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Certains événements ont marqué l’histoire bancaire au Maroc, nous citons quelques un :
- Ouverture des premiers guichets bancaires au Maroc durant de la deuxième moitié du 19ème siècle.
- Institution de la banque d’Etat : Acte d'Algésiras (1906) - par 12 pays européens, les USA et le
Maroc.
- Institution de la Banque du Maroc par le dahir n° 1-59-233 du 30 juin 1959 pour se substituer à la
Banque d'Etat du Maroc (l'émission de la monnaie fiduciaire, la mission de veiller à la stabilité de la
monnaie et de s'assurer du bon fonctionnement du système bancaire).
- Aux termes du dahir du 2 mars 1973, modifié par celui du 7 mai, ont été réputées marocaines les
sociétés ayant leur siège au Maroc et répondant à certains critères (capital, conseil d’administration
et Président doivent être marocains). En application de ce texte, le décret du 8 mai 1973 a placé les
banques dans la liste des activités qui doivent être "Maroc anisées" au plus tard le 31 mai 1975.
- Les Organismes Financiers Spécialisés étaient au nombre de 6 établissements : BNDE, CCG, CDG,
CIH, CMM et CNCA.
- En 1993, réforme du système bancaire marocain : Dahir portant loi n° 1-93-147 du 15 moharrem
1414 (Loi bancaire du 06 juillet 1993) relatif à l'exercice de l'activité des établissements de crédit et
de leur contrôle.
- En 2006, une autre réforme du système bancaire : Loi n°34-03 relative aux établissements de crédit
et organismes assimilés (loi du 14 février 2006), couronne les efforts déployés depuis plusieurs
années, par les autorités monétaires, en vue de doter le Maroc d’un dispositif de supervision
bancaire au diapason des standards internationaux. Le nouveau cadre législatif et réglementaire
s’inscrit, en effet, dans la droite ligne des normes édictées en la matière par le Comité de Bâle.
- En 2014, la dernière réforme du système bancaire : Loi n°103-12 relative aux établissements de
crédit et organismes assimilés promulguée par le dahir n° 1-14-193 du 1er rabii I 1436 (24 décembre
2014), appelée "Loi bancaire". Cette réforme a été introduite suite aux différents événements et
changements qu’ont connus le monde et le Maroc. Parmi ces changements, on peut citer la crise
mondiale, le risque systémique, Bâle III, …
le Fonctionnement de la banque :
1.1.2 – Définition de la banque :
La Banque privée « Elle est spécilisée dans la gestion de fortune ou de patrimoine de clients
fortunés : déclaration d’impots, accés aux fonds spéculatifs et aux fonds de
capital –risque , conseils patrimoniaux , conseils pour l’achat d’oeuvre d’art,
organisation des successions,ect... »
La mobilisation de l’epargne
Le financement des ménages
Le financement des entraprises
Le financement de l’Etat
La dynamisation des marchés des capitaux
La banque joue un rôle prépondérant dans le développement économique d’un pays, son
intervention a pour effet d’optimiser l’utilisation des ressources et rapprochant l’offre et la demande,
la création de richesse nouvelle, pour agir dans ce sens, les banques, en général sont autorisées à
exercer les activités suivantes :
4.1. La fonction d’intermédiation L’activité principale d’une banque consiste à exercer le rôle
d’intermédiaire entre les agents économiques qui disposent d’un surplus financiers et ceux qui ont
besoins d’un financement, la banque cherche à satisfaire les besoins des agents économiques qu’ils
soient des besoins des capitaux ou de services.
4.3. Les fonctions de liquidités Au centre des fonctions d’un intermédiaire bancaire se trouve
la transformation de ressources a vue de créer l’utilité ou le rendement approprié ,à la fois pour le
client et pour la banque .A un niveau a risque acceptable pour les deux .Une banque est amenée à
allouer ses crédits en favorisant ceux de moindre risque afin de pouvoir honorer ses engagements vis-
à-vis des déposants qui cherche la sécurité et le libre accès à leur fonds.
