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Paix – Travail – Patrie
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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ************************
UNIVERSITE DE DOUALA Peace – Work – Fatherland
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MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
UNIVERSITY OF DOUALA
ENSET
OPTION : ELECTRONIQUE.
Option : ELECTRONICS
THEME/TOPIC
MEMBRES DU JURY
MEMBRES NOMS ET PRENOMS
Sous la direction et l’encadrement de :
Président du juryMEMBRES DU JURY
Dr GAMOM NGOUNOU EWO Roland C.
Encadreur académique Dr GAMOM NGOUNOU
Enseignant à l’ENSET de l’Université de Douala EWO Roland C.
Examinateur
Encadreur académique.
Dr GAMOM NGOUNOU EWO RolandAnnée
C. académique
2017 / 2018
DEDICACE.
DOUMPA Cyril
FEKOUA Armand
C’est donc en vue de l’obtention du DIPET II, puisque parvenue en cinquième année, nous
devons conformément à l’arrêté ministérielle N 03/PU du 26 Novembre 1985, présenté un
mémoire de fin de cycle sensé concrétisé notre second cycle à l’ENSET.
Pour y répondre à ces exigences académiques, il nous a été proposé un thème intitulé
ETUDE, CONCEPTION ET REALISATION D’UN SUIVEUR SOLAIRE BIAXES.
Mots Clés : Suiveur solaire, PV, LDR, Arduino, Moteur à courant continu.
DEDICACE. ................................................................................................................................ i
REMERCIEMENTS .................................................................................................................. ii
RESUME................................................................................................................................... iv
ABSTRACT ............................................................................................................................... v
GLOSSAIRE .............................................................................................................................. x
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................ 1
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 4
CONCLUSION ........................................................................................................................ 26
INTRODUCTION .................................................................................................................... 27
Conclusion................................................................................................................................ 39
INTRODUCTION .................................................................................................................... 40
CONCLUSION ........................................................................................................................ 50
INTRODUCTION .................................................................................................................... 51
CONCLUSION ........................................................................................................................ 64
Les pays du tiers monde, particulièrement les zones rurales de certains d’entre eux et qui
rencontrent des problèmes de maintenance, de manque de combustible et de pièces de rechange,
verront dans le procédé photovoltaïque une possibilité de développement efficace. À titre
d’exemple pour donner un ordre de grandeur des énergies mises en jeu, des études dont les résultats
sont repris dans le Plan Énergétique National (PEN), indiquaient que le Cameroun dispose d’une
insolation moyenne de 4,9KWh/m2/j, soit 4KWh/m2/j pour la partie sud du pays et 5,8KWh/m2/j
pour la partie septentrionale. Ainsi, nous pouvons imaginer que même si nous disposons d’un
capteur ayant un rendement de 10 %, nous pouvons récupérer une énergie importante en dépit de
son coût qui est relativement important. L’énergie solaire reçue au Cameroun est estimée à 89,25
TWh/an et elle est exploitable sous deux formes : thermique et photovoltaïque. L’intensité de
l’énergie solaire reçue à la terre est variable et très souvent les besoins en électricité ne
correspondent pas aux heures d’ensoleillement. Conséquemment, il est nécessaire d’équiper le
système par des batteries d’accumulateurs qui permettent de stocker l’électricité et de la restituer
en temps voulu. Or, dans une installation photovoltaïque autonome, les recherches ont montré que
le couplage direct d’un générateur photovoltaïque et d’une batterie est le plus simple à réaliser,
mais ne permet pas de tirer le maximum de puissance disponible et ne peut également pas offrir
Dans ce contexte, notre motivation dans ce travail développé en quatre chapitres est de construire
un système permettant d’optimiser l’énergie fournie par les modules photovoltaïques dans le but
de maximiser la quantité d’éclairement absorbé par les modules photovoltaïques en suivant le
mouvement du soleil pendant la journée dans la ville de Douala ; pour cela, une fois assemblé la
partie mécanique et celle simuler sur Proteus et réalisée tester l’ensemble puis relever les données
et comparer aux données quand ce module sera orienté plein sud par une graphe et bien sûr
comparer à une référence. Afin d’atteindre le but fixé, nous avons organisé notre mémoire de la
manière qui suit :
- Le chapitre premier comporte une revue de la littérature sur l’énergie solaire, la cellule et le
panneau photovoltaïque, la géométrie et la trajectoire solaire et en fin le suiveur et les techniques
de poursuite solaire.
