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Arnaud Bégyn
Le formuLaire
BCPST
1 et 2 années
e e
Lionel Porcheron
Ingénieur de l’ENSEEIHT à Toulouse
Arnaud Bégyn
Professeur au lycée Pierre de Fermat à Toulouse
Avec la collaboration de :
Valéry Prévost - Professeur au lycée Hoche à Versailles
© Dunod, Paris, 2008
ISBN 978-2-10-053791-4
Table des matières
Avant-propos IX
Chapitre 1 : Mathématiques 1
1. Algèbre 1
1.1 Nombres entiers, nombres rationnels 1
1.2 Polynômes et fractions rationnelles 2
1.3 Généralités sur les applications 5
1.4 Applications linéaires – Espaces vectoriels 6
1.5 Matrices – Déterminants – Systèmes linéaires 11
1.6 Réduction des endomorphismes 16
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
2. Analyse 18
2.1 Nombres réels 18
2.2 Nombres complexes 18
2.3 Suites 21
2.4 Fonctions réelles de la variable réelle 25
2.5 Dérivation 31
2.6 Intégration 37
2.7 Équations différentielles 42
2.8 Séries 44
2.9 Fonctions de plusieurs variables 46
3. Géométrie 50
3.1 Courbes dans le plan 50
3.2 Propriétés élementaires dans le plan 51
Chapitre 2 : Chimie 98
1. Atomistique 98
1.1 Spectroscopie 98
1.2 Modèle ondulatoire 99
1.3 Atome polyélectronique 100
1.4 Architecture moléculaire 101
2. Cinétique 103
2.1 Vitesse de réaction 103
2.2 Étude expérimentale 105
2.3 Mécanismes réactionnels 105
2.4 Catalyse 107
3. Solutions aqueuses 108
3.1 Réactions acido-basiques 108
3.2 Réactions de complexation 110
3.3 Réactions de précipitation 111
3.4 Réactions d’oxydoréduction 111
3.5 Diagrammes potentiel-pH 114
4. Thermodynamique 115
4.1 Fonctions d’état 115
4.2 Potentiel chimique 116
4.3 Grandeurs standard de réaction 116
Table des matières VII
cisant bien à chaque fois les conditions d’application de ces formules. Sou-
lignons tout de même que l’apprentissage de ces formules ne se substitue
pas à l’apprentissage du cours...
Merci à tous ceux qui ont accepté de collaborer à cet ouvrage et en parti-
culier à tous ceux qui l’ont consciencieusement relu. Un grand merci égale-
ment à Éric D ’E NGENIÈRES qui a assuré la coordination pas toujours facile
mais dans les meilleurs délais de ce nouveau formulaire de la collection
« J’intègre ».
Un suivi de la partie mathématiques est disponible à l’adresse : http ://ar-
naud.begyn.free.fr
Lionel P ORCHERON
Lionel.Porcheron@free.fr
Chapitre 1
Mathématiques
1. Algèbre
1.1 Nombres entiers, nombres rationnels
Factorielle – Définition
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
n
n! : factorielle n
n! = ∏k Par convention : 0! = 1
k=1
Permutations
Arrangements
(n, p) ∈ N2 avec p n
p
On note An le nombre d’arrange-
p n! ments de p éléments à partir d’un
An = ensemble de n éléments (c’est-à-
(n − p)!
dire le nombre de p-uplets com-
posés d’éléments deux à deux dis-
tincts)
Combinaisons
(n, p) ∈ N2 avec p n
On appelle combinaison (notée
n! (np )) toute partie de cardinal p d’un
(np ) =
p!(n − p)! ensemble à n éléments.
Par convention (np ) = 0 si n ∈ N −
Z ou si n ∈ N et p ∈ / [0, n]
Combinaisons – Propriétés
+1
(np ) + (np+1 ) = (np+ 1) ∀(n, p) ∈ N × Z
Binôme de Newton
n
n∈N
( x + y)n = ∑ (nk )xk yn−k ( x, y) ∈ C2
k=0
Q est dense
Polynôme
On note K [ X ] l’ensemble des fonctions polynômes de K dans lui
même, avec K = R ou C. Par convention, X désigne la fonction po-
lynôme identité X : x ∈ K → x ∈ K. Tout élément P de K [ X ] est
appelé plus simplement polynôme, et sur la base canonique ( X n )n∈N
il peut s’écrire P = ∑ an X n , où les an sont éléments de K et sont tous
n∈N
nuls sauf pour un nombre fini de valeurs n.
