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Djeddi Mabrouk
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Table de matière
Références
2
INTRODUCTION
La géophysique est une grande discipline des sciences de la terre .Elle s’intéresse à
l’étude des caractéristiques physiques de la terre, ou d’autres planètes, employant
des techniques de mesures physiques indirectes. Elle est née de l’interaction des
phénomènes physiques et des paramètres petro-physiques liés à la roche ou aux
caractéristiques des roches. C’est un outil d’investigation qui permet de nous fournir
des informations sur la nature et l’état de la croûte terrestre et la sub surface et ce
grâce à des mesures physiques, et dans des buts intéressés: exploration et
exploitation pétrolière et minière, étude de l’environnement, génie civil,
hydrogéologie, géothermie, archéologie etc.
Les différents champs physiques qui assurent cette interaction sont :
La gravitation, l’électricité terrestre et atmosphérique, le champ magnétique naturel
ou induit, la radioactivité et les radiations naturelles ou artificielles, le champ
thermique énergie (solaire et géothermie) et le champ de contraintes internes
(séismes naturels et artificiels).
PROSPECTION GRAVIMETRIQUE
La gravimétrie est fondée sur les mesures des variations du champ potentiel
gravitationnel et vise à déceler des anomalies de densité dans le sous-sol. Toutefois
ces anomalies doivent être au préalable corrigées de tous les effets non liés à la
géologie. Elle est également utilisée pour déterminer le géoïde (surface
équipotentielle correspondant à la surface des mers et des océans au repos).Elle est
également utilisée en Archéologie, exploration minière et pétrolière et bien d’autres.
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METHODES ELECTROMAGNETIQUES
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Fig. 1 illustration du principe général des méthodes électromagnétiques
METHODE ELECTRIQUE
La méthode électrique est basée sur l’injection d’un courant électrique continu 𝑰 à
l’aide de deux électrodes 𝑨 et 𝑩 et l’on mesure la différence de potentiel ∆𝑽 à l’aide
de deux autres électrodes 𝑴 et 𝑵. Cette différence de potentiel est liée à la
distribution des résistivités dans sous-sol. On détermine la résistivité électrique ou
son inverse la conductivité électrique du sous-sol sur la tranche de sous-sol définie
par l’écartement des électrodes d’émission 𝑨 et 𝑩. La résistivité apparente mesurée
est déduite de la relation 𝝆𝒂 = 𝑲. ∆𝑽⁄𝑰 , 𝑲. étant un coefficient qui dépend de
l’arrangement géométrique des différentes électrodes. Les dispositifs les plus usuels
d’acquisition de mesure de la résistivité sont : pôle-pôle -pôle-dipôle, dipôle- dipôle,
Schlumberger et Wenner.
Il y a deux modes opératoires :
Sondage électrique : Il a pour but d’établir la courbe de variation de la résistivité
apparente des terrains constituants le sous-sol en fonction de la profondeur
d’investigation lié à la distance entre les électrodes (𝑨𝑩) d’injection du courant
électrique continu.
Trainé électrique : En mode trainé électrique, les écartements entre les électrodes
d’émission du courant électrique et de mesure de la différence de potentiel sont fixes.
On fait déplacer tout le dispositif 𝑨𝑴𝑵𝑩 le long du profil, orthogonalement à la
direction de la structure recherchée.
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Tomographie électrique : Grâce au développement des systèmes multi -
électrodes, il est apparu la tomographie électrique (panneau électrique).Celle-ci
consiste à utiliser un grand nombre d’électrodes le long du profil de prospection
électrique. La tomographie électrique est plus performante que les modes classiques
(trainé , sondage) car , elle permet de faire des mesures sur une gamme plus
étendue de résistivités sur des profondeurs plus grandes et avec une meilleure
résolution .
Les domaines d’application de la prospection électrique par courant continu sont très
variés .Elle est appliquée dans de nombreux domaines pour la recherche des
vestiges, des aquifères, fissures, décharges, cavités et bien d’autres.
PROSPECTION RADIOMETRIQUE
- Scintillomètres pour mesurer les rayonnements gamma émis par les élements
radioactifs naturels présents dans les roches tels que U , Th et K.
PROSPECTION MAGNETIQUE
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L’étude de la valeur de l’aimantation en tant que telle nous informera sur le champ
magnétique qui la créée. Il est éventuellement possible, d’en déduire la position de
la roche lors de l’aimantation, par rapport au champ magnétique.
La prospection magnétique est basée sur l’analyse des anomalies magnétiques .Elle
est utilisée en géologie minière pour prospecter des roches ayant des propriétés
magnétiques , ferromagnétiques telles que la magnétite, pyrrhotine , ilménite et
étude du socle cristallin ; étude des grands bassins sédimentaires ; en prospection
pétrolière pour la mise en évidence des failles, roches éruptives ; localisation des
objets tels que les citernes, cuves, canalisations ,localisation des armatures
métalliques (génie civil),localisation des objets ferromagnétiques (pipelines , sous-
marins, bombes ) ; reconstituer les déplacements passés des plaques tectoniques
dans les temps géologiques (paléomagnétisme) et bien d’autres.
DIAGRAPHIES
Elles sont constituées par une panoplie de méthodes géophysiques qui sont mises
en œuvre à l’intérieur d’un forage ou un puits. Elles permettent l’enregistrement en
continu des variations des paramètres physiques et petro - physiques en fonction
de la profondeur du puits. Dans le domaine pétrolier, les diagraphies ont pour but
d’étudier les qualités qui conditionnent le rendement potentiel d’un réservoir et qui
sont le volume, la porosité, le taux de saturation, la perméabilité, les différents fluides
etc.
Les diagraphies sont largement utilisées aussi bien en phase d’exploration qu’en
phase de production des hydrocarbures .Elles sont classées en :
- Diagraphies instantanées
Elles sont effectuées en temps réel pendant le forage du puits et elles permettent
de transmettre en temps réel les informations sur le forage pendant que celui-ci
avance en profondeur. Elles permettent de fournir notamment des informations sur
la densité de la boue de forage, la pression, la température la direction azimutale du
forage, l’angle de déviation etc…
- Diagraphies différées
- Diagraphies de production
Elles ont pour but de connaitre dans le temps les niveaux producteurs avec les
différents fluides produits et ce afin d’optimiser la production.
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METHODES SISMIQUES
Dans une section sismique, nous pouvons détecter la présence de différents types
d’ondes.
Les ondes sismiques, comme les ondes électromagnétiques, sont polarisées. Si l’on
considère un milieu isotrope, homogène, élastique, on peut montrer que chaque onde
sismique à une polarisation propre.
Ondes longitudinales
Le mouvement des particules du milieu s’effectue dans la même direction que celle
dans laquelle se propage l’onde. Lors du passage de l’onde longitudinale 𝑷, les
particules du milieu subissent alternativement des compressions et des dilatations.
Pour un matériau, ce sont ces ondes qui se propagent les plus rapidement.
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Ondes transversales
Les ondes 𝑺 sont des ondes complexes à deux composantes, une composante
horizontale 𝑺𝑯 et une composante verticale 𝑺𝑽 .
Elles constituent une combinaison des ondes 𝑷 et 𝑺 dont les plus connues sont les
ondes de Love et Rayleigh. Elles se déplacent près de la surface du sol et
constituent les deux principales ondes parasites organisées en sismique
d’exploration pétrolière (appelées ground - Roll)
- Les ondes de Love notées 𝑳 correspondant à une onde guidée des Ondes 𝑺𝑯 ,
elles ont un mouvement horizontal, transversal à la direction de propagation.
Elles possèdent une polarisation linéaire.
