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1.1 – Présentation du système bancaire Marocain


1.1.1 – Historique

Certains événements ont marqué l’histoire bancaire au Maroc, nous citons quelques un :

- Ouverture des premiers guichets bancaires au Maroc durant de la deuxième moitié du 19ème siècle.

- Institution de la banque d’Etat : Acte d'Algésiras (1906) - par 12 pays européens, les USA et le
Maroc.

- Protectorat français en 1912 : Implantation des filiales de grandes banques commerciales


européennes.

- Premier texte en 1943, suite à la promulgation du dahir du 31 mars relatif à la réglementation et à


l'organisation de la profession bancaire.

- Institution de la Banque du Maroc par le dahir n° 1-59-233 du 30 juin 1959 pour se substituer à la
Banque d'Etat du Maroc (l'émission de la monnaie fiduciaire, la mission de veiller à la stabilité de la
monnaie et de s'assurer du bon fonctionnement du système bancaire).

- Création des Organismes Financiers Spécialisés et à la restructuration de certaines institutions


bancaires existantes (objectifs de développement et aux besoins de financement spécifiques à des
secteurs économiques jugés prioritaires).

- La seconde étape importante de la mise en place et de la consolidation du système bancaire


marocain a débuté avec la promulgation du décret royal n° 1-67-66 du 21 avril 1967 : loi relative à la
profession bancaire et au crédit.

- Aux termes du dahir du 2 mars 1973, modifié par celui du 7 mai, ont été réputées marocaines les
sociétés ayant leur siège au Maroc et répondant à certains critères (capital, conseil d’administration
et Président doivent être marocains). En application de ce texte, le décret du 8 mai 1973 a placé les
banques dans la liste des activités qui doivent être "Maroc anisées" au plus tard le 31 mai 1975.

- Les Organismes Financiers Spécialisés étaient au nombre de 6 établissements : BNDE, CCG, CDG,
CIH, CMM et CNCA.

- En 1993, réforme du système bancaire marocain : Dahir portant loi n° 1-93-147 du 15 moharrem
1414 (Loi bancaire du 06 juillet 1993) relatif à l'exercice de l'activité des établissements de crédit et
de leur contrôle.

- En 2006, une autre réforme du système bancaire : Loi n°34-03 relative aux établissements de crédit
et organismes assimilés (loi du 14 février 2006), couronne les efforts déployés depuis plusieurs
années, par les autorités monétaires, en vue de doter le Maroc d’un dispositif de supervision
bancaire au diapason des standards internationaux. Le nouveau cadre législatif et réglementaire
s’inscrit, en effet, dans la droite ligne des normes édictées en la matière par le Comité de Bâle.

- En 2014, la dernière réforme du système bancaire : Loi n°103-12 relative aux établissements de
crédit et organismes assimilés promulguée par le dahir n° 1-14-193 du 1er rabii I 1436 (24 décembre
2014), appelée "Loi bancaire". Cette réforme a été introduite suite aux différents événements et
changements qu’ont connus le monde et le Maroc. Parmi ces changements, on peut citer la crise
mondiale, le risque systémique, Bâle III, …

Cours - Opérations de Caisse et de Crédit - 2018.pdf

le Fonctionnement de la banque :
1.1.2 – Définition de la banque :

D’après l’article 11 de la loi : « Sont considérés comme établissements


de crédit, les personnes morales qui exercent leur activité au Maroc,
quels que soient le lieu de leur siège social, la nationalité des
apporteurs de leur capital social ou de leur dotation ou celle de leurs
dirigeants et qui effectuent, à titre de profession habituelle, une ou
plusieurs des activités suivantes :

- la réception de fonds du public ;

- les opérations de crédit ;

- la mise à la disposition de la clientèle de tous moyens de paiement ou


leur gestion».

il existe quatre type de banque :

La banque Appelée aussi banque de financement et d’investissement, la banque


d’affaires d’affaires est un établissement financier spécilisé dans les services de
financement et de conseil. C’est la banque de la grande entreprise et des
autres institutions financieres ( Assurances, fonds de pension, fonds
d’investissements,ect.)

