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Financiers en faveur du Secteur Privé à Madagascar
Etude au Niveau National
Décembre 2009
Rapport du Groupe Sectoriel des Partenaires Techniques
et Financiers (PTF) Secteur Privé (GS – SP)
M. Brice RANDRIANASOLO
Consultant
Sous la direction de M. Patrick J. GILABERT,
Représentant de l’ONUDI à Madagascar, Maurice, Seychelles et Comores
Annexe 2 : Tableau des actions .................................................................................................................. 37
Annexe 3 : Liste des programmes et projets du PADECI 2009 ..................................................... 48
Annexe 4 : Liste des documents consultés ............................................................................................ 50
Annexe 5 : Références des PTF Membres du GS SP ........................................................................... 51
1. Contexte et historique
Dans le cadre du soutien apporté au développement socio économique de Madagascar, et à
l’appui au Gouvernement pour la poursuite des Objectifs du Millénaire pour le Développement
(OMD), la Communauté des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) à Madagascar a, depuis
l’année 2003, commencé les réflexions sur la mise en place de la première génération du
processus UNDAF (Plan Cadre des Nations Unies pour l’Assistance au Développement), après
avoir acquis l’établissement du CCA en juin 2003.
Ces réflexions ont abouti à la formulation du CPAP (Country Program Action Plan ou Plan
d’Action du Programme Pays) vers la fin de l’année 2004. Dans le cadre de ces programmes pays,
le rôle accru que devrait assurer le secteur privé en tant que élément moteur du système
productif d’un pays a été largement reconnu et valorisé, et ce à plusieurs titres :
- la tendance vers « la prise en main du secteur productif » par le secteur privé, constituant un
impératif pour la lutte contre la pauvreté et la faim, s’affirme de plus en plus dans le pays,
- la participation du secteur à tous les processus ayant une incidence sur son développement
et son cadre d’action, était déjà acquise,
- la promotion de politiques et d’outils de gestions économiques visant à l’amélioration du
cadre légal et institutionnel de gestion économique et de développement du secteur privé, a
déjà commencé de manière encourageante ;
Aussi, les programmes et cadres formulés sous l’impulsion des PTF, ont tous connu une entière
collaboration de toutes les parties prenantes : le Gouvernement, le secteur privé et la société
civile.
2. Engagement de Madagascar pour la poursuite des OMD
Du côté national, Madagascar poursuivait la mise en œuvre de son Document de Stratégie de
Réduction de la Pauvreté depuis la fin de l’année 2001. En octobre 2004, le Pays a atteint le point
d’achèvement de l’initiative Pays Pauvre Très Endettés (PPTE), ce qui a permis au pays de
bénéficier d’un effacement de la dette de 2, 213 milliards de dollars, selon la Banque Mondiale.
Cet effacement de dette a certainement pu permettre au pays de disposer de fonds additionnel
pour mieux faire face aux différents défis que présentaient les OMD, dont un premier rapport de
suivi a été élaboré en 2004.
Faisant suite aux travaux du Projet du Millénaire et les recommandations de son rapport sur le
plan pratique, la Communauté des PTF à Madagascar envisage d'appuyer le Gouvernement à
réaliser l'étude d'évaluation des besoins sur les OMD. Les résultats de cette étude pourraient
servir à l'élaboration du Document de Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté (DSRP) de
"deuxième génération" prévue pour la fin 2006.
Les domaines de coopération retenus dans le cadre de référence des interventions
opérationnelles, le Plan Cadre des Nations Unies pour l'Assistance au Développement (UNDAF),
couvrant la période 2005‐2009, cadrent parfaitement avec le DSRP qui était lui‐même élaboré
en tenant compte des engagements du Gouvernement à réaliser les OMD.
A la fin de l’année 2005, dans le cadre de cette perspective d’élaboration du DSRP de "deuxième
génération", le Gouvernement de Madagascar a commencé la formulation du Madagascar Action
Plan (MAP), ou Plan d’Action pour Madagascar, un nouveau cadre à établir dans le souci de
permettre au développement socio économique du Pays, de connaître des « sauts qualitatifs »,
devant se concrétiser par des avancées importantes et rapides en matière de poursuite des OMD.
Durant les phases préparatoires de la formulation de ce Plan, le Gouvernement a pris soins de
« ne consulter que la partie nationale », afin que le document produit pouvait mieux tenir
compte des aspirations et des besoins exprimés par la partie nationale. Toutefois, par la suite,
3. Coordination des aides : la recherche de la meilleure approche
A ce niveau, plusieurs initiatives ont été déjà enclenchées, sans avoir produit de résultat notoire.
Par contre, à partir de l’année 2005, durant laquelle la « Déclaration de Paris sur l’efficacité des
aides » a été signée, les débats sur l’effectivité de la coordination des aides ont pris une allure
plus hardie. Car à cette époque, les normes et indicateurs définissant la qualité de cette
« efficacité des aides » ont commencé à se formaliser.
En 2006 et en 2008, le Gouvernement Malgache a participé à l’évaluation des avancées de
chaque pays dans la mise en œuvre de la Déclaration de Paris, évaluation qui se réalise tous les
deux ans avec l’OCDE.
4. Les Groupes sectoriels
La crise sociopolitique actuelle qui sévit depuis la fin du mois de janvier 2009 a plongé le secteur
privé malgache dans une situation grave. Mais elle a aussi mis en évidence la nécessité de
concertation et de coordination entre les Partenaires Techniques et Financiers – PTF
(organismes d’aides au développement, bailleurs de fonds) appuyant ce secteur. C’est pourquoi
la mise en place d’un Groupe Thématique informel Commerce, Industrie, Secteur Privé (GT‐
CISP) a été proposée et décidée par l’Agence Française de Développement (AFD), la Délégation
de la Commission Européenne (DCE) et l’Organisation des Nations Unies pour le Développement
Industriel (ONUDI). Il est devenu plus tard le Groupe Sectoriel Secteur Privé (GS‐SP) pour
regrouper les principaux bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux représentés à
Madagascar et travaillant dans les domaines du commerce, de l’industrie et du secteur privé. Il
constitue à la fois un forum de réflexion et de dialogue, un mécanisme de concertation et un
cadre d’échange d’informations. Ainsi, il est un mécanisme de soutien aux autorités et au secteur
privé dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques et des stratégies mais également, un
lieu d’échange d’expérience et de promotion de synergies et de complémentarités entre bailleurs
de fonds.
Un des premiers outils indispensables au bon fonctionnement du GS‐SP est l’inventaire de tous
les projets/programmes exécutés ou envisagés dans un futur proche à Madagascar par les PTF
dans les domaines du commerce, de l’industrie et du secteur privé. Le principal objectif est de
mieux appréhender l’ensemble des opérations entreprises dans ces domaines et identifier les
besoins dans le contexte de la crise actuelle.
1. Une croissance économique mainte fois compromise
La croissance de Madagascar suivait déjà une allure constante depuis 1998. Gravitant autours de
4% et 5% du PIB, le taux de croissance était sur le point de décoller à la fin de l’année 2001,
lorsque la crise politique post électorale s’éclatait et n’a pas manqué de mettre à mal la situation
socio économique du Pays.
Partant d’un taux de croissance négative à la fin de l’année 2002, le Pays a enregistré une
croissance assez forte dès la fin de 2003 (environ 9% du PIB). Ce gain de croissance était surtout
dû à la reprise des activités de production, à la remise sur les rails des industries nationale, et
surtout à l’espoir de retrouver un environnement propice aux investissements avec un nouveau
Régime politique, encore en quête de reconnaissance et de notoriété aussi bien sur le plan interne
que sur le plan international.
De 2004 à 2008, le taux de croissance du pays grimpait assez lentement mais de manière
régulière, allant de 4 à 5% en 2004, jusqu’à une performance de 7,0% à la fin de l’année 2008.
Plusieurs facteurs compromettants peuvent expliquer cette lente évolution de la croissance :*
• La hausse des prix du carburant, déclenchée depuis 2004 ;
• Le passage régulier de cyclones dans le pays, entraînant des ravages considérables au niveau
des cultures et des infrastructures ;
• La crise financière qui couvait dans les pays développés en 2008, et qui malheureusement n’a
pas tardé à secouer la stabilité du secteur réel à Madagascar ;
• Parallèlement à cela, la question de la gouvernance et de la gestion économique du pays
durant cette période semble avoir été occultée, car les premiers responsables du
Gouvernement malgache avaient souvent tendance à confondre l’intérêt public et les intérêts
personnels.
2. La crise de 2009 et le Régime de la Transition
Il régnait alors durant le deuxième semestre de l’année 2008, une ambiance de stagnation des
activités, accentuée par les difficultés vécues par les industriels. Cette situation s’est soldé par
l’éclatement des crises en février 2009. Le mouvement dirigé par Monsieur Andry RAJOELINA
investi la Place du 13 mai à Analakely pour y tenir des manifestations de protestation, devenues
très vite un mouvement de renversement du pouvoir.
Ces évènements ont été suivis par la mise en place du Gouvernement de la Transition et la Haute
Autorité de la Transition. Vu le procédé non démocratique de l’accession au pouvoir de Andry
RAJOELINA, la Communauté internationale a refusé de reconnaître le régime de la HAT.
Plusieurs tentatives de réconciliation ont été déjà entamées jusqu’à présent (Maputo I et Maputo
II, consultations des mouvances au niveau national), par un Groupe International de Contact,
mandaté par la SADC et l’Union Africaine. Toutefois, le retour du pays vers un régime
démocratique et une situation pacifique est plus que jamais attendu, afin de relancer les activités
économiques garant du développement et de la lutte contre la pauvreté.
1.0. Contexte des stratégies et politiques en cours
Madagascar se trouve dans la catégorie des pays où les produits traditionnels représentent
encore une très large partie du commerce international. Cette situation l’expose à plusieurs types
de vulnérabilité allant des aléas climatiques pouvant affecter le volume de la production,
jusqu’aux fluctuations des cours des produits au niveau international.
Le manque de conformité des produits exportés limite également l’expansion de l’exportation.