Les dépots et les engagements des banques dans le systéme bancaire marocain évoluent
différemment d’un établissement à un autre selon les orintations stratégiques de chacun.
D’une manière générale, l’assurance peut être définie comme : « Une réunion de personnes qui,
craignent l’arrivée d’un événement dommageable pour elles, se cotisent pour permettre à ceux qui
seront frappées par événement de se faire face à ces conséquences. »
« L’assurance est une opération par laquelle une personne, l’assuré, se fait promettre, moyennant
une rémunération (la prime), pour lui ou pour un tiers, en cas de réalisation d’un risque, une
prestation par une autre partie, l’assureur, qui prenant en charge un ensemble de risques, les
compenses conformément aux lois de la statistique »
L’assurance est une opération qui comporte quatre éléments selon la définition de
Hémard : le risque, la prime, la prestation de l’assureur et la compensation.
a. Le risque : est l’événement dommageable contre l’arrivée duquel on cherche à se prémunir. Les
caractères du risque assurable sont :
o Etre futur
b. La prime : la contribution qui verse à l’assuré à l’assureur en échange de la garantie qui lui accordé.
Elle est payable au début de l’opération d’assurance ou de l’année d’assurance.
d. La compensation au sein de la mutualité : chaque souscripteur verse sa prime sans savoir si lui ou
un autre qui en bénéficiera, mais conscient du fait que grâce à ses versements et à ceux des autres
peut indemniser ceux qui auront été sinistrés. L’ensemble des personnes assurées contre un même
risque et qui cotisent mutuellement constituent une mutualité. Cette solidarité est très forte ; si le
risque s’aggrave, si le risque diminue et ses les assuré trichent. L’idée de la compensation implique
que tous les membres de cette mutualité soient traités sur pied d’égalité et avec équité.
Le secteur d’assurance au Maroc fait partie des secteurs introduits à la suite de l’activité maritime qui
a permis l’émergence d’agences des compagnies d’assurances étrangères dans les principaux ports
marocains au cours du XIXe siècle. Au Maroc, l’assurance n’a pas été toujours une culture de nos
ancêtres. Pendant longtemps, l’opération d’assurance a été considérée comme immorale car elle
développait la négligence et la notion de pari. Elle a été rejetée par le système juridique islamique,
hormis les impératifs du développement économique.
L’assurance n’a pu voir le jour qu’après l’avènement du protectorat, d’une part par l’élimination des
sociétés façades qui n’avaient de sociétés que le nom et qui en fait ne constituaient que de simples
agences, et d’autres parts par la marocanisation entamée à partir de 1974.
De même que, le pouvoir d’achat limité de certaines couches de la population qui considèrent
l’assurance comme un produit de luxe, réservé aux marocains issus de la classe à revenu élevé,
constituait en partie un véritable handicap au développement naturel du secteur.
Avec le temps, cette pratique a pu tisser une place dans la société marocaine. Les premières sociétés
d’assurance étaient des compagnies étrangères qui travaillaient dans l’assurance maritime, et ce n’est
qu’après, que cette activité a pu se généraliser pour toucher d’autres secteurs.
1. L’Etat :
Dans un but de protection des assurés, l’Etat contrôle les activités d’assurances et de réassurance**.
L’organisme chargé de cette fonction au Maroc est la Direction des Assurances et de la prévoyance
Sociale (Ministère des Finances). L’Etat intervient également pour imposer obligatoirement certaines
assurances.
2. Les sociétés d’assurances : ce sont les preneurs du risque qui encaissent les primes et paient les
sinistres. Au Maroc, on distingue 4 formes de sociétés d’assurance.
Les mutuelles ;
a) Les sociétés commerciales : ce sont des sociétés à but lucratif. Elles doivent avoir un capital
minimum légalement exigé. Elles sont dirigées par un conseil d’administration. Elles peuvent
pratiquer toutes les branches d’assurance, n’ont pas délimitation territoriale au Maroc et travaillent
avec des intermédiaires (agents généraux et courtiers).
b) Les mutuelles d’assurances : ce sont des associations. Les cotisations variables. Elles ne peuvent
donc jamais pratiquer d’opérations impliquent une gestion en capitalisation. Elles ne travaillent
jamais avec des intermédiaires.
