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REPUBLIQUE DU CAMEROUN

***********************
Paix – Travail – Patrie
**************** REPUBLIC OF CAMEROON
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ************************
UNIVERSITE DE DOUALA Peace – Work – Fatherland
****************
MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
UNIVERSITY OF DOUALA

ENSET

OPTION : ELECTRONIQUE.

Option : ELECTRONICS

THEME/TOPIC

THEME : ETUDE, CONCEPTION ET réalIsaTION D’UN SUIVEUR


SOLAIRE BI-AXES.
FILIERE : GENIE ELECTRIQUE (G.EL).
OPTION: ELECTRONIQUE.
Projet de fin d’Etudes du 2e cycle présenté en complément pour l’obtention du Diplôme
THEME : ETUDE, CONCEPTION ET réalisation D’UN SUIVEUR
de Professeur d’Enseignement Technique grade II (DIPET II)
SOLAIRE BI-AXES.

Rédigé et soutenu par :


NOMS ET PRENOMS MATRICULES
DOUMPARédigé
Cyril et soutenu par 15NENB04I
:
FEKOUA Armand 15NENB01I

MEMBRES DU JURY
MEMBRES NOMS ET PRENOMS
Sous la direction et l’encadrement de :
Président du juryMEMBRES DU JURY
Dr GAMOM NGOUNOU EWO Roland C.
Encadreur académique Dr GAMOM NGOUNOU
Enseignant à l’ENSET de l’Université de Douala EWO Roland C.
Examinateur

Encadreur académique.
Dr GAMOM NGOUNOU EWO RolandAnnée
C. académique
2017 / 2018
DEDICACE.

Je dédie ce modeste travail à ma très chère tante Mme ELDJOUMA Yvonne.

DOUMPA Cyril

Je dédie ce modeste travail à ma maman NLETA HELENE.

FEKOUA Armand

Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page i


REMERCIEMENTS

Nous ne saurions débuter la rédaction de ce mémoire de fin d’études en vue d’obtention


du Diplôme de Professeur d’Enseignement Technique deuxième grade (DIPET II) sans
toutefois dire un «Merci! » sincère à tous ceux qui nous entourent et qui ne cessent de nous
encourager tous les jours. Ainsi, nous exprimons notre profonde gratitude à toutes les personnes
qui, de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce document. Notre attention est
précisément portée à :
 Dr. MBOUENDA Martin, pour les connaissances qu’il n’a cessé de nous transmettre
et pour avoir accepté de présider ce jury ;
 Les membres du dit jury : Dr MANDENG et M. BADING Alain pour avoir accepté
de nous examiner ;
 Dr GAMOM NGOUNOU EWO Roland C. pour ses conseils et son encadrement
minutieux ;
 L’administration de l’Ecole Normale d’Enseignement Technique de Douala pour sa
formation et son suivi particulier ;
 Pr Léandre NNEME NNEME, Directeur de l’ENSET de Douala pour son suivi ;
 Dr SOSSO MAYI Olivier, chef de département de Génie Electrique pour son suivi et
son soutien ;
 Aux enseignants du département pour les connaissances théoriques et pratiques qu’ils
nous ont transmises et qui ont permis à la réalisation de la maquette et du document ;
 Mon cousin NDIMADJIM Roland, MBAÏDJIGUIM Gislain pour avoir leur soutien
financier ;
 Nos frères et sœurs pour leur encouragement : Syriane, Cristelle, Joël, Berotte, Célestin,
massinéal, Djidéré, Sylvain et jésus et bien d’autre ;
 Nos camarades de classe de l’Ecole Normale de l’Enseignement Technique de Douala
qui nous ont débloqué ;
 M. Mathieu, pour avoir accepté de nous aider à la réalisation de la partie mécanique de
cette maquette ;

Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page ii


AVANT PROPOS

L’Ecole Normale Supérieur de l’Enseignement Technique (ENSET) est une institution de


l’université de Douala crée par l’arrêté N°260/CAB/PR du 16 Aout 1976 est un établissement
d’enseignement supérieur relevant de l’université de Douala et a pour mission :

 La formation des professeurs des lycées et collèges l’enseignement technique,


 Le recyclage du personnel enseignant dans le cadre de la formation continue,
 L’amélioration de la recherche appliquée en pédagogique.
La formation dans cette école est divisée en deux cycles sanctionnée chacun par un diplôme
de fin de cycle, il s’agit respectivement de :

 DIPET I : Diplôme de Professeur d’Enseignement Technique Premier grade


 DIPET II : Diplôme de Professeur d’Enseignement Technique Deuxième Grade.

C’est donc en vue de l’obtention du DIPET II, puisque parvenue en cinquième année, nous
devons conformément à l’arrêté ministérielle N 03/PU du 26 Novembre 1985, présenté un
mémoire de fin de cycle sensé concrétisé notre second cycle à l’ENSET.

Pour y répondre à ces exigences académiques, il nous a été proposé un thème intitulé
ETUDE, CONCEPTION ET REALISATION D’UN SUIVEUR SOLAIRE BIAXES.

Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page iii


RESUME

Notre travail ayant comme objectif l’amélioration du gain en énergie électrique du


panneau solaire mobile par rapport au panneau fixe ; car après un constat fait, les installations
photovoltaïques ne fournissent de l’énergie que pendant une partie du temps. Pendant la nuit et
par temps couvert, la fourniture d’énergie est nulle ou insignifiante. Les batteries sont donc
nécessaires pour stocker une partie de l’énergie produite pour pouvoir l’utiliser lorsque la
production photovoltaïque est insuffisante afin de couvrir les besoins énergétiques des
consommateurs. La connexion directe entre la batterie et le panneau solaire fixe ne permet pas
de tirer le maximum de puissance disponible. Dans ce cas, quelle technique mettre en œuvre
pour suivre le parcours du soleil afin d'en augmenter la productivité d’un Panneau
Photovoltaïque impliquant ainsi une période réduite de charge de la batterie ? Ce
document présente, Sous le thème d’« étude, conception et réalisation d’un suiveur solaire
bi-axes.». Un dispositif que nous avons réalisé à base de deux moteurs à courant continu avec
leurs circuits d’interface qui permettent ainsi la rotation du panneau selon les directions
horizontale et verticale qui sont fonction de la position du soleil. Tout ceci sous la commande
de la carte Arduino Uno. La technique utilisée pour cette étude repose sur la différence
d’éclairement incident sur les capteurs de lumière photorésistance ou LDR (Light-Dependent-
Resistor) séparés par des parois opaques et qui ne sont pas placés sur le panneau PV. Le circuit
de contrôle et de commande assure la fonction de comparaison des signaux émis par les capteurs
en calculant leurs différences, puis renvoie des impulsions au moteur pour repositionner le
panneau perpendiculairement aux rayons solaires. On peut ainsi affirmer que sur le plan de la
perquisition, après une série de tests effectués. Lorsque le panneau est fixe et lorsqu’il poursuit
la trajectoire du soleil ; une étude comparative en terme de rendement montre que notre
dispositif une fois mis en marche est meilleur par rapport à un même panneau ayant les
caractéristiques identiques, dans les mêmes conditions (température, ensoleillement). Une fois
ce dispositif mis en marche suivi des prélèvements nous avons obtenus un rendement 64.93%.
Nous les avons Comparés aux données du panneau photovoltaïque fixé avec un angle de 30°
qui nous a donné une puissance moyenne de 18.58W avec un rendement de 23.23%. Pour
finir, nous avons pu évaluer un devis estimatif d’achat du matériel qui est 175250 (Cent
soixante-quinze mille deux cent cinquante) francs CFA.

Mots Clés : Suiveur solaire, PV, LDR, Arduino, Moteur à courant continu.

Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page iv


ABSTRACT

Our work is having as objective the improvement of profit in electrical energy of a


mobile solar panel compared to a fixed system. because after a fact, the photovoltaic
installations only provide energy for part of the time. During the night and on cloudy days, the
supply of energy is nil or insignificant. Batteries are therefore necessary to store some of the
energy produced to be able to use it when the photovoltaic production is insufficient to cover
the energy needs of consumers. The direct connection between the battery and the fixed solar
panel does not make it possible to get the most power available. The solar tracking technique
for optimizing the efficiency of the solar panel thus implying a reduced period of charge of the
battery is still a hot topic. This document presents, Under the theme of "study, design and
realization of a dual-axis solar tracker. ". A device that we made based on two DC motors with
their interface circuits that allow rotation of the panel in the horizontal and vertical directions
that are a function of the position of the sun. All this under the control of the Arduino Uno
board. The technique used for this study is based on the difference in incident illumination on
photoresistor or LDR (Light-Dependent-Resistor) sensors separated by opaque walls and not
placed on the PV panel. The control and control circuit performs the function of comparing the
signals emitted by the sensors by calculating their differences, and then sends impulses back to
the motor to reposition the panel perpendicular to the solar rays. It can be said that in terms of
the search, after a series of tests. When the panel is fixed and when it continues the path of the
sun; a comparative study in terms of efficiency shows that our device once started is better
compared to the same panel having the same characteristics, under the same conditions
(temperature, sunshine). Finally, we were able to evaluate an estimate for the purchase of
equipment that is 175250 (one hundred and seventy-five thousand two hundred and fifty) CFA
francs.

Key words: Solar tracker, PV, LDR, Arduino, DC motor.

Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page v


LISTE DE FIGURES

Figure 1.1 : spectre du rayonnement solaire [4]. ........................................................................ 5


Figure1.2 : Image d'une cellule photovoltaïque [5].................................................................... 6
Figure1.3 : Principe de fonctionnement d’une cellule photovoltaïque [5]. ................................ 7
Figure 1.4 : Configuration des cellules photovoltaïques [8]. ..................................................... 8
Figure 1.5 : Effet de la température sur la caractéristique I-V [8]. ............................................ 9
Figure 1.6 : Evolution de la caractéristique courant-tension avec l’énergie reçue [8]. .............. 9
Figure 1.7 : Effet de l'angle d'incidence sur la cellule photovoltaïque [10]. ............................ 10
Figure 1. 8 : Rendement pour différents types de technologies au cours des années [11]. ...... 11
Figure 1. 9 : Dépendance des performances d’un panneau PV de l’angle β [12]. ................... 11
Figure1. 10 : Rendement en puissance solaire exploitée en fonction de l’angle β des rayons
solaires [12]. ...................................................................................................................... 12
Figure 1. 11 : Représentation de l’angle d’inclinaison θ [12]. ................................................. 12
Figure 1.12 : Représentation des équinoxes et solstices et l’inclinaison de l’axe de rotation de
la terre par rapport à son plan de translation autour du soleil [9]. ................................... 13
Figure 1.13 : Représentation latitude et longitude [5]. ............................................................. 15
Figure 1.14 : Variation annuelle de la déclinaison solaire [5].................................................. 16
Figure 1.15 : Variation de l’angle horaire en fonction de T_S [5]. .......................................... 17
Figure 1.16 : Représentation des angles Zénith, Azimut et altitude solaires [13]. ................... 17
Figure 1.17 : modèle d’un héliostat dans ses premières applications [14]. .............................. 18
Figure 1.18 : champ d’héliostat-centrale solaire Thémis France [15]...................................... 18
Figure 1.19 : Types de suiveurs solaires [15]........................................................................... 19
Figure 1.20 : Exemple et fonctionnement du tracker passif [15]. ............................................ 19
Figure 1.21 : principe général de la commande du tracking [15]............................................. 20
Figure 1.22 : Schéma synoptique de la technique du tracking [15]. ........................................ 21
Figure 1.23 : Représentation des plans 1 et 2 séparant les LDR [15]. ..................................... 21
Figure1. 24 : Circuit équivalent du capteur LDR utilise [15]. ................................................. 22
Figure 1.25 : Organigramme de la méthode de suiveur mono-axe [15]................................... 23
Figure 1.26 : Vue d’en haut de la disposition des quatre capteurs LDR [15]. ......................... 24
Figure 1.27 : Organigramme de la méthode de suiveur double-axe [15]. ................................ 25

Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page vi


Figure 1.28 : diagramme de comparaison entre la production avec suiveur et la production
avec système fixe [16]....................................................................................................... 26
Figure 2.1 : Symbole d’une photorésistance (LDR). ............................................................... 27
Figure 2.2 : Résistance d’une photorésistance en .................................................................... 28
Figure 2.3 : Sensibilité spectrale d’une .................................................................................... 28
Figure 2.4 : Principe d’une photorésistance [17]. .................................................................... 29
Figure 2.5 : Schéma électronique – carte Arduino Uno [18]. ................................................. 30
Figure 2. 6 : Typon de la carte Arduino Uno [18].................................................................... 31
Figure 2.7 : La carte Arduino Uno [18]. .................................................................................. 31
Figure 2.8 : Câble USB type A/B (Arduino UNO). ................................................................. 32
Figure 2. 9 : Fils de pin d’Arduino. .......................................................................................... 32
Figure 2.10 : microcontrôleur ATMega328 [18]. .................................................................... 33
Figure 2.11 : Interface de commande du dispositif. ................................................................. 34
Figure 2. 12 : Symbole de la machine à courant continu [19]. ................................................ 35
Figure 2. 13 : Vue d’ensemble d’une machine à courant continu [20]. ................................... 36
Figure 2.14 : Schéma de principe d’une génératrice à courant continu [19]............................ 36
Figure 2. 15 : Schéma de principe d’un moteur à courant continu [19]. .................................. 36
Figure 2.16 : Modèle de l’inducteur [19]. ................................................................................ 37
Figure 2. 17 : Cas d’une génératrice [19]. ................................................................................ 37
Figure 2.18 : Cas d’un moteur [19]. ......................................................................................... 37
Figure 2. 19 : Courbe d’EV (V) à Ω constant [19]................................................................... 37
Figure 2. 20 : Courbe d’EV (Ω) à Φ constant [19]. ................................................................. 38
Figure 2. 21 : Courbe Pour un moteur [19]. ............................................................................. 38
Figure 2.22 : Courbe Pour une génératrice [19]. ...................................................................... 38
Figure 3. 1 : Diagramme de la bête à corne [20]. ..................................................................... 40
Figure 3. 2 : Graphe d’interaction [20]. ................................................................................... 41
Figure 3.3 : Schéma synoptique global. ................................................................................... 42
Figure 3.4 : localisation de la ville de Douala. ......................................................................... 43
Figure 3.5 : l'image du panneau photovoltaïque. ..................................................................... 45
Figure 3.6 : Vue éclaté du moteur mcc [21]. ............................................................................ 46
Figure 3.7 : Moteur à courant continu [21]. ............................................................................. 46
Figure 3.8 : le circuit d'interface............................................................................................... 46
Figure 3.9 : image du relais électromagnétique. ...................................................................... 47
Figure 3.10 : Image de la carte Arduino Uno [22]. .................................................................. 48
Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page vii
Figure 3.11 : image de la LDR ∅ 5 [23]. .................................................................................. 49
Figure 3.12 : Schéma de l'alimentation. ................................................................................... 49
Figure 4.1 : Interface du logiciel Proteus version 8.1. ............................................................. 51
Figure 4.2 : Interface d’ISIS (logiciel de dessin et de simulation) sur Proteus [24]. ............... 53
Figure 4.3 : Interface d’ARES (logiciel de réalisation du typon) sur Proteus [24]. ................. 54
Figure 4.4 : Présentation des parties principales du logiciel [25]. ........................................... 55
Figure 4. 5: Organigramme du programme du prototype. ....................................................... 57
Figure 4.6 : Schéma global du système électronique. ............................................................. 58
Figure 4.7 : Simulation du prototype. ...................................................................................... 58
Figure 4.8: circuit électronique du suiveur. .............................................................................. 59
Figure 4. 9 : Moteur de contrôle d’élévation. .......................................................................... 60
Figure 4. 10 : Moteur de contrôle d’azimut.. ........................................................................... 60
Figure 4.11 : Le support mécanique du panneau...................................................................... 60

Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page viii


LISTE DE TABLEAUX.