- Le chapitre trois, chapitre dans lequel nous ferons ressortir tous les dimensionnements et le choix
des composants constituant les différents blocs de notre système.
Pour la validation de notre travail, nous ferons des tests lorsque le module sera en plein sud durant
toute une journée et faire fonctionner ce dernier et faire une comparaison expérimentale. Les
résultats obtenus seront présentés dans le dernier chapitre.
Le soleil est une source d’énergie qui envoie à la surface de la terre un rayonnement qui
représente chaque année environ 8400 fois la consommation énergétique. Cela correspond à
une puissance instantanée reçue de 1 kilowatt crête par mètre carré 𝐾𝑊𝑐/𝑚2 répartie sur tout
le spectre, de l’ultraviolet à l’infrarouge.
Les déserts de notre planète reçoivent en 6 heures plus d’énergie du soleil que n’en consomme
l’humanité en une année. L'énergie solaire est produite et utilisée selon plusieurs procédés :
L'énergie solaire thermique : qui consiste tout simplement à produire de la
Chaleur grâce à des panneaux sombres. On peut aussi produire avec de la vapeur à partir de la
Chaleur du soleil puis convertir la vapeur en électricité.
L'énergie solaire photovoltaïque : qui consiste à produire directement de
L’électricité à Partir de la lumière à l'aide de panneaux solaires. Cette forme d'énergie est Déjà
exploitée dans de nombreux pays, surtout dans les pays ou les régions ne Disposant pas de
ressources énergétiques conventionnelles tels que les hydrocarbures ou le charbon.
Figure 1. 8 : Rendement pour différents types de technologies au cours des années [11].
Pour un panneau PV, le rendement, R exprimé en pourcent (%), est défini par le rapport de la
puissance électrique produite par le panneau PV (PEP) à la puissance solaire reçue (PSR).
Positionnement.
Comme mentionné auparavant, l’énergie fournie par le panneau PV dépend fortement de la
quantité d’éclairement solaire absorbée par ce dernier. Cette quantité dépend de l'orientation du
panneau par rapport au soleil. Pour collecter le maximum d'énergie, le panneau PV doit être
constamment orienté perpendiculairement aux rayons solaires [12].
L’énergie solaire est inépuisable, contrairement aux énergies fossiles comme le charbon
ou le pétrole qui sont pourtant encore plus utilises que le solaire,
Inconvénients.
Le principal inconvénient des panneaux solaires est le cout,
D’autre part, les quantités d’énergie produites sont liées au temps,
Enfin, de grandes superficies sont nécessaires pour pouvoir placer des panneaux
solaires.
La fabrication du module photovoltaïque relève de la haute technologie et requiert des
Investissements d’un coût élevé,
Le rendement réel de conversion d’un module est faible, de l’ordre de 10-15 % avec une
limite théorique pour une cellule de 28%,
Les générateurs photovoltaïques ne sont compétitifs par rapport aux générateurs diesel
Que pour des faibles de mandes d’énergie en régions isolées,
Lorsque le stockage de l’énergie électrique sous forme chimique (batterie) est
Nécessaire, le coût du générateur.
.
Il est défini comme étant l'angle entre le rayon central du soleil et le plan horizontal (Figure
I.13).
α = Arsin(sinφ ∗ sinδ + cosφ ∗ cosδ ∗ cosω) (I.11)
Où : Avec : φ latitude du lieu
δ declinaison solaire
ω pulsation horaire
La latitude est représentée par une valeur angulaire. Elle représente l'angle d'inclinaison,
par rapport au plan de l'équateur, de la demi-droite allant du centre de la terre et passant
par le lieu géographique considéré. Cet angle, s'étendant de 0° à l'équateur à 90° aux
pôles.