-
- Les ondes de Stoneley sont aussi constituées d’ondes 𝑷 et 𝑺𝑽 et elles se
propagent le long de l’interface entre un fluide et un solide avec une polarisation
elliptique.
Les ondes sismiques sont assimilables aux ondes élastiques .Elles subissent des
réflexions et réfractions selon les lois de Snell - Descartes lorsqu’elles rencontrent
des interfaces séparant deux milieux de différentes propriétés élastiques .Elles
obéissent aussi aux différentes lois de l’optique géométrique tels que les principes
de Huygens et de Fermat.
Le front d’onde sphérique est la seule réalité physique, cependant par commodité, on
a l’habitude d’assimiler les ondes sphériques à des ondes planes pour des distances
source - capteur suffisamment grandes.
Lorsqu’une onde sismique incidente atteint une limite séparant deux milieux de
nature et de propriétés élastiques différentes, il va y avoir, tout comme en optique
géométrique, réflexion et réfraction de cette onde. En transposant les lois de
l’optique géométrique élémentaire, on a :
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1ere loi de Descartes
Le rayon incident, réfléchi et réfracté ainsi que la normale à l’interface sont situés
dans un même plan.
Loi de réfraction
𝐕𝟏 𝐬𝐢𝐧 𝐢
=
𝐕𝟐 𝐬𝐢𝐧 𝛃
𝐬𝐢𝐧 𝐢 𝐬𝐢𝐧𝛂 𝐬𝐢𝐧 𝛂𝐬 𝐬𝐢𝐧 𝛃 𝐬𝐢𝐧 𝛃𝐬
= = = =
𝐕𝟏 𝐕𝐩𝟏 𝐕𝐬𝟏 𝐕𝐩𝟐 𝐕𝐬𝟐
Ou 𝑽𝒑𝟏 , 𝑽𝒑𝟐 , 𝑽𝒔𝟏 et 𝑽𝒔𝟐 désignent respectivement les vitesses des ondes longitudinales
et transversales réfléchies et réfractées dans les milieux 𝑰 et le milieu 𝑰𝑰 (fig.2)
Dans un milieu élastique, homogène, isotrope et infini, les ondes qui se propagent
sont des ondes de volume, qui sont non dispersives. En pratique, les milieux réels ne
sont pas parfaitement élastiques et les ondes de volume peuvent être légèrement
dispersives .Parmi les ondes de volume, on trouve :
- Les ondes de compression 𝑷, qui sont les plus rapides et se propagent à une
vitesse 𝑽𝒑
- Les ondes de cisaillement 𝑺 qui se décomposent en deux ondes : une onde avec
une composante horizontale 𝑺𝑯 (de vitesse 𝑽𝑺𝑯 ) et l’autre en une composante 𝑺𝑽
(de vitesse 𝑽𝑺𝑽 ).Les vecteurs de vibrations des composantes 𝑺𝑯 et 𝑺𝑽 sont
respectivement dans un plan horizontal et vertical.
Les ondes de volume ont une polarisation rectiligne (ou linéaire).L’onde 𝑷 est
polarisée suivant la direction de propagation et l’onde 𝑺 dans le plan tangent au
front d’onde de l’onde 𝑷.
𝑽𝒑 > 𝑽𝑺𝑽 et 𝑽 𝑺𝑯 = 𝑽 𝑺 𝑯
Une onde 𝑷 donne des ondes 𝑷 et 𝑺𝑽 réfléchies .Une onde 𝑺𝑯 ne donnera qu’une
onde 𝑺𝑯 réfléchie et une onde 𝑺𝑯 réfractée.
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Quand une onde sismique de volume se propageant à partir de la surface dans un
milieu 𝑰 à la vitesse 𝑽𝟏 atteint un milieu de vitesse 𝑽𝟐 avec un angle d’incidence 𝒊 par
rapport à la verticale au plan de l’interface entre les deux milieux, une partie de
l’énergie est réfléchie vers la surface avec un angle 𝛂 égal à 𝒊 .Le reste de l’énergie
est réfractée (transmise) dans le milieu 𝑰𝑰 avec un angle 𝜷 défini par la loi de Snell
Descartes tel que :
𝑽𝟏 𝐬𝐢𝐧 𝒊
=
𝑽𝟐 𝐬𝐢𝐧 𝜷
Quatre cas se présentent :
𝑽𝟏 𝝅 𝑽𝟏
= 𝐬𝐢𝐧 𝒊𝒄 car , 𝐬𝐢𝐧 = 𝟏 et 𝒊𝒄 = 𝒂𝒓𝒄𝒔𝒊𝒏
𝑽𝟐 𝟐 𝑽𝟐
𝒛 𝒑.𝑽(𝒛)𝒅𝒛
𝑿 = ∫𝟎 {𝟏−[𝒑.𝑽(𝒛)]𝟐 }𝟏/𝟐
𝒛 𝒅𝒛
𝑻 = ∫𝟎
𝑽(𝒛) .{𝟏−[𝒑.𝑽(𝒛)]𝟐 }𝟏/𝟐
𝐬𝐢𝐧 𝒊𝒏
𝒑=
𝑽𝒏
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𝑽𝒏 et 𝒊𝒏 représentent respectivement la vitesse de propagation dans la couche 𝒏 et
l’angle du rai. Dans un tel cas, on observe l’apparition d’une suite de réfractions
infinitésimales composée des rais courbés qui remontent vers la surface avec une
incidence quasi-normale.
Les vitesses de propagation des ondes sismiques et les constantes élastiques des
milieux sont étroitement liées entre elles par les expressions suivantes :
𝟒𝝁
𝑲+ 𝝁
𝑽𝒑 = √ 𝟑
et 𝑽𝒔 = √
𝝆 𝝆
𝑲 : coefficient d’incompressibilité
𝝆 : Densité du matériau
Les vitesses de propagation des ondes sismiques générées dépendent des constantes
élastiques des milieux et de leurs densités.
Les méthodes sismiques mesurent et étudient les temps de propagation des ondes
entre la source d’émission et un certain nombre de géophones (sismographes)
convenablement implantés à la surface du sol. Les temps observés (enregistrées)
dépendent des trajets parcourus c’est-à-dire à la fois de la répartition des couches
composant le sous-sol, de leurs vitesses respectives et de leurs propriétés élastiques.
Selon que l’on utilise les ondes réfractées ou les ondes réfléchies, on distingue la
sismique réfraction et la sismique réflexion. Les deux méthodes possèdent des
ressemblances et des différences.
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Fig.2 : comportement d’une onde 𝑷 au niveau d’une discontinuité
- En raison des trajets assez longs des ondes sismiques en sismique réfraction, le
spectre des ondes est plus basse fréquence. Car la profondeur de pénétration dépend
essentiellement de l’énergie de l’émission de la fréquence et de sa directivité, de la
qualité de la réception et des conditions sismo - géologiques
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- L’existence de couches rapides en surface constitue une limitation néfaste pour
la méthode de sismique réfraction
- une couche de trop faible épaisseur peut échapper à la détection lorsque le
contraste de vitesse n’est pas important.
- la sismique réfraction ne permet pas de cartographier en détail les structures
géologiques.
- Les profils ne sont pas aussi serrés qu’en sismique réflexion. On met plus de
temps pour se déplacer d’un point d’émission à un autre.
SISMIQUE RÉFRACTION
La sismique réfraction a été utilisée en exploration pétrolière dès 1920. Elle fut à
l’origine de la découverte des dômes de sel dans le Gulf Coast aux USA et la
découverte du gisement de Hassi- Messaoud (1954) au Sahara algérien.
La sismique petite réfraction (TPR) appelée également sismique réfraction légère est
utilisée à une échelle réduite (petit dispositif) dont la profondeur d’investigation
n’excède pas 200 à 300 mètres. Elle est employée en génie civil et en géotechnique
pour la connaissance de la profondeur et la vitesse de la proche sub surface pour
l’implantation de divers ouvrages tels que les barrages, les centrales nucléaires, la
recherche de cavité etc.
