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Depuis l’apparition du premier Homme sur la terre, l’un des aspects les plus importants de ses
activités était de surmonter les obstacles qui se présentaient devant lui. Ces obstacles peuvent
être de toute nature. Dans le cadre de la construction, il s’agit de l’obstacle sur une voie de
circulation. C’est un problème qui est aussi vieux que le monde et nous savons que des diverses
solution ont été jadis adoptées pour franchir ces obstacle. Il s’agit en l’occurrence de radeaux,
de tronc d’arbres, de ponts en liane ou bois etc. Aujourd’hui avec l’évolution de la technologie,
l’Homme dispose des moyens sophistiqués pour édifier des ouvrages de franchissement
d’obstacle très fiables. L’ouvrage de franchissement d’obstacle peut-être un pont route (sur la
voie routière), la passerelle (voie piétonne), le pont rail (voie ferroviaire) ou, plus rarement le
pont canal (une voie d’eau). C’est ainsi qu’il y avait eu la construction d’un pont sur la rivière
la LOBAYE, dans la Nana Mambéré, qui dans l’ensemble, l’ouvrage présente un état structurel
satisfaisant. Néanmoins, il est trop bas. Le lit et le dessous du tablier sont encombrés de banc
de sable ; ce qui rend difficile l’écoulement normal des eaux. C’est pourquoi nous allons
réaliser notre projet de fin d’étude sur la construction d’un nouveau pont en béton armé sur
cette rivière. Cet ouvrage se trouve sur la route nationale n° 3 de la république centrafricaine
donc ce projet contribue à la politique mise place par le gouvernement qui est celle de
facilitation de transport et l’augmentation des échanges commerciaux à l’intérieur de la région
et entre la région avec le reste du monde. De plus, le Nouveau Partenariat pour le
Développement de l’Afrique(NEPAD) a choisi ces corridors comme principale infrastructure
de transport à appuyer dans cette sous‐région. L’objectif général du programme est de
contribuer à améliorer les conditions de circulation des personnes et des biens dans la traversée
de la Capitale, Bangui. Cet objectif général est atteint à travers deux objectifs de développement
du projet :
L’amélioration de la qualité de l’infrastructure routière aux normes internationales ;
Et la réduction des risques de traversée de la ville de Bangui par les poids lourds.
C’est dans ces objectifs que nous avons réalisé notre projet de fin d’études.
Certes, il est important de rassembler toutes les données accessibles au niveau du site et de
collecter toutes les contraintes à respecter afin de concevoir l’ouvrage le plus économique,
capable de satisfaire le mieux toutes les conditions imposées. C’est n’est pas seulement la
fonctionnalité technique de l’ouvrage qui nous a préoccupé, nous avons aussi tenu compte de
sa qualité esthétique car un pont est avant tout un ouvrage d’art. Après la conception de
l’ouvrage, nous avons procédé au dimensionnement de l’ouvrage conçu en se basant sur les
principes classiques de la résistance des matériaux (RDM).
Dans les pages qui suivent nous avons essayé de consigner de façon succincte, par des dessins
et des calculs, les résultats d’un travail assez rigoureux.
CHAPITRE 1 : Généralité
1) Fondation
La fondation est la partie d’un ouvrage assurant la transmission des charges entre l’appuis et
sol. Le choix à faire entre les différents types de fondation dépend essentiellement de la
résistance du sol nous distinguons :
Fondation superficielle
Puits ou Caissons ;
Pieux ;
2) Les Appuis
Les appuis dans un pont sont des parties de l’ouvrage transmettant à la fondation les efforts
des éléments porteurs du tablier que sont les piles et les culées
3) Les Culées
Elles sont les appuis extrêmes du pont et supportent les efforts horizontaux et verticaux
provenant des ponts et des remblais. Elles sont sensibles à une mauvaise conception, on doit
alors se baser sur un dimensionnement raisonnable, une culée est constituée par :
Un mur de front portant le tablier ;
Des murs latéraux ;
Un mur garde de grève à éviter le contact du tablier avec remblai ;
Un dispositif de drainage évacuant les eaux qui peuvent s’infiltrer par les joints de la
chaussée ;
La dalle de transition
4) Les piles
Elles sont les appuis intermédiaires, destinés à supporter les charges du tablier et sont de
plusieurs types :
1) Le tablier
Le tablier est la partie horizontale de l’ossature d’un pont située sous la voie portée. Dans le
cas d’un pont à poutre, le tablier comprend des éléments porteurs contrairement au pont à
poutres triangulées; en arc ou à câbles, le tablier est supporté par les éléments porteurs.
