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La loi du 11 mars 1957 n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article 41, d’une
part, que les copies réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation
collective, et d’autre part, que les analyses et courtes citations dans le but d’exemples et
d’illustration, toute représentation intégrale ou partielle, faite sans le consentement de
l’auteur ou par ses ayant droits ou ayant cause est illicite (alinéa 1 er de l’article 40). Cette
représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une
contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du code pénal.
Par ailleurs le progiciel RIDO est protégé par la loi du 3 juillet 1985 qui étend la propriété
intellectuelle aux programmes informatiques.
RIDO © 1974..2017
est conçu et réalisé par
Le progiciel RIDO calcule les équilibres élastoplastiques d'un rideau de parois moulées, de
parois berlinoises, de palplanches, etc... aussi bien que d'un pieu en présence de sols de
natures variées.
Le calcul reprend phase par phase l'historique des travaux de mise en place car celui-ci
conditionne les efforts notamment en raison des irréversibilités de comportement du sol mais
aussi de l'incidence des états de la géométrie au moment d'interventions comme la mise en
place des butons ou tirants.
A la différence du programme PAROI cité dans (1) qui détermine la solution numérique d'un
système d'équations intégrales, le progiciel RIDO résulte d'une méthode énergétique aux
éléments finis selon le modèle "forces". Il établit les efforts ( réactions des sols, tensions dans
les tirants etc... ) qui minimisent l'énergie élastique du rideau, des tirants, du sol avec des
conditions linéaires:
- Simule des excavations dans chacun des sols limités par le rideau,
- Permet la redéfinition des caractéristiques des sols dans les cas d'injections et de
remblaiement,
- Permet l'introduction directe des poussées actives, au repos et passives pour des cas
particuliers (méthode de CULMANN par exemple),
- Accepte des déplacements de la nappe phréatique dans chacun des sols avec ou sans
pompages ainsi que la définition de nappes suspendues ou captives,
- Considère que les surcharges de BOUSSINESQ sont liées à l'état du sol ( poussée,
butée ou élastique ) tout comme celles de type CAQUOT, Toutefois, sur option, leur
contribution additive pourra être utilisée pour contrôle bien que le principe de superposition
ne s’applique pas dans le modèle élastoplastique.
- Fait la différence entre le cas où les surcharges sont préexistantes et le cas ou elles
interviennent après la mise en place de l’écran,
- Ne néglige pas, sur option, l'effet de flambement des palplanches retenues par des
tirants fortement inclinés,
- Prend en compte la présence d'un voile ajouté à la paroi à n'importe quelle phase.
- Calcule les efforts verticaux (composantes verticales des pressions du sol, poids
propres, etc…)
- Permet facilement le calcul des parois berlinoises ainsi que des parois "jambes de
pantalon",
- Considère des caractéristiques à long terme, tant pour le sol que pour le rideau (
module d'Young du béton ),
- Permet des modifications des modules de réaction élastique du sol à toute phase,
- A toute étape de l’enchaînement des phases physiques un calcul de test aux états
limites peut être demandé. Celui-ci n’aura pas d’effet sur l’enchaînement normal des phases.
- Aussi bien pour une calcul sismique que pour un calcul conventionnel aux états
limites des facteurs partiels peuvent être appliqués aux charges et aux données géotechnique.
- Des fonctions sont fournies qui permettent l’accès automatique à des valeurs situées
dans des tableaux EXCEL avec possibilité d’interpolation.
- Les unités peuvent être choisies indépendamment pour les données et les résultats
(unités pratiques avec les Tonnes-forces, unités S.I. avec les Newtons et unités américaines
avec les Pounds).
- Les sorties graphiques vectorielles ou « bitmaps » permettent, outre l’accès direct aux
traceurs et imprimantes compatibles, l’intégration des graphes dans une application
WINDOWS comme WORD (utilisation du « Presse-Papier »).
BIBLIOGRAPHIE
(17) JOHN N.CERNICA – FOUNDATION DESIGN – John Wiley & Sons 1995.
De plus le sous-dossier BIRIDO contient des exemples typiques de calcul de deux écrans
en interaction ainsi qu’un complément de notice.
Les fichiers de travail (données et résultats) sont par défaut localisés dans le dossier
..\RIDO421\RIDO mais ils pourront être placés dans le ou les dossiers de son choix (voir la
notice WRIDONOT).
Dans le cas particulier d’une installation de RIDO par copie de fichiers sans l’aide de la
procédure d’installation du CD-ROM et en cas de non fonctionnement, ce problème sera peut-
être résolu en créant une variable d’environnement de WINDOWS nommée RIDO et dont la
valeur sera le chemin d’accès aux exécutables (C:\RIDO421\RIDO pour l’exemple ci-avant).
Il est évidemment conseillé de toujours utiliser la procédure d’installation du CD-ROM.
Toutefois si l’on désire utiliser seulement le module de calcul, dans une chaîne de traitement
personnalisée par exemple, un exécutable nommé RIDO.EXE est fourni (il s’agit d’un lanceur
qui n’active dans WRIDO.EXE que la partie calcul) et qui, de manière transparente, se
comporte comme l’ancien RIDO.EXE.
Egalement est fourni l’exécutable GRID.EXE (application WINDOWS en mode console) qui
permet d’obtenir des fichiers graphiques HPGL ,WMF ou DXF à partir d’un calcul avec
RIDO.EXE.
Son mode d’emploi s’affiche à l’écran s’il est lancé sans argument en invite de commande.
Il sera inutile dans le cadre d’un travail avec l’environnement WRIDO.EXE
Le lancement se fera normalement par un double clic sur l’un d’eux, toutefois voici
quelques indications utiles pour le mode « invite de commandes » ou depuis l’explorateur
WINDOWS :
GENERALITES
Dans ce qui suit le mot ligne désignera une ligne d'un fichier texte traité par un éditeur de
texte ou mieux par l’environnement intégré WRIDO.EXE qui permet la saisie assistée des
données. Voir la notice de WRIDO : WRIDOnot.PDF.
Les données sont en format libre selon les spécifications suivantes propres au progiciel RIDO
version 4.21.
- la répartition des données sur les différentes lignes est imposée. Toutefois, une ligne
logique peut être répartie en plusieurs lignes physiques, chaque ligne suite commençant alors
par le signe + suivi d’un blanc.
- si la liste de données d'une ligne est plus courte que la liste requise, la fin de liste non
définie est prise pour une suite de zéros.
- une donnée peut être numérique comme 5.27 ou 1.02e-4 (pour 1.02 10-4) ou une
expression comme (5+2)/4.25 ou encore une expression algébrique faisant apparaître des
variables ou des fonctions comme niveau+2*tan(pi/4+phi/2). Ce dernier point sera
détaillé plus loin.
Il est possible d'insérer des lignes commentaires dont le texte sera reproduit en place
correspondante sur le listing de sortie. Ces lignes doivent comporter un * en tant que premier
caractère du texte. Il peut y avoir autant de lignes commentaires consécutives que l'on désire.
Des commentaires qui suivent la ligne titre sont considérés comme sous-titres et font l’objet
d’une présentation particulière.
Un commentaire portera sur les données sans être édité dans les sorties "texte" s’il commence
par le signe : au lieu de *. Contrairement aux commentaires désignés par * un commentaire
désigné par : peut se trouver en partie finale d’une ligne de définition commençant par # (voir
page RIDO-NOT-42 : SYNTAXE DES EXPRESSIONS DANS LES DONNEES)
Si dans les données décrivant les opérations à simuler dans une phase de calcul un
commentaire déclaré par le caractère * contient un texte entre deux ” celui-ci sera reproduit
dans les graphes de la phase considérée et sera la description de la phase.
Pour les sorties "texte" il sera présenté comme un commentaire ordinaire.
Exemple CAL
* ”Mise en place du premier lit de tirants préchargés”
TIR(1) 162.20 2.5 15 -50 4500
CAL
* ”Excavation à 159.0 m et vidange”
EXC(2) 159.0
EAU(2) 158.5
CAL
…….
Ce sont les données de base décrivant l'état initial du rideau (ou du pieu) et du sol.
A1 : TITRE ET OPTIONS
E = les tableaux de résultats sont (E)tendus par l’indication des pressions limites de
poussée et de butée à tous niveaux (les lignes imprimées ont alors 168 caractères et une mise
en page en mode "paysage" sera à préférer).
L = le nombre qui précède définit le nombre utile de (L)ignes dans le listing de sortie à
des fins de pagination, exemple: 120L (par défaut : 80 lignes).
M = si l’on désire que les (M)oments et les courbures soient de signes opposés selon la
convention de signe usitée fréquemment en résistance des matériaux.
En ce cas, les unités pratiques sont utilisées en entrée et les unités S.I. pour les résultats (il
s’agit probablement du passage final, les calculs précédents ayant été sortis en unités
pratiques).
Si un seul code d’unité est présent, il vaut aussi bien pour les entrées que pour les sorties.
Le tableau ci-après montre la correspondance entre les unités:
T N P
m m Ft
mm mm In
1/m 1/m 1/Ft
T kN KiP
T/m kN/m KiP/Ft
T/m2 kPa KsF :Pression
T/m3 kN/m3 KcF :Poids volumique
T/m3 kPa/m KsF/Ft :Réaction Elastique
T/m3 kPa/m KsF/Ft :Rigidité cylindrique
T.m2/m kN.m2/m K.Ft2/Ft :Produit EI
m.T kN.m K.Ft
m.T/m kN.m/m K.Ft/Ft :Moment
T/m² kN/m² K/Ft² :Poids propre de la paroi
Les unités choisies sont également utilisées dans les sorties graphiques.
Les boites de dialogues comme celle qui suit sont présentées dans cette notice comme
illustration des aides à l’introduction des lignes de données offertes par l’environnement de
travail WRIDO.EXE.
- Une première ligne définit le niveau (m, Ft) de la tête du rideau et le rayon (m, Ft) dans le
cas d'une enceinte cylindrique. Si omis, la paroi est plane.
ATTENTION : Pour d'anciennes version de RIDO cette ligne était soit inexistante, soit
facultative (le niveau de tête était alors 0).
Z0 Rayon
Suivie d’une ligne par section de rideau à inertie différente décrite du haut vers le bas
Z EI Rc PP
Il est possible de lancer un calcul avec pour toutes les sections une inertie nulle. En ce cas, on
calcule un équilibre initial du sol avant la mise en place du rideau: ceci permet le calcul des
précontraintes dans le sol sollicité, par exemple, par des surcharges préexistantes à la mise en
place du rideau. Cette disposition est évidemment inutile dans le cas d'un sol horizontal sans
autre sollicitation que son poids propre.
