Beruflich Dokumente
Kultur Dokumente
L
a "Succession" dite aussi "patrimoine successoral, est le nom donné à
l'ensemble des biens, des droits et des actions qui appartenaient au
défunt à la date de son décès et dont les divers éléments le
composant, reviennent, aux personnes appelées à hériter. Le "droit
des successions" régit les rapports qu'entretiennent ses héritiers entre eux, et
les rapports qu'en cette qualité, ils entretiennent avec les tiers. Le mot désigne
aussi le mécanisme juridique par lequel s'opère tant activement que
passivement le transfert de ces droits, du patrimoine du défunt à celui de ceux.
Qui héritent
Le livre VI du code de la famille de 2004 régit les règles successorales au
Maroc. Pour les musulmans, c'est le droit musulman de rite malékite qui
s'applique. Il est à dominante agnatique. Autrement dit, les personnes de sexe
mâle ont une vocation d'héritiers universels et peuvent recueillir la totalité de la
succession. Quant aux femmes, elles héritent de parts fixes et subsidiaires, elles
sont dites héritières fard.
Leurs quotes-parts sont calculées selon leur lien de parenté avec le parent
décédé. En l'absence d'un frère, elles ne peuvent épuiser le reste de l'héritage
et cèdent la place à membres mâles de la famille, souvent éloignés. Une autre
règle joue un rôle important dans la succession, c'est celle du double, par
laquelle la fille hérite la moitié de la part qui revient à son frère. Par ailleurs,
l'ordre successoral en droit musulman ne peut être modifié. Cependant, le
musulman a le droit, de son vivant, de vendre ou de donner ses biens selon sa
volonté. Comme on peut le remarquer de la lecture du verset 11 de Surat al
baqara :
« Voici ce que Dieu vous enjoint au sujet de vos enfants : au
fils, une
Part équivalente à celle de deux filles. »
En France le partage des biens met fin à l'indivision. Il peut être amiable ou
judiciaire (en cas de mésentente entre les héritiers). Tout héritier peut
demander le partage. Certains héritiers peuvent demander à se faire attribuer
en priorité certains biens du défunt. Des frais sont à payer si le partage se fait
par acte notarié.
Le partage amiable suppose en principe que tous les héritiers soient d'accords
pour sortir de l'indivision. Toutefois, si un héritier refuse de participer au
partage, les autres héritiers peuvent le mettre en demeure, par acte d'huissier,
de se faire représenter au partage amiable par la personne de son choix.
Si l'un des héritiers est un enfant mineur ou un majeur protégé ou s'il est
présumé absent, le partage amiable est possible mais avec des aménagements.
Le recours à un notaire est obligatoire si la succession comporte un bien
immobilier.
La Réalisation du partage consiste à attribuer à chaque héritier des biens pour
une valeur égale à celle de ses droits dans l'indivision. Les héritiers composent
des lots correspondant aux droits de chacun. Ils répartissent les lots entre eux
d'un commun accord ou par tirage au sort. Les lots peuvent être de valeur
inégale à condition de verser en compensation une somme d'argent
(appelée soulte) aux héritiers concernés.
Lorsque le partage amiable n'est pas possible (par exemple en cas d'opposition
d'un des indivisaires), il faut saisir le tribunal de grande instance du lieu de
l'ouverture de la succession.
Si la situation est simple, le juge ordonne le partage.
Pour une succession complexe, le tribunal désigne un notaire pour réaliser les
opérations de partage et un juge pour surveiller ces opérations. Si un héritier
demande l'attribution préférentielle de certains biens, le juge tranche au cas
par cas. À tout moment, les héritiers peuvent abandonner la procédure
judiciaire et poursuivre le partage à l'amiable si les conditions sont réunies.
Certes la notion de biens illicites est très différentes selon que l’on se
place du point de vue du droit français et de la législation musulmane
mais dans les deux cas le caractère illicite d’un bien entraîne la nullité de
cette disposition testamentaire.
Ainsi le droit français considérera comme illicite des biens provenant d’un
recel ou un bien grevé d’une servitude (ex : un immeuble hypothéqué) car
nul ne peut transmettre à autrui plus de droit qu’il n’en a lui-même.
Selon le droit musulman seront considérés illicites des biens acquis selon
des règles contraires à l’Islam (par exemple des revenus grevés de taux
d’intérêts).
Un hadith rapporté par Ibno Abdilbirr avait déjà posé cette restriction de
l’article 727 du code civil : Le Prophète a dit : " L’assassin n’a
nullement droit à la succession de sa victime ".
a) Le Coran
6
« Et Salomon hérita de David » La fourme
1
« Le Prophète a plus de droit sur les croyants qu'ils n'en ont sur eux- Les coalisés
mêmes; et ses épouses sont leurs mères. Les liens de consanguinité
ont [dans les successions] la priorité [sur les liens] unissant les
croyants [de Médine] et les émigrés [de la Mecque] selon le livre de 6
Dieu, à moins que vous ne fassiez un testament convenable en faveur
de vos frères en religion. Et cela est inscrit dans le Livre »
b) Le hadith
Rapporteur Hadith
Ibn Maja et Daraqutni » Apprenez les faraîd et enseignez les, car c'est la moitié de la science.