Degré d’un polynôme – Définition
Dérivation
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
P′ =
P= ∑ an X n ∈ K [ X ]
∑ nan Xn−1 n
n 1 P′ : polynôme dérivé de P
Soit (αi )i∈ I la famille des racines deux à deux distinctes du polynôme
P. Ce polynôme peut alors s’exprimer sous la forme P = Q ∏( x −
i∈ I
αi )mi où mi est la multiplicité de la racine αi et Q un polynôme n’ayant
pas de zéro dans K.
Multiplicité d’une racine d’un polynôme – Définition
Si P est un polynôme ( P ∈ K[ X ]) et si a est un élément de K (a ∈ K),
on dit que a est racine de P de multiplicité m (m ∈ N) lorsque ( X − a)m
divise P et ( X − a)m+1 ne divise pas P. Par convention, si a n’est pas
racine de P on dit que a est racine de P de multiplicité 0.
Polynôme scindé
Un polynôme P ∈ K [ X ] est dit scindé sur K si et seulement si il existe
λ ∈ K \ {0} et une famille d’éléments non nécessairement distincts
( xi )i∈[1,n] tels que :
n
P = λ ∏ ( X − xi )
i=1
Décomposition d’un polynôme dans C[ X ]
Tout polynôme P à coefficients complexes ( P ∈ C[ X ]) non constant
est scindé. Si on note x1 , . . . , xn ses racines complexes deux à deux dis-
tinctes (∀ 1 ≤ i ≤ n, xi ∈ C) alors on peut écrire :
n
P( X ) = λ ∏ ( X − xi )αi
i=1
où λ est un complexe non nul (λ ∈ C∗ ) et α1 , . . . , αn sont des entiers
naturels non nuls (∀ 1 ≤ i ≤ n, αi ∈ N∗ ). Cette décomposition est
unique à l’ordre des facteurs près dans le produit.
Décomposition d’un polynôme dans R[ X ]
Tout polynôme P à coefficients réels ( P ∈ R[ X ]) non constant se dé-
compose en un produit de polynômes du premier degré et de po-
lynômes du second degré dont le discriminant est strictement néga-
tif. Si on note x1 , . . . , xn ses racines réelles deux à deux distinctes
(∀ 1 ≤ i ≤ n, xi ∈ R) alors on peut écrire :
n p
P( X ) = λ ∏ ( X − xi )αi ∏ (X2 + y j X + z j )β j
i=1 j=1
1. Algèbre 5
Ensembles et applications
Soit f : E −→ F une application d’un ensemble E dans un ensemble F.
Soient A une partie de E et B une partie de F.
On appelle image directe de A par f la partie de F définie par :
f ( A) = { f ( x) ∈ F; x ∈ A}
On appelle image réciproque de B par f la partie de E définie par :
f −1 ( B) = { x ∈ E; f ( x) ∈ B}
Application injective
Application surjective
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
Sous-espace vectoriel
de dimension finie :
dim K n = n, et dim Kn [ X ] = n + 1, et dim Mnp (K ) = np.
Croissance de la dimension
Soient E un espace vectoriel sur K de dimension finie et F, G deux sous-
espaces vectoriels de E tels que F ⊂ G. Alors dim F ≤ dim G et si les
deux dimensions sont égales alors F = G.
Juxtaposition de bases
Soit ( Ei )1≤i≤n une famille de sous-espaces vectoriels d’un espace vec-
toriel E. Pour tout i ∈ {1, . . . , n}, on note Bi une base de Ei . Alors on
a:
n n
2. Toutes les bases de E sont finies et ont le même cardinal appelé di-
mension de E et noté dim E.
Propriétés des familles libres et des familles génératrices
Soient E un K-espace vectoriel de dimension n
– Toute famille libre de E comporte au plus n éléments.
– Toute famille génératrice de E comporte au moins n éléments.
Somme directe et dimension
p p
x= ∑ λi ei , =⇒ f ( x) = ∑ λi f ( ei ) .
i=1 i=1
(3) f surjective
(4) rg f = n Les propositions ci-contre sont
deux à deux équivalentes.
f surjective ⇐⇒ Im f = F
f injective ⇐⇒ Ker f = {0} f application linéaire de E dans F.
Projecteur – Définition
Si E = A ⊕ B, p : x = a + b ∈ E → a ∈ A est un projecteur sur A
parallèlement à B.
Matrices – Définition
On appelle matrice à m lignes et n colonnes, toute application de
[1, ...n] × [1, ...m] → K.
Ensemble des matrices
Changement de base
Matrices inversibles
Soit A ∈ Mn (K) et f un endomorphisme représenté par A dans une
base. Les propriétés ci-dessous sont deux à deux équivalentes :
(1) f est bijective.
(2) A est inversible.
Dans ce cas, Mat( f −1 ) = A−1 .
1. Algèbre 13
M = λN λ∈K
M = (αi j ) ∈ Mmn (K)
γi j = λ · αi j N = (γi j ) ∈ Mmn (K)
Produit de matrices
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
β1 j
β2 j
..
