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SYSTEMES DE NUMERATION ET CODAGE

I- SYSTEMES DE NUMERATION
ET CODAGE

I - Système de numération

Par définition, un système de numération permet d'écrire et de représenter les divers nombres.
Il est défini par sa base de numération et les chiffres et/ou caractères utilisés.
Il existe plusieurs systèmes de numération; les plus connus sont les systèmes ; décimal,
binaire, octal et hexadécimal.
Dans le système décimal, tout nombre N s'exprime à partir des dix chiffres : 0,1,....,9. On dit
alors que la base de numération est B=10.
Pour le système binaire, les nombres sont représentés en utilisant les chiffres 0 et 1, ce qui
correspond à B=2. Pour l’octal B=8 et pour l’hexadécimal B=16

De manière générale, tout nombre N exprimé dans une base B quelconque s'écrit sous la
forme :

(N)B =a na.n-1............a 1 a0 , a-1...........a-m (1)

Où les coefficients ai sont des valeurs entières comprises entre 0 et (B-1).

L’équivalent décimal d'un nombre N, exprimé dans une base B quelconque, est donné par la
relation :

(N) 10 = an Bn + a n-1Bn-1 +..........................+ a 1 B1 + a 0 B0


- -m
+ a -1 B 1 +.....................+ a-mB (2)

II- Système binaire


Dans le système binaire, tous les nombres sont exprimés à l'aide des chiffres 0 et 1. Ces deux
chiffres sont appelés bits .
Le passage du système binaire au système décimal s'appelle le décodage et le passage du
système décimal au système binaire s'appelle le codage.

II-1: Conversion binaire-décimal


Pour convertir un nombre binaire en décimal, il suffit d'utiliser la relation (2) en prenant B=2.
n 0 -1 -m
(N)10 = a n* 2 + ............+ a 0*2 + a-1 *2 + ........+a-m *2 (3)

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Exemple 1
Convertir en décimal le nombre binaire (11010)2
(1 1 0 1 0)2
4 3 2 1 0 Poids de Position

4 3
= 1*2 + 1*2 + 0*22 + 1*21 + 0*20 = (26)10

Exemple 2
Convertir en décimal le nombre binaire (1011.011)2
( 1 0 1 1,0 1 1)2
3 2 1 0 -1 -2 -3 Poids de Position

1
= 1*23 + 0*22 + 1*2 + 1*20 + 0*2-1 + 1*2-2 + 1*2-3
= (11.375)10

II-2 : Conversion décimal - binaire d’un nombre entier


 Méthode des divisions successives
La méthode des divisions successives consiste à diviser successivement par 2, le nombre
décimal à convertir jusqu'à ce que le résultat de la division soit égal à 0. Le nombre binaire
correspondant sera la succession des restes obtenus. Le bit de poids le plus élevé de ce
nombre, étant le reste obtenu à la dernière division
Exemple
Convertir en binaire le nombre décimal 35

35/2 •=17 et reste = 1 Le chiffre qui sera le plus à droite

17/2 •= 8 et reste = 1

8/2 •= 4 et reste = 0

4/2 •= 2 et reste = 0

2/2 •=1 et reste =0


Le chiffre qui sera le plus à
1/2 •= 0 et reste =1 gauche

(35)10 = (100011)2

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 Méthode des soustractions successives


Pour utiliser cette méthode, on doit déterminer en premier lieu, les valeurs successives des
puissances de la base (2i, i=0.......n). On déterminera ensuite, entre quelles valeurs
successives de 2i se situe le nombre à convertir. La borne inférieure est alors soustraite au
nombre.
On procède de la même manière avec le reste obtenu, jusqu'à ce que l'on obtienne 0, comme
reste de la soustraction.
La valeur binaire sera 1 à la position du poids utilisé dans la soustraction, et 0 à la position des
poids non utilisés.

Exemple
En utilisant la méthode des soustractions successives, convertir le nombre décimal 53 en
binaire.