La longitude est une valeur angulaire aussi, expression du positionnement est-ouest d'un
point sur Terre, dont la référence est le méridien de Greenwich. (Avec une étendue de -
180° (180° Ouest) à +180° (180° Est). (Figure I.13)
L’angle horaire 𝜔 (°) : mesure le mouvement du soleil par rapport à midi qui est l'instant
où le soleil passe au plan méridien du lieu (zénith). Cet angle horaire est négatif si le
temps solaire est inférieur à 12 h et varie entre 180° et -180°, il varie à chaque instant
selon la relation [7] :
𝑠𝑖𝑛𝜔 ∗ 𝑐𝑜𝑠𝛿
𝐴𝑍 = 𝐴𝑟𝑠𝑖𝑛 ( )
𝑐𝑜𝑠𝛼
I.3.3 Angle de Zénith 𝜽𝒁 (°).
Il est défini comme étant l’angle entre la verticale du lieu et la direction du soleil (Figure
I.12). L'angle zénith solaire est donné par l’équation suivante
𝜃𝑍 = 90 − 𝛼(°) (I.15)
Figure 1.16 : Représentation des angles Zénith, Azimut et altitude solaires [13].
Figure 1.17 : modèle d’un héliostat dans ses premières applications [14].
Le premier type des suiveurs passifs est constitué dans son architecture de deux tubes
en cuivre montés sur les côtés Est et Ouest du panneau PV. Le tube de matière cuivre (entouré
dans la figure I.20) est rempli de fluides chimiques capable de se vaporiser à basse température.
En effet, lorsque l'exposition au rayonnement solaire augmente la température d'un côté du
panneau, le composé dans le tube en cuivre se vaporise. La partie gazeuse du composé occupe
un plus grand volume interne, et sa partie liquide est décalée vers le côté ombragé. Cette
opération de transfert de masse ajuste l'équilibre du panneau PV en le faisant tourner vers la
source des rayons solaires. Ce type de suiveur ne consomme aucune énergie pour le
repositionnement du panneau.
Comme montré dans la figure I.25, on différencie d’abord entre le mode jour et le mode
nuit via les tensions des deux capteurs de lumière LDR. Si la tension délivrée est inférieure à
Vs (tension seuil en V) aucun changement n’est porté à la position du panneau, le système est
en mode arrêt. Si on prend par exemple le cas où VLDR ouest > VLDR Est cela signifie que le
capteur de lumière situé à l’Ouest est plus exposé au rayonnement solaire alors que l’autre
capteur est ombragé, la sortie S1 est donc activée, le panneau s’oriente vers la source de lumière
direction Ouest. On suit le même raisonnement dans le cas inverse. Globalement, on peut
distinguer les 4 cas suivants :
VLDR ouest < Vs & VLDR est < Vs Mode nuit, système en veille.
VLDR ouest > VLDR est Mode jour, rotation du panneau PV vers l’Ouest.
Figure 1.26 : Vue d’en haut de la disposition des quatre capteurs LDR [15].
Le principe est le même pour le suiveur double axe, il est basé sur la différence d’éclairement
des quatre LDR. La figure ci-dessous représente l’organigramme de l’algorithme de poursuite
en double axe. En plus des cas étudiés ci-dessus pour le mono-axe, on rajoute les trois autres
cas suivant :
VLDR Nord > VLDR Sud rotation du panneau PV vers le Nord.
VLDR Nord < VLDR Sud rotation du panneau PV vers le Sud.
VLDR ouest = VLDR Est & VLDR Nord= VLDR Sud Condition d’arrêt, le panneau est dans
une position optimale.
