et surtout les principaux aspects et procédure du contrôle
interne type pour cette fonction en deuxième lieu.
Remerciement :

Avant tout développement sur cette expérience professionnelle, il

apparait opportun de commencer ce rapport de stage par des remerciements,

à ceux qui m'ont beaucoup appris au cours de ce stage, et même à ceux qui

ont eu la gentillesse de faire de ce stage un moment très profitable.


Aussi, je Mr. EKHAILOU HASSAN, mon maitre de stage qui m'a

formé et accompagné tout à la longue expérience professionnelle avec

beaucoup de patience et de pédagogie.


Problématique :
Un système d'information est un ensemble constitutif d'éléments matériels ou
immatériels en interaction entre eux, et qui permettent de transformer les éléments
d'entrée en élément de sortie.Un système d'information est un ensemble des méthodes qui
permettent le traitement des informations au sein d'une organisation et dans son
environnement .Les systèmes d'information ont pour caractéristiques principales, la
collecte d'information, la mémorisation, le traitement et leur diffusion. Pour tout système
d'information, l'information doit être indispensable pour la compréhension et la maîtrise du
fonctionnement du système étudié.

L'ARC a conçu un système de gestion des fichiers informatiques basé sur excel.Celui- ci
permet de gérer les différents dossiers parmi lesquels

* Un dossier permanent constitué d'une fiche d'identification,d'un dossier


juridique,d'un dossier fiscal(...),

* Un dossier d'organisation à l'intérieur duquel ont retrouve un questionnaire par


module à savoir ; les ventes, les achats, la trésorerie, les immobilisations, les stocks et le
personnel (...),

* Un dossier annuel ,dans ce système,permet de visualiser la balance N/N-1 importée du


système du client ou de notre logiciel de comptabilité .Ce dossier stocke en dehors de la
balance ,le journal des opérations divers ,le bilan,l'état de résultat,les soldes intermédiaires
de gestion,et les principaux ratios .

* Un dossier de contrôle qui regroupe divers éléments et chacun est constitué d'un
fichier.

Parmi les éléments du dossier du dossier de contrôle, on cite ;

- L'approche par les risques (à travers la conduite d'un questionnaire)

- La planification de la mission,

- La régularité comptable et juridique,

- La revue du dossier,

- Les préoccupations du client,

- Les contrôles de l'inventaire, de l'annexe et du rapport de gestion,

Le système actuel présente d'insuffisances techniques notable à savoir, le traitement


partiellement informatisé des documents de travail et les lourdeurs des fichiers
Chapitre 1 : la présentation générale de l’audit
comptable et financière :
Introduction :
L’audit consiste à observer, étudier et analyser des situations, des comportements, des
faits, des structures et des documents par rapport à des référentiels internes ou externes
à l’entreprise permettant de révéler des écarts existants pour en rechercher les causes,
en étudier les effets et les conséquences, révéler les risques de l’entreprise de manière à
mieux les maîtriser, les supprimer ou les assurer, de contrôler l’existence et le suivi de
procédures de contrôle interne pour permettre à l’auditeur de présenter dans un rapport
final des avis et des recommandations à court et à moyen terme permettant d’améliorer la
conformité, la sécurité et l’efficacité de la gestion de l’entreprise.

I. Définition générale de l’audit :


Une telle définition peut être tirée des publications de diverses organisations

professionnelles, ainsi :

En France, dans les normes de l’Ordre des Experts Comptable et Comptables Agrées :

"L'audit a pour objectifs de permettre à l'expert comptable d'attester de la régularité et de

la sincérité des comptes annuels et de l'image fidèle du patrimoine, de la situation

financière et du résultat de l'entreprise à la fin de l'exercice".

Au plan européen, dans les normes de l'Union Européenne des Experts Comptables :

"L'objet de l'audit des comptes annuels est d'exprimer une opinion sur le fait de savoir si

ceux-ci traduisent fidèlement la situation de la société à la date du bilan et de ses résultats

pour l’exercice examiné, en tenant compte du droit et des usages du pays où l'entreprise

a son siège".

Au plan international, dans les normes de l'International Fédération of Accointant :


"Contrôle de l'information financière émanant d'une entité juridique (le but lucratif ou non

Lucratif de l'organisation, sa taille et sa forme juridique n'entrent pas en ligne de compte),

Effectué en vue d'exprimer une opinion sur cette information"....

La définition synthétique suivante est retenue :

"L’audit financier est l'examen auquel procède un professionnel compétent et


indépendant en vue d'exprimer une opinion motivé sur la fidélité avec laquelle les
comptes annuels d'une entité traduisent sa situation à la date de clôture et ses résultats
pour l'exercice considéré, en tenant compte du droit et des usages du pays où l'entreprise
a son siège".
II. Les objectifs :

L’audit correspond à un examen critique des états financiers, ceux-ci comprennent le

bilan, le compte de résultat (compte d’exploitation et compte de perte et de profits), les

notes annexes (y compris les éléments comptables du rapport du conseil

d’administration),

Les autres états et documents qui sont considérés comme partie intégrante des états

financiers. Si nous reprenons la définition de la révision que nous avons donnée

précédemment, on voit que les objectifs assignés à l’auditeur sont d’exprimer une opinion

motivée sur la régularité et la sincérité du bilan et des comptes de résultats.

Les organismes étrangers, auxquels l’audit d’une entreprise est confié, ont pour objectifs,

par l’examen des comptes, l’évaluation et la formulation d’une opinion sur l’image qu’ils

donnent de la situation comptable et les résultats des opérations à l’égard des principes

comptables généralement admis.

C’est un travail d’investigation permettant d’évaluer les procédures comptables,


administratives ou autres en vigueur dans l’entreprise à fin de garantir à un ou plusieurs

groupes intéressés (dirigeants, actionnaires, tiers…) la régularité et la sincérité des

informations mises à leur disposition. Plus précisément, il consiste à autoriser l’examen

d’informations par une tierce personne, autre que celle qui les prépare et les utilise avec

l’intention d’établir leur véracité et de faire un rapport critique sur le résultat de cet

examen, avec le désir d’augmenter l’utilité de l’information pour l’utilisateur.