La succession des niveaux Z0 et Z détermine le sens de l’axe des niveaux vers le bas ou vers
le haut, selon que ces valeurs sont croissantes ou décroissantes:
La zone de calcul est définie entre les niveaux Z0 et le dernier Z. Sauf indication contraire
tous les niveaux dans les données doivent être dans cette zone.
A3 : LE SOL
- Une ligne donnant le niveau initial du sol identique de part et d'autre du rideau :
Zs (m, Ft)
- Une ligne par couche de terrain composant le sol (description du haut vers le bas) :
Zc PVh PVd Ka K0 Kp C Da Dp Re Rp
où :
Zc (m, Ft) est le niveau de fin de couche
PVh (T/m3, kN/m3, KcF) est le poids volumique humide,
PVd (T/m3, kN/m3, KcF) est le poids volumique déjaugé,
Ka est le coefficient de poussée active (poussée) horizontale,
K0 est le coefficient de poussée des terres au repos,
Kp est le coefficient de poussée passive (butée) horizontale,
C (T/m2, kPa, KsF) est la cohésion,
(degrés) est l'angle de frottement interne,
Da, Dp sont les rapports / en poussée et butée ( est l'inclinaison de la contrainte du
sol sur la paroi).
Ces rapports déjà pris en compte dans Ka et Kp sont à donner ici pour le calcul
des termes dus à la cohésion selon les formules de CAQUOT,
Re (T/m3, kPa/m, KsF/Ft) et Rp (1/m, 1/Ft) permettent le calcul du coefficient de
réaction élastique horizontale Kh en un point où la pression verticale due au poids
des terres au niveau z est P(z) par
Les niveaux Zs et Zc peuvent être au-dessus de la tête du rideau (niveau Z0) Cette description
pourra être utile en cas de description d’un talus (voir l’ordre EXC).
Si l’on introduit Ka et/ou Kp nuls, cela signifie que l’on désire leur calcul par résolution des
équations d’équilibre limite plastique de BOUSSINESQ-RANKINE intégrée au progiciel
RIDO.
Normalement, les termes soustractifs en poussée et additifs en butée dus à la cohésion sont
calculés par RIDO par les formules de CAQUOT. Il est possible de fournir directement ces
termes. Pour ce faire, entrer la cohésion avec le signe - (ce qui déclenche ce traitement
spécial) et remplacer respectivement les rapports / en poussée et en butée par les termes
soustractifs en poussée et additif en butée (utilisé fréquemment quand = 0).
Les éditions sont modifiées en conséquence.
Depuis la version 4.20.04, pour les sols purement cohérents (PHI = 0), la prise en compte du
frottement sol/écran, en plus de la possibilité d'introduire directement les termes soustractifs
en poussée et additifs en butée, il est possible de les faire calculer en introduisant PHI=0 et les
rapports T/C équivalents aux rapports DELTA/PHI en lieu et place de ces derniers.
T = contrainte tangentielle de frottement du sol sur l'écran
C = la cohésion.
Au cours de la description des phases de calcul les données géotechniques pourront être
modifiées par les mot-codes SOL, REM, FLU, ELA, COV,GRS et FAP (groupe de données
B).
où
Zh (m, Ft) est le niveau initial de la nappe phréatique (en l'absence de nappe la rejeter
plus bas que la fin de rideau),
Il n’y a aucune condition sur la valeur de Zh.
Pas (m, Ft) est une borne supérieure de la longueur des éléments de rideau engendrés
par le programme (Si Pas est trop petit c'est la limite de nombre d'éléments qui fixera leurs
longueurs). La pente (ou rotation) du rideau doit peu varier sur une distance égale à Pas.
Une valeur courante pour Pas est 0.5 mètre.
Lors du calcul si la valeur de Pas est jugée trop grande pour assurer une bonne précision un
message est affiché avec une suggestion pour Pas.
Chaque opération est définie par un mot-code (ou ordre) suivi éventuellement entre
parenthèses d'un ou deux arguments entiers puis d'une liste de valeurs.
Chaque mot-code, sauf le mot STOP, a exactement 3 caractères qui peuvent être écrits en
majuscules ou en minuscules. Ainsi, CAL, cal, Cal sont un même mot-code.
Le tableau ci-après contient la liste des mots-codes, le bref descriptif de leur action, et la page
de cette notice où ils sont décrits.
Pour faciliter l’exploitation multilingue de RIDO, on peut utiliser les mots-codes aussi bien
sous leur forme française qu’anglaise.
On appelle phase une succession d’opérations dont la dernière utilise le mot CAL (demande
d’un calcul d’équilibre).
Une phase dont la description commence par le mot-code TEL est une phase spéciale de test
qui n'interfère pas avec les autres phases normales qui la suivent. Ainsi toute phase est une
phase de calcul qui peut être dite phase de travaux ou phase de test.
Les sols de part et d'autre du rideau sont numérotés 1 pour le sol de gauche et 2 pour le sol de
droite, les efforts et déplacements sont positifs du sol 1 vers le sol 2, les couples sont positifs
dans le sens des aiguilles d'une montre (et dans le sens contraire si option M) et les forces
verticale vers le bas.
Cette version intègre un modèle d’équilibre global lié au fait qu’après une excavation il se
produit un léger déplacement d’ensemble du massif de sol en direction du demi-sol excavé.
Ceci permet de trouver des concentrations de contraintes dans le sol aux niveaux de butons
passifs très rigides et par conséquent une force plus grande obtenue dans ces butons.
De plus ce modèle, par ce déplacement d’ensemble, entraîne une modification apparente des
modules de réaction élastique du sol en fonction de la hauteur de fiche. Il ne conviendrait
donc pas de l’utiliser conjointement avec l'ordre ELA pour ce même motif. Préférer cet ordre
GLO.
Le déplacement d’ensemble est fonction de la différence des poids des sols de gauche et droite
calculés au-dessous du pied de rideau ainsi que des modules de réaction élastique à ce niveau.
GLO x
où
x est un facteur d’incidence facultatif.
Ceci pourra également servir pour limiter ces déplacements entre deux rideaux proches, dans
le cas d’une fouille blindée.
Comme il se doit, le choix de ce modèle est clairement indiqué dans les listings édités ainsi
que la valeur du déplacement global calculé dans les tableaux de résultats.
Si l'on préfère modéliser ce phénomène par un déplacement donné du massif on pourra utiliser
l'ordre GLI (voir page RIDO-NOT-31)
LIM(s,t)
où
s = 1 en tête,
s = 2 en pied,
t = 0 libre,
t = 1 appui simple au dernier déplacement,
t = 2 pente imposée à sa dernière valeur (cas de tête de pieu encastré sur une
plateforme),
t = 3 encastrement en dernière position (déplacement et pente).
COE Z1 Z2 CO
Du niveau Z1 au niveau Z2 les pressions des sols 1 et 2 sont affectées du coefficient CO avant
d'être appliquées, dans le calcul, au mètre linéaire de rideau.
- Pieu où l'on a introduit les produits EI non rapportés au mètre linéaire, alors
- Paroi berlinoise : On définit EI au mètre linéaire dans le groupe A et on utilise COE dans la
première phase avec
COE Z1 Z2 CO CB
et dans le calcul le coefficient de butée horizontale (pression plastique passive) est multiplié
par le produit CO * CB
pour les sols situés entre les niveaux Z1 et Z2.
Note : La norme NF P94 282 invite à prendre CB=1 et donc à de pas introduire cette donnée.
Cet ordre COE affecte toutes pressions exercées sur la paroi continue équivalente comme les
les pressions d’eau et les charges introduites par l'ordre CHA.
Entre les niveaux Z1 et Z2 des pieux ou une paroi sont supposés présents sinon un
avertissement est donné et l'effet de cet ordre est différé pour une future éventuelle prise en
compte. (depuis la version 4.20.03).
Si l’on désire utiliser une théorie autre que l’équilibre limite plastique de BOUSSINESQ-
RANKINE ou utiliser la méthode de CULLMAN, en cas de surface quelconque du terrain
naturel (RIDO comporte un modèle par les talus et risbermes : ordre EXC) on peut introduire
directement les courbes de pressions du sol : pour la cohérence du modèle électroplastique de
RIDO il faut introduire point par point les 3 courbes : pression active, pression au repos,
pression passive.
Pour chaque niveau (entre lesquels il y a interpolation linéaire) écrire une ligne
PRX(n) Z Pa Po Pp
où
n est le numéro du sol (1 à gauche, 2 à droite)
En cas de discontinuité à un niveau, ne pas écrire deux lignes consécutives de même niveau
mais
où Pa’, Po’, Pp’ sont les secondes valeurs de pression au même niveau.
Pour les niveaux éventuellement à l’extérieur de l’intervalle décrit par PRX, il y a calcul
normal de pressions.
Attention : le poids des terres n'est pas affecté. Il est toujours calculé avec les données
normales dans la description du sol.
Si les modèles de surcharges intégrés à RIDO ne conviennent pas, il est possible de donner
point par point les courbes de contribution additive des surcharges aux 3 courbes de pression
active, au repos et passive avec autant de lignes que nécessaire.
SUX(n) Z Pa Po Pp
obéissent à la même syntaxe que l’ordre PRX y compris pour les discontinuités.
SUC(n) Q
où
n est le numéro du sol supportant la surcharge,
Q est la pression (T/m2, kPa, KsF) sur la surface libre horizontale du sol n.
SUB(n) Z A B Q
où
n est le numéro du sol concerné,
Z est le niveau (m, Ft) de la bande chargée,
A est la plus petite distance (m, Ft) de la bande au rideau,
B est la plus grande distance (m, Ft) de la bande au rideau,
Q est la charge répartie (T/m2 ,kPa, KsF)
Note : A partir de la version 4.20 le niveau Z peut être au dessus du point le plus haut de la
définition des produits d'inertie dans les données de base (groupe A).
SUB(n,1) Z A B Q
Si l'on désire supprimer toutes les surcharges de Boussinesq du sol n écrire simplement
SUB(n)
Si l'on désire utiliser la théorie des images avec un coefficient compris entre 1 et 2 écrire
SUB(n,r) Z A B Q CI
où
n est le numéro de sol
r est égal à 0 ou à 1 comme ci-avant
CI est un coefficient compris entre 1 et 2 affecté à l'effet de la surcharge de
Boussinesq dans le sol n.
CI absent ou < 1 équivaut à CI=1
Dans cette situation on demandera un calcul d’équilibre du sol en l’absence d'écran pour
obtenir l'état de contraintes initiales dans le sol puis on placera celui-ci (ordre INE). En
l’occurrence, on prendra CI=2, selon la théorie des images pour obtenir dans le sol des
pressions, dues à la surcharge, correctes à déplacement nul.
