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5.

La gestion et l'entretien d’un réseau


d'assainissement urbain
A. Pourquoi l’assainissement urbain?
Les eaux usées comme leur nom l’indique sont le résultat d’une utilisation d’une eau propre dans le cadre des
différents usages que l’on en fait.
Après utilisation dans la cuisine, la salle de bain, les toilettes, l’eau est évacuée par des canalisations adaptées.
Les eaux usées domestiques sont constituées :
- des eaux ménagères provenant de la cuisine et de la salle de bain. Elles contiennent des matières organiques
qui peuvent fermenter (graisses, restes d’aliments) et des produits de lavage.
- des eaux vannes provenant des toilettes qui sont très riches en matières organiques susceptibles de fermenter
et contenant des germes pathogènes.
Les eaux usées industrielles sont rejetées par les différentes industries situées dans l’agglomération.
Un système d’assainissement permet de collecter et de traiter les eaux usées en provenance de l’agglomération
de manière à rejeter une eau assainie, c’est à dire moins nuisible, dans l’environnement.
Trois types de réseau d’assainissement sont en général mis en œuvre :
- Le système unitaire appelé aussi « tout à l’égout » qui collecte et fait transiter toutes les eaux (eau de pluie et
eaux usées),
- Le système séparatif dans lequel la collecte et l’évacuation des eaux pluviales se fait généralement de façon
séparée de celles des eaux usées. Le système séparatif permet un meilleur fonctionnement des stations d’épuration et un
dimensionnement plus économique du réseau d’assainissement puisque les eaux de pluies sont évacuées par un réseau séparé.
- Parfois on trouve des réseaux mixtes ou pseudo séparatifs.
L’étude et la conception d’un système d’assainissement (réseau d’assainissement et station d’épuration)
mettent en jeu plusieurs facteurs tels que : la topographie, le plan d’urbanisme, l’occupation du sol et sa qualité, le climat, la
nature de la pollution à traiter, les matériaux disponibles…etc.

B. En Algérie
En Algérie, au cours des trente dernières années, la forte poussée démographique, la croissance rapide des
villes et le développement socio économique ont engendré des besoins sans cesse croissants en eau. Ceci a conduit au début
des années 1980, au lancement d’un ambitieux programme de mobilisation des ressources en eau pour compenser le retard
accumulé dans ce domaine, avec un rythme particulièrement soutenu en matière de construction de barrages et des réservoirs
(lancement de 3 à 4 barrages par an). Cette stratégie continue à être en vigueur jusqu’à ce jour.
Cependant, l’augmentation de la consommation d’eau par les ménages et les différentes activités économiques
en général a conduit à une production importante d’eau usée. On estime que le volume d’eau rejeté est égal à 80% du volume
d’eau consommée. Le rejet des eaux usées se faisait et continue à se faire dans beaucoup de régions du pays, sans traitement,
dans la nature (oued, mer, sebkhas). Beaucoup de nos oueds sont devenus des égouts à ciel ouvert avec tous les risques que
cela comporte : pollution des barrages en aval, pollution des nappes aquifères, maladies à transmission hydriques avec tous ses
coûts que la communauté doit supporter (surcharge des hôpitaux, absentéisme, etc.), élimination de certaines faune et flore (il y
a moins de grenouilles qui croassent la nuit dans les campagnes).
Pour pallier à cette situation, l’Etat a créé au sein du Ministère des ressources en eau une structure, l’Office
National de l’Assainissement « ONA », chargée de l’exploitation et de la maintenance des ouvrages et infrastructures
d’assainissement, assurant notamment les missions :
- de protection et de sauvegarde des ressources et de l’environnement hydrique;
- de lutte contre les sources de pollution hydrique;
- et de la préservation de la santé publique.

