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L’incidence de la Politique Budgétaire

(les depenses publiques) sur la


Croissance Economique en Algérie sur la
Periode de 2001-2011.

Mr : Oughlissi Mohand Akli


Enseignant à l’université Ferhat Abas à Sétif, Algérie
Mr : Mohamed KOLLI
Enseignant à Université Mouloud Mammeri
à Tizi-Ouzou, Algérie
l’incidence de la politique budgetaire sur la croissance economique….Oughlissi et KOLLI

‫ملخص‬
‫ما هو تأثري السياسات احلكومية عىل النشاط االقتصادي يف اجلزائر خالل الفرتة‬
‫ سلبية أو حمايدة من‬،‫؟هل النفقات حفزت النشاط االقتصادي؟ هل النتائج كانت إجيابية‬1112/1122
‫وجهة نظر االقتصاد الكيل؟‬
‫ للدراسة هذه األسئلة واقرتاح‬SVAR ‫نقرتح ملعاجلة هذه األسئلة هنج يقوم عىل نموذج‬
.‫سلسلة من األجوبة يف سياق االقتصاد اجلزائري‬
‫النتائج الرئيسية املتحصل عليها هو أن هناك استجابة لنمو اقتصادي إىل سياسة اإلنفاق‬
1112/1122 ‫احلكومي التي اعتمدت خالل الفرتة‬
Résumé
Quel est l’impact de la politique de gouvernement sur l’activité
économique en Algérie durant la période 2001/2011 ? Les dépenses
simulaient-elle l’activité économique ? le bilan est il positif, négatif ou
neutre d’un point de vu macroéconomique ? Nous proposons ici
d’adresser ces questions, de proposer une approche de type SVAR pour
étudier ces questions et de proposer une série de réponses dans le
contexte de l’économie algérienne.
Notre principal résultats est qu’il y avait une réponse qualifiée
positive de la croissance économique à la politique budgétaire adopté
durant la période 2001/2011.

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l’incidence de la politique budgetaire sur la croissance economique….Oughlissi et KOLLI

Introduction générale
La question concernant les effets des dépenses publiques sur
l’activité économique a fait l’objet de plusieurs études et recherches. Ces
dernières sont soit d’ordre macroéconomique ou économétrique avec de
nombreuses méthodologies. Parmi les méthodes les plus récentes,
utilisées, sont celles qui se basent sur les modèles VAR. Cette approche
est mise en application dans plusieurs objectifs tel que l’analyse de l’effet
des dépenses publique sur la croissance. Dans le travail de Barro (1981)
l’objectif était de chercher les effets macroéconomique des dépenses
publiques exactement les dépenses temporel et permanentes. En cet effet
l’auteur a suivis une procédure basée sur l’estimation de la forme réduite
du PIB réel. Les résultats de ce travail peuvent être résumé sous la forme
suivante : les dépenses transitoires tel que les dépenses de la défense
(armement) en période de guerre ont un effet significatif sur le PIB alors
que les dépenses durable ont un effet très petit sur le PIB. Rotemberg et
Woodford (1992)ont estimé un modèle autorégressif visant à expliquer
l’évolution des dépense de type momentané, les dépenses militaires, puis
le modèle étais utilisé pour mesurer l’effet des chocs exogènes, les chocs
fiscaux.
Dans le même sens des travaux cités que ce travail est conçu.
Dans ce travail nous proposons une application de type économétrique,
qui est une application d’un modèle de type SVAR (Structural Vector
Autoregressive) pour analyser l’effet des dépenses publiques sur la
croissance économique en Algérie. Dans cette étude nous nous focalisons
sur la période 2001 jusqu'à 2011. Cette période caractérisée par les plans
de relance économique soulevés par le gouvernement algérien. En cette
période l’Algérie à connue une croissance bien positive montrée par
l’indice de croissance qui est nettement positif. Mais des controverses sur
la source de cette croissance est le sujet qui doit marquer plus les études
relatives. En cet effet, explicitement l’objectif de cette étude est
d’analyser
Car dans cette étude nous allons tenter de répondre à la question
qui porte sur la détermination des causes de la croissance économique,
positive, enregistrée en Algérie durant la décennie précédente. Nous nous
focalisons notre attention sur la croissance hors hydrocarbure. Car cette
dernière comme la croissance globale à enregistrée des niveaux bien
positives. Cette idée sur sources de la croissance économique, n’est pas
dépourvue d’études ou de la prise en considération par les théories
macroéconomiques. En effet la théorie de la croissance endogène offre
un encadrement récent pour l’explication des origines de la croissance