La banque de Appelée aussi banque de détail ou la banque commerciale , la banque de


dépot dépot recoit et gére l’argent de ses clients via des comptes courants, des
comptes d’épargne ou des dépots à terme .les dépots collectés sont ensuites
octroyés sous forme de crédits à des particuliers et des PME.

La Banque privée « Elle est spécilisée dans la gestion de fortune ou de patrimoine de clients
fortunés : déclaration d’impots, accés aux fonds spéculatifs et aux fonds de
capital –risque , conseils patrimoniaux , conseils pour l’achat d’oeuvre d’art,
organisation des successions,ect... »

La banque « Appelée également banque globale , c’est un grand conglomérats financier


universelle regroupant les différents métiers de la banque de détail, la banque de
financement et d’investissement et la banque privée . »

Le role économique d’un Etablissement de crédit :

Les banques jouent un role important dans :

 La mobilisation de l’epargne
 Le financement des ménages
 Le financement des entraprises
 Le financement de l’Etat
 La dynamisation des marchés des capitaux

4. Les fonctions d’une banque :

La banque joue un rôle prépondérant dans le développement économique d’un pays, son
intervention a pour effet d’optimiser l’utilisation des ressources et rapprochant l’offre et la demande,
la création de richesse nouvelle, pour agir dans ce sens, les banques, en général sont autorisées à
exercer les activités suivantes :

4.1. La fonction d’intermédiation L’activité principale d’une banque consiste à exercer le rôle
d’intermédiaire entre les agents économiques qui disposent d’un surplus financiers et ceux qui ont
besoins d’un financement, la banque cherche à satisfaire les besoins des agents économiques qu’ils
soient des besoins des capitaux ou de services.

4.2. La fonction relationnelle Le management d’un établissement bancaire est en principe,


capable d’obtenir une information interne pertinente a un débiteur, et assurer une relation d’affaire
durable répondant aux besoins particuliers de financement du client.

4.3. Les fonctions de liquidités Au centre des fonctions d’un intermédiaire bancaire se trouve
la transformation de ressources a vue de créer l’utilité ou le rendement approprié ,à la fois pour le
client et pour la banque .A un niveau a risque acceptable pour les deux .Une banque est amenée à
allouer ses crédits en favorisant ceux de moindre risque afin de pouvoir honorer ses engagements vis-
à-vis des déposants qui cherche la sécurité et le libre accès à leur fonds.

Activité et la rentabilité d’un etablissement de credit :

Les dépots et les engagements des banques dans le systéme bancaire marocain évoluent
différemment d’un établissement à un autre selon les orintations stratégiques de chacun.

Les performances de chaque banque peuvent étre mesurées de défférentes maniéres :

 Produit net bancaires (PNB),


 Total bilan ,
 Résultat net,etc.
1. Définition du concept d’assurance :

D’une manière générale, l’assurance peut être définie comme : « Une réunion de personnes qui,
craignent l’arrivée d’un événement dommageable pour elles, se cotisent pour permettre à ceux qui
seront frappées par événement de se faire face à ces conséquences. »

D’une manière précise, selon Joseph Hémard :

« L’assurance est une opération par laquelle une personne, l’assuré, se fait promettre, moyennant
une rémunération (la prime), pour lui ou pour un tiers, en cas de réalisation d’un risque, une
prestation par une autre partie, l’assureur, qui prenant en charge un ensemble de risques, les
compenses conformément aux lois de la statistique »

 L’opération d’assurance met en présence au moins deux personnes : l’assuré et l’assureur. Il y a


parfois l’intervention d’un tiers qui percevra la prestation : ce sera le bénéficiaire. Il convient de
distinguer entre l’assuré qui est la personne exposée au risque et le souscripteur qui est celui qui
signe la police et paie les primes.