En hydrogéologie, elle est utilisée pour déterminer la profondeur de la nappe d’eau,
les zones fracturées du socle cristallin etc.
La sismique réfraction, étude à petite échelle est aussi couramment utilisée en
sismique réflexion pétrolière pour connaitre la vitesse et l’épaisseur de la zone
altérée (W.Z- Weathered zone) superficielle. L’étude de la W.Z par sismique
réfraction est effectuée pour réaliser les corrections statiques (correction de WZ,
corrections d’altimétrie et de point de tir) lors d’une campagne de sismique réflexion
pétrolière terrestre.
Le mode profil continu permet d’effectuer des coupes sismiques le long des profils
sur toute une zone d’intérêt. De nos jours, elle est utilisée principalement en Génie
civil et hydrogéologie.
Dans le domaine pétrolier, la sismique réfraction (sismique petite réfraction –TPR) est
employée uniquement pour déterminer la vitesse et la profondeur de la zone
altérée(WZ), données servant à la réalisation des corrections statiques.
- les variations d’altitude entre chaque trace sismique (ou géophone) et chaque
point d’émission.
- la zone de surface altérée (weathering zone) ou les vitesses sont plus lentes et
variables horizontalement et verticalement.
Apres introduction des corrections statiques, tous les enregistrements sismiques sont
reportés sur un plan de référence le Datum planum (DP) situé au-dessus ou près
proche de la base de la zone altérée.
Mécanisme de la réfraction
On excite la surface du sol par des explosions ou des implosions qui produisent des
agitations du milieu, lesquelles se propagent sous forme d'ondes élastiques, parmi
lesquelles on n’examine dans ce qui suit que les plus rapides, c'est-à-dire les ondes
longitudinales (ondes de condensation et de dilatation) appelées aussi ondes
primaires 𝑃.
- Les ondes qui se propagent le long de la surface sont appelées ondes directes.
- D'autres ondes descendent en profondeur et sont réfléchies par la surface de
discontinuité (surface de séparation de deux milieux), ce sont les ondes
réfléchies.
- En définitive, certaines ondes, desquelles les rayons atteignent la surface de
discontinuité sous un certain angle d'incidence appelé angle limite (angle
critique), glissent le long de la surface de discontinuité et reviennent en
surface, ce sont les ondes coniques ou réfractées.
Supposons une source sismique qui émet une onde 𝑷 parvenant à l’interface entre
deux milieux I et II de vitesse respectivement 𝑽𝟏 et 𝑽𝟐 .Ne considérant que les
mouvements de compression. Le rayon réfracté est transmis dans le second milieu
avec un angle 𝜷 défini par :
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𝑽𝟏 𝒔𝒊𝒏 𝒊
= Comme 𝑽𝟐 > 𝑽𝟏 𝜷 >𝒊
𝑽𝟐 𝒔𝒊𝒏𝜷
𝑽𝟏 𝑽 𝟏−𝑽𝟐𝟏
𝐬𝐢𝐧 𝒊𝒄 = , 𝐬𝐢𝐧 𝜷 = 𝟏 et 𝜷 = 𝟗𝟎°, et 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄 = [𝟏 − ( 𝟏 ) 𝟐 ] 𝟏/𝟐 =√
𝑽𝟐 𝑽𝟐 𝑽𝟐𝟐
Dans cette condition, le rai réfracté se propage alors le long de l’interface plane, dans
le milieu 𝐈𝐈 à la vitesse 𝑽𝟐 , c’est à dire que le front d’onde transmis se déplace
plus vite que le front d’onde incident. De ce décrochement nait une onde conique
émergente car tout se passe ainsi comme si l’interface plane était balayée par un
point source qui se comporte comme une nouvelle source se déplaçant avec une
vitesse 𝑽𝟐 dans le milieu 𝑰𝑰. Cette onde conique, souvent appelée onde réfractée (par
abus), donne des rayons dont l’angle d’émergence est égal à l’angle limite
(critique 𝒊𝒄 )
𝑽𝟏
𝒊𝒄 = 𝒂𝒓𝒄𝒔𝒊𝒏
𝑽𝟐
En surface, l’onde conique n’existe qu’à partir de la distance limite 𝑿𝒄 , mais c’est
encore l’onde directe qui arrive la première. Par contre, à partir de la distance
critique 𝑿𝒄 , l’onde conique arrive d’abord, tandis que l’onde directe est reléguée en
arrivée seconde. Notons que pour les valeurs de l’angle d’incidence 𝒊 supérieures
à 𝒊𝒄 , l’onde incidente est totalement réfléchie, car il n’ya pas de réfraction.
En surface, la détection d’ondes coniques ne se fait que quand les capteurs sont
disposés à partir d’une certaine distance appelée distance critique dont la relation
avec l’angle critique est la suivante :
𝑽𝟏
𝐬𝐢𝐧 𝒊𝒄 𝑽𝟐 𝟐𝒉 𝑽𝟏
𝑿𝒄 = 𝟐. 𝒉. 𝒕𝒈𝒊𝒄 = 𝟐. 𝒉 = 𝟐. 𝒉 =
𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄 𝟏−𝑽𝟐 √𝑽𝟐𝟐 −𝑽𝟐𝟏
√ 𝟏
𝑽𝟐
𝟐
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- Les ondes coniques qui, issues de la source 𝑬 , se propagent successivement dans
le milieu 𝐼 avec une vitesse 𝑉1 , et glissent sur l’interface 𝑰 − 𝑰𝑰 avec une vitesse
𝑉2 et rejoignant la surface avec une vitesse 𝑉1 .
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Onde directe
𝑿
𝑻 = Droite passant par l’origine, elle correspondrait à l’onde directe (arrivée
𝑽𝟏
première).
Onde réfléchie
𝟏
𝑻 = √𝟒𝒉𝟐 + 𝑿𝟐
𝑽𝟏
Équation d’une hyperbole, asymptote de la courbe de l’onde directe .Elle coupe l’axe
𝟐𝒉
des temps en 𝑻 = pour 𝑿 = 𝟎
𝑽𝟏
Onde réfractée
Cette courbe ne recoupe pas l’axe des temps en raison de l’existence exclusive des
ondes réfractées au-delà de la distance limite ( 𝑿𝒄 = 𝟐. 𝒉. 𝒕𝒂𝒏𝒊𝒄 )
𝟏
L’hodochrone de l’onde réfractée dont la pente est 𝑽 coupant l’axe des temps au
𝟐
point 𝑻𝒊𝒏𝒕 Appelé temps d’intercept.
𝟐𝒉 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒍
𝑻𝒊𝒏𝒕 = = 𝑰
𝑽𝟏
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Fig.6 Section sismique illustrant les differentes ondes enregistrées
𝑺𝟏 𝟐.𝒉
𝒕𝟏 = =
𝑽𝟏 𝑽𝟏 .𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄
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𝑬𝑩 𝑩𝑪𝟎 𝑪𝟎 𝑪𝟏 𝑬𝑩 𝑪𝟎 𝑪𝟏 𝑩𝑪𝟎
𝑻𝑬𝑩𝑪𝟎 𝑪𝟏 = 𝒕𝟏 + 𝒕𝟐 = + + =( + )+
𝑽𝟏 𝑽𝟐 𝑽𝟏 𝑽𝟏 𝑽𝟏 𝑽𝟐
𝑿 𝟏 𝒕𝒈𝒊𝒄 𝑿 𝟏 𝒔𝒊𝒏𝒊𝒄
= + 𝟐𝒉. ( − )= + 𝟐𝒉 ( − ) sachant que
𝑽𝟐 𝑽𝟏 .𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄 𝑽𝟐 𝑽𝟐 𝑽𝟏 .𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄 𝑽𝟐 . 𝒄𝒐𝒔𝒊𝒄 .