Cet examen correspond à la nécessité de confirmer la validité des informations donné es

par l’entreprise, ces informations devraient donner une Image Fidèle du patrimoine, des

résultats et de la situation financière de l’entreprise.

Il permet par exemple aux dirigeants d’une entreprise de disposer d’une vue d’ensemble

et de construire des tableaux de bord. Ceux-ci leur seront utiles pour mettre en place des

démarches (gestion des coûts, etc.) et garantir la pérennité de leur société.

Dans ce but, l’audit harmonise les procédures, les flux de données et les méthodes

d’écriture comptables afin que les justificatifs de dépenses soient vérifiés au fil du temps

et que les erreurs comptables se raréfient.

III. Les principes fondamentaux :

Pour l’essentiel, deux principes fondamentaux caractérisent la démarche de l’auditeur

financier :

 La méthodologie utilisée est fondée sur l’approche par les risques.

 L’objectif de la mission est l’émission d’une opinion motivée.


Ces principes fondamentaux ont été rappelés et précisés par l’évolution à la fois nationale

et internationale récente.

A. Approche par les risques :

1. Nécessite de l’approche par les risques

L’audit financier s’est longtemps limité à une révision des comptes axée sur la mise en

œuvre de contrôles substantifs, et conduisant à la délivrance d’une conclusion sur la

qualité des états financiers. Ce type de contrôle, qui est loin d’avoir perdu toute

pertinence, trouve néanmoins rapidement ses limites si l’entreprise à auditer prend

quelque importance. Lorsqu’il s’agit d’une entité dont la comptabilité enregistre des

milliers d’opérations, parfois réparties sur plusieurs sites, et pouvant traduire dans

certains cas des opérations complexes, il devient notoirement insuffisant. L’auditeur qui

ne peut pas tout voir, et dont le temps d’intervention est compté, doit alors mettre en

œuvre une méthodologie qui lui permette à la fois : De motiver son opinion, c'est-à-dire

d’obtenir les informations probantes nécessaires et suffisantes pour porter un jugement

pertinent sur les états financiers ; D’obtenir un maximum d’efficacité c'est-à-dire

d’optimiser le rapport entre le coût de son contrôle ; l’identification des risques et de

niveau de confiance obtenue.

2. Définition des assertions d’audit :

Les assertions d’audit peuvent être définies comme les 3 critères dont la réalisation

conditionne la régularité, la sincérité et l’image fidèle des comptes ».

3. Identification des risques pesant sur les assertions :


Pour être en mesure d’adapter le niveau de ses diligences, l’auditeur doit évaluer le risque

que les états financiers soumis à son jugement comportent des erreurs, autrement dit que

les assertions d’audit relatives aux états financiers soient affectées par les anomalies

significatives.

La démarche d’identification des risques retenue par l’auditeur financier comprend

généralement :

a) Une identification des erreurs potentielles :

L’erreur potentielle est l’erreur qui pourrait théoriquement survenir si aucun contrôle

n’était mis en place pour l’empêcher ou la détecter. Elle est usuellement associée à al

notion de risque inhérent.

b) Une identification des erreurs possibles :

C’est l’erreur qui peut effectivement se produire compte tenu de l’absence de contrôle

dans l’entreprise pour l’empêcher, la détecter et ensuite la corriger.

Elle est généralement associée au risque lié ou risque de non-maitrise.

c) La détermination du caractère significatif des erreurs

possibles :

L’auditeur est ainsi amené à définir non seulement l’importance relative des systèmes et

domaines sur lesquels il est appelé à intervenir mais également un seuil de signification à

partir duquel il ne peut délivrer sa certification.

4. Identification des risques inhérents Définition :


Définition : Le risque inhérent correspond à la possibilité que sans tenir compte du

contrôle interne qui pourrait exister dans l’unité, une anomalie significative se produise

dans les comptes.

Classification : Le risque inhérent se situe donc en amont du contrôle interne mais en

place dans l’entreprise. Il est lié à son activité à son environnement à ses choix

stratégiques ou structurels. Les composantes de risque inhérent sont présentées

différemment selon les méthodes d’audit développées par els organismes professionnels

ou les firmes d’audit.

Détermination : Est opérée pour l’essentiel par l’auditeur dans le cadre de la phase de

conception de la mission. AUDIT COMPTABLE ET FINANCIER 2009/2010 14 Cette

approche est ensuite complétée par la mise en œuvre des contrôles, lorsque l’auditeur

approfondit sa connaissance générale de chacun des cycles.

5. Identification des risques liés au contrôle :

Le risque lié au contrôle correspond au risque qu’une anomalie significative ne soit ni

prévenue ni détectée par le contrôle interne de l’entité et donc non corrigé en temps voulu.

Une première approche au risque lié au contrôle doit être opérée par l’auditeur lors de la

phase de prise de connaissance. Auditeur doit en effet acquérir une connaissance

suffisante des systèmes comptables et de contrôle interne pour planifier l’audit et

concevoir une approche efficace. Mais c’est essentiellement dans la phase d’évaluation

du contrôle interne que l’auditeur apprécie définitivement les risques liés au contrôle

interne.
6. Caractère significatif :

Définition : Une information significative est une information dont l’omission ou

l’inexactitude est susceptible d’influencer les décisions économiques ou le jugement

fondé sur les comptes.

Le caractère significatif dépend de l’importance de l’élément ou de l’erreur évalué dans

els circonstances spécifiques de son omission. Il s’apprécie par rapport à un seuil plutôt

qu’un critère qualitatif que cette information doit posséder pour être utile.

7. Gestion du risque d’audit :

Le risque couru par l’auditeur généralement qualifier de risque d’audit ne s’identifie pas au

risque que des erreurs significatives existent sur les états financiers. Il convient donc de le

définir avant d’examiner la manière dont il doit être géré par l’auditeur financier.

Gestion du risque d’audit : La gestion du risque d’audit consiste à réduire le risque

d’audit à un niveau suffisamment faible pour obtenir l’assurance recherchée nécessaire à

la certification des comptes. A cette fin, l’auditeur évalue le risque d’anomalies

significatives et conçoit les procédures d’audit à mettre en œuvre en réponse à cette

évaluation.