C. Quelques définitions :
Environnement : C’est l’ensemble de conditions extérieures qui influent sur l’existence, le développement et la survie d’un
organisme.-
Pollution : La pollution est une dégradation de l'environnement par l'introduction dans l'air, l'eau ou le sol de matières
n'étant pas présentes naturellement dans le milieu. Elle entraine une perturbation de l'écosystème dont les conséquences
peuvent aller jusqu'à la migration ou l'extinction de certaines espèces incapables de s'adapter au changement.
Assainissement : C’est un processus par lequel des personnes peuvent vivre dans un environnement plus sain (assainir =
rendre sain); pour cela, des moyens physiques, institutionnels et sociaux sont mis en œuvre dans différents domaines, tels
que l’évacuation des eaux usées et de ruissellement, l’évacuation des déchets solides, l’évacuation des excréments et le
traitement de tous ces éléments.
Epuration des eaux usées : C’est une opération de purification des eaux usées pour les débarrasser de tout élément polluant
avant de les recycler.

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D. Configuration des réseaux d’assainissement : La réalisation d’un réseau d’assainissement dans une
agglomération doit répondre à deux catégories de préoccupations :
- faire transiter les eaux usées domestiques, municipales et éventuellement industrielles vers la station d’épuration,
- évacuer les eaux pluviales de manière à empêcher la submersion des zones urbanisées et éviter toute stagnation
dans les points bas après une période pluvieuse.
Cette évacuation se fait par l’intermédiaire d’un réseau de canalisations où l’écoulement est, en général,
gravitaire, mais qui peut être, dans certaines sections, un écoulement sous pression.
Le réseau d’assainissement est constitué d’un ensemble du réseau de canalisations allant du particulier à la
station d’épuration des eaux usées. Ce réseau est constitué :
- d’un réseau tertiaire avec des canalisations dont le diamètre est inférieur à 300 mm, (pour les réseaux d'eaux
usées on se limite à un diamètre de 200 mm)
- d’un réseau secondaire avec des canalisations dont le diamètre est compris entre 300 et 800 mm,
- d’un réseau primaire avec des canalisations dont le diamètre est supérieur à 800 mm,
On réserve le nom de collecteurs aux ouvrages visitables dont le diamètre est supérieur à 1,60 m.
Plusieurs systèmes d’évacuation peuvent être utilisés :
- Le système unitaire qui permet d’évacuer les eaux usées et les eaux pluviales ensemble,
- Le système séparatif où les eaux usées et les eaux pluviales sont évacuées par deux réseaux séparés,
- Les réseaux mixtes constitués, selon les zones d’habitation, en partie en système séparatif et en partie en système
unitaire,
- Les systèmes non gravitaires ou systèmes forcés qui sont mis en œuvre lorsque la topographie l’exige,
- et les systèmes non collectifs lorsque la faible densité de l’habitat rend trop coûteuse la réalisation d’un réseau
public.
Conditions d’écoulement : Les effluents d'origine domestique contiennent à la fois des matières en suspension
décantables et des matières organiques fermentescibles. Il faut donc éviter :
- la formation de dépôts pouvant nuire à l'écoulement;
- les fermentations génératrices de nuisances particulières.
Les dépôts ne peuvent être empêchés qu'en assurant une vitesse d'écoulement suffisante aux faibles débits
(condition d'auto curage). Les fermentations indésirables sont généralement limitées lorsque la ventilation des égouts est
largement assurée, ce qui suppose un écoulement à surface d'eau libre.
Les problèmes d'exploitation. L'ingénieur chargé des études d’un programme d'assainissement doit prendre en
considération les problèmes d'exploitation. Les projets doivent être caractérisés par un entretien et un fonctionnement sûr,
simple et économique des installations et un contrôle facile des effluents. Cela implique :
- de rechercher des solutions gravitaires, des terrains stables, des pentes suffisantes, des réseaux peu profonds;
- de relever s'il est nécessaire des effluents sans pour autant multiplier les postes de relèvement;
- d’éviter les vitesses exagérées;
- de tenir compte lors du tracé des ouvrages et l'espacement des regards des possibilités offertes par le matériel
moderne de nettoyage des réseaux non visitables et de leurs ouvrages annexes.
Enfin, d'aménager des accès, la ventilation des ouvrages et l'équipement électrique, etc., conformément à la
réglementation liée à la sécurité.

