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Faits saillants
Majesté,
J’ai l’insigne honneur de soumettre à Votre Majesté, conformément
aux dispositions de l’article 148 de la constitution et de l’article 100 de
la loi n° 62.99 formant code des juridictions financières, le rapport
annuel de la Cour des comptes au titre de l’année 2018.
Ledit rapport, contient un aperçu détaillé des activités de la Cour des
comptes et des Cours régionales des comptes ainsi que les synthèses de
toutes les missions de contrôle effectuées par les différentes
composantes des juridictions financières. Il est constitué de deux
volumes ; le premier concerne les activités de la Cour des comptes,
tandis que le deuxième, composé de 11 livres, concerne les travaux des
Cours régionales des comptes.
Ainsi, le présent rapport dresse le résultat de l’exécution des missions
programmées par la Cour des comptes et des Cours régionales des
comptes, durant l’année 2018, et qui ont concerné les différentes
attributions dévolues aux juridictions financières. Et ce, que ce soit les
attributions juridictionnelles qui visent à s’assurer du respect des règles
en vigueur et sanctionner tout manquement, le cas échéant, ou celles à
caractère non-juridictionnel, à travers lesquelles, les contrôles effectués
se focalisent sur l’efficience, l’efficacité et l’économie des opérations
financières exécutées par les organismes publics, ainsi que sur la
réalisation des objectifs escomptés des programmes et politiques
publiques.
Par ailleurs, la programmation de cette année a été caractérisée, en plus
de son respect du principe d’équilibre entre les différentes compétences
dévolues aux juridictions financières, par l’augmentation du nombre
des missions de contrôle effectuées qui a atteint 274 missions, contre
160 pendant les deux années précédentes, ainsi que par la diversité du
domaine d’intervention des juridictions financières, englobant, ainsi, la
plupart des secteurs publics vitaux. En parallèle, on a assisté à
l’augmentation du nombre des missions d’évaluation transverse des
programmes et politiques publiques, dont figure la mission relative aux
objectifs du développement durable.
Aussi, durant l’année 2018, la Cour a pu maintenir la même cadence de
réalisation des missions de partenariat avec les Cours régionales des
comptes en vue de son renforcement. En effet, les Cours régionales des
comptes procèdent, à ce titre, à la réalisation de missions de contrôle au
niveau des organismes publics à caractère régional relevant des
Société Medz
La société MEDZ, filiale du groupe Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG),
est une société anonyme à directoire et à conseil de surveillance. Elle a
pour principale mission l’aménagement, le développement, la
commercialisation et la gestion des zones d’activités économiques (ZAE)
dans le domaine de l’industrie, le tourisme et l’offshoring.
Le portefeuille de MEDZ se compose de 17 filiales et participations dont
quatre sont staffées. Chaque filiale ou participation se charge de porter un
ou plusieurs projets relatifs aux ZAE.
A ce titre, le contrôle de la gestion de cette société a permis de soulever les
principaux constats suivants :
A. Stratégie, business model et situation financière
Depuis sa création, le business model de MEDZ n’a cessé d’évoluer. Ce
business model vise à faire un équilibre entre l’intérêt général et la
rentabilité économique et financière.
Par ailleurs, l’examen de ce business model a révélé son essoufflement et
est devenu non adapté à certaines activités notamment l’offshoring. En
effet, la situation financière de MEDZ s’est fragilisée à cause de certains
facteurs, notamment, ceux en relation avec le rendement modeste des
investissements et le financement d’une partie des investissements par des
dettes à court terme.
Société "Fipar-Holding"
La Holding Financière de Participations et d’Investissements dénommée
« Fipar-Holding » est une société anonyme à conseil d’administration
créée le 10 juin 1989 par l’ex-BNDE et rachetée par la CDG en 2003. Son
capital social est de 2.820 MDH.
Plan "Halieutis"
Le Maroc dispose d’un espace maritime réputé parmi les zones riches en
poisson. D’une superficie d’environ 1,12 million de km². Ce patrimoine
halieutique permet au secteur de la pêche maritime de contribuer de
manière significative à l’économie nationale. Ainsi, les exportations des
produits de la mer ont atteint 22 MMDH en 2017, et ont représenté près de
50% des exportations de produits agroalimentaires marocains, et 10% du
total des exportations.