B. Emission d’une opinion motivée :

L’émission d’une opinion motivée repose fondamentalement sur la collecte par l’auditeur

des éléments probants de nature à justifier son opinion. Celle-ci doit donner lieu à une

documentation des travaux qui se traduit par l’établissement d’un dossier de travail. Enfin,

l’opinion peut s’appuyer, dans certaines conditions, sur les travaux mis en œuvre par
d’autres professionnels.

1. Collecte d’éléments probants :

Définition : Les éléments probants désignent les informations obtenues par le

commissaire aux comptes au cours de son audit et lors d’autres interventions lui

permettant de fonder son opinons.

Caractéristiques des éléments probants ils doivent être suffisants et appropriés. Le

caractère suffisant s’apprécie par rapport à la quantité des éléments collectés.

La quantité des éléments collectés dépend du risque d’anomalies significatives mais

aussi de la qualité des éléments collectés. Le caractère approprié est fonction de la

qualité des éléments collectés c'est-à-dire de leur fiabilité et de leur pertinence.

2. Documentation des travaux :

Sont examinés ci-après :

✓ Les fondements de l’obligation de documentation des travaux.

✓ Les règles d’établissement et de conservation du dossier.


Chapitre2 : la démarche de l’audit comptable et
financière :
Introduction :
Les auditeurs financiers respectent une méthodologie qui comprend des étapes de travail
et des techniques à mettre en œuvre lors de chacune de ces étapes. La parfaite
connaissance de l'entité auditée, de ses antécédents et de ses besoins, permet parfois
d'éviter une étape ou d'imaginer dans un cas d'espèce une méthode particulièrement
efficace même si elle est peu courante. Néanmoins, dans les cas les plus usuels,
l'auditeur légal respecte, lors de l'audit financier et comptable conduisant à la certification,
Quatre principales étapes : la phase préliminaire, appréciation du contrôle interne,
contrôle direct des comptes, travaux de fin de mission et rapport d'audit.

I. La démarche de l’audit comptable et financière :


1. Déroulement de la démarche :
L’audit comptable et financier est une démarche menée par un professionnel compétent
et indépendant dans le but d’émettre une opinion justifiée sur la qualité de l’information
financière présentée par l’entreprise.

A la base, la démarche consiste à vérifier deux principes fondamentaux, à savoir, la


régularité et la sincérité. Le respect de ces deux principes donne la garantie de l’image
fidèle.
En fait l’auditeur se pose trois grandes catégorises de questions:
- Les questions sur les enregistrements comptables: ces questions sont relatives à
l’exhaustivité et la réalité des enregistrements et d’autre part au respect du principe de
séparation des exercices.
- Les questions sur les soldes des comptes : elles sont relatives au problème des valeurs
inscrites et à leur évaluation correcte.
- Les questions sur les documents financiers : il s’agit de questions relatives à la
conformité et la régularité des présentations par rapport à la réglementation en vigueur.
Les organisations professionnelles des auditeurs ont structuré le déroulement de la
démarche des auditeurs en trois grandes phases séquentielles.
Il s’agit des phases suivantes:
a) Phase de préparation :

La compréhension de l’entreprise auditée est une phase de préparation indispensable.


C’est une étape importante car on ne peut porter de jugements sur les documents
financiers des entreprises en faisant abstraction sur ses réalités juridiques, fiscales,
commerciales, sociales....

Dans cette phase, l’auditeur commence par acquérir toutes les informations utiles à la
compréhension d’ensemble afin de porter un premier jugement sur la qualité des trois
composantes de l’organisation de toute entreprise.

 Le plan d’organisation et l’organigramme.


 Le système de pouvoir et d’organisation et des transactions.
 Le système d’information.

Cette phase est appelée aussi phase de préparation. Elle se compose en principe des
étapes suivantes:

1 - Prise de connaissance générale.


2 - Découpage de l’activité à auditer.
3 - Plan général d’audit.
4 - Programme de travail détaillé.

La maîtrise le l’organisation interne et la vérification des comptes font l’objet de la


deuxième phase.
b) Phase d’exécution :
La phase d’exécution de la mission d’audit est l’étape centrale, c’est le noyau du travail
des auditeurs. Cette phase se déroule en deux sous étapes: l’évaluation du système
de contrôle interne et l’examen des comptes.
Evaluation du système de contrôle interne:

Avec la multiplication des opérations effectuées par des entreprises de plus en plus
grandes. Il est devenu impossible de programmer dans le cadre des missions des
auditeurs le contrôle exhaustif de l’ensemble des comptes.
L’évaluation du système de contrôle interne est une étape préliminaire. Lorsque l’analyse
de ce système donne des appréciations favorables, l’auditeur peut réduire l’étendu de ses
examens directs des comptes. Dans le cas contraire, l’auditeur doit approfondir l’examen
des comptes.
Examen des comptes :
L’évaluation du système interne de contrôle apporte une présomption sur la qualité des
documents financiers mais elle ne la prouve pas. Aussi, c’est l’examen des comptes qui
permet un jugement définitif sur la qualité des écritures comptables.

Finalement toute la phase d’exécution peut s’articuler autours des étapes suivantes:

1 - Description du système de contrôle interne.


2 - Tests de conformité.
3 - Première évaluation du contrôle interne.
4 - Tests de permanence.
5 - Evaluation définitive du contrôle interne.
7 - Adaptation du programme de contrôle.
8 - Tests de cohérence et de validation.
9 - Evaluation des résultats des tests.
10 - Examen de l’ensemble des comptes annuels.
c) Phase de conclusion :

C’est la phase ultime de synthèse. A ce niveau, l’auditeur termine ses travaux et doit
effectuer deux grandes tâches. Tout d’abord, il doit faire la synthèse de l’ensemble de ses
travaux et rédiger le rapport d’audit dans le respect des normes en vigueur. Dans ce
rapport, l’auditeur s’exprime par rapport à l’état des documents. Il peut exprimer quatre
types d’opinions:
Certification sans réserves.
Certification avec réserves.
Impossibilité de certifier.
Refus de certifier.

