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Olivier Arnoult Banque PT 2015 - Informatique et Modélisation

Corrigé de la partie modélisation physique

A. les fréquences utilisées en RFID


1. Le physicien Hertz est célèbre pour avoir mis en évidence l’existence d’ondes électromagnétiques se
propageant à la vitesse de la lumière, émises par une antenne et captées par une antenne réceptrice.
Cette expérience va inciter Maxwell à intégrer le terme de courant de déplacement dans ses équations
pour expliquer leur existence (et également vérifier la conservation locale de la charge électrique).
2. Bande Haute Fréquence et bande Ultra Haute Fréquence (ou encore hyperfréquence). Les ondes HF
sont utilisées par la radiodiffusion (ondes courtes), les militaires, les communications maritimes ou
aéronautiques, tandis que les ondes UHF (ou centimétriques) sont utilisées par la téléphonie portable,
la WiFi, le GPS . . .
Pour la fréquence f = 2, 45 GHz, la longueur d’onde est λ = c/f = 12 cm. On parle également d’ondes
centimétriques, ce qui est plus approprié au domaine de longueur d’onde (des longueurs d’onde de 1
µm correspondent à de la lumière infrarouge !). Le terme de "micro-ondes" vient initialement du fait
que ces ondes avaient une longueur d’onde très petites devant les ondes radio manipulées jusqu’alors.
3. Il n’y a pas vraiment de différence au niveau de l’absorption tant que l’on reste en-deça de l’ionosphère.
Les ondes UHF sont par contre plus directionnelles (elles diffractent moins sur les objets rencontrés,
étant de λ plus faible, elles vont plutôt s’y réfléchir).
4. C’est une
s conséquence de l’effet de peau : l’épaisseur de peau dans un métal de conductivité γ est
2
δ(ω) = , la pénétration de l’onde dans le métal diminue donc lorsque la fréquence augmente.
µ0 γω
5. Pour compatibilité, de plus les autres fréquences HF sont réservées à d’autres applications : il faut
éviter les interférences.

B. Modélisation d’un système RFID à 13,56 MHz : la carte à puce sans contact
1. On peut appliquer l’ARQS tant que l’on peut négliger les retards (déphasages) dûs à la propagation
des ondes électromagnétiques à l’intérieur du système considéré : on considère alors les grandeurs
électromagnétiques (champ électrique, magnétique, courant. . . ) indépendantes de la position.

Le temps de propagation dans le système est ici de l’ordre


OM
de ∼ 0, 3 ns, qui est bien très petit devant la période
c
temporelle T = 1/f ∼ 70 ns. De façon équivalente, on peut
appliquer l’ARQS tant que la taille du système OM ≪ λ, la
longueur d’onde. Ici, OM = 10 cm ≪ λ = c/f ∼ 22 m pour
des ondes à 13,56 MHz : l’ARQS est bien vérifiée.

Exemple de puce RFID




2. Tout plan contenant Oz est plan d’antisymétrie des courants : le champ B1 (M, t) est donc porté par

→.
u z
On lit les valeurs (approximatives) suivantes sur le graphe fourni :

a (cm) 0 3 5 7,5 14 20 +∞
B1,ef f (µT) 0 2,0 3,0 4,0 5,0 4,7 0

On obtient le graphe suivant :

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Évolution du champ sur l’axe avec le rayon des N1 spires


6

B1,ef f (a, z0 = 10 cm) (µT)


4

0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
a (cm)

Le maximum est obtenue pour a = 14 cm, alors B1,ef f (a = 14cm, z = 10cm) = 5 µT.
Remarque : l’énoncé semble suggérer qu’il faut multiplier le résultat par le nombre de spires N1 .
Cependant, en reprenant la valeur du champ créé par une spire sur l’axe, vue sous un angle α, on se
rend compte que les valeurs fournies dans la figure 3 sont cohérentes avec N1 spires.


