Beruflich Dokumente
Kultur Dokumente
2014/2015
Master I: Système d’Information et de Connaissance
Master II: Génie Logiciel
Sommaire
› Introduction
› Niveaux de description
› Familles de logiques descriptives
› Logique descriptive AL
› Sémantique AL
› Logique descriptive ALC
› Autres logiques
› Inférences dans les LD
Introduction
Introduction
› Un ensemble d’instances
(individus , choses, objets , …)
› Des sous ensembles
d’instances ou classes de
concepts :
› Hommes
› Femmes
› Voitures
Introduction
› Un ensemble d’instances
(individus , choses, objets , …)
› Des sous ensembles
d’instances ou classes de
concepts
› Ajout de liens entre des
instances :
› « mariéAvec » : relation
réflexive
› « aEnfant »
› « possèdeVoiture »
Introduction
Personne célibataire ?
Introduction
Personne mariée ?
Introduction
AL ALC SH
N
(≥ n R)
(≤ n R) O
Individus
Q SHOIN
ALCN (≥ n R.C)
(≤ n R.C) (OWL-DL)
F
ALCQ Fonction SHIQ
I
SHIF Inverse
ALCF
(OWL-Lite)
Source : M. Gagnon
Logique descriptive AL
U E C Rôles Hiérarchie
CD R.C (¬C) transitifs de rôles
AL ALC SH
N
(≥ n R)
(≤ n R) O
Individus
ALCN
Q SHOIN
(≥ n R.C)
(≤ n R.C) (OWL-DL)
F
ALCQ Fonction SHIQ
I
SHIF Inverse
ALCF
(OWL-Lite)
Logique descriptive AL
› Les langages de la logique descriptive sont déterminés par la forme
des énoncés qui sont permis. La plupart des langages utilisés
découlent du langage AL (Attributive Language), dont l’expressivité
est plutôt limitée.
› Syntaxe AL :
› Concepts atomiques : Humain, Etre-Vivant, …
› Axiomes : (Humain Etre-Vivant) axiome qui déclare que les
humains forment un sous ensemble des être-vivants
› Les définitions : tout énoncé de la forme (C D) est appelé
définition.
› C est un concept atomique
› Humain Etre-Vivant Raisonnable
› Une TBox est créée à partir de ce type d’énoncé
Logique descriptive AL
› Syntaxe AL :
› Concepts atomiques
› Axiomes
› Les définitions
› Deux classes spéciales :
› Le concept universel (Т) représente tous les individus du monde
représenté, de ce fait on a l’axiome : C Т
› Le concept impossible (). Pour exprimer qu’aucun individu
n’appartient à un concept (C), on a l’axiome : C
› Les restrictions : AL permet de définir un concept par restriction sur
les relations :
› R.C : Quantification universelle complète
› R.Т : Quantification existentielle limitée (Pourquoi limité ?)
Logique descriptive AL
› Exemples :
› Définition de la classe des individus dont tous les enfants sont des
femmes
ParentDeFemme aEnfant.Femme
› Définition de la classe d’individus qui ont au moins un enfant
Parent aEnfant.Т
› Définition de la classe d’individus qui n’ont pas d’enfants
PersonneSansEnfant Humain aEnfant.
› Définition de la classe des individus Père
Père Homme aEnfant.T
› Définition de la classe des individus Mère
Mère Femme aEnfant.T
Logique descriptive AL
› Exemples :
› Définition de la classe des individus qui sont des humains ayant au
moins un enfant et dont tous les enfants sont des femmes
Humain aEnfant.T aEnfant.Femme
A noter que la définition suivante n’est pas juste :
Humain aEnfant.Femme
Pour qu’un individu ne fait pas partie de cette définition il suffit de
trouver au moins un de ses enfants qui n’est pas une fille.
Cependant un humain qui n’a pas d’enfant fait partie de cette
définition !!!
Logique descriptive AL
› Syntaxe:
› Soit A un concept atomique, C et D des concepts atomiques ou
complexes, et R une relation (rôle).
Les descriptions possibles dans le langage AL sont :
Sémantique AL
› Interprétation :
Une interprétation terminologique « I » d’une logique de description
(O, C, R) consiste en :
› Un domaine d’interprétation , ensemble non vide, représentant
des entités du monde décrit
› Une fonction d’interprétation « I » associant :
› à tout individu a O, « I » associe un sous-ensemble I(a)
› à tout concept atomique A C, « I » associe un sous-ensemble
I(A)
› à tout rôle atomique R R, « I » associe une relation binaire I(R)
x
› Les autres descriptions possibles de cette fonction « I » sont
définies par :
Sémantique AL
› Interprétation :
› Les autres descriptions possibles de cette fonction « I » sont
définies par :
Sémantique AL
› Equivalence/ Inclusion de concepts:
› On dit que deux concepts C et D sont équivalents, noté C D, si on
a I (C) = I(D), quelle que soit l'interprétation I
› Par définition on a les équivalences suivantes :
› ParentDeFemme V3
H5
ParentaEnfant. Homme H4
V5
› Célibataire mariéAvec.