Rappel : une absence d'écran est définie par un ou des produits d'inertie nuls dans les données
de base (Groupe A).
Si l'on a précisé l'option 'A' dans la ligne titre les surcharges de type BOUSSINESQ sont des
charges réparties (A)dditives et simplement superposées aux pressions du sol sans tenir
compte de l'état de celui-ci : c'est le calcul traditionnel.
Dans le cas contraire la contrainte sur le rideau due à une surcharge de BOUSSINESQ est
obtenue par l'expression
k * S / 0.5
ATTENTION : avec le modèle additif les surcharges de Boussinesq n'ont aucune incidence
sur le poids des terres ce qui peut entraîner des effets "collatéraux" avec certaines actions.
Note : Ce modèle de calculs suppose l'état de plasticité active atteint sur la hauteur de son
effet ainsi que la constance de l'angle de frottement interne PHI.
De plus le principe de superposition qui exige des équations linéaires ne s'applique pas en état
plastique.
Si ces conditions ne sont pas respectées le calcul sera toutefois effectué mais avec des
messages d'alerte.
Enfin l'équilibre de RANKINE y est implicitement utilisé. Si les rapports DELTA/PHI ne sont
pas nuls il peut y avoir une certaine incohérence entre ce modèle et les résultats de RIDO.
En fait l'effet théorique sera multiplié par (Ka Boussinesq-Rankine) / (Ka Rankine).
SUA(n,r) Z A B Q
où
n est le numéro du sol concerné,
r est le même paramètre que pour l’ordre SUB
Z est le niveau (m, Ft) de la bande chargée,
A est la plus petite distance (m, Ft) de la bande au rideau,
B est la plus grande distance (m, Ft) de la bande au rideau,
Q est la charge répartie (T/m2 ,kPa, KsF)
Cet ordre provoque le remplacement de toutes les charges de ce type dans le sol n par la
nouvelle ainsi décrite.
Note : Le niveau Z peut être au dessus du point le plus haut de la définition des produits
d'inertie dans les données de base (groupe A). L’angle PHI utilisé sera celui du sol en ce point
le plus haut.
SUA( ) obéit aux mêmes règles que SUB( ), en particulier pour la signification des paramètres
n et r.
SUG(n,r) Z A Q
où
n est le numéro du sol concerné,
r est le même paramètre que pour l’ordre SUB
Z est la cote (m, Ft)
A est la distance (m,Ft) à la paroi du début de la bande semi-infinie surchargée
et sont les deux angles de Graux en degrés (<)
Q (T/m2, kPa, KsF) la charge unitaire.
SUG( ) obéit aux mêmes règles que SUB( ), en particulier pour la signification des paramètres
n et r.
Attention : Le modèle de GRAUX suppose que l’on s’attende à ce que le sol du coté n soit en
état de poussée active limite. Voir la note de l’ordre SUA.
SOL(n) Z Ki
où
n est le numéro du sol,
Z est le niveau (m, Ft) de début de la couche modifiée,
Ki est un coefficient de poussée (Ka <= Ki <= Kp) qui définit l'état initial du sol
redéfini, suivie d'une ligne de définition d'une couche de même contenu que celle du groupe A
permet de redéfinir une couche entre deux niveaux et ce d'un seul côté du rideau.
Ceci permet de traiter le cas de sols différents de part et d'autre du rideau dès l'état initial ou,
ce qui s'y ramène, le cas d'un sol non horizontal.
En ce cas cet ordre est à utiliser dans la première phase.
Le cas d'une injection est également ainsi traité. (voir ANNEXE B-3-1)
Si Ki est absent cela implique Ki=K0.
Si l'on ne désire pas la réinitialisation des poussées du sol avec Ki, par exemple pour la prise
en compte de caractéristiques du sol à long terme utiliser le mot code FLU.
L’ordre ELA permet de ne modifier que les coefficients de réaction élastique.
L'ordre GRS est à utiliser pour traiter des gonflements et retraits du sol.
SOL(n,r) Z Ki OCR
REM(n) Z Ki
où
n est le numéro du sol supportant le remblai,
Z est le nouveau niveau (m, Ft) du sol
Ki est un coefficient de poussée (Ka <= Ki <= Kp) qui définit l'état initial de poussée
du remblai,
Cette ligne sera suivie d'une ligne définissant la couche remblayée et comportant
nécessairement comme niveau de fin de couche l'ancien niveau du sol éventuellement excavé.
(La définition d’une couche de terrain est conforme à la définition d’une couche du groupe A)
OCR présent permet le calcul de Ki si la valeur introduite pour Ki est zéro selon le modèle de
Mayne et Kulhawy [[1]] :
Ki = K0 (OCR)sin()
Excavation simple
EXC(n) Z
où
n est le numéro du sol excavé,
Z est le nouveau niveau de ce sol (m, Ft)
EXC(n) Z1 Z2 A B
où
n est le numéro du sol excavé,
Z1 est le niveau (m, Ft.) d'excavation au contact du rideau,
Z2 (m, Ft) est le niveau du fond de fouille,
A est la petite base (m, Ft) au niveau Z1 de la section en trapèze rectangle de la
risberme,
B en est la grande base (m, Ft) au niveau Z2.
La stabilité d'une risberme est calculée à chaque point de calcul sur sa hauteur en supposant
des lignes de glissement horizontales.
Note : la version 4.11.04, et seulement celle-ci, faisait une hypothèse très sécuritaire pour le
calcul de la limite de tenue en supposant cette limite atteinte sur toute la hauteur de la
risberme.
La version 4.21, comme les version précédentes, effectue ce calcul pour les pressions
effectivement mobilisées à chaque niveau dans sa hauteur.
On peut utiliser l’ordre EXC pour décrire un talus de manière symétrique à la description
d’une risberme. RIDO calcule automatiquement la décomposition appropriée en surcharges
(CAQUOT et BOUSSINESQ) selon les indications qui précisent comment le faire
manuellement. (voir ANNEXE B-4-3).
RIDO tiendra compte de l’éventuelle présence d’une nappe d’eau ou d’un changement de
couche de terrain interférant avec le talus.
Note : A partir de la version 4.20 le niveau supérieur Z2 peut être au dessus du point le plus
haut Zs de la définition des couches de terrain dans les données de base (groupe A).
La couche de terrain considérée entre les niveaux Z2 et Zs est la même que celle présente au
niveau Zs. En cas de multicouche dans la hauteur du talus il sera nécessaire de créer une
section d'écran fictive à inertie nulle de sorte que Z0=Zs
Les talus et risbermes peuvent être à pentes multiples à condition que les niveaux
intermédiaires soient en progression monotone.
Après avoir décrit un talus ou une risberme avec l'ordre EXC, les deux niveaux haut et bas
sont définis ainsi que les distances à l'écran des points anguleux haut et bas.
En cas de pentes multiples une succession de lignes avec l'ordre EXX permettra de décrire les
points anguleux intermédiaires qui définissent la géométrie.
EXX(n) Z D
où
n est le numéro du sol (1 à gauche, 2 à droite)
Z est le niveau du point anguleux
D est sa distance à la paroi
Que ce soit pour un talus ou pour une risberme la succession des niveaux définis en séquence
doivent l'être du haut vers le bas.
Les distances D doivent être en variation monotone.
Dans le cas des risbermes leur stabilité intrinsèque est vérifiée pour tout niveau intermédiaire
avec prise en compte de sa géométrie. En cas de demande de redéfinition de sa dimension les
pentes décrites sont conservées (voir l'ordre EXC).
BER(n,r) Z ZP PP
où
n est le numéro du sol
r est le degré (0, 1, 2 ou 3) d’un polynôme d’interpolation pour le rétablissement à 1
du coefficient affecté aux pressions entre ZP et Z (absent ou 0 si ignoré)
Z est le niveau d'excavation (m, Ft)
ZP est le niveau (m,Ft) jusqu'où l'on a mis les planches (Si 0 alors ZP=Z)
PP est le poids propre des planches (T/m², kN/m², K/Ft²)
Cet ordre suppose que l'on a, lors de la première phase, affecté les pressions des sols de
coefficients adéquats à l'aide du mot-code COE.
Il y a alors rétablissement à la valeur 1 de ces coefficients jusqu'au niveau ZP pour tenir
compte de la mise en place des planches.
Le sol à l'arrière des planches, qui a été décompressé par l'excavation, voit son état initialisé à
la limite poussée-élastique pour la déformée actuelle.
Si pour le sol n° n il y a également un talus ou une risberme, compléter l’ordre BER avec un
ordre EXC approprié de même niveau Z et qui doit le suivre (voir l'annexe A-3-1).
EAU(n) Z
où
n est le numéro du sol où la nappe est déplacée
Z (m, Ft) est le nouveau niveau supérieur de la nappe.
Il n’y a aucune condition sur la valeur de Z.
Il faut décrire point par point (interpolation linéaire entre les points) la courbe de pression
d’eau résultante par des lignes consécutives (du haut vers le bas) comme
Plus bas que le dernier niveau ainsi mentionné, c’est la courbe de poussée hydrostatique qui
est prise en compte.
Une pression Pw de valeur -1 est remplacée par la pression d’eau hydrostatique pour le niveau
concerné
Il est ainsi possible de décrire facilement des nappes suspendues.
Il n'y a aucune condition pour les valeurs de Z excepté qu'elles doivent être en progression
monotone vers le bas.
L’effet de gradient hydraulique sur le poids volumique apparent du sol est automatiquement
pris en compte. En particulier une discontinuité de pression se traduit par un effet de valeur
(Pw-Pw’) sur le poids du sol au niveau Z (qui peut être négative en cas de sous-pression sous
une couche de terrain étanche).
Si cette discontinuité n’est pas due au sol (par exemple présence d’un radier) écrire
EAU(n,-1) Z Pw Pw’
Pour les niveaux où la pression d’eau est nulle, c’est le poids volumique humide des couches
de terrain qui intervient dans les calculs et le poids volumique déjaugé si la pression d’eau
n’est pas nulle.
CHD Z Q
où
Z (m,Ft) est le niveau du point anguleux
Q est la valeur algébrique de la correction (T/m2, kPa, KsF) pour ce point.
Les différentes lignes CHD seront placées pour des niveaux de haut en bas.
Une ligne comportant le mot CHD seul provoque la suppression d'une correction
hydrodynamique apportée précédemment.
Si l'on désire prendre en compte les variations de poids volumique apparent des sols dues au
gradient hydraulique écrire
La description des ces ordres est commune, c’est pour une question de lisibilité que deux
mots-codes sont utilisés.