Le tablier est constitué par un hourdis, supporté par des longrines et entretoises reportant elles-
mêmes sur des poutres principales.
2) Superstructure
Elle est généralement composée de :
Chaussée ;
Joint de chaussée ;
Dalle de transition ;
Trottoir ;
I-5-Les Equipements
Les équipements sont des éléments indispensables à l’utilisation au fonctionnement et à la
durabilité du pont, on distingue :
Garde-corps, glissières ;
Dispositifs d’éclairage ;
Chapitre 2: Présentation du projet
II-1- Situation géographique de la zone du projet
La zone du projet est située dans la partie Ouest de la République Centrafricaine. La ville de
Bouar est située à 370 km au Nord‐Ouest de Bangui peuplées de 5860 habitants (RGP, 2012)
Bouar dispose d’un aérodrome et constitue la principale halte entre la ville de Bangui et le
Cameroun.
Les coordonnées géographiques du projet relèvent : Bouar 05°58’ de latitude nord et 15°38’
de longitude Est environ. Au niveau administratif, cet axe routier est sous le commandement
préfectoral de la Nana Mambéré. Elle traverse selon l’histoire deux sous‐préfectures (Bouar et
Baboua) et 12 communes (Bouar, NiemYelena, Herman Brousse, Zokoua, Banguelime,
Yenga, Bea Nan, Doaka Koursou, Baboua, Gaudrot, Bingué et Koude) parmi les quelles seule
la commune Herman Brousse qui rentre dans le cadre de cette étude.
La construction du pont Lobaye représente le complètement du projet d’aménagement et de
butinage de la route Baoro-Bouar.
Le Tablier
Le tablier présente une chaussée de 7,80 m de largeur totale, comprenant deux voies de 3,70
m et deux caniveaux asphalte de 0,20 m. Il présente un profil en toit avec une pente de 2,5%
permettant l’écoulement des eaux pluviales vers les caniveaux asphaltés.
Il est constitué de 9 poutres (par travée) de hauteur constante égale à 0,85 m, espacées de 1,27
m. Les poutres sont solidarisées entre elles par des entretoises au niveau des appuis
d’épaisseur égal à 0,30 m et un hourdis coulé sur place d’épaisseur constante égale à 0,20 m,
supportant la chaussée. Le coffrage du hourdis est assuré par des prédalles non participantes
préfabriquées en béton armé de 0,05 m d’épaisseur reposant sur les extrémités des poutres.
La hauteur libre minimale entre l’intrados du tablier et le niveau des plus hautes eaux est de
1,50 m
Figure 1 : Coupe transversale du tablier central
Équipements
Le tablier est équipé des éléments suivants :
- une chape d’étanchéité préfabriquée de 0,4 cm d’épaisseur ;
- une couche de roulement en béton bitumineux de 7 cm d’épaisseur ;
- une corniche standard ;
- une barrière de sécurité en acier BN4, scellée dans les longrines dont l’implantation sera
prolongée le long des murs en retour des culées ;
- des joints de chaussée type WOSD 50, mis en place aux extrémités du tablier ;
- des joints de trottoir type TR 50, situés entre le trottoir et les murs garde-grève ;
- des fourreaux en PVC de diamètre ϕ90 mm.
Appuis
Les culées C1 et C3 présentent des chevêtres de 1,85 m de largeur, 10,85 m de longueur et
une épaisseur de 1,03 m à l’axe de l’ouvrage. Ils seront appuyés sur 3 colonnes chacun, de
1,00 m de diamètre, espacées transversalement de 3,85 m et de 6,60 m de hauteur.
Les colonnes seront reliées à sa base par une longrine de 1,20 m de largeur, 8,80 m de
longueur et 0,80 m d’épaisseur. Cette longrine sera fondée sur une semelle de 3,50 m de
largeur, 9,80 m de longueur et 0,80 m d’épaisseur, qui s’appuiera sur un gros béton de hauteur
variable, ancré dans le substratum rocheux de 0,50 m environ.