.
M = (αik ) ∈ Mmp (K)
βk j
N = (βk j ) ∈ M pn (K)
..
. MN = (γi j ) ∈ Mmn (K)
βp j p
γi j = ∑ αik · βk j
k=1
α α · · · α · · · α
i1 i2 ik ip γi j
14 [1] Mathématiques
( M + N ) P = MP + NP ( M, N ) ∈ (Mmp (K))2 , P ∈
M pn (K)
M ∈ Mmp (K)
(µM)(λN ) = µλ( MN ) N ∈ M pn (K)
(λ, µ )2 ∈ K2
M ∈ Mmp (K)
( MN ) P = M( NP) N ∈ M pn (K)
N ∈ Mnq (K)
Attention : En général, MN = N M
Formule du binôme pour les matrices
n n∈N
( A + B)n = ∑ (nk ) Ak Bn−k ( A, B) ∈ M p (K) tel que AB = BA
k=0
a11 x1 + ··· ··· ··· + a1p = b1
.. ..
. .
arr xr + · · · + arp x p = br
0 = br + 1
..
.
0 = bn
où r = rg ( S). L’algorithme du pivot de Gauss permet donc de calculer
le rang d’un système, et donc celui d’une matrice ou d’une application
linéaire.
Ensemble des solutions d’un système linéaire
Soit ( S) un système linéaire de n équations à p inconnues. Alors :
- l’ensemble S de ses solutions est soit vide, soit un singleton, soit in-
fini.
- la solution générale du système ( S) s’écrit comme la somme d’une
solution particulière et de la solution générale du système homogène
associé.
- l’ensemble des solutions du système homogène associé est un sous-
espace vectoriel de K p de dimension p − rg ( S)
f ∈ L( E)
∃ x ∈ E, x = 0 tel que :
λ ∈ K : valeur propre de f
Autre formulation : f − λ Id E est
f ( x) = λx non injectif.
x = 0 et ∃λ ∈ K x ∈ E : vecteur propre de f
f ∈ L( E)
f ( x) = λx (alors λ ∈Sp( f ))
Diagonalisabilité – Définition
Soient E un espace vectoriel sur K de dimension finie et n ∈ N∗ .
On dit que f ∈ L( E) est diagonalisable si et seulement si il existe une
base de E formée de vecteurs propres de f .
On dit que M ∈ Mn (K ) est diagonalisable si et seulement si il existe
une matrice diagonale D semblable à M.
Diagonalisabilité – Propriété
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
2. Analyse
2.1 Nombres réels
Présentation
a b =⇒ a + c b + c
∀( a, b, c) ∈ R3 , a b
=⇒ ac bc
0 c
Toute partie non vide majorée de R admet une borne supérieure dans
R.
∀x ∈ R : x∈R
E( x) : partie entière de x
E( x) x < E( x) + 1 E( x) est l’unique entier relatif vé-
rifiant la propriété ci-contre.
z ∈ C : nombre complexe
z = a + ib z ∈ C : nombre complexe conju-
gué de z
z = a − ib a : partie réelle de z et de z
b : partie imaginaire de z
| z|2 = z · z | z| : module de z
| zz′ | = | z| · | z′ |
z ∈ C : nombre complexe
z | z| z′ ∈ C : nombre complexe
z′ = 0 = ′
z′ |z |
20 [1] Mathématiques
Inégalité triangulaire
| z + z′ | | z| + | z′ | z ∈ C : nombre complexe
z′ ∈ C : nombre complexe
Formule d’Euler
eix + e−ix
cos x =
2
x∈R
eix − e−ix
sin x =
2i
tion zn = reiϕ .
√ ϕ+2kπ
(k, n) ∈ N2 avec 0 k n − 1
zk = n r ei n z∈C
r ∈ R+
En particulier, les racines nièmes
2kπ
de l’unité : zk = ei n
2.3 Suites
Convergence – Définition
On dit qu’une suite numérique (un )n∈N converge vers une limite l ∈ K
avec K = R ou C si et seulement si :
∀ε > 0, ∃ N ∈ N, ∀n ∈ N, n N =⇒ |un − l | ε
22 [1] Mathématiques
- Si elle est décroissante alors soit elle est minorée et convergente, soit
elle est non minorée et divergente vers −∞.
En particulier une suite monotone admet toujours une limite (éven-
tuellement infinie).
Suites équivalentes – Définition
Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites numériques. On dit qu’elles sont
équivalentes lorsqu’il existe une suite (ǫn )n∈N telle que, à partir d’un
certain rang, un = (1 + ǫn )vn et lim ǫn = 0. On le note un ∼ vn .