BUT(k) Z E I F R (butons)
ou TIR(k) Z E I F R (tirants)
où
k est un code de liaison :
k = 0 signifie liaison bilatérale (dans ce cas BUT Z E I F R est équivalent),
k = 1 signifie liaison unilatérale, le rideau se libérant s'il se déplace vers le sol
numéro 1,
k = 2 comme k = 1 mais le rideau se libère s'il se déplace vers le sol numéro 2
Z est le niveau (m, Ft) du point de liaison avec le rideau
E est l'espacement longitudinal (m, Ft) entre deux butons ou tirants
I est l'inclinaison d'un tirant en degrés
F est la précharge (T, kN, KiP) sur un tirant
R est sa rigidité (T/m, kN/m, KiP/Ft)
Dans le cas habituel d'inclinaison "vers le bas" I sera positif si le tirant est à gauche du rideau
et négatif dans le cas contraire.
Pour la phase de mise en place d’un buton ou tirant préchargé (F non = 0) sa rigidité sera
provisoirement prise à 0 pour que sa force soit effectivement égale à la précharge. La rigidité
sera prise égale à sa valeur R dans les phases ultérieures. Il conviendra donc de définir une
phase pour chaque mise en place de buton ou tirant préchargé (voir l’ordre CAL)
Si à la mise en place d'un buton il n'y a pas contact avec le rideau parce qu'il est trop court ou
qu'il simule un plancher qui a subit un retrait alors écrire
BUT(k,-1) Z E I D R
où
D est la valeur (mm, In) du décalage.
Les nappes de butons ou tirants successivement mises en place reçoivent un numéro qui est
leur ordre d'apparition. (voir ANNEXE C-1)
BUT(0,num) F
ou TIR(0,num) F
où
num est le numéro de la nappe
F est la nouvelle précharge (m, KN, KiP)
En cas de liaison unilatérale tout comme pour la mise en place une erreur de signe sur la
précharge est automatique corrigé.
BUT(0,num)
ou TIR(0,num)
où
num est le numéro de la nappe supprimée.
RIG(num) rigid
où
num = numéro de la nappe (numéro d'ordre de mise en place)
rigid = nouvelle rigidité (T/m, kN/m, KiP/Ft)
Il sera préférable de créer une phase spécifique pour la ou les commandes RIG.
DEC(num) dec
où
num = numéro de la nappe (numéro d'ordre de mise en place)
dec = décalage axial du point d’ancrage (mm, In)
DEC(num,1) dec
où
num = numéro de la nappe (numéro d'ordre de mise en place)
dec = décalage horizontal du point d’ancrage (mm, In)
dec est signé (négatif vers la gauche, positif vers la droite)
Sauf pour le cas du calcul itératif de deux parois en interaction sera préférable de créer une
phase spécifique pour la ou les commandes DEC.
FMC Z FH C FV
où
Z est le niveau (m, Ft) du point d'application
FH est la valeur (T, kN/m, KiP/Ft) de la force concentrée horizontale
C est la valeur (mT/m kN.m/m, K.Ft/Ft) du couple
FV est la valeur (T, kN/m, KiP/Ft) de la force concentrée verticale
Les valeurs sont non cumulatives (FMC à un même niveau que précédemment provoque un
remplacement) : pour supprimer un effort à un niveau donné appliquer une ou des valeurs
nulles.
Si à ce même niveau Z on avait placé précédemment une liaison élastique par FMC(1) cette
dernière est conservée et seuls FH , C et FV sont modifiés.
Si au niveau Z on a une liaison élastique, avec par exemple un plancher, il est possible d'en
introduire la matrice de liaison avec les 2 lignes
FMC(1) Z FH C FV
CFHY CFHA CMY CMA CFVY CFVA
de sorte que
DT = CFHY * DY + CFHA * DA + FH
DM = CMY * DY + CMA * DA + C
DV = CFVY * DY + CFVA * DA + FV
où
DT est le saut de l'effort tranchant dû à la liaison,
DM est le saut de moment dû à la liaison,
DV est le saut d'effort vertical dû à la liaison,
DY est la variation de déformée au niveau Z à partir de la déformée à la mise en place
de cette liaison élastique (valeur actuelle de cette déformée s’il n’y avait pas déjà une liaison
élastique à ce même niveau),
DA est la variation de la rotation au niveau Z à partir de la rotation à la mise en place
de cette liaison élastique (valeur actuelle de cette rotation s’il n’y avait pas déjà une liaison
élastique à ce même niveau),
FH, C, FV ont le même sens que précédemment mais seront souvent absents dans ce
cas. (voir ANNEXE C-2)
FV, CFVY et CFVA sont des données nouvelles dans la version 4.21. Cette dernière est
toutefois compatible avec les données des versions antérieures où elles sont absentes.
CHA Z1 Z2 Q1 Q2
où
Q1 (T/m2,kPa, KsF) est la charge au niveau Z1 (m, Ft)
Q2 (T/m2, kPa, KsF) est la charge au niveau Z2 (m, Ft) ( Z2 plus bas que Z1 ), avec
interpolation linéaire entre ces deux points.
Les valeurs sont non cumulatives; d'éventuelles charges de même type présentes entre les
niveaux Z1 et Z2 sont remplacées par celles-ci.
L'annulation de charges précédentes ne peut se faire qu'avec Q1 = 0 et Q2 = 0.
Aux niveaux Z1 et Z2 des pieux ou un écran sont supposés présent sinon soit cet ordre sera
ignoré soit Z1 et/ou Z2 seront corrigés.
INE(num) EI Rc PP
où
num est le numéro de la section modifiée (les sections étant numérotées à partir de la
tête du rideau),
EI (T.m2/m, kN.m2/m, K.Ft2/Ft) est le nouveau produit d'inertie,
Rc (T/m3, kPa/m, KsF/Ft) est éventuellement la nouvelle rigidité cylindrique.
PP (T/m², kN/m², K/Ft²) est le poids propre du voile ajoutée par unité de surface
Cet ordre permet d'évaluer l'effet de la variation à long terme d'un module d'YOUNG E.
Pour l'ajout d'un voile accolé à la paroi voir l'ordre INA ci-après.
Egalement et à condition d'avoir préparé des sections à inertie nulle dans le groupe de données
A, on peut simuler la mise en place de sections de rideau en définissant leur produit d'inertie
maintenant non nul. Ceci ne sera correct que si la section en question est connexe à une
section dont l'inertie est différente de zéro sauf si elles sont toutes nulles après un calcul des
précontraintes dans le sol.
Ainsi cet ordre permet de calculer une paroi dont les sections sont coulées à l'avancement de
l'excavation ou encore de traiter le cas d'un prolongement d'un rideau vers le haut après une
certaine phase.
Dans ces cas la nouvelle section coulée est supposée parfaitement verticale et il y aura une
discontinuité de la tangente à la fibre neutre au point de connexion qui par ailleurs est supposé
transmettre les moments.
Si un sol est présent aux niveaux d'une section ainsi mise en place il est initialisé par un calcul
d’équilibre du sol avant cette opération (voir l'annexe A-1-5).
Si pour la section numéro num le poids propre a précédemment été défini la valeur de PP est
ignorée et pourra être simplement omise.
INE(num) 0
Une erreur est détectée si cela provoque deux parois : absence de voile accolé ou section non
en extrémité. Si une section de voile accolé est présente, cette dernière n'est pas supprimée.
INA(num) EI Rc PP
où
num est le numéro de la section modifiée (les sections étant numérotées à partir de la
tête du rideau),
EI (T.m2/m, kN.m2/m, K.Ft2/Ft) est le produit d'inertie du voile ajouté,
Rc (T/m3, kPa/m, KsF/Ft) est éventuellement la rigidité cylindrique du voile ajouté.
PP (T/m², kN/m², K/Ft²) est le poids propre du voile ajoutée par unité de surface
Une fois en place cette paroi secondaire de produit d'inertie EI2 présente un moment résistant
M2 qui s'ajoute au moment M1 de la paroi principale de produit d'inertie EI1 de sorte que le
moment total M vaut M = M1 + M2
Avec M1 = EI1 * y" et M2 = EI2 * (y" – y"o)
Où y" est la dérivée seconde de la déformée actuelle et y"o celle qu'elle avait lors de la mise
en place de cette paroi secondaire.
Le calcul à postériori des contraintes maximales dans chacune des parois est élémentaire si
elles glissent l'une sur l'autre mais nécessitera une interprétation dans le cas contraire
(modification de la paroi par ajout de matière par exemple).
L'ordre INA appliqué à une section secondaire déjà existante permet tout comme INE de
modéliser l'effet de la variation à long terme du module d'YOUNG E
Si pour la section numéro num le poids propre a précédemment été défini la valeur de PP est
ignorée et pourra être simplement omise.
Il est possible d'ajouter un voile secondaire en une section sans paroi principale si elle
connexe à une section existante. En ce cas il est vertical et sans courbure.
INA(num) 0
FLU(num) Ka Kp C Da Dp
Les paramètres suivants de la couche de terrain n° num prennent pour nouvelles valeurs
Ceci permet de considérer l'effet de paramètres à long terme pour un sol après la fin des
travaux . (voir ANNEXE B-3-2)
Remarques : les différentes couches de terrain introduites dans le groupe A et dans le groupe
B (avec SOL ou REM) ont reçu un numéro qui est leur numéro d'ordre dans leur description.
Si Ka et/ou Kp sont nuls, ils sont calculés par la résolution des équations d’équilibre limite
plastique de BOUSSINESQ-RANKINE.
Il est possible de modifier les modules de réaction élastique à une phase quelconque et ce,
séparément dans le sol de gauche et le sol de droite par rapport au rideau.
Ceci est utile dans l’épaisseur d’une risberme ou pour satisfaire à certaines théories où ce
module dépendrait sous la fouille de la hauteur de fiche...
ELA(n) Z1 Z2 c1
où
n est le numéro de sol (1 à gauche et 2 à droite)
Z1 et Z2 sont les niveaux (m, Ft) entre lesquels le module est modifié (Z1 plus haut
que Z2)
c1 est un coefficient appliqué au(x) module(s) de réaction élastique de la ou des
couches de terrain concernées.
ELA(n) Z1 Z2 c1 c2
et entre Z1 et Z2 des coefficients sont appliqués qui sont interpolés linéairement entre c1 et
c2.
Lors d’utilisation consécutive de l’ordre ELA pour des mêmes niveaux, ce sont les derniers
coefficients qui jouent sur le module initialement introduit dans la description des couches de
terrain.
Dans les lois de comportement réaction du sol/déplacement la partie linéaire « pivote » autour
du dernier point d’équilibre (ou à la limite de pression nulle s’il y a décollement en présence
de cohésion).