Toutefois, il toujours été admis que les secteurs du commerce et de l’exportation constituent des
opportunités majeures pour le développement économique de Madagascar, parce que, à leur
niveau, une amélioration du climat des affaires encourage directement le secteur en amont, qui
est la production.
Cet effet sur l’amélioration du secteur productif en général peut se renforcer, pour le cas de
Madagascar, non seulement par les possibilités dont les différents climats des régions offrent à
l’agriculture, à l’élevage, et au secteur primaire en général, mais aussi, par la mise en valeur d’une
main d’œuvre locale se trouvant en abondance et de très bon marché. Si la qualité de cette main
d’œuvre n’est pas très élevée, force est de constater qu’elle est très facilement « adaptée » aux
qualifications nouvelles qu’exigeraient les tâches dans les industries modernes.
Deuxièmement, la qualité de l’environnement du commerce et de l’exportation permet aux
opérateurs des différents niveaux d’améliorer leur marge bénéficiaire, tout en améliorant leur
capacité d’exploitation, et détecter facilement les avantages comparatifs liés à leurs activités
respectifs.
Finalement, à l’échelle nationale, l’amélioration de ces deux secteurs de l’activité économique
constitue un gage de la pérennité des activités de production de biens et services au sein des
multiples secteurs de l’industrie et de l’artisanat.
Le Gouvernement malgache, conscient de ces opportunités qu’offre l’amélioration du climat du
commerce et de l’exportation dans le pays, a accordé une place importante à ces secteurs dans la
planification de sa politique de développement à moyen et long termes.
(Quelques repères dans le MAP et aux Politiques commerciales récemment sorties)
Du côté des PTF, plusieurs projets rentrent dans ce cadre, en réponse aux besoins que la partie
nationale a exprimé. Trois groupes de programme sont mis en place jusqu’alors :
‐ Le cadre intégré du PNUD,
‐ La promotion des exportations des PME Malgaches par l’IFC ;
‐ Et le Programme de renforcement des capacités commerciales qui vise l’augmentation des
exportations, l’amélioration de la compétitivité dans le secteur textile et le tourisme à
Madagascar, par l’AFD.
1.1. Le Cadre intégré (Programme d’appui aux exportations)
(Programme des Nations Unies pour le Développement PNUD)
Le programme Cadre intégré vise l’augmentation de manière durable des exportations des biens
et services dans les marchés nouveaux et / ou dans les marchés traditionnels. Son processus
devrait aboutir à la création et la mise en place de cadre favorable aux exportations, ainsi qu’à la
dynamisation des exportations vers les marchés internationaux cibles.
Ce programme cible également les produits artisanaux, pour lesquels on cherche la valorisation à
l’échelle nationale, et surtout régionale et internationale.
Financé par une enveloppe de 120 000 USD, le programme planifiait l’animation du task force sur
le commerce, la conduite d’une étude sur l’APEX, la mise en place d’un centre de ressource sur le
commerce international, l’élaboration de stratégie de pénétration de marché et développement
d’outils, la renforcement des capacités des entreprises exportatrices des filières retenues, et la
réalisation de missions de prospection de marché.
Au titre de ce programme, les différentes études nécessaires à la concrétisation des actions ont
été réalisées. Les contextes d’avant et durant la crise n’ont finalement pas permis de faire avancer
assez rapidement l’ensemble des actions planifiées.
Réalisée durant la période allant de 2007 à 2009, ce programme sera renouvelé pour les périodes
futures, et la formulation pour la mise en place d’un « Cadre intégré renforcé » est en cours, afin
de mieux tenir compte des nouvelles priorités engendrées par le changement de climat des
affaires dû à la crise politique et économique que le pays a souffert durant ces dix derniers mois,
zainsi que les nouvelles donnes au niveau des marchés régionaux et internationaux.
Le renouvellement de ce programme s’avère très important, car il permettrait d’aider la partie
nationale pour une meilleure prise en compte et une appropriation des politiques d’augmentation
des exportations et l’intensification de leur diversification, ainsi que l’adoption d’une nouvelle
stratégie industrielle pour pénétrer le marché avec des produits à haute valeur ajoutée.
1.2. Programme de promotion des exportations des PME Malgaches (PEP
Exportation)
(International Financial Corporation IFC)
Le principal objectif de ce projet est de promouvoir les exportations des PME Malgaches, afin de
mieux tirer profit des opportunités qu’offrent les marchés régionaux et internationaux.
Pour ce faire, le Projet PEP Exportation aide à faciliter l’accès du marché international aux PME,
par le biais de la mise aux normes des produits fournis par ces PME nationaux et le renforcement
de la compétitivité des entreprises exportatrices malgaches.
Dans ce cadre, trois principaux partenariats ont été établis :
a‐ Appui au cluster Text’Ile Mada :
b‐ Mise en place d’un cluster Artisanat :
c‐ Création Guichet Export
Par ailleurs, depuis sa mise en place en 2005, le projet a permis :
- La réalisation de 12 modules de formation ;
- La signature de contrats acheteurs / vendeurs pour un montant total de USD 2 500 000 ;
- La réalisation du Site Web exportation et annuaire des exportateurs, en collaboration
avec les groupements concernés ;
1.3. Le programme de renforcement des capacités commerciales (PRCC)
(Agence Française de Développement – AFD)
Ce programme appuie le secteur privé national afin de renforcer les exportations et d’augmenter
la compétitivité des entreprises. L’accent a été porté sur deux secteurs moteurs des économies
nationales : le secteur textile et le tourisme.
L’AFD a signé trois conventions de financement au mois de septembre 2009 en direct avec les
trois bénéficiaires : Cap export, Text’île Mada et l’Office National du Tourisme Malgache (ONTM).
1.4. Appui au processus de négociation des APE et à la normalisation / qualité des
principaux produits agricoles d’exportation
(Commission Européenne – CE)
Ce programme contribue au développement à travers le commerce et à une meilleure intégration
de Madagascar dans l’économie mondiale et améliorer la compétitivité des principales filières
d’exportation.
Il vise particulièrement une meilleure participation de la partie nationale aux négociations
internationales, et mise en fonction du système de gestion de la qualité (BNM, réalisation
d’inspections,…).
Les actions planifiées et réalisées concernent entre autres des formations en négociation, des
appuis au secteur privé orientés vers les exportations, secrétariat technique des comités de
normalisation, élaboration des modalités opérationnelles pour la certification, formation des
services techniques des régions sur les procédures d’inspection.
2.0 Contexte des stratégies et politiques en cours
Madagascar a été engagé dans depuis longtemps dans le sentier du développement rural.
Avec la formalisation du Plan d’Action de Développement Rural (PADR), la politique en matière
de développement du monde rural a pris dans le pays une existence formelle.
Le Programme National de Développement rural (PNDR) a été aligné au MAP dans le courant de
l’année 2008, et devait continuer l’approche globale à l’intérieur de ce secteur.
Plusieurs stratégies inscrites dans ce PNDR intéressent le secteur privé :
• la sécurisation de la propriété foncière, un facteur important pour la qualité du climat
d’investissement en agro industrie ;
• l’amélioration de l’accès au financement rural, condition de pérennisation des activités de
production des unités en milieu rural ;
• le lancement de la « Révolution verte », efforts d’accroissement substantiel de la production
alimentaire, en améliorant le rendement (utilisation de semence de qualité, d’engrais, et
d’équipements agricoles performants) ;
• la promotion des activités orientées vers le marché ;
• la diversification des activités agricoles ;
• l’accroissement de la valeur ajouté agricole et promotion de l’agrobusiness ;
En ce qui concerne les PTF, plusieurs initiatives ont été proposées dans ce secteur pour
accompagner la politique de développement rural du pays.
2.1. Fonds d’Investissement pour l’Agriculture en Afrique (FAA)
(Agence Française de Développement – AFD)
Le Fonds d’Investissement pour l’Agriculture en Afrique (FAA) est un programme qui vise la prise
de participation dans des entreprises liées à l’agrobusiness en Afrique.
Dans le contexte de crises alimentaires récurrentes en Afrique, la mis en place de ce fonds a pour
objectifs de favoriser la production agricole en Afrique, et de ce fait, améliorer la disponibilité
alimentaire dans le continent.
L’augmentation de la production agricole en Afrique en constitue le principal résultat attendu
Dans le cadre de la mise en place du fonds à Madagascar, des activités de prospection sont
réalisées en 2009, et le premier investissement en 2010.
Le fonds projette d’investir 200 Millions d’euros en 4 ans sur tout le continent africain. Tandis que
sur le plan local, le montant de l’investissement par opération peut aller de 1 à 10 Millions
d’euros.
Les actions menées se trouvent à l’heure actuelle au stade de la diffusion de l’information sur la
création et les caractéristiques du fonds, et les étapes futures incluent l’identification
d’investissements potentiels et la réalisation de la première opération.
2.2. Madagascar 2006 – Mesures d’accompagnements en faveur des pays
signataires du protocole sur le sucre
(Commission Européenne CE)
Ce projet vise à faciliter l’investissement et appuyer le renforcement de la filière canne pour le
secteur privé des pays signataires du Protocole sucre. Les partenaires identifiés sont le Centre
malgache de la Canne et du Sucre (CMCS), la SIRAMA, la SUCOCOMA. La consistance du projet
2.4. Programme de diversification horticole
(Commission Européenne CE)
Ce programme ambitionne d’améliorer la compétitivité en quantité et en qualité l’offre en
produits horticoles de Madagascar (amélioration du matériel végétal, la technicité des paysans,
diversification des produits transformés, valorisation des sous‐produits issus de l’agriculture).
Les filières d’exportation retenu dans son cadre sont : les palmiers, la baie rosa et les fruits.
Réalisé durant la période de décembre 2008 à décembre 2011, il vise particulièrement
l’amélioration des revenus des producteurs de la région de Vatovavy Fitovinany par la
diversification horticole et la maîtrise des pratiques culturales améliorées. Dans ce cadre,
plusieurs aspects sont pris en compte :
• le développement de cultures innovantes en paysannat pour répondre aux besoins des
professionnels de transformation,
• la diversification des gammes des produits transformés (acquisition des nouveaux pilotes,
mise au point de nouveaux process de transformation),
• l’amélioration de l’accessibilité aux bassins de production,
• l’amélioration des bananes commercialisées sur les marchés locaux (amélioration en
quantités et en qualité).