 L’assurance est une opération qui comporte quatre éléments selon la définition de
Hémard : le risque, la prime, la prestation de l’assureur et la compensation.

a. Le risque : est l’événement dommageable contre l’arrivée duquel on cherche à se prémunir. Les
caractères du risque assurable sont :

o Etre futur

o Etre aléatoire et incertain dans sa survenance et dans sa date.

o L’arrivé de l’événement ne doit pas dépendre de la volonté de l’assuré.

b. La prime : la contribution qui verse à l’assuré à l’assureur en échange de la garantie qui lui accordé.
Elle est payable au début de l’opération d’assurance ou de l’année d’assurance.

c. La prestation de l’assureur : l’engagement pris par l’assureur en cas de réalisation du risque


consiste à verser une prestation. Il s’agit d’une somme d’argent destinée soit au souscripteur ou
assuré, soit à un tiers ou soit à un bénéficiaire.

d. La compensation au sein de la mutualité : chaque souscripteur verse sa prime sans savoir si lui ou
un autre qui en bénéficiera, mais conscient du fait que grâce à ses versements et à ceux des autres
peut indemniser ceux qui auront été sinistrés. L’ensemble des personnes assurées contre un même
risque et qui cotisent mutuellement constituent une mutualité. Cette solidarité est très forte ; si le
risque s’aggrave, si le risque diminue et ses les assuré trichent. L’idée de la compensation implique
que tous les membres de cette mutualité soient traités sur pied d’égalité et avec équité.

2. Secteurs des assurances au Maroc


Historique sur le secteur d’assurance au Maroc :

Le secteur d’assurance au Maroc fait partie des secteurs introduits à la suite de l’activité maritime qui
a permis l’émergence d’agences des compagnies d’assurances étrangères dans les principaux ports
marocains au cours du XIXe siècle. Au Maroc, l’assurance n’a pas été toujours une culture de nos
ancêtres. Pendant longtemps, l’opération d’assurance a été considérée comme immorale car elle
développait la négligence et la notion de pari. Elle a été rejetée par le système juridique islamique,
hormis les impératifs du développement économique.

L’assurance n’a pu voir le jour qu’après l’avènement du protectorat, d’une part par l’élimination des
sociétés façades qui n’avaient de sociétés que le nom et qui en fait ne constituaient que de simples
agences, et d’autres parts par la marocanisation entamée à partir de 1974.

De même que, le pouvoir d’achat limité de certaines couches de la population qui considèrent
l’assurance comme un produit de luxe, réservé aux marocains issus de la classe à revenu élevé,
constituait en partie un véritable handicap au développement naturel du secteur.

Avec le temps, cette pratique a pu tisser une place dans la société marocaine. Les premières sociétés
d’assurance étaient des compagnies étrangères qui travaillaient dans l’assurance maritime, et ce n’est
qu’après, que cette activité a pu se généraliser pour toucher d’autres secteurs.

Les acteurs de la scène d’assurance :

1. L’Etat :

Dans un but de protection des assurés, l’Etat contrôle les activités d’assurances et de réassurance**.
L’organisme chargé de cette fonction au Maroc est la Direction des Assurances et de la prévoyance
Sociale (Ministère des Finances). L’Etat intervient également pour imposer obligatoirement certaines
assurances.

2. Les sociétés d’assurances : ce sont les preneurs du risque qui encaissent les primes et paient les
sinistres. Au Maroc, on distingue 4 formes de sociétés d’assurance.

