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B. Modélisation d’un système RFID à 13,56 MHz : la carte à puce sans contact
1. On peut appliquer l’ARQS tant que l’on peut négliger les retards (déphasages) dûs à la propagation
des ondes électromagnétiques à l’intérieur du système considéré : on considère alors les grandeurs
électromagnétiques (champ électrique, magnétique, courant. . . ) indépendantes de la position.
a (cm) 0 3 5 7,5 14 20 +∞
B1,ef f (µT) 0 2,0 3,0 4,0 5,0 4,7 0
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0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
a (cm)
Le maximum est obtenue pour a = 14 cm, alors B1,ef f (a = 14cm, z = 10cm) = 5 µT.
Remarque : l’énoncé semble suggérer qu’il faut multiplier le résultat par le nombre de spires N1 .
Cependant, en reprenant la valeur du champ créé par une spire sur l’axe, vue sous un angle α, on se
rend compte que les valeurs fournies dans la figure 3 sont cohérentes avec N1 spires.
−
→
3. Le plan de la spire est plan de symétrie des courants : B (M ) est donc perpendiculaire à ce plan dans
le plan de la spire. Par définition,
x−→ −
→
Z a
Φ1 = B1 (M ) · d S = 2πrB(r, z = 0)dr
0
Remarque : Toute portion de fil de la spire peut être assimilée à un fil quasi-infini si le point M est
suffisamment proche de sa surface. Si le fil est considéré infiniment fin, la norme du champ magnétique
diverge, et donc le flux Φ1 également . . . il faut en réalité revenir à la distribution volumique du courant
dans le fil pour éviter ces divergences apparentes.
4. Par définition, Φ1 (t) = L1 i1 (t)
−
→
5. On peut considérer si la bobine b2 est de faible rayon que les lignes de champ de B1 sont quasi-parallèles
−
→
à l’axe Oz et que le champ B1 (M, t) est presque égal à sa valeur sur l’axe.
Remarque : on peut calculer la valeur de b à partir de S2 fourni. La valeur de b = 3 cm obtenue est
un peu élevée par rapport à 10 cm pour que cette approximation soit vraiment satisfaisante ici !
On aurait alors :
x− → − → √
Φ1→2 (t) = B1 · dS ≃ B1 (r = 0, z = d, t) × N2 S2 = B1,ef f (a, z = d) 2 sin(ωt)N2 S2
b2
√
Or par définition, Φ1→2 (t) = M i1 (t) = M I1 2 sin(ωt). D’où la relation approchée :
N2 S 2
M≃ B1,ef f (a, z = d)
I1
M ne dépend que des caractéristiques géométriques des circuits, car B1,ef f est proportionnel à I1 .
Pour N1 , N2 et d fixés, la valeur qui optimise la mutuelle est celle qui maximise le champ B1,ef f , soit
pour d = 10 cm, a = 14 cm.
dΦ1
6. La bobine est le siège d’une f.é.m. e1 (t), qui vaut en convention générateur e1 (t) = − , où Φ1 (t) =
dt
L1 i1 (t) + M i2 (t). On a donc :
di1 di2
u1 (t) = R1 i1 (t) − e1 (t) = L1 +M + R1 i1 (t)
dt dt
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De même,
di2 di1
u2 (t) = −R2 i2 (t) − L2 −M
dt dt
7. En régime sinusoïdal forcé à la pulsation ω, on obtient :
U1 = (jL1 ω + R1 )I1 + jM ωI2 (1)
−U2 = (jL2 ω + R2 )I2 + jM ωI1 (2)
U2 = RL I2 (3)
On a donc a = R1 b = L1 ω .
La valeur efficace de u2 (t) est :
M RL 2πf
|U2 | = I1 p
(RL + R2 )2 + (L2 2πf )2
Cette tension est trop faible pour alimenter les circuits électroniques du TAG.