De ce qui précède la phase de conclusion comporte les deux étapes suivantes:

Synthèse des travaux d’audit.


Rapport d’audit et opinion de l’auditeur.

Finalement, l’essentiel de la mission d’audit se retrouve au niveau de la phase


d’exécution, celle-ci se divise donc en deux étapes:
 L’évaluation du système de contrôle interne
 L’étape de la vérification des comptes.

2. Système interne de contrôle et vérification des comptes :


a) Principes généraux du contrôle interne :

Le contrôle interne est défini comme l’ensemble des plans d’organisation et de toutes
les méthodes et procédures qui assurent à l’entreprise :
 La protection et la sauvegarde du patrimoine.
 La qualité de l’information.
 L’application des instructions de la direction.
 L’amélioration des performances de l’entreprise.

Le contrôle interne concerne l’ensemble de l’entreprise, il s’applique à tout membre, en


tout temps et en tout lieu et ne se limite pas aux aspects qui intéressent uniquement les
départements comptables et financiers.
Le contrôle interne repose sur un certain nombre de principes. Ces principes, s’ ils sont
respectés permettent au système de contrôle de réaliser convenablement les objectifs qui
lui sont assignés.
Pour les rappeler ces principes sont:
 Principe de la qualité du personnel.
 Principe d’organisation.
 Principe d’intégration.
 Principe de permanence.
 Principe d’universalité.
 Principe d’indépendance.
 Principe d’information.
 .Principe d’harmonie.

Principe de la qualité du personnel :

La compétence et l’intégrité du personnel sont des conditions sans lesquelles tout


système de contrôle interne est voué à l’échec. La compétence est sujette à amélioration
par une politique de recrutement et de formation adéquate. La politique de recrutement
doit également prévoir l’étude de l’honnêteté et de l’éthique des personnes embauchées.

Principe d’organisation :

L’entreprise est un univers «organisé». Cette organisation doit être adaptable, vérifiable
et surtout formalisée. Elle doit garantir une séparation convenable entre les
fonctions, une délégation des pouvoirs et des signatures.
Selon ce principe, la doctrine appelle à séparer entre les quatre fonctions suivantes au
sein d’une entreprise:
fonction opérationnelle.
fonction de détention de valeurs physiques ou monétaires.
fonction de comptabilisation et d’enregistrement.
fonction de contrôle et d’approbation.

Un système interne de contrôle justifiant cette séparation présente des garanties


importantes contre les irrégularités (les erreurs ou les fraudes).
Principe d’intégration:

Un bon système de contrôle interne doit comprendre des procédés de recoupement et de


contrôle réciproque.
Principe de permanence :

La permanence des méthodes et procédures utilisées est une condition nécessaire pour
la stabilité des structures de l’entreprise, mais ceci n’exclut pas les adaptations des
procédures aux évolutions de l’environnement.
Principe d’universalité :

Selon ce principe, le contrôle interne concerne toutes les activités


de l’entreprise sans exception même la direction à tout moment et en tout lieu.

Principe d’indépendance :

Le service d’audit interne doit être indépendant des autres services même de la
direction.

Principe d’information:

L’information au sein de l’entreprise doit être pertinente, utile, objective, communicable et


vérifiable.

Principe d’harmonie :

D’après ce principe, les procédures et les méthodes utilisées doivent être en harmonie
avec l’entreprise et son environnement.
L’évaluation du système de contrôle interne consiste à rapprocher la configuration
des systèmes de contrôle des entreprises par rapport à ces principes généraux.
Concrètement les auditeurs ont développé depuis plus de cinquante ans des outils
pratiques tels que les questionnaires de contrôle interne.
Ces questionnaires organisent et facilitent l’approche des systèmes de contrôle interne
préalablement découpés et selon une approche fonctionnelle. Or, la conception de ces
instruments de travail repose essentiellement sur un traitement manuel des procédures.
b) Vérification des comptes :
L’examen des comptes est l’étape qui permet de confirmer le ou les jugements sur toutes
les opérations de clôture de l’exercice comptable.
L’examen des comptes se déroule en deux séquences:
o Exploitation des travaux sur l’évaluation du système interne de contrôle :
L’évaluation du système interne de contrôle permet à l’auditeur de dégager les points forts
et les faiblesses de conception et d’application liées à chaque système. Le renforcement
ou l’allégement des programmes standards de vérification directe des comptes dépend
des conclusions tirées de l’étape de l’évaluation du système interne de contrôle.
o Tests de cohérence et de validation :
Les tests de cohérence ont pour objectif la vérification de l’homogénéité de l’information
comptable et de l’information opérationnelle. Les tests de validation ont pour objectif de
rapprocher les données de la comptabilité avec la réalité.
Comme pour l’évaluation des systèmes internes de contrôle, la pratique développée
depuis cinquante ans repose sur l’analyse de situations de société dont le traitement des
opérations est fait de façon manuelle.

II. Notion de risques :

1. Le risque de l'entreprise :

Trois zones de risque peuvent être distinguées dans l'entreprise :


 Les risques liés à l'activité, tels que la taille de l'entreprise, le marché, les produits
de l'entreprise, les approvisionnements, la structure du capital, la structure
financière, la structure de l'entreprise, l'organisation, le management, l’aspect
juridique et fiscal…
 Les risques liés au système d'information, c'est à dire le système comptable, les
système informatique, le système de gestion commercial, de production, De
personnel…
 Les risques liés aux éléments financiers, c'est à dire les risques liés à l'importance
et aux variations des postes des comptes.
2. Le risque lié au contrôle (par l'entreprise) :
Le risque lié au contrôle est le risque que le système de contrôle interne n'assure pas la
prévention ou la correction des erreurs.
Ce risque lié au contrôle doit être évalué dans la phase de l'appréciation du contrôle
interne. Une bonne connaissance du contrôle interne de l'entreprise permet à l'auditeur :
 D'identifier les types d'erreurs possibles par les lacunes du système.
 De mesurer le risque de survenance des erreurs.
3. Le risque lié de non-détection (par l'auditeur) :
Le risque de non-détection peut être défini comme le risque que les procédures mise en
œuvre par l'auditeur ne lui permettent pas de détecter d'autres erreurs significatives. Ce
risque est lié à l'importance du programme de contrôle des comptes annuels mis en place
par l'auditeur.
4. Relations entre les composantes du risque d'audit :
L'ensemble de la démarche d'audit peut se mesurer par cette équation :

Risque d'audit = Risque de l'entreprise + Risque lié au contrôle + Risque de non détection.

