Beruflich Dokumente
Kultur Dokumente
UDERS DE JACMEL
FACULTÉ DES SCIENCES DE L’ÉDUCATION (FSE)
: Marie-Danielle ROMSAINT
Juillet 2019
Plan
Introduction ……………………………………………………………..…2
Conclusion ……………………………………………………………………………..6
1
Introduction
Près de 800.000 personnes, soit 10% de la population haïtienne, vivent avec un handicap.
La majorité d'entre elles ne bénéficient pas de la jouissance intégrale de leurs droits. Ainsi elles
constituent l'un des groupes les plus vulnérables de la société. Handicapés moteurs, sensoriels ou
mentaux, les personnes ayant une déficience vivent souvent dans des conditions difficiles et ne
sont pas réellement intégrées dans la société. En majeure partie, cela est lié à la perception de la
population envers cette catégorie dans la société. Par exemple, l’un des maux dont souffrent le
plus les personnes ayant un handicap en Haïti est la marginalisation. Elle est très visible dans le
secteur de l'emploi. Autres difficultés auxquelles font face les personnes handicapées est la
stigmatisation. En effet, peu de secteurs de la société haïtienne sont organisées de manière à
faciliter l'intégration de ce groupe. Les salles de spectacles, les édifices publics, le transport en
2
commun, la voirie, les écoles, entres autres ne sont ni équipées ni aménagées en vue de prendre
en compte leurs besoins spécifiques.
3
De l’autre coté, il y a le texte duquel venait notre exposé, il nous montre les différentes
façons que les sociétés envisagent le handicap, nous les synthétisons schématiquement.
Le modèle « Interactif »
Vue avec la situation des personnes handicapées, il est nécessaire qu’il y ait une
mobilisation, une implication de tous les haïtiens pour leur permettre de vivre une vie semblables
aux autres où ils peuvent sans aucunes contraintes s’émanciper. Car, Comme dit le secrétaire
4
POHDH1, « il est temps que les personnes à besoins spéciaux soient considérées non pas comme
des êtres entièrement à part, mais plutôt comme des personnes à part entière».2 Il faut que des
secteurs bien spécifique part en guerre contre toute forme de discrimination, de marginalisation
envers ces personnes. D’abord, nous avons le secteur de l’éducation, de leur côté, il doit
s’assurer l’accessibilité dans les locaux des établissements scolaires, autrement dit, non
seulement les bâtiments doivent être pourvus de rampe d’accès pouvant aider à se déplacer, mais
aussi il faudrait qu’il y ait des programmes adaptés, des enseignants qualifiés dans le domaine.
Car, ceux qui ont des handicaps mentaux, ont des besoins spéciaux. Si nous répétons les dires du
secrétaire d'Etat à l'Intégration des personnes handicapées. « L'école devait se faire sur une base
inclusive […] Toute personne, peu importe sa capacité physique et mentale, doit pouvoir aller
dans un lycée, un collège, ou une université de son choix ». Du coup, on évitera les
stigmatisations envers cette catégorie.
Enfin, on veut lutter pour une intégration participative comme décrit dans le texte, en
parlant des personnes handicapées car dès qu’on évoque le terme inclusion, alors rapidement son
antagonisme apparait qui est exclusion. Autrement dit : s’il y a inclusion, il y a aussi exclusion.
Ce qui n’est pas admissible. Mais ici lorsqu’on parle d’intégration, on fait référence à une
intégration participative, laquelle qui exige non seulement la présence de l’individu dans la
société comme personne qui y fait partie mais aussi elle doit être capable de participer sans
aucune barrière dans toutes les activités et ceci ce n’est pas dans des catégories qui lui sont
directement réservées mais à tous les niveaux.
Pour Stiker, une déontologie citoyenne portant sur la participation sociale et l’intégration
est « la seule voie pour que les personnes handicapées [...] se trouvent dans les conditions d’une
1
PLATE-FORME DES ORGANISATIONS HAITIENNES DES DROITS HUMAINS
2
Wandy Charles, Haïti-personnes handicapées/intégration : un système qui handicape, Haiti Press Network,
publié le 3 déc. 2017, < https://www.hpnhaiti.com/site/index.php/societe/11166-haiti-personnes-handicapees-
integration-un-systeme-qui-handicape > consulté le 25 juin 2019.
5
« reconnaissance fraternelle» [qui] garantit le traitement égalitaire et équitable de leur liberté »
(p.30). Cette mise en œuvre de l’égalité et de la liberté ne peut être réalisée que par ce
qu’il appelle l’intégration participative
Comment va-t-on évaluer le degré de participation des personnes handicapées dans la vie
sociale ?
Selon le PPH, c’est en investissant l’espace des habitudes de vie de ces personnes là,
vous aller pouvoir constater à quel niveau, elles participent vraiment. En d’autres termes, une
personne handicapée participe dans le social quand : elle peut prendre ses repas, dormir,
communiquer sans ne pas avoir quelqu’un (elle peut tout faire seul) ; elle peut s’occuper à elle
seule de son hygiène, elle peut se déplacer, elle peut maintenir des relations affectives ; elle peut
assumer ses responsabilité financières, elle peut faire des courses, elle peut planifier son budget,
elle peut planifier l’éducation de ses enfants, etc. quand nous disons « elle peut » c’est juste pour
montrer que la société doit lui garantir cette possibilité. C’est-à-dire, ce n’est pas des gens qui
vont faire tout cela, à sa place. La mesure du niveau de réalisation des habitudes de vie, permet
d’évaluer le degré de participation sociale.
Le système social est un système complexe d’actions et c’est au cœur de celui-ci que le
travailleur social intervient. Il est donc facile à comprendre que les travailleurs sociaux sont
attachés au concept de participation sociale. Il y a deux raisons à cela : (1) Le but du travail
social vise précisément à favoriser cette participation sociale (2) le travail social est praxis, et
cette praxis constitue un point d’ancrage dans le système social, un point d’intégration.
6
travers la satisfaction de ses désirs, mais grâce à la possibilité d’y faire œuvre, de transformer tel
ou tel aspect de la réalité extérieure, physique ou sociale, en fonction de ses propres projets »
(Tap, 1988 p. 13). Dans ce sens, adaptation, intégration et participation sociale sont des termes
voisins. Participer socialement veut bel et bien dire avoir un impact sur son environnement, sur
les obstacles comme sur les outils (ou les facilitateurs). Faiblement déterminé par son
milieu, l’homme, s’il veut survivre ou, mieux encore, vivre, doit assumer ce rôle d’acteur pour
pouvoir construire un environnement viable. Et c’est d’autant plus vrai pour la personne ayant
des incapacités, dont la participation sociale est souvent entravée par des obstacles physiques,
psychologiques, culturels, sur lesquels une action s’impose.
Conclusion
Références bibliographiques