Dans une installation fixe, qui pour en optimiser le rendement est exposé au sud,
l’énergie rendue par les modules PV est maximale seulement l’après-midi comme indiqué sur
la figure ci-dessous Pour cela si les modules PV sont toujours orientés vers le soleil, c’est
comme s’il y avait constamment la condition correspondante à l’après-midi, la puissance
générée est donc toujours celle maximale. Donc, les modules photovoltaïques placés sur des
suiveurs soleil ont un rendement énergétique qui augmente de manière appréciable par rapport
aux installations fixes.
CONCLUSION
Dans cette partie, nous avons donné un aperçu général sur le domaine photovoltaïque.
On a commencé par donner l'essentiel sur les cellules solaires. Nous avons présenté les deux
algorithmes de poursuite mono-axe et double-axe qui permettent d’optimiser les performances
d’un panneau PV classique et d’assurer le bon fonctionnement de celui, en faisant en sorte que
les rayons solaires y soient perpendiculaires. De même, nous avons donné un bref aperçu sur
l’intérêt de panneau photovoltaïque mobile par rapport au panneau photovoltaïque fixe, et la
différence du rendement de l’énergie entre les deux panneaux. Dans le chapitre qui suit nous
présenterons de manière succincte les matériels qui constituent notre dispositif.
Dans ce chapitre, nous présenterons d’une manière détaillée le dispositif que nous
réaliserons à savoir : le « Suiveur Solaire Bi-axial à Base de la photorésistance ». Ce système
suiveur est constitué d’une partie mécanique qui sert à supporter le panneau et le diriger vers
les rayons du soleil et une partie électronique constituée des capteurs solaires, une carte
microcontrôleur « Arduino » et des moteurs électriques qui autre fois avaient pour rôle de lève
vitre dans un véhicule.
II.1.1 Définitions :
Un capteur : est un dispositif qui permet de convertir une grandeur physique en un signal
électrique (tension / courant) ou pneumatique normé.
𝑅 = 𝐾𝐸 −𝛾
Figure 2.3 : Sensibilité spectrale d’une Figure 2.2 : Résistance d’une photorésistance en
II.2.1 Définition.
La carte Arduino Uno : est une carte de dimension 5,33 x 6,85 cm programmable intégrant
un microcontrôleur. C'est une interface programmable. Qui initialement ne sait rien faire ou
presque. Il se connecte via un câble USB. Pour lui apprendre à réaliser des tâches utiles, il va
falloir le programmer.
La carte peut recevoir sur ses entrées des signaux numériques ou analogiques. Ensuite
le microcontrôleur traite les informations et les transmet sur ses sorties numériques ou
analogiques.
Le câblage des composants suit un plan spécifique à chaque carte électronique, qui se nomme
le schéma électronique.
Pour ce projet, nous disposons de deux moteurs à courant continu qui doivent être alimentés
à 12 volts et tourner dans deux sens. Pour cela, nous avons fait appel aux relais
électromagnétiques de 12 volts. Or pour exciter et désexciter la bobine du relais, nous avons
choisi les transistors bipolaires que nous allons conditionner pour fonctionner en commutation
et dans le but de protéger le transistor contre l’énergie emmagasiner sous forme magnétique
l’on utilise les diodes de commutation ou signale. Tout ceci associé nous donne le schéma
suivant :
ou
Pm = 𝚪𝛀 G Pe = UI
Pertes = Pf + Pm+ Pj
Pf : Pertes fer ; Pm : pertes mécaniques et PJ : pertes joule
Figure 2.14 : Schéma de principe d’une génératrice à courant continu [19].
b) Moteur.
On alimente l’inducteur par une tension continue et il produit un champ magnétique
constant. Si l’induit est alimenté par une source de courant continue, le champ inducteur agit sur les
conducteurs en leur appliquant les fém. ; ces forces produisent un couple moteur qui entraine
l’induit en rotation.
Pe = UI M Pm = 𝚪𝛀
Pertes = Pf + Pm+ Pj
Figure 2. 15 : Schéma de principe d’un moteur à courant continu [19].
II.4.4 Modèle électrique d’une machine à courant continu.
a) Modèle de l’inducteur.