D-1 Principe du tracé des collecteurs :


1. Les collecteurs doivent être placés dans les rues prévues par le plan d’urbanisation.
2. Les contre-inclinaisons sont à éviter, dans la mesure du possible.
3. Les égouts collecteurs principaux et secondaires doivent être placés dans les grandes rues larges ; aussi
rectilignes que possible. Les rues à circulation peu intense sont à préférer.

D-2 Condition de mise en œuvre: Les réseaux d’évacuation des eaux usées sont constitués par des canalisations
enterrées en matériaux imputrescibles (inattaquables, inaltérables) et résistants. Leur longueur est plus au moins importante
selon les dimensions du terrain.
L’ensemble doit être étanche pour ne pas polluer l’environnement. Une canalisation se compose des éléments
suivants :
- Des collecteurs en tuyaux circulaires par bouts droits de 1 à 6m posés dans une tranchée.
- Des embranchements entre les immeubles, les ouvrages divers et le collecteur principal.
- Des ouvrages pour la visite et le curage, placés aux intersections, aux coudes et à intervalles réguliers dans des
tronçons droits.
- Des bouches d’égout : éléments recueillant les eaux de surface.
- Des accessoires de décantation ayant pour but d’arrêter tout ce qui pourra obstruer les canalisations en aval. Pour
empêcher les remontées d’odeurs, le réseau sera ventilé.
Le dimensionnement du réseau d’assainissement en gravitaire considère l’hypothèse suivante : L’écoulement est permanant
uniforme à surface libre. La pente de la ligne d’énergie est assimilée à celle du radier du collecteur, les pertes de charge
engendrées dans la conduite d’une longueur donnée représentent exactement l’énergie potentielle donnée par la différence des
cotes entre les extrémités amont et aval.

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D-3 Contraintes dans le tracé du réseau :
Suivre autant que possible plan de la voirie ; Pente minimale:
Distance max entre 2 regards de visite: 70m ; • 2 mm/m pour les eaux usées,
Regard de visite aux changements de pente et de direction ; • 4 mm/m pour les eaux pluviales ;
Couverture minimale des canalisations: 80 cm ; Diamètre minimal:
Suivre si possible la pente naturelle ; • eaux usées Ø 200,
• pluvial ou unitaire Ø 300 ;

E - Gestion et exploitation d'un réseau d'assainissement


Les ouvrages d’assainissement sont de par leur fonction et leur localisation des ouvrages dangereux. Toute expertise rendue
nécessaire par des désordres constatés ou dans le cadre d’une politique de prévention et d’entretien du réseau requiert une
étude préalable approfondie du site.
Il convient de rassembler au préalable un maximum d’informations quand aux caractéristiques de l’ouvrage, de l’accessibilité
du site, de la nature des eaux transportées, du fonctionnement hydraulique de l’ouvrage.
Voici une liste non exhaustive de l’équipement individuel de protection minimal à prévoir dans le cadre d’une expertise d’un
ouvrage d’assainissement :
Bottes
Casque
Lunettes de protection
Lampe
Gants
Harnais de sécurité
Le masque de fuite
Détecteurs des atmosphères dangereuses
Veste et pantalon imperméable réfléchissant
Une visite en solitaire dans un réseau d’assainissement est proscrite.
En fonction de l’environnement urbain, certains services publics ou concessionnaires doivent être informés (transport public,
gestionnaires de voirie…).
Une bonne connaissance des conditions météo et une personne de contact en surface sont également un gage de sécurité
important.

E-1 - Etat des lieux des égouts : La connaissance de l'état exact dans lequel se trouve l'égout entre ses deux chambres de visite
est primordial pour l'exploitation du réseau d'assainissement. Les infiltrations ou les exfiltrations sont des éléments également
importants à prendre en compte, d'une part pour le débit qui transite effectivement, d'autre part pour la possible pollution des
sols et de la nappe phréatique, ainsi que pour l'érosion autour de l'égout, ce qui fragilise sa structure. Seule une observation
visuelle peut apporter une réponse à toutes ces interrogations. Pour les égouts dont la hauteur est égale ou supérieure à 120 cm
une visite pédestre sera programmée à intervalles réguliers.
Tous les renseignements recueillis serviront également à programmer les réparations et les améliorations.
Lors de ces visites, l'égoutier sera particulièrement attentif aux éléments qui entravent l'écoulement des eaux. La présence de
dépôts indique généralement une contre pente ou encore une dégradation de l'ouvrage. Dans les égouts en béton armé, la
présence visuelle des armatures est le plus souvent dû à une attaque chimique qui désagrège le béton.
Lorsque la hauteur de l'égout est inférieure à 120 cm, une visite par caméra est alors indiquée. Dans les égouts en maçonnerie
ou vétustes, le robot qui porte la caméra étant très sensible aux obstructions mécaniques, un curage de l'égout sera programmé
préalablement.
La présence de gaz sera préalablement testé avant la descente du matériel.