Les agents généraux d’assurances : l’Agent Général d’Assurance est une personne
physique mandataire d’une seule société d’assurances. Cet agent exerce une profession
libérale et rémunéré par des commissions.
Les courtiers :
le courtier est le mandataire de l’assuré. Il n’est pas lié à aucune société d’assurance. Il place
les contrats de ses clients auprès des sociétés de son choix. il est rémunéré par des
commissions de courtage qui varient selon les branches.
Les experts :
des personnes choisies en fonction de leur compétence pour déterminer la nature, la cause
et l’importance des dommages en cas de sinistre. Il y a des experts Auto, Incendie,
Transport, objets…
Les consultants : ce sont des personnes indépendantes qui conseillent les assurés
(essentiellement entreprises) pour l’élaboration de leur programme d’assurance en fonction
d’une analyse de risque.
-19500 agents généraux employant 38000 salariés et travaillant avec 13000 sous
agents
- 4300 experts
-2100 collaborateurs.
Les assurances de dommage est destinée à réparer les conséquences d’un événement
Automobile
Accidents du travail
Incendie et perte de bénéfice
Responsabilité civile
Risque technique
Assurance de personne :
Les assurances de personnes couvrent les risques susceptibles d’effectuer l’assuré, soit dans son
existence (assurance sur la vie), soit dans intégrité physique ou physiologique (invalidité, maladie,…)
En assurance de personnes les assurances est présent dans les catégories suivantes :
2.2.3.10 - La bancassurance
Ainsi, à côté des distributeurs traditionnels, de nouveaux opérateurs ont investi le marché de la
distribution de l’assurance vie et capitalisation : les banques. Contrôlant actuellement, hors CIMR,
environ plus de 70%9 de ce marché, les banques marocaines occupent une position incontournable.
Ce succès repose tant sur la nature des produits distribués que sur la forte capacité de distribution de
produits financiers dont jouissent les grands réseaux bancaires.
Les banques ont réussi à se tailler la part du lion en mobilisant des avantages comparatifs indéniables
par rapport aux dispositifs de distribution qui prévalaient jusqu’alors: une bonne image de marque
(parfois meilleure que celle des réseaux classiques d’assurance), des forces de vente déjà formées à la
vente de produits de placement et une clientèle de proximité plutôt fidèle et connue, déjà acquise
Partie 1 bancassurance
Section III : le rapprochement entre la banque et l’assurance
La notion de rapprochement peut être définie comme la création d’un lien financier, humain, matériel
ou autre, entre deux ou plusieurs entités indépendantes. Comme toute forme de partenariat, les
rapprochements interentreprises sont souvent complexes.
En fait, la banque et l’assurance appartiennent au même domaine d’activité, elles fournissent aux
particuliers des moyennes d’épargne en prévision de l’avenier et aux entreprises, des moyens pour
financer leur croissance. Elles gèrent également les risques de ces deux catégories de clients.
En Europe, dans les années 80, l’activité bancaire était caractérisée par la « sur
bancarisation » de la clientèle et l’érosion des marges d’intermédiation à cause de
l’intensification de la concurrence ce qui a poussé les banques européennes à diversifier leurs
activités. Elles ont recherché de nouveaux produits voisins de ceux bancaires.
Dans ce contexte, les banques européennes se sont orientées vers d’autres activités
génératrices de commissions telles que la commercialisation des produits d’assurance, en vue
d’accroître leur rentabilité et de conquérir de nouveaux marchés.D’où l’apparition de la
bancassurance.
Au Maroc, c’est à partir des années 90 que le secteur financier marocain a connu un
rapprochement entre les établissements de crédit et les compagnies d'assurance : Dans un
premier temps, la réforme de la loi bancaire en 1993 était en faveur de la déréglementation et la
libéralisation progressive des acteurs financiers. Par la suite, la promulgation du code des assurances
en 2002 a renforcé le cadre juridique du secteur des assurances. En effet, ce code a permis
notamment d’institutionnaliser l’activité bancassurance en autorisant les banques expressément à
distribuer les produits d’assurance de personnes, d’assistance et de crédit, après agrément de la
DAPS.
