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Intérêt de la HLB et HLD dans la

formulation des produits


cosmétiques
La méthode HLB

Définition 3.2.3 —

Balance hydrophile-lipophile (HLB). Grandeur caractéristique d’un tensioactif


permettant de chiffrer l’importance relative, en masse, de son pôle hydrophile par
rapport à son pôle lipophile. L’échelle varie de 0 à 20 pour les tensioactifs non ioniques
: plus la valeur est élevée, plus la solubilité dans l’eau est grande. Pour les tensioactifs
ioniques, la valeur du HLB peut dépasser 20.

Tous les tensioactifs sont amphiphiles, mais ont une solubilité dominante :

• HLB < 10 : tensioactifs plutôt lipophiles.

• HLB > 10 : tensioactifs plutôt hydrophiles.

Classification des tensioactifs selon leur HLB

La valeur du HLB d’un tensioactif permet de donner une indication sur ses utilisations
possibles. En voici, à titre indicatif, quelques exemples :

TABLE 1 HLB of Various Surfactants

Surfactant HLB value


Sorbitan trioleate 1.8
Glyceryl oleate 2.8
Sorbitan oleate 4.3
Sorbitan stearate 4.7
Steareth-2 4.9
Laureth-4 9.7
PEG-8 Stearate 11.1
Nonoxynol-5 10.0
Nonoxynol-9 13.0
PEG-4 Sorbitan peroleate 9.0
PEG-25 Hydrogenated Castor Oil 10.8
Triethanolamine Oleate (TEA oleate) 12.0
Polysorbate 60 14.9
Polysorbate 80 15.0
PEG-40 Stearate 16.9
PEG-100 Stearate 18.8
Sodium Oleate 18.0
Potassium Oleate 20.0
Le HLB ne peut être utilisé qu’à titre indicatif. En effet, il ne tient pas compte de facteurs
importants comme la température, ou la salinité du milieu. De plus, un tensioactif peut
jouer plusieurs rôles dans un même produit. Dans une crème lavante par exemple, il peut
à la fois jouer le rôle d’émulsifiant et de détergent.
Détermination de la HLB
Il existe différentes méthodes de calcul théorique du HLB (méthode de Griffin, méthode
de Davies), mais aucune ne peut être appliquée avec certitude à tous les types de
tensioactifs.
Mélange de tensioactifs
L’utilisation d’un seul tensioactif n’assure pas une stabilité optimale. Lorsque l’on
souhaite formuler une émulsion fine ou une microémulsion, on utilise généralement un
couple de tensioactifs (l’un des deux est parfois appelé co-tensioactif). On peut calculer
le HLB global correspondant à un ensemble de tensioactifs à partir de leurs fractions
massiques :
𝑛

𝐻𝐿𝐵𝑀 = ∑ 𝑥𝑖 ∗ 𝐻𝐿𝐵𝑖
𝑖=1

Où HLBm désigne le HLB du mélange, HLBi les HLB des tensioactifs et xi leur
fraction massique.
Le HBI d’un élément se calcule suivant ces formules :
𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑚𝑜𝑙𝑒𝑐𝑢𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒 ℎ𝑦𝑑𝑟𝑎𝑢𝑝ℎ𝑖𝑙𝑒 ∗ 100
𝐻𝐿𝐵 =
𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑚𝑜𝑙𝑒𝑐𝑢𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 ∗ 5
Ou quand il s’agit de tensioactifs ioniques :

𝐻𝐿𝐵 = 7 + ∑ 𝑛𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑔𝑟𝑜𝑢𝑝𝑒𝑠 ℎ𝑦𝑑𝑟𝑎𝑢𝑝ℎ𝑖𝑙𝑒(+) + ∑ 𝑛𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑔𝑟𝑜𝑢𝑝𝑒𝑠 𝑙𝑖𝑝𝑜𝑝ℎ𝑖𝑙𝑒(−)