 Les sociétés commerciales ;

 Les mutuelles ;

 Les organismes de prévoyance sociale ;

 Les organismes d’assistance ;

 Les intermédiaires d’assurance.

a) Les sociétés commerciales : ce sont des sociétés à but lucratif. Elles doivent avoir un capital
minimum légalement exigé. Elles sont dirigées par un conseil d’administration. Elles peuvent
pratiquer toutes les branches d’assurance, n’ont pas délimitation territoriale au Maroc et travaillent
avec des intermédiaires (agents généraux et courtiers).

b) Les mutuelles d’assurances : ce sont des associations. Les cotisations variables. Elles ne peuvent
donc jamais pratiquer d’opérations impliquent une gestion en capitalisation. Elles ne travaillent
jamais avec des intermédiaires.

c) Les organismes de prévoyance sociale :

1. -les mutuelles de prévoyance sociale :


 Caisse Mutuelle Interprofessionnelle Marocaine (CMIM)
 Mutuelle de Prévoyance des Banques Populaires
2. -les autres organismes :
 Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS)
 Régime Collectif d’Assurance et de Retraite (RCAR)

3. Les organismes d’assistance

 ISAAF Mondial Assistance ;


 Maroc Assistance Internationale.

4. Les intermédiaires en assurance :

 Les agents généraux d’assurances : l’Agent Général d’Assurance est une personne
physique mandataire d’une seule société d’assurances. Cet agent exerce une profession
libérale et rémunéré par des commissions.

 Les courtiers :

le courtier est le mandataire de l’assuré. Il n’est pas lié à aucune société d’assurance. Il place
les contrats de ses clients auprès des sociétés de son choix. il est rémunéré par des
commissions de courtage qui varient selon les branches.

 Les experts :

des personnes choisies en fonction de leur compétence pour déterminer la nature, la cause
et l’importance des dommages en cas de sinistre. Il y a des experts Auto, Incendie,
Transport, objets…

 Les consultants : ce sont des personnes indépendantes qui conseillent les assurés
(essentiellement entreprises) pour l’élaboration de leur programme d’assurance en fonction
d’une analyse de risque.

5. Le rôle des sociétés d’assurances dans l’économie :

 La protection du patrimoine et des personnes : l’assurance permet aux assurés


de se prémunir en cas de survenance ce certains événements pouvant affecter
leurs biens.

 Utilité économique : les assurances accompagnent le développement


économique par la redistribution des risques et des capitaux. L’assurance est
corrélée au développement économique en diminuant le coût du risque et en
favorisant les transferts de capitaux entre les agents.

 Rôle financier : la collecte de l’épargne intérieure et le financement des


besoins de l’économie.

 L’emploi dans l’assurance : la statistique sur l’effectif du personnel fait ressortir


que le secteur de l’assurance est une branche employant un personnel
nombreux dans le contexte international. En France, les assurances ont créé près
de 220000 emplois. Ces emplois se répartissent ainsi :

-121700 salariés des sociétés d’assurance.

-19500 agents généraux employant 38000 salariés et travaillant avec 13000 sous
agents

-2400 courtiers employant 16000 salariés

- 4300 experts

-2100 collaborateurs.

Les produits d’assurance :

On distingue généralement deux branches principales : la branche vie et la


branche non vie.

Assurance non vie Assurance vie et capitalisation


 Automobile  Assurances individuelles
 Transports  Assurances de groupes
 Incendie  Capitalisation
 Assurances des catastrophes  Autes opérations
naturelles.
 Responsabilité civile générale
 Vol
 Crédit
 Assistance

Les produits d’assurances


Les assurances regroupent :

Assurance de dommages et assurance de personne

Les assurances de dommage

Les assurances de dommage est destinée à réparer les conséquences d’un événement

 Automobile
 Accidents du travail
 Incendie et perte de bénéfice
 Responsabilité civile
 Risque technique
Assurance de personne :

Les assurances de personnes couvrent les risques susceptibles d’effectuer l’assuré, soit dans son
existence (assurance sur la vie), soit dans intégrité physique ou physiologique (invalidité, maladie,…)

En assurance de personnes les assurances est présent dans les catégories suivantes :

