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I. Piège 1D
∂ 2V ∂ 2V ∂ 2V
1. De façon immédiate ∆V = + + = 0 conformément aux lois de l’é-
∂x 2 ∂y 2 ∂z 2
lectrostatique dans le vide.
2. Il s’agit d’une parabole avec la concavité vers le bas :
V(z)
z
d 2r
4. a) En l’absence de toute autre force, m = −e(− grad Φ ) s’écrit :
dt 2
eV eV eV
m&x& = − 02 x m&y& = − 02 y m&z& = 20 z
2d 2d d
Le mouvement axial est donc confiné si z(t) est bornée, donc si V0 < 0.
Corrigé, CCP 2001 MP (II)
eV0
b) La pulsation correspondante est ω z = − = 1,56.10 8 rad.s −1 avec pour
md 2
ωz
fréquence correspondante f z = = 24,9MHz .
2π
II. Pièges 2D
dv
1. a) Le principe fondamental de la dynamique s’écrit m = − ev ∧ B soit en-
dt
dv ω
core = ω c e z ∧ v avec ω c = 8,79.10 8 rad.s −1 et f c = c = 140MHz .
dt 2π
b) Les conditions initiales s’écrivant x(0) = y(0) = z(0) = 0 et v0x = v0 sin θ0 ,
v0y = 0, v0z = v 0 cos θ0 , on commence par résoudre en projection sur Oz l’équation
&z& = 0 qui fournit z = v 0 cos θ0 t ; on écrit encore les équations du mouvement pro-
jetées dans le plan Oxy sous la forme &x& = −ωc y& ⇒ x& = −ωc y + v 0 sin θ 0 et
&y& = ω c x& ⇒ y& = ω c y + v0 . On en déduit &y& + ω2c y = ω c v0 sin θ 0 soit compte tenu
v0 sin θ 0
des conditions initiales y = (1 − cos ω c t ) ; on en déduit immédiatement
ωc
v0 sin θ 0 v sin θ 0
x= sin ωc t et le mouvement est circulaire de rayon 0 .
ωc ωc
c) Il s’agit d’un piège 2D puisque la trajectoire de l’électron en projection dans
v
le plan Oxy est un cercle de rayon maximal rmax = 0 = 0,11mm .
ωc
2. a) Dans l’approximation des régimes quasi-permanents, on né glige le champ
magnétique du aux variations temporelles du champ électrique qui est donné par
E = - grad Φ d’où les équations :
m&x& = 2 (Vs + U m cos Ωt ) m&y& = 0 m&z& = − 2 (Vs + U m cos Ωt )
ex ez
r0 r0
d 2 q Ω2 d 2 q
Le changement de variable demandé se fait selon = soit, après subs-
dt 2 4 d θ2
d 2 x Vs U m d 2z Vs Um
titution, + − 2 + cos θ x = 0 et + 2 − cos θ z = 0 soit en-
dθ 2
α α dθ 2
α α
V U
fin λ x = −2 s = −2u s = −λ z et u x = m = u m = −u z . θ étant sans dimension, λi
α α
et ui le sont aussi et α est une tension, mesurée en volt.
b) Le graphe demandé est immédiat, si on remarque que – u2 /2 et 1 - |u| ne se
coupent jamais puisque l’équation u2 – 2 u + 2 = 0 n’a pas de solution réelle. La
zone de stabilité est comprise entre les courbes représentant – u2 /2 (parabole vers
le bas) et 1 - |u| (affine par morceaux.)
2
Corrigé, CCP 2001 MP (II)
λi
1
stabilité 1 ui
2v s
1 I
um
1
stabilité
3
Les coordonnées de I vérifient 1 − u I = 0,5u I2 soit u I = 3 − 1 donc v I = 1− .
2
Um 2eα
Comme on choisit um = uI, il vient α = = 6,83V puis Ω = soit
um me r02
Ω 1 3
Ω = 7,75.108 rad.s-1 donc = 123MHz . Enfin, on impose v s = 1 − d’où
2π 2 2
Vs = αvs = 0,45V .