L'auditeur se fixe un risque d'audit acceptable : il ne lui reste plus qu'à évaluer chacune
des composantes (il est à noter qu'il y a souvent corrélation entre le risque lié au contrôle).
Chapitre3 : la méthodologie de l’audit

comptable et financière :

Introduction :

En dépit des particularités des méthodologies développées par chaque cabinet d'audit,

tout travail d'audit doit donner lieu à une réflexion et à une approche préliminaire qui

conduiront à définir l'organisation de la mission d'audit, en prévoyant les tâches à réaliser

et leur répartition optimale dans le temps.

La démarche d'audit est à la fois spécifique et itérative ; spécifique dans le sens ou elle

nécessite une connaissance minimale de l'entité auditée, et itérative parce qu'elle sera

précisée et complétée au fur et à mesure que seront obtenues les conclusions des

premiers travaux.

I. L’approche préliminaire de l’audit :

Toute mission d’audit passe par une analyse préliminaire qui permet d’identifier à

priorises principales composantes organisationnelles de l’entité et les risques pouvant

être décelés. L’analyse préliminaire permet d’orienter au mieux l’organisation de l’audit en

adaptant aux spécificités de l’entreprise.

1. La nécessité dune compréhension générale :

La réflexion préalable visant à définir une démarche spécifique adaptée est un


passage oblige. Un audit ne sera pas mené de la même façon qu’il s’agisse dune PME
ou du grand groupe. Les normes professionnelles ont posé le principe dune
orientation et dune planification préalable afin que soit mise en œuvre la démarche
adaptée.

La CNCC indique que: le commissaire aux comptes doit avoir une connaissance globale
de l’entreprise lui permettant d’orienter sa mission et d’appréhender les domaines et
systèmes significatifs.

Cette approche a pour objectif d’identifier les risques pouvant avoir une incidence
significative sur les comptes. Elle conditionne la programmation initiale des contrôles et la
planification ultérieure de la mission:

Déterminant la nature et l’étendue des contrôles, eu égard au seuil de signification.


Organisant l’exécution de la mission afin d’atteindre l’objectif de certification de la
façon la plus rationnelle possible, avec le maximum d’efficacité et en respectant les
délais prescrits.

La prise de connaissance s’effectue en appliquant des méthodes spécifiques.

2. Les méthodes de prise de connaissance générale :

La prise de connaissance s’effectue à la fois par la consultation des documents, des

visites et des entretiens.

Auditeur financier consultera en premier lieu les derniers comptes annuels de l’entreprise

qui lui donneront une première indication sur le principal ordre dégradeur caractéristique

de la société, les principes et méthodes comptables retenues, la qualité générale de

l’information financière donnée.

Par ailleurs, la documentation interne et notamment des manuels de procédures peuvent

être examinés. Cette première démarche est suivie d’entretiens avec les dirigeants et les

cadres principaux de l’entreprise, le niveau hiérarchique des interlocuteurs rencontrés


dépendant de la taille de l’entreprise. Ces entretiens lui permettront d’obtenir une

connaissance suffisante de l’entreprise, des marchés où elle intervient et l’évolution

générale de ceux-ci. Enfin pour les entreprises ayant une activité industrielle, une visite

des sites de production et de stockage permet à l’auditeur de se forger une première

opinion sur certains aspects de l’organisation de l’entreprise.

a) Le recensement des cycles principaux :

L’activité de toute entreprise peut être découpée en cycles ou systèmes formant chacun

un ensemble cohérent de procédures, destinés à remplir une fonction déterminée.

L’importance relative de ces différents cycles variera selon l’activité de l’entreprise. A titre

d’exemple, le cycle Achats/Fournisseurs regroupe toutes les activités élémentaires qui

vont de la sélection des fournisseurs de l’entreprise au paiement de ceux-ci, en passant

par l’émission d’un bon de commande, la réception de la marchandise commandée (ou

réalisation dune prestation), le contrôle de la marchandise réceptionnée (quantité et

qualité), avec celle commandée et facturée, la réception et le contrôle de la facture du

fournisseur, l’enregistrement de la dette correspondante en comptabilité, la décision de

payer, la préparation, l’émission et la comptabilisation des titres de paiement.

Les cycles habituellement identifiés sont les suivants: Achats/Fournisseurs,

Vente/Clients, Production/Stocks, Immobilisation, Personnel/Paie, Trésorerie. Il est

néanmoins évident que cette liste n’est pas exhaustive et que certains cycles identifiés

ci-dessus peuvent ne pas exister et que d’autres peuvent s y substituer.

Lors dune première prise de connaissance de l’entreprise, le travail de l’auditeur consiste

donc à analyser les fonctions clés assumées et à procéder au découpage de ses


systèmes entre, dune part, les cycles principaux, qui doivent faire le plus rapidement et le

plus régulièrement l’objet d’un contrôle approfondi, et d’autre part, les cycles présentant

un caractère accessoire qui peuvent être examinés de manière plus sommaire ou moins

régulière.

b) L’identification des zones de risques :

Une première identification des zones de risques, que l’auditeur prend en

considération pour orienter ses travaux, est également effectuée lors de la prise de

connaissance de l’entreprise. L’ampleur des travaux est en relation étroite avec

l’importance des risques détectés.

Ces risques peuvent avoir des origines de plusieurs ordres:

Liés au secteur d’activité de l’entreprise.

Liés à l’entreprise elle-même:

o Degré de qualification et sensibilisation du personnel au contrôle interne;

o Taille de l’entreprise rendant plus ou moins difficile la mise en œuvre dune

séparation des fonctions.

o situation financière de l’entreprise qui pourrait conduire à recourir à un degré de

prudence plus ou moins important pour l’établissement des états financiers.