Véhicule caméra Caméra téléguidée


La gestion d’un réseau d’assainissement a pour objet d’assurer :
La pérennité des ouvrages par des opérations de conservation.

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L’entretient courant des réseaux et des organes mécaniques par les interventions de nettoyage, de dépannage et de
maintenance.

E-2 - La pérennité des ouvrages :


Les réseaux d’assainissement ont un coût d’investissement très élevé, donc leur entretien et maintenance sont indispensables
pour leur assurer une longue durée de vie.

E-3 - L’entretien courant :


L’entretien et les interventions de maintenance sont d’une nécessite absolue pour assurer le bon fonctionnement. Le curage des
réseaux, l’extraction des boues, l’évacuation des déchets, la révision des organes mécaniques des matériels et des installations
sont autant d’opérations indispensables au fonctionnement normal. L’exploitation des réseaux d’égout comprend les opérations
d’entretiens suivantes :

E-3 - a - Débouchages accidentels :


Les débouchages sont généralement constitués par les opérations qui s’effectuent dans le cas d’obturation par les dépôts
importants.

E-3 - b - Détection des fuites : Les principales causes des fuites et qui doivent être évitées, lors de la mise en place du réseau
sont les suivantes :
Caractéristiques de la conduite non adaptées à la pression.
Action des surcharges roulantes.
Terrain agressif ou instable.

E-3 -c - Nettoyage périodique : Il s’effectue avec une périodicité déterminée au moyen de l’eau sous très forte pression (40 –
100) bars.

E-4 - Les différentes techniques d’entretien des conduites : Les traitements par injection dans les fissures ou joints de
manière à étancher la canalisation. Les produits utiliser sont :
Mortier de ciment, résine époxy, gel de composant chimique, mastic bitumineux, ces produits sont très résistants aux
éléments corrosifs spécifiques aux égouts.
Les revêtements internes des conduites par enduit ou mortier de ciment.
Les gaines plastiques : Elles s’appliquent aux canalisations de toutes natures : gré, ciment et amiante ciment.

E-4 - a - Inspection et contrôle des réseaux :


L’analyse de l’état des réseaux permette de localiser les parties vulnérables (pentes faibles ou trop forte, passage en siphon,
obstacles résultant de branchements défectueux, …etc.). Le diagnostic des désordres constatés sur les canalisations non
visitables est extrêmement difficile. Il existe des appareils permettant pour les égouts d’un diamètre compris entre 200 à 600
mm, une véritable exploration de l’intérieur de la canalisation sur un écran de télévision.

E-4 - a - 1 -Méthodes traditionnelles : Un réseau d’égout doit être entièrement curé et nettoyé tous les deux ou trois ans, en
dehors des nombreuses interventions sur les points singuliers après les orages.

E-4 - a - 1 - a - Chasse d’eau : L’effet de chasse ne dépasse pas 100 à 200 m et, si le débit moyen en aval n’est pas suffisant,
les dépôts tendent simplement à se déplacer, ce procédé est coûteux en raison de l’eau consommée, il ne peut pas suffire seul à
entretenir tout un réseau. Les chasses d’eau sont prévues en amont des collecteurs de faibles diamètres en déversant des
quantités d’eau de 500 à 2000 l.

E-4 - a - 2 -Méthodes modernes d’entretien des réseaux : Des méthodes modernes d’entretien mécanisées ont été élaborées,
depuis une vingtaine d’années en vue :
D’améliorer considérablement l’efficacité de l’entretien et le rendement.
D’éviter que le personnel ne descende dans les regards et soit en contact avec les boues à extraire.
D’éviter que les matières extraites ne souillent pas les chaussées et risquent de causer des épidémies.