9. On peut remplacer la résistance RL par une impédance Z L équivalente à RL et C2 en parallèle :
RL Z(C2 ) RL
ZL = =
RL + Z(C2 ) 1 + jRL C2 ω
La loi d’Ohm se généralise à U2 = Z L I2 , qui remplace l’équation (3), les deux premières restant
inchangées. On obtient une nouvelle relation entre I1 et I2 :
RL
+ R2 + jL2 ω I2 = −jM ωI1
1 + jRL C2 ω
′ −jM ω
Z21 = 2
1 1 ω ω
1+j Q2 + QL ω0 − ω0
′ jx/QT
Z21 = −R21
1 − x2 + jx/QT
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|U2 |
multipliée par QT par rapport au cas sans condensateur !), et un courant efficace |I2 | ≃ ≃ 8,6 mA .
L2 2πf
Ces valeurs sont beaucoup plus exploitables que celles obtenues sans circuit résonant. Cependant,
comme le montrent les questions suivantes, elles ne sont pas encore tout à fait suffisantes pour mettre
le TAG en conditions dde fonctionnement : il faut ajouter un circuit résonnant au niveau de l’émetteur.
dΦ2
10. u2 (t) ≃ − ⇒ U2,ef f ≃ N2 S2 Bmin,eff ω. On en déduit Bmin,eff ≃ 4, 5 µT.
dt
En utilisant le graphe de la question I.B.2, on en déduit que le RFID peut être utilisé jusqu’à une
distance de quelques dizaines de centimètres (à courte distance, l’approximation b ≪ a, d n’est plus
valable, on ne peut pas conclure directement).
11. On rappelle que pour un dipôle d’impédance Z, en régime sinusoïdal forcé, la puissance moyenne reçue
en convention générateur s’écrit :
1
< P >=< u(t)i(t) >= Re(u · i∗ )
2
Pour obtenir les équations de puissance, on part des équations de maille que l’on multiplie par les
intensités.
Pour le primaire, (1) donne :
1 1 1 |i1 |2
Re(u1 i1 ∗ ) = Re(jL1 ω|i1 |2 ) + Re(jM ωi2 i1 ∗ ) + R1
|2 {z } 2| {z } 2 | {z }
z
| {z2 }
=0
<Pg > | {z } =R1 I12
<P12 >
où < P12 > est la puissance moyenne transférée du circuit 1 (lecteur RFID) au circuit 2 (TAG), et
< Pg > la puissance moyenne fournie par le générateur du lecteur.
On obtient bien en faisant la somme :
RL
< Pg >= R1 I12 + (R2 + Re(ZL ))I22 = R1 I21 + R2 +
2
2 I2
1 + QL ωω0
La puissance fournie par le générateur est ainsi intégralement dissipée dans les parties résistives des
impédances du circuit.
12. On a les relations :
1
U0 = + jL1 ω + R1 I1 + jM ωI2
jC1 ω
−U2 = (jL2 ω + R2 )I2 + jM ωI1
U2 = ZL I2
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On en déduit :
1 (M ω)2
U0 =
+ jL1 ω +R1 + I1
|jC1 ω {z R2 + jL2 ω + Z L
} | {z }
=0 (ω=ω0 ) Z(ω0 )
2
• Pour RL = 0, Z(ω0 ) = Z 1 = R(M ω0 )
2 +jL2 ω0
soit |Z1 | = 0, 14 Ω et arg(Z1 ) ≃ −π/2.
2
• Pour RL → +∞, Z(ω0 ) = Z 2 = (MRω20 ) , soit |Z 2 | = 7, 3 Ω, et arg(Z2 ) = 0.
On peut obtenir ce comportement avec les interrupteurs suivants :
L2 RL
C2 K2
R2 K1
• K1 , K2 ouverts : RL → +∞
• K1 fermé, K2 ouvert : RL = 30 kΩ
• K2 fermé : RL = 0
13. D’après un pont diviseur de tension dans le primaire, on a :
|R1 + Z(ω0 )|
U0 = E
|RG + R1 + Z(ω0 )|
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