Avec un volume de financement de 2 000 000 euros, la situation du projet montre les réalisations
ci après :
• production de 205 000 plants, dont 80% ont été diffusés en milieu paysans de 12 communes
rurales ;
• acclimatation et diffusion en milieu paysan d’environ 12 000 vitro plants de deux variétés
introduites de banane,
• traitement et conditionnement des produits (épices ou cœur de pejybaie) avec ou sans
séchage,
• le développement de la transformation des produits par la fabrication de confiture ou fruits
confits, jus, nectar; les prestations de services selon les demandes des opérateurs ou des
2.5. Appui aux communautés de pêcheurs artisanaux de Toliary
(Banque Africaine pour le Développement – BAD)
La BAD initie différents programmes, au sein desquels, des volets spécifiques rentrent dans le
cadre de l’appui au secteur privé. Ce projet d’appui aux pêcheurs artisanaux de Toliary en fait
partie.
Ce projet est mis en œuvre en partenariat avec une ONG intervenant dans le cadre de la
préservation de l’environnement à l’intérieur des périmètres des « réserves marines ».
Les principales actions portent sur des renforcements de capacité. Il s’agit essentiellement
d’efforts de mise à niveau des pêcheurs afin qu’ils puissent développer des réflexes
environnementaux pour l’entretien et la préservation des aires marins sous préservation, tout en
assurant la pérennisation de leur activité de pêche.
Ce projet est financé avec un budget de 6 millions d’unité de compte, dont environ 60% est affecté
directement à cette partie d’activité qui vient d’être exposée.
2.6. Projet de réhabilitation et d'extension du périmètre irrigué de bas Mangoky
Phase II
(Banque Africaine pour le Développement – BAD)
L'objectif du projet est de contribuer à la réduction de la pauvreté en milieu rural à Madagascar.
L'objectif spécifique de la Phase II est l'augmentation de la production agricole à travers le
développement des infrastructures d'irrigation collectives et le renforcement des organisations
des producteurs.
Cofinancé par l’OPEP, le fonds utilisé dans le cadre de ce projet est pour le moment puisé dans les
lignes de « Facilité de préparation de Projet ». Le démarrage n’en sera effectif qu’après la crise.
2.7. Projet Manombo
(Banque Africaine pour le Développement – BAD)
L'objectif du Projet est d’assurer l’augmentation de la production agricole (riz) et de l’élevage
dans la région avoisinant Manombo.
Evalué en en cours depuis 2008, ce projet appuie dans le maintien en état des infrastructures
d’irrigation, assure des renforcements de capacité en matière d’élevage et de vaccination.
Un autre volet du projet consiste à appuyer des IMF (dont Volamahasoa) afin d’assurer le soutien
financiers des agriculteurs et éleveurs locaux.
Le budget global du Projet s’évalue à 9 millions d’Unités de Compte, dont une proportion de 70%
est destinée à financer les volets ci‐dessus mentionnés, en appui au secteur productif de la
localité.
3.0. Contexte des stratégies et politiques en cours
La politique générale du Gouvernement, révisée chaque année accorde une importance capitale
au développement et au soutien de l’industrie en général, et du textile en particulier.
Les stratégies priorisées dans ce cadre concernent, entre autres, la création de zones industrielles
pour faciliter et accélérer les investissements dans des activités tournées vers l’exportation.
Une stratégie principale à l’avantage de l’économie nationale consiste à stimuler les secteurs
générateurs d’emplois, dont le textile et le tourisme.
3.1. Appui au secteur touristique
(Millennium Challenge Account – MCA)
Cet appui s’oriente principalement vers l’organisation de manifestations technologiques et
commerciales dans les régions d’intervention, ayant comme objectif la promotion du secteur
agricole, artisanal et touristique au niveau de la Région.
Les manifestations « FANAINGA 2006 » et « HAOGNAN’I MANIA 2006 » sont les exemples de
succès, qui constituent des occasions pour inciter les artisans, les agriculteurs et les producteurs
locaux à s’orienter vers le professionnalisme, la créativité et la qualité.
Plusieurs thèmes sont traités lors de ces manifestations : L’apiculture, la sériciculture, les huiles
essentielles, le tourisme et l’artisanat.
3.2. Projet EDUCTOUR : Promotion du Tourisme
(Millennium Challenge Account – MCA)
Ce projet favorise la promotion des activités touristiques et apporte des appuis en renforcement
capacité aux artisans des régions d’intervention.
Depuis sa mise en place, le projet a permis de réaliser :
• des découvertes de sites touristiques de la Région : Andina, Rova, Village de Maharivo,
Soatanana, Imady …
• promotions de sites par des groupes de personnes ou des entités (dont 13 Tour
Operators et 3 journalistes spécialisés)
• Workshop sur les stratégies d’amélioration de l’offre touristique de la Région
3.3. Programme de mise à niveau et de modernisation des industries de
Madagascar
(Organisation des Nations Unies pour le Développement de l’Industrie – UNIDO)
Dans le contexte de la faible compétitivité des entreprises malgaches, la politique Industrielle en
cours vise l’effectivité des rôles du secteur privé dans le développement économique.
Ce programme a pour objectif de rendre les produits industriels malgaches compétitifs au niveau
national, régional et international, ce à travers :
• Le renforcement des capacités nationales de promotion, de gestion et de suivi du
« Programme de mise à niveau et modernisation des industries de Madagascar »
• Le renforcement des capacités du dispositif d’appui aux entreprises de transformation
• La mise en place de la normalisation, certification et métrologie
• L’amélioration de l’environnement financier et l’appui direct aux industries
Le démarrage du programme est prévu pour 2010, pour un budget global de 15,1 Millions
d’Euros, lequel reste encore à rechercher.
La principale pertinence de ce programme réside dans le fait qu’il prévoit la mise en place d’un
cadre de normalisation et d’en fournir les circuits à suivre, afin que les produits industriels
malgaches deviennent assez faciles à certifier, pour assurer leur compétitivité sur les marchés
extérieurs. La disponibilité de ce circuit sur le plan local constitue un atout quant à la réduction
du coût de certification de produit.
4.0. Contexte des stratégies et politiques en cours
La politique publique en matière de télécommunication vise la couverture de toutes les zones en
un système de communication fiable et à un coût abordable. L’amélioration de l’accès à la
communication constitue une opportunité pour les opérateurs économiques à disposer des
informations à temps.
Cette démarche favorise le partenariat public privé pour la mise en place de nouvelles
infrastructures.
4.1. Projet « Village Phone »
(International Financial Corporation IFC)
L’objectif principal du projet est de fournir des services aux communautés rurales qui n’ont pas
encore l’accès à la communication. Le service fourni est basé sur le concept d’accès partagé. Dans
ce cadre, il vise la mise en place de micros entreprises viables appelées « Village Phone
Operators » ou VPO.
Réalisé sur la période allant de février 2008 à juin 2010, le projet prévoit :
• De cibler en première année 500.000 personnes qui doivent avoir accès au service
téléphonique, avec un effectif de 750.000 personnes supplémentaires en deuxième
année ;
• Création de 2000 propriétaires de VPO en première année, et 4000 propriétaires durant
la deuxième année.
Le Projet prévoit l’accessibilité au financement à tous les propriétaires de VPO dans le cadre du
programme. Actuellement, les réalisations ci après rentre dans les actifs du Projet :
• Identification de région en difficulté, Identification de candidat de VPO
Renforcement des capacités des candidats au VPOs (formation, conduite de la cession)
• Déploiement de VPOs sur le marché local
• Mise en place d’un processus d’examen et d’évaluation (effectuer l'examen et
l'évaluation des données et de champ d’intervention)
Financé avec une enveloppe multi bailleurs de 166 262 USD, le projet vise la concrétisation de
l’accroissement de la pénétration de la téléphonie rurale. A terme, il vise même l’amélioration de
l’accès aux informations de base, des finances et des services de téléphonie dans les zones
rurales, en mettant en place le minimum requis en terme d’infrastructure.
5.0. Contexte des stratégies et politiques en cours
A Madagascar, le principal objectif de la politique publique en matière de développement du
système financier, est de le rendre capable de répondre aux besoins de financement à court et à
long terme du secteur privé à un taux d’intérêt abordable et fournir une vaste gamme de produits
financiers accessibles à une large proportion de la population.
Cette politique préconise la mise en œuvre d’une réforme du système bancaire et financier, dont
les principales stratégies consistent à : (Défi4 du MAP)
• Appuyer le développement des marchés financiers, y compris le marché boursier, et de
nouveaux produits financiers (fonds de garantie, fonds de participation, fonds
d’investissement),
• Encourager le développement du réseau de micro finance dans tous le pays, et mettre en
place un système de refinancement des institutions de micro finance.
• Développer des services financiers comme le crédit bail et l’affacturage
• Réformer le système d’assurance pour pourvoir aux besoins des activités productives
5.1. Programme Garantie Partielle de Portefeuille ARIZ
(Agence Française de Développement AFD)
L’objectif de la garantie partielle de portefeuille ARIZ vise à faciliter l’octroi des crédits aux Petites
et Moyennes Entreprises et à développer le secteur financier.
Les opérations prévues dans le cadre de ce programme consistent à apporter une garantie
partielle au portefeuille d’une institution financière locale, laquelle, compte tenu des aléas
associés au climat des affaires, souvent défavorables à la réussite des activités économiques, n’ose
pas prendre de risques. Cette garantie apportée est ainsi de nature à réduire les risques que les
banques et autres institutions financières locales prendraient en finançant les activités des PME.
A l’heure actuelle, des activités de prospection et de négociation sont en cours auprès de
plusieurs banques, afin de pouvoir arrêter avec elles les termes des conventions de financement
ainsi que les critères à utiliser pour le déclenchement des garanties dans le cadre de ce
programme.
Le volume de l’enveloppe garantie peut se chiffrer à des montants qui vont au delà de 1 million
d’Euro.
5.2. Octroi de prêts concessionnels aux IMF CECAM et ACEP Madagascar
(Agence Française de Développement AFD)
Deux prêts concessionnels ont été octroyés à ACEP Madagascar et au réseau CECAM, afin de
renforcer leur portefeuille de crédits et d’accompagner sa croissance.