Dans la description des opérations afférant à une même phase, l’effet du mot ELA est
toujours prioritaire sur les autres.
Il est à noter que par le biais du paramètre « GAIN A LA PRESSION » du module de réaction
élastique, une excavation, par exemple, entraîne aussi une modification de ce module.
Les modules de réaction élastique résultants apparaissent dans les tableaux de sortie.
Cet ordre COV permet pour toute couche de terrain préalablement définie (Données de base
ou ordre SOL) de décrire une cohésion variable avec la profondeur depuis son niveau
supérieur.
Cet effet est simplement modélisé par une modification du coefficient des terres au repos K0.
Si KK0 est différent de zéro OCR est indicatif et peut être omis.
Si KK0 = 0, KK0 est calculé selon le modèle de Mayne et Kulhawy [[1]] :
KK0 = K0 (OCR)sin()
GRS(num)
GLI permet de simuler des glissements de terrains en particulier pour une file de pieux
destinés à la stabilisation d'un talus mais aussi dans d'autres cas.
Cet ordre sera éventuellement à compléter par des ordres DEC si les ancrages des tirants dans
le sol sont aussi concernés.
GLI Z1 Z2 D1 D2
où
D1 (mm,Ft/1000) est le déplacement au niveau Z1 (m, Ft)
D2 (mm,Ft/1000) est le déplacement au niveau Z2 (m, Ft) ( Z2 plus bas que Z1 ),
avec interpolation linéaire entre ces deux points.
GLI(n) Z1 Z2 D1 D2
GLI a un effet cumulatif, c'est-à-dire que le glissement décrit est relatif à l'état actuel
du sol et s'ajoute aux éventuels glissements antérieurs.
Ces déplacements reviennent à effectuer une translation selon l'axe horizontal des
courbes de réactions élastoplastiques décrites dans la notice de RIDO pages RIDO-
ANN-7 et RIDO-ANN-8.
Une valeur critique pourra en être introduite par l’ordre RRC qui peut apparaître dans
une ou plusieurs phases :
RRC r
r : rapport critique
Sa valeur sera conservée dans les phase suivantes qui ne comporteraient pas cet ordre
et reprise après une phase de type TEL qui l’aurait localement modifiée.
La norme NF P94 282 art. 5.1.3.1 (4) + Note 1 invite, par prudence, à ignorer l’éventuel
décollement sol-écran et à considérer une poussée minimale avec un coefficient de poussée
active fictif valant 0.1 pour un sol supposé pulvérulent.
KAM Kam
On peut le placer dans une phase quelconque, voire donner plusieurs valeurs dans différentes
phases. Sa valeur est conservée pour les phases suivante sauf évidemment si elle fixée dans un
phase TEL. Il est toutefois recommandé de le placer dans une phase TEL décrite ci-après.
En effet cette démarche sécuritaire peut entraîner des résultats irréalistes en raison du calcul
évolutif entre les différentes phases et de l’irréversibilité du comportement du sol.
Par exemple lors de la mise en précharge d’un tirant alors que le sol se serait décollé en raison
d’une cohésion significative.
Une phase peut comporter plusieurs opérations élémentaires décrites chacune par un des mots-
codes précédents.
Une phase étant décrite le mot "CAL" déclenche le calcul d'équilibre.
Toutes les opérations élémentaires décrites dans une même phase sont considérées comme
simultanées. Il convient de définir suffisamment de phases pour intégrer correctement
l'irréversibilité des efforts dans le sol.
Notamment la mise en place d'un buton ou tirant préchargé doit faire l'objet d'une phase
spécifique (ATTENTION IL Y A ICI UNE DIFFERENCE AVEC DES VERSIONS
PRECEDENTES DU PROGRAMME RIDO).
CAL
CAL(k)
CAL(k,1)
a la même signification mais en plus il y aura calcul des enveloppes des efforts tranchants et
des moments jusqu'à et depuis cette phase en plus de la phase finale pour laquelle les
enveloppes sont toujours calculées.
Le contrôle de l’édition des enveloppes se fait dans le groupe C (ordre BIL).
Si l'on s'attend à une rupture d'équilibre par défaut de fiche on peut en demander le calcul et
éventuellement relancer automatiquement le traitement complet du rideau avec une nouvelle
hauteur.
En ce cas écrire :
CAL(k,r) X Y Z
où
k (de 0 à 3) et r (absent ou 1) ont les mêmes effets sur les sorties,
X est un déplacement (m, Ft) au-delà duquel on considère qu'il y a rupture d'équilibre
Y est la borne supérieure (m, Ft) du défaut de fiche à calculer
Z est un valeur (m, Ft) qui sera ajoutée au défaut de fiche calculé dans le cas de la
relance du calcul.
RUPTURE D’EQUILIBRE
Il y a plastification complète des sols et l’équilibre ne peut être atteint. Le tableau des
résultats sous forme de texte présente par la dernière déformée calculée le mode de
rupture (basculement, soulèvement du fond de fouille …)
INSTABILITE NUMERIQUE
Les équations peuvent devenir très difficiles à résoudre numériquement en raison des
approximations dues à la représentation des nombres réels dans l’ordinateur et aux
erreurs inhérentes à chaque calcul élémentaire (erreurs « de chute »). Ceci se rencontre
lorsque le produit EI de l’écran est trop faible devant les modules de réaction du sol
et/ou lorsque l’on est proche de la rupture d’équilibre. Dans le premier cas le problème
peut disparaître en diminuant le pas de calcul (groupe A des données).
Cette situation, à ne pas confondre avec l’instabilité mécanique ou RUPTURE
D’EQUILIBRE, ne se rencontre pas avec des dimensionnements réalistes.
Le calcul est utilisable mais la précision du calcul est jugée insuffisante au regard de
l’exigence sévère de RIDO. Par exemple le moment calculé en pied d’écran libre
serait de 0.00562 (valeur théorique 0.0).
Cela peut signifier que l’on est proche de la rupture d’équilibre car en ce cas le calcul
numérique devient difficile (voir ci-avant « INSTABILITE NUMERIQUE »).
Le niveau z est à 0.50 m. sous le pied de l’écran. A ce niveau sont calculées les
poussées actives et passives des sols situés à gauche et à droite de l’axe de l’écran.
Si la poussée active d’un sol est supérieure à la poussée passive de l’autre ce message
apparaît.
- A t-on pris des sécurités sur les données géotechniques de sorte que le calcul n’ait
pas de sens ? Par exemple la cohésion a-t-elle été négligée ?
Ce contrôle est également effectué pour toute zone où une section de paroi n'est pas
en place.
TEL ou TEL(1)
L'ordre TEL (pour Test aux Etats Limites) à placer au début de la description d'une phase
permet un traitement spécial seulement pour celle-ci..
- S'il y a instabilité dans une phase de type TEL, le défaut de fiche pourra être
calculé avec les paramètres habituels de l'ordre CAL
Cette situation pourra être analysée dans les sorties de type "texte" où ce calcul
supplémentaire est détaillé.
Lorsqu’une telle situation est détectée et dans l’esprit de NF P94 282 sont présentés les
éléments suivants :
- Point le plus haut avec pression différentielle nulle (en présence des sols
de droite et de gauche)
- Point le plus bas avec pression différentielle nulle (le point de pivotement)
Tout ceci est valide en sol multicouche, avec surcharges, talus, risbermes et en
présence d’eau.
Dans le cas d’une phase TEL(1) avec calcul à la rupture d’équilibre les états plastiques
des sols seront atteints presque partout sauf, ce qui est logique, dans une toute petite
Ce test de hauteur limite de fiche semble plus pertinent que l’approche historique MEL
Si l’on veut effectuer un calcul aux états plastiques limites (méthode historique MEL) :
En ce cas la déformée n’est pas calculée et les pressions des sols sont pris comme :
- Côté terres : poussée jusqu’au point de pivotement, contrebutée ensuite
- Côté fouille : butée jusqu’au point de pivotement, poussée ensuite.
Il est alors résolu un système de deux équations (moment nul et effort tranchant nul en
pied) à deux inconnues : le niveau du point de pivotement et le facteur de mobilisation
de la butée pour la contrebutée.
Le sol peut être multicouche, avec talus, risbermes, surcharges, forces appliquées
(FMC), en présence d’eau dans la mesure où la configuration est compatible avec la
méthode de plasticité MEL.
ATTENTION : La méthode historique MEL a été conçue pour une situation simpliste
(paroi indéformable, sol monocouche sans cohésion, excavation sans risberme, fiche
de faible hauteur, …) il s'ensuit que la vérification de la norme puisse être inopérante
notamment car il n'y aura pas exactement 2 points de pression différentielle nulle.
Le calcul MEL simplifié préconisé par NF P94 282 pour le contrôle de la hauteur de
fiche est systématiquement effectué pour toute phase où l'écran est autostable. Il est
alors inutile d'utiliser le modèle MEL normal avec TEL(1,1) car celui-ci, dans la
plupart des cas, ne rencontre pas ses hypothèses implicites ce qui provoque de
nombreux messages d'alertes. On pourra simplement l'utiliser à titre de curiosité !
Le modèle MEL simplifié est rudimentaire. Le rapport de sécurité sur la fiche
préconisé par NF P 94 282 suppose un sol monocouche sans cohésion. Par conséquent
le calcul de la fiche minimale avec TEL(1) est vivement recommandé.
Lorsqu'il est calculé ce rapport est présenté dans les sorties graphiques à l'écran en plus
des sorties "texte".
A noter : Les informations liées à MEL simplifié sont présentées dans les phases
"normales" dès que le cas autostable est détecté.
Les données éventuellement présentes dans l’ordre CAL seront ignorées ainsi qu’une
demande de calcul de défaut de fiche.
Cet ordre FAP ne peut être utilisé que dans une phase de test TEL
Il y a cette limitation en raison du calcul évolutif et irréversible dans l'enchaînement
des phases réelles pour lequel le principe de superposition ne s'applique pas.
Il permet d'introduire des facteurs partiels comme ceux décrits dans la norme NF P94
282 en utilisant autant de phases TEL que nécessaire.
FAP F1 F2 F3 F4 F5 F6 F7 F8 F9 F10
Pour éviter des effets incohérents on ne donnera pas des valeurs différentes de 1
simultanément à certains sous-ensembles de facteurs (par exemple F2 et F5).
En cas de sol multicouche ces facteurs concernent chacune des couches de terrain.
Si le facteur F5 portant sur la modification du ou des angles PHI est différent de 1, les
coefficients partiels sur Ka et Kp sont pris égaux à 1 et tous les éléments dépendants de PHI
Si F8 ou F9 sont utilisés (valeurs différentes de 1) ils rendent inopérants les éventuels facteurs
portant sur les caractéristiques des sols.