E-4 - a - 2 - α : Cureuses hydrodynamiques :


Les appareils de curage hydrodynamique qui fonctionnent comme suit :
Un tuyau en caoutchouc armé de Nylon peut débiter 1.5 à 6 l /s d’eau propre à une pression comprise entre 40 à150
bars/cm2.
Par une buse spéciale, un jet central dirigé vers l’avant désagrège les boues et les matières, des jets latéraux dirigés
vers l'arrière assurent l'évacuation de celle-ci et l’avancement de l’appareil.
La portée d’auto-progression varie avec le diamètre du collecteur et son engorgement, elle atteint 80 à 100m. La
réserve d’eau est contenue dans une cuve de 4 à 10 m3.
L’ensemble avec compresseur et moteur est monté sur un châssis traditionnel de camion.
Le travail de curage s’effectue de l’aval vers l’amont.
L’entraînement des boues se fait jusqu’au regard aval et, après son obturation, on aspire les boues à l’aide d’une
aspiratrice.

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Une équipe peut curer parfaitement plusieurs centaines de mètres (400m environ) par jour, sous réserve que les réseaux soient
normalement entretenus.

E-4 - a - 2 - β : Aspiratrices : L’aspiration par le vide est utilisée chaque fois que les dépôts peuvent être atteins directement à
partir des ouvrages sur le réseau, tel que les regards, bouches d’égout, bassin de dessablement, …etc. Les aspiratrices des
boues sont des véhicules spéciaux complémentaires des cureuses hydrodynamique. Elles sont équipées d’une cuve à boues de
5 à 10 m3. Cette cuve est mise en dépression par une pompe à air aspirant 200 à 500 m3/h sous pression de 0.7 bars / cm². Les
boues sont aspirées par un tuyau suspendu à une potence articulée. Une équipe de deux hommes permet, avec cet engin, la
vidange de 50 à 60 bouches d’égout par jour, quand il n’y a pas solidification excessive des boues.

E-4 - a - 2 - γ : Ventilation des égouts : La présence de l’air dans les égouts permet d'éviter la fermentation putride des
matières organiques contenues dans les eaux usées. Pour cela, il faut veiller à ce que :
Les tampons de regards soient munis d’orifices non obstrués.
Les bouches d’égout soient nettoyées.
Les tuyaux de chute et de descente des immeubles aient une ventilation à l’air libre.

E-4 - a - 2 - δ : Entretien des ouvrages en béton : Par suite de sollicitations diverses, les mouvements du sol, vibrations
dues à la circulation lourde, agressions chimiques, les ouvrages en béton peuvent présenter des défauts d’étanchéité et même
des ruptures. Les équipes d’entretien doivent réparer les joints en mauvais état, aménager les branchements en saillies
supprimer les instruisions des racines, réparer souvent, les sections corrodées par des déversements chimiques accidentels,
procédé à l’étanchement des conduites, tant pour les eaux prévenant de l’extérieure que de l’intérieur des égouts.

D - Système d’exploitation centralisée : Ce système permet de :


Connaître l’état de fonctionnement des déférents organes du système d’assainissement par temps sec et par temps de
pluie ;
Aider à préciser le dimensionnement et l’échéancier des renforcements nécessaire ;
Améliorer le fonctionnement en asservissent certains ouvrages aux niveaux et aux débits ;
Faire l’acquisition des données concernant le fluide à transporter et à traiter ;
- Prendre en considération une mémoire d’événements passés ;
- Optimiser les coûts d’exploitation des installations mécaniques.

D -1 Equipement du système d’exploitation centralisé : Un système d’exploitation centralisé dispose d'un équipement de
mesures fiables disposé dans le réseau et relié à une salle de contrôle. Les équipements sont les suivantes :
Les appareils de mesures des hauteurs d’eau et des vitesses de certains points névralgiques du réseau.
Le télécommande des installations, vannes, déversoirs….
Les pluviographes pour analyser la modulation des pluies.
La télésignalisation : permet de recevoir des signes de contrôle de bonne exécution des commandes, des indications
sur les défaillances des installations et sur la sécurité du fonctionnement, ces signes apparaissent sur le tableau
synoptique du centre de contrôle.