On situe 53 dans la table des puissances successives de 2; ensuite on lui soustrait la borne
inférieure. On fait de même avec le reste trouvé et ainsi de suite jusqu’à trouver 0

26 25 24 23 22 21 20
64 32 16 8 4 2 1

53

53- 32 = 21 21 – 16 = 5 5- 4=1 1 - 1=0

On a utilisé dans les différentes soustractions 25, 2 4, 2 2 et 2 0 . On va donc mettre des 1, dans
les positions correspondant aux poids 5, 4, 2 et 0, et des 0 dans les positions qu’on n’a pas
utilisé c’est-à-dire les poids 3 et 1.
Ce qui donne:
(53)10 = (11 0 1 0 1)2
54 3 2 1 0 poids des bits

II-3 : Conversion décimal vers une base B quelconque


Pour la conversion décimal - un autre système de numération, le procédé est identique (
divisions successives ou soustractions successives). On remplace seulement 2 par B; B étant
la base de numération du système considéré. Les restes obtenus auront des valeurs comprises
entre 0 et B-1

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Exemple 1 : Convertir en octal le nombre décimal (53)10 en utilisant les divisions successives

53/8 •=6 et reste = 5


(53)10 = (65)8
6/8 •= 0 et reste = 6

(53)10 = (65)8

Exemple 2 : Convertir en hexadécimal le nombre décimal (53)10 en utilisant les divisions


successives
53/16 •=3 et reste = 5 (53)10 = (35)8

3/16 •= 0 et reste = 3

II-3 : Conversion décimal vers une base B quelconque d'un nombre réel
La conversion d’un nombre réel se fait en 2 parties. Pour la partie entière, on procède en
utilisant les méthodes présentées précédemment. Pour la partie fractionnaire, on fait des
multiplications successives par B de la partie fractionnaire, jusqu'à ce que l'on obtienne un
nombre entier. Si après plusieurs multiplications on ne trouve toujours pas de nombre entier,
on arrête les calculs.
A chaque multiplication on prend en compte seulement la partie entière obtenue.

Exemple
Convertir en binaire le nombre décimal 35,125
1/ Conversion de la partie entière : 35
35 : 2 = 17 : 2 = 8 : 2 = 4 : 2 = 2 : 2 = 1 : 2 = 0
1 1 0 0 0 1

====> (35) 10 = ( 100011)2

2/ Conversion de la partie fractionnaire : 0.125


0.125*2 = 0.25*2 = 0.5*2 = 1

0 0 1

(0.125)10 = (0.001)2

On obtient alors:
(35.125)10 = (100011.0001)2

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Remarque:
Lorsque la multiplication successive par 2, ne donne pas 1 après plusieurs multiplications, on
arrête les calculs.
Exemple

Convertir en binaire le nombre décimal 0,33

0,33*2 = 0,66*2 =1,32 0,32*2 = 0,64*2 =1,28 0,28*2 =0,58*2 =1,16 0,16*2 =0,32

0 1 0 1 0 1 0

On voit qu’après 7 multiplications, on n’a toujours pas de nombre entier. Si on arrête les
calculs à ce stade, le résultat trouvé sera exact à 2-7 prés.
On a alors:
(0,33)10 = (0,0101010)2

Exemple
Convertir en octal le nombre décimal 42,341
1/ Conversion de la partie entière : 42
42 : 8 = 5 : 8 = 0
2 5

====> (42) 10 = (52)8

2/ Conversion de la partie fractionnaire : 0.341


0.341*8 = 2.728 0.728*8 = 5.824 0.824*8 = 6.592 0.592*8=4.76

2 5 6 4

(0.341)10 = (0.2564)8

On obtient alors:
(42.341)10 = (52.2564)8

II-4: Relation entre la base 2 et les bases puissance de 2


Cas de la base 8
Soit le nombre binaire 10111001. Pour le convertir en décimal on écrit:

10111001 = 1*27 + 0*26 + 1*25 + 1*24 + 1*23 + 0*22 + 0*21 +1 *20 (4)

Sachant que :
26 = 82 , 23 = 8 et 20 = 80 ,

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On peut alors réécrire (4) sous la forme:


10111001 = 1*21*26 + 0*26 +1* 22 *23 + 1*23*21 + 1* 23 + 0*22 + 0*21 + 1*20
= 26*(1*21 + 0*20) + 23*(1*22 + 1*21 + 1*20) + 20*(0*22 + 0*21 + 1*20)
= 82 (010) + 81 (111) + 80 (001)
= 8 *2 + 81 *7 + 80 *1
2
= (271)8

Il existe donc une équivalence entre chaque chiffre de la base 8 (octal) et un groupe de 3 bits.
Pour la partie entière d'un nombre, les bits seront regroupés par 3 de la droite vers la gauche;
alors que pour la partie fractionnaire, ils seront regroupés de la gauche vers la droite. Pour le
passage de la base 8 à la base 2, on utilise le procédé inverse.
Exemple

Convertir en binaire le nombre octal 271

(271)8 = 2*82 + 7*81 + 1*80 = 2*(23)2 + ( 4 + 2 + 1)*23 + 1* 20


= 2*26 + (22+ 21 +20 )*23 + 1*20
= 1*27 + 1* 25 + 1*24 + 1*23 +1*20
= (10111001)2
Si on écrit directement en binaire chaque chiffre, sur 3 bits:
2 en binaire, et sur 3 bits, s’écrit 010
7 ‘’ ‘’ , ‘’ 111
1 ‘’ ‘’ , ‘’ 001

d’où (271)8 = (010 111 001)2 = (10 111 001)2

Cas de la base hexadécimal


Dans le système hexadécimal la base B=16, les caractères utilisés sont les 10 chiffres
0,1,2.....,9 et les six lettres de L’alphabet: A, B, C, D, E, F ; qui sont les équivalents des
nombres décimaux: 10, 11, 12, 13, 14, 15.
B = 16 = 24
De la même manière que précédemment, on peut démontrer l’équivalence entre un nombre
dans la base 16 et un groupe de 4 bits.
La conversion d’un nombre binaire en un nombre hexadécimal revient à regrouper les bits par
4, alors que pour le passage de la base 16 à la base 2, il suffit d’écrire chaque chiffre sur 4
bits.

Exemple
Convertir en hexadécimal, le nombre binaire 11100010101.
(11100010101)2 = ( 0111 0001 0101 ) 2 = (715) 16

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Exemple 2
Convertir en binaire, le nombre hexadécimal 8B3F
(8B3F) 16 = ( 1000 1011 0011 1111) 2 = (1000101100111111)2

Cas général
n
Il existe une équivalence entre une nombre exprimé dans une base B=2 et un groupe de n bits
d'un nombre exprimé dans la base 2 .
La règle énoncée plus haut pour les bases 8 et 16, peut être appliquée pour toutes les
n
conversions entre la base 2 et n'importe quelle base B = 2 .

III- Codage des nombres


III-1 : Le code binaire pur
Le code binaire pur correspond à une conversion décimal - binaire du nombre. Ainsi, le
nombre décimal (468)10 s'écrit dans le code binaire pur : 111010100 .

III-2: Le code '8421'


3 2 1 0 i
‘ 8421’ représente respectivement 2 , 2 , 2 et 2 , c’est à dire les valeurs successives de 2
(i=0,...,3). Ces 4 bits permettent la représentation dans le code binaire pur, des 16 nombres
entiers décimaux (0,1,......, 15).

nbre décimal 8 4 2 1 nbre décimal 8 4 2 1


0 0 0 0 0 8 1 0 0 0
1 0 0 0 1 9 1 0 0 1
2 0 0 1 0 10 1 0 1 0
3 0 0 1 1 11 1 0 1 1
4 0 1 0 0 12 1 1 0 0
5 0 1 0 1 13 1 1 0 1
6 0 1 1 0 14 1 1 1 0
7 0 1 1 1 15 1 1 1 1

III-3 : Le code BCD


Le code BCD représente le code décimal codé binaire. Les nombres y sont codés chiffre par
chiffre et non globalement comme dans le code binaire pur. Chaque chiffre (0,1, ....,9 ) est
représenté par son équivalent binaire, écrit sur un quartet.
A titre d’exemple, le nombre décimal 468 s'écrit en BCD : 0100 0110 1000