Tableau 2. 1 : Résumé des avantages, inconvénients et application des machines à courant


continu [8]. ........................................................................................................................ 39
Tableau 3. 1: Description des fonctions du graphe d’interaction. ............................................ 41
Tableau 3.2: Caractéristiques du module photovoltaïque. ....................................................... 45
Tableau 3. 3 : Caractéristiques de l'opto-coupleur. ................................................................. 47
Tableau 3.4 : Caractéristiques du relais électromagnétique. .................................................... 47
Tableau 3. 5: Caractéristiques du microcontrôleur ATMEGA 328. ........................................ 48
Tableau 3. 6: Caractéristiques du capteur (photorésistance). ................................................... 49
Tableau 3. 7: Caractéristiques du régulateur de tension 78L05. .............................................. 49
Tableau 3.8: Caractéristiques de la batterie de stockage solaire. ............................................. 50
Tableau 3. 9 : Caractéristiques des condensateurs. .................................................................. 50

Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page ix


GLOSSAIRE
PV : photovoltaïque
GPV : générateur photovoltaïque
STC : (Standard Test Conditions) condition d’essai standard.
EVA : éthylène-acétate de vinyle
Watt-crête (Wc) : la puissance électrique maximum que peut fournir le module dans les
conditions standards
DC : courant continu
AC : courant alternatif
SC : semiconducteur
Eg : énergie de la bande de gap (eV)
h : constante de Planck
v : fréquence de la lumière
C : vitesse de la lumière
l : longueur d’onde de la lumière
I : courant fournie par une cellule(Ampère)
V : tension aux borne de la cellule (volt)
Iph : courant photo généré par le générateur photovoltaïque sous éclairement (A).
ID : courant qui traverse la diode (A).
Is : courant de saturation de la diode (A).
Icc : courant de court-circuit (A).
Voc : tension de circuit ouvert (v)
Pc : puissance crête (W).
IRsh : courant qui traverse Rsh (A).
Rs : résistance série du générateur (_).
Rsh: résistance parallèle du générateur (_).
q : charge de l’électron (1.6 10-19 Coulomb).
K : constante de Boltzmann (1.38* 10-23J/0K).
T : température (absolue) effective de la cellule en Kelvin (°K).
A : facteur de non idéalité de la jonction (1<A>3)

Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page x


S : la surface de module en (m2).
E : l’éclairement en W/m
R : est la résistance de la LDR en Ω

Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page xi


SOMMAIRE

DEDICACE. ................................................................................................................................ i

REMERCIEMENTS .................................................................................................................. ii

AVANT PROPOS ..................................................................................................................... iii

RESUME................................................................................................................................... iv

ABSTRACT ............................................................................................................................... v

LISTE DE FIGURES ................................................................................................................ vi

LISTE DE TABLEAUX. .......................................................................................................... ix

GLOSSAIRE .............................................................................................................................. x

INTRODUCTION GENERALE................................................................................................ 1

CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES PANNEAUX PHOTOVOLTAIQUES ET


TECHNIQUES DE POURSUITE SOLAIRE

INTRODUCTION ...................................................................................................................... 4

I.1 L’énergie solaire.................................................................................................................. 4

I.2 La cellule photovoltaïque. ................................................................................................... 6

I.3 Géométrie solaire-trajectoire solaire. ................................................................................. 15

I.4 Etat de l’art du suiveur solaire. ......................................................................................... 18

I.5 Les techniques de poursuite solaire. ................................................................................. 20

I.6 Comparaison entre le panneau fixe et mobile. .................................................................. 25

CONCLUSION ........................................................................................................................ 26

CHAPITRE II : MATERIALISATION DU SUIVEUR SOLAIRE.

INTRODUCTION .................................................................................................................... 27

II.1 Les capteurs de lumière. .................................................................................................... 27

II.2 Le circuit de commande. ................................................................................................... 29

II.3 Circuit d’interfaçage.......................................................................................................... 34

II.4 Les machines à courant continu. ....................................................................................... 35

Conclusion................................................................................................................................ 39

Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page xii


CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT ET CHOIX DES COMPOSANTS.

INTRODUCTION .................................................................................................................... 40

III.1 Analyse fonctionnelle........................................................................................................ 40

III.2 Schéma synoptique............................................................................................................ 42

III.3 Dimensionnement et choix de chaque bloc. ...................................................................... 42

CONCLUSION ........................................................................................................................ 50

CHAPITRE IV : SIMULATION, REALISATION ET TEST.

INTRODUCTION .................................................................................................................... 51

IV.1Présentation du logiciel de simulation proteus et du compilateur du programme. ........... 51

IV.2 Organigramme du programme du système. .................................................................... 56

IV.3 Implémentation sur Proteus. ........................................................................................... 58

IV.4 Simulation du système. ................................................................................................... 58

IV.5 Réalisation du système. ................................................................................................... 59

IV.6 Test du système réalisé. .................................................................................................. 60

CONCLUSION ........................................................................................................................ 64

CONCLUSION GENERALE .................................................................................................. 65

Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page xiii


INTRODUCTION GENERALE

L’énergie électrique est un facteur essentiel de l’évolution et de développement des sociétés


sur le plan de l’amélioration des conditions de vie, et sur le plan de développement des secteurs
industriels. Elle est devenue indispensable par la multiplicité des domaines d’activité où elle est
demandée. Donc, elle doit être produite, transportée, et distribuée d’une façon permanente. Selon
« The Office of Technology Assessment» du Congrès Américain, les réserves mondiales connues
du pétrole seront épuisées en 2037 (même si d’autre prétendent que le pétrole durera 60 ans , le
gaz 120 ans , le problème reste inchangé) ,et parallèlement, la forte croissance de la population
prévue dans les années à venir qui devrait encore augmenter les besoins en électricité et le soucis
de pollution , toutes ces perspectives ont encouragé le grand public à s’orienter vers les énergies
renouvelables qui englobent entre autre l’énergie éolienne, l’énergie solaire et la biomasse . Si on
compare les avantages de ces types de sources d’énergie, on peut dire que l’énergie photovoltaïque
est privilégiée par rapport aux autres, car sa production journalière est quasi-régulière. L’énergie
solaire est une source d’énergie inépuisable à l’échelle humaine du temps et propre car elle ne
provoque pas d’émissions de gaz nocifs pour notre environnement. Elle se propage dans l’espace
sous forme des photons, donc, elle est disponible partout et sans cesse renouvelable.

Les pays du tiers monde, particulièrement les zones rurales de certains d’entre eux et qui
rencontrent des problèmes de maintenance, de manque de combustible et de pièces de rechange,
verront dans le procédé photovoltaïque une possibilité de développement efficace. À titre
d’exemple pour donner un ordre de grandeur des énergies mises en jeu, des études dont les résultats
sont repris dans le Plan Énergétique National (PEN), indiquaient que le Cameroun dispose d’une
insolation moyenne de 4,9KWh/m2/j, soit 4KWh/m2/j pour la partie sud du pays et 5,8KWh/m2/j
pour la partie septentrionale. Ainsi, nous pouvons imaginer que même si nous disposons d’un
capteur ayant un rendement de 10 %, nous pouvons récupérer une énergie importante en dépit de
son coût qui est relativement important. L’énergie solaire reçue au Cameroun est estimée à 89,25
TWh/an et elle est exploitable sous deux formes : thermique et photovoltaïque. L’intensité de
l’énergie solaire reçue à la terre est variable et très souvent les besoins en électricité ne
correspondent pas aux heures d’ensoleillement. Conséquemment, il est nécessaire d’équiper le
système par des batteries d’accumulateurs qui permettent de stocker l’électricité et de la restituer
en temps voulu. Or, dans une installation photovoltaïque autonome, les recherches ont montré que
le couplage direct d’un générateur photovoltaïque et d’une batterie est le plus simple à réaliser,
mais ne permet pas de tirer le maximum de puissance disponible et ne peut également pas offrir

Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page 1


de bonnes performances vu la batterie qui est un élément très critique, elle ne doit pas être trop
chargée ou trop déchargée, cela aura comme résultat son vieillissement très rapide. Pour assurer la
meilleure autonomie du système photovoltaïque avec une batterie en un temps réduit, un système
de poursuite solaire est indispensable. Pour cela, il faut intercaler dans le système un "suiveur
solaire", dont le rôle est de maximiser le rendement du module utilisé et garder la batterie saine
par l’intermédiaires d’un régulateur. Ces raisons, jour pour jour, poussent les chercheurs
scientifiques à développer, à améliorer et à optimiser l’exploitation des systèmes photovoltaïques.
C’est dans le même ordre d’idée que le thème : « ETUDE, CONCEPTION ET REALISATION
D’UN SUIVEUR SOLAIRE BIAXES » a été choisi. Plusieurs travaux ont porté sur les systèmes
photovoltaïques. Les premières applications des suiveurs solaires remontent vers les années 1750
où le principe repose sur l’utilisation de l’héliostat. La rotation du miroir de l’héliostat est assurée
par un mécanisme d’horlogerie dont la plus ancienne mention du système se trouve dans des
publications datant de 1742 du physicien néerlandais Willem Jacob ’s Gravesande [13].

Dans ce contexte, notre motivation dans ce travail développé en quatre chapitres est de construire
un système permettant d’optimiser l’énergie fournie par les modules photovoltaïques dans le but
de maximiser la quantité d’éclairement absorbé par les modules photovoltaïques en suivant le
mouvement du soleil pendant la journée dans la ville de Douala ; pour cela, une fois assemblé la
partie mécanique et celle simuler sur Proteus et réalisée tester l’ensemble puis relever les données
et comparer aux données quand ce module sera orienté plein sud par une graphe et bien sûr
comparer à une référence. Afin d’atteindre le but fixé, nous avons organisé notre mémoire de la
manière qui suit :

- Le chapitre premier comporte une revue de la littérature sur l’énergie solaire, la cellule et le
panneau photovoltaïque, la géométrie et la trajectoire solaire et en fin le suiveur et les techniques
de poursuite solaire.

- Le second chapitre est axé sur la matérialisation du suiveur solaire.

- Le chapitre trois, chapitre dans lequel nous ferons ressortir tous les dimensionnements et le choix
des composants constituant les différents blocs de notre système.

- Le quatrième chapitre sera consacré à la réalisation et aux tests du système de poursuite.

Pour la validation de notre travail, nous ferons des tests lorsque le module sera en plein sud durant
toute une journée et faire fonctionner ce dernier et faire une comparaison expérimentale. Les
résultats obtenus seront présentés dans le dernier chapitre.

Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page 2


Enfin, on terminera ce projet par une conclusion générale et des perspectives pour des études ou
des projets avenir.

Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page 3


INTRODUCTION
Au cours de la journée, le soleil se déplace continuellement. Dans une installation
photovoltaïque (PV) fixe, l’énergie fournie par les panneaux est maximale seulement à midi. Si
les panneaux PV sont toujours orientés vers le soleil, c’est comme s’il y avait constamment la
condition correspondant à midi, la puissance générée est toujours maximale, et pour les
panneaux PV classiques et pour ceux à concentrateurs où les rayons doivent être
perpendiculaires. Dans ce chapitre nous allons faire une revue de la littérature sur l’énergie
solaire, la cellule et le panneau photovoltaïque, la géométrie et la trajectoire solaire et en fin le
suiveur et les techniques de poursuite solaire.

I.1 L’énergie solaire.

Le soleil est une source d’énergie qui envoie à la surface de la terre un rayonnement qui
représente chaque année environ 8400 fois la consommation énergétique. Cela correspond à
une puissance instantanée reçue de 1 kilowatt crête par mètre carré 𝐾𝑊𝑐/𝑚2 répartie sur tout
le spectre, de l’ultraviolet à l’infrarouge.
Les déserts de notre planète reçoivent en 6 heures plus d’énergie du soleil que n’en consomme
l’humanité en une année. L'énergie solaire est produite et utilisée selon plusieurs procédés :
 L'énergie solaire thermique : qui consiste tout simplement à produire de la
Chaleur grâce à des panneaux sombres. On peut aussi produire avec de la vapeur à partir de la
Chaleur du soleil puis convertir la vapeur en électricité.
 L'énergie solaire photovoltaïque : qui consiste à produire directement de
L’électricité à Partir de la lumière à l'aide de panneaux solaires. Cette forme d'énergie est Déjà
exploitée dans de nombreux pays, surtout dans les pays ou les régions ne Disposant pas de
ressources énergétiques conventionnelles tels que les hydrocarbures ou le charbon.

I.1.1 Rayonnement solaire.


Le rayonnement solaire est la matière première de l’énergie solaire. C’est une propagation
d’une onde de longueur qui varie entre 0.2 et 4.10-6m, sans la nécessite d’un support physique
pour se déplacer, il arrive au sol après la perte d’une grande partie de son intensité, à cause
d’une partie de l’ultraviolet, qui s’absorbe.
 Le rayonnement direct est reçu directement du soleil, sans diffusion par l'atmosphère.
Ses rayons sont parallèles entre eux, il forme donc des ombres et peut être concentré par des
miroirs. Il peut être mesuré par un pyrhéliomètre.