F10 n'est utilisé que pour des calculs MEL (parois autostables) avec TEL(0,1) ou TEL(1,1).
S'il est différent de 1, le facteur F7 ne s'applique pas sur les pressions d'eau.
Dans les sorties de type "texte", s’ils sont différents de 1, les facteurs sont systématiquement
précisés.
Rappel : L'option E (sorties Etendues) présente les pressions actives et passives utilisées par le
calcul élastoplastique, dans les visualisations "texte" à l'écran. Si on les désire aussi dans les
sorties imprimées choisir l'impression en mode paysage dans la boite de dialogue d'impression
de WINDOWS.
Usage :
Placer le mot REP au début de la description d’une phase et cette dernière reprendra le calcul
dans l’environnement précédemment mémorisé comme si les calculs depuis le MEM
n’avaient pas eu lieu.
Remarques :
On peut placer autant d’ordres MEM que l’on désire mais lors d’une reprise c’est le dernier
environnement mémorisé qui sera repris par REP
On peut placer autant d’ordres REP que l’on veut : chaque reprise reprendra la dernière
mémorisation (un REP non précédé d’un MEM sera ignoré)
Si MEM et REP ne sont pas placés en début de description de phase le fonctionnement sera
imprévisible
Exemple :
<titre>
<données de base>
: phase 1
<données phase 1>
CAL
: phase 2
<données phase 2>
FIN
Ce groupe de données (éventuellement absent) contrôle par des mots-codes (à raison d’un par
ligne) certaines éditions et sorties sur fichiers.
Visualisation à l’aide de caractères des différentes courbes sur les listings imprimés.
Utile en l’absence d’imprimante graphique. Cas très rare car toute imprimante compatible
WINDOWS est graphique !
Edition des courbes sélectionnées par les phases calculées par CAL(2) ou toutes les phases si
aucune n’a été sélectionnée.
Sur le listing:
- courbes enveloppes des moments et efforts tranchants
- historique des forces dans les butons et tirants
- déplacements et moments maximums.
Sont présentés séparément les résultats concernant les phases de travaux et les phases de tests.
Afin de faciliter la reprise des résultats pour un calcul de ferraillage, des fichiers
lisibles aussi bien en FORTRAN, en C qu'en BASIC sont créés avec les attributs suivants:
- son contenu :
- 1ère ligne : le nombre de points, le numéro de la 1ère et de la dernière phase
concernée et un code précisant les unités (1: Unités pratiques, 2: Unités S.I.,
3: Unités américaines)
- une ligne par point : abscisse, moments mini et maxi, efforts tranchants mini
et maxi
- répétition éventuelle de ce qui précède en fonction des données de RIDO
(duplication dans ces fichiers des enveloppes présentées sur
l’imprimante) qui autorisent la sortie des enveloppes pour plusieurs
ensembles de phases.
Remarque : du fait que les points sont susceptibles d’être des points de discontinuité pour les
courbes enveloppes, deux points consécutifs peuvent avoir la même abscisse.
En cas de présence de paroi BIS, le moment dans la paroi PRINCIPALE est M-Mb.
Voyez l'ordre INA.
Le fichier créé porte le nom <nom du fichier de données>.XLS au format natif EXCEL.
On y retrouve, à raison d'une phase par feuille de calcul, les résultats numériques détaillés
identiques aux tableaux imprimés ainsi que diverses enveloppes.
Production du fichier texte <nom du fichier de données>.EXP qui contient des données et
résultats de la dernière phase calculée pour un enchaînement possible avec une autre
application.
Dans un fichier de données d’extension .RIO, il est possible d’utiliser des expressions dans les
données avec les règles suivantes :
- Chaque donnée numérique peut être remplacée par une expression algébrique :
où
la rigidité du tirant est calculée (diamètre 4cm, longueur utile 15m)
pi est une constante prédéfinie
** est l’opérateur puissance entière (utiliser ^ pour les puissances réelles ou
provenant d’expressions. Il existe aussi la fonction pow() ).
Pour définir une fonction formule, mettre le caractère # au début d’une ligne et utiliser des
arguments formels.
Exemple: # rigid(diam,long)=2.e6*(pi*diam**2/4)/long
TIR(1) 5 2 20 0 rigid(4e-2,12+9/3)
Les arguments formels sont locaux et peuvent sans problème avoir le même nom que d’autres
éléments. On peut utiliser dans la formule des constantes, des variables ainsi que d’autres
fonctions à condition qu’elles soient définies au moment de l’appel.
Les arguments effectifs sont des expressions quelconques. Omis en fin de liste ils seront pris
pour 0.0. Ceci sera valide aussi pour les fonctions internes et externes.
- On peut aussi utiliser des fonctions externes que l’on aura écrites en langage C/C++,
FORTRAN ou VISUAL BASIC (et même d’autres langages de programmation s’ils
produisent des librairies dynamiques DLL standards)
Exemple : # elast(a,b,c)=@elastx.exe
Ceci suppose qu’un programme, en C par exemple, a été compilé en un exécutable nommé
elastx.exe. Le caractère @ est là pour indiquer un fichier (ici le fichier ELASTX.EXE).
Dans le dossier ..\RIDO se trouve le fichier EXFONC.C qui est un exemple comportant les
instructions pour l’écriture de telles fonctions externes en langage C/C++. De même pour
EXFONC.F90 en langage FORTRAN et EXFONC.VB en VISUAL BASIC.
Dans le dossier ..\RIDO se trouve le fichier DLFONC.C qui est un exemple comportant les
instructions pour l’écriture de telles fonctions externes sous forme de DLL en langage C/C++
mais adaptable à d’autres langages de programmation.
- On peut définir et modifier des variables dans les lignes commençant par #.
# Ea==2.e6
# rigid(diam,long)=Ea*(pi*diam**2/4)/long
A la différence d’une variable, une fois définie la valeur d’une constante, on ne peut plus la
modifier.
- Expressions logiques
Placée dans un contexte logique une expression ou une variable est considérée comme
0.0 si elle est nulle et 1.0 si elle est non nulle
Exemples :
Notez que l’espace n’est pas séparateur s’il est accolé au signe =
Il s’agit d’un fonction continue, linéaire par morceaux, nulle si x est négatif, de pente a
si 0 <= x <= x0 et de pente b si x > x0.
L’opérateur conditionnel ? \
Il s’agit d’un opérateur ternaire répondant aux spécifications suivantes :
<exp>?<exp1>\<exp2>
Exemple :
# ssx(x) = x==0?1\sin(x)/x
ou de manière équivalente en raison de l’interprétation logique d’une expression
numérique : # ssx(x) = x?sin(x)/x\1
- Variables automatiques
Ces variables d’identificateurs %1, %2, %3, etc… ont pour valeurs respectivement les
évaluations des expressions de la ligne les contenant (%x : x ème donnée).
A condition qu’il n’y ait pas de référence cyclique ces variables sont utilisables dans toutes les
expressions de la ligne en cours
Par exemple la fonction interne chad(C,Phi) donne le coefficient de réaction élastique du sol
en fonction de sa cohésion C et de son angle de frottement interne Phi.
On pourra écrire pour une ligne de description d’un sol (ainsi on évitera une redondance des
données et leur cohérence sera garantie) :
…
Niveau+3.5 1.6 1.1 0 0 0 5 26 0 -2/3 chad(%7,%8) 0
De même %%1, %%2, %%3, etc…sont des variables dont les valeurs égales les variables
automatiques %1, %2, %3, etc… de la précédente ligne comportant des expressions.
Exemple :
- Si l’on place le caractère ! suivi d’un espace au début d’une ligne, on obtient dans
le listing de sortie la liste des fonctions, variables et constantes avec leurs définitions ou
valeurs actuelles. Après le signe ! peut se trouver un commentaire.
- Si une ligne de données est trop longue, on peut la couper en plusieurs lignes. Pour
indiquer qu’une ligne est une ligne ‘suite’, placer le signe + suivi d’un espace au début d’une
telle ligne (ne pas couper une expression).
Exemple : # precharge=50
TIR(1) (niveau + 3.55) esp 20 -precharge
+ rigid(2e-2,15)
Exemple :
# _NiveauTN==57.25
# CONST=@PAROI10.RIO
...
exc(2) __NiveauTN-2.40
...
On peut avec un éditeur de texte créer un fichier ne contenant que des constantes.
Son nom doit avoir comme extension .CST et en format libre, chaque ligne
commencera par un identificateur de constante suivi, après un ou plusieurs espaces, de sa
valeur numérique.
Tout autre texte sera considéré comme commentaire.
Exemple :
Fichier YOUNG.CST
# CONST=@YOUNG.CST
Et ainsi on pourra utiliser les constantes E_ACIER et E_BETON dans les données.
La règle des identificateurs commençant par _ ne s'applique pas ici.
1 : unités pratiques
2 : unités SI
3 : unités américaines
- Les expressions ainsi que leurs valeurs calculées sont présentées au début du listing
de sortie.
abs(x)
Retourne la valeur absolue de x
min(x,y)
Retourne la valeur minimum du couple x, y
max(x,y)
Retourne la valeur maximum du couple x, y
floor(x)
Retourne la plus grande valeur entière inférieure ou égale à x
ceil(x)
Retourne la plus petite valeur entière supérieure ou égale à x
sin(x)
Retourne le sinus de x en radian
asin(x)
Retourne l’arc en radian dont le sinus est x
cos(x)
Retourne le cosinus de x en radian
acos(x)
Retourne l’arc en radian dont le cosinus est x
tan(x)
Retourne la tangente de x en radian
atan(x)
atan2(x,y)
Retourne l’arc en radian dans –л,л dont la tangente est x/y
exp(x)
Retourne e puissance x
log(x)
Retourne le logarithme naturel de x
log10(x)
Retourne le logarithme à base 10 de x
sinh(x)
Retourne le sinus hyperbolique de x
cosh(x)
Retourne le cosinus hyperbolique de x
tanh(x)
Retourne la tangente hyperbolique de x
sqrt(x)
Retourne la racine carrée de x
hypot(x,y)
Retourne sqrt(x*x+y*y)
pow(x,y)
Retourne x élevé à la puissance y
fmod(x,y)
Retourne le reste de la division entière de x par y
d_r(x)
Retourne en degrés l’angle x exprimé en radian
r_d(x)
Retourne en radians l’angle x exprimé en degrés
result(f,p,z,r)
Retourne le résultat d'un calcul de RIDO lu dans un fichier ASCII obtenu par l’option
ASC (groupe de données C)
Retourne 0.0 si le fichier ASC n'existe pas.