Chaque culée est munie de deux murs en retour de 0,30 m d’épaisseur sur lesquels sont
prolongées la corniche et la barrière BN4, d’un mur garde-grève de 1,57 m de hauteur et 0,25
m d’épaisseur sur lequel sera fixé l joint de chaussée et d’un corbeau d’appui pour la dalle de
transition de 0,30 m de largeur. Les dalles de transition sont de 5,00 m de longueur, 9,15 m de
largeur et 0,30 m d’épaisseur
Figure 2 coupes transversales des culées
En plus des deux culées, l’ouvrage présente une pile (P2), constituée de trois colonnes de 1,00
m de diamètre, espacées transversalement de 3,85 m à l’axe. Les colonnes prennent naissance
dans une longrine de 1,20 m de largeur, 8,80 m de longueur et 0,80 m d’épaisseur, qui est
fondée sur une semelle de 3,50 m de largeur, 9,80 m de longueur et 0,80 m d’épaisseur.
L’arase supérieure de cette semelle est prévue à la cote 956,05 NGF, soit 1 m au-dessous de
la cote du fil d’eau. La semelle reposera sur un gros béton ancré dans le substratum rocheux
de 0,50 m environ. En tête, les colonnes sont reliées par un chevêtre de 1,03 m d’épaisseur à
l’axe de l’ouvrage, 2,15 m de largeur et 10,98 m de longueur sur lequel sont disposés les dés
d’appui des poutres.
Sondage X Y
P1 570661 655194
P2 570646 655193
Tableau 1. Coordonnées GPS des sondages P1 et P2
Deux puits manuels, complétés à la tarière à main et couplés aux points de sondage au
pénétromètre PU1 et PU2, côté aval de l’écoulement.
Les sondages ont été réalisés à environ 7 m de l’ouvrage existant, au vertical du tablier,
au niveau de
l’alignement des culées, côté aval. Nous avons constaté la présence des affleurements
rocheux à la
rive droite, en aval de l’ouvrage.
1) Sondages au pénétromètre
Au droit des points de sondages, les sols sont très lâches, de résistances de pointe presque
nulles, sur 2,00 m à 2,60 m. Ensuite, les caractéristiques de pointe augmentent d’une manière
irrégulière avec la profondeur, pour atteindre rapidement le refus autour de 3,20 m à 5,60m
Il est à noter qu’il y a une dénivelée de 1,70 m entre le point de sondage P1 et le tablier de
l’ouvrage existant, et de 1,80 m entre le sondage P2 et le tablier.
Sondage Cote Z
STM1 – SP1 – SC1 957,89
STM2 – SP2 – SC2 957,63
STM3 – SP3 – SC3 958,28
STM4 – SP4 – SC4 957,85
STM5 – SP5 – SC5 958,40
3-2-Contexte géotechnique
3-2-1- Synthèse géotechnique
Suite aux reconnaissances présentées ci-avant, la succession lithologique au droit de l’ouvrage
est la suivante :
- des remblais en argile bariolée constituent les premiers horizons du sol en place ;
- sous les remblais, des argiles marronnes molles, d’entre 1,50 m à 2,00 m d’épaisseur,
reconnues jusqu’à 4,00 m ;
- au-dessous des argiles marronnes, des argiles sableuses baignant dans la nappe, reconnues
jusqu’à 8,00 m de profondeur ;
- des sables jaunâtres ont été rencontrés sous les argiles sableuses, jusqu’à 9,10 m de
profondeur ;
- au-delà, des roches saines fracturées ou peu fracturées jusqu’à la fin des sondages.
Nous présentons dans la Figure 11 et dans l’annexe 1 un profil en long géologique issu des
résultats des sondages à la tarière mécanique.
Le découpage géotechnique est le suivant :
N° Nature de la Epaisseur moyenne de la couche (m)
couche C1 P2 STM5-SP5-SC P3 C4
Nota : Les valeurs des paramètres géotechniques correspondants au gneiss fracturé ont été
retenus, en absence de données, conformément à des valeurs standard pour les gneiss fracturés
/ altérés, compte tenu de l’hétérogénéité du massif rocheux et suivant une approche
conservative de manière à rester du côté de la sécurité.
Les valeurs données dans le Tableau 5 correspondent aux moyennes, géométrique pour pf,
harmonique pour EM et arithmétique moins le demi-écart type pour pi*.
