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Thème central
L’étude générale des différents type d’organisation des entreprises et leur impact sur les
individus et groupes dans celles-ci.
L’auteur ne parle pas de problématique proprement dite mais d’un besoin d’une meilleure
compréhension, dans son ensemble, des organisations dans la société où les managers vivent et
essayent de faire fonctionner.
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Résumé
Une organisation « ne se réduit pas aux managers et aux systèmes de gestion qu’ils ont crées »
(p21) mais cependant on distingue un rassemblement de personne et une autorité de contrôle plus
ou moins structuré. Beaucoup de personnes disent que le rôle d’un manager est de : « planifier,
d’organiser, de coordonner et de contrôler » (p24). Mais selon ses études, Mintzberg souhaite
aborder cette pensée par les légendes et réalités sur le travail de gestionnaire puis sur les faits
réels. (cf : légendes et faits annexes). Il conclue ses légendes et réalités par le fait que « La
profession de manager est très complexe et très difficile. Le manager est écrasé par « le fardeau
de ses obligations et pourtant il ne peut pas facilement déléguer ses tâches. » (p35) et enchaine
par les 3 grands rôles pour le manager :
- le rôle inter personnel : ou figure de proue (le fait d’accomplir les obligations naturelles), le
manager est le leader responsable du travail des employés et des liaisons internes.
- le rôle de lié a l’information : Chaque manager est au centre « du système nerveux de son
organisation» (p40) et doit disposer des bons éléments utiles a l’organisation (observateur actif)
et les communiquer (diffuseur et porte parole).
- le rôle de décisionnel : Le manager cherche à améliorer l’organisation pour l’adapter à tout
type de changements dans les conditions de son environnement. (Entrepreneur, régulateur,
répartiteur, négociateur)
Le métier de manager est donc l’ensemble de ces rôles, mais « l’efficacité dépend donc de la
manière dont ils comprennent et répondent aux pressions et aux dilemmes de leur profession »
(p50). Une des taches la plus importante pour un manager est la détermination de la stratégie de
son organisation. Pour illustrer cette tache l’auteur propre un chapitre nommé « stratégie de
l’artisan » (p55) dans ce chapitre l’artisan est un artiste (un potier exactement) et doit faire face
entre son passé (ses compétences, réussites, échecs) et son futur (opportunités du marché).
Mintzberg en ressort plusieurs stratégies :
- « Les stratégies sont à la fois des plans pour l’avenir et les modèles d’action issus du passé. »
(p59) - « Les stratégies n’ont pas besoin d’être délibérées, elles peuvent aussi émerger, plus ou
moins, des actions entreprise » (p63).
- « Les stratégies réelles peuvent se manifester dans les endroits les plus étranges et se
développer à travers les moyens les plus inattendus » (p69).
- Il n’existe pas « une seule bonne façon » (the one best way) pour élaborer une stratégie.
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Dans la seconde partie « A propos des organisation » Henry Mintzberg aborde les organisations
et leurs fonctionnements selon leur type d’organisation.
Comme il l’indique dès le début de la partie ; il n’existe pas « une seule et unique
méthode de fonctionnement pour toutes les organisations » (p175). Cependant il est intéressant de
voir les bases (parties composantes des organisations, mécanismes de coordination, structure,
pouvoir, contexte, etc.) de chaque organisations pour mieux la comprendre. C’est dans se sens
que Mintzberg va aborder les différents type de configurations. Il commence donc par les 6
parties de l’organisation et ses hommes (cf annexes) et insiste sur le fait que les personnes à
l’intérieur (coalition interne) mais aussi à l’extérieur (coalition externe) de l’organisation peuvent
l’orienter différemment.
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comportement est formalisé ». (p197). De ces contextes nous pouvons voir sept types de
configurations :
A – L’organisation entrepreneuriale :
Une organisation généralement petite avec un leader et une petite structure verticale (supervision
directe). Le pouvoir de l’organisation est ciblé sur le dirigeant.La survie de l’organisation doit
donc être assurée en priorité.
Les avantages : Les inconvénients :
Réponse rapide, sens de la mission Danger de déséquilibre da la stratégie ou des
opérations. En effet la centralisation dans les
mains d’une seule personne.