L’inducteur étant constitué d’enroulement il sera simplement modélisé par
Ue r
Avec Ue = r×ie
Figure 2.16 : Modèle de l’inducteur [19].
Note : Ce modèle n’est valable que si l’inducteur est bobiné ; dans le cas contraire,
l’inducteur n’a pas de modèle électrique.
b) Modèle de l’induit.
L’induit quant à lui sera modélisé par une résistance R en série avec une source de
tension continue de f.é.m. E. La résistance R étant celle de l’induit vue des balais.
E = U + RI U = E’ + RI
U E RI U E U RI U
Remarque : Toute relation entre des puissances peut être ramenée à une relation entre des
couples. Il suffit de diviser cette première par la vitesse de rotation Ω (en rad.s-1).
𝑃𝑐 𝐾Ω
PC est proportionnel à Ω, donc PC = kΩ 𝑇𝑝 = =𝐾
Ω Ω
Conclusion
Dans cette partie, nous avons présenté de manière succincte les différents éléments
constitutifs du dispositif que nous sommes amenés à réaliser. Ces dispositifs interconnectés
permettront de diriger le panneau photovoltaïque classique, en faisant en sorte que les rayons
solaires y soient perpendiculaires. Dans le chapitre qui suit, nous allons dimensionner et choisir
les composants qui permettront la réalisation de notre suiveur.
Analyse externe
Interne
Utilisateur désirant se
Position relative du
servir d’un suiveur
panneau solaire
solaire
Suiveur solaire
Bi-axes
Soleil Système de
récupération d’énergie
FC1
1 FP
Maintenabilité
Fonctions Descriptions
FP1 Permettre l’orientation du panneau vers la position optimale afin d’avoir
un rendement optimal.
FC1 S’adapter aux différents systèmes de récupération d’énergie
FC2 Maintenir le suiveur de soleil en position stable sur le système à orienter.
FC3 S’adapter aux sources d’alimentation disponibles.
FC4 Faciliter la maintenance et respecter les critères normaux.
FC5 Etre beau, présentable.
FC6 Résister aux effets destructifs de l’environnement.
Rappel : FP = Fonction Principale, FC = Fonction Contrainte
ALIMENTATION.
Interface de commande.
Panneau solaire.
Contrôleur de charge.
Dans un premier temps nous dimensionnerons le panneau solaire qui sera à la fois la charge
qui entraînée par les moteurs et la source d’alimentation du sous-système électronique et
bien d’autres charges ;
En suite dimensionner les moteurs à courant continu et l’interface de commande ;
Par la suite dimensionner l’unité de commande (Unité de traitement) et de signalisation
visuelle (L’afficheur) ;
En fin dimensionner l’alimentation du dispositif électronique.
Pour choisir le module solaire, il nous faut connaître les paramètres de la localité qu’ici
est la ville de douala. Pour cela, par manque des outils appropriés pour effectuer nous même
les mesures sur le terrain, nous nous sommes servir des données fournies par deux logiciels à
savoir : METEONORM un logiciel utilisé par une entreprise située à AKWA qui répond au
nom de SUN SHOP AFRICA (SSA) SARL B.P 1359 Douala-Cameroun et un un autre qui est
REScreen.
Comme vous pouvez le constater la figure qui suit nous une vue de la ville de Douala
après introduction de l’attitude qui est de 4.1°N et de la longitude qui est de 9.7° E
Toutes les données dans les conditions de test standard sont regroupées dans le tableau
qui suit :
Dans notre projet nous avons utilisé des moteurs à courant continu, lève-vitre du
fabricant BOSCH (équipementier automobile) ayant pour référence le n° 0 130 821 667 pour
qu’ils puissent piloter le panneau, pour cela nous avons utilisé une batterie solaire et
l’adaptation des puissances entre les deux est gérée par des relais.
Figure 3.7 : Moteur à courant continu [21]. Figure 3.6 : Vue éclaté du moteur mcc [21].
Caractéristiques :
Tension nominale 12 Volts
Régime de service 42 tr/min
Couple de serrage 0,06 Nm
Courant nominal 3,125 A
III.3.3 Interface de commande.