Les paramètres de dimensionnement des fondations, compte tenu des essais pressiométriques
réalisés par SOL SOLUTION en août 2018, sont repris dans le Tableau 6 ci-dessous. Les
valeurs retenues s’appuient sur l’annexe B.1 du Fascicule 62-Titre V
N° Nature de la couche Type de sol kp
1 Remblai Argile classe A 𝐵 𝐷𝑒
0.8 [1+0.25 (0.6+0.4 𝐿 ) 𝐵 ]
2 Argile marronne Argile classe A
3 Argile sableuse Argile classe A
4 Sable Sable classe 𝐵 𝐷𝑒
[1+0.35 (0.6+0.4 𝐿 ) 𝐵 ]
Tableau 6 : Paramètres géotechniques pour le dimensionnement des semelles superficielles
Avec : De : hauteur d’encastrement équivalente ;
B : largeur de la fondation ;
L : longueur de la fondation.
Les sondages carottés en terrain rocheux montrent les qualités de la roche au droit des
sondages SC1 à SC5.
Les qualités trouvées sont les suivantes :
- SC1 : mauvaise en tête de formation, puis moyenne à bonne qualité ;
- SC2 : moyenne qualité en générale ;
- SC3 : qualité moyenne à excellente ;
- SC4 : qualité moyenne à excellente ;
- SC5 : mauvaise qualité dans une zone intermédiaire (entre les cotes 947,55 et 950,55), puis
moyenne qualité.
D’après l’analyse statistique de la résistance à la compression simple du rocher Rc montrée en
annexe et les résultats des analyses RQD, le substratum rocheux présente de bonnes
résistances. Rc varie entre 22 et 145 MPa dans l’ensemble, avec une moyenne de 58 MPa
environ. Les semelles de fondation seront posées sur des puits en gros béton ancrés entre 5,70
m et 9,10 m par rapport au niveau du terrain des sondages STM1 à STM5, avec forage
préalable d’au moins 50 cm dans la roche, puis scellement de barres d’acier Fe 30 dans les
trous forés par une résine appropriée, pour une contrainte admissible d’au moins 350 MPa à
l’ELS
Chapitre 4 : Etudes hydrologiques et hydraulique
4-1- Etudes climatique
4.1.1 Régime climatique de la zone d’étude
La République Centrafricaine a un climat chaud et irrégulièrement humide, mais continental.
Celui‐ci varie du sud au Nord, du régime équatorial au régime tropical, suivant une zonalité
régulière. La Continentalité s’accentue vers l’est. À l’ouest, l’altitude du massif de Yade et de
légères influences océaniques font sentir leurs effets (Température moyenne moins élevée,
pluviométrie plus abondante).
La République Centrafricaine est soumise entre l’anticyclone de Libye, au nord, et celui de
Saint‐ Héléne, au sud, aux vents secs de le harmattan venant du nord‐est et ceux humides de la
mousson arrivant du sud‐ouest. La limite où s’affrontent ces deux masses d’air est appelée «
front intertropical ». Au nord de celui‐ci règne un climat sec, au sud un climat humide. Le
front intertropical se déplace au cours de l’année du sud au nord. Pendant l’hiver boréal, le
harmattan peut se faire sentir jusqu’à 4° nord ; la saison sèche s’étend alors à l’ensemble du
territoire. Pendant l’été boréal, le front intertropical est situé au nord ; la saison des pluies est
installée dans tout le pays. La majeure partie de la République Centrafricaine a un climat dont
la température moyenne annuelle varie de 25° à 27° et la pluviométrie moyenne annuelle de
1200 mm à 1700 mm. La zone d’étude est caractérisée par le Climat tropical humide. En effet,
on peut distinguer du Sud au nord du pays cinq types de climats suivants :
a) Climat équatorial:
Cette zone est limitée au sud par la frontière avec la République du Congo, au nord par la
parallèle 3°30 nord passant approximativement par Nola et le sud de Lobaye. Elle est
caractérisée par une pluviométrie moyenne annuelle de 1600 à 1800 mm, une température
moyenne annuelle de 25°, une saison sèche moyenne de 1 à 2 mois, l’humidité relative reste
élevée toute l’année, en moyenne plus de 80%. Les températures subissent de faibles
variations diurnes et annuelles.
b) Climat Subéquatorial (Type Guinéen Forestier)
Cette zone est limitée entre les parallèles 3°30 et 5° nord, au sud d’une ligne passant par
Carnot, Fort Possel, Alindao et Zémio. Elle se caractérise par une pluviométrie moyenne
annuelle de 1500 à 1600 mm, une température moyenne annuelle de 25° et une saison sèche
moyenne de 2 à 3 mois. L’humidité relative moyenne est comprise entre 77 et 80%.
c) Climat tropical humide (Type Soudano‐guinéen) _Climat de la zone d’étude
Cette zone est limitée approximativement entre les parallèles 5° et 6°30’ nord, au sud d’une
ligne passant par Bouar, Bria et Yalinga. Elle est caractérisée par une pluviométrie moyenne
annuelle de 1400 à 1500 mm, une température moyenne annuelle de 26° et une saison sèche
de 3 à 4 mois. Celle-ci est nettement marquée par une amplitude thermique diurne.