Formulation par la méthode HLB


RHLB ou HLB requis
Supposons que l’on cherche à formuler une émulsion à partir d’un corps gras. Les
tensioactifs permettant de jouer le rôle d’émulsifiant dépendent de la nature chimique
de ce corps gras, ainsi que du sens de l’émulsion souhaitée (E/H ou H/E).
Définition 3.2.4 — RHLB ou HLB requis.
Grandeur caractéristique d’un corps gras indiquant la valeur du HLB du mélange de
tensioactifs donnant une émulsion optimale avec ce corps gras.
Choix du couple de tensioactifs
Plusieurs critères de sélection sont à respecter :
• l’un des tensioactifs est hydrophile (HLB>10), l’autre est hydrophobe (HLB<10) ;
• on n’introduit pas un tensioactif anionique avec un tensioactif cationique, les deux
étant incompatibles (ils précipitent) ;
• les propriétés des tensioactifs ne doivent pas changer dans la gamme de température
d’utilisation.
Proportion des tensioactifs
Une fois les tensioactifs sélectionnés, on peut utiliser la formule précédente afin de
déterminer leurs proportions relatives :

𝐻𝐿𝐵𝑀 = 𝑥1 ∗ 𝐻𝐿𝐵1 + 𝑥2 ∗ 𝐻𝐿𝐵2

𝐻𝐿𝐵𝑀 −𝐻𝐿𝐵2
Soit finalement : 𝑥1 =
𝐻𝐿𝐵1 −𝐻𝐿𝐵2

La possibilité de mélanger des émulsifiants au bon HLB requis est extrêmement


importante et précieuse pour les trois raisons suivantes.
 Comme indiqué précédemment, deux émulsifiants forment une émulsion plus
stable qu'un seul, presque sans exception. Il est donc souhaitable d'utiliser une
paire d'émulsifiants.
 En mélangeant des émulsifiants, on peut obtenir le nombre exact de HLB
requis. Même s'il existe des milliers d'émulsifiants disponibles, le nombre
fournissant une HLB spécifique peut être assez petit ou inexistant. Sans
mélange, le formulateur devrait disposer d’un nombre considérable
d’échantillons d’émulsifiants pour obtenir une émulsification optimale des
nombreux lipides utilisés dans la formulation.
 La composition chimique de l'émulsifiant joue un rôle important dans son
efficacité pour des lipides spécifiques. Par exemple, les dérivés d'acide oléique
sont très efficaces pour émulsifier les huiles blanches (huiles minérales).
Cependant, il se peut qu’il n’y en ait pas d’émulsifiant disponible avec la HLB
exactement requise d’une huile blanche donnée.
 La méthode HLB permet enfin de déterminer le ou les émulsifiants à utiliser
pour une émulsion donnée. Mais cette méthode reste insuffisante puis qu’elle ne
tient pas compte du milieu dans lequel se trouve l’émulsifiant d’où l’intérêt
d’utiliser une autre méthode plus complète appelée la méthode HLD.
La méthode HLD (différence hydrophile-lipophile)
De nombreuses expériences ont permis d’étudier l’influence des différentes variables de
formulation sur lesquelles on pouvait jouer pour aboutir à la formulation optimale. En
comparant leurs effets respectifs, il a été possible d’établir des équivalences numériques
entre ces variables pour divers types de surfactifs, d’huiles et de phases aqueuses. Pour
l’instant, il suffit de remarquer que tous les termes qui augmentent la valeur du HLD
accroissent l’affinité du surfactif pour l’huile ou diminuent son affinité pour l’eau, et
réciproquement.
En d’autres termes, cette expression traduit l’écart à la formulation optimale et on
l’appelle la différence hydrophile lipophile (Hydrophilic Lipophilic Deviation = HLD,
en anglais).

HLD = σ + lnSel kACN + t∆T + aA


HLD = α EON + bSel kACN + t∆T + aA

Avec
EON : nombre de groupes « oxyde d’éthylène » des surfactifs non ioniques éthoxylés,
Sel : salinité de l’eau exprimée en pourcentage massique de NaCl dans la phase
aqueuse,
ACN nombre d’atomes de carbone de la molécule de n-alcane,
DT : différence de température par rapport à la température de référence (25 oC),
A : pourcentage pondéral d’alcool éventuellement ajouté,
s, a, k, t: paramètres caractéristiques du surfactif considéré,
a : constante caractéristique de l’alcool et du type de surfactif,
b : constante caractéristique du sel éventuellement ajouté.

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