 Accidents corporels (maladies, maternité, hospitalisation, incapacité, invalidité, individuel


accident), autre que ceux liés à l’automobile qui sont couvrent dans le cadre des assurances de
dommages
 Décès (temporaires décès)
 Retraite (autres produits de capitalisation à titre individuel ou collectif : Age d’Or)

Section I : La bancassurance : Le rapprochement des deux activités

LES PRINCIPAUX ACTEURS DE LABANCASSURANCE

2.2.3.10 - La bancassurance

La bancassurance, c’est à dire la distribution de produits bancaires et d’assurances par un même


réseau est l’un des signes les plus tangibles d’un processus de rapprochement progressif entre les
activités bancaires classiques et celles de l’assurance.

Ainsi, à côté des distributeurs traditionnels, de nouveaux opérateurs ont investi le marché de la
distribution de l’assurance vie et capitalisation : les banques. Contrôlant actuellement, hors CIMR,
environ plus de 70%9 de ce marché, les banques marocaines occupent une position incontournable.
Ce succès repose tant sur la nature des produits distribués que sur la forte capacité de distribution de
produits financiers dont jouissent les grands réseaux bancaires.
Les banques ont réussi à se tailler la part du lion en mobilisant des avantages comparatifs indéniables
par rapport aux dispositifs de distribution qui prévalaient jusqu’alors: une bonne image de marque
(parfois meilleure que celle des réseaux classiques d’assurance), des forces de vente déjà formées à la
vente de produits de placement et une clientèle de proximité plutôt fidèle et connue, déjà acquise

Partie 1 bancassurance
Section III : le rapprochement entre la banque et l’assurance

1. La relation entre les deux métiers


La banque et l’assurance sont deux mode considérer comme des intermédiaires financier puisque
l’activité bancaire consiste en effet à collecter le dépôt et les transformer en faveur de public sous
forme de crédit et celle d’assurance recueille des dépôts (prime) avec en contrepartie une prestation
reportée à bien plus tard sous forme de capital.

La notion de rapprochement peut être définie comme la création d’un lien financier, humain, matériel
ou autre, entre deux ou plusieurs entités indépendantes. Comme toute forme de partenariat, les
rapprochements interentreprises sont souvent complexes.

En fait, la banque et l’assurance appartiennent au même domaine d’activité, elles fournissent aux
particuliers des moyennes d’épargne en prévision de l’avenier et aux entreprises, des moyens pour
financer leur croissance. Elles gèrent également les risques de ces deux catégories de clients.

2– Aperçu historique sur la bancassurance


La frontière entre la banque et l'assurance a progressivement disparu avec l'apparition du modèle
de la bancassurance.
La bancassurance s'est développée en Europe dans les années 80 à l'initiative des banques,
d'abord dans l'assurance vie, où elles représentent les deux tiers du chiffre d'affaires, et plus
récemment dans l'assurance dommages.

En Europe, dans les années 80, l’activité bancaire était caractérisée par la « sur
bancarisation » de la clientèle et l’érosion des marges d’intermédiation à cause de
l’intensification de la concurrence ce qui a poussé les banques européennes à diversifier leurs
activités. Elles ont recherché de nouveaux produits voisins de ceux bancaires.

Dans ce contexte, les banques européennes se sont orientées vers d’autres activités
génératrices de commissions telles que la commercialisation des produits d’assurance, en vue
d’accroître leur rentabilité et de conquérir de nouveaux marchés.D’où l’apparition de la
bancassurance.