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 Le rayonnement diffus est constitué par la lumière diffusée par l'atmosphère
(Air, nébulosité, aérosols). La diffusion est le phénomène qui répartit un faisceau parallèle en
une multitude de faisceaux partant dans toutes les directions. Dans le ciel, ce sont à la fois les
molécules d'air, les gouttelettes d'eau (nuages) et les poussières qui produisent (éclatement) des
rayons du soleil. Cela dépend donc avant tout des conditions météorologiques.
 Le rayonnement solaire réfléchi ou l’albédo du sol est le rayonnement qui est réfléchi
par le sol ou par des objets se trouvant à sa surface. Cet albédo peut être important lorsque le
sol est particulièrement réfléchissant (eau, neige).
 Le rayonnement global : est la somme de tous les rayonnements reçus, y compris le
Rayonnement réfléchi par le sol et les objets qui se trouvent à sa surface. Il est mesuré par un
Pyranomètre ou un solarimètre sans écran.

I.1.2 Spectre du rayonnement.


Le rayonnement électromagnétique est composé de « grains » de lumière appelés
photons. L’énergie de chaque photon est directement liée à la longueur d’onde 𝜆 . Le spectre du
rayonnement extraterrestre correspond environ à l’émission d’un système dont l’on ne connait
pas ses paramètres internes porté à 5800° 𝑘. Une courbe standard, compilée selon les données
recueillies par les satellites, est désignée sous le nom d’AM0.
Sa distribution d’énergie est repartie ainsi qu’il suit : Ultraviolet UV 0.20 < 1 <
0.38mm 6.4% Visible 0.38 < 1 < 0.78mm 48.0% Infrarouge IR 0.78 < 1 <
10mm 45.6%.

Figure 1.1 : spectre du rayonnement solaire [4].


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I.2 La cellule photovoltaïque.
I.2.1 Définition.
La cellule photovoltaïque : est le composant électronique à la base des installations
produisant l’énergie électrique à partir du rayonnement solaire.

I.2.2 Constitution et principe de fonctionnement.


 Constitution.
La cellule photovoltaïque constitue l’élément de base des panneaux solaires
photovoltaïques. Il s’agit d’un dispositif semi-conducteur à base de silicium délivrant une
tension de l’ordre de 0,5 à 0,6 V.

Figure1.2 : Image d'une cellule photovoltaïque [5].


La cellule photovoltaïque est fabriquée à partir de deux couches de silicium (matériau semi-
conducteur) :
 Une couche dopée avec du bore qui possède moins d'électrons que le silicium,
Cette Zone est donc dopée positivement (zone P),
 Une couche dopée avec du phosphore qui possède plus d'électrons que le silicium,
Cette zone est donc dopée négativement (zone N).

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 Principe de fonctionnement.

Figure1.3 : Principe de fonctionnement d’une cellule photovoltaïque [5].


Lorsqu'un photon de la lumière arrive, son énergie crée une rupture entre un atome de
silicium et un électron, modifiant les charges électriques. Les atomes, chargés positivement,
vont alors dans la zone P et les électrons, chargés négativement, dans la zone N. Une différence
de Potentiel électrique, c'est-à-dire une tension électrique, est ainsi créée. C'est ce qu'on appelle
l’effet photovoltaïque.
A la surface, le contact électrique (électrode négative) est établi par la grille afin de
permettre à la lumière du soleil de passer à travers les contacts et de pénétrer dans le silicium.
Les cellules solaires sont recouvertes d’une couche antireflet qui protège la cellule et réduit les
pertes par réflexion. C’est une couche qui donne aux cellules solaires leur aspect bleu foncé.

I.2.3 Différentes technologies d’une cellule solaire.


Il existe trois principales technologies de cellules à l’heure actuelle.

 Cellules en silicium Monocristallin : Ce sont celles qui ont le meilleur rendement de


conversion (14 à 16%), mais aussi celle qui ont le coût le plus élevé, du fait d'une fabrication
compliquée. Comme inconvénient il y a une perte de rendement lorsque la température s’élève
[7].
 Cellules en silicium Poly-cristallin : Leur conception étant plus facile, leur coût de
fabrication est moins important, cependant leur rendement de conversion est plus faible (12 à
14%), une perte de rendement avec l’élévation de la température [7].

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 Cellules en silicium Amorphe : Elles ont un faible rendement de conversion (7% à
9%), mais ne nécessitent que de très faibles épaisseurs de silicium et ont un coût peu élevé.
Elles sont utilisées couramment dans les produits de petite consommation telle que les
calculatrices solaires, les montres…peu sensible aux températures élevées [7].

I.2.4 Configuration d’une cellule.


Les cellules photovoltaïques sont reliées électriquement en série et/ou en parallèle pour
produire des tensions et/ou des courants plus élevés. Les modules photovoltaïques se composent
par des cellules photovoltaïques liées entre eux, ces modules peuvent former une unité d'un
panneau photovoltaïque complet. Les panneaux photovoltaïques incluent plus d'un module de
PV assemblés comme unité pré câblée et peut s'installer sur place, qui est l'unité génératrice de
puissance complète.

Figure 1.4 : Configuration des cellules photovoltaïques [8].

I.2.5 Effet de la variation de température sur la caractéristique courant-


tension.
La température est un paramètre très important dans le fonctionnement des cellules
solaires vu que les propriétés électriques d'un semi-conducteur sont très sensibles à ce
paramètre. Sur la figure (1.5), nous reportons les caractéristiques courant-tension pour
différentes températures, sous un ensoleillement 1000W/m2 et à des températures entre 0 et
75°C.

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Figure 1.5 : Effet de la température sur la caractéristique I-V [8].
On remarque une importante variation de la tension, et une petite variation de l’intensité
lorsque la température augmente ; ceci peut être expliqué par une meilleure absorption de la
lumière.
I.2.6 Effet de la variation de l’éclairement sur la caractéristique courant-tension.
De la même manière que la température, on remarque que la tension Vco ne varie que
très peu en fonction de l’éclairement, contrairement au courant de court-circuit Icc qui
augmente fortement avec l’éclairement. La variation de la caractéristique I(V) est représentée
dans la figure suivante :

Figure 1.6 : Evolution de la caractéristique courant-tension avec l’énergie reçue [8].


Pour différents niveaux d’éclairement figure (1.9), on remarque que le courant est
directement proportionnel à l’irradiation à ces niveaux d’éclairement. La tension par contre
n’est pas très dégradée lorsque l’irradiation baisse ; donc à température constante :
 Icc est proportionnel à l’ensoleillement,
 Vco diminue légèrement avec l’ensoleillement ;

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 Pmax est en première approximation proportionnelle à l’ensoleillement.
I.2.7 Influence de l’angle d’incidence.

Lorsque le rayonnement incident provient d'une direction inclinée par rapport à la


normale au module, le rayonnement absorbé de façon utile diminue. La plus grande partie de
cette diminution s'explique de façon purement géométrique.
La surface effective "vue par le rayonnement" varie comme le cosinus de l'angle d'incidence.
La diminution de la puissance absorbée est encore accentuée par des raisons optiques :
Les réflexions sur la paroi extérieure, ainsi que sur la surface des cellules, augmente avec l’angle
d'incidence. La figure suivante donne l'allure de la variation du rayonnement reçu à la surface
du module et du rayonnement absorbe de façon utile en fonction de l'angle d’incident

Figure 1.7 : Effet de l'angle d'incidence sur la cellule photovoltaïque [10].


Compte tenu de cette dépendance angulaire, la puissance fournie par un module dépend
beaucoup de son inclinaison et de son orientation. Il est rare que les modules soient équipés
d'un système qui les oriente en permanence dans la direction optimum en tenant compte du
mouvement du soleil. L'orientation est en général fixée, l'inclinaison peut parfois être modifiée
manuellement pour tenir compte de la saison. Le plus souvent, l'orientation et l'inclinaison sont
tous les deux fixes.
I.2.8 Rendement d’un panneau photovoltaïque.
 Puissance produite.
Le rendement d’un panneau solaire photovoltaïque dépend des technologies utilisées
lors de sa fabrication. Il existe plusieurs types dont les plus connus sont les panneaux PV à base
de cellules en Silicium poly cristallin, Silicium monocristallin, Silicium amorphe, les cellules
multi-jonctions, etc. Chacune de ces technologies présente des avantages et des inconvénients.

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En particulier, le rendement, qui est généralement le critère de choix, dépend des conditions
climatiques du lieu d'installation (dans les régions caractérisées par des températures élevées,
les systèmes au Silicium amorphe sont préférés à ceux au mono ou poly cristallin) [12].

Figure 1. 8 : Rendement pour différents types de technologies au cours des années [11].
Pour un panneau PV, le rendement, R exprimé en pourcent (%), est défini par le rapport de la
puissance électrique produite par le panneau PV (PEP) à la puissance solaire reçue (PSR).

 Positionnement.
Comme mentionné auparavant, l’énergie fournie par le panneau PV dépend fortement de la
quantité d’éclairement solaire absorbée par ce dernier. Cette quantité dépend de l'orientation du
panneau par rapport au soleil. Pour collecter le maximum d'énergie, le panneau PV doit être
constamment orienté perpendiculairement aux rayons solaires [12].

Figure 1. 9 : Dépendance des performances d’un panneau PV de l’angle β [12].

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Avec : ß l’angle formé entre le plan du panneau et les rayons lumineux incidents, l’angle
optimal correspond à un angle de 90° comme indiqué dans la figure (I.10).
Chaque fois que cet angle diminue ou augmente, la surface (m²) du panneau exposé aux rayons
diminue et donc en partant de la puissance produite, le rendement diminue aussi, d’où
l’importance de l'orientation des panneaux par rapport à la position du Soleil [12].
Le rendement en puissance solaire exploitée peut être calculé à l’aide de l’équation suivante :
RN = sin (ß) × 100.

Figure1. 10 : Rendement en puissance solaire exploitée en fonction de l’angle β des


rayons solaires [12].
 Positionnement (angle d’inclinaison).
Un autre facteur qui influence sur les performances du panneau PV est l’angle
d’inclinaison, qui correspond à l’angle formé par le plan du panneau solaire par rapport à
l’horizontale (le plan du sol).

Figure 1. 11 : Représentation de l’angle d’inclinaison θ [12].

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En effet, l’évolution de la trajectoire du soleil varie selon les saisons (l’inclinaison de la
terre varie), l’angle d’inclinaison est plus réduit en été et plus important en hiver.

Figure 1.12 : Représentation des équinoxes et solstices et l’inclinaison de l’axe de


rotation de la terre par rapport à son plan de translation autour du soleil [9].

Cependant si l’on désire maximiser la puissance générée par un panneau PV et avoir un


rendement optimal, il faut tenir compte de tous ces paramètres et contraintes liées à l’orientation
du module ainsi que la position du soleil. Ceci peut être assurée par un système de poursuite
solaire (suiveur soleil ou encore dit tracker solaire (appellation courante)) permettant de suivre
le soleil tout au long de la journée. Pour cela, la structure possède deux degrés de liberté : une
rotation horizontale pour régler l’azimut et une rotation verticale pour l'inclinaison. Ce système
permet ainsi, aux panneaux photovoltaïques de suivre continuellement et en temps réel la
trajectoire du soleil pour assurer une production électrique maximale, d’où la nécessité de
définir avec exactitude les trajectoires empruntées par le soleil, de manière à définir la meilleure
façon avec laquelle sera effectué le suivi automatique [9].

I.2.9 Avantages et inconvénients et applications de la technologie d’une cellule.


 Avantages.
Les panneaux solaires présentent de nombreux avantages :

 L’énergie solaire est inépuisable, contrairement aux énergies fossiles comme le charbon
ou le pétrole qui sont pourtant encore plus utilises que le solaire,

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 Pour les endroits isoles ou les petites installations, rien de tel que les panneaux solaires
pour les rendre autonomes,
 Les panneaux solaires, une fois installes, demandent très peu d’entretien et l’énergie est
produite sans action de l’homme,
 Les panneaux solaires peuvent représenter un très bon investissement pour des
particuliers,
 De plus, les panneaux solaires ne sont encore que peu utilises et ont une forte marge
d’évolution et un avenir prometteur,
 Les panneaux solaires restent silencieux et non dérangeants pour les riverains voisins,
ce qui n’est pas le cas de toutes les sources d’énergie.
 D’abord une haute fiabilité. L’installation ne comporte pas de pièces mobiles qui la
Rend particulièrement appropriée aux régions isolées,
 C’est la raison de son utilisation sur les engins spatiaux,
 Ensuite le caractère modulaire des panneaux photovoltaïque permet un montage
Simple et adaptable à des besoins énergétiques divers,
 Les systèmes peuvent être dimensionnés pour des applications de puissance allant du
Milliwatt au Mégawatt.

 Inconvénients.
 Le principal inconvénient des panneaux solaires est le cout,
 D’autre part, les quantités d’énergie produites sont liées au temps,
 Enfin, de grandes superficies sont nécessaires pour pouvoir placer des panneaux
solaires.
 La fabrication du module photovoltaïque relève de la haute technologie et requiert des
Investissements d’un coût élevé,
 Le rendement réel de conversion d’un module est faible, de l’ordre de 10-15 % avec une
limite théorique pour une cellule de 28%,
 Les générateurs photovoltaïques ne sont compétitifs par rapport aux générateurs diesel
Que pour des faibles de mandes d’énergie en régions isolées,
 Lorsque le stockage de l’énergie électrique sous forme chimique (batterie) est
Nécessaire, le coût du générateur.
.

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I.3 Géométrie solaire-trajectoire solaire.
L’énergie solaire que reçoit une surface hors atmosphère est régie uniquement par des
lois astronomiques et géométriques. Ces dernières faisant intervenir la latitude du lieu, la
déclinaison solaire, l’heure du jour et l’orientation de la surface réceptrice. La position du soleil
dépend du temps solaire et du jour de l’année.

I.3.1 Angle d’altitude ou l’élévation solaire.

Il est défini comme étant l'angle entre le rayon central du soleil et le plan horizontal (Figure
I.13).
α = Arsin(sinφ ∗ sinδ + cosφ ∗ cosδ ∗ cosω) (I.11)
Où : Avec : φ latitude du lieu

δ declinaison solaire
ω pulsation horaire

 La latitude est représentée par une valeur angulaire. Elle représente l'angle d'inclinaison,
par rapport au plan de l'équateur, de la demi-droite allant du centre de la terre et passant
par le lieu géographique considéré. Cet angle, s'étendant de 0° à l'équateur à 90° aux
pôles.
 La longitude est une valeur angulaire aussi, expression du positionnement est-ouest d'un
point sur Terre, dont la référence est le méridien de Greenwich. (Avec une étendue de -
180° (180° Ouest) à +180° (180° Est). (Figure I.13)

Figure 1.13 : Représentation latitude et longitude [5].