Liés aux opérations traitées par l’entreprise: celle-ci peut réaliser des opérations

répétitives et de faible montant unitaire, pour lesquelles la qualité du système de

traitement de l’information est fondamentale, ou bien des opérations importantes et

non comparables, de montant unitaire élevé, qui doivent être revues par l’auditeur

de manière presque exhaustive.


L’ensemble de ces travaux conduit l’auditeur à définir une démarche générale qui est

formalisée dans un document de synthèse qui prend des dénominations variées en

fonction des cabinets: "note d’orientation générale", "note de planification".

Ce document définit l’approche générale: décomposition de la mission en phases, taches

à exécuter lors de chaque phase, équipe d’intervenants et moyens particuliers à mettre en

œuvre, calendrier et localisation des différentes.

II. Les différentes phases de la mission d’audit :

Une mission d’audit légal s’organise dans la durée. Les travaux à réaliser sont repartis sur

plusieurs mois, avant et après la date de clôture de l’exercice social.

1. Les différentes phases de l’exécution de l’audit annuel :

La répartition des travaux dans le temps est généralement la suivante:

 Intervention intérimaire (en dehors dune période d’arrêté comptable) visant à

opérer un diagnostic sur la qualité du contrôle interne existant au sein de

l’entreprise.

 Préparation de divers travaux de contrôle de comptes.

 Contrôle de l’inventaire physique.

 Intervention finale visant à l’examen des comptes annuels.

 Revue des évènements postérieurs à la clôture et émission du rapport.

Les comptes font l’objet dune communication externe et leur rapidité de production est

considérée comme une qualité. Ainsi les grands groupes tendent à ne pas utiliser les

délais qui leur sont offerts par la loi sur les sociétés commerciales et à pratiquer une
communication financière externe, sur leurs comptes, de plus en plus rapprochée de la

date de clôture.

La loi sur les sociétés commerciales octroie au commissaire aux comptes des délais

minimaux lui permettant de mener à bien ses travaux de contrôle. La loi impose un délai

minimal de trente jours entre la mise à disposition des comptes et la date démission de

son rapport de certification.

Dans la réalité, les délais de publication souhaités conduisent l’auditeur financier à

accepter de renoncer au délai de trente jours. Pour mener à bien sa mission l’auditeur

financier commence à travailler sur des documents provisoires fournis par la société

contrôlée, l’examen des comptes annuels étant presque concomitant à leur préparation

par la société.

a) Evaluation du contrôle interne :

L’auditeur financier doit pouvoir s’appuyer sur la qualité de l’organisation de l’entreprise

contrôlée. Il n’est pas concevable, dune manière générale, que l’auditeur vérifie

l’enregistrement correct de l’ensemble des opérations d’un exercice.

Sa démarche repose, au contraire, sur une approche sélective et non exhaustive et

s’appuie nécessairement sur l’existence de procédures internes à l’entreprise qui

conduisent à un enregistrement correct.

La démarche consiste donc à prendre connaissance des procédures appliquées par

l’entreprise, d’opérer un diagnostic sur ces procédures, de déterminer ainsi dans quelle

mesure il peut s’appuyer su la qualité de ces procédures ou, au contraire, mettre en


œuvre des contrôles plus approfondis.

L’examen des procédures de contrôle interne s’effectue par étapes successives:

 à l’issue de l’analyse préliminaire, l’auditeur réalise tout d’abord un choix motivé

parmi les cycles de l’entreprise pour déterminer ceux qu’il examinera de manière

prioritaire et approfondie.

 il procède ensuite à l’évaluation des contrôles existants au sein de ceux-ci en

procédant de la façon suivante:

o Prise de connaissance des procédures de manière détaillée.

o Évaluation des procédures en termes de forces et de faiblesses.

o Réalisation de vérifications, par sondages, de la correcte application des points

forts identifiés (sondage de conformité).

o Évaluation générale des systèmes examinés (incidence possible des faiblesses

relevées lors de la description ou du dysfonctionnement des procédures par

rapport à leur description théorique).

o Mesure des conséquences de cette évaluation sur l’étendue des travaux à réaliser

lors de la phase d’intervention finale et sur l’opinion.

b) L’identification des faits majeurs et l’appréciation de leur

traitement comptable :

Par souci d’anticipation des points de divergence entre l’auditeur et les dirigeants

de l’entreprise, l’identification des faits majeurs ou de nature exceptionnelle doit se

faire avant la clôture des comptes.

L’auditeur prend connaissance de ces faits, puis apprécie la manière dont

l’entrepris envisage den opérer la traduction comptable.


c) Contrôle de l’inventaire physique :

Il ne s’agit pas de procéder de manière exhaustive à la vérification des comptages de

quantités qui sont réalisés par l’entreprise, mais d’examiner les modalités d’appréhension

par l’entreprise des quantités en stock.

inventaire peut être réalisé à une date décalée par rapport à la date de clôture, à

condition que l’entreprise dispose de procédures permettant de reconstituer, à partir de la

date d’inventaire, les mouvements intervenus après ou avant le jour de clôture.

d) Intervention finale visant à l’examen des comptes :

Compte tenu des conclusions tirées à la suite de l’évaluation du contrôle interne, de

l’examen préalable des faits majeurs et des observations relevées au cours de l’inventaire

physique, l’auditeur est en mesure de procéder au contrôle des comptes annuels en

définissant avec précision un programme de travail adapté.

Il consiste en un examen de cohérence globale (examen analytique) et en un examen de

détail (compte par compte et revue de l’annexe) en mettant en œuvre des techniques

d’audit décrites au chapitre suivant.

L’examen des comptes a pour objectif de vérifier:

 Leur cohérence compte tenu de la connaissance générale de l’entreprise, son

activité et du contexte économique.

 Leur concordance avec les données de la comptabilité.

 La présentation selon les principes comptables et la réglementation en vigueur.