Suites équivalentes – Critère
Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites numériques. On suppose qu’à
partir d’un certain rang vn ne s’annule pas. On a alors un ∼ vn si et
seulement si lim uvnn = 1.
24 [1] Mathématiques
un = un−1 + r
un : ne terme de la suite
u n = u p + ( n − p )r r : raison
u1 : premier terme de la suite
Sn : somme des n premiers termes
(u1 + un )n de la suite un
Sn =
2
2. Analyse 25
Suite géométrique
un = q · un−1
un : ne terme de la suite
n− p q : raison de la suite
un = q up u1 : premier terme de la suite
Sn : somme des n premiers termes
u1 (qn − 1) de la suite un
Sn = q=1
q−1
Application en escalier
On dit qu’une fonction f : [ a; b] → R est en escalier si et seulement
Limites
Soit f : I → R une application.
On dit que f admet une limite l en a ∈ I si et seulement si :
∀ε > 0, ∃η > 0, ∀ x ∈ I, | x − a| η =⇒ | f ( x) − l | ε
On dit que f admet une limite l en +∞ si et seulement si :
∀ε > 0, ∃ A ∈ R, ∀ x ∈ I, x A =⇒ | f ( x) − l | ε
On dit que f admet comme limite +∞ en a ∈ I si et seulement si :
∀ A > 0, ∃η > 0, ∀ x ∈ I, | x − a| η =⇒ f ( x) A
On dit que f admet comme limite +∞ en +∞ si et seulement si :
∀ A > 0, ∃ B > 0, ∀ x ∈ I, x B =⇒ f ( x) A
On dit que f admet comme limite −∞ en −∞ si et seulement si :
∀ A < 0, ∃ B < 0, ∀ x ∈ I, x B =⇒ f ( x) A
Composition suite-fonction
Soient (un )n∈N une suite numérique et f : I −→ R une application. On
suppose que (un )n∈N a pour limite a ∈ I et que f a pour limite b en a.
Dans ce cas la suite ( f (un ))n∈N a pour limite b.
Opérations sur les limites
Soient f : I −→ R et g : I −→ R deux applications admettant une
limite en a ∈ I. Soit α un nombre réel (α ∈ R). On peut faire les opéra-
tions suivantes sur les limites :
- somme : lim a ( f + g) = lim a f + lim a g sauf forme indéterminée ∞ −
∞
- produit : lim a f g = lim a f lim a g sauf forme indéterminée 0 × ∞
- multiplication par un réel : lim a α f = α lim a f sauf forme indétermi-
née 0 × ∞
f lim f
- quotient : lim a g = limaa g sauf formes indéterminées 00 et ∞
∞
Composition de limites
Soient f : I −→ R et g : J −→ R deux applications. On suppose que f
a une limite b ∈ J en a ∈ I et que g a pour limite l en b. Dans ce cas la
fonction g ◦ f a pour limite l en a.
Voisinages – Definition
Voisinage d’un point : soit a ∈ R. On appelle voisinage de a tout inter-
valle du type [ a − η, a + η] où η > 0
Voisinage de +∞ : on appelle voisinage de +∞ tout intervalle du type
[ A, +∞[ où A > 0
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
1 f
De plus, si la fonction g ne s’annule pas sur I alors les fonctions g et g
sont continues sur I.
Composition et continuité
Soient f : I −→ R et g : J −→ R deux applications où I et J sont
deux intervalles de R tels que f ( I ) ⊂ J. Si f et g sont respectivement
continues en a et f ( a), alors g ◦ f est continue en a. Par conséquent, si
f est continue sur I et g est continue sur J, avec f ( I ) ⊂ J, alors g ◦ f est
continue sur I.
Théorème de la bijection
Une fonction f continue et strictement monotone sur un intervalle I est
une bijection de I sur l’intervalle f ( I ). L’application réciproque f −1 est
continue et a même monotonie que f ; son graphe se déduit de celui de
f par symétrie orthogonale par rapport à la droite d’équation y = x ; si
f est impaire alors f −1 l’est aussi.
2. Analyse 31
∀ x ∈] − 1, 1[ : 2
−1
Arccos′ ( x) = √
1 − x2 -1 1
π π Arctan
Arctan : R → − ;
2 2
∀x ∈ R :
2
1
Arctan′ ( x) = 2
1+x
2.5 Dérivation
f ( x)− f ( a)
lim x→a− x− a existe et est finie ; dans ce cas cette limite est appelée
dérivée à gauche de f en a, notée f g′ ( a).
f ( x)− f ( a)
On dit que f est dérivable en a ∈ I si et seulement si lim x→a x− a
existe et est finie ; dans ce cas cette limite est appelée dérivée à droite
de f en a, notée f ′ ( a).