Au Maroc, c’est à partir des années 90 que le secteur financier marocain a connu un
rapprochement entre les établissements de crédit et les compagnies d'assurance : Dans un
premier temps, la réforme de la loi bancaire en 1993 était en faveur de la déréglementation et la
libéralisation progressive des acteurs financiers. Par la suite, la promulgation du code des assurances
en 2002 a renforcé le cadre juridique du secteur des assurances. En effet, ce code a permis
notamment d’institutionnaliser l’activité bancassurance en autorisant les banques expressément à
distribuer les produits d’assurance de personnes, d’assistance et de crédit, après agrément de la
DAPS.
HISTORIQUE DE LA BANCASSURANCE AU MAROC
La bancassurance est une pratique qui a vu le jour au Maroc, en fait, depuis
plusieurs années. En effet, c'est vers la moitié des années 70 (1973), avec la
convention d'assistance de rapatriement de corps, destinée initialement aux
marocains résidant à l'étranger lors de leur déplacement, que cette technique est
née. Elle s'est développée depuis une dizaine d'années avec la vente des produits
d'assurances par les banques à travers les contrats groupe ouverts.

La bancassurance a pu trouver un terrain de développement au Maroc notamment


à la suite des processus de concentration et de transformation en cours dans le
secteur financier marocain tout entier. Dans ce cadre, la bancassurance est l'un des
signes les plus tangibles d'un processus de rapprochement progressif entre les
activités bancaires classiques et celles de l'assurance.

1. Définition La bancassurance
La bancassurance est une stratégie des banques et des compagnies d’assurance visant à l’exploitation
plus ou moins intégrée du marché des prestations financières. C’est une forme d'intermédiation qui
permet à l'assureur de distribuer ses produits d’assurance par l'intermédiaire du réseau bancaire
(guichets bancaires possédant une forte affinité avec ses clients particuliers et professionnels)

Pour des raisons de simplicité: « La bancassurance dans sa forme la plus simple est la distribution de
produits de l'assurance à travers les canaux de distribution d'une banque ». Elle décrit un bouquet de
services financiers qui couvrent les besoins en produits bancaires et en produits d’assurance
LES STRATÉGIES DE LA BANCASSURANCE AU MAROC

En pratique, il existe plusieurs stratégies de bancassurance : on peut citer la signature d'un accord de
distribution entre la banque et la compagnie d'assurance, la signature d'un partenariat avec prise de
participation stratégique et la création de filiales communes.

1 - La Signature d'un Accord de Distribution

II s'agit de simples accords commerciaux dont l'objectif est la rentabilisation du réseau de


distribution de la banque et l'accès pour l'assureur à une clientèle plus importante. La coopération
commerciale parte sur les produits d'assurance pour le compte des sociétés d'assurance. La plupart
des banques marocaines ont opté pour cette forme de partenariat avec les compagnies d'assurance.
Cela s'explique par le stade primaire de la banque/assurance au Maroc et par l'imperméabilité
juridique qui existait jusqu'à une date récente entre le secteur de l'assurance et celui de la banque.

2 - Les Partenariats Avec Prises de Participation Stratégiques

Les banques marocaines portent un grand intérêt à la bancassurance, comme le montre le nombre de
conventions signées avec les compagnies d'assurance pour diffuser auprès de leur clientèle des
produits d'assurance. De nombreuses alliances ont déjà vu le jour. A titre d'exemple, nous citons : •
Banque Populaire avec Al Amane • Attijariwafa Bank avec Wafa Assurance et la Compagnie Africaine
• BMCE BANK avec RMA WATANYA

Les prochaines années annoncent un développement très soutenu de cette activité, car le marché
d'assurance des particuliers au Maroc est encore vierge et le contexte y est très favorable (incertitude
sur les régimes de retraite, baisse de la marge d'intermédiation des banques).

CONCLUSION
Il apparaît que l'engagement des banques dans la voie de la bancassurance est un processus
irréversible, mais il est en perpétuelle mutation. Le phénomène connaît une intégration verticale,
prévisible par la transnationalisation de la bancassurance et une intégration horizontale par
l'élargissement de la coopération entre les divers prestataires de services financiers, dépassant ainsi
le stade du simple jumelage de la banque et de l'assurance.

Ce développement sur les divers plans démontre l'intérêt et l'opportunité de la bancassurance, qui a
évité, peut-être, à l'activité bancaire de devenir la sidérurgie de demain.