D - 2 Gestion informatisée du réseau : L’outil informatique, nous permet de mieux gérer nos réseaux d’assainissement et
facilitera la gestion des différents ouvrages. Pour cela il faut disposer d'une bonne connaissance sur le comportement de notre
réseau.

D -3 Formation et protection des personnels : La mise en place d’un contrôle centralisé permet :
Une diminution des taches routinières de surveillance.
Un enrichissement des taches liées à la découverte de nouvelles techniques et à la recherche d’une gestion optimale.
La tache de l’agent n’est plus de constater et de rendre compte, mais de rechercher les anomalies et d’agir.

E - Conclusion : La gestion et l’exploitation du réseau d’assainissement est une grande responsabilité.


Elle exige la surveillance continue du réseau.
La méthode moderne de gestion, d’entretien et de maintenance du réseau d’assainissement permet d’éviter son
disfonctionnement.

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F. Bibliographie
Réseaux d’assainissement, Agence nationale pour l’aménagement de l’habitat, France, www.anah.fr.
Advances in water and wastewater treatment technology, molecular technology, Nutrient removal, Sludge reduction
and Environmental health; edited by Tomonori Matsuo, Graduate School of Regional Development Studies, Tokyo
University 1 – 1 – 1 – 1 Izumino, Itakura-machi, Ora-gun, Gunma 374-0193, Japan. Ouvrage téléchargé.
Journée d’information sur les métiers de l’eau, Présentation de l’ONA, 13 Octobre 2008, FGC – USTHB.
L. Colombet, Assainissement des agglomérations, Technique de l’Ingénieur, traité construction, C4 200, document
téléchargé.
Hassen Belarbi, Etude du réseau d'assainissement de la ville de Sidi Hamed, wilaya de Blida, Mémoire de fin d'étude
en vue de l'obtention du diplôme d'ingénieur d'Etat en Hydraulique, Ecole Nationale Supérieure en Hydraulique,
Blida, Algérie.
Ministère de l’Intérieur Français, Instruction Technique n°77-284 du 22 Juin 1977 relative aux réseaux
d’assainissement, document téléchargé.
F. Valiron, 1989, Gestion des eaux, alimentation en eau. assainissement, Cours de l’Ecole Nationale des Ponts et
Chaussées, Presses de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, 28, rue des Saints Pères 75007 Paris.
Aziz Maaliou, Cours Assainissement – hydraulique urbaine, Cours destiné aux élèves en Hydraulique, 2009/2010,
USTHB – FGC, Alger, Algérie.
Compagnie Intercommunale Bruxelloise des eaux, Direction de l’assainissement et des développements, Expertise
d’un ouvrage d’assainissement, Janvier 2003, document téléchargé.

Exemples de rejets d’eau usée dans la nature

Station d’épuration de Médéa

Entretien et gestion de réseaux d’assainissement

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Lagune et 2 stations d’épuration

Stations de relevage

Projets : Oued Souf El Oued Barrage de Beni Haroun

Figure V-5 Collecteur ovoïde en Maçonnerie Figure V-6 Collecteur ovoïde en Maçonnerie cimentée

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Figure V-12 : Chambre de visite ordinaire Figure V-13 : Chambre de jonction

Collecteur ovoïde au niveau de La Glacière, Hussein Dey Alger

Collecteur au niveau de La Glacière, Hussein Dey Alger

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Tunnel sous l’Avenue de l’ALN au niveau de La Glacière, Hussein Dey Alger
(Par l’intermédiaire de ce tunnel les eaux usées sont déversées dans l’oued El Harrach juste en aval du pont d’El Harrach)

Figure V-13 : Chambre de jonction

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Vue en plan du tracé du collecteur Chevalley – 5 Juillet

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Vue intérieure du collecteur Chevalley – 5 Juillet

Vue intérieure du collecteur Chevalley – 5 Juillet

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