Dérivabilité en un point – Critère
Soient f : I −→ R une application où I est un intervalle ouvert de R et
a ∈ I. f est dérivable en a si et seulement si elle est dérivable à droite et
à gauche en a avec f g′ ( a) = f d′ ( a). Dans ce cas : f ′ ( a) = f g′ ( a) = f d′ ( a).
Dérivabilité en un point – Interprétation graphique
d f −1 1 1
( y0 ) = ′ = ′ .
dy f ◦ f −1 ( y0 ) f ( x0 )
Dérivation et continuité
f ′ f ′ ( a) g( a) − f ( a) g′ ( a)
g( a) = 0, ( a) =
g g2 ( a)
( g ◦ f )′ ( a) = g′ ( f ( a)) f ′ ( a)
2. Analyse 33
Formule de Leibniz
Théorème de Rolle
f : [ a, b] → R continue sur [ a, b] et dérivable sur ] a, b[, f ( a) = f (b) ;
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
f ′ (c) = 0
f (b) − f ( a) = (b − a) f ′ (c)
Inégalité de Taylor-Lagrange
n
f (k) ( a) (b − a )n+1
f (b) − ∑ k!
(b − a)k M
(n + 1)!
k=0
Reste intégral
f : [ a, b] → R de classe C n+1 sur [ a, b] alors :
n
f (k) ( a) 1 b
f (b) = ∑ (b − a)k + (b − t)n f (n+1) (t) dt
k=0
k! n! a
Reste de Laplace
Formule de Taylor-Young
f : I → E, I un intervalle de R, si f est C n au voisinage de a( a ∈ I ) :
n
f (k) ( a)
f ( x) = ∑ k!
( x − a)k + o (( x − a)n )
x→ a
k=0
Difféomorphisme – Définition
Soient f : I → J avec I, J deux intervalles de R, n ∈ N∗ ∪ {+∞}, on dit
que f est un C k -difféomorphisme de I sur J si et seulement si :
– f est de classe C k sur I
– f est bijective
– f −1 est de classe C k sur J
Dérivée et monotonie
Soit f : I −→ R une application où I est un intervalle de R. On a alors :
f est croissante (respectivement décroissante) sur I si et seulement si
pour tout x ∈ I, f ′ ( x) ≥ 0 (respectivement f ′ ( x) ≤ 0).
De plus, si pour tout x ∈ I, f ′ ( x) > 0 (respectivement f ′ ( x) < 0) alors
f est strictement croissante (respectivement décroissante) sur I.
Théorème sur la limite de la dérivée
Soient f : I −→ R une application où I est un intervalle de R et a ∈ I.
On suppose que f est continue sur I, dérivable sur I \{ a}.
- si lim x→a f ′ ( x) (éventuellement limite à droite ou à gauche si a est
une borne de I) existe et est finie alors f est dérivable au point a (éven-
tuellement à droite ou à gauche) et f ′ ( a) = lim x→a f ′ ( x).
2. Analyse 35
de f .
36 [1] Mathématiques
Dans ce cas :
n
1 1
f ( x) =+∞ ∑ ak xk + o xn
(respectivement =−∞ )
k=0
2.6 Intégration
38 [1] Mathématiques
b
6) Majoration en valeur absolue : si a ≤ b alors f (t) dt ≤
a
b
| f (t)| dt
a
Primitives et intégrales d’une fonction continue
Soit f : I −→ R une application continue sur un intervalle I de R.
x
Alors pour tout a ∈ I, l’application x ∈ I −→ f (t) dt est l’unique
a
primitive de f sur I qui s’annule en a.
Théorème de la valeur moyenne
Soit f : [ a, b] −→ R une application continue sur un segment [ a, b]. On
a alors :
1 b 1 n−1 b−a
n k∑
f (t) dt = lim f a+k .
b−a a n→+∞
=0
n
b n−1 xi +1
a
f (t) dt = ∑ xi
φi (t) dt.
i=0
ax+b
Intégration des fonctions du type x → x2 + px+q
Soit ( a, b, p, q) ∈ R4 . On note : Δ = p2 − 4q le discriminant du poly-
nôme X 2 + pX + q. Alors :
1) si Δ > 0, alors X 2 + pX + q = ( X − c)( X − d) et ∃(α , β) ∈ R2 tel
que :
ax + b α β
= + .
x2 + px + q x−c x−d
ax + b a 2x + p ap 1
= + b− ,
x2 + px + q 2 x2 + px + q 2 x2 + px + q
le premier s’intègre en ln et le second en arctan.
Coefficients de f ( x) = c + ∑nk=1 ak cos(kω x) + bk sin(kω x)
n
On définit une fonction f par f ( x) = c+ ∑ ak cos(kω x) +
k=1
bk sin(kω x) . On a alors :
2π 2π
ω ω ω ω
c= f (t) dt, ak = f (t) cos(kωt) dt, bk
2π 0 π 0
2π
ω ω
c= f (t) sin(kωt) dt.