4 6 8

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III-4 : Le code hexadécimal


Le code hexadécimal est un système de numération à base 16. Les caractères utilisés sont les
chiffres décimaux (0---9) et les 6 premières lettres de l'alphabet (A, B, C, D, E, F). Il est
désigné par la lettre H et est donné par le tableau suivant:

nbre 8 4 2 1 nbre 8 4 2 1
hexadécimal hexadécimal
0 0 0 0 0 8 1 0 0 0
1 0 0 0 1 9 1 0 0 1
2 0 0 1 0 A 1 0 1 0
3 0 0 1 1 B 1 0 1 1
4 0 1 0 0 C 1 1 0 0
5 0 1 0 1 D 1 1 0 1
6 0 1 1 0 E 1 1 1 0
7 0 1 1 1 F 1 1 1 1

Exemple
Ecrire (468)10 en Hexadécimal
468 : 16 = 29 : 16 = 1 : 16 = 0
restes ------> 4 13 1
4 D 1 (468)10 = (1D4)H

III-5: Le code Gray ou code cyclique progressif


Dans ce code, un seul bit change de valeur lorsqu'on passe d'une combinaison à la suivante
(propriété d'adjacence). Ce code est également appelé code réfléchi.
nbre décimal code Gray

0 0 0 0 0
1 0 0 0 1
2 0 0 1 1
3 0 0 1 0
4 0 1 1 0
5 0 1 1 1
6 0 1 0 1
7 0 1 0 0
8 1 1 0 0
9 1 1 0 1
10 1 1 1 1
11 1 1 1 0
12 1 0 1 0
13 1 0 1 1
14 1 0 0 1
15 1 0 0 0

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III-6 : Le code "excédent 3 " et le code ‘2421’


Pour représenter les 10 chiffres décimaux, il faut choisir 10 combinaisons binaires différentes
parmi les 16 possibles, obtenues avec 4 bits.
Il existe plusieurs choix, donc plusieurs codes possibles; parmi lesquels:
- Le code excédent 3
- Le code ‘2421’ ou autocomplèmentaire à 9

a/ : Le code "excédent 3 "


Le code "excédent 3", c'est le code '8421' auquel on a supprimé les 3 premières combinaisons
et les trois dernières.
Ce qui donne la correspondance suivante:
0 ("excédent 3" ) <=> 3 ( '8421' ) et 9 ("excédent 3" ) <=> 12 ( ‘8424’ )

nbre code Excédent3


décimal
0 0 0 1 1
1 0 1 0 0
2 0 1 0 1
3 0 1 1 0
4 0 1 1 1
5 1 0 0 0
6 1 0 0 1
7 1 0 1 0
8 1 0 1 1
9 1 1 0 0

b/ : Le code '2421' ou autocomplémentaire à 9


1 2 1 0
2424 représente respectivement 2 , 2 , 2 et 2 . Cette représentation permet d’obtenir pour
des chiffres tels que 2, 3, 4, 5, 6, et 7, deux codes différents ( par exemple 2 peut avoir comme
code 1000 ou 0010), alors que pour les chiffres 0, 1, 8, et 9 un seul code est possible ( le code
de 9 est 1111)
Le choix du code de deux nombres N1 et N2 dont la somme est égale à 9, est fait de telle
sorte que : N1 + N2 = 1111

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nbre décimal 2 4 2 1 2 4 2 1
0 0 0 0 0 0 0 0 0
1 0 0 0 1 0 0 0 1
2 0 0 1 0 1 0 0 0 N1
3 0 0 1 1 1 0 0 1
4 0 1 0 0 1 0 1 0

5 1 0 1 1 0 1 0 1
6 1 1 0 0 0 1 1 0
7 1 1 0 1 0 1 1 1 N2
8 1 1 1 0 1 1 1 0
9 1 1 1 1 1 1 1 1

IV- : Les opérations arithmétiques en binaire


IV- 1 : L'addition
L'addition en binaire obéit aux règles suivantes:
0+0=0
1+0=1
0+1=1
1 + 1 = 0 avec une retenue = 1

Exemple 1
Additionner les deux nombres binaires 1101 et 1001
1101 + 1001 = 10110
(13) (9) (22)