L’humidité relative moyenne est comprise entre 65% et 75%.C’est le climat qui règne dans
notre zone d’étude.
d) Climat Tropical Sec (Type Soudanien):
Cette zone est située entre la précédente et 10° de la latitude nord, au sud de Birao. Elle est
caractérisée par une pluviométrie moyenne annuelle de 1000 à 1200 mm, une température
moyenne annuelle de 27° et une saison sèche de 5 à 6 mois. Celle‐ci est marquée par une
amplitude thermique diurne forte. L’humidité relative est comprise entre 57% et 65%.
e) Climat tropical sec (Type Soudano‐Sahélien) :
Cette zone se situe au nord du parallèle 10 nord entre la frontière de la République du Tchad et
Birao.
Elle se caractérise par une pluviométrie moyenne annuelle comprise entre 800 et 1000 mm,
une température moyenne annuelle comprise entre 27° et 28°, une saison sèche de plus de 6
mois. Cette saison présente de très fortes amplitudes thermiques diurnes. L’humidité moyenne
annuelle est inférieure à 57%.
On donne, ci‐après les isohyètes de la République Centrafricaine.
4-1-2- Pluviométrie
4-1-2-1 Pluviométrie mensuelle
La station pluviométrique la mieux représentative de la zone de projet est celle de
BOUAR_AERO (Code_1060009100 ; Longitude_15,633 ; Latitude_5,967 ; Altitude_1020
m). On présente, ci‐après les données des pluies mensuelles collectées de la station de
BOUAR_AERO (une série de 29 années). La pluviométrie moyenne interannuelle est
de 1467 mm. La saison des pluies s’étale sur 7 mois (Avril‐Octobre). Le maximum mensuel
est enregistré au mois d’août (avec une valeur moyenne sur 29 ans de 290 mm, soit 20% de la
Pluie moyenne interannuelle).
Figure 7 : Bassin versant de Lobaye à son exutoire à MBATA ainsi que ses sous-bassins versants au niveau des
principales stations hydrométriques
4-2-2-3- Estimation des Débits des Bassins Versants Ruraux de la Zone d’Étude
Dans notre cas, nous avons adopté la méthode de régionalisation qui celle de transfert des
bassins versants , cette méthode est utilisée pour les bassins non jaugés appartenant à un
système
hydrologique « homogène », autrement dit, des bassins versants non jaugés drainés par des
affluents ou des tributaires qui se jettent dans un cours d’eau (en aval) et pour lequel on
dispose de l’information hydrologique relativement abondante (série des débits, série des
hauteurs d’eau…).
Deux stations hydrométriques ont été installées sur la Lobaye amont : la station de Zaoro‐
Yanga et celle de Kidingue‐Yawa (voir figure, ci‐après)
𝐴1 𝑎
𝑄𝑇1 = ( ) 𝑄𝑇2
𝐴2
Avec
QT1 : Débit de crue d’une période de retour T, au site étudié ;
QT2 : Débit de crue d’une période de retour T, au site jaugé ;
A1 et A2 : Superficies des bassins versants, respectivement au site étudié et au site jaugé.
a : exposant régional.
Il est possible de déterminer l’exposant « a » s’il existe deux stations hydrométriques pour
lesquelles des données sont disponibles en nombre suffisant. Dans notre cas, afin de
déterminer l’exposant régional a, on a utilisé les deux stations hydrométriques de référence
sur le Lobaye: Station de Zaoro‐Yanga et celle de Kidingue Yawa.
Ainsi l’équation finale retenue pour le calcul des débits des bassins versants de la zone
d’étude (non jaugés) prend la forme suivante :
(*) : Les débits de crue centennaux de Lobaye à Zaora‐Yanga et à Kidingue‐Yawa, ont été
estimés en se basant sur les données collectées auprès de la Direction hydraulique de Bangui.
Les Bassins Versants Redimensionnés