π 0
f (t) dt ≥ 0
a
42 [1] Mathématiques
b b
3) Linéarité : si (λ , µ ) ∈ R2 et si f (t) dt et g(t) dt convergent
a a
b b
alors λ f (t) + µ g(t) dt converge et λ f (t) + µ g(t) dt =
a a
b b
λ f (t) dt + µ g(t) dt.
a a
b b
4) Croissance : si a ≤ b, f ≤ g sur [ a, b[, f (t) dt et g(t) dt
a a
b b
convergent alors f (t) dt ≤ g(t) dt
a a
Intégrale absolument convergente – Définition
Soit f : [ a, b[−→ C une application continue par morceaux sur un
intervalle [ a, b[. On dit que ab f (t) dt converge absolument lorsque
b
| f (t)| dt converge.
a
Intégrale absolument convergente – Propriété
Soit f : [ a, b[−→ C une application continue par morceaux sur un inter-
b
b
valle [ a, b[. Si a f (t) dt converge absolument alors f (t) dt converge.
a
Critère de comparaison
Soient f et g deux applications continues par morceaux sur un inter-
valle [ a, b[.
1) si ∀ x ∈ [ a, b[, 0 ≤ f (t) ≤ g(t), alors ab g(t) dt converge =⇒ ab f (t) dt
converge et ab f (t) dt diverge =⇒ ab g(t) dt diverge.
2) si ∀ x ∈ [ a, b[, 0 ≤ | f (t)| ≤ g(t), alors ab g(t) dt converge =⇒
b
a f (t ) dt converge absolument.
Équation résolue
Une équation différentielle linéaire du premier ordre est dite normali-
sée ou résolue en y′ si et seulement si α = 1.
Solution d’une équation différentielle linéaire du premier ordre
Méthode de résolution de E
1. Résolution de l’équation homogène associée, solution de la forme
λy0 ( x) ou λ ∈ R.
2. Réinjecter la solution trouvée dans l’équation complète avec la mé-
thode de variation de la constante qui permet de trouver la fonction
qui vérifie l’équation complète.
Équation différentielle du second ordre à coefficients constants
(β, γ) ∈ R2 : coefficients de
l’équation différentielle
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
2.8 Séries
∑ un converge =⇒ lim un = 0;
n→+∞
∑ un converge ⇐⇒ lim Rn = 0.
n→+∞
xn xn
Pour tout x ∈ R, ∑ n! converge et : ∑+ ∞
n=0 n! = ex .
46 [1] Mathématiques
Applications partielles
Soient f : P −→ R une application définie sur un pavé ouvert P
de Rn et a ∈ P. Pour tout i ∈ {1, . . . , n}, on apelle ième appli-
cation partielle de f au point a l’application f i : x −→ f i ( x) =
f ( a1 , . . . , ai−1 , x, ai+1 , . . . , an ).
Fonctions de classe C 1
Soit f : P −→ R une application continue sur un pavé ouvert P de
Rn . On dit que f est de classe C 1 sur P lorsque f admet des dérivées
partielles par rapport à chacune des variables, continues sur P.
Dérivées partielles secondes
Soit f : P −→ R une application de classe C 1 sur un pavé ouvert P de
Rn .
Soient a ∈ P et (i, j) ∈ {1, . . . , n}2 . On dit que f admet une dérivée par-
∂f
tielle seconde en a par rapport à x j et xi lorsque ∂x admet une dérivée
i
∂2 f
partielle par rapport à xi au point a, notée ∂x j ∂xi ( a ).
Fonctions de classe C 2
Soit f : P −→ R une application de classe C 1 sur un pavé ouvert P de
Rn . On dit que f est de classe C 2 sur P lorsque f admet des dérivées
partielles secondes par rapport à chacune des variables, continues sur
P.
Théorème de Schwartz : interversion de l’ordre de dérivation
Soient f : P −→ R une application de classe C 2 sur un pavé ouvert P
∂2 f ∂2 f
de Rn et (i, j) ∈ {1, . . . , n}2 . Alors ∂x j ∂xi
et ∂xi ∂x j
sont continues sur P
∂2 f ∂2 f
et : ∀ a ∈ P, ( a) = ( a).
∂x j ∂xi ∂xi ∂x j
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
∂f
∀i ∈ {1, . . . , n}, ( a) = 0;
∂xi
la réciproque est fausse en général.