La Cour des comptes a mené, au cours de la période 2016-2017, une
évaluation du secteur de la pêche maritime. Cette mission a porté sur
l’évaluation de l’état d’avancement du Plan Halieutis, qui concerne la
période 2009-2020, afin d’évaluer le niveau d’atteinte de ses objectifs et
identifier les principales rigidités et contraintes du secteur.
Programme d’extension de
l’irrigation
Le Maroc a adopté en 2008 le "Plan Maroc Vert" (PMV) comme stratégie
sectorielle en agriculture. Ce plan comprend sept axes transverses dont
l’axe de l’Eau qui est décliné en trois programmes d’aménagement hydro-
agricole (AHA), à savoir :
- Le Programme d’Extension de l’Irrigation (PEI) ;
- Le Programme National d’Economie d’Eau en Irrigation
(PNEEI) ;
- Le Programme de partenariat public privé en irrigation (PPPI).
A cet effet, la Cour a procédé à l’évaluation du 1er programme, à savoir le
PEI, qui vise la création de nouveaux périmètres et le renforcement de
l'irrigation des périmètres à l’aval des barrages sur une superficie de
Observations générales
A. Gestion déléguée du service du nettoiement
Absence de plans communaux de gestion des déchets
Il résulte des opérations de contrôle effectuées que la gestion des déchets
ménagers et assimilées, au niveau de plusieurs communes, ne s’intègre pas
dans une méthodologie issue des directives nationales relatives à la gestion
en la matière, prévues par la loi n°28.00 relative à la gestion des déchets et
à leur élimination. En effet, les communes concernées ne disposent pas de
plans de gestion des déchets ménagers et assimilés, censés encadrer les
mesures et les étapes de gestion de ces déchets à savoir la pré-collecte, la
collecte, le stockage, le transport, la mise en décharge, et l'élimination des
déchets, ainsi que leur traitement, valorisation, recyclage, et leur tri, le cas
échéant.
Insuffisance au niveau du contrôle et du suivi de
l’exécution des contrats de la gestion déléguée
Le travail des organes du contrôle, dans plusieurs collectivités, est marqué
par des insuffisances multiples concernant, essentiellement, la non
régularité des réunions du comité de suivi et de contrôle, ainsi que le défaut
Introduction .................................................................................... 5
Principales observations enregistrées par la Cours des comptes
en matière de contrôle de la gestion .............................................. 9
Objectifs de développement durable ..................................................... 9
Exécution du budget de l’Etat pour l’année 2017 ............................... 13
Caisse de dépôt et de gestion ............................................................... 16
Société Medz ....................................................................................... 18
Société "Fipar-Holding" ...................................................................... 23
Dépositaire central des valeurs mobilières .......................................... 26
Mise en œuvre du dispositif d’efficacité énergétique .......................... 32
Activité minière au sein de l’OCP ....................................................... 34
Plan "Halieutis" ................................................................................... 38
Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires ........... 42
Filière oléicole ..................................................................................... 45
Programme d’extension de l’irrigation................................................ 47
Domaine public hydraulique ............................................................... 49
Valorisation et régénération des forêts de chêne liège ........................ 53
Agence nationale de l’assurance maladie ............................................ 55
Assurance maladie obligatoire de base des salariés du secteur privé,
gérée par la caisse nationale de sécurité sociale .................................. 58
L’assurance maladie obligatoire gérée par la caisse nationale des
organismes de prévoyance sociale ...................................................... 62
Centres hospitaliers régionaux et provinciaux du ministère de la
santé .................................................................................................... 66
Recherche scientifique au sein de l’université Mohamed V ............... 76
Faculté de médecine et pharmacie d’Oujda......................................... 79
Faculté des sciences et techniques de Marrakech ................................ 82
Ecole Supérieure de Technologie de Laâyoune .................................. 86
Académie régionale d’éducation et de formation de la région Souss
Massa ................................................................................................... 89
Groupe Institut Supérieur de Commerce et d’Administration des
Entreprises ........................................................................................... 91
Ecole nationale d’architecture de Rabat .............................................. 94
Institut national d’aménagement et d’urbanisme ................................ 99
Institut royal de la formation des cadres relevant du ministère de la
Jeunesse et des sports ........................................................................ 101
SNRT : Gouvernance et gestion de la production des programmes de
télévision ........................................................................................... 106