 La prise en compte des évènements postérieurs à la clôture


 L’exhaustivité et la pertinence des informations financières.

e) Revue des évènements postérieurs à la clôture :

Les évènements postérieurs à la clôture sont ceux qui interviennent entre la fin des

travaux d’audit et la date démission du rapport. Auditeur financier veille à prendre

connaissance de tout événement qui pourrait mettre en cause les comptes annuels ou

l’opinion envisagée, par tous les moyens appropriés: entretiens, examen de l’évolution de

l’activité.

2. La répartition des travaux sur plusieurs exercices :

a durée du mandat de commissaire aux comptes sur plusieurs exercices a amené les

auditeurs à conduire une réflexion sur la répartition de leurs travaux dans le temps, non

seulement sur une base annuelle, mais sur une base pluriannuelle.

Une répartition des travaux sur plusieurs années permet une revue plus approfondie

qu’une revue annuelle globale. Cette approche sur le long terme donne également la

possibilité aux auditeurs d’organiser et de structurer les interventions dévaluation du

contrôle interne.

L’auditeur analyse l’importance des cycles dans l’entreprise, en fonction de l’activité et

des risques particuliers, pour déterminer le calendrier pluriannuel des interventions

intérimaires. Un cycle jugé à priori risqué sera examiné en détail une première fois dès la

première année, puis l’analyse sera revue et mise à jour chaque année ou tous les deux

ans. Cette répartition dans le temps est susceptible dune adaptation permanente, compte

tenu de l’évolution propre de l’organisation de l’entreprise.


III. Les types des missions d’audit :

L’audit financier comprend la mission de commissariat aux comptes ainsi que des
missions plus ou moins étendues.

1. La mission d’audit légal:

La mission d’audit légal implique la mise en œuvre de l’ensemble de l’approche et des


normes de travail, adaptées à la taille et aux spécificités de l’entreprise, prévues par la loi
et les normes professionnelles. Le commissaire aux comptes ne doit pas s’immiscer dans
la gestion de l’entreprise (principe de non-immixtion).

Plus précisément, il ne peut pas et ne doit pas critiquer les décisions stratégiques,
organisation en termes de coûts et déficience tant que la qualité de l’information
financière n’est pas en cause. Enfin, il lui appartient de déterminer si les anomalies relever
ou qui pourraient exister ont un impact significatif sur la qualité de l’information financière.
En deçà de ce seuil, il na pas d’informations à fournir sur les erreurs ou failles dans les
procédures rencontrées.

2. Les missions d’audit élargi :

Compte tenu des limites que peuvent connaitre les missions du commissaire aux
comptes, il peut être demandé à l’auditeur financier de réaliser des missions particulières
plus étendues, à divers points de vue:

Extension de la mission d’examen de procédures mises en œuvre par l’entreprise en


termes d’efficacité (pertinence des informations produites et rapport coût/qualité).

Approfondissement de l’étude de certains cycles ou comptent qui pourraient être jugés


comme peu significatifs dans le cadre de l’audit légal.

Examen d’informations financières qui ne relèvent pas des comptes annuels (tableaux de
bord, comptes prévisionnels, bilan social…)
3. Les missions de revue limitée:

L’auditeur peut se voir confier des missions qui ne nécessitent pas la mise en œuvre de
l’ensemble des diligences habituellement reconnues comme indispensables lors d’un
véritable audit. Ces travaux dits de "revue limitée".

Conclusion :

La méthodologie de l’audit est très stricte. L’organisation de la mission s’articule selon


différentes phases. Le respect de ces étapes permet à l’auditeur de limiter le risque de
« non-détection ».

En cas de faits délictueux décelés pendant sa mission d’audit, le commissaire aux


comptes a l'obligation d'en informer le procureur de la République. Sa responsabilité
ne peut pas être engagée au titre de cette révélation sauf si cette dernière procède d'une
intention malveillante du commissaire aux comptes. C'est le cas notamment en cas de
révélation abusive dont le seul but est de nuire à son client.
Chapitre 4 : les techniques et outils de l’audit

comptable et financière :

I. Introduction :

La réalisation proprement dite de l’audit s’effectue par la mise en action de différentes


techniques qui trouvent à s’appliquer soit lors de certaines phases de l’audit (exemple:
techniques d’évaluation du contrôle interne mises en œuvré pendant l’intervention
intérimaire) soit à certains postes particuliers du bilan (exemple: demande de confirmation
de soldes auprès de tiers).

II. Les techniques et outils de l’audit comptable et


financière :

1. Les techniques d’évaluation du contrôle interne :

L’évaluation du contrôle interne permet à l’auditeur de déterminer dans quelles mesures


il pourra s’appuyer sur l’efficacité des procédures existantes, limiter ainsi le nombre de
transactions, documents pièces, écritures à analyser et orienter ses travaux vers
l’appréciation des risques majeurs.
Elle est également le seul moyen de s’assurer du traitement correct des opérations
répétitives, telles que les facturations et leurs encaissements et, les achats et leurs
paiements, ou l’établissement des feuilles de paie.
Dans l’esprit, cette démarche a vocation à s’appliquer à tous les cycles, et ce, quelle que
soit l’activité de l’entreprise.
a) La démarche générale:

Il considère plusieurs types :


Description du cycle considéré :
L’examen de chaque cycle passe par une prise de connaissance effectuée à la fois par la
consultation des manuels de procédures internes à l’entreprise (s’il en existe) et par des
entretiens avec chaque membre du personnel de l’entreprise ayant un rôle à jouer dans le
déroulement du cycle concerné.
Le but est de connaître la réalité concrète des circuits d’informations et des données
depuis l’existence d’une transaction avec un tiers jusqu’ à sa saisie comptable sa
restitution dans les comptes. Les entretiens pourront concerner tous les niveaux
hiérarchiques. Les documents de l’entreprise utilisés par les différents intervenants seront
examinés. Des questionnaires type d’examen permettant de guider les entretiens sont
établis et adaptés à l’entreprise.
A partir de ces travaux l’auditeur est à même de réaliser une description précise et
pratique des procédures relatives au cycle examiné.