𝑽𝟏 𝑽𝟏
𝒔𝒊𝒏𝒊𝒄 = et 𝑽𝟐 =
𝑽𝟐 𝒔𝒊𝒏𝒊𝒄
𝑿 𝟏 𝒔𝒊𝒏𝒊𝒄 𝑿 𝟐𝒉
𝑻𝑬𝑩𝑪𝟎 𝑪𝟏 = +𝟐𝒉( − 𝑽𝟏 )= + (𝟏 − 𝒔𝒊𝒏 𝒊𝒄 . 𝒔𝒊𝒏 𝒊𝒄 )
𝑽𝟐 𝑽𝟏 .𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄 𝒄𝒐𝒔𝒊𝒄 𝒔𝒊𝒏𝒊 . 𝑽𝟐 𝑽𝟏 .𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄
𝒄
𝑿 𝟐𝒉 𝑿 𝟐𝒉 𝑿 𝟐𝒉
= + (𝟏 − 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒊𝒄 ) = + (𝐜𝐨𝐬𝟐 𝒊𝒄 ) = + 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄
𝑽𝟐 𝑽𝟏 .𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄 𝑽𝟐 𝑽𝟏 .𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄 𝑽𝟐 𝑽𝟏
𝑿 𝟐𝒉 𝑽
=
𝑽𝟐
+
𝑽𝟏
√𝟏 − ( 𝑽𝟏 )𝟐
𝟐
𝑽𝟏 𝟐 𝑽
avec 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒊𝒄 = 𝟏 − 𝐜𝐨𝐬𝟐 𝒊𝒄 = ( ) et 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄 = √𝟏 − ( 𝟏 )𝟐
𝑽𝟐 𝑽 𝟐
Notion d’intercept
𝟏
montre que l’hodochrone de celle-ci est une droite de pente .Elle coupe l’axe des
𝑽𝟐
temps au point 𝑰 , appelé temps d’intercept .Celui-ci a pour valeur :
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𝟐𝒉
𝑻𝟎 = 𝑰 =
𝑽𝟏
𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄 (Lorsque 𝑿 = 𝟎 ) et correspond à un temps vertical double
Calcul de l’épaisseur
La sismique réfraction est basée sur l’étude des ondes directes et refractées.La pente
de la courbe de l’onde directe permet le calcul de 𝑽𝟏 , celle de l’onde conique 𝑽𝟐 .Il
est donc possible de determiner 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄 et par suite l’épaisseur 𝒉 à partir de
l’intercept.
𝑰.𝑽𝟏 𝑰.𝑽𝟏
𝒉= = étant la profondeur à la verticale du point de tir 𝑬.
𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄 𝑽 𝟐
𝟐√𝟏− ( 𝟏 ) 𝑽𝟐
𝟏 𝟏 𝟐𝒉 𝑽𝟐 − 𝑽𝟏 𝟐𝒉
𝑿𝒄 ( − ) = 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄 , 𝑿𝒄 ( ) = 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄
𝑽𝟏 𝑽𝟐 𝑽𝟏 𝑽𝟏 𝑽𝟐 𝑽𝟏
𝑽𝟏 𝑽𝟐 𝟐𝒉 𝑽𝟐
𝑿𝒄 = . 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄 = 𝟐𝒉 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄
(𝑽𝟐 − 𝑽𝟏 ) 𝑽𝟏 𝑽𝟐 − 𝑽𝟏
√ 𝑽𝟐𝟐 −𝑽𝟐𝟏
𝑽𝟐 𝑽𝟐 𝑽𝟏 𝟐 𝑽𝟐
𝑿𝒄 = 𝟐𝒉 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄 = . 𝟐𝒉 √𝟏 − ( ) = . 𝟐𝒉
𝑽𝟐 −𝑽𝟏 𝑽𝟐 −𝑽𝟏 𝑽𝟐 𝑽𝟐 −𝑽𝟏 𝑽𝟐
𝟏 𝟏 𝑽𝟐 +𝑽𝟏
= . 𝟐𝒉√ 𝑽𝟐𝟐 − 𝑽𝟐𝟏 = . 𝟐𝒉√(𝑽𝟐 − 𝑽𝟏 )(𝑽𝟐 + 𝑽𝟏 ) = 𝟐𝒉√
𝑽𝟐 − 𝑽𝟏 √(𝑽𝟐 −𝑽𝟏 )𝟐 𝑽𝟐 −𝑽𝟏
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Fig7. hodochrones des ondes conique et directe
Lorsqu’on a des couches planes et horizontales dont les vitesses augmentent avec la
profondeur , l’interprétation des données issues des enregistrements sismiques
réfraction n’amène aucune difficulté.
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L’ordonnée à l’origine de cette équation ou temps d’intercept s’exprime par la
relation.
𝟐𝒉𝟏 𝑽𝟏
𝐈𝟐 = 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏,𝟐 , 𝒊𝒄𝟏 = 𝒊𝒄𝟏,𝟐 = 𝒂𝒓𝒄𝒔𝒊𝒏
𝑽𝟏 𝑽𝟐
𝑽𝟐 𝑽𝟏
avec 𝒊𝒄𝟐 = 𝒊𝒄𝟐𝟑 = 𝒂𝒓𝒄𝒔𝒊𝒏 et 𝒊𝒄𝟏𝟑 = 𝒂𝒓𝒄𝒔𝒊𝒏
𝑽𝟑 𝑽𝟑
Avec
𝑽𝟐 𝑽𝟏 𝑽𝟑
𝒊𝒄𝟐,𝟒 = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 , 𝒊𝒄𝟏′𝟒 = 𝒂𝒓𝒄𝒔𝒊𝒏 et 𝒊𝒄𝟑′𝟒 = 𝒂𝒓𝒄𝒔𝒊𝒏
𝑽𝟒 𝑽𝟒 𝑽𝟒
On peut calculer aussi l’épaisseur du marqueur par le point de brisure (𝑿𝒄 ) par
l’expression :
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𝑿𝒄 𝑽𝟐 − 𝑽𝟏
𝒉𝟏 = √
𝟐 𝑽𝟐 + 𝑽𝟏
𝑰𝟐 𝒕𝒈𝒊𝒄𝟐𝟑
= 𝑽𝟑 . 𝒕𝒈𝒊𝒄𝟐𝟑 − 𝒉𝟏
𝟐 𝒕𝒈𝒊𝒄𝟏𝟑
𝑽𝟐 𝑽𝟏
Car, 𝐬𝐢𝐧 𝒊𝒄𝟐,𝟑 = et 𝐬𝐢𝐧 𝒊𝒄𝟏,𝟑 =
𝑽𝟑 𝑽𝟑
𝑽𝟐𝒋
𝟏−
𝑰𝒏 𝑽𝒏 𝑽𝒏+𝟏 𝑽𝟐
𝒉𝒏 = . − ∑𝒏−𝟏
𝒋=𝟏 𝒉𝒋 √ 𝑽𝟐
𝒌+𝟏
− 𝑽𝟐
𝟐
√𝑽𝒏𝟐 + 𝑽𝟐𝒏+𝟏 𝑱 𝒋
𝑽𝟐
𝒌 − 𝑽𝟐
𝒌+𝟏
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Fig,8 : cas de 3 couches parallèles,Coupe des couches dromochroniques correspondantes
𝑿 𝟐𝒉𝟐 𝟐𝒉𝟏
𝑻𝟑 = + 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟐𝟑 + 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝑪𝟏,𝟑
𝑽𝟑 𝑽𝟐 𝑽𝟏
𝑽𝟏
avec 𝒔𝒊𝒏𝒊𝒄𝟏,𝟐 = 𝒔𝒊𝒏𝒊𝒄𝟏 = 𝒆𝒕 𝑿𝒄𝟏 = 𝟐𝒉𝟏 . 𝐭𝐠 𝒊𝒄𝟏 𝐭𝐠 𝒊𝒄𝟏 = 𝐭𝐠 𝒊𝒄𝟏,𝟐
𝑽𝟐
27
𝑽𝟐
𝒔𝒊𝒏𝒊𝒄𝟐 = = 𝒔𝒊𝒏𝒊𝒄𝟐,𝟑
𝑽𝟑
Avec toutefois la condition qu’une onde conique dans une couche 𝒏 existe seulement
si 𝑽𝒏 est plus grande que toutes les vitesses des couches de dessus.