Différentielle d’une fonction de classe C 1
Soient f : P −→ R une application de classe C 1 sur un pavé ouvert P
de Rn et a ∈ P. On appelle différentielle de f au point a l’application :
n
∂f
d f a : h ∈ Rn −→ d f a (h) = ∑ ∂x i
( a ) hi .
i=1
Notations différentielles
Soient f : P −→ R une application de classe C 1 sur un pavé ouvert
P de Rn et a ∈ P. Pour tout i ∈ {1, . . . , n}, on note dxi l’application
dxi : h ∈ Rn −→ hi . On a alors :
n
∂f
d fa = ∑ ∂x i
( a)dxi .
i=1
Gradient - Définition
Soient f : P −→ R une application de classe C 1 sur un pavé ouvert P
de Rn et a ∈ P. On appelle gradient de f en a le vecteur noté ∇ f ( a) :
∂f ∂f
∇ f ( a) = ( a), . . . , ( a) .
∂x1 ∂xn
2. Analyse 49
∂F ∂f ∂x ∂f ∂y
(u, v) = x(u, v), y(u, v) (u, v) + x(u, v), y(u, v) (u, v)
∂u ∂x ∂u ∂y ∂u
∂F ∂f ∂x ∂f ∂y
(u, v) = x(u, v), y(u, v) (u, v) + x(u, v), y(u, v) (u, v)
∂v ∂x ∂v ∂y ∂v
∂f ∂f
F ′ (t) = x′ (t) x(t), y(t) + y′ (t) x(t), y(t) .
∂x ∂y
continues sur P.
50 [1] Mathématiques
∀( x, y, z) ∈ P, ω( x, y, z) = d f ( x,y,z) .
Intégrales doubles
I et J deux intervalles, f est C 0 sur I × J. Sous réserve d’absolue conver-
gence :
f ( x, y)dydx = f ( x, y)dxdy
I J J I
3. Géométrie
3.1 Courbes dans le plan
3. Géométrie 51
−→ − → −→
AB + BC = AC.
x A + xB y A + yB
xI = et yI =
2 2
√
male (i, j). On a alors : u.v = xx′ + yy′ et u = u.u = x2 + y2 .
′
Si on pose U = ( xy) ∈ M21 (R) et V = ( xy′ ) ∈ M21 (R) on a donc
√
u.v = t UV et u = t UU.
Règles de calcul pour le produit scalaire et la norme euclidienne
Soient u, v et w des vecteurs du plan (u, v, w) ∈ R2 × R2 × R2 et λ
un réel (λ ∈ R). On a les règles de calcul suivantes :
u.(λ v) = λ (u.v)
λ .u = |λ | u
u.v = v.u
u ≥0 et u = 0 ⇐⇒ u = 0
2 2 2
u−v = u − 2u.v + v
2 2
(u + v).(u − v) = u − v
Inégalité de Cauchy-Schwartz
Pour tous vecteurs u et v du plan (u, v) ∈ R2 × R2 , on a :
|u.v| ≤ u v
u+v ≤ u + v
Théorème de Pythagore
Pour tous vecteurs u et v du plan (u, v) ∈ R2 × R2 tels que u ⊥ v, on
a:
2 2 2
u+v = u + v
−−→
D = M ∈ P ; AM ∈ Vect u
dont un vecteur directeur est u(−ab). On dit qu’on définit D par une
équation cartésienne.
Coefficient directeur d’une droite
On munit le plan affine P d’un repère cartésien R = (O; i, j). Soit D
une droite d’équation cartésienne ax + by + c = 0. On suppose que
b = 0, c’est-à-dire que D n’est pas dirigée par j. Dans ce cas D admet
une équation cartésienne de la forme y = mx + p où (m, p) ∈ R2 . m est
appelé coefficient directeur de la droite D dans le repère R. Si A( xy AA ) et
B( xyBB ) sont deux points distincts de D alors :
yB − y A
m=
xB − x A
56 [1] Mathématiques
x = x A + tα
y = y A + tβ
(1) H ∈ D
−−→
(2) MH ⊥ u
L’application qui à M associe son projeté orthogonal H est appelée pro-
jection orthogonale sur la droite D.
Projection orthogonale – Propriété
Soient M un point du plan affine P ( M ∈ P ) et D une droite de vecteur
normal N ( N ∈ R2 ). Le projeté orthogonal de M sur D est l’unique
point H du plan affine P vérifiant :
(1) H ∈ D
−−→
(2) MH et N sont colineaires
Projeté orthogonal et produit scalaire
−→ −→ −→ −→
AB. AC = AH. AC
| ax A + by A + c|
d( A, D ) = √
a2 + b2
x = xΩ + R cos θ
y = yΩ + R sin θ
où θ décrit R, est le cercle C(Ω, R). On dit qu’on définit C(Ω, R) par un
système d’équations paramétriques.
u v
60 [1] Mathématiques
|u.v|
cos α =
u v
AI = IB.