III. Piège 3D
1 2
1. La somme des forces déjà considérées mène à &x& = ω z x − ω c y& ,
2
ω z y + ω c x& et &z& = −ω 2z z . On en déduit immédiatement &ζ& = ω 2z ζ + i ωc ζ& .
1 2 1
&y& =
2 2
2. L’équation caractéristique associée à cette équation différentielle a pour discrimi-
nant δ = 2ω 2z − ω2c < 0 et les deux racines de cette équation caractéristique sont
3
Corrigé, CCP 2001 MP (II)
B. Faisceau gaussien
ρ2
On a immédiatement I ( z , ρ) = C ( z ) exp − 2 2 . Le tracé de cette fonction
2
1. a)
w (z )
gaussienne est classique.
On définit ici la largeur à mi- hauteur comme le rayon de la zone telle que I(z, ρ)
2Φ l ρ2
l’éclairement local à la distance ρ de l’axe I = exp
− 2 ou, numérique-
πw 2 w2
ment, I = 6,37 kW.m −2 exp (− 2ρ 2mesuré en mm ) .
4
Corrigé, CCP 2001 MP (II)
α β
d’où les relations demandées, u = v= .
λ λ
Le calcul demandé est immédiat, sous la forme :
x2 2π y2 2π
tˆ (α , β) = ∫− ∞ exp − 2 exp − i
+∞ +∞
αx dx × ∫− ∞ exp − 2 exp − i βy dx
w0 λ w0 λ
Les deux intégrales se calculent de la même façon ; on pose x = πξw0 puis
παw0
a= avec les notations de l’énoncé pour obtenir une répartitio n d’onde
λ
diffractée produit de deux gaussiennes :
πw 2 πw 2 πw 2
[ ]
tˆ (α , β) = πw02 exp − 20 α 2 exp − 2 0 β 2 = πw02 exp − 2 0 α 2 + β 2
λ λ λ
L’intensité de l’onde lumineuse est alors I (α, β ) = tˆ(α, β)
2
b) soit, à une constante
2
πw02 2
( )
multiplicative près, I (α, β ) = π w exp − 2 2 α + β . La demi- largeur à mi-
2 4
λ
0
hauteur est la valeur de α (ou β) pour laquelle cette intensité prend une valeur
∆θ1 / 2 λ ln 2
moitié de celle atteinte en α = 0, à savoir = . On remarquera
2 w0 2π
λ
qu’un ordre de grandeur satisfaisant est obtenu en écrivant ∆θ 1 / 2 ≅ 2 , con-
w0
formément aux résultats usuels de la diffraction de Fraunhofer.
Numériquement, on trouve ∆θ1/2 = 4,2.10-5 rad = 0,14' (minute d’arc).
ψ0 2π
3. a) Une onde sphérique divergente peut s’écrire ψ s = exp i r .
r λ
b) Le développement limité sera effectué pour z > 0 (onde divergente), ce qui permet
ρ2
d’écrire r = z 2 + ρ 2 ≅ z 1 + 2 . Les variations du terme d’enveloppe 1/r
2z
étant beaucoup plus lentes que celles du terme de phase, nous écrirons donc
ψ 2π z exp i π ρ 2
l’onde sphérique ψ s ≅ 0 exp i .
z λ λz
1 1 1 1
c) Il faut et il suffit que Cs soit l’image de Ce soit − + = =− où O
OC e OC s f OF
est le centre optique de la lentille et Fs on foyer objet, puisque les questions po-
sées par l’énoncé concernent la formation de l’image Cs de l’objet Ce.
Si on veut que les deux ondes soient divergentes dès leur passage par la lentille, il
faut que Ce et Cs soient situés avant la lentille, donc que Ce soit situé entre F et O,
comme sur le schéma ci-après. Notons toutefois qu’une onde convergente finit
toujours, après passage par son point de convergence, par être divergente.