𝑽𝒌
𝒔𝒊𝒏𝒊𝒄𝒌 =
𝑽𝒏
𝑬𝑩 𝑩𝑪𝟎 𝑪𝟎 𝑪𝟏 𝟐𝒉 𝑿− 𝟐𝒉 . 𝐭𝐠 𝒊𝒄𝟏𝟐
𝑻𝟐 = + + = +
𝑽𝟏 𝑽𝟐 𝑽𝟏 𝑽𝟏 .𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐 𝑽𝟐
𝑽𝟏 𝑽𝟏
Sachant que 𝐬𝐢𝐧 𝒊𝒄𝟏 = 𝐬𝐢𝐧 𝒊𝒄𝟏.𝟐 = , 𝑽𝟐 =
𝑽𝟐 .𝐬𝐢𝐧 𝒊𝒄𝟏𝟐
On obtient :
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𝒙𝒄 𝒙𝒄 𝟐𝒉 𝒙𝒄 𝟐𝒉
= + [𝟏 − 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒊𝒄𝟏𝟐 ] = + [ 𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝒊𝒄𝟏𝟐 ]
𝑽𝟏 𝑽𝟐 𝑽𝟏 .𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐 𝑽𝟐 𝑽𝟏 .𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐
𝒙𝒄 𝟐𝒉 .𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐
= +
𝑽𝟐 𝑽𝟏
𝟏 𝟏 𝟐𝒉 .𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐
𝒙𝒄 [ − ] =
𝑽𝟏 𝑽𝟐 𝑽𝟏
𝑽𝟏 . 𝒙𝒄 𝟏 𝟏 𝒙𝒄 𝑽𝟏 𝑽𝟏 𝒙𝒄 𝑽𝟏
𝒉 = [ − ]= [ − ] = [𝟏− ]
𝟐 .𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐 𝑽𝟏 𝑽𝟐 𝟐 .𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐 𝑽𝟏 𝑽𝟐 𝟐 .𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐 𝑽𝟐
𝒙𝒄
= [ 𝟏 − 𝐬𝐢𝐧 𝒊𝒄𝟏𝟐 ]
𝟐 .𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐
√ 𝑽𝟐𝟐 −𝑽𝟐𝟏
𝑽𝟏 𝟐
Comme 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏 = 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏.𝟐 = √𝟏 − ( ) =
𝑽𝟐 𝑽𝟐
𝒙𝒄 𝑽𝟏 𝒙𝒄 𝟏 𝑽𝟏
𝒉 = [𝟏− ] = [ − ]
√ 𝑽𝟐 𝟐 𝑽𝟐 𝟐 √ 𝑽𝟐 𝟐 √ 𝑽𝟐 𝟐
𝟐 −𝑽𝟏 𝟐 −𝑽𝟏 𝟐 −𝑽𝟏
𝟐 𝑽𝟐
𝑽𝟐 𝑽𝟐 𝑽𝟐
𝒙𝒄 √(𝑽𝟐 −𝑽𝟏 ) 𝑰 𝑽𝟏 𝑽𝟐
= =
𝟐 √(𝑽𝟐 +𝑽𝟏 ) 𝟐 √ 𝟐 𝟐
𝑽𝟐 +𝑽𝟏
Le delai relatif au trajet A’B’ est la difference entre le temps 𝑻 réel de parcours de
l’onde sismique et le temps qu’il faudrait pour parcourir la projection horizontale AB
du trajet à la vitesse maximum prise par l’onde sismique sur ce parcours.
𝐀𝐁
𝒅𝒆𝒍𝒂𝒊 ( 𝑫 ) = 𝑻 − (fig 9)
𝑽𝒎𝑨𝑿
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fig 9 . Notion de delai
premiere méthode
le delai relatif au trajet 𝑬𝑩 est appelé aussi delai relatif au point 𝑩. Il a pour
expression Fig.10 :
𝐄𝐁 𝐁𝐈 𝐡 𝐈𝐁
𝒅𝒆𝒍𝒂𝒊 (𝑩) = – , = 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐 , = 𝐭𝐠 𝒊𝒄𝟏𝟐
𝑽𝟏 𝑽𝟐 𝑬𝑩 𝒉
𝐡
𝑬𝑩 = , 𝐈𝐁 = 𝒉 . 𝐭𝐠 𝒊𝒄𝟏𝟐
𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐
𝐬𝐢𝐧 𝒊𝒄𝟏𝟐
𝐡 𝒉 .𝐭𝐠 𝒊𝒄𝟏𝟐 𝐡 𝒉 .𝐭𝐠 𝒊𝒄𝟏𝟐 𝐡 𝒉
𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐
− = − 𝑽𝟏 = − 𝑽𝟏
𝑽𝟏 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐 𝑽𝟐 𝑽𝟏 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐 𝑽𝟏 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐
𝐬𝐢𝐧 𝒊𝒄𝟏𝟐 𝐬𝐢𝐧 𝒊𝒄𝟏𝟐
𝐡 𝒉 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒊𝒄𝟏𝟐 𝐡 𝐡
− = ( 𝟏 − 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒊𝒄𝟏𝟐 ) = ( 𝐜𝐨𝐬𝟐 𝒊𝒄𝟏𝟐 )
𝑽𝟏 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐 𝑽𝟏 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐 𝑽𝟏 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐 𝑽𝟏 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐
𝒉.𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐
=
𝑽𝟏
De même , le delai relatif au trajet 𝐶1 𝐶0 est appelé aussi delai relatif au point 𝐶0 . Il a
pour expression(même démonstration)
30
𝑪𝟏 𝑪𝟎 𝑪𝟎 .𝑮 𝒉.𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐
𝒅𝒆𝒍𝒂𝒊 (𝑪𝟎 ) = − =
𝑽𝟏 𝑽𝟐 𝑽𝟏
𝐄𝐃 𝑭𝑪𝟏 𝑰𝑩
𝐄𝐃 = 𝑭𝑪𝟏 = 𝒉 . 𝐭𝐠 𝒊𝒄𝟏𝟐 , 𝐭𝐠 𝒊𝒄𝟏𝟐 = = =
𝒉 𝒉 𝒉
IG−IB−𝐶0 .𝐺 EB 𝐶1 𝐶0
𝑇𝐸𝐵𝐶0 𝐶1 = 𝑇(𝐸𝐵) + 𝑇(𝐵𝐶0) + 𝑇(𝐶1𝐶0 ) = + + =
𝑉2 𝑉1 𝑉1
IG EB IB 𝐶1 𝐶0 𝐶0 .𝐺 X
+[ − ]+[ − ] = + 𝑑𝑒𝑙𝑎𝑖 (𝑨) + 𝑑𝑒𝑙𝑎𝑖 (𝑩 ) =
𝑉2 𝑉1 𝑉2 𝑉1 𝑉2 𝑉2
X ℎ.cos 𝑖𝑐12
+ 2.