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 La déclinaison solaire 𝛿 (°) : est l'angle que forme le vecteur reliant le centre de la terre
au soleil et le plan équatorial de la terre. Elle varie de +23°,45 en degrés décimaux au solstice
d'été (21 juin) à -23,45° au solstice d'hiver (21 décembre) en passant par la valeur 0° aux
équinoxes (21 mars et 23 septembre). Cette déclinaison est due à l'inclinaison de l'axe des pôles
terrestres par rapport au plan écliptique ce qui nous donne les différentes saisons, comme
représenté précédemment dans la figure I.12. Elle est donnée par l’équation suivante :

δ = Arsin(cos(0.98563(j − 173)) 0.39795


Où : j est le nombre du jour de l’année compté à partir du 1er janvier
(varie de 1 à 365 ou 366 selon l’année).
Nous avons représenté dans la figure 1.14 la variation de la déclinaison au cours de l’année.

Figure 1.14 : Variation annuelle de la déclinaison solaire [5].

 L’angle horaire 𝜔 (°) : mesure le mouvement du soleil par rapport à midi qui est l'instant
où le soleil passe au plan méridien du lieu (zénith). Cet angle horaire est négatif si le
temps solaire est inférieur à 12 h et varie entre 180° et -180°, il varie à chaque instant
selon la relation [7] :

𝜔 = 15(𝑇𝑆 − 12) Ou: 𝑇𝑆 : Temps solaire (annexe II)

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Figure 1.15 : Variation de l’angle horaire en fonction de T_S [5].
I.3.2 Angle d’azimut 𝑨𝒁 en (°).
C’est l’angle sur le plan horizontal mesuré à partir du sud avec la projection
horizontale des rayons directs du soleil. Il est également donné comme angle entre le méridien
local et la projection de la ligne de la vue du soleil dans le plan horizontal (Figure I.16), L'angle
azimut solaire est donné par la relation :

𝑠𝑖𝑛𝜔 ∗ 𝑐𝑜𝑠𝛿
𝐴𝑍 = 𝐴𝑟𝑠𝑖𝑛 ( )
𝑐𝑜𝑠𝛼
I.3.3 Angle de Zénith 𝜽𝒁 (°).
Il est défini comme étant l’angle entre la verticale du lieu et la direction du soleil (Figure
I.12). L'angle zénith solaire est donné par l’équation suivante

𝜃𝑍 = 90 − 𝛼(°) (I.15)

Figure 1.16 : Représentation des angles Zénith, Azimut et altitude solaires [13].

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I.4 Etat de l’art du suiveur solaire.
I.4.1 Définition.
Un suiveur solaire : est une structure portante qui permet d'orienter les panneaux solaires
photovoltaïques en fonction de la position du Soleil, afin d'en augmenter la productivité.

I.4.2 Les premières utilisations.


Les premières applications des suiveurs solaires remontent vers les années 1750 où le
principe repose sur l’utilisation de l’héliostat. La rotation du miroir de l’héliostat est assurée
par un mécanisme d’horlogerie dont la plus ancienne mention du système se trouve dans des
publications datant de 1742 du physicien néerlandais Willem Jacob ’s Gravesande. Un champ
d’héliostats repère le mouvement du soleil en convergeant les rayons lumineux vers un même
point, concentrant ainsi la lumière incidente en employant des miroirs de réflexion, tout au long
de la journée. Ce dernier se rencontre dans diverses installations utilisant l’énergie solaire,
notamment les centrales solaires à concentration appelés champs d’héliostats. Un exemple en
France de la centrale solaire Thémis qui après avoir fonctionné de 1983 à 1986, fait l’objet
d’une nouvelle expérimentation depuis 2007.

Figure 1.17 : modèle d’un héliostat dans ses premières applications [14].

Figure 1.18 : champ d’héliostat-centrale solaire Thémis France [15].

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I.4.3 Les types de suiveurs solaires.
On distingue principalement deux grandes familles de suiveurs solaires : les passifs et
les actifs qui comportent les suiveurs mono-axe et double axe.

Figure 1.19 : Types de suiveurs solaires [15].

Le premier type des suiveurs passifs est constitué dans son architecture de deux tubes
en cuivre montés sur les côtés Est et Ouest du panneau PV. Le tube de matière cuivre (entouré
dans la figure I.20) est rempli de fluides chimiques capable de se vaporiser à basse température.
En effet, lorsque l'exposition au rayonnement solaire augmente la température d'un côté du
panneau, le composé dans le tube en cuivre se vaporise. La partie gazeuse du composé occupe
un plus grand volume interne, et sa partie liquide est décalée vers le côté ombragé. Cette
opération de transfert de masse ajuste l'équilibre du panneau PV en le faisant tourner vers la
source des rayons solaires. Ce type de suiveur ne consomme aucune énergie pour le
repositionnement du panneau.

Figure 1.20 : Exemple et fonctionnement du tracker passif [15].

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Les suiveurs solaires actifs utilisent le principe de la détection de lumière, suivant la
trajectoire solaire en cherchant à optimiser au maximum l’angle d’incidence du rayonnement
solaire sur leur surface. Il existe deux types dans cette famille : les suiveurs mono-axe et double
axe. L’avantage de ces derniers par rapports aux suiveurs passifs c’est qu’ils représentent une
meilleure précision de suivi et ne nécessitent aucune intervention manuelle pour les ajuster.

I.5 Les techniques de poursuite solaire.

I.5.1 Principe général.


Les deux types de trackers solaires qui existent sont soit mono-axe soit double axe, qui
s’appuient sur le même principe de poursuite, illustré dans la figure ci-dessous. La technique
utilisée pour cette étude repose sur la différence d’éclairement incident sur les capteurs de
lumière photorésistance ou LDR (Light-Dependent-Resistor) séparés par des parois opaques et
placés sur le panneau PV. Le circuit de contrôle et de commande assure la fonction de
comparaison des signaux émis par les capteurs en calculant leurs différences, puis renvoie des
impulsions au moteur pour repositionner le panneau perpendiculairement aux rayons solaires.

Figure 1.21 : principe général de la commande du tracking [15].

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Figure 1.22 : Schéma synoptique de la technique du tracking [15].
La technique utilisée consiste à contrôler l’égalité d’éclairement de quatre capteurs de
lumière répartis dans les quatre quadrants définis par les plans P1 et P2 qui se coupent suivant
l’axe (Δ) représenté dans la figure ci-dessous. Dans le cas d’un suiveur mono axe, une seule
paroi est utilisée pour ombrager l’un des deux capteurs.

Figure 1.23 : Représentation des plans 1 et 2 séparant les LDR [15].


La photorésistance ou LDR est un composant dont la valeur en Ohms dépend de la
lumière à laquelle elle est exposée. En effet, sa résistance varie en fonction du flux lumineux
Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page 21
incident, elle est inversement proportionnelle à la lumière reçue. Le choix s’est porté sur cette
dernière vu que son temps de réponse est beaucoup plus court par rapport à la photodiode
(caractéristiques : annexe).

La tension délivrée par le capteur est donnée par la relation :


𝑉𝐵 ∗ 𝑅1
𝑉𝐿𝐷𝑅 =
𝑅𝐿𝐷𝑅 + 𝑅1
Où :
VB : tension batterie(v)
𝑅𝐿𝐷𝑅 : Résistance de la LDR(Ω)

Figure1. 24 : Circuit équivalent du capteur LDR utilise [15].


I.5.2 Suiveur mono-axe.
En partant du principe général précédent, on retrouve le suiveur mono-axe qui permet une
rotation selon l’axe d’azimut seulement, et qui est le plus souvent utilisé en raison de sa
simplicité. Le principe de fonctionnement repose sur l’algorithme de suivi décrit dans
l’organigramme suivant la figure ci-dessous.

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Figure 1.25 : Organigramme de la méthode de suiveur mono-axe [15].

Comme montré dans la figure I.25, on différencie d’abord entre le mode jour et le mode
nuit via les tensions des deux capteurs de lumière LDR. Si la tension délivrée est inférieure à
Vs (tension seuil en V) aucun changement n’est porté à la position du panneau, le système est
en mode arrêt. Si on prend par exemple le cas où VLDR ouest > VLDR Est cela signifie que le
capteur de lumière situé à l’Ouest est plus exposé au rayonnement solaire alors que l’autre
capteur est ombragé, la sortie S1 est donc activée, le panneau s’oriente vers la source de lumière
direction Ouest. On suit le même raisonnement dans le cas inverse. Globalement, on peut
distinguer les 4 cas suivants :
VLDR ouest < Vs & VLDR est < Vs Mode nuit, système en veille.
VLDR ouest > VLDR est Mode jour, rotation du panneau PV vers l’Ouest.

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VLDR ouest < VLDR est Mode jour, rotation du panneau PV vers l’Est.
VLDR ouest = VLDR est Condition d’arrêt, le panneau est dans une position
optimale.

I.5.3 Suiveur double-axe.


Pour assurer un suivi complet de la course solaire (en azimut et en zénith), on additionne,
à l’architecture précédente figure ci-dessous, deux autres capteurs LDR pour couvrir les
changements (Nord-Sud) de la déclinaison solaire « 𝛿» qui varie de +23.45° à -23.45° durant
l’année.

Figure 1.26 : Vue d’en haut de la disposition des quatre capteurs LDR [15].
Le principe est le même pour le suiveur double axe, il est basé sur la différence d’éclairement
des quatre LDR. La figure ci-dessous représente l’organigramme de l’algorithme de poursuite
en double axe. En plus des cas étudiés ci-dessus pour le mono-axe, on rajoute les trois autres
cas suivant :
VLDR Nord > VLDR Sud rotation du panneau PV vers le Nord.
VLDR Nord < VLDR Sud rotation du panneau PV vers le Sud.
VLDR ouest = VLDR Est & VLDR Nord= VLDR Sud Condition d’arrêt, le panneau est dans
une position optimale.

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Figure 1.27 : Organigramme de la méthode de suiveur double-axe [15].

I.1 Comparaison entre le panneau fixe et mobile.

Dans une installation fixe, qui pour en optimiser le rendement est exposé au sud,
l’énergie rendue par les modules PV est maximale seulement l’après-midi comme indiqué sur
la figure ci-dessous Pour cela si les modules PV sont toujours orientés vers le soleil, c’est
comme s’il y avait constamment la condition correspondante à l’après-midi, la puissance
générée est donc toujours celle maximale. Donc, les modules photovoltaïques placés sur des
suiveurs soleil ont un rendement énergétique qui augmente de manière appréciable par rapport
aux installations fixes.

Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page 25


Figure 1.28 : diagramme de comparaison entre la production avec suiveur et la
production avec système fixe [16].

CONCLUSION
Dans cette partie, nous avons donné un aperçu général sur le domaine photovoltaïque.
On a commencé par donner l'essentiel sur les cellules solaires. Nous avons présenté les deux
algorithmes de poursuite mono-axe et double-axe qui permettent d’optimiser les performances
d’un panneau PV classique et d’assurer le bon fonctionnement de celui, en faisant en sorte que
les rayons solaires y soient perpendiculaires. De même, nous avons donné un bref aperçu sur
l’intérêt de panneau photovoltaïque mobile par rapport au panneau photovoltaïque fixe, et la
différence du rendement de l’énergie entre les deux panneaux. Dans le chapitre qui suit nous
présenterons de manière succincte les matériels qui constituent notre dispositif.

Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page 26


INTRODUCTION

Dans ce chapitre, nous présenterons d’une manière détaillée le dispositif que nous
réaliserons à savoir : le « Suiveur Solaire Bi-axial à Base de la photorésistance ». Ce système
suiveur est constitué d’une partie mécanique qui sert à supporter le panneau et le diriger vers
les rayons du soleil et une partie électronique constituée des capteurs solaires, une carte
microcontrôleur « Arduino » et des moteurs électriques qui autre fois avaient pour rôle de lève
vitre dans un véhicule.

II.1 Les capteurs de lumière.

II.1.1 Définitions :
Un capteur : est un dispositif qui permet de convertir une grandeur physique en un signal
électrique (tension / courant) ou pneumatique normé.

Il existe plusieurs capteurs de lumière tels que : la photodiode, phototransistor, la photorésistance,


Capteur CCD (coupled charge device – dispositif à transfert de charge), etc…. Le capteur que
l’on va utiliser est la photorésistance encore appelé LDR (Light Dependant Resistor, résistance dont
la valeur ohmique dépend de son niveau d'éclairement). En effet, sa résistance varie en fonction du
flux lumineux incident, elle est inversement proportionnelle à la lumière reçue.

Une photorésistance : est une couche mince de semi-conducteur constitué généralement de


sulfure de cadmium (CdS). En l’éclairant, le nombre de porteurs et donc la conductivité
augmente.

II.1.2 Symbole et caractéristiques.


a) Symbole.

Figure 2.1 : Symbole d’une photorésistance (LDR).


b) Caractéristiques de la photorésistance.

Plusieurs caractéristiques métrologiques sont intéressantes à déterminer :

 La sensibilité, rapport entre la grandeur électrique (résistance, courant inverse) et la


grandeur photométrique (généralement le flux lumineux) ;

Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page 27


 La réponse spectrale donnant la variation de la sensibilité en fonction de la longueur
d’onde ;
 Les temps de réponse donnant le temps d’évolution du signal électrique pour une
variation brusque du flux incident (obscurité – lumière et lumière – obscurité). Très médiocre
par rapport à la photodiode, surtout lors du passage de la lumière à l’obscurité (dizaines de ms).
Comme application la photorésistance sert essentiellement pour des détections en tout ou rien
de lumière (commande automatique).

𝑅 = 𝐾𝐸 −𝛾

Figure 2.3 : Sensibilité spectrale d’une Figure 2.2 : Résistance d’une photorésistance en

Photorésistance [17]. fonction du flux lumineux [17].

II.1.3 Principe de fonctionnement.


Un cristal de semi-conducteur à température basse contient peu d'électrons libres. La
conductivité du cristal est très faible, proche de celle d'un isolant. Lorsque la température du
cristal augmente, de plus en plus d'électrons qui étaient immobilisés dans les liaisons covalentes
s'échappent et peuvent participer à la conduction.