Exemple 2
Additionner les deux nombres hexadécimaux 7AB1 et 19EF

11 1 1 111 1111 11 1 11 1
0111 1010 1011 0001 7AB1
+ 0001 1001 1110 1111 + 1 9EF
= 1001 0100 1010 0000 = 94A0

Sachant que système hexadécimal est un système à base 16, le détail de l’addition
7AB1+19EF peut être présenté comme suit:
 1 + F = 16= 0 + 16 soit 0 et une retenue = 1
 B+E+1=11+ 14 +1= 26 = 10 +16; soit A et une retenue =1
 A + 9 + 1 = 10 + 10 = 20 = 4 + 16 ; soit 4 et une retenue=1
 7 + 1 + 1= 9 soit 9 et une retenue =0

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Remarque :
Pour l'addition de deux nombres BCD, on procède de la même manière que pour l'addition de
deux nombres hexadécimaux. On doit vérifier que le résultat de l'addition est en BCD, c’est à
dire que tous les quartets sont inférieurs à 9.
Si au moins un quartet est supérieur à 9, on doit effectuer une correction sur le résultat. Pour
cela, on ajoute 6 à chaque quartet supérieur à 9.
Exemple 1
Additionner les deux nombres BCD 85 et 51.

1000 0101 (85)


+ 0101 0001 (51)
1101 0110
 (quartet > 9 donc correction )
+ 0110 0000
= 0001 0011 0110
(1) (3) (6)

Exemple 2
Additionner les deux nombres BCD 93 et 68
1001 0011
+ 0110 1000
1111 1011
----- ( 2 quartets > 9 donc correction sur les 2 quartets )
+ 0110 0110
= 0001 0110 0001
(1) (6) (1)
Exemple 3

Additionner les deux nombres BCD 27 et 39

111 111
0010 0111
+ 0011 1001
0110 0000
---------------> (quartet > 9 car il y a une retenue entre les quartets )
+ 0110
= 0110 0110
(6) (6)

IV- 2: La soustraction
IV-2-1: la soustraction binaire
La soustraction binaire obéît aux règles suivantes:
0-0= 0
1-0= 1
0 - 1 = 1 avec un report de 1
1-1= 0

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Exemple 1
Effectuer la soustraction binaire 10 - 9
10 -----> 1010 9 -------> 1001
1010 - 1001 = 0001
----------------- pas de report, alors le résultat est positif

Exemple 2
Effectuer la soustraction binaire 9 - 10
1001 - 1010 = 1 1111
----------------- report = 1, le résultat est négatif et sa valeur absolue
est égale au complément à 2 du résultat trouvé ( voir définition du complément à 2, dans
le paragraphe suivant).

IV-2-2 : La soustraction en complément en à 2


L'intérêt de la soustraction en complément à 2, est la possibilité de transformer une
soustraction en une addition et de pouvoir déterminer le signe du résultat.

Par définition le complément à 2 d'un nombre binaire, c'est le complément bit à bit de ce
nombre, plus 1. Le 1 étant rajouté au bit le moins significatif.

Considérons l'opération : A-B, cette dernière peut également s’écrire comme suit :

A  B  A  B  1  B  1  B  ( A  B  1)  ( B  B  1)

D'après la définition, le complément à 2 d'un nombre B est :


B  B 1
D'autre part si A et B sont deux nombres binaires sur n bits alors B  B  1  2n ; c'est à dire
c'est une retenue 1.
L'opération A-B revient donc à faire A  (B  1) puis retrancher la retenue au résultat. Ainsi,
si l'opération A  (B  1) :
- donne une retenue, celle-ci va s'annuler avec 2n ; il suffit donc de la négliger. Le résultat
de la soustraction est positif.
- ne donne pas de retenue, le résultat de la soustraction est négatif, il doit être complémente
à 2.
Exemple 1
Faire la soustraction 25 – 12, en utilisant le complément à 2.

25 = 11001, 12 = 01100 ( les deux nombres doivent être sur le même nombre de bits)
Complément à 2 de 12 CP2 (12) = 10011 + 1= 10100

d’où: 11001
+ 10100
= 1 01101
--------- retenue = 1 ==> résultat de la soustraction >0 et égale à +1101 (+13)

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Exemple 2
Faire la soustraction 12 - 25 en complément à 2.