La convention de financement avec ACEP Madagascar d’un prêt d’un montant de 1 650 000 Euros
a été signée au mois d’octobre 2009. La signature de la convention de prêt pour un montant de
2 000 000 Euros avec le réseau CECAM devrait intervenir courant 2010.
5.3. Programme de création d’une mutuelle de santé
(Agence Française de Développement AFD)
Octroyé sous forme de subvention d’exploitation et de fonds de garantie, un financement de
350 000 Euros a été accordé pour la mise en place d’une mutuelle de santé au sein d’ADEFI.
Cette mutuelle de santé permettra de réduire les défauts des emprunteurs, leurs problèmes de
santé représentant une cause importante de défaut de paiement.
5.4. Projet Finance
(Millenium Challenge Account MCA)
En intervenant dans la réforme du secteur financier, M C A ‐ Madagascar cherchera à faciliter
l'accès aux financements des activités productives, notamment dans le monde rural.
Grâce à la modernisation des lois et réglementations bancaires, accompagnée par la promotion de
la culture de crédit ainsi que par la mise en place des infrastructures financières adéquates, les
activités de M C A ‐ Madagascar contribueront à :
• L'amélioration de l'offre des Institutions Financières ;
• Une plus grande mobilisation de l'épargne ;
• Faciliter l'accès aux crédits pour le monde rural ;
• L'opérationnalisation d'un système sécurisé rapide et efficace favorisant l'intégration du
monde rural.
6.0. Contexte des stratégies et politiques en cours
Dans le cadre de sa vision pour le développement, Madagascar s’accorde le statut d’un pays
ambitionne d’assurer son émergence grâce à la valorisation de ses ressources naturelles, et
cherche dans ses stratégies les meilleures formulations pour assurer le soutien au développement
des industries d’exploitation de ces ressources, afin de s’assurer une place dans la concurrence
régionale et internationale grâce à l’amélioration de la qualité de ses produits. La politique
publique en matière de renforcement des entreprises locales, des PME et de l’Artisanat a été alors
mise en avant afin de concrétiser ces ambitions.
Toutes les stratégies précédemment citées peuvent rentrer dans ce cadre, car les défis du
développement, du soutien à la croissance et de la lutte contre la pauvreté par l’amélioration de
revenu et de la condition de vie de la population, sont de taille.
Partant d’un taux de pauvreté de 81,5% en 2003, Madagascar ambitionne de le réduire à 50,0%
en 2012, condition importante pour la réduction de moitié du nombre de population vivant en
dessous de la pauvreté en 2015.
De même, le taux de croissance économique de 4,6% en 2005 serait porté à 8 ou 10% en 2012,
soit un taux de croissance économique à 2 chiffres.
Finalement, à titre d’exemple indicatif, le volume du PIB de 5 Milliards de USD en 2005 serait
poussé à un record de 12 Milliards USD en 2012 ; ce qui devrait occasionner un relèvement du
PIB par tête de 309 USD en 2005 à 476 en 2012.
Ainsi, plusieurs stratégies ont été conçues pour permettre le développement des entreprises
locales, des PME, et de l’Artisanat afin d’améliorer leur contribution à la croissance économique.
• en s’intégrant de plus en plus à l’économie nationale,
• en augmentant l’utilisation de leurs capacités de production à travers l’adoption de
technologies et d’outils de gestion modernes
Les lignes directrices de ces stratégies consistent à :
• Encourager la création de centres de soutien à la productivité,
• Assurer la transition du secteur informel vers le secteur formel.
• Promouvoir la politique de renforcement de la compétitivité commerciale internationale , afin
de permettre l’augmentation des exportions des produits de hautes valeur ajoutée.
Du côté des partenaires de Madagascar au développement, plusieurs initiatives ont été menées,
ou sont prévues à être mise en place, dans le but d’accompagne le pays à affronter ces défis.
6.3. Programme d’intensification et de structuration des principales filières
d’exportation : vanille, girofle, café, poivre, cacao
(Commission Européenne CE)
Compte tenu de problèmes d'ordre conjoncturel et structurel liés aux filières d'exportation
malgache, ce programme a pour but de promouvoir les activités de production orientées vers le
marché, dans le cadre de la composante Développement rural du Madagascar Action Plan.
L’objectif spécifique est d’assurer la régulation par des mécanismes de marché de l'adéquation
entre l'offre intérieure et la demande extérieure en produits d'exportation, dont la vanille, le
girofle, le café, le poivre et le cacao. Cette régulation devant conduire à un accroissement de l'offre
de produits de qualité et l'augmentation des revenus des producteurs pour ces produits.
6.4. Appui au Secteur Privé
(Programme des Nations Unies pour le Développement – PNUD)
L’objectif principal du programme est de promouvoir à Madagascar un secteur privé compétitif,
contribuant à la lutte contre la pauvreté. Dans le contexte de la poursuite des OMD en matière de
lutte contre la pauvreté et la faim, les stratégies s’engagent de plus en plus vers la libéralisation et
le renforcement de l’entreprenariat au sein du secteur privé, afin que ce dernier, en tant que
moteur du développement puisse jouer pleinement son rôle, et que le pays puisse accélérer
l’atteinte des objectifs fixés.
Dans le cadre de ce programme d’appui au secteur privé, la conception et la mis en place d’un
cadre favorable à l'amélioration de la compétitivité du secteur privé constituent les résultats
recherchés.
Ce projet est prévu se réaliser de 2008 à 2011 (estimé). Malheureusement, la période
d’éclatement des crises en début de l’année 2009 coïncidait avec la période démarrage du projet.
A défaut de reconnaissance internationale vis‐à‐vis du Gouvernement local en place, plusieurs
mesures ont été prises afin de maintenir le minimum d’appui nécessaire aux populations les plus
vulnérables et les plus démunies leur permettant de créer les conditions pérennes d’auto
développement. Ces mesures portent sur :
• la continuation des activités à caractère technique en 2009, et le report à une période
ultérieure de toute activité requérant des décisions politiques et dépendant de facteurs
institutionnels ;
• le renforcement des appuis directs au secteur privé ;
• le développement d’outils utilisables indépendamment de l’autorité politique en place ;
• le retour à la mise en place de structure de projet située hors des ministères.
Ainsi, la crise de 2009 avait pour conséquence directe, non seulement la considération de ces
mesures, mais aussi le retard considérable dans la mis en œuvre du Programme. Compte tenu de
ce retard, une reformulation du produit visé a été réalisée : au lieu de mettre en place directement
un cadre favorable à l’amélioration de la compétitivité du secteur privé, les actions ont été
réorientées vers le renforcement de capacités prévus dans le CPAP.
Pour le financement de l’appui, l’allocation budgétaire annuelle de 250 000 USD du PNUD ne
serait pas consommée durant cette année en cours.
6.6. Programme Garantie ARIZ Fonds Propres
(Agence Française de Développement – AFD)
L’émission de garanties partielles sur des prises de participation dans des entreprises par des
fonds d’investissement ou des maisons mères permet d’encourager l’investissement dans les pays
en développement.
Une campagne de prospection a été réalisée durant l’année 2009 auprès des principaux fonds
d’investissement présents à Madagascar, afin que courant 2010, la première garantie soit
apportée.
Les garanties apportées pourront atteindre un million d’Euros par opération.
6.7. Garantie ARIZ Individuelle
(Agence Française de Développement AFD)
L’émission de garanties individuelles sur des prêts accordés par les banques locales à des
entreprises ou à des institutions de micro‐finance permet de faciliter l’accès au financement
bancaire et de renforcer le secteur financier local.
Au titre de l’année 2009, l’octroi d’un volume de 10 millions d’euros de garanties a été prévu.
Le volume de l’enveloppe garantie peut se chiffrer de 50 000 € à 2 Millions d’€ par opération.
6.9. Programme PROSRERER : Soutien aux microentreprises rurales et aux
économies régionales
(Fonds d’Intervention pour le Développement Agricole – FIDA)
Le Programme PROSPERER a pour objectif d’apporter des soutiens à plusieurs niveaux aux
micro‐ entreprises rurales et aux petits producteurs individuels dans les régions d’intervention.
Les bénéficiaires sont des opérateurs issus du secteur privé du monde rural, souvent informels.
La mise en œuvre du programme est parfaitement insérée dans le cadre des processus de
développement rural du pays, ainsi qu’aux efforts de mise en place et d’opérationnalisation des
Chambres de Commerce et d’Industrie dans les régions d’intervention dont : Analamanga, Haute
Matsiatra, Itasy, Sofia, et Vatovavy Fitovinany.
Le Programme se trouve sous la tutelle du Ministère en charge de l’Agriculture et de l’Elevage,
tandis que les actions sont menées avec le partenariat conjoint entre le Ministère de l’Economie et
de l’Industrie d’une part, et le Ministère du Commerce de l’autre.
Ces actions portent sur des formations, des renforcements de capacité (capacité en
entreprenariat ; technique, gestion, culture entreprenariale, …), des accompagnements en terme
de facilitation d’accès au crédit et au marché, et finalement le processus de formalisation des
entreprises rurales informelles.
Une modalité d’intervention du programme porte sur le modèle de « cluster » : une
contractualisation est établie entre une grande entreprise avec une multitude de petits
producteurs autours d’une filière donnée.
Le programme est financé par un budget de USD 30 300 000 pour une période de 2008 à 2015. Sa
mise en œuvre a été ralentie par la crise. La situation de la sécurité en milieu rural, devenue
critique, avait pour conséquence la chute de la production dans les secteurs moteurs des régions :
le tourisme, suivi de l’artisanat, pour défaut de débouché.
7.0. Contexte des stratégies et politiques en cours
Dans l’Engagement II du MAP sur le développement des infrastructures, une grande priorité est
accordée aux infrastructures de développement pour accompagner les pôles de croissance.
Une des plus importantes stratégies concerne ainsi le développement et l’augmentation de
capacité de des réseaux d’interface tels que le Port Autonome de Tamatave et l’Aéroport d’Ivato, à
la connexion des différents zones voisines de développement économique tout en s’assurant que
les besoins locaux sont satisfaits.