A température constante si le même cristal semi-conducteur est soumis à une radiation


lumineuse, l'énergie apportée par les photons peut suffire à libérer certains électrons utilisés
dans les liaisons covalentes entre atomes du cristal. Plus le flux lumineux sera intense, plus le
nombre d'électrons disponibles pour assurer la conduction sera grand, ainsi la résistance de la
LDR est inversement proportionnelle à la lumière reçue. La sensibilité dépend de la fréquence
de la radiation lumineuse.

Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page 28


Figure 2.4 : Principe d’une photorésistance [17].

II.2 Le circuit de commande.


Le circuit de commande de notre système est basé complètement sur un circuit
programmable dit « Arduino UNO », l’avantage de ce dernier est de minimiser la surface des
cartes électriques donc on minimise l’utilisation des quantités des composants électroniques.

II.2.1 Définition.
La carte Arduino Uno : est une carte de dimension 5,33 x 6,85 cm programmable intégrant
un microcontrôleur. C'est une interface programmable. Qui initialement ne sait rien faire ou
presque. Il se connecte via un câble USB. Pour lui apprendre à réaliser des tâches utiles, il va
falloir le programmer.

La carte peut recevoir sur ses entrées des signaux numériques ou analogiques. Ensuite
le microcontrôleur traite les informations et les transmet sur ses sorties numériques ou
analogiques.

II.2.2 Présentation de la carte Arduino Uno.


Arduino Uno est une carte électronique obtenue après avoir fait une étude minutieuse,
conçue et simulé dans un logiciel électronique. Après simulation, le groupe Arduino a réalisé
le typon dans le même logiciel et a suivi la procédure de réalisation d’une carte électronique
sur une plaque pré-sensibilisée double faces. Comme nous l’avons décrit ci-haut nous vous
présenterons le schéma électronique dans un premier temps, son typon et ensuite ladite carte
que nous donnerons la description.

Le câblage des composants suit un plan spécifique à chaque carte électronique, qui se nomme
le schéma électronique.

Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page 29


a) Schéma électronique – carte Arduino Uno.

Figure 2.5 : Schéma électronique – carte Arduino Uno [18].


Enfin, avant de passer à la réalisation d’une carte électronique, il est nécessaire de
transformer le schéma électronique en un schéma de câblage, appelé typon.

Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page 30


b) Schéma de câblage ou typon de la carte Uno.

Figure 2. 6 : Typon de la carte Arduino Uno [18].


Enfin pour l’obtention de ladite carte le groupe Arduino a eu à respecter aux détailles toutes
les procédures de réalisation de carte électronique que nous voyons à l’image qui suit.

a) La carte Arduino Uno et sa description.

Figure 2.7 : La carte Arduino Uno [18].


Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page 31
Voici quelques accessoires d’Arduino utilisées dans ce projet.
 Câble USB A mâle/B mâle.

Figure 2.8 : Câble USB type A/B (Arduino UNO).


Le câble USB permet à la fois d’alimenter un projet Arduino, de programmer la carte (via
Arduino IDE) mais aussi d'utiliser le Moniteur Série.

 Fils de pin d’Arduino.

Figure 2. 9 : Fils de pin d’Arduino.


Ces fils males sont utilisés pour brancher et connecter l’Arduino avec d’autre pièce et pour
les tests.

II.2.4 Microcontrôleur ATMEL ATMega328.


Le microcontrôleur de la carte Arduino UNO est un ATMega328. C'est un
microcontrôleur

ATMEL de la famille AVR 8bits.

Les principales caractéristiques sont :

 FLASH= mémoire programme de 32Ko


 SRAM= données (volatiles) 2Ko
 EEPROM= données (non volatiles) 1Ko

Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page 32


 Digital I/O (entrées-sorties Tout Ou Rien) = 3 ports PortB, PortC, PortD (soit 23 broches
en tout I/O) Timers/Counters: Timer0 et Timer2 (comptage 8 bits), Timer1 (comptage
16bits) Chaque timer peut être utilisé pour générer deux signaux PWM. (6 broches
OCxA/OCxB).

Figure 2.10 : microcontrôleur ATMega328 [18].


Plusieurs broches multifonctions : certaines broches peuvent avoir plusieurs fonctions
différentes, choisies par programmation. Elles ont alors plusieurs noms sur le brochage (voir
ci-avant) Par exemple, les broches PB1, PB2, PB3, PD3, PD5, PD6 peuvent servir de sortie
PWM (Pulse Width Modulation), c'est-à-dire des sorties qui joueront le rôle de sorties
analogiques. Elles correspondent aux broches des connecteurs 3, 5, 6, 9, 10 et 11. Cet autre rôle
possible est lié aux timers et ces broches sont alors appelées OCxA ou OcxB dans la
documentation. Ce sont les mêmes broches, mais pour une autre fonction. Si vous regardez à
nouveau le brochage, vous constaterez que toutes les broches sont multifonctions.

PWM= 6 broches OC0A(PD6), OC0B(PD5), 0C1A(PB1), OC1B(PB2), OC2A(PB3),


OC2B(PD3) Les broches du PORTC peuvent être converties par un convertisseur Analog to
Digital. Analog to Digital Converter (résolution 10bits) = 6 entrées multiplexées ADC0(PC0)
à ADC5(PC5) Gestion bus I2C (TWI Two Wire Interface) = le bus est exploité via les broches
SDA(PC5) /SCL(PC4). Port série (USART)= émission/réception série via les broches
TXD(PD1) /RXD(PD0) Comparateur Analogique= broches AIN0(PD6) et AIN1 (PD7) peut
déclencher interruption Watchdog Timer programmable.

Gestion d'interruptions (24 sources possibles (cf interrupt vectors)) : en résumé

Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page 33


 Interruptions liées aux entrées INT0 (PD2) et INT1 (PD3)
 Interruptions sur changement d'état des broches PCINT0à PCINT23
 Interruptions liées aux Timers 0, 1 et 2 (plusieurs causes configurables)
 Interruption liée au comparateur analogique
 Interruption de fin de conversion ADC
 Interruptions du port série USART
 Interruption du bus TWI(I2C)

II.3 Circuit d’interfaçage.


Comme son nom l’indique le circuit que nous illustrerons ci-dessous joue le rôle d’interface
entre la carte Arduino et le moteur qui est un dispositif de forte puissance. Ceci dans le but
d’éviter l’interférence, le fonctionnement instable de la commande etc….

Pour ce projet, nous disposons de deux moteurs à courant continu qui doivent être alimentés
à 12 volts et tourner dans deux sens. Pour cela, nous avons fait appel aux relais
électromagnétiques de 12 volts. Or pour exciter et désexciter la bobine du relais, nous avons
choisi les transistors bipolaires que nous allons conditionner pour fonctionner en commutation
et dans le but de protéger le transistor contre l’énergie emmagasiner sous forme magnétique
l’on utilise les diodes de commutation ou signale. Tout ceci associé nous donne le schéma
suivant :

Figure 2.11 : Interface de commande du dispositif.

La manière la plus simple de relayer les commandes émergeant de ce circuit de commande


pour les transmettre au circuit de puissance est d’utiliser des transistors ou encore des relais
comme nous avons mentionné ci-haut. Lorsque les tensions d'alimentation des deux circuits
sont plus importantes ou si l’on veut protéger la commande de retours accidentels de courant
provenant de la puissance, des optocoupleurs (plutôt que des transistors) assurent une isolation
galvanique : l'information est transmise sous forme de lumière. Ainsi, les deux circuits sont
complètement isolés électriquement. Vue les avantages de ces derniers nous allons embrasser

Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page 34


la dernière idée qui est d’utiliser les optocoupleurs à la place des transistors pour plus de
sécurité.

II.4 Les machines à courant continu.


II.4.1 Définition.
Machine à courant continu encore appelée machine réversible : est un convertisseur
dynamique capable de transformer l’énergie mécanique en une énergie électrique sous forme
continue et inversement.

II.4.2 Symbole et constitution de la machine à courant continu.

a) Symbole de la machine à courant continu.


Voici les différents symboles employés pour représenter la machine à courant continu, selon
qu’elle fonctionne en génératrice (dynamo) ou en moteur et selon le type d’excitation employée.

ou

Figure 2. 12 : Symbole de la machine à courant continu [19].


Le symbole M signifie qu’il s’agit d’un moteur et le trait en dessous indique la nature
du courant électrique d’où la dénomination du moteur à courant continu.
Pour une génératrice le symbole M serait remplacé par la lettre G
Note : Les machines à courant continu peuvent être réversibles. C'est-à-dire qu’elles peuvent
fonctionner soit en génératrice soit en moteur

b) Constitution de la machine à courant continu.


Ces machines sont généralement constituées de trois parties essentielles à savoir :
 Le circuit magnétique ;
 Le circuit électrique ;
 Le circuit mécanique.
Vue d’ensemble (d’après LEROY SOMMER).

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Figure 2. 13 : Vue d’ensemble d’une machine à courant continu [20].

II.4.3 Principe de fonctionnement de la machine à courant continu.


C’est une machine tournante, elle est basée sur les lois de l’induction électromagnétique
(Lenz et Faraday). Par conséquent, elle est réversible et elle peut fonctionner soit en :
a) Génératrice.
On alimente l’inducteur par une tension continue et il produit un champ magnétique
constant. Lorsque l’induit est entrainé en rotation, il devient le siège de variation du flux à
travers les spires qui le constituent il en résulte la création d’une f.é.m. Qui est redressée et
transmise au circuit extérieur par l’ensemble collecteur plus balais.

Pm = 𝚪𝛀 G Pe = UI
Pertes = Pf + Pm+ Pj
Pf : Pertes fer ; Pm : pertes mécaniques et PJ : pertes joule
Figure 2.14 : Schéma de principe d’une génératrice à courant continu [19].
b) Moteur.
On alimente l’inducteur par une tension continue et il produit un champ magnétique
constant. Si l’induit est alimenté par une source de courant continue, le champ inducteur agit sur les
conducteurs en leur appliquant les fém. ; ces forces produisent un couple moteur qui entraine
l’induit en rotation.

Pe = UI M Pm = 𝚪𝛀

Pertes = Pf + Pm+ Pj
Figure 2. 15 : Schéma de principe d’un moteur à courant continu [19].
II.4.4 Modèle électrique d’une machine à courant continu.
a) Modèle de l’inducteur.
L’inducteur étant constitué d’enroulement il sera simplement modélisé par

Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page 36


une résistance que l’on appellera dorénavant r.
ie

Ue r
Avec Ue = r×ie
Figure 2.16 : Modèle de l’inducteur [19].
Note : Ce modèle n’est valable que si l’inducteur est bobiné ; dans le cas contraire,
l’inducteur n’a pas de modèle électrique.
b) Modèle de l’induit.
L’induit quant à lui sera modélisé par une résistance R en série avec une source de
tension continue de f.é.m. E. La résistance R étant celle de l’induit vue des balais.

E = U + RI U = E’ + RI

Figure 2. 17 : Cas d’une génératrice [19].


Figure 2.18 : Cas d’un moteur [19].
II.4.5 Equations caractéristiques.
a) Caractéristique à vide Ev = f (𝜱) à Ω constante.

 De O à A, la caractéristique est linéaire, E=K’Φ (avec K’=KΩ).


 De A à B le matériau ferromagnétique dont est constitué le
moteur commence à saturer. (µR n’est plus constant).
 Après B, le matériau est saturé, la f.é.m. n’augmente plus.
 La zone utile de fonctionnement de la machine se situe au
voisinage du point A.
Sous le point A, la machine est sous utilisée, et après le point B
les possibilités de la machine n’augmentent plus (mais les pertes
augmentent puisque Ie augmente)
 Dans la réalité, du fait du matériau ferromagnétique, on O
relève une caractéristique avec une faible hystérésis. Figure 2. 19 : Courbe d’EV (V) à Ω constant [19].

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b) Caractéristique Ev = f (Ω) à 𝜱 constant.
v (V)
E=K’Ω Ie = Cte
Remarque : la caractéristique est linéaire tant que la saturation n’est
pas atteinte.

Figure 2. 20 : Courbe d’EV (Ω) à Φ constant [19].

c) Caractéristique en charge U=f(I).


 La résistance du bobinage provoque une légère chute de tension ohmique dans l’induit :
R.I.
 Le courant qui circule dans l’induit créé un flux indésirable de sorte que le flux total
en charge Charge (Ie, I) <  Vide(Ie). Cela se traduit par une chute de tension
supplémentaire : c’est la réaction magnétique d’induit.
 Pour l‘annuler, la machine possède sur le stator des enroulements de compensation
parcourus par le courant d’induit : on dit que la machine est compensée. C’est souvent le cas.
 La di st ri buti on du c ourant d’i ndui t p ar l es balais et le collecteur provoque
également une légère chute de tension (souvent négligée).

U  E  RI   U E  U  RI  U

Figure 2.22 : Courbe Pour une génératrice [19].


Figure 2. 21 : Courbe Pour un moteur [19].
d) Les différentes pertes.
 Pertes constantes.
Les pertes dites « constantes » ou « collectives ». C’est à dire que si le moteur travaille
à vitesse et flux constants, les pertes fer et mécaniques sont approximativement constantes.
PC  Pfer  Pméca

Remarque : Toute relation entre des puissances peut être ramenée à une relation entre des

couples. Il suffit de diviser cette première par la vitesse de rotation Ω (en rad.s-1).

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 Couple de pertes TP.

𝑃𝑐 𝐾Ω
PC est proportionnel à Ω, donc PC = kΩ 𝑇𝑝 = =𝐾
Ω Ω

𝑃𝑐 Le moment du couple de pertes est une caractéristique constante du moteur quelle


𝑇𝑝 =
Ω que soit la vitesse.
e) Rendement.
Du fait de ces différentes pertes, le rendement d’une machine à courant continu varie
entre 80 et 95 %.
II.4.6 Avantages, inconvénients et application des machines à courant continu.
Tableau 2. 1 : Résumé des avantages, inconvénients et application des machines à courant
continu [8].

Avantages Inconvénients Applications


Couple élevé au • Dissipation d’énergie • Haute précision
démarrage (Au rotor) difficile à (Robotique, etc.)
Machine à courant • Contrôle du couple et évacuer • Besoin d’un couple
continu• de la Vitesse • Collecteur : élevé à l’arrêt (engins de
indépendants - Coût élevé levages, etc.)
• Vitesse de rotation - Complexité de • Véhicules automobiles,
stable et précise fabrication traction ferroviaire
- Entretien nécessaire
- Durée de vie limitée

Conclusion
Dans cette partie, nous avons présenté de manière succincte les différents éléments
constitutifs du dispositif que nous sommes amenés à réaliser. Ces dispositifs interconnectés
permettront de diriger le panneau photovoltaïque classique, en faisant en sorte que les rayons
solaires y soient perpendiculaires. Dans le chapitre qui suit, nous allons dimensionner et choisir
les composants qui permettront la réalisation de notre suiveur.

Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page 39


INTRODUCTION

La partie mécanique est le support du système, il est donc impératif de la concevoir


correctement en fonction des pièces les plus optimales et moins chères. Pour cela on va faire
une analyse fonctionnelle pour détailler les différentes fonctions. Dans ce troisième chapitre,
nous allons ressortir le schéma de l’analyse fonctionnelle, le schéma synoptique dans un
premier temps et dans un second temps dimensionner et choisir à l’aide des Datasheets les
composants électroniques du dispositif final.
III.1 Analyse fonctionnelle.
III.1.1 Analyse externe.
L’analyse fonctionnelle est une démarche qui consiste à rechercher et à caractériser les
fonctions offertes par un produit pour satisfaire les besoins de son utilisateur. Elle se devise en
deux étapes

 Analyse externe
 Interne

III.1.1.1 Bête à corne.


Du point de vue de l’utilisateur :

A qui rend-il service ?


Sur quoi agit-il ?

Utilisateur désirant se
Position relative du
servir d’un suiveur
panneau solaire
solaire

Suiveur solaire
Bi-axes

Dans quel but ?


Suivre le soleil afin d’augmenter le rendement du panneau
Figure 3. 1 : Diagramme de la bête à corne [20].
 Rechercher les fonctions contraintes et d'usage avec la « pieuvre » définir les éléments
extérieurs à la maquette et en déduire les fonctions contraintes

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III.1.1.2 Diagramme des interactions.
Le diagramme des interactions (appelé aussi diagramme de pieuvre) permet de chercher
et ordonner les fonctions de service d'un produit.

Soleil Système de
récupération d’énergie
FC1
1 FP

Milieu extérieur FC6


SUIVEUR FC2 Support
SOLAIRE
FC3
FC5
FC4
Maintenabilité Alimentation

Maintenabilité

Figure 3. 2 : Graphe d’interaction [20].

III.1.1.2 Description des fonctions.

Tableau 3. 1: Description des fonctions du graphe d’interaction.

Fonctions Descriptions
FP1 Permettre l’orientation du panneau vers la position optimale afin d’avoir
un rendement optimal.
FC1 S’adapter aux différents systèmes de récupération d’énergie
FC2 Maintenir le suiveur de soleil en position stable sur le système à orienter.
FC3 S’adapter aux sources d’alimentation disponibles.
FC4 Faciliter la maintenance et respecter les critères normaux.
FC5 Etre beau, présentable.
FC6 Résister aux effets destructifs de l’environnement.
Rappel : FP = Fonction Principale, FC = Fonction Contrainte

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III.2 Schéma synoptique.

Unité de commande et de traitement.

ALIMENTATION.
Interface de commande.

Moteur à courant continu.

Panneau solaire.

Contrôleur de charge.

Figure 3.3 : Schéma synoptique global.

III.3 Dimensionnement et choix de chaque bloc.


Pour le dimensionnement du système, nous procèderons comme suit :

 Dans un premier temps nous dimensionnerons le panneau solaire qui sera à la fois la charge
qui entraînée par les moteurs et la source d’alimentation du sous-système électronique et
bien d’autres charges ;
 En suite dimensionner les moteurs à courant continu et l’interface de commande ;
 Par la suite dimensionner l’unité de commande (Unité de traitement) et de signalisation
visuelle (L’afficheur) ;
 En fin dimensionner l’alimentation du dispositif électronique.

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III.3.1 Panneau photovoltaïque.

Pour choisir le module solaire, il nous faut connaître les paramètres de la localité qu’ici
est la ville de douala. Pour cela, par manque des outils appropriés pour effectuer nous même
les mesures sur le terrain, nous nous sommes servir des données fournies par deux logiciels à
savoir : METEONORM un logiciel utilisé par une entreprise située à AKWA qui répond au
nom de SUN SHOP AFRICA (SSA) SARL B.P 1359 Douala-Cameroun et un un autre qui est
REScreen.

Comme vous pouvez le constater la figure qui suit nous une vue de la ville de Douala
après introduction de l’attitude qui est de 4.1°N et de la longitude qui est de 9.7° E

Figure 3.4 : localisation de la ville de Douala.


 Les coordonnées climatiques de la ville de douala extraites du logiciel RETscreen.

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 Rayonnement et la température de la ville de Douala.

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Cellule photovoltaïque

Figure 3.5 : l'image du panneau photovoltaïque.


 Composition d'un module solaire photovoltaïque.
Un module solaire photovoltaïque est composé généralement de six
éléments : Cadre en aluminium, Joint pour fixer le module, Verre : pour
la protection du module, Couche de l'EVA (EVA : éthylène-acétate de
vinyle) : pour résister aux intempéries et à l’humidité, Cellules
photovoltaïque, Feuille de Tedlar blanc : pour plus de résistance
mécanique des grands modules.

 Caractéristiques Du Module Photovoltaïque Utilisé.

Toutes les données dans les conditions de test standard sont regroupées dans le tableau
qui suit :

Tableau 3.2: Caractéristiques du module photovoltaïque.


AM 1.5
E 1000 W/m2
Température 25°C
Puissance maximale 80W
Tolérance ±5%
Courant maximal 4.57A
Tension maximale 17.5V
Courent de court-circuit 5.12A
Tension à vide 22.05V
Poids 5.8KG
Dimension 1130*540*30

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III.3.2 Circuits de puissances.

Dans notre projet nous avons utilisé des moteurs à courant continu, lève-vitre du
fabricant BOSCH (équipementier automobile) ayant pour référence le n° 0 130 821 667 pour
qu’ils puissent piloter le panneau, pour cela nous avons utilisé une batterie solaire et
l’adaptation des puissances entre les deux est gérée par des relais.

Figure 3.7 : Moteur à courant continu [21]. Figure 3.6 : Vue éclaté du moteur mcc [21].

 Caractéristiques :
Tension nominale 12 Volts
Régime de service 42 tr/min
Couple de serrage 0,06 Nm
Courant nominal 3,125 A
III.3.3 Interface de commande.
En ce qui concerne notre circuit d’interface, dans le but d’éviter le courant de retour qui
risquera de détériorer la carte de commande, nous avons choisi le circuit suivant :

Figure 3.8 : le circuit d'interface.


a) Choix de l’opto-coupleur.
Pour ce projet nous avons opté pour un opto-coupleur de référence PC817 dont les
caractéristiques sont dans le tableau qui suit :

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Tableau 3. 3 : Caractéristiques de l'opto-coupleur.

Référence Taux de transfert Tension d’isolementVf in Ir in Vce out Ic out Boitier


(V) (mA) (V) (mA)
PC817 > 50 5000V / 5 35 / DIP4
b) Calcul de la valeur de la résistance de protection de l’opto-coupleur.
Tension de sortie de la carte Arduino : 5 Volt /40𝑚𝐴.
𝑉11 − 𝑉𝑠𝑒𝑢𝑖𝑙 𝑙𝑒𝑑
𝑅10 = 𝑅11 = 𝑅12 = 𝑅13 =
𝐼
5−0.6
AN :𝑅10 = 𝑅11 = 𝑅12 = 𝑅13 = = 880
0.005

𝑹𝟏𝟎 =

c) Choix du relais électromagnétique.


Pour pouvoir alimenter nos moteurs à courant continu à 12V, nous aurons besoin d’un
dispositif qui jouera le rôle d’interface entre notre circuit de commande qui, alimenté à 5V et
ces derniers. Pour cela, nous avons choisi de travailler avec le relais électromagnétique à deux
positions (NO : normalement ouvert et NF : normalement fermé) dont l’image est la suivante :

Figure 3.9 : image du relais électromagnétique.


Les caractéristiques sont les suivantes :
Tableau 3.4 : Caractéristiques du relais électromagnétique.

Référence Tension (V) Courant (A) Résistance (Ω) Nombre de contacts


JZC-20F (4088) 12 10 400 02

III.3.3 Circuit de commande.


Le circuit de traitement et de commande des informations sera autour de la carte
Arduino Uno dont l’image est représentée à la figure suivante :

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Figure 3.10 : Image de la carte Arduino Uno [22].

 Caractéristiques de la carte Arduino Uno.


Tableau 3. 5: Caractéristiques du microcontrôleur ATMEGA 328.

Microcontrôleur : ATmega328
Tension d'alimentation interne = 5V
Tension d'alimentation (recommandée)= 7 à 12V, limites =6 à
20 V
Entrées/sorties numériques : 14 dont 6 sorties PWM
Entrées analogiques = 6
Courant max par broches E/S = 40 mA
Courant max sur sortie 3,3V = 50mA
Mémoire Flash 32 KB dont 0.5 KB utilisée par le boot loader
Mémoire SRAM 2 KB
Mémoire EEPROM 1 KB
Fréquence horloge = 16 MHz
Dimensions = 68.6mm x 53.3mm

III.3.4 Capteurs de lumière.


Soit le schéma ci-après :

a) Dimensionnement de la LDR.
Pour orienter le panneau solaire, comme nous avons déjà mentionné ci-haut notre choix
s’est porté sur la LDR ; dont les caractéristiques sont les suivantes :

Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page 48


Tableau 3. 6: Caractéristiques du capteur (photorésistance).

Pointe de réponse spectrale : 550 nm


Résistance à 10 lux : 10 - 50 KΩ
Résistance d’obscurité : 1 MΩ
Tension max : 100 V Figure 3.11 : image de la LDR ∅ 5 [23].
Dimension : Ø 5 mm

b) Résistances de pont avec la LDR.


Soit 𝑅𝑃 la résistance de pont.

𝑅𝑃 ∗𝑉
𝑉𝑆 = => 𝑅𝑃 (𝑉𝑆 − 𝑉) = −𝑉𝑆 ∗ 𝑅𝐿𝐷𝑅
𝑅𝑃 +𝑅𝐿𝐷𝑅

−𝑉𝑆 ∗𝑅𝐿𝐷𝑅 −2.56∗10000


𝑅𝑃 = (𝑉𝑆 −𝑉)
𝐴𝑁: 𝑅𝑃 = (2.56−5)
= 10,491𝐾Ω

𝑹𝑯 = 𝟏𝟎𝑲Ω ± 𝟓%

III.3.5 Alimentation.
Pour alimenter notre dispositif électronique, nous avons besoin d’une batterie solaire,
d’un circuit intégré répondant au nom de régulateur de tension pour la carte de commande qui
a besoin d’une tension de 5V, d’un courant maximal de 40 mA et de deux condensateurs un
pour l’antiparasitage (C2) et l’autre pour le découplage (C1) ; comme la montre la figure ci-
après.

Figure 3.12 : Schéma de l'alimentation.


Les caractéristiques des composants sont les suivantes :
 Le régulateur de tension fixe :
Tableau 3. 7: Caractéristiques du régulateur de tension 78L05.

Référence tension courant


7805 05V 1A

Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page 49


 La batterie solaire :
Tableau 3.8: Caractéristiques de la batterie de stockage solaire.

Référence Tension (V) Puissance (W) Capacité (AH)


CSB BATTERY CO. LTD. 12 110 24

 Les condensateurs d’antiparasitage et de stabilisation :


Tableau 3. 9 : Caractéristiques des condensateurs.

Condensateur de découplage La valeur choisie est de 0.1𝜇𝐹 avec une tension de service 25V
Condensateur de stabilisation La valeur choisie est de 1𝜇𝐹 avec une tension de service 25V

CONCLUSION

Arrivé au terme de ce chapitre, nous pouvons affirmer avoir atteint les objectifs que
nous nous sommes fixés au départ qui était de concevoir autrement dire de dimensionner et de
choisir les composants qui entrerons dans les sous systèmes électroniques, qui une fois
interconnectés constituerons le système final. Après ces derniers, le chapitre qui suit sera
consacré à la simulation, à la réalisation et en fin au test proprement du dispositif global.

Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page 50


INTRODUCTION
Dans cette partie qui porte sur la simulation et réalisation pratique destinée à mettre en
évidence le suiveur solaire biaxes avec contrôleur de charge. Ce prototype peut être utilisé à
des fins de travaux pratiques pour la matière d’installation électrique (énergie renouvelable).
Dans ce chapitre, nous allons réaliser les différents blocs présentés dans le chapitre 3 et
présenter les étapes suivies qui nous ont menés à finaliser ce prototype. Tous les circuits
électriques réalisés et présentés dans ce document ont été testés par simulation sur « Isis » avant
d’être concrétisés.

IV.1 Présentation du logiciel de simulation Proteus et du compilateur du


programme.
IV.1.1 Présentation du logiciel de conception PROTEUS.
PROTEUS est un logiciel utilise en électronique, composer d’ISIS, d’ARES et d’une
bibliothèque des composants. Ce sont des logiciels de conception assiste par ordinateur (CAO)
ou computer aide design (CAD) en anglais ; ce qui signifie l’ordinateur nous assiste dans le
travail que nous faisons.

Figure 4.1 : Interface du logiciel Proteus version 8.1.

Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page 51


a) Présentation de l’interface Isis.

ISIS (Intelligent Schematic Input System) : est un logiciel destiné à la saisie des schémas
électronique et à la simulation. La simulation est une étape très importante dans la conception
et le dépannage des circuits électronique. Elle permet de vérifier le fonctionnement d’un circuit
sans avoir à le réaliser. Pour cela, le circuit est dessiné sur un ordinateur (On dit aussi saisi ou
capture), qui se charge alors de faire les calculs et d’indiquer les valeurs trouvées. ISIS permet
de travailler comme dans un laboratoire, car au lieu de fournir des valeurs numériques à
interpréter, il utilise des outils que l’on trouve dans le laboratoire et qui sont affichées à l’écran.
Ce sont entre autres : le voltmètre, l’oscilloscope, l’ampèremètre, le générateur de fonction,
afficheur à cristaux liquide etc…

La simulation vous aide dans votre travail, mais ne fera pas le travail à votre place. Votre
travail, c’est de savoir où vous allez, elle vous y mènera rapidement. On apprend ce logiciel en
pratiquant ; cette dernière est divisée en deux grandes étapes à savoir : le dessin du circuit et la
simulation proprement dite. Mais ne vous fier pas toujours aux valeurs imposées par ISIS. Car
il peut arriver que la simulation fonctionne, mais vous pouvez rencontrer des difficultés lors de
la réalisation sur une plaque à essai ou sur une plaque imprimée et gravée.