3. Le plan de la spire est plan de symétrie des courants : B (M ) est donc perpendiculaire à ce plan dans
le plan de la spire. Par définition,
x−→ −

Z a
Φ1 = B1 (M ) · d S = 2πrB(r, z = 0)dr
0

Remarque : Toute portion de fil de la spire peut être assimilée à un fil quasi-infini si le point M est
suffisamment proche de sa surface. Si le fil est considéré infiniment fin, la norme du champ magnétique
diverge, et donc le flux Φ1 également . . . il faut en réalité revenir à la distribution volumique du courant
dans le fil pour éviter ces divergences apparentes.
4. Par définition, Φ1 (t) = L1 i1 (t)


5. On peut considérer si la bobine b2 est de faible rayon que les lignes de champ de B1 sont quasi-parallèles


à l’axe Oz et que le champ B1 (M, t) est presque égal à sa valeur sur l’axe.
Remarque : on peut calculer la valeur de b à partir de S2 fourni. La valeur de b = 3 cm obtenue est
un peu élevée par rapport à 10 cm pour que cette approximation soit vraiment satisfaisante ici !
On aurait alors :
x− → − → √
Φ1→2 (t) = B1 · dS ≃ B1 (r = 0, z = d, t) × N2 S2 = B1,ef f (a, z = d) 2 sin(ωt)N2 S2
b2


Or par définition, Φ1→2 (t) = M i1 (t) = M I1 2 sin(ωt). D’où la relation approchée :

N2 S 2
M≃ B1,ef f (a, z = d)
I1

M ne dépend que des caractéristiques géométriques des circuits, car B1,ef f est proportionnel à I1 .
Pour N1 , N2 et d fixés, la valeur qui optimise la mutuelle est celle qui maximise le champ B1,ef f , soit
pour d = 10 cm, a = 14 cm.
dΦ1
6. La bobine est le siège d’une f.é.m. e1 (t), qui vaut en convention générateur e1 (t) = − , où Φ1 (t) =
dt
L1 i1 (t) + M i2 (t). On a donc :
di1 di2
u1 (t) = R1 i1 (t) − e1 (t) = L1 +M + R1 i1 (t)
dt dt

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De même,
di2 di1
u2 (t) = −R2 i2 (t) − L2 −M
dt dt
7. En régime sinusoïdal forcé à la pulsation ω, on obtient :



 U1 = (jL1 ω + R1 )I1 + jM ωI2 (1)
−U2 = (jL2 ω + R2 )I2 + jM ωI1 (2)


 U2 = RL I2 (3)

8. En additionnant les équations (2) et (3), on obtient :

(R2 + RL + jL2 ω)I2 = −jM ωI1

En éliminant I2 dans les équations (1) et (2), on obtient :


 " #
(M ω)2
 U1 = Z11 I1 = R1 + jL1 ω +



RL + R2 + jL2 ω

 −jM RL ω
 U2 = Z21 I1 =
 I1
RL + R2 + jL2 ω

On a donc a = R1 b = L1 ω .
La valeur efficace de u2 (t) est :
M RL 2πf
|U2 | = I1 p
(RL + R2 )2 + (L2 2πf )2

Or RL ≫ R2 , et 2πf L2 = 536 Ω ≪ RL . On peut donc déterminer l’ordre de grandeur de |U2 | par :

|U2 | ≃ I1 M 2πf ≃ 0,17 V

Cette tension est trop faible pour alimenter les circuits électroniques du TAG.
9. On peut remplacer la résistance RL par une impédance Z L équivalente à RL et C2 en parallèle :
RL Z(C2 ) RL
ZL = =
RL + Z(C2 ) 1 + jRL C2 ω

La loi d’Ohm se généralise à U2 = Z L I2 , qui remplace l’équation (3), les deux premières restant
inchangées. On obtient une nouvelle relation entre I1 et I2 :
 
RL
+ R2 + jL2 ω I2 = −jM ωI1
1 + jRL C2 ω

On obtient après quelques calculs :


−jM ω −jM ω

Z21 = R2 L2

1+ RL + jR2 C2 ω + j RL ω − L2 C2 ω 2 1 + jR2 C2 ω + j RLL2 ω − L2 C2 ω 2

En introduisant les facteurs de qualité,

′ −jM ω
Z21 =    2
1 1 ω ω
1+j Q2 + QL ω0 − ω0

′ fournie (de type passe-bande), peut se mettre sous la forme :


La forme de la fonction Z21

′ jx/QT
Z21 = −R21
1 − x2 + jx/QT

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où x = ω/ω0 est la pulsation réduite.