La deuxième stratégie centrale concerne la priorité accordée au développement des corridors et
réseaux de transport liés avec les moteurs de croissance économique tels que le tourisme, les
mines et l’agriculture.
7.1. Projet de Cartographie Géologique et de Système d’Information Minière pour
la Promotion de l’Industrie Minière dans la République de Madagascar
(Japan International Cooperation Agency – JICA)
Suite aux requêtes du Gouvernement de Madagascar, adressées au Gouvernement Japonais en
Juillet 2007, ce Projet est en cours d’étude afin de :
• Réviser et améliorer la cartographie géologique existante à l’échelle de 1 : 100 000 ;
• Renforcer les activités de Télédétection et de SIG liées à l’activité de cartographie ;
• Renforcer les capacités Malagasy dans le domaine des deux activités sus mentionnées.
Les actions réalisées dans ce projet se présentent forme de coopération Technique et de
renforcement de capacité dans le domaine. Les Régions dans la partie sud de Madagascar
constituent les localités intéressant le Projet.
Le budget du projet s’élevant à 220 Millions Yen, est entièrement financé par le Gouvernement du
Japon.
Les activités réalisées sont les missions d’étude préliminaire du 15 au 24 Juillet 2008, et l’étude
du commencement du projet. Tandis que les principales étapes restantes concernent la mise en
œuvre du projet en fonction des résultats des études préliminaires effectuées.
7.2. Programme de Gouvernance des Ressources Minières (PRGM)
(Banque Mondiale)
Le Programme de Gouvernance des Ressources Minières a pour objectif d’améliorer la
transparence et la gouvernance dans la gestion du secteur minier, en accordant une importance
particulière aux activités minière de petite taille et artisanales.
A travers les composantes du projet, ces objectifs seront visés en assurant :
• La réforme de l’environnement juridique et réglementaire du secteur, suivi de la conception
et la mise en œuvre d’un plan régulateur du secteur, accompagné d’appuis spécifiques aux
administrations locales près des sites, afin de permettre la création d’établissement d’échange
et d’exportation de pierre précieuses, avec une entière implication d’associations et
groupements du secteur privé ;
• L’appui aux réformes institutionnelles de la gestion décentralisée des ressources minières,
telles que l’accès des Communes aux informations cadastrales de leur niveau, la collecte des
impôts et taxes dans le secteur, et les opérations menées par la Direction des Ressources
Minières.
7.3. Projet de Développement du Port de Toamasina
(Japan International Cooperation Agency – JICA)
Se basant sur la requête du Gouvernement de Madagascar par le biais du Ministère de transport
au mois de Juin 2008, ce projet a pour objectif de :
‐ Conduire l’étude de faisabilité sur le projet de développement du port de Toamasina
‐ Transférer les compétences et les technologies adéquates au personnel concerné par l’Etude.
L’augmentation de la capacité d’accueil des navires et des marchandises dans le Port de
Toamasina est ainsi le principal résultat auquel le projet ambitionne. Et ce projet rentre dans les
stratégies des politiques publiques à Madagascar en matière d’infrastructure (Engagement II du
MAP sur l’Infrastructure relié)
Planifié en trois phases successives, les actions du projet se présentent comme suit :
• Phase I : collecte d’information, enquête sur terrain et projection de la demande. (Février
2009‐ Mai 2009) ;
• Phase II : Etablissement de développement à moyen terme, étude de faisabilité de plan
d’urgence, étude d’impact environnementale (juin 2009‐Août 2009) ;
• Phase III : Evaluation du projet et recommandation (Septembre 2009‐Décembre 2009).
Dans le contexte actuel d’instabilité socio politique, seule la phase 1 sur la collecte d’information
et l’enquête sur terrain ainsi que la projection de la demande ait pu être réalisée à temps. Les
deux autres phases sont en cours de réalisation.
8.1. Programme PROPARCO
(Agence Française de Développement – AFD)
Dans le cadre du soutien à la croissance des pays en développement et émergents, ce programme
a pour objectif de favoriser la création de valeur ajoutée et d’emplois dans les pays en
développement et pays émergents. Dans ce cadre, il propose des garanties, des prises de
participation, et des prêts, ce à travers le partenariat avec des banques, des entreprises et des
fonds d’investissement, pour pallier au manque d’investissement dans ces pays.
L’élévation du PIB et la baisse du chômage constituent les principaux résultats escomptés du
programme.
Depuis sa mise en œuvre en 1998 à Madagascar, ce programme a permis financer 9 Millions d’€
en Fonds Propres, 3 Millions d’€ en Garanties, et 18 Millions d’€ de prêts.
8.2. Projet SOLIDIS : Société de cautionnement mutuel
(Agence Française de Développement – AFD)
Ce projet s’adresse aux jeunes entrepreneurs qui ont des difficultés pour accéder au crédit
bancaire. L’objectif est de les aider à avoir accès au crédit bancaire, en mettant à leur disposition
des services non financiers ainsi que des garanties de prêts bancaires.
SOLIDIS escompte au terme de sa quatrième année de mise en œuvre, avoir aidé 300
entrepreneurs et financé un encours de 4 Millions d’€ de crédits garantis.
De même, dans le cadre de ses activités, le projet pourvoira :
• des services non – financiers, telles que les aides à la définition du projet d’entreprise et au
montage du dossier de crédit ;
• des services financiers, comme le cautionnement partiel (50%) du prêt bancaire.
Les étapes suivantes concernent le recrutement de l’équipe, ainsi que le démarrage effectif des
opérations.
Le budget global prévu s’élève 1 600 000 Euros, dont 1 500 000 Euros par l’AFD et 100 000 Euro
par les actionnaires.
8.3. Renforcement de capacité de l’EDBM en matière de promotion des
investissements et du partenariat
(Organisation des Nations Unies pour le Développement de l’Industrie – UNIDO)
Le projet a pour objectif, à travers une assistance au Gouvernement, de moderniser
l’environnement des affaires afin d’attirer les investissements et favoriser les partenariats.
En particulier, au niveau de l’EDBM comme agence de promotion des investissements, des actions
de renforcement en identification des projets d’investissements, en promotion des
investissements intéressés par Madagascar, en préparation et implantation de projets, en
organisation de campagnes internationales de promotion etc … ont été réalisées.
Ces actions ont été concrétisées afin que l’image du pays soit perçue comme favorable aux
investissements, sue le pays soit ouvert aux nouvelles technologies venant de l’extérieur, que le
pays fasse partie du réseau des agences de promotion etc …
Les actions du projet sont prévues se réaliser sur la période de 2009 à 2011, et se dérouler
suivant les quatre phases suivantes :
• Phase 1 : Renforcement de capacité en identification et en évaluation de projets, notamment
en agro‐industrie
8.4. Gestion d’élimination des gaz appauvrissant la couche d’ozone
(Organisation des Nations Unies pour le Développement de l’Industrie – UNIDO)
Madagascar a ratifié le protocole de Montréal pour l’élimination des gaz appauvrissant la couche
d’ozone. Le projet a pour objectif d’aider le pays à assurer son obligation d’éliminer les gaz
appauvrissant la couche d’ozone, CFC d’ici 2010.
Les bénéficiaires directs sont les membres de l’Union des frigoristes de Madagascar et les
opérateurs en réfrigération.
Plusieurs résultats sont visés par ces démarches :
• Formation des techniciens frigoristes dans la bonne pratique frigorifique et la récupération
des CFC ;
• Machines de récupération des gaz à la disposition des techniciens ;
• Outils et matériels nécessaires pour la récupération sont disponibles aux techniciens ;
• Les gaz alternatifs sont disponibles sur le marché local.
Les actions réalisées en 2009 sont de nature à assurer la continuation du projet. Elles
comprennent :
• Formation des techniciens frigoristes dans la bonne pratique frigorifique et la récupération
des CFC
• Achat et subvention des Machines de récupération des gaz à la disposition des techniciens
• Achat et subvention des gaz alternatifs, assurer leur disponibilité sur le marché local
Mis en œuvre depuis 2008, le Budget global du projet est de 47 000 USD, financé par un fonds
multilatéral. Le projet est prévu s’achever en 2010.
8.5. Energie rurale par microcentrales hydroélectriques
(Organisation des Nations Unies pour le Développement de l’Industrie – UNIDO)
Madagascar a une énorme potentielle hydroélectrique alors que 4% seulement de la population
dans la zone ont accès à l’électricité. Madagascar est caractérisé par une consommation
importante de charbon et d’importation en grande quantité de pétrole. Cette situation est très
préjudiciable à l’environnement.
Ainsi, le Gouvernement Malagasy a fait appel à l’ONUDI pour apporter son expertise et son
assistance technique pour la réalisation de quelques centrales hydroélectriques.
Le principal objectif de ce projet est de permettre à la communauté rurale d’avoir accès à
l’électricité propre et à des coûts abordables.
A travers ce projet sur l’énergie rurale, l’ONUDI compte apporter :
1. Aspects globaux
D’après la précédente partie, les PTF s’attèlent à la mise en œuvre de différents programmes et
projets selon leurs spécialités ou selon les thématiques dans lesquelles ils interviennent.
La variété et la diversité de ces types d’interventions en appui au secteur privé montrent que la
présence des PTF à Madagascar constitue un soutien certain pour les objectifs de développement
et de croissance du pays à travers la contribution du secteur privé. Les différentes interventions
des PTF viennent renforcer et accompagner le pays dans la mise en œuvre de son programme de
développement en général, et ses efforts vers la poursuite des OMD en particulier.
La pertinence des différents programmes et projets présentés dans ce document n’est plus à
démontrer, car leur insertion, leur contribution et leur articulation aux cadres du développement
de Madagascar sont suffisamment explicites.
A la lecture des différentes initiatives présentées, quelques points peuvent être proposés, afin de
leur permettre d’améliorer leurs réponses face à la situation actuelle à Madagascar.
1.1. Une meilleure prise en compte des effets des crises
‐ en ce qui concerne les projets ou programmes qui sont mis en place antérieurement à la crise
politique nationale : suite au refus de la reconnaissance du Gouvernement de la HAT, chaque
partenaire a pris position, soit d’arrêter les projets, soit de rechercher d’autres formules de
partenariat, afin de pouvoir continuer à intervenir, ce avec comme esprit de continuer la
réalisation avec les possibilités qui restent.