Voir son interface ci-après :

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Barre de menus
Barre d’outils de commande

Vue d’ensemble et de positionnement des composants

Zone de travail ou d’édition des circuits


Sélecteur
d’objet Ouverture de bibliothèques

Barre d’outils de sélection de mode

Barre d’outils d’orientation

Barre d’outils de simulation

Figure 4.2 : Interface d’ISIS (logiciel de dessin et de simulation) sur Proteus [24].

b) Présentation de l’interface d’ARES.

Lorsqu’on est convaincu que la simulation a réussie, on passe à la réalisation du câblage


appelé typon du circuit simulé. Pour cela cliqué sur la barre d’outils de commande ARES
(généralement de couleur rouge) et vous verrez apparaitre l’interface suivant.

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Figure 4.3 : Interface d’ARES (logiciel de réalisation du typon) sur Proteus [24].
IV.1.2 Présentation du logiciel de programmation.
La programmation des microcontrôleurs se fait par le langage bas niveau (Assembleur)
ou le langage haut niveau (Pascal, Basic, C etc..) selon les motivations du programmeur. Les
combinaisons de bits du langage machine sont représentées par des symboles dits «
mnémoniques » (du grec mnêmonikos, relatif à la mémoire), c'est-à-dire faciles à retenir. Le
programme assembleur convertit ces mnémoniques en langage machine en vue de créer par
exemple un fichier exécutable. Le développement des environnements de programmation, nous
a permis de voir naître de nouveaux compilateurs qui permettent de programmer avec les
langages haut niveau tels que le C, PASCAL, BASIC etc… Ces environnements comportent
aussi des bibliothèques qui permettent de faciliter le développement. Il existe plusieurs outils
de développement, les uns sont gratuits, les autres sont payants. Dans notre cas nous avons
optés pour le compilateur ARDUINO 1.6.9 donc le programme sera réalisé en langage C. Ce
choix est à la fois un choix personnel et du point de vue technologique. D'une part le langage C
est utilisé dans différents systèmes et domaines de développement, ce qui nous permettra une
évolution future, d’autre part le langage C est l’un des langages les plus puissants.

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a) Avantages du langage c.
Pour de la programmation de base, le C est intéressant. Il permet rapidement, sans gros
effort, de développer des programmes fonctionnels. Il permet aussi de s’affranchir de
connaissances complexes sur l’architecture des microcontrôleurs Atmega 328. Il a l’avantage
de gérer facilement les boucles, les choix, ainsi que l'affichage.

b) Inconvénients du langage C.
Ledit langage n’est pas le langage naturel du microcontrôleur. Il permet de programmer
plus intuitivement. Les logiciels de programmation en C transforment alors les lignes en C en
lignes assembleurs directement compréhensibles par le microcontrôleur. Pour programmer
efficacement, il est souvent nécessaire d’aller voir le code assembleur, il est donc conseillé
d’avoir des bases solides en assembleur.

Au jour d'aujourd'hui, l'électronique est de plus en plus remplacée par de l'électronique


programmée. On parle aussi d'électronique embarquée ou d'informatique embarquée. Pour
parvenir à notre fin, nous devons programmer la carte choisie. Pour cela nous avons fait le choix
d'utiliser l'environnement de développement ARDUINO 1.6.9.

c) L'interface.
L'interface du compilateur ARDUINO 1.6.9. se présente de la façon suivante :
1
2

Figure 4.4 : Présentation des parties principales du logiciel [25].

 Le cadre numéro 1 : ce sont les options de configuration du logiciel. +9698

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 Le cadre numéro 2 : il contient les boutons qui vont nous servir lors que l’on va programmer
nos cartes.
 Le cadre numéro 3 : ce bloc va contenir le programme que nous allons créer.
 Le cadre numéro 4 : celui-ci est important, car il va nous aider à corriger les fautes dans
notre reprogramme. C’est le débogueur.
Les boutons
Bouton « Verify » (Vérifier) : il permet de compiler votre programme et de vérifier si des erreurs
s'y trouvent. Cette procédure prend un certain temps d'exécution et lorsqu’elle est terminée, elle
affiche un message de type « Binary sketch size : . . . » Indiquant la taille du sketch téléversé.

Bouton « Stop » : arrête le moniteur sériel (certaines plates-formes seulement).

Bouton « New » (Nouveau) : ce bouton permet de créer un nouveau sketch.

Bouton « Open » (Ouvrir) : il fait apparaître un menu qui permet d’ouvrir un sketch qui figure dans
votre dossier de travail ou des exemples de sketchs intégrés au logiciel.

Bouton « Save » (Sauvegarder) : il permet de sauvegarder votre sketch.

Le moniteur sériel est utilisé pour afficher l'information qui est envoyée par la carte Arduino
vers l'application (habituellement par le câble USB). Il permet aussi d’envoyer de l'information à la
carte Arduino. Pour ce faire, il suffit d’écrire du texte dans le champ situé en haut de la fenêtre et
d’appuyer sur le bouton « Send ». Bien évidemment, avant de pouvoir faire ceci il vous faut coder
un programme approprié, prêt à recevoir cette information. Il est également possible de régler le
baudrate du moniteur sériel, qui précise à quelle vitesse le transfert des données s’effectueront. Il est
également possible d'établir une communication sérielle entre la carte Arduino et d’autres
périphériques ou logiciels. Nous verrons plus en détails cette fonction dans les projets « Texte
brillant » et « Oscilloscope ».

IV.2 Organigramme du programme du système.


Avant de passer à la programmation, nous devons réaliser un organigramme qui
expliquera le déroulement des différentes séquences, il comportera plusieurs boucles dont la
fin d’exécution succède toujours à son commencement.

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Début

Vs, M1, M2, BP1, BP2, Dg, Dd, Fg, Fd, Vert, Horiz, Ph, Pb, Pg, Pd,
Pt
Dg, Dd, Fg, Fd,

Ph = (Dg + Dd) / 2
Pb = (Fg + Fd) / 2
Pg = (Dg + Fg) / 2
Pd = (Dd+ Fd) / 2
Pt = (Dg + Dd + Fg + Fd) / 4

Vert = Ph - Pb
Horiz = Pg - Pd

Vs > Vert Vs > Vert

M1= 0 M1= 0

A B
Ph > Pb Ph > Pb

M1=1 ; sens2 = 1 M1=1 ; sens2 = 1

M1=1 ; sens1 = 1 M1=1 ; sens1 = 1

A B

Fin

Figure 4. 5: Organigramme du programme du prototype.

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IV.3 Implémentation sur Proteus.
Après avoir dimensionné les différents blocs qui constituent notre dispositif, nous
leur avons interconnectés et nous avons obtenus le schéma électronique qui suit :
Figure 4.6 : Schéma global du système électronique.

IV.4 Simulation du système.

Figure 4.7 : Simulation du prototype.

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IV.5 Réalisation du système.
L’image ci-dessous est celle du circuit électronique constitué du module de
l’alimentation, de la carte de contrôle commande et du module d’interface.

Interface

Contrôle, commande

Alimentation

Figure 4.8: circuit électronique du suiveur.

 Description de la structure
Notre structure mécanique est constituée de deux parties mobiles. Une partie sur l’axe
d’horizon pour la variation d’élévation du panneau par rapport au soleil et l’autre partie sur
l’axe vertical pour la variation d’azimut du panneau.

 Orientation de l’axe horizontal (élévation) et l’axe vertical (l’azimute).

Les deux moteurs utilisés sont à courant continue bidirectionnelle, l’un nous servira pour
le déplacement azimutal et l’autre pour l’élévation. Les moteurs sont réglables ce qui signifie
qu’ils sont contrôlés par le programme d’Arduino après comparaison des tensions. Ce dernier
leur ordonnera le sens, la direction du déplacement à effectuer pour trouver la position du
rayonnement maximal et assurera la poursuite du point maximum. Une fois ce point est atteint
les moteurs seront arrêtés.

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Figure 4. 10 : Moteur de contrôle d’élévation.

Figure 4. 10 : Moteur de contrôle d’azimut..


Figure 4.11 : Le support mécanique du panneau.

IV.6 Test du système réalisé.


 Test du panneau photovoltaïque en position fixe orienté plein sud avec un angle de déclinaison
de 30°
Le test effectué le 27 mai 2018, lorsque le panneau photovoltaïque est fixe, nous a donné les
valeurs moyennes que nous avons récapitulé dans le tableau qui suit :
Nous nous sommes fixé une période d’échantillonnage de 15 minutes qui correspond à quatre
mesures en une heure.

temps éclairement puissance température


6 493,5 13,7 27
7 193,45 18,0265 32,25
8 481,25 18,7855 47
9 729,25 20,57925 49,25
10 910,75 18,0225 45,5
11 846 17,99525 40,75
12 660,25 18,37725 39,5
13 744,75 18,92325 39,5
14 381 17,0375 39
15 680 19,9825 46,5

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16 431,25 17,593 40,75
17 148,225 17 34
18 255 16,616 31
Une fois que nous avons trouvé l’estimateur statistique qui est la moyenne pour une heure ;
nous avons introduit ces données dans le logiciel Matlab afin d’obtenir les graphes ci-dessous.

 Le graphe de l’ensoleillement fonction de temps (Heure).

 Le graphe de la température et de la puissance fournie fonction du temps (Heure).

 Interprétations des graphes ci-dessus : Après étude et relevé des caractéristiques du taux
d’ensoleillement, de la température et de la puissance lorsque la sortie est connectée à une
machine à courant continu. Nous pouvons ainsi faire des remarques suivantes lorsque le
panneau était en position fixe plein sud après l’intervalle de chaque 15minutes, il en
ressort :
 En plein 6h sous l’effet du ciel nuageux, nous constatons un faible taux d’ensoleillement
de 46.1w/m2, avec une température de 27°C ; ainsi qu’une puissance de 11.8W.

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 De 6h à 7h, le ciel toujours nuageux, nous constatons que le taux d’ensoleillement a eu
une augmentation de 49,35w/m2 ainsi que la puissance qui est de 13,7 w et une
température qui est restée constante durant cette heure.
 De 7h à 8h, nous remarquons une augmentation de température de 32,25°C ainsi que le
taux d’ensoleillement de 193,45 w/m2 de même que sa puissance qui est 18,0265w.
 De 8h à 9h, nous constatons une augmentation de température de 47°C ainsi que le taux
d’ensoleillement de 481,25w/m2 de même qu’une légère augmentation de sa puissance
qui est 18,7855w.
 De 9h à 10h, il y a eu augmentation de température de 49,25°C ainsi que le taux
d’ensoleillement de 729,25w/m2 de même qu’une légère augmentation de sa puissance
qui est 20,57925w.
 De 10h à 11h, il y a eu augmentation du taux d’ensoleillement de 910,75w/m2 de même
qu’une légère baisse de la température qui est 45,5°C et de sa puissance qui est
18,0225w.
 De 11h à 12h, nous constatons que la température décroit ainsi que le taux
d’ensoleillement avec une puissance qui augmente légèrement.
 De 12h à 14h, il y a eu augmentation de 12h à 13h et une baisse considérable de 13h à
14h du taux d’ensoleillement ; la température et la puissance sont restées presque
constantes.
 De 12h à 14h, il y a eu augmentation de 12h à 13h et une baisse considérable de 13h à
14h du taux d’ensoleillement ; la température et la puissance sont restées presque
constantes.
 De 14h à 18h, le constat fait est que l’ensoleillement, la température ainsi la puissance
augmentent de 14 h à 15h ; de 15h à 18h les trois décroisent et tombent respectivement
à 25,5w/m2, 31°C et 16,616W.

LES COURBES POUR LE PV MOBILE

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 Interprétation des graphes ci-dessus
Après des prélèvements effectués et tracer les courbes avec le logiciel Matlab, il revient de faire
quelques remarques sur quelques points clés tels que :

 De 8h à 9h nous constatons un faible taux d’ensoleillement 273W/m2 mais une

Puissance élevée de 54.0525W avec une faible température 35.25° 𝐶.

 De 9h à 10h il y a également eu augmentation de l’éclairement 433.25W/m2

et une diminution de la puissance de 51.804W ainsi qu’une augmentation de la


température de 41.5° 𝐶.

 De 10h à 11h il y a eu augmentation de l’éclairement 562 W/m2 et une diminution de


la puissance de 43.375W ainsi qu’une augmentation de la température de 47.5° 𝐶.
 De 11h à 12h nous remarquons qu’il y a une baisse du taux d’éclairement 356.75 W/m2

Une augmentation de puissance de 52.795W et une chute de température de 44° 𝐶.


 De 12h à 13h nous remarquons qu’il y a une croissance du taux d’éclairement 798.25

W/m2 et une baisse de puissance de 44.495W et une augmentation de température de 49° 𝐶.

 De 13 h à 14h nous pouvons remarquer qu’il y a une chute du taux d’éclairement 466

W/m2 et une augmentation de puissance de 51.28W et une baisse de température de 41.75° 𝐶.

 De 14h à 15h nous constatons qu’il y a une augmentation du taux d’éclairement 804

W/m2 et une augmentation de puissance de 61.795W et une chute de température de 39° 𝐶.

 De 15h à 16h nous remarquons qu’il y a une chute du taux d’éclairement 574.5

W/m2 et une baisse de puissance de 55.95W et une baisse de température de 37.25° 𝐶.

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Nous pouvons conclure que la puissance moyenne de la journée du 12 juin 2018 durant
9 heures du temps est de 51.95W donc un rendement 64.93%. Comparer aux données du
panneau photovoltaïque fixé avec un angle de 30° nous a donné une puissance moyenne de
18.58W avec un rendement de 23.23%.

CONCLUSION
Arrivé à la fin de ce chapitre, intitulé simulation, réalisation et test du dispositif afin de
poursuivre le soleil. Nous pouvons dire qu’il est nécessaire de faire un bon choix du composant
électronique utilisé pour ne pas compliqué le principe de commande et réduire la consommation
de l’énergie par le suiveur. Dans ce même chapitre on a effectué des tests du module fixe incliné
de 30° orienté plein sud, le 27 mai 2018 et nous avons récapitulé les moyennes par heure allant
de 6h05 à 18h 05 ; ainsi que ceux du module mobile le mardi 12 juin 2018 de 08h à 16h. Une
fois récapitulé nous avons fait sortir les graphes qui ont été interprétés ci-haut. Nous pouvons
apprécier les résultats des prélèvements faits lorsque ce dernier est mobile avec un pourcentage
de 64.93 par rapport à 23.23 pour un PV fixe en terme de rendement.