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l’incidence de la politique budgetaire sur la croissance economique….Oughlissi et KOLLI

économique. Car elle considère que quatre facteurs influence la


croissance économique. Ces facteurs sont :
- L’accumulation de capital phisique pour une entreprise
quelconque n’engendre pas de la croissance pour cette
entreprise uniquement. Mais, d’autres entreprises
bénéficierons par apprentissage (Romer 1986).
- La croissance économique, de sa part, engendre l’innovation .
- Le stock de connaissances valorisables économiquement
constitue le stock de capital humain (Lucas 1988).
- Les infrastructures ont un effet bénéfique sur la croissance
économique.
Cette théorie, malgré qu’elle est récente, à fait l’objet de plusieurs
études. Aschauer (1989) étudie la relation entre la productivité et le
stocke de les dépenses publiques aux états unis et la productivité. Dans
cette étude, à l’aide d’une fonction Cobb Douglas, sur la période
1945/1985 il met en évidence l’effet de la dépense publique sur la
productivité. Une hausse de 1% du capital public génère une hausse de la
productivité allant de 0.39%(1949-1981) à 0.56%(1949-1967).
A.MUNNEL (1990) dans ses calcules confirme les résultats de l’auteur
précédent. Car les résultats de ce dernier montre que la relation établie
entre le capital public et la production du secteur privé est moins
robuste : une augmentation de 0.1% du stock de capital public engendre
une augmentation de 0.34% de la production. De sa par Wang a trouvé
qu’une hausse de 1% des dépenses en capital public augmenterait la
production privée de 0.2%.
En pays en développement, en Afrique, peut d’études empiriques
sont faites sur ce sujet. La cause est liée au problème de manque de
données. De même, selon l’étude de Patrick Guillaumont et al (1999) les
politiques macroéconomiques en Afrique demeurent inefficaces de fait
de stagnation de produit par tête. Alors que dans la même étude les
auteurs ont vu qu’il faut réformer les politiques budgétaires pour qu’elle
puissent accroitre l’investissement. AGENOR et al (juillet 2005) à l’aide
d’un modèle VAR ont testé l relation entre le capital public et
investissement privé dans la région MENA. L’insignifitivité des résultats
obtenus est expliquée par la qualité de l’environnement dans lequel opère
le secteur privé.
En cet effet, nous concentrons dans ce qui suit sur l’effet du
capital privé et publique sur la croissance économique. Cette soulevée
par la théorie classique qui révèle que la croissance économique est
formée à partir du capital soit privé ou publique.

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l’incidence de la politique budgetaire sur la croissance economique….Oughlissi et KOLLI