‐ quant aux projets futurs, pour la plupart, les cadres de leur formulation ne tiennent pas compte
des changements de climat interne à la suite de la crise politique.
Or les effets de la crise politique nationale, accentués par l’existence d’autres crises d’origine
extérieure, ayant totalement détérioré le climat des affaires, constituent des facteurs capitaux qui
doivent être pris en compte pour une meilleure approche de formulation des programmes et
projets. Cela pourrait devenir impératif, parce que le mécanisme de détérioration de la vie
économique de Madagascar était beaucoup plus profond que l’on pensait.
Nous allons monter brièvement ce mécanisme de détérioration :
A l’heure actuelle, Madagascar se trouve dans une situation socio économique en nette régression
par rapport aux années antérieures, après avoir essuyé deux types de crises, dont la première, la
crise financière, répercutée à l’échelle mondiale, et la deuxième, la crise politique dont la
résorption commence juste à prendre forme, après de multiples tentatives de négociation et de
rapprochement.
La crise financière internationale, déclenchée aux Etats‐Unis à la suite d’une bulle spéculative des
crédits immobiliers, s’est répandue à tout le système financier mondial, et s’est transmise sur la
sphère réelle de l’économie des pays développés ainsi que celle des pays en développement. A
Madagascar, on estime que cette crise financière a entraîné au niveau de l’économie nationale, la
baisse de 13,2% du volume des exportations en 2008, suite à la chute de la demande
internationale, conjuguée avec le fléchissement des flux touristiques et l’effondrement des cours
des produits, ayant entraîné la baisse des recettes d’exportations. La dépréciation du taux de
change, la détérioration des termes de l’échange combinée avec le fléchissement des flux des
capitaux pourraient amener ainsi à un déficit de la balance des paiements et un risque
inflationniste.
Quant aux effets de la crise politique interne, on peut citer les pertes directement subies par les
victimes des actes de vandalisme. Le commerce est le secteur le plus touché, suite à la destruction
des infrastructures et le saccage des magasins de stockage, des centres commerciaux et des
supermarchés. En plus, cette dégradation de la sécurité, en milieu urbain comme en milieu rural,
1.2. Une priorité à accorder à l’appui direct du secteur productif
Les leçons apprises durant la traversée de la crise peuvent inspirer chaque PTF à prendre les
précautions nécessaires afin de limiter le blocage des actions durant de tels évènements. En effet,
quelques faits marquants ont été observés durant cette période : les PTF dont les actions d’appui
passent en grande partie par des canaux administratifs et ministériels ont le plus souffert durant
la crise, vue la rupture des dialogues. Par contre les PTF dont les appuis s’en vont directement à
des entités ou groupements du secteur privé n’ont pas connu les mêmes difficultés.
A l’heure où l’effectivité de la paix à Madagascar n’est encore totalement acquise, il serait
vivement recommandé, en principe général, d’orienter les appuis vers des partenariats directs
avec le privé, et de limiter les actions sur des réalisations d’ordre technique requérant peu ou pas
de décisions politiques.
En conséquence, une priorité devrait être accordée à l’appui direct au secteur privé productif, afin
d’endiguer la contraction de la production nationale, de limiter la détérioration de la disponibilité
des produits alimentaires et finalement de relancer le volume de la production, l’emploi et les
activités génératrices de revenus, afin d’éviter une chute brutale du pouvoir d’achat de la
population active.
Cette priorité accordée au secteur productif permettrait ainsi de maintenir le niveau du PIB. Or, le
taux de croissance du PIB, considéré comme une indication du niveau de la demande, influe
positivement les investissements privés.
1.3. Relancer la production et de la consommation
La relance de la production sera également de nature à assurer l’amélioration de
l’approvisionnement en produits des circuits de commercialisation, ainsi que des réseaux
d’exportation. Cette relance de la production constitue un gage pour la consommation de biens et
service, car une atmosphère de pénurie qui plane en permanence est très préjudiciable, même à
court terme, à la consommation sur le plan local, et au volume d’exportation sur le plan du
commerce extérieur.
En réponse aux stratégies nationales, un certain nombre de programmes et projets figure déjà
dans le Programme d’Appui au Développement de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie
(PADECI 2009) (Voir Annexe 3, page 53). Le plan de mise en œuvre de ce programme ambitionne
d’apporter des appuis spécifiques au secteur privé, afin de mieux faire face aux crises financières
et économiques.
Les recommandations s’en iraient vers la concrétisation et l’accélération de la mise en œuvre de
tous les programmes y figurant, afin de rétablir dans les meilleurs délais les performances
économiques du pays à travers la relance de la production.
1.4. Renforcer la coordination des actions
Un renforcement de la coordination des actions permettra sûrement une meilleure prise en
compte des chaînes de valeur de l’ensemble des secteurs de production dans le pays, afin
d’améliorer la capacité de création de valeur ajoutée, en particulier, de pouvoir desceller, mettre
en valeur et exploiter les activités à forte valeur ajoutée.
La coordination des actions est d’autant plus nécessaire que, en cette période de sortie de crise, le
développement risque de revenir à la même situation qu’il y a trois ou quatre ans plus tôt.
1.5. Une prise en compte des spécificités régionales
Dans le cadre des appuis au secteur privé, on a également remarqué la présence de partenaires
spécifiques dans telle ou telle région, et le choix des régions d’intervention n’est pas forcément
expliqué. Dans la perspective de mise en place d’une meilleure coordination, les PTF peuvent
orienter le choix des localités d’intervention en fonction des différentes opportunités présentes
dans les régions, sinon des besoins les plus ressentis au niveau local.
Ces exercices peuvent être entamés en exploitant les différents Programmes Régionaux de
Développement (PRD), qui, malgré la diversité de leur qualité, offrent tout de même des aperçus
suffisants pour commencer la prise en compte de ces spécificités régionales.
1.6. La stratégie d’extension au niveau national
De l’autre côté, les interventions spécifiques réalisées sur le plan local ne semblent pas se prêter à
une extension au niveau national. Les différentes leçons tirées des premiers pas réalisés
localement devraient être capitalisées et valorisées pour accompagner une stratégie de « mise à
l’échelle nationale », autrement dit, la démultiplication des mêmes types d’appui dans un nombre
suffisant de localités est nécessaire pour aboutir à une contribution réelle des secteurs à
l’amélioration des conditions de vie des populations et à la croissance économique au niveau
national.
2. Analyse par secteur
2.1. Le secteur du Commerce et de l’exportation
Faisant suite à la recommandation pour une meilleure prise en compte des effets de la crise
nationale, ce secteur attend vivement l’effectivité de la mise en œuvre des projets figurant dans le
PADECI 2009, notamment la mise en place de l’Agence de Promotion des Exportations (APEX), le
Projet sur l’appui aux filières d’exportation, et le Projet pour l’intégration verticale. La perspective
de leur mise en œuvre est effectivement de nature à pouvoir transformer les opportunités issues
des crises en résultats positifs pour le pays avec :
• un engagement immédiat et entier du gouvernement et des parties prenantes pour
un programme commun d’accompagnement de l’exportation vers une réussite totale
pour l’économie du pays ;
• une capitalisation effective des acquis actuels pour une nouvelle dynamique de
l’exportation ;
• une optimisation intégrée du système stratégique national pour doubler ou
multiplier les bons résultats des exportations ;
• une fédération de toutes les initiatives en faveur de l’export vers la mise en synergie
active des efforts pour encore plus de résultats ;
Par ailleurs, le Secteur privé devrait participer plus activement dans les sphères de décision au
sein des différents programmes, en vue de leur permettre de maintenir le niveau de des activités
et de l’emploi dans les entreprises. Le Projet Cadre Intégré financé par le PNUD, constitue à ce
titre une opportunité pour faciliter l’accès au marché régional et international et pour une
amélioration de la qualité des produits malgaches.
2.3. Le secteur de l’industrie et du tourisme
Ce secteur, figurant parmi les plus atteints durant la crise mérite une prise en main sérieuse
quant à sa relance. Ainsi, le programme d’appui aux industries textiles mérite d’être continué
dans les actions de renforcement de capacité, et au delà des crises, une extension vers d’autres
branches de l’industrie (autre que textile) devrait être envisagée, pour que le programme
contribue davantage à l’élargissement de taille des activités des unités industrielles.
2.4. Secteur des Télécommunications et de la Communication
en accompagnant la politique publique en la matière, visant la couverture de toutes les zones en
un système de communication fiable et à un coût abordable, le projet « Village Phone » de l’IFC
offre une stratégie avancée pour l’atteinte de cet objectif. La mise en place de micros entreprises
dites « Village Phone Operators » ou VPO permet effectivement un accès collectif des habitants
des villages à des infrastructures de communication.
Ce projet peut être étendu éventuellement à l’accès à des infrastructures de TIC, permettant des
échanges plus consistantes que de simples appels téléphoniques.
Toutefois, l’existence d’un grand nombre de personnes encore analphabètes dans les zones
reculées pourrait limiter l’exploitation effective par les usagers de ces téléphones dans les zones
rurales reculées. Cette réflexion peut ouvrir la voie à un dialogue avec le thématique de
l’éducation.
2.5. Le secteur de la finance et microfinance
L’accès au financement constitue un paramètre important pour le développement des activités du
secteur privé. Si la finance classique (banque et autres prêts contractuels) s’adresse
principalement aux grandes entreprises, et ceux du secteur formel de l’économie nationale, la
micro finance et le micro crédit s’orientent plutôt aux entreprises de petite taille, notamment du
secteur informel.
Ces deux types de financement se complètent dans la mesure où la grande partie de la valeur
ajoutée nationale provient du secteur formel, tandis qu’une grande partie de l’emploi est pourvue
grâce à la présence des unités du secteur informel.
Si la tendance actuelle est d’accorder une importance à la « formalisation » de toutes les
entreprises, on se rend compte que le chemin reste encore très long pour y parvenir.