HISTORIQUE DE LA BANCASSURANCE AU MAROC
La bancassurance est une pratique qui a vu le jour au Maroc, en fait, depuis
plusieurs années. En effet, c'est vers la moitié des années 70 (1973), avec la
convention d'assistance de rapatriement de corps, destinée initialement aux
marocains résidant à l'étranger lors de leur déplacement, que cette technique est
née. Elle s'est développée depuis une dizaine d'années avec la vente des produits
d'assurances par les banques à travers les contrats groupe ouverts.
1. Définition La bancassurance
La bancassurance est une stratégie des banques et des compagnies d’assurance visant à l’exploitation
plus ou moins intégrée du marché des prestations financières. C’est une forme d'intermédiation qui
permet à l'assureur de distribuer ses produits d’assurance par l'intermédiaire du réseau bancaire
(guichets bancaires possédant une forte affinité avec ses clients particuliers et professionnels)
Pour des raisons de simplicité: « La bancassurance dans sa forme la plus simple est la distribution de
produits de l'assurance à travers les canaux de distribution d'une banque ». Elle décrit un bouquet de
services financiers qui couvrent les besoins en produits bancaires et en produits d’assurance
LES STRATÉGIES DE LA BANCASSURANCE AU MAROC
En pratique, il existe plusieurs stratégies de bancassurance : on peut citer la signature d'un accord de
distribution entre la banque et la compagnie d'assurance, la signature d'un partenariat avec prise de
participation stratégique et la création de filiales communes.
Les banques marocaines portent un grand intérêt à la bancassurance, comme le montre le nombre de
conventions signées avec les compagnies d'assurance pour diffuser auprès de leur clientèle des
produits d'assurance. De nombreuses alliances ont déjà vu le jour. A titre d'exemple, nous citons : •
Banque Populaire avec Al Amane • Attijariwafa Bank avec Wafa Assurance et la Compagnie Africaine
• BMCE BANK avec RMA WATANYA
Les prochaines années annoncent un développement très soutenu de cette activité, car le marché
d'assurance des particuliers au Maroc est encore vierge et le contexte y est très favorable (incertitude
sur les régimes de retraite, baisse de la marge d'intermédiation des banques).
CONCLUSION
Il apparaît que l'engagement des banques dans la voie de la bancassurance est un processus
irréversible, mais il est en perpétuelle mutation. Le phénomène connaît une intégration verticale,
prévisible par la transnationalisation de la bancassurance et une intégration horizontale par
l'élargissement de la coopération entre les divers prestataires de services financiers, dépassant ainsi
le stade du simple jumelage de la banque et de l'assurance.
Ce développement sur les divers plans démontre l'intérêt et l'opportunité de la bancassurance, qui a
évité, peut-être, à l'activité bancaire de devenir la sidérurgie de demain.
Les spécialistes s'accordent à dire que la bonne stratégie Bancassurance est celle qui s'adapte le
mieux à l'environnement interne et externe et qui, en l'occurrence, arrive à contourner les obstacles
et les effets pervers préexistants.
Les avantages pour l’assureur Les avantages pour la banque Les avantages pour le
consommateur :
Accès à une nouvelle Source additionnelle de Produits d’assurance à des
clientèle (celle de la revenus (commissions sur prix réduits grâce
banque). primes d’assurance). notamment à l’offre de
Diversification des Fidélisation de la « packs » de services
modes de distribution. clientèle existante de la financiers (banque et
banque notamment à assurance).
Réduction des coûts de Mode de règlement
travers le multi-
distribution par rapport simplifié (prélèvement
équipement.
aux frais inhérents aux automatique).
Produits d’assurances
.Accessibilités plus grande
réseaux traditionnels.
comme produits d’appels
à tous les services
pour la conquête de
financiers;
nouveaux clients