En tenir compte pour la première itération du calcul de deux écrans en interaction.
La valeur retournée et le niveau z sont dans les unités des données en cours alors que les
résultats de calcul dans le fichier *.ASC sont dans leurs propres unités.
Cette fonction remplace l’ancienne fonction externe RIDORESU.EXE et peut donc être
utilisée directement dans les expressions des données.
Le fichier XLS concerné doit avoir été préalablement déclaré par la directive
# XLS=@<nom du fichier>.XLS
Ces fonctions retournent 0.0 en cas d’erreur de résolution par exemple valeur non numérique,
manquante ou non conforme.
xlc(n,l,c)
Retourne la valeur numérique présente dans la feuille de calcul numéro n dans la
cellule de ligne l et colonne c.
xlx(n,li,lv,x)
Retourne pour la feuille de calcul numéro n l’interpolation linéaire correspondant à
l’argument x. La ligne li comporte les valeurs monotones (croissantes ou
décroissantes) où x est cherché et lv est la ligne de valeurs interpolées.
Le début des colonnes consécutives concernées est automatiquement cherché à partir
de la colonne numéro 1.
xly(n,ci,cv,y)
Retourne pour la feuille de calcul numéro n l’interpolation linéaire correspondant à
Par exemple :
xlxy(n,x,y)
Retourne pour la feuille de calcul numéro n l’interpolation linéaire d’un tableau à
double entrée, x est cherché sur la première ligne comportant une échelle monotone et
y sur la première colonne comportant une échelle monotone, le tableau des valeurs
étant en dessous et à droite de ces échelles.
PHI --------> 25 30 35 40
BETA/PHI
0 0,364 0,3 0,247 0,202
0,4 0,422 0,352 0,291 0,239
0,6 0,468 0,395 0,329 0,271
0,8 0,546 0,469 0,397 0,33
1 0,879 0,822 0,756 0,683
CONST=&xlsLI(nf,li,co,nc)ou CONST=&xlsCO(nf,li,co,nc),
Il peut y avoir un échec si le fichier XLS comporte des fonctions, des dessins ou des images.
w_ProfH de valeur 1
c_Largeur de valeur 3
c_Inertie de valeur 4
l_HEB200 de valeur 9
l_HEA160 de valeur 14
xlc(1,Prof,c_Largeur)et xlc(1,Prof,c_Inertie)
EIpr(E,e)
Retourne le produit d’inertie EI au mètre linéaire en fonction du module d’Young
du matériau constituant l’écran et de son épaisseur e en mètre ou pied selon la
formule :
EI = E * e^3 / 12
Rcyl(E,e,R)
Retourne la rigidité cylindrique d’un écran circulaire de rayon R, d’épaisseur e et dont
le matériau a un module d’Young E selon la formule :
Rc = E * e / R^2
Rigid(E,d,l)
Retourne la rigidité d’un buton ou d’un tirant de diamètre d, de longueur utile l
constitué d’un matériau de module d’Young E selon la formule :
Kabr(φ,Da)
Retourne le coefficient horizontal de poussée active Ka en fonction de l’angle de
Frottement interne φ en degrés et du rapport Da=δ/φ en poussée active par résolution
Des équations d’équilibre de Boussinesq-Rankine.
Kpbr(φ,Dp)
Retourne le coefficient horizontal de poussée passive Kp en fonction de l’angle de
Frottement interne φ en degrés et du rapport Dp=δ/φ en poussée passive par résolution
Des équations d’équilibre de Boussinesq-Rankine.
Aac(C,φ,Da)
Retourne le terme soustractif appliqué à la poussée active selon la formule de Caquot
(formule 1 de la page RIDO-ANN-5) en fonction de la cohésion C, de l’angle de
frottement interne φ en degrés et du rapport Da=δ/φ en poussée active.
C peut être négatif car abs(C) est utilisé.
Apc(C,φ,Dp)
Retourne le terme additif appliqué à la poussée passive selon la formule de Caquot
(formule 3 de la page RIDO-ANN-5) en fonction de la cohésion C, de l’angle de
Exemple :
pour une couche de terrain avec φ=35° et C=20 kPa et utilisation de la fonction chad() pour le
module de réaction élastique (noter le signe – pour la donnée cohésion).
Si l’on désire que les coefficients de sécurité ne concernent pas les phases de travaux alors on
utilisera un ou plusieurs ordres FLU en phase finale comme :
En modifiant les valeurs de sC, sKa et sKp on obtiendra les diverses variantes de calcul
requises par les Eurocodes
K0jaky(φ)
Retourne le coefficient K0 des terre au repos en fonction de l’angle de frottement
interne φ en degrés selon la première formulation de Jaky(1944) qui n’est pas
empirique selon [[2]] :
K0jacky(φ) = (1-sin(φ))*(1+2/3*sin(φ))/(1+sin(φ))
K0brick(φ)
Retourne le coefficient K0 des terre au repos en fonction de l’angle de frottement
interne φ en degrés selon le modèle des blocs (bricks en anglais) pour des argiles
rigides (stiff clays). Simpson(1992), voir [[3]] :
K0brick(φ) = (√2-sin(φ))/(√2+sin(φ))
Re = tzgC(C,φ,Da,Dp,dr)
Rp = tzgG(Ka,Kp,dr)
Kh = Re + Rp * P(z)
TzgC() = (Cp+abs(Ca))/Dr
TzgG() = (Kp-Ka)/Dr
où :
- Ca et Cp sont les termes soustractifs et additifs aux poussées actives et
passives dues à la cohésion
- Ka et Kp sont les coefficients de poussée active et passive
- Dr est dr exprimé en mètre ou en pied
Ces valeurs sont obtenues à partir des fonctions Aac(), Apc(), Kabr() et Kpbr()
Pour ces deux fonctions, si l’argument dr est nul ou absent, il sera pris pour 25.4 mm
ou 1 pouce.
# Re(dr)=tzgC(%7,%8,%9,%10,dr) Rp(dr)=tzgG(%4,%6,dr)
…
…
niveau 18 10 0 0 0 20 35 0 –2/3 Re(15) Rp(15)
chad(C,φ)
Retourne le coefficient de réaction élastique Re par interpolation non linéaire de
l’abaque de Chadeisson.
Pour cette utilisation il faut prendre Rp=0 car, à partir du modèle de Terzaghi, les
valeurs du coefficient de réaction ont été moyennées sur la hauteur de la fiche.
En effet pour certains programmes de calcul élastoplastique ce coefficient doit être
constant.
Voir l’article de A. Monnet [[5]] qui en analyse la genèse et le contexte particulier.
monC(C,φ,Dp,dr) et monG(γ,K0,Kp,EI)
Ces deux fonctions sont à utiliser conjointement pour obtenir le coefficient de réaction
élastique Re. Rp devant être nul pour la même raison qu’avec la fonction chad( ).
La présence de EI provient d’une estimation du déplacement de la fiche nécessaire
pour donner une valeur moyenne constante au coefficient de réaction élastique.
C’est la somme de ces deux fonctions qui donnera Re (monC( ) est nul si C=0 et
pourra être omis en ce cas) selon la formule du paragraphe 3.6 de l’article de
A. Monnet [[5]] :
MonC() = Apc(C,φ,Dp)*th(C/Co)/Dr
MonG() = [20*EI*[Kp*γ*(1-K0/Kp)/Dr]4]1/5
# EI=13486
…
niveau 18 10 0 0 0 20 35 0 –2/3 (monC(%7,%8,%10)+monG(%2,%5,%6,EI)) 0
# EI=13486
# monnet(ei,dr)=monC(%7,%8,%10,dr)+monG(%2,%5,%6,ei)
…
niveau 18 10 0 0 0 20 35 0 –2/3 monnet(EI) 0
balay(Em,,a)
Retourne le coefficient de réaction élastique Re par utilisation de la formule de Balay
( voir [[6]] et [[8]] )
Pour cette utilisation il faut prendre Rp=0
schmitt(Em,,EI)
Retourne le coefficient de réaction élastique Re par utilisation de la formule de
Schmitt ( voir [[7]] , [[8]] et [[9]] )
Pour cette utilisation il faut prendre Rp=0
ATTENTION : Cette formule résulte de mesures expérimentales portant sur 10 cas de parois
continues. Elle donne des résultats inconsistants avec des valeurs de EI trop grandes et surtout
trop petites sortant du champ expérimental. Ne pas l'utiliser pour les berlinoises.
[[1]] Mayne, P.W. and Kulhawy, F.H. (1982). “K0-OCR relationships in soil”. Journal of
Geotechnical Engineering, Vol. 108 (GT6), 851-872.
[[4]] U.S. Army Corps of Engineers (31 march 1994) "Design of sheet piles walls"
Engineer Manual 1110-2-2504.
[[6]] Balay, J. (1984). "Recommandations pour le choix des paramètres de calcul des écrans
de soutènement par la méthode aux modules de réaction". Note d’information technique.
LCPC 1984.
[[8]] Delattre, Luc (2001). "Un siècle de méthodes de calcul d'écrans de soutènement :
L'approche par le calcul les méthodes classiques et la méthode au coefficient de réaction"
Bulletin du LCPC, n°. 234
[[9]] NF P94-282 (mars 2009) "Calcul géotechnique, Ouvrages de soutènement" ICS 93-020
A-1 ELASTICITES
Dans le sens vertical le rideau peut comporter des sections où diffèrent ses produits
d’inertie EI (au mètre linéaire) et sa rigidité cylindrique Kc. Pour un rideau plan Kc=0
alors que Kc 0 dans le cas d’un rideau cylindrique.
Dans le cas d’un rideau constitué d’un matériau plein (paroi moulée) d’épaisseur e, de
module d’Young E et formant une enceinte cylindrique de rayon R :
Ee
Kc si bien entendu e R
R2
Si le rideau cylindrique est constitué de palplanches, le calcul de Kc est complexe et
résulte de l’étude de la compression latérale d’une palplanche.
Dans le calcul on utilise l’équivalence entre un rideau cylindrique de grand diamètre
avec un rideau plan lié à des appuis élastiques fictifs uniformément répartis de rigidité
Kc.
Cette hypothèse et la stabilité numérique (voir page RIDO-NOT-34) ne seront garantis
que si R est suffisamment grand pour que Kc ne devienne pas trop grand avec un
produit EI relativement faible.
n=E*y/R
Ce cas est par exemple celui de parois dites en « jambes de pantalon » où dans la fiche
la paroi est régulièrement interrompue.
Pour la partie ajourée on définira une section dont on calculera l’inertie équivalente
rapportée au mètre linéaire (inertie moyenne entre les parties pleines et l’inertie nulle
des parties vides).