La mise en œuvre d’un modèle qui caractérise notre hypothèse


fondamentale inspirée de la théorie néoclassique qui vient d’être citée est
le sujet de la première section.
Une mise en conteste de l’approche SVAR va nous permettre aussi de
voir l’importance de cette démarche pour la réponse à notre ambition.
Puis la mise en application de cette approche dans le deuxième section.
La troisième section est consacrée à l’interprétation des résultats. En fin
une conclusion synthétique est faite.
1) Le modèle
Notre modèle de base est bâtit dans le sens de montrer la
transmission faite, durant la période 2001 /2011, de la politique
budgétaire, les dépenses publiques, à la croissance économique. Ceci, va
être entamé en élaborant une relation entre la constitution de capital,
privé et publique, et la dépense publique. Par suite, ce capital constitué
va être mis en relation avec la production (la croissance) selon une
fonction du type Cobb Douglas.
Le modèle suivant prend en considération les principes suivants :
- Le type de la dépense faite, dépense d’investissement ou
dépense gouvernemental .
- Le type de capital constitué : privé ou publique.
Le modèle en question prend en considération les agents économiques
suivant :
1-1) L’agent de production (les firmes)
Cet agent est représenté par une firme représentative qui répond à
une fonction de type Cobb-Duglas. Ceci veut dire que le producteur
algérien combine entre le capital publique et privé et la technologie. La
fonction de production est alors exprimée comme :
( ) ( )
Ou sont respectivement les parts de capital privé et de capital
publique dans la production.1
Le paramètre A représente le progrès technologique. Afin de simplifier
les calculs dans ce qui suit il est considéré exogène et non stochastique.
Ce qui lui donne le sens d’un paramètre d’échelle, avec une valeur de 1, 2
dans le modèle.
et sont respectivement le capital privé et le capital publique.

1
Comme ces paramètres peuvent prendre en considération les élasticités
intertemporelles.
2
Ceci est dans le sens de simplification des calculs et de ne pas fausser
l’interprétation des résultats.

5
l’incidence de la politique budgetaire sur la croissance economique….Oughlissi et KOLLI

Les firmes accumulent le capital en accord avec la règle suivante :


( ) ( )
Ou représente le taux de dépréciation du capital privé. Alors que,
représente le montant de l’investissement privé en date t.
Ceci veut dire que le capital à la date t est égale au montant de
l’investissement privé en cette date plus le capital de la date t-1 après
dépréciation.
Alors que l’investissement privé à la date t peut être défini comme
suit :
( )
Ou représente le montant de l’investissement exogène à tout politique
d’investissement privé. Il peut être lu comme le niveau de
l’investissement privé de base3.
Le paramètre est le pourcentage de l’accroissement dans
l’investissement privé, dans la constitution de capital privé, entre la date
t-1 et la date t. En Algérie durant la période 2001-2011 l’investissement
privé a connu un accroissement significativement supérieur à zéro, mais
d’un niveau très faible.
Le paramètre est la part des dépenses publiques dans la
constitution de capital privé. En exemple, il représente la part des
dépenses publiques dans les plans de subvention tel que : ANEM,
ANSEJ…etc.
( ) :représente un choc exogène qui peut affecter le niveau de
l’investissement privé. Il est supposé comme étant un processus d’une loi
normale standard.
D’une manière similaire le capital publique est cumulé de la façon
suivante :
( ) ( )
Ou représente le taux de dépréciation du capital publique. La
variante représente le montant de l’investissement gouvernemental.
Avec le même raisonnement, que celui du capital privé, le capital
publique est accumulé en fonction du capital restant de la date t-1 (après
dépréciation) plus l’investissement gouvernemental à la date t.
Compte tenu de la fonction de production (la fonction (1)) et les
contraintes relatives à la formation du capital privé et publique,

3
La théorie microéconomique affecte ce facteur aux dépenses privés de base
tel que l’entretien des outils de production.

6
l’incidence de la politique budgetaire sur la croissance economique….Oughlissi et KOLLI