Enfin, l’onde de sortie est une onde plane si le centre de divergence à l’entrée est
confondu avec le foyer objet Ce.
5
Corrigé, CCP 2001 MP (II)
Cs
Ce
O
Cs F Ce
O
4. a) On peut d’abord rappeler l’expression proposée en 3.a) pour une onde sphérique
F (z ) ρ2 1
ayant, au point considéré, un rayon de courbure R : ψ s (ρ, z ) = exp iπ .
z λ R
Si on remplace dans cette expression 1/R par l’expression de 1/q proposée par
F(z ) ρ2 1 ρ2
l’énoncé, on obtient ψ g (ρ, z ) = exp i π exp − 2 qui est bien une
z λ R w
onde gaussienne.
2
z
On a immédiatement w = w0 1 + dont le tracé est classique :
zR
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Corrigé, CCP 2001 MP (II)
w0
z
z 2 + z R2 z 2 + z R2
b) Remarquons d’abord qu’on peu écrire ζ = et R = . On a alors
zR z
Rζ
immédiatement q = (ζ − iR ) ou, après simplifications, q = z − iz R , soit
R + ζ2
2
K = zR .
πw02
c) Numériquement, z Re = = 1,24m . L’application de la règle abcd doit se faire
λ
avec soin, les abscisses z (pour le faisceau d’entrée) et z' (pour le faisceau de sor-
tie) étant comptées respectivement depuis les positions du waist en entrée (ze) et
en sortie (zs) selon q e = ( z − z e ) − iz Re et q s = ( z − z s ) − iz Rs pour les rayons de
courbure complexes des faisceaux gaussien d’entrée et de sortie. On écrira alors la
règle abcd (relation de conjugaison), écrite seulement là où elle s’applique c’est- à-
dire à la position (z = 0) du centre optique de la lentille, par exemple sous la forme
1 1 1 1 1 1
sous la forme − = soit = + . On peut indifférem-
qe q s f z s + iz Rs z e + iz Re f
− z e − iz Re
ment l’écrire sous la forme homographique − z s − iz Rs = soit en-
− z e − iz Re
1−
f
z e + iz Re ( z + iz Re )( f + z e − iz Re )
core z s + iz Rs = f = f e . L’égalité des parties
f + z e + iz Re ( f + z e )2 + z Re2
( f + z e )z e + z Re2
réelles de ces deux nombres complexes donne z s = f tandis que
( f + z e )2 + z Re2
2
f
l’égalité des parties imaginaires permet d’écrire z Rs = z Re ; cette
(f + z e ) + z Re
2 2
w0 s
suffit de prendre ze = - 0,1m et f = 0,1m pour obtenir zs = + 0,1m et = 0,08 .
w0 e
La divergence du faisceau de sortie a été fortement réduite en plaçant le waist du
faisceau d’entrée sur le foyer objet de la lentille, ce qui est conforme au rôle at-
tendu du foyer objet de cette lentille convergente.
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Corrigé, CCP 2001 MP (II)
z2
e) Au niveau de la lentille (z = 0), on a Re = − z e 1 + Re2 = 15,5m > 0 pour un fais-
ze
z2
ceau divergent ainsi que Rs = − z s 1 + Rs2 = −0,10m < 0 pour ce faisceau qui est
zs
convergent. Finalement, les abscisses des divers points considérés sont :
point We Ws Ce Cs
z - 0,10m + 0,10m -15,5m + 0,10m
We et Ws ne sont pas conjugués ; par contre, Ce (qui est presque à l’infini) admet
presque pour conjugué Cs (qui est au foyer image de la lentille).
Ainsi, une onde qui semble diverger très peu en entrée va, après la lentille, con-
verger au foyer image, comme dans le cadre des ondes sphériques : ce résultat est
encore conforme au rôle attendu du foyer image d’une lentille.