1 1 1
En identifiant, on obtient = + et R21 = M ω0 QT .
QT Q2 QL
Numériquement, on a ainsi QT ≃ 27 et R21 ≃ 230 Ω.
′ = −R . On obtient |U | = 4, 6 V (la valeur de |U | a été
On est à résonance (ω = ω0 ), on a donc Z21 12 2 2

|U2 |
multipliée par QT par rapport au cas sans condensateur !), et un courant efficace |I2 | ≃ ≃ 8,6 mA .
L2 2πf
Ces valeurs sont beaucoup plus exploitables que celles obtenues sans circuit résonant. Cependant,
comme le montrent les questions suivantes, elles ne sont pas encore tout à fait suffisantes pour mettre
le TAG en conditions dde fonctionnement : il faut ajouter un circuit résonnant au niveau de l’émetteur.
dΦ2
10. u2 (t) ≃ − ⇒ U2,ef f ≃ N2 S2 Bmin,eff ω. On en déduit Bmin,eff ≃ 4, 5 µT.
dt
En utilisant le graphe de la question I.B.2, on en déduit que le RFID peut être utilisé jusqu’à une
distance de quelques dizaines de centimètres (à courte distance, l’approximation b ≪ a, d n’est plus
valable, on ne peut pas conclure directement).
11. On rappelle que pour un dipôle d’impédance Z, en régime sinusoïdal forcé, la puissance moyenne reçue
en convention générateur s’écrit :
1
< P >=< u(t)i(t) >= Re(u · i∗ )
2
Pour obtenir les équations de puissance, on part des équations de maille que l’on multiplie par les
intensités.
Pour le primaire, (1) donne :

1 1 1 |i1 |2
Re(u1 i1 ∗ ) = Re(jL1 ω|i1 |2 ) + Re(jM ωi2 i1 ∗ ) + R1
|2 {z } 2| {z } 2 | {z }
z
| {z2 }
=0
<Pg > | {z } =R1 I12
<P12 >

Pour le secondaire, (2) donne de même :


1
0 = (R2 + Re(ZL ))I22 + Re(jL2 ωI22 ) + Re(jM ωi1 i2 ∗ )
| {z } 2 | {z }
=0 −z∗
| {z }
=−<P12 >

où < P12 > est la puissance moyenne transférée du circuit 1 (lecteur RFID) au circuit 2 (TAG), et
< Pg > la puissance moyenne fournie par le générateur du lecteur.
On obtient bien en faisant la somme :
 
RL
< Pg >= R1 I12 + (R2 + Re(ZL ))I22 = R1 I21 + R2 +
 2
2  I2


1 + QL ωω0

La puissance fournie par le générateur est ainsi intégralement dissipée dans les parties résistives des
impédances du circuit.
12. On a les relations :
 

1


 U0 = + jL1 ω + R1 I1 + jM ωI2
 jC1 ω
 −U2 = (jL2 ω + R2 )I2 + jM ωI1



U2 = ZL I2

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On en déduit :  
 
 1 (M ω)2 
U0 = 
 + jL1 ω +R1 +  I1
|jC1 ω {z R2 + jL2 ω + Z L 
} | {z }
=0 (ω=ω0 ) Z(ω0 )

2
• Pour RL = 0, Z(ω0 ) = Z 1 = R(M ω0 )
2 +jL2 ω0
soit |Z1 | = 0, 14 Ω et arg(Z1 ) ≃ −π/2.
2
• Pour RL → +∞, Z(ω0 ) = Z 2 = (MRω20 ) , soit |Z 2 | = 7, 3 Ω, et arg(Z2 ) = 0.
On peut obtenir ce comportement avec les interrupteurs suivants :

L2 RL

C2 K2

R2 K1

• K1 , K2 ouverts : RL → +∞
• K1 fermé, K2 ouvert : RL = 30 kΩ
• K2 fermé : RL = 0
13. D’après un pont diviseur de tension dans le primaire, on a :

|R1 + Z(ω0 )|
U0 = E
|RG + R1 + Z(ω0 )|

où E est l’amplitude efficace de la tension délivrée par le générateur idéal.


Les variations de Z(ω0 ) n’étant pas négligeable devant R1 , on détectera deux niveaux de tension U0
différents suivant l’état choisi pour RL , ce qui permet bien la communication dans les deux sens.

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