respectivement les fonctions (2) et (4), les conditions de première ordre


donnent les productivités marginaux suivantes4 :
( )
( ( ))
Ou est la productivité marginale du capital privé. Le paramètre
représente un facteur d’escompte5.
D’une manière similaire nous calculons la productivité marginale du
capital publique, qu’on note , qui va être sous la forme suivante :
( )
( ( ))
Nous pouvons remarquer que la productivité marginale du capital
privé croît avec le progrès technologique et le capital publique mais elle
décroît avec le capital privé6. Ce qui montre une relation dynamique
entre la demande de capital privé et le niveau de capital publique et de
progrès technologique. Ceci va impliquer dans le modèle, aussi, une
relation dynamique entre l’investissement publique et privé.
Dans le cas de l’économie algérienne ceci est montré par la réponse des
investissements privées suite à la réalisation d’un ensemble
d’infrastructures( Y. Benabdallah ;2010), (rapport de la banque
mondiale 2010).
1-2) Le gouvernement
Le gouvernement de sa part réagie par les dépenses publiques. Du
fait que le gouvernement algérien finance la grande partie des dépenses
publiques par le trésor public donc par les recettes pétrolières. Dans ce
qui suit ne nous prenons pas en considération le mode de financement 7,
car il sera considéré comme exogène. En cet effet le modèle représentant
la dépense publique peut se réduire aux fonctions suivantes :
( )

4
L’obtention de ces résultats est en maximisant la fonction (1) sous les
contraintes (2) et (3) en utilisant la fonction de Lagrange. Le fait que nous avons
une relation intertemporelle entre les capitaux il faut, aussi, transformer la fonction
lagrangienne en utilisant le principe de Bellman.
5
Ce facteur mesure l’équivalence intertemporelle des capitaux. Ceci veut dire
que 1DA à la date t est équivalent à B à la date
t-1.
6
Ceci en remplaçant par la fonction (1)dans les fonctions (4) et (5).
7
Car le mode de financement nit en évidence les contraintes budgétaires.

7
l’incidence de la politique budgetaire sur la croissance economique….Oughlissi et KOLLI

Dans la fonction (7) l’argument représente la dépense


publique pour les achats de base du gouvernement. Cette dépense de base
absorbe des ressources sans pour autant avoir impact sur la productivité
marginale des facteurs de production privés. Donc l’argument G t
représente la dépense gouvernementale totale qui est égale à la somme
des dépenses de base plus les dépenses d’investissement gouvernemental.
Nous définissons aussi le développement, en même temps une relation
intertemporelle, de ces dépenses, qui est sous la forme suivante :
( )
Ou représente la portion de l’accroissement des dépenses
publiques de base entre la date t-1 et t. La forme de la fonction (8) mit
que la dépense publique de base est de forme d’un processus exogène
stochastique dans lequel ( ).
( )
Avec le même raisonnement dans la fonction (9), qui représente la
formation à la date t de la dépense publique globale, représente la
portion de l’accroissement de la dépense publique globale entre t-1 et t.
Et représente la dépense publique globale exogène de la politique
d’augmentation de financement des dépenses publiques.
Le modèle globale peut être mis sous la forme suivante:
( ) ( )
( ) ( )
( )
( ) ( )
( )
( ( ))
( )
( ( ))
( )
( )
( )
Nous pouvons remarquer que ce système d’équation est une
forme d’un modèle économétrique de type VAR. la résolution et l’étude
de la transmission des chocs dans ce modèle répondra parfaitement à
notre ambition.

8
l’incidence de la politique budgetaire sur la croissance economique….Oughlissi et KOLLI

2) L’approche SVAR (Vecteur Autorégressif Structurel) et


l’étude de chocs
Un processus VAR à N variables et p décalages noté VAR(p)
s’écrit sous forme matricielle8 :
X t   0  1 X t 1     p X t  p   t
(10)

 x1t    1t   a10   a11p a12p . . . a1Np 


       
 .   .   .   . . . 
Xt   .  εt   .  0   .   p   . . . 
     
 .   .   .   . . . 
x     0  1 2 N 
 Nt   Nt   aN   a Np a Np . . . a Np 
sous la forme matricielle l’équation (10) peut être écrite sous la forme
suivante :
( )
Où  t est un bruit blanc de matrice variance covariance   . On
peut encore écrire :
I  1L  2 L2    P LP X t  0   t (12)
soit :  L X t  0   t
Et ( ) est le polynôme caractéristique de processus autorégressif
qui est déférent de zéro.
p
Avec :  ( L)  I   i Li (13)
i 1
Alors que le modèle VAR précédent peut être écrit sous la forme
d’un processus ( )9 ce qui veut dire que l’on puisse mettre une
relation entre les variables endogènes et les chocs aléatoires retardés dans
le temps. Ce qui donne une forme désirée du VAR canonique est le VAR
structurel.
Soit  t le vecteur des chocs structurels. Il s’agit de chocs
interprétables économiquement.