En ce qui concerne notre circuit d’interface, dans le but d’éviter le courant de retour qui
risquera de détériorer la carte de commande, nous avons choisi le circuit suivant :
𝑹𝟏𝟎 =
Microcontrôleur : ATmega328
Tension d'alimentation interne = 5V
Tension d'alimentation (recommandée)= 7 à 12V, limites =6 à
20 V
Entrées/sorties numériques : 14 dont 6 sorties PWM
Entrées analogiques = 6
Courant max par broches E/S = 40 mA
Courant max sur sortie 3,3V = 50mA
Mémoire Flash 32 KB dont 0.5 KB utilisée par le boot loader
Mémoire SRAM 2 KB
Mémoire EEPROM 1 KB
Fréquence horloge = 16 MHz
Dimensions = 68.6mm x 53.3mm
a) Dimensionnement de la LDR.
Pour orienter le panneau solaire, comme nous avons déjà mentionné ci-haut notre choix
s’est porté sur la LDR ; dont les caractéristiques sont les suivantes :
𝑅𝑃 ∗𝑉
𝑉𝑆 = => 𝑅𝑃 (𝑉𝑆 − 𝑉) = −𝑉𝑆 ∗ 𝑅𝐿𝐷𝑅
𝑅𝑃 +𝑅𝐿𝐷𝑅
𝑹𝑯 = 𝟏𝟎𝑲Ω ± 𝟓%
III.3.5 Alimentation.
Pour alimenter notre dispositif électronique, nous avons besoin d’une batterie solaire,
d’un circuit intégré répondant au nom de régulateur de tension pour la carte de commande qui
a besoin d’une tension de 5V, d’un courant maximal de 40 mA et de deux condensateurs un
pour l’antiparasitage (C2) et l’autre pour le découplage (C1) ; comme la montre la figure ci-
après.
Condensateur de découplage La valeur choisie est de 0.1𝜇𝐹 avec une tension de service 25V
Condensateur de stabilisation La valeur choisie est de 1𝜇𝐹 avec une tension de service 25V
CONCLUSION
Arrivé au terme de ce chapitre, nous pouvons affirmer avoir atteint les objectifs que
nous nous sommes fixés au départ qui était de concevoir autrement dire de dimensionner et de
choisir les composants qui entrerons dans les sous systèmes électroniques, qui une fois
interconnectés constituerons le système final. Après ces derniers, le chapitre qui suit sera
consacré à la simulation, à la réalisation et en fin au test proprement du dispositif global.
ISIS (Intelligent Schematic Input System) : est un logiciel destiné à la saisie des schémas
électronique et à la simulation. La simulation est une étape très importante dans la conception
et le dépannage des circuits électronique. Elle permet de vérifier le fonctionnement d’un circuit
sans avoir à le réaliser. Pour cela, le circuit est dessiné sur un ordinateur (On dit aussi saisi ou
capture), qui se charge alors de faire les calculs et d’indiquer les valeurs trouvées. ISIS permet
de travailler comme dans un laboratoire, car au lieu de fournir des valeurs numériques à
interpréter, il utilise des outils que l’on trouve dans le laboratoire et qui sont affichées à l’écran.
Ce sont entre autres : le voltmètre, l’oscilloscope, l’ampèremètre, le générateur de fonction,
afficheur à cristaux liquide etc…
La simulation vous aide dans votre travail, mais ne fera pas le travail à votre place. Votre
travail, c’est de savoir où vous allez, elle vous y mènera rapidement. On apprend ce logiciel en
pratiquant ; cette dernière est divisée en deux grandes étapes à savoir : le dessin du circuit et la
simulation proprement dite. Mais ne vous fier pas toujours aux valeurs imposées par ISIS. Car
il peut arriver que la simulation fonctionne, mais vous pouvez rencontrer des difficultés lors de
la réalisation sur une plaque à essai ou sur une plaque imprimée et gravée.
