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ÉCRIVAIN, POÈTE ET ESSAYISE, ANDRÉ BRETON (1896-1966) EST SURTOUT CONNU EN TANT QUE

THÉORICIEN DU SURRÉALISME.
-Dranca Valentin-

Au début des années 1920, l’artiste, adepte de Tristan Tzara et des


autres dadaïstes, rompt complètement avec ce mouvement, désillusionné
des idées Dada. C’est à cette
oceweewweewweeweewewwewweewewcasion que naît le premier
manifeste surréaliste, qui subjuguera toute une génération de littéraires et
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manifeste surréaliste, qui subjuguera toute une génération de littéraires et
d’artistes visuels.
André Breton naît le 19 février 1896, en banlieue de Paris, dans une
famille bourgeoise. Ses parents lui imposent une dure éducation catholique,
suite à laquelle il décide de poursuivre des études en médecine. C’est
seulement à la fin de son adolescence, en 1914, que Breton prend
véritablement la tangente de la littérature : le symboliste Jean Royère, à la
tête de la revue littéraire La Phalange, remarque les poèmes du jeune
Breton, 18 ans, et le met en relation avec Paul Valéry.

ANDRÉ BRETON AU TEMPS DE LA GUERRE

Durant la guerre, Breton est affecté à divers hôpitaux. À Nantes, il


rencontre, en 1916, l’auteur Jacques Vaché, qui devient immédiatement son
coup de foudre intellectuel. Plus tard, Breton est transféré à Saint-Dizier, où
il est interne au Centre de neurologie : face à la l’aliénation des patients qu’il
rencontre, et omnubilé par la psychanalyse freudienne, Breton découvre
dans la folie ce qu’il juge être une force créatrice.
Après la guerre, Breton cumule les rencontres importantes : il se lie
d’amitié avec Guillaume Apollinaire et Louis Aragon, avec qui il partage des
points de vue sur l’art. Aragon et Breton sont entre autres obsédés par Les
Chants de Maldoror de Lautréamont, ouvrage de fiction qui sera plus tard
perçu comme l’un des plus grands prédécesseurs du surréalisme. En 1919,
mis à terre par le décès de Jacques Vaché, Breton est frappé, comme tout
le monde en Europe à l’époque, par la vague Dada : il s’éprend de Tristan
Tzara et du reste du cercle de Zurich, voyant en leur démarche l’esprit de
révolte qu’il faut au monde en ces temps durs d’après-guerre.
Dans le désir de faire vivre Dada à Paris, « les trois mousquetaires »,
Breton, Aragon et Philippe Soupault (poète) fondent la revue Littérature, à
laquelle collaboreront des grands noms de la littérature de l’époque, tels que
Paul Éluard et Pierre Reverdy. Dans cette revue paraissent déjà des textes
employant des techniques surréalistes, comme le très célèbre Champs
magnétiques (1920), où Breton expérimente déjà avec l’écriture
automatique.
La rencontre de Breton et de Tzara est pour le moins ambigüe : l’auteur
dit de son idole qu’il est un être « si peu charismatique », mais affirme que
c’était l’effet qu’il espérait ressentir en le rencontrant. Avec Francis
Picabia — écrivain et peintre Dada à l’époque qui suivra Breton dans le
surréalisme — Tzara et Breton organisent des manifestations dadaïstes à
Paris… qui se terminent, le plus souvent, en confusion chaotique. Breton
perd espoir en le mouvement Dada. En 1920, lorsque Picabia lui demande
de signer la préface de Jésus-Christ Rastaquouère, Breton refuse.
C’est en 1924 que Breton et ceux qui le suivent se scindent
officiellement du mouvement Dada en fondant le surréalisme, grâce à une
série de manifestes. Dans la première de ces proclamations, Breton décrit le
surréalisme comme un « automatisme psychique pur, par lequel on se
propose d’exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre
manière, le fonctionnement réel de la pensée ». Les dés sont donc lancés
pour Breton et les Fernando Arrabal, Georges Bataille, Antonin Artaud, Paul
Éluard, ainsi que tous les autres qui décideront de suivre le père du
surréalisme dans son aventure.
Breton vit de relations amoureuses ambigües, qui lui inspirent Nadja,
l’un de ses chefs-d’œuvre : alors que les deux premiers livres du roman
parlent de Léona Delcourt, l’une de ses maîtresses, et le troisième, de
Suzanne Muzard, la maîtresse, puis la femme d’Emmanuel Delcourt,
journaliste français de l’époque. Simone Breton, Kahn de son nom de jeune
fille, est la femme d’André Breton de 1921 à 1929 : ils divorcent lorsque
André Breton tombe éperdument amoureux de Suzanne Muzard. Simone
Kahn, qui jusque là, était une actrice importante de la scène surréaliste,
rompt, lors de la rupture, tout lien avec les membres de ce mouvement.

ANDRÉ BRETON REVIENT DES ÉTATS-UNIS

Après la Deuxième Guerre mondial, revenu de nombreuses années


d’exil en Amérique, Breton tente de raviver la flamme surréaliste, sans
succès : il a brouillé ses relations avec Aragon avant la guerre, à cause de
divergences politiques et esthétiques ; il a brouillé ses relations avec Éluard,
également, pour des raisons semblables. Au cours de son exil, il a l’occasion
de rencontrer Léon Trotski. Ensemble, ils composent le manifeste Pour un
art révolutionnaire indépendant. De retour en France, il doit se battre contre
son vieil ami, Tzara, qui se présente comme chef de file du surréalisme, ainsi
que contre un auteur qui gagne de plus en plus d’influence, Jean-Paul Sartre,
qui, toute sa carrière, s’efforcera de démolir le surréalisme.
Amoureux de la théorie, Breton n’aura jamais cessé d’écrire des essais
et ouvrages sur la littérature, l’art et la vocation de l’art. André Breton décède
le 27 septembre 1966, d’une insuffisance respiratoire. Il est enterré à Paris,
au cimetière des Batignolles. S’il n’a pas réussi, dans les dernières
décennies de sa vie, à redonner à sa création le souffle nécessaire, André
Breton aura au moins inspiré une, voire deux générations d’artistes, à
l’international, dont l’art s’embranche ou découle de cette géante idéologie
culturelle qu’a été le surréalisme.

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