8
Nous rappelons qu’un modèle VAR est défini comme Un groupe de variables
aléatoires temporelles est généré par un modèle VAR si chacune de ces variables est une
fonction linéaire de ses propres valeurs passées et des valeurs passées des autres
variables du groupe, à laquelle s’ajoute un choc aléatoire de type bruit blanc.
9
Vecteur autoregréssif moyenne mobile qui obtenu en inverssant le processus
qui est sous la fonction (11) alors que

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l’incidence de la politique budgetaire sur la croissance economique….Oughlissi et KOLLI

On suppose ainsi que l’économie représentée par un vecteur de


séries observées X t   X1t ,, X Nt  à chaque date t résulte de la
combinaison dynamique de N chocs structurels passés
1s ,,  Ns  , s  t.
Ce qui nous permet d’avoir un modèle sous la forme de
l’équation (11) qui capte les relations dynamiques entre les variables.
Avec ( ) une matrice polynômiale d’ordre fini et prenant en compte les
jeux de coefficients dynamique. De l’autre part le modèle incorpore un
vecteur dit de chocs exogènes 1s ,,  Ns  , s  t. Ce dernier est
un vecteur des résidus de forme réduite du SVAR pour chacune des
variables d’intérêt de .
Le problème principal qui se pose dans le présent contexte est
celui d’identifier correctement l’impacte des chocs des dépenses
publiques sur l’activité économique, en Algérie, tracée par le modèle
précédent. En cet effet nous adoptons l’approche proposée par Blanchard
et Perotti (2002,2004) qui consiste à distinguer entre des liens entre les
innovations qui peuvent être qualifiées d’automatiques et d’autres liens
qui sont discrétionnaires. Un lien automatique est un lien entre une
innovation de forme réduite et une autre innovation. Un lien
discrétionnaire est un lien entre l’innovation structurelle et l’innovation
de forme réduite. Par exemple un choc non anticipé sur les recettes
fiscales peut conduire le gouvernement à augmenter ses dépenses.
La réponse au problème de ce travail passe une méthode que nous
avons choisie, qui se base sur le calibrage des différentes paramètres du
modèle cité en haut et de simuler un choc d’ordre de 1% sur la dépense
publique. Ainsi de mesurer la réponse de la croissance économique, par
le biais du niveau de la production à ce choc.
2-1) Paramétrisation du modèle
La simulation des effets dynamique de l’intervention des
dépenses publiques dans l’activité économique nécessite l’assignation au
préalable de valeurs empiriquement plausibles aux différentes paramètres
structurelles du modèle. Cette méthode est appelée calibrage des
paramètres, qui veut dire, dans le cas de notre étude, de donner des
valeurs aux paramètres de modèle dans le sens de capter les
caractéristiques de l’économie algérienne. Donc dans ce qui suit nous
justifions la paramétrisation du modèle. Ce dernier par suite sera utilisé
pour simuler un choc de la dépense publique et de voir la réponse de
l’activité économique à ce choc.

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l’incidence de la politique budgetaire sur la croissance economique….Oughlissi et KOLLI