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CONCLUSION GENERALE

Le travail présenté dans ce mémoire de fin d’étude sous le thème : « Etude, Conception
et Réalisation d’un Suiveur Solaire Bi-axes » à l’aide d’une carte Arduino Uno, avait pour but
de poursuite solaire afin de collecter le maximum d'énergie. Pour les modules PV, les rayons
solaires doivent être constamment perpendiculaires au panneau, pour cela un système de
poursuite solaire est indispensable. L'objectif de notre travail était d’élaboration d’une
technique active de suivi de la trajectoire solaire. Pour y arrivé ; Il était question de ressortir les
schémas des différents étages qui forment le dispositif global puis d’écrire le programme
d’exécution sur Arduino 1.6.9 puis simuler ce dernier sur le logiciel Proteus version 8.0 et de
réaliser le prototype ; Faire les différents tests suivis des expériences sur le rendement du
module lorsqu’il est fixe et lorsqu’il suit la trajectoire du soleil dans une seconde période ;
apprécier les résultats obtenus des expériences tout en se référence à un autre prototype. Au
terme de notre travail nous avons pu établir le schéma synoptique, établir l’organigramme ainsi
que son programme d’exécution en langage C. Nous avons pu grâce au logiciel de conception
ressortir les différents blocs de circuits électroniques qui rentrent dans la constitution finale de
ce suiveur qui sont : le circuit électronique de l’alimentation du système ; le circuit électronique
de commande, de traitement, le circuit d’isolement galvanique et en fin la partie
mécanique. Une fois ce dispositif mis en marche suivi des prélèvements nous avons obtenus un
rendement 64.93%. Nous les avons Comparés aux données du panneau photovoltaïque fixé
avec un angle de 30° qui nous a donné une puissance moyenne de 18.58W avec un rendement
de 23.23%. Pour finir, nous avons pu évaluer un devis estimatif d’achat du matériel qui est 175
250 (Cent soixante-quinze mille deux cent cinquante) francs CFA.

Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page 65


BIBLIOGRAPHIE

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[2] "BOUALEM DENDIB" Technique conventionnelles et avancée de poursuite MPPT pour
des applications photovoltaïques : étude comparative." Université Ferhat Abbes-Sétif mémoire
de magister, Département d'électronique TS4/6338, 2007.
[3] S. NAOUAL, "modélisation et extraction automatique des Paramètres d’un générateur,"
université Ferhat Abbas de Sétif mémoire de magister, département d'électrotechnique 2010.
[4] M. Dahbi « Etude et optimisation d’une installation Hibride PV-Eolienne », Thèse de
Doctorat, Université de Bechar, 2007.
[5] A. Labouret, M. Villoz « Energie Solaire Photovoltaïque ». 2eme édition, Dunod, Paris
2003/2005.
[5] Mlle BENMOHAMMADI Zahra Mémoire de fin d’étude « master » « Etude, conception
et réalisation d'une commande d'un tracker solaire (suiveur solaire) ». Université Sidi
Mohammed Ben Abdellah 2013/214.
[6] A. Labouret, M. Villoz « Energie Solaire Photovoltaïque ». 2eme édition, Dunod, Paris
2003/2005.
[7] : http://www.egcf-rousseau.com/F. Antony, C. Dürschner–Karl, H. Remmers « Le
Photovoltaïque pour tous » 2006.
[8] Mr.GUESSOUMI FARID SAADI AMEL mémoire de fin d’études ≪ Ingenieur ≫
≪commande de panneau solaire à l'aide d'une carte à pic≫ Université Mohammed khider
Biskra 2010.
[9] A.jelali, interconnexion d’un système photovoltaïque sur le réseau électrique, thèse
Université de Québec, (2012).
[10] National Renewable Energy Laboratory (NREL) 2013 International Renewable Energy
Conférence
[11] Mlle BENMOHAMMADI Zahra Mémoire de fin d’étude « master » « Etude, conception
et réalisation d'une commande d'un tracker solaire (suiveur solaire) ». Université Sidi
Mohammed Ben Abdellah 2013/214.
[12] True Local Solar Time, chapter from Heluo’s Four Pillars of Destiny workbook (550
pages).
[13] True Thomas B. Greenslade, Jr., « Heliostats », Jules-Célestin Jamin — « Cours de
physique de l'École polytechnique. Tome 3 - Fasc. 2 » Gauthier-Villars et fils (Paris) - 1885-
1906.

Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page 66


[14] H. Ben Jaffel, A. Riahi « Etude de conception et de réalisation d’un suiveur de soleil »
Projet de fin d’études, Institut Supérieur des Etudes Technologiques de Siliana, Département
de Maintenance Industrielle. Tunis, 2008-2009.
[15] Yusie Rizala, Sunu Hasta Wibowoa, Feriyadi. “Application of solar position algorithm for
sun- tracking system”. International Conference on Sustainable Energy Engineering and
Application ELSEVIER Energy Procedia (32) 2013;
[16] www.lyc-emperi.ac-aix-marseille.fr : L’énergie solaire / Dossier Ressource.
[17] Travail Expérimental-Etude d'un capteur de lumière La photorésistance, consulté le 12
mars 2018 à 17h 12

[18] Arduino_-_Premiers_pas_en_informatique_embarquee, consulté le 08 décembre 2016 à


14h 58.

[19] Cours d’électrotechnique, consulté le 23 mars 2016, 21h 45min.

[20] LEROY SOMMER, consulté le 25 mars 2016, 18h 15min.

[21] Optimisation du rendement énergétique d’un panneau solaire par un support suiveur,
DHARYF ILIAS, consulté le 28/12/2017 à 20h 18mn.

[22] Fiche technique des machines à courant continu, consulté le 18 avril 2018 à 12h 27mn.

[23] Description-de-la-Carte-Arduino-UNO, consulté le 23 mars 2018 à 22h 49.

[24] PSM Composants 15, Rue du pré la Reine 63100 CLEMONT FERRAND.

[25] Labcenter Electronique. « Logiciel Proteus ». http://LabcenterElectronique.com.

[26] ArduinoCottenceau1112, consulté le 04 décembre 2016 à 13h 36mn.

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ANNEXE
Annexe 1 : Evaluation du devis estimatif du dispositif de suiveur solaire biaxes.
NB : L’évaluation estimative d’achat du matériel établie dans ce tableau est faite sur la base
des prix appliqués à DBL Electronique et deux boutiques voisines.

N° DESIGNATIONS REPERES QUANTITES PRIX UNITAIRE PRIX TOTAL (F CFA)


(F CFA) (F CFA)
1 Résistances R1 à R10 08 15 150
2 photorésistance LDR1 à LDR4 04 300 1200
3 Condensateur C1, C2 02 100 200
4 Relais RL1 à RL4 04 1000 4000
électromagnétique
5 Roue dentée + / 02 5000 5000
chaîne du vélo
6 Barre de fer / 01 2000 2000
7 Jante du véhicule / 01 5000 5000
8 Moteur à courant M1, M2 02 3500 7000
continu
9 Module PV 01 44000 44000
photovoltaïque
10 Batterie solaire BAT 01 25000 25000
11 Opto-coupleur opto 04 300 1200
12 Contrôleur de / 01 10000 10000
charge
13 Carte Arduino Uno ARD1 01 8000 8000
14 Régulateur de U1 01 500 500
tension
15 ETAIN / 01 Rouleau 1000 1000
16 Plaque Perforée un / 02 1000 1000
quart de format A4
18 DIVERS 60000
TOTAL 175.250 FCFA

Annexe 2 : La déclinaison solaire : calcul du numéro du jour

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 Angle Horaire

Ts : Temps solaire
Ts (Temps solaire) Calcul de l'heure qui est basé sur les déplacements du soleil par rapport à
l'axe de la Terre durant une journée complète, Quand le soleil est à son zénith, le temps solaire
indique qu'il est midi.

TU : Temps universel, décalage horaire par rapport au méridien de Greenwich.


TL : Temps légal
dt : correction de l’équation du temps
L : Longitude du lieu
Annexe 3 : Machine à courant continu.
Vu de l’extérieur, la machine peut être représentée par la mise en série d’une résistance R, d'une
inductance L et d’une f.e.m à vide 𝐸𝑣 donnée par la relation 𝐸𝑣 = 𝐾Ω, si Ω est la vitesse de

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rotation. Nous supposerons que l'ensemble fixé à l'arbre de la machine est de moment d'inertie
J et que le moment du couple de frottement est C =𝑓Ω (frottement visqueux).

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TABLE DES MATIERES

DEDICACE. ................................................................................................................................ i

REMERCIEMENTS .................................................................................................................. ii

AVANT PROPOS ..................................................................................................................... iii

RESUME................................................................................................................................... iv

ABSTRACT ............................................................................................................................... v

LISTE DE FIGURES ................................................................................................................ vi

LISTE DE TABLEAUX. .......................................................................................................... ix

GLOSSAIRE .............................................................................................................................. x

INTRODUCTION GENERALE................................................................................................ 1

Chapitre I : GENERALITES SUR LES PANNEAUX PHOTOVOLTAIQUES ET


TECHNIQUES DE POURSUITE SOLAIRE.

INTRODUCTION ...................................................................................................................... 4

I.1 L’énergie solaire.................................................................................................................. 4

I.1.1 Rayonnement solaire. ............................................................................................... 4

I.1.2 Spectre du rayonnement. .......................................................................................... 5

I.2 La cellule photovoltaïque. ................................................................................................... 6

I.2.1 Définition. ................................................................................................................ 6

I.2.2 Constitution et principe de fonctionnement. ............................................................ 6

I.2.3 Différentes technologies d’une cellule solaire. ........................................................ 7

I.2.4 Configuration d’une cellule. .................................................................................... 8

I.2.5 Effet de la variation de température sur la caractéristique courant-tension. ............ 8

I.2.6 Effet de la variation de l’éclairement sur la caractéristique courant-tension. .......... 9

I.2.7 Influence de l’angle d’incidence. ........................................................................... 10

I.2.8 Rendement d’un panneau photovoltaïque. ............................................................. 10

I.2.9 Avantages et inconvénients et applications de la technologie d’une cellule. ........ 13

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I.3 Géométrie solaire-trajectoire solaire. ..................................................................... 15

I.3.1 Angle d’altitude ou l’élévation solaire ................................................................... 15

I.3.2 Angle d’azimut 𝐴𝑍 en (°). ..................................................................................... 17

I.3.3 Angle de Zénith 𝜃𝑍(°). .......................................................................................... 17

I.4 Etat de l’art du suiveur solaire. ......................................................................................... 18

I.4.1 Définition. .............................................................................................................. 18

I.4.2 Les premières utilisations. ..................................................................................... 18

I.4.3 Les types de suiveurs solaires. ............................................................................... 19

I.5 Les techniques de poursuite solaire. ................................................................................. 20

I.5.1 Principe général. .................................................................................................... 20

I.5.2 Suiveur mono-axe. ................................................................................................. 22

I.5.3 Suiveur double-axe. ............................................................................................... 24

I.6 Comparaison entre le panneau fixe et mobile. .................................................................. 25

CONCLUSION ........................................................................................................................ 26

CHAPITRE II : MATERIALISATION DU SUIVEUR SOLAIRE.

INTRODUCTION .................................................................................................................... 27

II.6 Les capteurs de lumière. .................................................................................................... 27

II.1.1 Définitions : ............................................................................................................... 27

II.1.2 Symbole et caractéristiques. ............................................................................... 27

II.1.3 Principe de fonctionnement. ............................................................................... 28

II.2 Le circuit de commande. ................................................................................................... 29

II.2.1 Définition. .......................................................................................................... 29

II.2.2 Présentation de la carte Arduino Uno. ............................................................... 29

II.2.4 Microcontrôleur ATMEL ATMega328. ............................................................ 32

II.3 Circuit d’interfaçage.......................................................................................................... 34

II.4 Les machines à courant continu. ....................................................................................... 35

II.4.1 Définition. .......................................................................................................... 35

Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page 72


II.4.2 Symbole et constitution de la machine à courant continu. ................................. 35

a) Symbole de la machine à courant continu. ................................................................ 35

b) Constitution de la machine à courant continu. .......................................................... 35

II.4.3 Principe de fonctionnement de la machine à courant continu. ........................... 36

II.4.4 Modèle électrique d’une machine à courant continu. ......................................... 36

II.4.5 Equations caractéristiques. ................................................................................. 37

II.4.6 Avantages, inconvénients et application des machines à courant continu. ........ 39

CONCLUSION ........................................................................................................................ 39

CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT ET CHOIX DES COMPOSANTS ....................... 40

INTRODUCTION .................................................................................................................... 40

III.1 Analyse fonctionnelle........................................................................................................ 40

III.1.1 Analyse externe. ................................................................................................. 40

III.1.1.1 Bête à corne. ................................................................................................... 40

III.1.1.2 Diagramme des interactions. .......................................................................... 41

III.1.1.2 Description des fonctions. .............................................................................. 41

III.2 Schéma synoptique............................................................................................................ 42

III.3 Dimensionnement et choix de chaque bloc. ...................................................................... 42

III.3.1 Panneau photovoltaïque ..................................................................................... 43

III.3.2 Circuits de puissances. ....................................................................................... 46

III.3.3 Interface de commande. ..................................................................................... 46

III.3.3 Circuit de commande. ........................................................................................ 47

III.3.4 Capteurs de lumière. ........................................................................................... 48

III.3.5 Alimentation. ...................................................................................................... 49

CONCLUSION ........................................................................................................................ 50

CHAPITRE IV : Simulation, réalisation et test ....................................................................... 51

INTRODUCTION .................................................................................................................... 51

IV.1Présentation du logiciel de simulation proteus et du compilateur du programme. ........... 51

Rédigé par DOUMPA Cyril et FEKOUA Armand Page 73


IV.1.1 Présentation du logiciel de conception PROTEUS. ........................................... 51

IV.1.2 Présentation du logiciel de programmation. ....................................................... 54

IV.2 Organigramme du programme du système. .................................................................... 56

IV.3 Implémentation sur Proteus. ........................................................................................... 58

IV.4 Simulation du système. ................................................................................................... 58

IV.5 Réalisation du système. ................................................................................................... 59

IV.6 Test du système réalisé. .................................................................................................. 60

CONCLUSION ........................................................................................................................ 64

CONCLUSION GENERALE .................................................................................................. 65

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