Figure 4.2 : Interface d’ISIS (logiciel de dessin et de simulation) sur Proteus [24].
b) Inconvénients du langage C.
Ledit langage n’est pas le langage naturel du microcontrôleur. Il permet de programmer
plus intuitivement. Les logiciels de programmation en C transforment alors les lignes en C en
lignes assembleurs directement compréhensibles par le microcontrôleur. Pour programmer
efficacement, il est souvent nécessaire d’aller voir le code assembleur, il est donc conseillé
d’avoir des bases solides en assembleur.
c) L'interface.
L'interface du compilateur ARDUINO 1.6.9. se présente de la façon suivante :
1
2
Bouton « Open » (Ouvrir) : il fait apparaître un menu qui permet d’ouvrir un sketch qui figure dans
votre dossier de travail ou des exemples de sketchs intégrés au logiciel.
Le moniteur sériel est utilisé pour afficher l'information qui est envoyée par la carte Arduino
vers l'application (habituellement par le câble USB). Il permet aussi d’envoyer de l'information à la
carte Arduino. Pour ce faire, il suffit d’écrire du texte dans le champ situé en haut de la fenêtre et
d’appuyer sur le bouton « Send ». Bien évidemment, avant de pouvoir faire ceci il vous faut coder
un programme approprié, prêt à recevoir cette information. Il est également possible de régler le
baudrate du moniteur sériel, qui précise à quelle vitesse le transfert des données s’effectueront. Il est
également possible d'établir une communication sérielle entre la carte Arduino et d’autres
périphériques ou logiciels. Nous verrons plus en détails cette fonction dans les projets « Texte
brillant » et « Oscilloscope ».
Vs, M1, M2, BP1, BP2, Dg, Dd, Fg, Fd, Vert, Horiz, Ph, Pb, Pg, Pd,
Pt
Dg, Dd, Fg, Fd,
Ph = (Dg + Dd) / 2
Pb = (Fg + Fd) / 2
Pg = (Dg + Fg) / 2
Pd = (Dd+ Fd) / 2
Pt = (Dg + Dd + Fg + Fd) / 4
Vert = Ph - Pb
Horiz = Pg - Pd
M1= 0 M1= 0
A B
Ph > Pb Ph > Pb
A B
Fin
Interface
Contrôle, commande
Alimentation
Description de la structure
Notre structure mécanique est constituée de deux parties mobiles. Une partie sur l’axe
d’horizon pour la variation d’élévation du panneau par rapport au soleil et l’autre partie sur
l’axe vertical pour la variation d’azimut du panneau.
Les deux moteurs utilisés sont à courant continue bidirectionnelle, l’un nous servira pour
le déplacement azimutal et l’autre pour l’élévation. Les moteurs sont réglables ce qui signifie
qu’ils sont contrôlés par le programme d’Arduino après comparaison des tensions. Ce dernier
leur ordonnera le sens, la direction du déplacement à effectuer pour trouver la position du
rayonnement maximal et assurera la poursuite du point maximum. Une fois ce point est atteint
les moteurs seront arrêtés.
Interprétations des graphes ci-dessus : Après étude et relevé des caractéristiques du taux
d’ensoleillement, de la température et de la puissance lorsque la sortie est connectée à une
machine à courant continu. Nous pouvons ainsi faire des remarques suivantes lorsque le
panneau était en position fixe plein sud après l’intervalle de chaque 15minutes, il en
ressort :
En plein 6h sous l’effet du ciel nuageux, nous constatons un faible taux d’ensoleillement
de 46.1w/m2, avec une température de 27°C ; ainsi qu’une puissance de 11.8W.