La valeur choisie pour le paramètre est de 0.248, ce chiffre


représente la moyenne de la part de capital privé dans la production
durant la période 2001/2010. Le paramètre prend, de sa part, la valeur
égale à 0.15 qui est calculé de la même façon que le paramètre précédent.
Alors que sont tous les deux égales à 0.025 un chiffre similaire
est pris par Ben Khodja (2011) lors d’une modélisation de l’économie
algérienne sous un modèle DSGE 10. Ce qui veut dire, qu’une hypothèse
est faite, que la dépréciation de capital privé est similaire à celle d’un
capital publique.
Le paramètre présente le taux d’accroissement de
l’investissement privé hors hydrocarbure. Il est de 0.27, ce chiffre est pris
de rapport annuel de la banque mondiale sur l’Algérie (volume I ;15 août
2007 ; Rapport N° 36270 ; Page 27), avec hypothèse qu’il est stable pour
le reste des années prises dans l’étude.
Le paramètre qui représente la part des dépenses publique dans
l’investissement hors hydrocarbure. Il est d’une moyenne de 0.05 calculé
sur les évolutions des dépenses publiques dans l’investissement. Ce
chiffre capte l’accroissement des subventions, de toutes formes, qui sont
faites aux investissements privés durant la période prise dans cette étude.
Les deux paramètres représentent respectivement les parts de la
dépense publique de base et celle d’investissement dans la dépense totale.
il prennent respectivement les valeurs de 0.55 et 0.45.11
Le paramètre ,c’est le taux d’accroissement moyen des dépenses
de base sur la période d’étude. Ce taux est d’ordre de 0.176. Il est
calculé sur les donnés des dépenses publiques de base sur la période prise
dans l’étude. Le même raisonnement pour le paramètre qui représente
l’accroissement des dépenses totales. Il est de 0.137, calculé de la même
manière que .
2-2) Résolution de modèle et étude de choc
La manière suivie pour atteindre notre objectif dans cette étude
via le modèle décrit en haut est :12

10
Dynamique Stochastique General Equilibrium : les modèles d’équilibre
générale en français.
11
L’incorporation de ces deux paramètres est faite dans le sens de capter la
répartition des dépenses publique entre dépense d’investissement et de base. Cette
procédure est plus d’ordre technique du fait que nous allons utilisé les simulations
pour étudier l’impacte d’un choc de dépense publique.
12
L’application de ces procédures est faite sur le logiciel MATLAB.

11
l’incidence de la politique budgetaire sur la croissance economique….Oughlissi et KOLLI

1) Nous avons calculer l’état stationnaire de modèle après la


linéarisation du modèle.
2) Puis vérifier si les hypothèse de Blanchard et Khan sont vérifiés
pour accepter que le modèle a une solution convergente.
3) Puis de simuler a la fois, et en utilisant un Filtre de Kalman, les
variables de modèle ainsi que l’effet d’un choc de 1% des
dépenses publiques.
Les résultats des chocs impulsionels sont résumés dans les
graphiques suivants.
-3
x 10 y k kg
4 0.01 0.4

2 0.005 0.2

0 0 0
10 20 30 40 10 20 30 40 10 20 30 40
I Ig G
0.01 0.4 0.2

0.005 0.2 0.1

0 0 0
10 20 30 40 10 20 30 40 10 20 30 40
-3
lamda x 10 gama
0 0

-2
-0.2
-4
-0.4
10 20 30 40 10 20 30 40

Nous remarquons qu’un choc de 1% sur la variable G engendre


une réponse de l’investissement privé I d’un niveau de 0.5%, qui est très
faible, et de l’investissement gouvernemental de niveau de 2%. Au
niveau technique le principe de Blanchard et Perotti (2002,2004) est
réaliser dans le cadre de ce modèle. Au niveau de la théorie
macroéconomique, sur l’économie algérienne, les résultats sont
plausibles de fait que l’effet de la dépense publique se transmit avec un
niveau moins à l’investissement privé que l’investissement publique.
Cette transmission peut se faire d’une manière indirecte à travers les
achats de base de gouvernement non importer par exemple. Cette réponse
de l’investissement publique et privé a engendrer un accroissement de
capital privé et publique mais avec un effet de retard de 2ans pour
atteindre 7% pour le capital privé et 25% pour le capital publique.
Encore, en constate que la formation de capital privé est faible par
rapport au capital publique. Ce qui appui les conclusions de Y.
Benabdallah (2010) et de la banque mondiale (2007).
De l’autre coté, concernant les productivités marginaux, nous
remarquons une réponse négative, à un choc de 1% de la dépense
publique, de niveau de -24%, de la productivité marginale de capital
privé, symbolisée par lamda dans le graphe. De la même manière la
productivité marginale de capital publique, symbolisée gama dans le

12
l’incidence de la politique budgetaire sur la croissance economique….Oughlissi et KOLLI

graphe, a, aussi, enregistrait une réponse négative de 0.4% après 2ans.