H7 H8
V4 H6
› HommeMarié
Homme mariéAvec.T
› GrandParentChoyé
F1 F6
aEnfant.(aEnfant.T)
› ParentVéhiculéParent
possèdeVoiture.T F4
F2
F5
F3
F7
Sémantique AL
› Exemple d’interprétation :
› On notera dans cette interprétation :
› qu’on a plus d’individus dans la classe GrandParentChoyé que ce à
quoi on s’attendait !!!
› les instances de type véhicule font partie des concepts Célibataire
et GrandParentChoyé !!!
AL ALC SH
N
(≥ n R)
(≤ n R) O
Individus
ALCN
Q SHOIN
(≥ n R.C)
(≤ n R.C) (OWL-DL)
F
ALCQ Fonction SHIQ
I
SHIF Inverse
ALCF
(OWL-Lite)
Logique descriptive ALC
› Le langage AL n’est généralement pas suffisamment expressif pour
représenter les ontologies qu’on utilise en pratique. Il existe donc
plusieurs autres constructeurs que l’on peut ajouter à notre langage
pour le rendre plus expressif. Pour désigner chacun de ces
constructeurs, on utilise un symbole.
› AL est minimale, dans le sens où une logique moins expressive
représente peu d'intérêt.
› ALC est l’extension de la LD de base AL à la :
› Négation sans restriction (C): négation de concept composé (C -
complément)
› Quantification existentielle complète (E)
› Constructeur d’union ()
› ALC est la logique de description la plus importante, car elle constitue
la base de toutes les LD pratiques
Logique descriptive ALC
› Constructeur d’union ()
› Le constructeur « » représente l’union (ou disjonction) de deux
concepts. C’est l’ensemble des individus membres soit du concept
C ou soit du concept D.
› Exemple
› Définition de la classe qui représente l’ensemble des individus qui
sont étudiants ou enseignants
Etudiant Enseignant
› Définition de la classe qui représente une librairie qui ne vend que
des Romans ou des manuels scolaires
Librairie Vend.(Roman LivreScolaire)
› Interprétation
Logique descriptive ALC
› Quantification existentielle complète (E)
› L’expressivité du langage AL est limité. () permet de spécifier
qu’une entité doit avoir au moins une relation avec un autre objet
(R.T). Impossible de spécifier la classe de cet autre objet
ALC définie la quantification existentielle complète: R.C
› Exemple
› Définition de la classe des individus dont au moins un enfant est
une femme
Parent aEnfant.Femme
› Définition de la classe des individus qui qui possèdent au moins
une voiture
Personne possèdeVoiture.Voiture
› Interprétation
Logique descriptive ALC
› Négation sans restriction (C)
› L’expressivité du langage AL est limité. La négation s’applique
seulement sur un concept atomique (A, avec A concept
atomique)
ALC possède la négation appliquée à un concept atomique ou
composé
› Exemple
› Définition de la classe des individus qui ne sont pas des être-vivants
raisonnables
(Etre-Vivant Raisonnable)
› Définition de la classe des individus célibataires
( HommeMarié FemmeMariée)
Logique descriptive ALCF
U E C Rôles Hiérarchie
CD R.C (¬C) transitifs de rôles
AL ALC SH
N
(≥ n R)
(≤ n R) O
Individus
ALCN
Q SHOIN
(≥ n R.C)
(≤ n R.C) (OWL-DL)
F
ALCQ Fonction SHIQ
I
SHIF Inverse
ALCF
(OWL-Lite)
Logique descriptive ALCF
› Constructeur de fonctions (F)
› Un autre ajout utile (dénommé F ) est la possibilité de spécifier
qu’un rôle est en fait une fonction.
C’est-à-dire une relation telle que aucune entité ne peut être reliée
à plus d’une autre entité par cette relation.
› Un axiome de la forme Fun(R) est obligatoirement ajouté à la TBox,
pour dire qu’un rôle R est une fonction
› Exemple
› La relation « mariéAvec », qui nous permettrait de définir le
concept HommeMarié
Homme mariéAvec.T
Fun(mariéAvec)
Logique descriptive ALCN
U E C Rôles Hiérarchie
CD R.C (¬C) transitifs de rôles
AL ALC SH
N
(≥ n R)
(≤ n R) O
Individus
ALCN
Q SHOIN
(≥ n R.C)
(≤ n R.C) (OWL-DL)
F
ALCQ Fonction SHIQ
I
SHIF Inverse
ALCF
(OWL-Lite)
Logique descriptive ALCN
› Restriction de cardinalité (N)
› ALC plus un nouveau constructeurs de concept, Number restriction
(d’où le « N » de « ALCN » ).