𝑉2 𝑉1
EB IB
− = 𝑑𝑒𝑙𝑎𝑖 (𝐵)
𝑉1 𝑉2
𝐶1 𝐶0 𝐶0 .𝐺
− = 𝑑𝑒𝑙𝑎𝑖 (𝐶0 )
𝑉1 𝑉2
𝑰𝑮 etant l’offset 𝑿
La somme donne
𝒉.𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐
d𝒆𝒍𝒂𝒊 (𝑨) + 𝒅𝒆𝒍𝒂𝒊 (𝑩 ) = 𝟐. 𝑽
𝐗 𝐗 𝒉.𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐 𝐗
𝑻𝑬𝑩𝑪𝟎 𝑪𝟏 = + d𝑒𝑙𝑎𝑖 (𝑨) + 𝑑𝑒𝑙𝑎𝑖 (𝑩 ) = + 𝟐. = + 𝑰𝒏𝒕𝒆𝒓𝒄𝒆𝒑𝒕
𝑽𝟐 𝑽𝟐 𝑽𝟏 𝑽𝟐
Seconde méthode
31
𝑬𝑩 𝑿 𝑬𝑫 𝑭𝑪𝟏 𝑪𝟎 𝑪𝟏 𝑿 𝑬𝑩 𝑬𝑫 𝑪𝟎 𝑪𝟏 𝑭𝑪𝟏
= + − − + = +( − )+( − )
𝑽𝟏 𝑽𝟐 𝑽𝟐 𝑽𝟐 𝑽𝟏 𝑽𝟐 𝑽𝟏 𝑽𝟐 𝑽𝟏 𝑽𝟐
𝑬𝑩 𝑬𝑫
− représente le delai du point de tir
𝑽𝟏 𝑽𝟐
𝑪𝟎 𝑪𝟏 𝑭𝑪𝟏
− représente le delai du Point de reception
𝑽𝟏 𝑽𝟐
𝑫𝑩 𝒉𝒆 𝒉𝒆 𝑬𝑩 𝒉𝒆
= 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄 , = 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐 , 𝑬𝑩 = , = ,
𝑬𝑩 𝑬𝑩 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐 𝑽𝟏 𝑽𝟏 .𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐
car 𝑫𝑩 = 𝒉𝒆
𝑬𝑫
= 𝐭𝐠 𝒊𝒄𝟏𝟐 , 𝑬𝑫 = 𝑫𝑩 . 𝐭𝐠 𝒊𝒄𝟏𝟐 , 𝑫𝑩 = 𝒉𝒆 , 𝑬𝑫 = 𝒉𝒆 . 𝐭𝐠 𝒊𝒄𝟏𝟐
𝑫𝑩
𝒉𝑪𝟏 𝒉 𝑪𝟏 𝑪𝟎 𝑪𝟏 𝒉 𝑪𝟏
= 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐 , ,
𝑭𝑪𝟎
= 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐 = 𝑪𝟎 𝑪𝟏 = =
𝑪𝟎 𝑪𝟏 𝑪𝟎 𝑪𝟏 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐 𝑽𝟏 𝑽𝟏 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐
,
𝑭𝑪𝟏
𝑭𝑪𝟎
= 𝐭𝐠 𝒊𝒄𝟏𝟐 , 𝑭𝑪𝟏 = 𝑭𝑪𝟎 . 𝐭𝐠 𝒊𝒄𝟏𝟐 = 𝒉𝑪𝟏 . 𝐭𝐠 𝒊𝒄𝟏𝟐 𝑭𝑪𝟎 = 𝒉𝑪𝟏
𝑭𝑪𝟏 𝒉𝑪𝟏 .𝐭𝐠 𝒊𝒄𝟏𝟐 𝒉𝑪𝟏 .𝐭𝐠 𝒊𝒄𝟏𝟐 𝒉𝑪𝟏 .𝐬𝐢𝐧 𝒊𝒄𝟏𝟐 𝒉𝑪𝟏 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒊𝒄𝟏𝟐
= = 𝑽𝟏 = 𝑽𝟏 =
𝑽𝟐 𝑽𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐 𝑽𝟏 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐
𝐬𝐢𝐧 𝒊𝒄𝟏𝟐 𝐬𝐢𝐧 𝒊𝒄𝟏𝟐
𝒉𝒆 𝒉𝒆 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒊𝒄𝟏𝟐
− delai du point de tir
.𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐 .𝑽𝟏 𝑽𝟏 .𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐
𝑿 𝒉𝒆 𝒉 𝑪𝟏
𝑻𝑬𝑩𝑪𝟎 𝑪𝟏 = + (𝟏 − 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒊𝒄𝟏𝟐 ) + (𝟏 − 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒊𝒄𝟏𝟐 ) =
𝑽𝟐 .𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐 𝑽𝟏 .𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐 𝑽𝟏
32
𝑿 𝒉𝒆 .𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐 𝒉𝑪𝟏 .𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐 𝑿 𝟐 𝒉 .𝒄𝒐𝒔 𝒊𝒄𝟏𝟐
+ + = +
𝑽𝟐 𝑽𝟏 𝑽𝟏 𝑽𝟐 𝑽𝟏
𝒉𝒌 .𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒌,𝒏
𝑫𝒏−𝟏 = ∑𝒏−𝟏
𝒌=𝟏 𝑽𝒌
BD = 𝑋. 𝐜𝐨𝐬 𝝋 – ( 𝒉 + 𝒉’ ) 𝐭𝐠 𝒊𝒄
𝐸𝐵+𝐶𝐷 𝐵𝐷 ℎ ℎ′
𝑇𝐸𝐶 = + 𝐸𝐵 = , 𝐷𝐶 =
𝑽𝟏 𝑽𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄
ℎ ℎ′
+ X.𝐜𝐨𝐬 𝝋 – ( 𝐡+ 𝐡’ ) 𝐭𝐠 𝒊𝒄𝟏𝟐 ℎ′ +ℎ X.𝐜𝐨𝐬 𝝋 ( 𝐡+ 𝐡’ ) 𝐭𝐠 𝒊𝒄𝟏𝟐
𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐
𝑇𝐸𝐶 = + = + −
𝑽𝟏 𝑽𝟐 𝑽𝟏 .𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐 𝑽𝟐 𝑽𝟐
33
𝑽𝟏
on multiplie par 𝑽𝟏
X.𝐜𝐨𝐬 𝝋 ℎ′ +ℎ 𝑽𝟏 X.𝐜𝐨𝐬 𝝋 ℎ′ +ℎ
= + [1 − 𝐒𝐢𝐧 𝒊𝒄𝟏𝟐 ] = + [1 − 𝐒𝐢𝐧 𝒊𝒄𝟏𝟐 . 𝐒𝐢𝐧 𝒊𝒄𝟏𝟐 ]
𝑽𝟐 𝑽𝟏 .𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐 𝑽𝟐 𝑽𝟐 𝑽𝟏 .𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐
𝑽𝟏
or , = 𝐒𝐢𝐧 𝒊𝒄𝟏𝟐
𝑽𝟐
X.𝐜𝐨𝐬 𝝋 ℎ′ +ℎ X.𝐜𝐨𝐬 𝝋 ℎ′ +ℎ
= + [1 –sin2 𝒊𝒄𝟏𝟐 ] = + [Cos 2 𝒊𝒄𝟏𝟐 ]
𝑽𝟐 𝑽𝟏 .𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐 𝑽𝟐 𝑽𝟏 .𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐
X.𝐜𝐨𝐬 𝝋 ( ℎ′ +ℎ)
[𝑐𝑜𝑠 𝒊𝒄𝟏𝟐 ]
𝑽𝟏
= + sachant que 𝑆𝑖𝑛 𝒊𝒄𝟏𝟐 = et
𝑽𝟐 𝑽𝟏 𝑽𝟐
𝑽𝟏 𝐬𝐢𝐧(𝒊𝒄𝟏𝟐 − 𝝋) 𝟏
𝐬𝐢𝐧( 𝒊𝒄𝟏𝟐 − 𝝋) = , =
𝑽𝟐 𝒂𝒎 𝑽𝟏 𝑽𝟐 𝒂𝒎
Connaissant que :
𝑽𝟏
𝒊𝒄𝟏𝟐 + 𝝋 = 𝐬𝐢𝐧−𝟏 𝑽
𝟐 𝒂𝑽
𝟏 𝑽𝟏 𝑽𝟏
𝒊𝒄 = [ 𝐬𝐢𝐧−𝟏 𝑽 + 𝐬𝐢𝐧−𝟏 𝑽 ]
𝟐 𝟐 𝒂𝒎 𝟐 𝒂𝑽
34
𝑽𝟏 𝑽𝟏
( 𝒊𝒄𝟏𝟐 – 𝝋 ) − (𝒊𝒄𝟏𝟐 + 𝝋) = 𝐬𝐢𝐧−𝟏 𝑽 − 𝐬𝐢𝐧−𝟏 𝑽
𝟐 𝒂𝒎 𝟐 𝒂𝒗
𝟏 𝑽𝟏 𝑽𝟏
𝝋= [ 𝐬𝐢𝐧−𝟏 − 𝐬𝐢𝐧−𝟏 ]
𝟐 𝑽𝟐 𝒂𝒗 𝑽𝟐 𝒂𝒎
𝑽𝟐 𝒂𝒎 > 𝑽𝟐 𝒂𝒗
𝟏 𝟏
les pentes et sont mesurables directement à partir des dromochroniques
𝑽𝟐 𝒂𝒗 𝑽𝟐 𝒂𝒎
(fig 11 )
CALCUL DE LA VITESSE
𝑽𝟏
𝐬𝐢𝐧( 𝒊𝒄 − 𝝋) = 𝐬𝐢𝐧 𝒊𝒄 𝐜𝐨𝐬 𝝋 − 𝐬𝐢𝐧 𝝋 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐 = 𝑽𝟐 𝒂𝒎
𝑽𝟏 𝑽𝟏 𝟏 𝟏
𝟐 𝐬𝐢𝐧 𝒊𝒄𝟏𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝝋 = 𝑽 + = 𝑽𝟏 ( + )