2.6. Les autres interventions sur des secteurs moteurs de l’économie nationale
Dans le cadre de la relance économique actuelle, l’objectif est de retrouver la performance
antérieure des entreprises, de renforcer la compétitivité des produits malgaches, de promouvoir
les activités orientées vers le marché, et de mettre en place un assouplissement des dispositions
fiscales pour les entreprises, cela, afin de stabiliser la situation macroéconomique.
Le premier type d’intervention requis concerne le renforcement de capacité en matière de
promotion des investissements et du partenariat. Déjà menée avec l’EDBM, la principale
intervention de ce type vise la modernisation de l’environnement des affaires afin d’attirer les
investissements et favoriser les partenariats. Cet environnement des affaires constitue
effectivement un gage de la facilitation des opérations aussi bien pour le secteur privé national
que pour les investisseurs internationaux.
Le deuxième concerne le soutien à l’accès au financement pour les PMI / PME ainsi que les
entreprises de l’agrobusiness. Les PTF proposent plusieurs formules dans ce cadre, et les plus
ambitieux sont certainement ceux de l’AFD (Fonds d’Investissement et de Soutien aux Entreprises
en Afrique, Programme PROPARCO, et Société SOLIDIS). Ces formules de soutien au financement
sont nécessaires à que ce soit pour financer des opérations ponctuelles, ou pour une élévation de
l’échelle de production des entreprises.
Un autre volet d’appui au secteur privé concerne la mise à niveau et la modernisation des
moyens de production. L’amélioration des outils de production industrielle va augmenter la
capacité de production des entreprises en augmentant le rendement et diminuant les pertes.
L’enrichissement de la compétence et la performance des ressources humaines élèveront leurs
rentabilités ainsi que l’offre des produits sur le marché.
Ce type de programme vient compléter le précédent. L’UNIDO mène le programme pour
redresser la faible compétitivité des entreprises malgaches, et accompagner la politique
Industrielle en cours, laquelle vise l’effectivité des rôles du secteur privé dans le développement
économique.
Un des besoins les plus exprimés concerne la valorisation des produits malgaches, Le
renforcement du système de mise aux normes des produits industriels et de la démarche qualité
améliorera la compétitivité face à la concurrence internationale. La création et la mise en place
d’un label « Malagasy» vont faire connaître les produits malgaches sur le marché mondial. La
promotion des exportations du secteur industriel malgache entraînera l’amélioration de la
balance commerciale et accroîtra la rentrée des devises.
Dans le cadre de la facilitation de l’accès au marché régional et international, le Projet
« Cadre intégré » du PNUD met en place des modalités qui visent l’augmentation de manière
durable des exportations des biens et services dans les marchés nouveaux et / ou dans les
marchés traditionnels. Si le projet vise la création et la mise en place de cadre favorable aux
exportations, ainsi qu’à la dynamisation des exportations vers les marchés internationaux cibles,
la facilitation de la participation des industriels aux salons internationaux, constitue toujours des
moyens sûrs pour augmenter la reconnaissance des entreprises et produits malgaches et
amplifier le volume des produits écoulés sur le marché international.
De plus, la mise en place d’un organisme de certification des produits en collaboration avec les
organismes reconnus au niveau régional et international, est également nécessaire en vue
d’assurer la reconnaissance des produits malgaches à l’étranger.
Rapport du GS – SP Madagascar Page 37
PTF Financements
Début et Fin du Observations /
Titre du Projet / Objectifs / Résultats attendus Réalisations majeures Enveloppe Prévues /
Projet / Initiative perspectives
initiative Montant acquis
AFD Signature de la convention de Euro 1 500 000 2009 ‐ 2012
Augmenter les exportations,
Programme de Augmenter la compétitivité dans le financement avec les 3
(Financement acquis)
renforcement des secteur textile et le tourisme à bénéficiaires au mois de
capacités Madagascar septembre 2009. Les premiers
commerciales : décaissements ont eu lieu.
‐ CAP EXPORT
‐ Text’Ile Mada
‐ ONTM
Contribution au développement par le Formations en négociation,
CE PS de Ar 293 600 000 Déc 08 ‐ Déc.
commerce et l’amélioration de Appuis au secteur privé orientés
Processus 09
l’intégration de Madagascar dans vers les exportations,
négociation APE /
l’économie mondiale Secrétariat technique des comités
Normalisation AT de Ar 686 248 000
Améliorer la compétitivité des de normalisation,
produits agricoles
principales filières d’exportation. Modalités opérationnelles pour la
d’exportation
certification,
Formation des services
techniques des régions sur les
procédures d’inspection.
INDUSTRIE ET TOURISME
MCA
Appui à l’organisation de manifestations
Appui au secteur
visant la promotion du secteur agricole,
touristique
artisanal et touristique
Et Projet
EDUCTOUR
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PTF Financements
Début et Fin du Observations /
Titre du Projet / Objectifs / Résultats attendus Réalisations majeures Enveloppe Prévues /
Projet / Initiative perspectives
initiative Montant acquis
INFRASTRUCTURE ET MINE
Réviser et améliorer la cartographie
JICA Réalisation de mission d’étude YEN 220 Millions 2 ans Promouvoir
géologique existante (échelle de
préliminaire (du 15 au 24/ O7/2008 et l’Industrie
Cartographie 1 : 1000 000 (Financement acquis)
du 19 au 31/05/2009 Minière sur base
géographique et Renforcer les activités de Télédétection et de
de nouvelles
système. d’info. SIG liées à l’activité de cartographie
informations
Minière Renforcer les capacités Malagasy
(télédétection et SIG) Configurer des
Obtenir des nouvelles cartes géologiques dans cordonnées
la zone cible (échelle 1 : 100 000) cartographiques
Développement de capacité en Télédétection et géologiques
(interprétation d’image RADAR)
BANQUE Améliorer la transparence et la gouvernance
MONDIALE dans la gestion du secteur minier,
Projet de importance particulière aux activités minière
Gouvernance des de petite taille et artisanales
Ressources
Miniers (PGRM)
JICA Conduire l’étude de faisabilité sur le projet de Phase I : 2009 ‐2009 Renforcer le
développement du port de Toamasina YEN 280 Millions
Développement (Décembre) transport des
Collecte d’information (Financement acquis)
du Port de Transférer les compétences et les technologies Enquête sur terrain et projection de la marchandises à
Tamatave adéquates au personnel concerné par l’étude demande (Février 2009‐Mai 2009) travers des
nouvelles
Augmentation de la capacité d’accueil des
infrastructures
navires et des marchandises
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PTF Financements
Début et Fin du Observations /
Titre du Projet / Objectifs / Résultats attendus Réalisations majeures Enveloppe Prévues /
Projet / Initiative perspectives
initiative Montant acquis
FINANCE ET MICROFINANCE
Rapport du GS – SP Madagascar Page 40
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Début et Fin du Observations /
Titre du Projet / Objectifs / Résultats attendus Réalisations majeures Enveloppe Prévues /
Projet / Initiative perspectives
initiative Montant acquis
INTERVENTIONS MULTISECTORIELLES (SECTEUR PRIVE EN GENERAL, Y COMPRIS PME)
IFC Proposer aux PME Malgaches une nouvelle Elaboration de business plan 2004 ‐2011 Promouvoir un
approche (mettre un package de solutions Diagnostic d’entreprise développement
Centre de (Financement acquis)
adapté aux besoins des PMEs) Organisations des ateliers durable du
Solutions pour les
Renforcement des capacités Renforcement des capacités secteur privé
PEM
Amélioration de l’environnement des
(SSC) affaires
Opportunités de marché
Mise en place de travail en réseaux
(partenariat)
Documentations et services d’appuis aux
PME, Financement
Prospection auprès des principaux Jusqu’à EURO 1 Million de
AFD Favoriser l’investissement en fonds Prospection en 2009 Etape suivante :
propres (augmentation de fonds d’investissements présents à garantie par opération
et première garantie finalisation de la
ARIZ Garantie l’investissement) Madagascar (Financement acquis)
en 2010 convention type,
Fonds propres
et réalisation de la
première garantie
AFD Faciliter les octrois de crédit aux Octroi de 5 millions d’Euros de De Euros 50 000 à Euro De 1 à 12 ans
entreprises garantie (donnée en date du 31 2 000 000 de (garantie
Garantie ARIZ
Contribuer au développement du secteur octobre 2009) par opération)
Individuelle)
financier
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Début et Fin du Observations /
Titre du Projet / Objectifs / Résultats attendus Réalisations majeures Enveloppe Prévues /
Projet / Initiative perspectives
initiative Montant acquis
ONUDI Rendre les produits industriels EURO 15,1 Millions 2009–2014?