( EI ) pieu
EI voir figure 1 ci-dessous
d
Les planches qui seront posées ultérieurement sont supposées transmettre les poussées
du sol mais ne pas participer à l’inertie du rideau.
On peut introduire l’inertie réelle d’un pieu et utiliser l’ordre COE pour affecter les
réactions des sols sur la largeur du pieu et non seulement sur un mètre.
Dans les sorties les moments, efforts tranchants etc... concerneront alors le pieu et non
un mètre de pieu.
Il est toutefois possible de mener le calcul pour un mètre de pieu.
Si l’on introduit une section à inertie nulle, il s’agit par convention d’une réservation
pour un prolongement ultérieur du rideau et signifie une absence de matière dans cette
section.
Il n’est pas permis de placer une telle section entre deux sections à inertie non nulle car
le programme RIDO est prévu pour calculer un rideau et non deux !
Lorsqu’une section à inertie nulle voit son inertie redéfinie (ordre INE) à une valeur
non nulle, cette nouvelle section mise en place est supposée parfaitement verticale et
capable de transmettre les moments au reste du rideau. Il en résulte notamment un
point anguleux sur la fibre neutre si la paroi a été préalablement déformée.
La paroi est découpée dans le sens de sa hauteur en éléments finis de type poutre.La
déformée d’un élément fini est décrite par un polynôme de degré 5 de sorte que le
calcul de son équilibre est théoriquement exact lorsqu’il est sollicité par une charge à
variation linéaire outre des efforts concentrés à ses extrémités.
Pour l’équilibre d’ensemble c’est le modèle « forces » qui a été adopté car il permet de
traiter plus efficacement les liaisons unilatérales que le modèle « déplacements ».
Pour garantir une bonne précision du calcul, certains points frontières d’éléments finis
sont automatiquement imposés.
Compte tenu de ces points frontières fixés, le programme RIDO répartit au mieux les
éléments de sorte que le plus long d’entre eux ne dépasse pas la longueur maximale
précisée dans les données (en général 0.50 mètre).
Si la paroi est de grande hauteur, le nombre d’éléments pourrait dépasser une limite
fixée par le nombre de points de calculs autorisé à l’installation du programme RIDO.
Dans ce cas, cette dernière condition prime et la longueur des éléments dépassera la
longueur maximale prévue.
Si différents niveaux décrits ci-avant sont voisins (différences inférieures à une dizaine
de centimètres), il sera avantageux de les fondre en une valeur unique tout en
conservant une précision de calcul acceptable. Toutefois on veillera à ne pas placer
différentes nappes de butons ou tirants à un même niveau.
A un niveau où la pression du sol sur une facette horizontale au voisinage du rideau est
p (dans le calcul de p on considère le poids du sol, en présence éventuellement de la
nappe phréatique, augmenté des surcharges) la poussée horizontale active vaut :
ou
qa K a rC S si = 0 (2)
ou
q p K p p rC S si = 0 (4)
sin
0, est solution de l’équation sin
2 sin
C est la cohésion
S est un terme dû aux surcharges de type Boussinesq si celles-ci sont superposées (voir
B-2-2)
: raideur à p=0
: gain à la pression
selon la relation
w p
On peut ainsi grâce à , prendre en compte une augmentation de la raideur du sol par
son tassement.
Des essais in-situ et sur modèle à rouleaux ont montré que pour des sols pulvérulents il
convient de choisir non nul.
Pour la position initiale du rideau (déplacements nuls) les poussées de chaque sol de
part et d’autre du rideau sont initialisés à
q 0 K0 p S (5)
q K0 p w y v z S (6)
où v(z) est la valeur du déplacement du sol qui conduit à une poussée égale à q0
(poussée des terres au repos).
Initialement v(z) = 0.
Dans le cas d’un sol à cohésion non nulle, qa peut être négatif (figure 4). Le
programme RIDO admet dans ce cas un décollement sol-rideau si la déformée y
conduit à une pression négative selon le modèle précédemment défini.
Pour un des sols et pour un niveau z donné, si après un calcul d’équilibre une des
limites de plasticité n’est pas atteinte (poussée ou butée) la loi de comportement
actuelle relative à ce niveau est conservée pour la phase de calcul suivante.
Dans le cas contraire y(z) est recalculé conformément à la figure 5, ce qui donne une
nouvelle loi de comportement pour la phase de calcul suivante.
Si l’on sollicite le rideau par des efforts alternés de droite à gauche et de gauche à
droite, on peut ainsi décrire des cycles d’hystérésis!
Pour ces surcharges appliquées uniformément sur toute la surface libre d’un sol, le
programme RIDO utilise le principe des états correspondants et prend la valeur de la
surcharge comme contribution additive dans le calcul de p ce qui conditionne qa, q0, qp
et w.
Pour une telle surcharge appliquée sur une bande au niveau z selon la figure 7, le terme
S apparaissant dans les expressions ci-avant prend l’expression
Q b a x ax bx
S x Arctg 2 2 si x > 0 (7)
ab x 2
a x 2
b x2
S x 0 si x 0
Q
S x
2
K
S ' x S x
0,5
où K=Ka, K0 ou Kp selon l’état du sol et ainsi de réaliser la continuité entre les types
Boussinesq et Caquot.
Cette hypothèse est mise en oeuvre très simplement dans RIDO à partir de la version 3
en annulant le terme S dans les expressions (1), (2), (3), (4), (5), (6) et en apportant,
pour chaque surcharge de type Boussinesq, la contribution additive
S x
Sv x
0,5
Pour adopter cette hypothèse, il suffit de ne pas placer l’option A dans la ligne de titre
des données.
Quelle que soit l’hypothèse choisie l'effet de toutes les surcharges de type Boussinesq
et autres est présenté dans les tableaux de résultats. Il est obtenu comme la différence
entre la pression calculée des sols à l'équilibre et ce que serait cette pression si les
surcharges étaient absentes dans la position actuelle de l'écran.
Depuis la version 4.20 de RIDO ce coefficient est prévu dans les données et peut avoir
une valeur comprise entre 1 et 2.
B-3-1 Redéfinition
L’ordre SOL permet la redéfinition complète d’une couche de sol tout en permettant
une réinitialisation de la poussée du sol au niveau z (dans l’intervalle de redéfinition)
por la déformée y résultant d’un équilibre antérieur à une valeur fixée par Ki introduite
dans les données.
Cette poussée initiale qi est donnée par
qi Ki p en l’absence de cohésion
et par
Ki K a
qi q a q 0 q a si C 0
K0 Ka
V(z) est calculé en conséquence compte tenu de y pour obtenir une loi de
comportement au niveau z.
Dans le cas d’une possibilité de décollement, l’initialisation est faite de sorte que qi=0
mais que y corresponde à la limite du décollement.
Il convient de noter que cette redéfinition ne tient pas compte des états de poussées
précédents dans la couche concernée et qu’elle ne convient pas pour traiter des
modifications à long terme de certaines caractéristiques du sol.
L’ordre REM (remblaiement) admet une initialisation identique bien que dans le cas
d’un remblai, le remaniement du terrain invite à prendre Ki=Ka.
L’ordre FLU n’effectue pas une réinitialisation des poussées mais permet
l’introduction de nouvelle valeurs pour Ka, Kp, C et dans les formules (1), (2), (3) et
(4) pour un sol donné.
Les paramètres précisant la partie élastique de la loi : w, K0, V(z) sont invariants.
En particulier, on n’a pas permis la modification du coefficient de réaction élastique w
en raison de forts risques d’incohérence du modèle résultant.
Ce cas qui revient à un sol horizontal équivalent peut être traité par RIDO en
introduisant les coefficients Ka, K0, Kp adéquats.
Si les sols 1 et 2 sont tous deux inclinés, même si leur inclinaison est identique, les
sols horizontaux équivalents n’ont pas les mêmes coefficients. Il convient alors
d’utiliser l’ordre SOL pour redéfinir l’un d’entre eux.
B-4-2 Risbermes
1 zu au. z u
Q z
e'
arctg du
e 0.5 au au 2 z u 2
Il convient de noter que ce calcul approché, bien que donnant des courbes de limite de
poussée et butée satisfaisantes (voir figure 9), est automatiquement accompagné, après
calcul d’équilibre par RIDO, d’une vérification de la stabilité du massif constitué par
la risberme.
La figure 10 montre comment décomposer son effet sous forme de deux surcharges de
type Boussinesq Q1 et Q2 égales aux poids respectifs par m2 des parties
correspondantes du talus.
Ceci est une illustration. Dans le calcul automatique réalisé par RIDO la partie inclinée
est décomposée en un grand nombre de surcharges de Boussinesq équivalentes liées à
l'état du sol (modèle non additif)
A partir de la version 4.0 de RIDO cette décomposition est faite avec le mot code
EXC (description géométrique du talus de manière symétrique à celle d’une risberme)
tout en étant compatible avec l’option A. Dans la partie en pente la décomposition est
effectuée avec un pas de l’ordre de 0.5 m.
E. s
Une nappe de tirants de rigidité K
l
où E est le module d’Young du matériau le constituant
s sa section
l sa longueur utile
incliné de I0 sur l’horizontale
espacé de a mètres
préchargé à F0 tonnes
f k y0 y f 0
En liaison unilatérale f est limité inférieurement à 0 si le rideau est libre vers le sol 2,
et limité supérieurement à 0 si le rideau est libre vers le sol 1.
Dans les sorties la charge indiquée est la charge effective dans un tirant soit
f .a
F
cos I
Cette option déclenchée par l’option F de la ligne titre, a été intégrée au programme
RIDO pour rassurer certains utilisateurs et leur prouver qu’il s’agit bien là d’effets du
second ordre ne commençant à être sensibles que pour des flèches de plusieurs
dizaines de cm!...
Le cas des butons est identique avec I=0 et la possibilité de liaison bilatérale.
En tout point du rideau, il est possible de placer une liaison élastique (purement
linéaire) avec une structure donnée.
Il faut pour cela étudier au préalable cette structure et calculer sa matrice d’influence
au contact du rideau.
Pour le niveau considéré :
T CFHY CFHA FH
M CMY * Y C
CMA A
V CFVY CFVA
FV
où
Les conventions de signes du programme RIDO sont telles que dans le cas fréquent où
la structure est un plancher:
CFHY < 0
CFHA = 0
CMY = 0
CMA > 0
CFVY = 0
CFVA = 0
Initialement tête et pied de rideau sont libres. C’est le cas de loin le plus fréquent.
.
encastrement parfait: rare! même dans la molasse. Il est préférable de placer
une liaison élastique (ordre FMC).