Beruflich Dokumente
Kultur Dokumente
(USTHB)
Partie 1
Introduction :
Inductances série :
La ligne est entourée d’air, dont la perméabilité magnétique est:
Le métal dont est constitué chaque conducteur est caractérisé par une perméabilité
relative µr très proche de1en pratique.
A proximité d’un conducteur de faible section porté à un potentiel élevé (par rapport
à la terre), les lignes équipotentielles sont très rapprochées et le champ
électrique est très intense. Ceci produit une ionisation de l’air ambiant, connue
sous le nom d’effet couronne. Ce dernier est responsable de pertes,
d’interférences radio et d’une gêne acoustique (bruit audible à proximité des
lignes, surtout par temps humide).
C’est la raison pour laquelle, pour des tensions nominales supérieures ou égales à
220 kV, chaque conducteur de phase est remplacé par un faisceau de plusieurs
conducteurs maintenus à distance constante les uns des autres par des
entretoises disposées à intervalle régulier.
En pratique, la distance d entre conducteurs d’une même phase est très faible par
rapport aux distances entre phases, de sorte que l’on peut considérer que
chacun des conducteurs de la phase a est à la distance dab de chacun des
conducteurs de la phase b, et de même pour les autres phases.
Sous cette hypothèse, la relation entre flux et courants des six conducteurs de la
figure ci-dessus présente sous la forme:
Modélisation et calcul des lignes et câbles
Inductance linéique d’une ligne triphasée
à faisceaux de deux conducteurs
Pour calculer cette capacité sans mesurer C et Cm ,nous faisons l’hypothèse que la
charge totale portée par les trois phases est nulle:
On suppose enfin que les potentiels des conducteurs d’une même phase (reliés par des
entretoises) sont égaux :
En considérant une ligne sur deux et en regroupant les colonnes, on obtient aisément :
Cette matrice fait intervenir la distance et le rayon moyen géométriques (GMD et GMR).
Les capacités mutuelles étant à nouveau toutes égales, on peut calculer la capacité shunt par
phase, toujours sous les mêmes l’hypothèse adoptées pour une ligne triphasée simple, on tire
pour la phase a, par exemple:
La permittivité plus élevée du milieu isolant conduit à une capacité shunt par phase
plus élevée pour le câble.
Les distances plus faibles entre phases contribuent également à une valeur plus
élevée de cette capacité.
Il s’en suit qu’un câble présente une capacité équivalente par phase nettement plus
élevée que celle d’une ligne aérienne de même tension nominale et de section
comparable.
Modélisation et calcul des lignes et câbles
Résistance:
Conductance shunt :
Ordres de grandeur :
Le tableau ci-après donne l’ordre de grandeur des résistances série, réactances série
et admittances shunt, par phase, linéiques et à 50 Hz, pour un échantillon
représentatif de lignes HT et THT.
On voit qu’il y aune assez grande dispersion dans les valeurs des
résistances, correspondant à une assez grande variété de sections de
conducteurs.
On notera qu’en THT la résistance est faible devant la réactance.
La susceptance shunt est relativement constante pour les différents niveaux
de tension considérés dans le tableau ci-dessus.
Modélisation et calcul des lignes et câbles
Caractéristiques des câbles :
Pour des raisons évidentes, les câbles sont utilisés en milieu urbain et en milieu
aquatique. Sous la pression de l’opinion et des pouvoirs publics, par souci du
respect du paysage, on tend à les substituer aux lignes aériennes HT ou THT.
Il faut cependant noter que l’investissement relatif à un câble est plusieurs fois
supérieur à celui d’une ligne aérienne de même capacité.
Par ailleurs, la maintenance est plus malaisée en ce sens qu’une inspection visuelle
n’est pas possible comme pour les lignes aériennes et que la réparation nécessite
d’ouvrir le sol. Enfin, il existe des limitations de nature électrique.
Les développements qui précèdent s’appliquent également aux câbles. Cependant,
les valeurs des paramètres linéiques sont très différentes.
Le tableau ci-après donne l’ordre de grandeur des résistances série, réactances série
et admittances shunt, par phase, linéiques et à 50Hz, pour un échantillon
représentatif de câbles utilisés dans les réseau de transport.
Modélisation et calcul des lignes et câbles
Caractéristiques des câbles :
Pour des raisons évidentes, les câbles sont utilisés en milieu urbain et en milieu
aquatique. Sous la pression de l’opinion et des pouvoirs publics, par souci du
respect du paysage, on tend à les substituer aux lignes aériennes HT ou THT.
Il faut cependant noter que l’investissement relatif à un câble est plusieurs fois
supérieur à celui d’une ligne aérienne de même capacité.