B – L’organisation mécaniste
Une organisation fortement centralisée et spécialisée avec la standardisation des procédés de
travail. S’adresse à un marché simple avec sa hiérarchie très élaborée et une structure concentrée
sur le contrôle. Les buts principaux : assurer sa croissance, un profit maximum, maintenir le
volume de l’emploi…
Deux types de d’organisation mécanistes sont à distinguer :
- L’instrument avec un contrôle externe.
- Le système clos est cependant insensible aux influences extérieures avec l’obsession du
contrôle.
Les avantages : Les inconvénients :
Configuration efficace, précise et cohérente L’obsession du contrôle peut mener à des
problèmes.
C – L’organisation divisionnaire
Une autonomie de chaque unité dans ses choix et activités avec une standardisation des résultats
pour un contrôle plus souple au niveau du siège (division verticale). Une organisation présente
dans de nombreux marchés diversifiés (produits et services) Très courante dans le monde des
affaires, cette configuration est en développement dans d’autres domaines d’activités comme les
administrations ou autres services publics (grandes universités).
Les avantages : Les inconvénients :
Solutions à certains problèmes des structures La diversification du conglomérat rend
fonctionnelles (mécanistes) intégrées coûteuse et décourage l’innovation
(répartissant le risque, capital mobile, addition Le système de contrôle des performances
ou suppression des activités, etc.) risque de conduire comportement social
insensible et irresponsable.
D – L’organisation professionnelle
Les membres de l’organisation ont un haut niveau de qualification pour réaliser leur travail. Une
structure très organisée et spécialisée (division horizontale forte et décentralisée), il n’y a pas
besoin d’un contrôle administratif. L’organisation exige un marché plutôt stable.
(ex : Organisation universitaire)
Les avantages : Les inconvénients :
Solutions à certains problèmes des structures - des conflits fréquents concernant l’orientation
fonctionnelles (mécanistes) intégrées à donner aux clients. Des problèmes de
(répartissant le risque, capital mobile, addition coordination entre les différents classements,
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E – L’organisation innovatrice
Une structure basée sur la coordination sans contrôle avec des personnes qualifiées. Un besoin
d’innovation essentiel avec une décentralisation verticale et horizontale. Présente dans les
marchés au savoir faire élevés. Leurs marchés sont également instable (clientèle et demandes
variées).
Les avantages : Les inconvénients :
Cette configuration combine plus de L’efficacité est atteinte au prix de
démocratie avec moins de bureaucratie, très l’inefficience. Il existe également des
efficace pour les innovations. problèmes de configuration
F – L’organisation missionnaire
L’idéologie existe d’abord comme une force à la fois suffisamment forte et naturelle pour jouer le
rôle d’un mécanisme de coordination, encourageant leurs membres à aller tous dans le même
sens. La configuration la plus pure de la décentralisation, puisque chacun de ses membres est
considéré comme pouvant décider ou agir en toute confiance pour le bien de l’organisation, dans
sa globalité.
Les avantages : Les inconvénients :
Ce sont les valeurs des personnes qui font la Le niveau de rémunération est souvent faible le
force de l’organisation travail est parfois même bénévole
G – La configuration politique
La politique existe aussi dans les organisations des autres types ; c’est la force des conflits qui
résultent de ce que chacun tire de son côté. Mais, dans ce type de configuration, elle domine, en
particulier parce qu’il n’y a aucune partie de l’organisation ou aucun mécanisme de coordination
dominant. C’est l’idéologie qui rassemble les personnes.