malgaches compétitifs au niveau national,
Programme de Financement à mettre en
régional et international
mise à niveau et de place (acquis : 0)
modernisation des
industries de
Madagascar
PNUD Promouvoir un secteur privé compétitif, USD 250 000 2008 à 2011 Démarrage en
contribuant à la lutte contre la pauvreté cours
Appui au secteur (Financement acquis)
privé Un cadre favorable à l'amélioration de la
compétitivité du secteur privé est mis en
place
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Titre du Projet / Objectifs / Résultats attendus Réalisations majeures Enveloppe Prévues /
Projet / Initiative perspectives
initiative Montant acquis
TELECOMMUNICATION / COMMUNICATION
Rapport du GS – SP Madagascar Page 43
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Titre du Projet / Objectifs / Résultats attendus Réalisations majeures Enveloppe Prévues /
Projet / Initiative perspectives
initiative Montant acquis
BAD augmentation de la production agricole (riz) 9 millions d’Unités de
et de l’élevage dans la région avoisinant Compte
Projet MANOMBO Manombo
UNION
Faciliter l’investissement et appuyer le • Préparation des dossiers d’appel Euro 567 000 2007 ‐ 2009
EUROPEENNE renforcement de la filière canne d’offres pour la réhabilitation des
(Financement acquis)
infrastructures (amélioration
Madagascar 2006
de la production et évacuation des
– Mesures
produits)
d’accompagnemen
ts en faveur des • Préparation d’un devis programme
pays signataires du pour fournir appui et conseil aux
protocole sur le paysans (itinéraires techniques et
sucre diffusion des variétés améliorées)
• Audit technique et recommandations
pour améliorer le fonctionnement et
planifier
L’augmentation des capacités de
traitement des usines existantes
• Etudes de faisabilité pour diversifier la
production des usines
UNION
Promouvoir les activités de production Avancement dans l’achat de matériels et Euro 5 Millions Septembre
EUROPEENNE orientées vers le marché fournitures 2008 –
(Financement acquis)
(cadre : développement rural du MAP) décembre
Filière Démarrage des activités sur la mise en
2010
d’exportation place des pépinières
Début des activités de formations
thématiques pour les producteurs
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Début et Fin du Observations /
Titre du Projet / Objectifs / Résultats attendus Réalisations majeures Enveloppe Prévues /
Projet / Initiative perspectives
initiative Montant acquis
INTER ‐ Soutien d’Organisation Paysannes CHF 13 millions Planification de la
Développer l’économie rurale
COOPERATION Faîtières et de leurs partenaires dans 9 Phase 4 du
SUISSE Un secteur privé dynamique et compétitif filières (Financement acquis) programme
Programme SAHA favorise le développement des filières ‐ Etudes de marché
rurales en aval ‐ Soutien aux institutions (TT, Fenapi,
réseau Soa…)
‐ Développement de normes et textes
(filière miel…)
UNION
Améliorer la compétitivité en quantité et en Diffusion de 205 000 plants ont été Euro 2 000 000 Déc. 2008 –
EUROPEENNE qualité de l’offre en produits horticoles de produits dont 80% ont été diffusés en Déc. 2011
Filières Madagascar (amélioration du matériel (Financement acquis)
milieu paysans de 12 communes
d’exportation : végétal, la technicité des paysans, rurales ; environ 12 000 vitro plants de
palmiers, baie diversification des produits transformés,
valorisation des sous‐produits issus de deux variétés introduites de banane,
rosa, fruits
l’agriculture) acclimatées et diffusées en paysan.
AUTRES TYPES D’INTERVENTION
AFD /
Favoriser la création de valeur ajoutée et Depuis 1998 : 9 M € en Fonds Propres 1998 Investir dans les
PROPARCO d’emplois dans les pays en développement et pays en
pays émergents, 9 M € en Garanties
développement et
Garanties
Elévation du PIB, baisse du chômage 18 M € de prêts émergents suivant
participations,
le principe de (s) :
Prêts
Garanties,
Participations, Prêts
AFD Aider les jeunes entrepreneurs à accéder au Création de la structure juridique Euro 1 500 000 Début 2009
crédit bancaire (agrément provisoire de CSBF)
Projet Solidis : En année quatre (300 entrepreneurs ont été (Financement acquis)
Société de aidés)
cautionnement
En cours de 4 M € de crédits garantis
mutuel
Rapport du GS – SP Madagascar Page 45
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Début et Fin du Observations /
Titre du Projet / Objectifs / Résultats attendus Réalisations majeures Enveloppe Prévues /
Projet / Initiative perspectives
initiative Montant acquis
ONUDI
Assurer son obligation d’éliminer les gaz • Formation des techniciens USD 47 000 2008‐2010
appauvrissant la couche d’ozone, CFC en frigoristes dans la bonne
Gestion (Financement acquis)
2010 ; pratique frigorifique et la
d’élimination des
récupération des CFC
gaz appauvrissant la • Formation des techniciens frigoristes
couche d’ozone dans la bonne pratique frigorifique et la • Achat et subvention des
récupération des CFC Machines de récupération des
gaz à la disposition des
• Machines de récupération des gaz à la
techniciens
disposition des techniciens
• Achat et subvention des Le gaz
• Outils et matériels nécessaires pour la
alternatifs sont disponibles sur
récupération sont disponibles aux
le marché local
techniciens
• Le gaz alternatifs sont disponibles sur le
marché local
ONUDI
• Assister le gouvernement pour USD 188 700 2009 ‐ 2011
moderniser l’environnement des
Renforcement des (Financement acquis)
affaires afin d’attirer les
capacités de l’EDBM
investissements et favoriser les
en matière de
partenariats (au niveau de l’agence de
promotion des
promotion des investissements)
investissements et
du partenariat • Renforcement en identification des
projets d’investissements, en
promotion des investissements
intéressés par Madagascar, en
préparation et implantation de projets
en organisation de campagnes
internationales de promotion.
• Renforcement de la capacité d’agence
(amélioration de l’image du pays en
matière d’investissement et des
nouvelles technologies)
Rapport du GS – SP Madagascar Page 46
PTF Financements
Début et Fin du Observations /
Titre du Projet / Objectifs / Résultats attendus Réalisations majeures Enveloppe Prévues /
Projet / Initiative perspectives
initiative Montant acquis
ONUDI
Les communautés rurales ont accès à • Etude de pré faisabilité de 12 USD 9 400 000 2009 ‐ 2011 Recherche de
l’électricité propre et abordable centrales hydroélectriques ; financement
Accès à l’énergie Acquis : USD 1 500 000
• Renforcement des capacités • Etablissement du document de Validation du projet
rurale par le
(humaines et institutionnelles) en projet ; Etude de faisabilité ;
développement de
développement de projet de petites Réalisation des 12
petite centrale
centrales hydro électriques ; centrales
hydroélectrique à
• Réalisation de 12 centrales hydroélectriques ;
Madagascar
hydroélectriques de 14 Kw à 1200Kw ; Transfert de technologie
• Mise en place d’une unité de fabrication en fabrication des
de petites turbines hydroélectriques turbines
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Annexe 3 : Liste des programmes et projets du PADECI 2009
Programmes et Projets Objectifs
Projet sur l’amélioration de Fournir un environnement incitatif pratique et transparent pour toutes les
l’environnement des affaires activités d’investissement à Madagascar
‐ mettre en place une Agence de Promotion de l’exportation dénommée
APEX
Projet sur l’appui aux filières Améliorer la compétitivité des produits agricoles d’exportation sur le
d’exportation marché international par l’appui des entreprises exportatrices ou des
groupements des producteurs en matière de qualité, de traitement ou de
conditionnement de ces produits.
Projet sur le village de l’Artisanat Contribuer à une meilleure intégration du secteur Artisanat dans l’économie
nationale et assurer la valorisation du patrimoine culturel et traditionnel du
savoir faire malgache
Projet pour l’accès au crédit des ‐ Promouvoir une croissance forte à base sociale très élargie
PME ‐ Renforcer la compétitivité de Madagascar et son intégration dans
l’économie mondiale
Projet sur le Programme de mise à La relance de la production industrielle, la promotion de l’investissement, de
niveau des industries locales l’emploi et l’amélioration de la compétitivité de l’économie malgache à
l’échelle locale, sous régionale et internationale
Projet sur le développement de Engagement N°4 : Développement rural
« cluster » Défi 6 : Accroissement de la valeur ajoutée et la promotion de l’agrobusiness
en organisant les acteurs et la production en vue de fournir aux marchés des
produits plus élaborés et répondant aux besoins des consommateurs finaux,
marchés local et extérieur.
Engagement N°6 : Economie à forte croissance
Défi 5 : Le renforcement, voire la dynamisation des entreprises locales, des
PME et de l’Artisanat ;
Défi 6 : le renforcement de la compétitivité commerciale internationale de
par l’intensification et la diversification des exportations
PADECI
‐ Entreprises locales, PME et artisanat restructurés et mis à niveaux ;
‐ Secteurs à haute valeur ajoutée et à fort effet d’entraînement développés ;
‐ Part des entreprises malgaches sur le marché extérieur en augmentation ;
‐ La marque Madagascar valorisée
‐ Mise en cohérence de la politique de formation professionnelle avec la
politique économique ;
‐ Maîtrise par les PME des processus de fabrication liés aux nouvelles
technologies exigés par les marchés ;
‐ Application des notions de qualité et normes
Projet sur la mise en place Renforcement du tissu économique à travers la mise en place
d’infrastructure industrielle d’infrastructures industrielles de base (centres techniques dans les
d’appui domaines d’activité)
Projet sur l’intégration verticale Renforcer le niveau de l’intégration verticale actuel avec les grands
investissements en particulier miniers qui sont à la fois des investissements
durables, réservoirs d’emploi et sources potentielles de création et de
promotion d’entreprise.
Le budget total du PADECI est estimé à 35 440 000 Euros.
• Les Fiches par Projet des différents PTF ;
• Etude sur la promotion des investissements à Madagascar, CREAM, Cahier de recherche
en analyse économique N°12/2008 ;
• Rapport d’activité quadrimestriel dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique
Générale de l’Etat, septembre 2008 ;
• Programme d’Appui au Développement de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie
(PADECI 2009) ;
• Politique Générale de l’Etat 2006, 2007 et 2008, Gouvernement de Madagascar, Primature
Mahazoarivo ;
• Madagascar Action Plan : Plan d’action pour le développement de Madagascar durant la
période de 2007 à 2012 ;
• Etude sur les initiatives d’appui au secteur privé, Ministère de l’Economie, du Commerce
et de l’Industrie (MECI)
Monca Pambianco monica.pambianco@ec.europa.eu
CE ‐ Commission Européenne
Joëlle Rajaonarison joelle.rajaonarison@ec.europa.eu
Haingo Rakotondratsima h.rakotondratsima@ifad.org
FIDA – Fonds international pour le
Développement Agricole
Njaka Rajaonarison prosperer@prosperer.mg
Nicolas Kazadi nicolas.kazadi@undp.org
PNUD – Programme des Nations Unies
pour le Développement
Hasina Ramarson hasina.ramarson@undp.org
Johane Rajaobelina jrajaobelina@ifc.org
SFI – Société Financière Internationale
Andry Rasoanaivo arasoanaivo@ifc.org
Secrétariat du GSSP Madagascar, c/o Représentation de l’ONUDI à Antananarivo pour l’Océan Indien,
(Comores, Madagascar, Maurice, Seychelles), Bâtiment Ariane 5, Zone Galaxy Andraharo, rue du Dr Raseta,
route de Majunga, BP 1348, Antananarivo 101, Madagascar
Téléphone : (261) 20 23 365 40/43 ‐ Télécopie : (261) 20 23 365 45