Les spécialistes s'accordent à dire que la bonne stratégie Bancassurance est celle qui s'adapte le
mieux à l'environnement interne et externe et qui, en l'occurrence, arrive à contourner les obstacles
et les effets pervers préexistants.

3.3 – Conséquences sur le marché


3.3.1 – Les avantages :

Chaque acteur de bancassurance (banque, compagnie d’assurance, consommateur et législateur)


doit, en effet, trouver son profit à voir se développer avec succès le modèle bancassurance. Sans ces
avantages, il est bien évident qu’il n’y aurait pas de collaboration possible.

Les avantages pour l’assureur Les avantages pour la banque Les avantages pour le
consommateur :
 Accès à une nouvelle  Source additionnelle de  Produits d’assurance à des
clientèle (celle de la revenus (commissions sur prix réduits grâce
banque). primes d’assurance). notamment à l’offre de
 Diversification des  Fidélisation de la « packs » de services
modes de distribution. clientèle existante de la financiers (banque et
banque notamment à assurance).
Réduction des coûts de  Mode de règlement
travers le multi-
distribution par rapport simplifié (prélèvement
équipement.
aux frais inhérents aux automatique).
 Produits d’assurances
 .Accessibilités plus grande
réseaux traditionnels.
comme produits d’appels
à tous les services
pour la conquête de
financiers;
nouveaux clients

Les limites de la bancassurance


 Multiplication des gammes de produits pour conseillers
 Gestion des portefeuilles clients plus complexe
 Activité relevant de la législation et des autorités de surveillance, ce qui multiplie les
contraintes
 Les contraintes à la commercialisation de produit d’assurance

Les contraintes liées à la banque Les contraintes liées à l’assureur


 Méconnaissance des produits  Complexité des produits
par les vendeurs  Absence d’agressivité dans
 Absence de motivation à la la communication ;
commercialisation de ces  Peu de réactivité en cas de
produits réclamation par le client en
 Communication insuffisante cas de sinistre
pour booster la vente
 Absence de la culture
d’assurance qui rend
L’exercice de vente difficile
pour le vendeur .
a) Assurance des biens b) Assurances des personnes

Assurance des moyens de paiement : Assurance vie :


 Indemnisation des paiements ou  Les produits à dominante
retraits frauduleux ayant eu lieu avant financière : contrats en cas de vie ou
l'opposition (sous certaines conditions). en cas de décès.
 Assurance de la perte et du vol des  Les temporaires décès sont
papiers officiels. souvent adossés à des opérations de
 Assurance de la perte et du vol des crédit : contrats dans lesquels l'assuré
espèces (si le retrait a été fait dans les est l'emprunteur et le bénéficiaire est
48 heures avant). la banque.
 Indemnisation des communications  Les garanties dépendances
frauduleuses avant opposition et dans (versement de rentes viagères,...)
les 48 heures, en cas de vol de .
téléphone portable.
 Service d'assistance.

Assurance automobile : Assurance complémentaire santé :


 Responsabilité civile en cas  prise en charge des dépenses de
d'accident par un tiers. santé.
 Police d'assurance : vol, incendie,  tiers payant.
bris de glace, catastrophes naturelles,  remboursement de dépenses non
protection juridique... prises en charge par la Sécurité
 Couverture des dommages corporels sociale (parfois).
du conducteur.
 Service d'assistance
Assurance habitation : Assurance accident domestique :
 Incendie, dégât des eaux,  accidents de loisir et de sport.
catastrophes naturelles  accidents médicaux.
 Vol, bris de vitre.  catastrophes naturelles.
service d'assistance
 Service d'assistance. Assurance scolaire :
 accidents à l'école, pendant les
Les produits de la bancassurance : Ils étaient à l’origine proposés en complément des
produits bancaires. Aujourd’hui, la bancassurance s’est émancipée et commercialise des produits «
grand public » dans des offres standardisées.
La banque propose des divers services d'assurance :

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