Analyse des forces et des faiblesses :


Passée cette première étape, parfois longue, de prise de connaissance et de description
de la procédure, l’auditeur procède à une évaluation de celle-ci en soulignant les faiblesse
rencontrées et, en sens inverse, les points forts théoriques, tels qu’ils résultent de la
description .L’auditeur s’assure de la réalité de ces points forts au travers de tests réalisés
par sondages, ils peuvent être de plusieurs types.
 Test de cheminement.
 Test du chut of.
Contrôle des procédures exceptionnelles :

Il est particulièrement important d’analyser les conditions dans lesquelles les procédures

inhabituelles sont utilisées. Généralement, le recours à celles-ci traduit par l’impossibilité

de régler un cas particulier par les procédures habituelles. Nous donnons comme

exemple celui des factures émises manuellement, c’est à dire non engendrées par le

système informatique de l’entreprise.

Pour finir on peut dire que l’évaluation du contrôle interne a des impacts importants

sur la démarche d’audit relative aux comptes proprement dits. Imaginons que

l’évaluation du cycle ventes -clients ne puisse aboutir à s’assurer que toute vente
enregistrée en chiffre d’affaires a donné lieu à une livraison. L’auditeur doit alors

rechercher quelles mesures peuvent être mises en place d’ici à la fin de l’exercice pour

valider le chiffre d’affaires comptabilisé.

2. l’observation physique :
a) Objectif et définition de l'observation physique :
L’observation physique des stocks vise à vérifier que les éléments portés à l’actif du
bilan de l’entreprise ont une existence physique réelle. Il s’agit d’une technique à
laquelle est attachée, par nature, une force probante importante.
b) L’observation physique des stocks :
Comme nous l’avons indiqué précédemment, le travail de l’auditeur consiste non pas en
la vérification exhaustive des quantités en stock, mais en un contrôle lui permettant de
s’assurer de la fiabilité de l’inventaire physique, réalisé par les personnes de l’entreprise
auditée. Cela explique que l’intervention des auditeurs pendant l’inventaire physique
lui-même soit limitée.
Les auditeurs travaillent essentiellement avant l’inventaire pour valider la procédure
d’organisation et en fin d’inventaire pour veiller à la correcte centralisation des
comptages.
Contrôle de l’organisation générale de l’inventaire.
Contrôle des biens stockés.

c) L’exploitation de l’inventaire physique:

Après avoir assisté à l’inventaire physique, l’auditeur rédige une note de conclusion sur
la fiabilité de l’inventaire. Il n’est pas exclu qu’un inventaire physique, jugé insuffisamment
fiable, doive être renouvelé pour que l’auditeur accepte de certifier les quantités en stock.
Contrôle des quantités prises en compte.
Contrôle du respect de séparation des exercices.
3. La confirmation par des tiers :
La confirmation par des tiers figure parmi les outils obligatoires, efficaces, rapides et
Extrêmement probants utilisés par les auditeurs. Elle a pour but de confronter les montants
affichés par l'entreprise auditée avec ceux connus par des tiers ayant des relations
économiques avec cette même entreprise. Cette technique est également appelée, dans le
jargon des auditeurs, «circularisassions ».

4. Les sondages :
Le sondage consiste à appliquer une procédure de contrôle à une partie limitée
(L‘échantillon) d’un ensemble d’éléments (la population). La population peut être, en
audit, un solde de comptes ou toute autre catégorie d’objets. Les résultats obtenus sur
l’échantillon contrôlé doivent être susceptibles d’être extrapolés à l’ensemble de la
population, objet du contrôle, pour aboutir à une conclusion sur le risque d’erreur.

Les sondages sont utilisés dans les deux grandes phases de l’audit que sont l’évaluation
du contrôle interne et le contrôle des comptes. Chacune de ces phases implique un
chiffrage des constats effectués par l’auditeur:
Celui du risque d’erreur lié aux faiblesses relevées dans le contrôle interne pour
traiter les flux.
Celui du risque d’erreur dans la valorisation des comptes.

5. La revue analytique :
A l’opposé des sondages qui visent l’analyse détaillée d’un échantillon, l’auditeur pratique
également un examen dit «analytique» qui l’amène à s’interroger sur certaines évolutions
globales de postes, d’une période à l’autre, ou sur la cohérence de l’évolution de certains
postes entre eux.
Si l’auditeur dispose, dès le début de son contrôle sur les comptes finaux, d’un bilan et
d’un compte de résultat déjà établis, il commence par ce travail qui lui permet d’acquérir
une compréhension rapide des comptes de l’exercice.
6. La lettre d’affirmation :
Lorsque l’auditeur travaille dans le cadre d’une mission légale de commissariat aux
comptes, il a une obligation de moyens et non de résultats. D’après les normes de la
CNCC, les auditeurs se doivent de «mettre en œuvre les diligences permettant d’obtenir
l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies
significatives».
La lettre d’affirmation est une lettre signée par les dirigeants de l’entreprise, qui s’engagent à
avoir communiqué aux auditeurs tous les éléments, concernant les événements significatifs,
ayant un impact sur la situation financière de l’entreprise.
Ce sera également l’occasion pour l’auditeur d’avoir un engagement écrit sur les intentions
des dirigeants de l’entreprise qui pourraient avoir un impact sur l’évaluation de certains
postes.
Cet outil est relativement souple. Il n’existe pas de modèle standard. Chaque lettre
d’affirmation doit être rédigée en fonction des risques et des incertitudes de l’entreprise
auditée.
Les affirmations générales les plus courantes portent toujours sur des éléments ayant une
Incidence significative sur les comptes.
Ainsi, il sera demandé aux organes de la direction d’affirmer avoir communiqué aux auditeurs
l’ensemble de la comptabilité et le document afférent, ou de les avoir informés de:
Toute irrégularité ou malversation connue, commises au sein de la société
; Tout avertissement ou mise en demeure d’organismes officiels, concernant le non
respect ou le manquement aux règles professionnelles de présentation des comptes
Toute transaction connue s’étant traduite par des versements ou des recettes à caractère
illicite tout plan de restructuration ou de réorganisation en cours, ou prévu toute affaire
litigieuse ou contentieuse en cours.

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