𝟐 𝒂𝒗 𝑽𝟐 𝒂𝒎 𝑽𝟐 𝒂𝒗 𝑽𝟐 𝒂𝒎
𝑽𝟏
comme 𝐬𝐢𝐧 𝒊𝒄𝟏𝟐 = 𝑽𝟐
𝑽𝟏 𝟏 𝟏
𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝝋 = 𝑽𝟏 ( + )
𝑽𝟐 𝑽𝟐 𝒂𝒗 𝑽𝟐 𝒂𝒎
𝑽𝟐 𝟏 𝟏
𝐜𝐨𝐬 𝝋 = ( + ) avec :
𝟐 𝑽𝟐𝒂𝒗 𝑽𝟐𝒂𝒎
35
CALCUL DES PROFONDEURS
𝑽𝟏 𝑰 𝑰
≈
𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄 𝟏 𝟏
𝟐 .√ −
𝑽𝟐𝟏 𝑽𝟐𝟐
√ 𝑽𝟐𝟐 −𝑽𝟐𝟏
𝑽𝟏 𝟐
en tenant compte que : 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐 = √𝟏 − ( ) =
𝑽𝟐 𝑽𝟐
𝑽𝟏 𝑰′ 𝑽𝟏 𝑰′ 𝑽𝟏 𝑰′ 𝑽𝟏 .𝑰′ .𝑽𝟐 𝑰′
𝒉’ = = 𝑽
= = =
𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐 .𝐜𝐨𝐬 𝝋 𝟐 .𝐜𝐨𝐬 𝝋.√𝟏− ( 𝑽𝟏 )𝟐 √ 𝑽𝟐 𝟐
𝟐 −𝑽𝟏 𝟐 .𝐜𝐨𝐬 𝝋.√ 𝑽𝟐𝟐 −𝑽𝟐𝟏 𝟐 .𝐜𝐨𝐬 𝝋.√
𝟏
−
𝟏
𝟐 𝟐 .𝐜𝐨𝐬 𝝋. 𝑽𝟐 𝑽𝟐
𝑽𝟐 𝟏 𝟐
𝑽𝟏 𝑰′ 𝑰′
≈ ≈
𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄 𝟏 𝟏
𝟐 .√ −
𝑽𝟐𝟏 𝑽𝟐𝟐
𝑽𝟏
𝑿𝒄 .𝒂𝒎 [𝟏−𝐬𝐢𝐧(𝒊𝒄𝟏𝟐 −𝝋)] 𝑿𝒄 .𝒂𝒎 [ 𝟏 −𝑽𝟐 𝒂𝒎
]
𝒉’ = . = . 𝑽
𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄𝟏𝟐 .𝐜𝐨𝐬 𝝋 𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝝋√𝟏− ( 𝟏 )𝟐
𝑽𝟐
36
Fig 11. Cas d’un marqueur plan incliné
La sismique réfraction repose sur l’étude des ondes directes et réfractées .La pente
de la courbe de l’onde directe permet le calcul de la vitesse 𝑽𝟏 de la première
couche , celle (la pente) de l’onde réfractée permet de calculer sa vitesse 𝑽𝟐 .Il est
donc possible de déterminer l’angle limite 𝐬𝐢𝐧 𝒊𝒄𝟏𝟐 et par suite les profondeurs 𝒉 et
𝒉’ du marqueur sismique incliné ainsi que son pendage 𝝋 .
37
Principe de fonctionnement d’un géophone
Les ondes sismiques émises par les ébranlements dans le sol, sont captées à la
surface du sol après leur réfraction, réflexion ou propagation directe à l’aide des
géophones. Ces derniers sont conçus pour convertir l’énergie sismique en voltage
électrique grâce à un aimant permanent et d’une bobine mobile. Les capteurs étant
plantés verticalement au sol, pendant l’excitation du sol l’aimant suit les
déplacements verticaux du sol, la bobine ayant tendance à demeurer immobile, le
mouvement relatif entre l’aimant et la bobine produit un voltage électrique
proportionnel à la vitesse du déplacement relatif aimant- bobine qui sera transmis au
laboratoire d’enregistrement grâce à une flûte sismique.
De nos jours les géophones de type électromagnétique, sont composés d’un boitier
renfermant une bobine d’induction mouvante suspendue par un ressort, et un aimant
immobile. Une pointe métallique solidaire au boitier assure un bon accouplement
géophone-sol. Tout mouvement de ce dernier entraine de ce fait un déplacement
relatif de la bobine par rapport à l’aimant. Le déplacement de la bobine par rapport à
un champ magnétique (aimant) produit aux bornes de la bobine une différence de
potentiel, proportionnelle en amplitude à la variation du flux du champ magnétique
et de la fréquence égale à celle du mouvement.
Un courant induit, proportionnel aux mouvements du sol, est donc créé, transmis et
enregistré par un système d’acquisition. Le choix de la fréquence propre des
géophones dépendra essentiellement des objectifs à atteindre et de la longueur du
dispositif utilisé.
38
En effet, toute agitation (perturbation) du sol provoque le déplacement de la
membrane sur laquelle est fixée la bobine par rapport à l’aimant qui selon la loi de
Michael Faraday (1791-1867, Physicien, chimiste anglais autodidacte) génère une
force électromotrice (DDP) aux bornes et qui est fonction des vibrations du sol
(Transformation des vibrations du sol en signaux électriques)
𝒅∅
𝒆=−
𝒅𝒕
39
Dont l’énoncé est : La variation temporelle du flux magnétique à travers un circuit
fermé y génère une force électromotrice induite. Le signe (loi de Lenz) signifie
l’induction produit des effets qui s’opposent aux causes qui lui ont donné naissance.