Nous remarquons que la productivité marginale de capital publique est
plus grande que celle de capital privé.13
En matière de réponse de la production, et après le suivie de processus
qui vient d’être décrit, est de niveau de 0.3 % . donc nous pouvons
synthétiser que durant la période 2001/2011 l’élasticité PIB hors
hydrocarbure/ dépense publique est de 0.3%.

Conclusion
Dans ce travail nous avons mis en évidence un ensemble lien
dynamiques entre les dépenses publiques, l’investissement, la formation
de capital publique et privé et la production nationale hors hydrocarbure.
Nous avons utilisé une approche de type SVAR par la méthode de
calibration et de simulation pour voir la manière de transmission d’une
augmentation des dépenses publiques d’un niveau de 1% à la production
nationale hors hydrocarbure. Ceci était dans le sens de montrer l’effet de
la politique de gouvernement durant la période 2001/2011 sur la
croissance économique. Et nous avons obtenu qu’effectivement il y avait
une réponse positive de la croissance économique a la politique
budgétaire (dépenses publiques) durant la période d’étude. Nous
pouvons, aussi, citer un résultat partiel d’une importance capital qu’une
croissance positive en Algérie durant cette période était en partie le
résultat de la formation de capital. Alors que le capital publique qui
constitue la grande partie de 97% selon ce modèle et le capital privé qui a
contribué à la croissance uniquement à l’ordre de 3%.
Une piste de recherche intéressante que le présent travail ouvre
dans le future. Car le modèle utilisé dans ce travail peut être augmenter
par un autre agent qui est les ménages. Cet agent réagie en offrant le
travail et recevant un salaire et des subventions. Ce qui va donner une
image plus réaliste au modèle de fait qu’il capte le comportement des
ménages ainsi que leur contribution à la formation de capital publique ou
privé.

13
Ce qui montre l’effet négatif existant entre le capital privé/ publique cité en haut et
qui est introduit dans le modèle.

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l’incidence de la politique budgetaire sur la croissance economique….Oughlissi et KOLLI

Références
1) Faucault M ; : « Institution, croissance économique et dépense
publique ». CIRANO 2001.
2) Hurlin C ; 1999 : « La Contribution du Capital Public à la
Productivité des Facteurs Privés : une Estimation sur Panel
Sectoriel pour Dix Pays de l’OCDE ». OCDE Mai 1999.
3) Ongono P ; Avril 2012 ; « Investissement en Infrastructures
Publiques et Performances Economiques au Cameroun ».
Rapport de Recherche du FR-CIEA N0. 13/12, Dakar, Avril
2012.
4) Pierre-Richard Agénor, Mustapha K. Nabli, and Tarik M. Yousef:
“Public Infrastructure and Private Investment in the Middle East
and North Africa”, World Bank Policy Research Working Paper
3661, July 2005.
5) Phaneuf L, Wasmer E ; octobre 2005 : « une étude économétrique
de l’impacte des dépenses publiques et des prélèvements fiscaux
sur l’activité économique au Québec et au Canada ». CIRANO,
Montréal octobre 2005.
6) Document de la Banque mondiale ; Le 15 août 2007 :
« République Algérienne Démocratique et Populaire :A la
recherche d’un investissement public de qualité (Une Revue des
dépenses publiques) ». Rapport N° 36270 – DZ
7) Rapport du FMI No.05/50 , Février 2005.
8) Rapport FMI ; 2012 : « L’Algérie : Question choisies ». rapport
n° 12/22, février 2012.

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