› L’ajout de (02) constructeurs :
≥ n R il y a au moins n R-successeurs
≤ n R il y a au plus n R-successeurs
› Exemple
› Concept de père qui a exactement 2 enfants
Homme ≤ 2 aEnfant ≥ 2 aEnfant
› Interprétation
Logique descriptive ALCQ
U E C Rôles Hiérarchie
CD R.C (¬C) transitifs de rôles
AL ALC SH
N
(≥ n R)
(≤ n R) O
Individus
ALCN
Q SHOIN
(≥ n R.C)
(≤ n R.C) (OWL-DL)
F
ALCQ Fonction SHIQ
I
SHIF Inverse
ALCF
(OWL-Lite)
Logique descriptive ALCQ
› Restriction de cardinalité qualifiée (Q)
› ALCN présente une limitation, car la restriction s’applique
seulement à la relation. Comment peut-on imposer le nombre
minimal ou maximal d’entités d’une classe spécifique auquel on
peut être lié par une relation !
› L’ajout de (02) constructeurs sur ALC : ≥ n R.C et ≤ n R.C
› Exemple
› Concept de père qui a exactement 2 enfants femmes
Homme ≤ 2 aEnfant.Femme ≥ 2 aEnfant.Femme
› Interprétation
Logique descriptive SH
U E C Rôles Hiérarchie
CD R.C (¬C) transitifs de rôles
AL ALC SH
N
(≥ n R)
(≤ n R) O
Individus
ALCN
Q SHOIN
(≥ n R.C)
(≤ n R.C) (OWL-DL)
F
ALCQ Fonction SHIQ
I
SHIF Inverse
ALCF
(OWL-Lite)
Logique descriptive SH
› AL + H + S Logique SH
› SH permet de définir les propriétés suivantes :
› Transitivité de rôle
– Tr(R) : Signifie que R est une relation transitive
– Exemple : « a » est le frère de « b » et « b » est le frère de
« c » alors « a » et le frère de « c »
› Hiérarchie de rôles
– R1 R2 : Signifie que R1 est une sous propriété de R2
– Exemple : Si « b » est l’enfant de « a » alors automatiquement
« b » est descendant de « a ».
On note : aEnfant aDescendant.
Logique descriptive SHIF
U E C Rôles Hiérarchie
CD R.C (¬C) transitifs de rôles
AL ALC SH
N
(≥ n R)
(≤ n R) O
Individus
ALCN
Q SHOIN
(≥ n R.C)
(≤ n R.C) (OWL-DL)
F
ALCQ Fonction SHIQ
I
SHIF Inverse
ALCF
(OWL-Lite)
Logique descriptive SHIF
› SH + I + F Logique SHIF
› Constructeur d’inversion (I)
› Dans plusieurs situations, on est intéressé à définir un rôle qui est
l’inverse d’un autre rôle.
› Notation
R2 R1-
› Exemple
› mariéeAvecHomme mariéAvecFemme-
Donc tout fait de la forme mariéAvecFemme(x,y) implique
nécessairement le fait mariéeAvecHomme(y,x)
› Interprétation
Logique descriptive SHOIN
U E C Rôles Hiérarchie
CD R.C (¬C) transitifs de rôles
AL ALC SH
N
(≥ n R)
(≤ n R) O
Individus
ALCN
Q SHOIN
(≥ n R.C)
(≤ n R.C) (OWL-DL)
F
ALCQ Fonction SHIQ
I
SHIF Inverse
ALCF
(OWL-Lite)
Logique descriptive SHOIN
› SH + O + I + N Logique SHOIN
› Le constructeur énumération ou Individus (O)
› En logique de description, et dans certaines situations, on peut
désigner des individus dans la terminologie.
› Exemple
› Définir la classe « membre permanant du conseil de sécurité de
l’ONU »
MembrePermanantConseilSecurité ={USA,France,Russie,UK,Chine}
› Interprétation
› Le constructeur O nous permet de déclarer des individus dans la
terminologie (Tbox), {a1 , … , an}. Dont la sémantique est
Logique descriptive SHOIN
› On peut aussi définir l’ensemble d’individus qui sont reliés à un
individus spécifique par une relation R :
› Exemple
› Définir le concept citoyen algérien, sachant qu’un citoyen algérien
est une personne née en Algérie ou naturalisée par l’Algérie :
CitoyenAlgerien (LieuNaissance : Algérie ) (naturaliséPar : Algérie)
Logique descriptive SHIQ
U E C Rôles Hiérarchie
CD R.C (¬C) transitifs de rôles
AL ALC SH
N
(≥ n R)
(≤ n R) O
Individus
ALCN
Q SHOIN
(≥ n R.C)
(≤ n R.C) (OWL-DL)
F
ALCQ Fonction SHIQ
I
SHIF Inverse
ALCF
(OWL-Lite)
Complexité LD
› Concept satisfiability
PSpace-complete NExpTime-complete
ExpTime-complete NExpTime-complete
(∀possede.¬Livre)(a) (∀possede.¬Antiquite)(a)
¬Livre(b) ¬Antiquité(b)
□ □
Règles d’Inférence (logique ALNC)
Liens utiles