De 13 h à 14h nous pouvons remarquer qu’il y a une chute du taux d’éclairement 466
De 14h à 15h nous constatons qu’il y a une augmentation du taux d’éclairement 804
De 15h à 16h nous remarquons qu’il y a une chute du taux d’éclairement 574.5
CONCLUSION
Arrivé à la fin de ce chapitre, intitulé simulation, réalisation et test du dispositif afin de
poursuivre le soleil. Nous pouvons dire qu’il est nécessaire de faire un bon choix du composant
électronique utilisé pour ne pas compliqué le principe de commande et réduire la consommation
de l’énergie par le suiveur. Dans ce même chapitre on a effectué des tests du module fixe incliné
de 30° orienté plein sud, le 27 mai 2018 et nous avons récapitulé les moyennes par heure allant
de 6h05 à 18h 05 ; ainsi que ceux du module mobile le mardi 12 juin 2018 de 08h à 16h. Une
fois récapitulé nous avons fait sortir les graphes qui ont été interprétés ci-haut. Nous pouvons
apprécier les résultats des prélèvements faits lorsque ce dernier est mobile avec un pourcentage
de 64.93 par rapport à 23.23 pour un PV fixe en terme de rendement.
Le travail présenté dans ce mémoire de fin d’étude sous le thème : « Etude, Conception
et Réalisation d’un Suiveur Solaire Bi-axes » à l’aide d’une carte Arduino Uno, avait pour but
de poursuite solaire afin de collecter le maximum d'énergie. Pour les modules PV, les rayons
solaires doivent être constamment perpendiculaires au panneau, pour cela un système de
poursuite solaire est indispensable. L'objectif de notre travail était d’élaboration d’une
technique active de suivi de la trajectoire solaire. Pour y arrivé ; Il était question de ressortir les
schémas des différents étages qui forment le dispositif global puis d’écrire le programme
d’exécution sur Arduino 1.6.9 puis simuler ce dernier sur le logiciel Proteus version 8.0 et de
réaliser le prototype ; Faire les différents tests suivis des expériences sur le rendement du
module lorsqu’il est fixe et lorsqu’il suit la trajectoire du soleil dans une seconde période ;
apprécier les résultats obtenus des expériences tout en se référence à un autre prototype. Au
terme de notre travail nous avons pu établir le schéma synoptique, établir l’organigramme ainsi
que son programme d’exécution en langage C. Nous avons pu grâce au logiciel de conception
ressortir les différents blocs de circuits électroniques qui rentrent dans la constitution finale de
ce suiveur qui sont : le circuit électronique de l’alimentation du système ; le circuit électronique
de commande, de traitement, le circuit d’isolement galvanique et en fin la partie
mécanique. Une fois ce dispositif mis en marche suivi des prélèvements nous avons obtenus un
rendement 64.93%. Nous les avons Comparés aux données du panneau photovoltaïque fixé
avec un angle de 30° qui nous a donné une puissance moyenne de 18.58W avec un rendement
de 23.23%. Pour finir, nous avons pu évaluer un devis estimatif d’achat du matériel qui est 175
250 (Cent soixante-quinze mille deux cent cinquante) francs CFA.
[21] Optimisation du rendement énergétique d’un panneau solaire par un support suiveur,
DHARYF ILIAS, consulté le 28/12/2017 à 20h 18mn.
[22] Fiche technique des machines à courant continu, consulté le 18 avril 2018 à 12h 27mn.
[24] PSM Composants 15, Rue du pré la Reine 63100 CLEMONT FERRAND.
Ts : Temps solaire
Ts (Temps solaire) Calcul de l'heure qui est basé sur les déplacements du soleil par rapport à
l'axe de la Terre durant une journée complète, Quand le soleil est à son zénith, le temps solaire
indique qu'il est midi.
DEDICACE. ................................................................................................................................ i
REMERCIEMENTS .................................................................................................................. ii
RESUME................................................................................................................................... iv
ABSTRACT ............................................................................................................................... v
GLOSSAIRE .............................................................................................................................. x
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................ 1
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 4
CONCLUSION ........................................................................................................................ 26
INTRODUCTION .................................................................................................................... 27
CONCLUSION ........................................................................................................................ 39
INTRODUCTION .................................................................................................................... 40
CONCLUSION ........................................................................................................................ 50
INTRODUCTION .................................................................................................................... 51
CONCLUSION ........................................................................................................................ 64