Et pour la 3eme et dernière partie du livre Mintzberg propose une réflexion générale sur les
organisations et commence par une question d’organisation « Qui devrait contrôler les grandes
entreprises ? ». Les grandes entreprises sont contrôlées au départ par leur(s) fondateur(s). Mais
par la suite, ceux-ci perdent leur contrôle au profit d’un actionnariat. Les propriétaires officiels ne
détenant plus suffisamment d’action pour exercer un contrôle direct réel, le pouvoir, passe alors
aux managers. Et donc qui est(sont) le(s) véritable(s) responsable(s) ? – 1ere hypothèse
nationaliser les entreprises - 2eme hypothèse : une démocratie avec le pouvoir aux salariés ou aux
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Dans un autre chapitre l’auteur souhaite parler du mot « efficience ». Pour lui « l’efficience est un
concept neutre, sur le terrain elle se définit comme le plus grand bénéfice mesurable pour un coût
donné mesurable.» (p591) et résulte alors trois conséquences fondamentales :
- les coûts sont plus facilement quantifiables que les bénéfices,
- les coûts économiques sont plus facilement quantifiables que les coûts sociaux,
- Et enfin, parce que les bénéfices économiques sont plus facilement quantifiables les bénéfices
sociaux, « l’efficience conduit bien souvent l’organisation à adopter une morale économique qui
peut parfois signifier immoralité sociale » (p594).
C’est ainsi que l’efficience apparaît, non comme un concept neutre mais comme un concept
associé à un système de mesures de valeurs économiques au détriment de valeurs sociales.
Puis dans une dernière réflexion Mintzberg aborde le thème de la société devenue ingérable,
comme résultat du management. Dans ce dernier chapitre l’auteur souhaite parler de toutes les
choses qui l’exaspèrent au sujet du management et des organisations :
- « Notre société est une société d’organisation » (p602)
-« Notre société d’organisation est pour une grande part une société de grandes
organisations » (p604)
- « La bureaucratie mécaniste domine notre opinion sur la façon dont les organisations devraient
être établies. » (p605)
- « Une forme irrationnelle de « rationalité » sous-tend notre attirance pour la bureaucratie
mécaniste. » (p610)
- « Notre société de grandes organisations de type bureaucratie mécanistes« rationnelles » dictent
un âge du « management », que l’on a nommé le management professionnel et qui se révèle bien
souvent léger, superficiel et parfois immoral. » (p621)
- « Les organisations de type bureaucratie mécaniste conduite par un management professionnel,
en mettant l’accent sur la quantification, nient le sens de l’engagement et réduisent ainsi le
système humain à des structures vides et impersonnelles. » (p648)
- « Toute forme d’organisation sème le germe de sa propre destruction ; dans le cadre de la
bureaucratie mécaniste, dénuée d’engagement humain, cela se manifeste par un développement
de la politisation. » (p653)
- « Les grandes organisations politisées ont de plus en plus tendance à se soutenir elles mêmes
par des moyens politiques, risquant ainsi la destruction, non pas seulement des organisations
dépassées mais également de toute notre société faite d’organisation. » (p655)
Les organisations s’engagent dans un cercle vicieux, une spirale de croissance, devenant de plus
en plus bureaucratiques et politisées. Alors que les jeunes organisations avec des esprits-saints
plus créative deviennent plus vulnérables. L’auteur termine son ouvrages de manière à interpeller
le lecteur afin qu’il réfléchisse à son tour sur les issues possibles à ce monde d’organisation
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Démonstration d’ensemble
L’auteur pour illustrer le besoin d’une meilleure compréhension, dans son ensemble, des
organisations a écrit ce livre de manière cohérente en commençant par des explications sur le
métier de manager en passant par les structures organisationnelles. Chaque partie clairement
exposée par des propos simples. Et pour finir le livre une dernière partie sur le monde actuel et
ses absurdités. Dans cette dernière partie nous pouvons dire qu’il interpelle le lecteur dans un but
de réflexion. Une réflexion montrant l’urgence d’un changement pour ne pas considérer l’homme
comme un animal sans raison.
Critique
Annexes
I ) 4 Légendes et Réalités
1 – Légendes : le manager est un planificateur systématique, réfléchi.
Réalité : Les managers sont soumis à un rythme implacable, et leurs activités sont caractérisées par la brièveté, la
variété et la discontinuité ; et presque exclusivement orientée vers l’action et très peu vers la réflexion.
3 – Légende : le manager supérieur a besoin d’informations agrégées, ce que seul un système d’information de
gestion peut lui fournir.
Réalité : Il favorise totalement les moyens de communication verbaux, c’est à dire le téléphone
et les réunions.
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- La créativité : « l’analyse ne peut fournir que des changements et une créativité limités, l’intuition semblerait
soit une force de créativité sans pareil, » p139.
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