Remarque
-Un aimant fixe situé dans ou à l’extérieur d’une bobine ne produit aucune tension
40
Inversement, lorsque l‘aimant ressort de la bobine, il apparait une tension de signe
contraire qui décroit au fur et à mesure qu’il s’éloigne de la bobine.
SOURCES SISMIQUES
La source idéale serait la source qui fournirait une impulsion unique, c’est à dire un
Dirac. Le Dirac est l’unité d’impulsion, son spectre d’amplitude, constant, montre
qu’il comporte toutes les fréquences (spectre blanc) et son spectre de phase nul. Un
tel signal est impossible à réaliser physiquement.
41
ACQUISITION SISMIQUE REFRACTION
A terre, le dispositif de réception est constitué par une flûte, sorte de câble électrique
.Tout au long de ce câble, se trouvent des sorties, régulièrement espacées,
permettant le branchement des géophones.
Comment il a été mentionné plus haut, les géophones sont constitués d’une masse
magnétique montée sur un ressort à l’intérieur d’une bobine .Aussitôt le passage
d’une onde sismique dans le sol, les vibrations produites dans le géophone mettent la
masse magnétique en mouvement .La bobine produit alors une force électromotrice
proportionnelle à la vitesse de déplacement du sol. Les géophones captant les ondes
sismiques sont disposés à intervalle régulier le long du profil et solidement plantés
verticalement le long du profil rectiligne et espacés l’un de l’autre de 2 à 10 mètres.
Le choix de l’espacement inter-géophones et leur nombre dépend du problème posé,
MÉTHODE OPERATOIRE
42
La source d’émission des ondes sismiques est provoquée en différents points le long
du profil sismique réfraction et on effectue l’enregistrement du temps de
propagation des ondes coniques et directes entre la source et chaque géophone .La
source d’émission des ondes sismiques et l’enregistreur sont harmonisés pour
mesurer avec une très bonne précision l’instant de l’émission des ondes sismiques
(time break –TB).
- deux tirs en bout c’est-à-dire un tir à chaque extrémité du profil (tir direct et tir
inverse).Lorsqu’on excite les ondes sur un profil, il y a deux positions relatives des
géophones par rapport au point d’émission. Les tirs directs (point d’émission à
gauche des géophones) et tirs inverses (point d’émission à droite des
géophones).De même, on définira par analogie les dromochroniques directes et
inverses.
- 2 tirs avec offset (tirs lointains), il est recommandé également que les tirs soient
déportés d’une distance minimale d’environ ½ du dispositif à l’extérieur.
O : tir au centre
B et B’ tirs en bout direct et inverse
A et A’ tirs offset (tirs lointains)
Fig.
15 Dispositif d’acquisition sismique réfraction à 24 traces
43
Profil sismique réfraction
Tirs intermédiaires : utilisés en cas d’existence et variations latérales de
Faciès
Tir au centre
B et B’ : Tirs en bout : représentant la longueur du dispositif (distance
entre les géophones 1-12 ou 1-24)
Géophones
A et A’ : Tirs offset (tirs lointains) et ce pour imager les marqueurs les
plus profonds
Longueur du dispositif
44
Dans tous les cas les profondeurs d’investigation importantes requièrent des
grandes longueurs du dispositif sismique réfraction et, par suite, l’emploi d’une
grande quantité d’énergie à l’émission.
ENREGISTREUR
Tout enregistreur doit également posséder des possibilités de filtrage (Passe haut,
Passe bande, Passe bas) à l’acquisition et à la visualisation sur PC, possibilités
d’addition des traces issues des différents tirs. Il est également indispensable de
pouvoir sauvegarder les données enregistrées sur disquette, disque dur en format
SEG, USB etc.
ou accélération) à une série de géophones, triés par distance (mise côte à côte des
signaux arrivant aux différents géophones).
En sismique réfraction, on fait la mesure des temps d’arrivée des ondes qui arrivent
en premier à savoir les ondes directes et les ondes réfractées. Le sismogramme
serait alors l’enregistrement sur un même document (mise côte à côte) de ces
signaux sismiques obtenus par un même point de tir. Le modèle géologique fourni se
base sur l’analyse des hodochrones (dromochroniques) des ondes directes et des
ondes retracées .Dans un milieu 1D, les temps d’arrivée forment des droites dont les
45
pentes correspondent à l’inverse de la vitesse dans la première couche et l’inverse
de la vitesse dans la couche le long de laquelle l’onde sismique est réfractée.
Les documents de base pour mener l’interprétation sismique réfraction sont les
dromochroniques (courbes temps/distances) des tirs direct et inverse. A partir de
celles-ci on détermine :
-Les vitesses des ondes directes et coniques grâce à la mesure des pentes
respectives des ondes directes et coniques.
-Les profondeurs sous les points d’émission. Celles-ci sont déterminées à partir des
vitesses de la première et la seconde couche, et le temps d’intersection (Intercept)
au niveau du point d’émission 𝑬.
INTERPRETATION
Une interprétation simple permet de calculer les épaisseurs à partir des délais
(Intercept /2) et le calcul des vitesses vraies moyennant l’utilisation des vitesses
apparentes en amont et en aval grâce à la formule
𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝝋 𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝝋.𝑽𝟐 𝒂𝒎 .𝑽𝟐 𝒂𝒗
𝑽𝟐 = 𝟏 𝟏 =
( + ) ( 𝑽𝟐 𝒂𝒎 + 𝑽𝟐 𝒂𝒗 )
𝑽𝟐 𝒂𝒗 𝑽𝟐 𝒂𝒎
𝐜𝐨𝐬 𝝋 = 𝟏
𝟐.𝑽𝟐 𝒂𝒎 .𝑽𝟐 𝒂𝒗
D’où 𝑽𝟐 = ( 𝑽𝟐 𝒂𝒎 + 𝑽𝟐 𝒂𝒗 )
46
Fig.16 exemple d’enregistrement obtenu en sismique réfraction avec Mini- Sosie (SNPA)
47
Références
[1] Bernard Giroux- Sismique réflexion- Ecole polytechnique de Montréal
[4] Dix, C.H. 1952 .Seismic prospectring for oil.Harper § Brothers New York
[6] Hawkings,L. 1961.The reciprocal method of interpreting seismic refraction lines .Geophysics,26,
806-819
[7] Larroque C. & Virieux J. - Physique de la Terre Solide Observations et Théories - Ed. SGF
[10] Muraour P. , Groubert E., Alinat J., 1963 Sur quelques techniques auxiliaires de la methode
seismique par refraction en mer.Bull.Inst.Ocean., Vol.61. N° 1274 , 16 P
13] Sheriff, R.E. et L.P Geldart 1995 .Exploration Seismology .Cambridge University Press, 2 eme
edition
[[14] W.M Telford, L.P.Geldart R.E.Sherif, D.A .Keys.1976.Prospection geophysique.Tome: Prospection
sismique.Edition ERG ?traduction de D.Leenhardt
[16] https://moodle.polymtl.ca/pluginfile.php/489438/mod_resource/content/1/Sismique_3.pdf
[17] https://fr.scribd.com/document/343230379/Sismique-Refraction-Principe-Acquisition-
Traitement-et-Interpretation
[18] https://fr.scribd.com/doc/246023346/Prospection-Electrique
[19] https://fr.scribd.com/doc/247153294/Geomagnetisme-et-Prospection-Magnetique-pdf
48