25 = 11001, 12 = 01100 , CP2 (25) = 00110 + 1 = 00111


01100
+ 00111
= 10011
---pas de retenue ==> résultat de la soustraction < 0 et égale à
- CP2(10011)

CP2(10011) = 01100 + 1 = 01101 ==> résultat de la soustraction = - 01101 ( - 13)

Exemple 3
Faire la soustraction 12 - 5,75 en complément à 2.

12 = 1100, 5,75 = 0101,11


CP2 (5,75) = 1010,00 +0000,01 = 1010,01

1100
+ 1010,01
= 1 0110,01
------------ retenue = 1 ==> résultat > 0, égale à + 0110,01 (+ 6,25)

IV- 3: La multiplication binaire


La multiplication binaire obéit aux règles suivantes:
0*0=0
1*0=0
0*1=0
1*1=1
La multiplication en binaire est exécutée selon la méthode habituelle. Le multiplicande est
multiplié par un chiffre du multiplicateur puis décalé d’une position vers la gauche. Les
produits partiels sont ensuite additionnés.
Cette méthode de décalage à gauche - addition répond aux règles suivantes:
- Le premier produit partiel est effectué avec le bit le moins significatif (LSB) du
multiplicateur. Si ce bit est égale à 0, le résultat est nul. Si ce bit est égale à 1, le résultat est
égale au multiplicande lui même.
- Chaque fois qu’on change de bit du multiplicateur, le multiplicande est décalé d’une position
vers la gauche.
- Chaque fois que le bit du multiplicateur est égale à 1, on additionne le multiplicande décalé
au résultat déjà obtenu.
- La dernière somme obtenue, après tous les décalages et additions, représente le produit
binaire.

©Prof. Mansouri Noura, Université Frères Mentouri Constantine1 Page 13


SYSTEMES DE NUMERATION ET CODAGE

Exemple 1
Faire le produit 0110 * 0111 (6*7)
0110
* 0111

0110
0110.
0110 .

101010
  
(32) (8) (2) = 42

Exemple 2
Faire le produit 1010,11 * 11 (10,75*3)
10 1 0,11
* 11
101011
101011.
= 1 0 0 0 0 0, 0 1
 
(32) (0.25) = 32.25

V- 4: La division binaire
Le principe de la division binaire est semblable à celui de la division décimale, mais en plus
simple du fait que chaque quotient partiel est soit égale à 1 ( division possible) où à 0
(division impossible). La division est l’opération inverse de la multiplication, dans le sens ou
on soustrait de façon répétitive un nombre à un autre jusqu’à ce que cela ne soit plus possible,
avec à chaque fois un décalage à droite.
- La première étape consiste à soustraire, en partant de la gauche, le diviseur au dividende. Si
la soustraction n’est pas possible, le diviseur est décalé d’une position vers la droite, ensuite la
soustraction est effectuée. La soustraction suivante a lieu entre le résultat de la soustraction
précédente, augmenté à droite du bit suivant du dividende, suivant le règle énoncée
précédemment. Cette étape est répétée jusqu’à épuisement des bits du dividende. A chaque
soustraction, on inscrit 1 au résultat; dans le cas contraire, on met un 0.

Exemple 1
Faire la division suivante : 101010 / 111 ( 42 / 7 )
1010 1 0
-0111 1

001 1 1
- 1 1 1 1

0 00 0 0 0 0 le résultat est donc 110 et un reste = 0 ( 6 et reste = 0).

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SYSTEMES DE NUMERATION ET CODAGE

Exemple 2

Faire la division suivante : 111001 / 101 (57 / 5)


111 0 0 1
-101 1

010 0
- 1 0 1 0 ( soustraction impossible, on décale le diviseur
 et on abaisse le 0)
0 10 0 0
- 1 0 1 1
0 0 0 1 1 1
- 1 0 1 1
0 0 0 0 1 0 (reste)

le résultat est donc 1011 et un reste = 10 ( en décimal 11 et reste = 2).

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