Par ailleurs, la maintenance est plus malaisée en ce sens qu’une inspection visuelle
n’est pas possible comme pour les lignes aériennes et que la réparation nécessite
d’ouvrir le sol. Enfin, il existe des limitations de nature électrique.
Les développements qui précèdent s’appliquent également aux câbles. Cependant,
les valeurs des paramètres linéiques sont très différentes.
Le tableau ci-après donne l’ordre de grandeur des résistances série, réactances série
et admittances shunt, par phase, linéiques et à 50Hz, pour un échantillon
représentatif de câbles utilisés dans les réseau de transport.
Modélisation et calcul des lignes et câbles
Caractéristiques des câbles :
Toute autre chose égale, la réactance série par phase est plus faible car les phases
sont plus proches. La susceptance shunt par phase est nettement plus élevée
pour la même raison et aussi parce que le milieu isolant qui entoure les
conducteurs métalliques est caractérisé par une permittivité relative nettement
supérieure à 1.
La valeur élevée de cette susceptance shunt est un obstacle à l’utilisation de câbles
HT ou THT sur de longues distances. En effet :
plus la longueur augmente, plus le courant capacitif total augmente. Il existe même
une longueur à laquelle ce courant pourrait atteindre la limite thermique
admissible pour le câble, auquel cas ce dernier fonctionnerait à sa limite rien que
par le fait d’être mis sous tension, avant même d’y faire transiter une puissance !
plus la longueur augmente, plus le câble produit de la puissance réactive, ce qui
peut provoquer des surtensions dans le réseau.
Ceci conduit à utiliser le transport à courant continu (sous haute tension) au-delà
d’une certaine longueur de câble, par exemple pour des liaisons sous-marines.
Modélisation et calcul des lignes et câbles
La ligne entant que composant distribué
La figure suivante représente le schéma par phase d’une ligne de longueur d.
Désignons par x la position d’un point de la ligne, repérée par rapport à l’extrémité 22’. Les
impédance, admittance, tensions et courants relatifs à une section de longueur
infinitésimale dx sont indiqués sur la figure.
Modélisation et calcul des lignes et câbles
La ligne entant que composant distribué
où l’on a posé :
Elle est appelée la constante de propagation de la ligne et s’exprime en m−1.
Modélisation et calcul des lignes et câbles
La ligne entant que composant distribué
Le terme v1(x , t) correspond à une onde qui se propage de la gauche vers la droite,
en s’atténuant. En effet, pour un x fixé, v1(x , t) est une fonction sinusoïdale du
temps et, pour un t fixé, c’est une fonction sinusoïdale de la position x. Cette onde
est appelée onde incidente, tandis que α est appelé constante d’atténuation et β
constante de phase. De même v2(x , t) correspond à une onde qui se propage, en
s’atténuant, de la droite vers la gauche. Il s’agit de l’onde réfléchie.
La vitesse de propagation de ces ondes, soit ω/β, est celle de la lumière dans l’air qui
entoure la ligne, soit un peu moins de 300.000 km/s. La longueur d’onde λ est la
distance entre deux maxima voisins de la cosinusoïde, à un instant donné. On
trouve aisément que λ = 2π/β.
En combinant ces deux informations, on conclut que la longueur d’onde d’un signal à
50 Hz est d’environ 6.000 km. Même les lignes les plus longues utilisées dans le
monde sont donc courtes par rapport à cette longueur d’onde.
Modélisation et calcul des lignes et câbles
La ligne entant que composant distribué
L’interprétation ci-dessus prend tout son sens lorsque l’on étudie le transitoires
électromagnétiques se produisant suite à un coup de foudre sur la ligne ou suite à
une manœuvre (mise sous tension par exemple). Ainsi, si une onde de tension due
à la foudre se propage sur une ligne et atteint une extrémité ouverte, elle se
réfléchit entièrement, ce qui peut conduire à une tension double à cette extrémité
ouverte. De tels phénomènes doivent évidemment être pris en compte lors du
design de l’isolation des équipements. Leur étude requiert de résoudre des
équations aux dérivées partielles (équation “des télégraphistes”).
où l’on a posé :
Modélisation et calcul des lignes et câbles
La ligne entant que composant distribué
où l’on a posé :
Enfin, évaluées en x=d, ces équations fournissent les relations entre tensions et
courants aux extrémités de la ligne :
Modélisation et calcul des lignes et câbles
Schéma équivalent d’un en pi d’une ligne longue :
Ce qui donne :
Modélisation et calcul des lignes et câbles
Schéma équivalent d’un en pi d’une ligne courte :
Pour une ligne courte on néglige l’admittance shunt et des fois on néglige aussi le
résistance série.