d'après un hadith d'Abu Ils seront oubliés et seront la première chose qui sera ôter à ma
Huraîra communauté «
Rapporté par Ahmed Zaîd est le plus connaisseur d'entre vous de la science des Faraîd «
d'après une chaîne
authentique et chez
Tirmidhi d'après
un hadith excellent
Abu Dawud » La science se subdivise en 3 parties et le reste n'est que redondance
: un verset précis ou une sunna en vigueur ou une farida juste »
Muslim et autres » Un musulman se doit, s'il a un testament à faire, de ne dormir deux
nuits, et dans une autre version, trois nuits, que si son testament est
écrite chez lui »
Abu Dawud, Tirmidhi et Ibn » La veuve de Sa'd bnou r-Rabi' vint voir l'Envoyé de Dieu (QPSL) et
Maja lui dit : oh Envoyé de Dieu :
Voici les deux filles de Sa'd bnou r-Rabi'. Leur père est tombé martyr
avec toi à la bataille d'Ouhoud et leur oncle leur a tout pris sans rien
leur laisser. Et elles ne peuvent se marier sans argent.
Sahih Bukhari, livre des » L'enfant revient à celui qui a partagé la couche de sa mère »
Faraîd, chapitre L'enfant de
la couche, d'après d'Abou
Huraîra
Muwatta', Malik m'a » Un homme accusa son épouse d'adultère du temps du Prophète
rapporté d'après Nafi' (QPSL) et désavoua son enfant. Le Prophète (QPSL) les a séparés et
d'après Ibn 'Umar, que rattacha l'enfant à la mère »
Dieu les agrées :
Chawkani, la quête du » Un homme vint voir le Prophète (QPSL) et lui dit :
savoir et les rangs des
élèves. L'art d'apprendre et Mon fils est décédé, quelle est ma part de son héritage ?
le summum de la finesse.
'Imran bnou Husayn Il lui répondit : "le sixième".
c) La Sunna
Rapporteur Hadith
L'ensemble des traditionnistes » Personne ne nous hérite [les prophètes], ce que nous
d'après Abou Bakr Siddiq : laissons est une aumône. Mais la famille de Muhammad
(QPSL) mange de cet argent. »
L'ensemble des traditionnistes » Je suis plus responsable des croyants que d'eux même. Si
d'après Abou Hurayra : l'un d'entre eux venait à décéder et a laissé une créance sans
laisser de quoi la régler, nous la réglerons et celui qui a laissé
des biens, ils reviennent à ses héritiers. »
L'ensemble des traditionnistes » Donnez à chaque ayant droit sa part, le reste revient à
d'après Abou l'Abbas : l'homme le plus proche »
Ahmed, Tirmidhi et Ibn Maja » Vous lisez ce verset : » Après exécution du testament qu'il
d'après 'Ali, Que Dieu l'agrée, il a aurait fait ou paiement d'une dette » et l'Envoyé de Dieu
dit : (QPSL) a décrété que la dette doit être acquittée avant
l'exécution du testament. Et que les fils utérins héritent au
détriment des fils consanguins : L'homme hérite son frère de
son père et sa mère au détriment de son frère de son père" ».
L'ensemble des traditionnistes à » On questionna Abou Mousa au sujet de la fille, la fille du fils
l'exception de Muslim et n-Nasaî et la sœur, il répondit :
d'après Huzaîl bnou Shurahbil :
La fille a droit à la moitié et la sœur, la moitié, mais allez
poser la question à Ibn Mas'ud. On questionna ce dernier en
l'informant du dire d'Abou Mousa, il répandit :
» Faire hériter le grand-père du côté du père et le substituer au père en l' absence du père, des
frères germains ou consanguins ».
» Substituer le fils du fils, même s'il est du dernier rang, à la place du fils et la fille du fils, même si
elle est du dernier rang, à la place de la fille en l'absence du fils et de la fille ».
» Faire hériter la sœur du côté du père, au même titre que la part de la sœur germaine en son
absence et en l'absence de celui qui exclu de d'hériter et du 'asib ».
» Le père exclu ses frères et sa mère " grand-mère du père" et de son père "grand-père du père" ».
» La mère exclue sa mère "grand-mère de la mère" et "grand-mère du père" ».
» Le grand-mère proche exclue la grand-mère éloignée qui est de son côté ».
» Les frères germains excluent les frères consanguins ».
» Faire hériter le grand-père du père avec les frères germains ou un père en l'absence du père, du
fils, du fils du fils, même s'il est du dernier rang ».
» Faire hériter les frères germains avec les frères utérins dans le cas du muchtaraqa ».
»Reconnaître la préférence du père par rapport à la mère dans les deux cas de gherrawayn »
» Reconnaître la préférence du grand-père du père par rapport à la sœur germaine dans le cas du
Akdariya »
» Ne pas faire hériter le frère germain et le frère du côté du père avec le grand-père du père dans
les deux cas du quasi malikiyya et malikiyya ».»
» Appliquer la fraction »