62 [1] Mathématiques
x A + xB y A + yB z A + zB
xI = et yI = et zI =
2 2 2
√
On appelle norme eulidienne de u, notée u le réel positif u.u =
x2 + y2 + z2 .
u.(λ v) = λ (u.v)
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
λ .u = |λ | u
u.v = v.u
u ≥0 et u = 0 ⇐⇒ u = 0
Inégalité de cauchy-Schwartz
Pour tous vecteurs u et v de l’espace (u, v) ∈ R3 × R3 , on a :
|u.v| ≤ u v
Inégalité triangulaire
Pour tous vecteurs u et v de l’espace (u, v) ∈ R3 × R3 , on a :
u+v ≤ u + v
γ
′
α
et v β′ . On dit qu’on définit P par un système d’équations para-
γ′
métriques.
| ax A + by A + cz A + d|
d( A, P) = √
a2 + b2 + c2
ax + by + cz + d = 0
αx + βy + γz + δ = 0
est une droite. On dit qu’on définit D par un système d’équations car-
tésiennes.
Droite dans l’espace – Equations paramétriques
On munit l’espace affine E d’un repère cartésien (O; i, j, k). Soient
A( xy AA ) un point de P et α , β, γ trois réels (α , β, γ ) ∈ R2 tels que
x
(α , β, γ ) = (0, 0, 0). L’ensemble des points M y de l’espace af-
z
x = x A + tα
fine E vérifiant y = y + tβ où t décrit R, est une droite passant
z = z A + tγ
A
α
par A dont un vecteur directeur est u β . On dit qu’on définit D
γ
par un système d’équations paramétriques.
|u.v|
cos α =
u v
(4) u1 ∧ u2 = −u2 ∧ u1
Produit vectoriel – Propriété
On munit l’espace affine E d’un repère orthonormal direct. Soient u et
v deux vecteurs de l’espace (u, v) ∈ R3 × R3 alors le vecteur u ∧ v est
orthogonal à u et à v. Si de plus u et v sont non colinéaires et unitaires
alors la famille (u, v, u ∧ v) est orthonormal directe.
Colinéarité de deux vecteurs – Propriété
On munit l’espace affine E d’un repère orthonormal direct. Soient u et
v deux vecteurs de l’espace (u, v) ∈ R3 × R3 . On a :
u et v sont colineaires ⇐⇒ u ∧ v = 0
−→
En particuliers l’aire d’un parallélogramme ABCD est égale à AB ∧
−→
AD .
4. Probabilités
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
On a donc :
72 [1] Mathématiques
A ∈ P (Ω) ⇐⇒ A ⊂ Ω.
x ∈ A ∩ B ⇐⇒ x ∈ A et x ∈ B.
x ∈ B\ A ⇐⇒ x ∈ B et x ∈
/A
A ∪ B = B ∪ A et A ∩ B = B ∩ A
A ∪ ∅ = A et A ∩ ∅ = ∅
A ∪ ( B ∩ C ) = ( A ∪ B) ∩ ( A ∪ C ) et A ∩ ( B ∪ C ) = ( A ∩ B) ∪ ( A ∩ C )
A ∪ B = A ∩ B et A ∩ B = A ∪ B
B∪( i∈ I Ai ) = ( i∈ IAi ) ∪ B = i∈ I ( Ai ∪ B )
B∩( i∈ I Ai ) = ( i∈ IAi ) ∩ B = i∈ I ( Ai ∩ B )
i ∈ I Ai = i ∈ I Ai
i ∈ I Ai = i ∈ I Ai
4. Probabilités 73
∀(i, j) ∈ I 2 , i = j =⇒ Ai ∩ A j = ∅.
4.2 Dénombrement
n n
Card Ai = ∑ (−1)k−1 ∑ Card Ai1 ∩ Ai2 ∩ · · · ∩ Aik .
i=1 k=1 1≤i1 <i2 <···<ik ≤n
n
Card Ω = ∑ Card Ai
i=1
Produit cartésien
Soient A1 , . . . , An n ensembles (n ∈ N∗ ). Si les ensembles Ai sont finis,
1 ≤ i ≤ n, alors le produit cartésien A1 × · · · × An est un ensemble fini
dont le cardinal est donné par la formule :
n
Card A1 × · · · × An = ∏ Card Ai
i=1
Applications et p-uplets
Soient n et p deux entiers naturels (n, p) ∈ N2 . On a :
n p = nombre d’applications d’un ensemble E à p éléments dans un
ensemble F à n éléments = nombre de p-uplets d’éléments pris dans
un ensemble E à n éléments = nombre de tirages sans remises possibles
de p boules dans une urne contenant n boules numérotées.
Injections et p-uplets
Soient n et p deux entiers naturels (n, p) ∈ N2 tels que p ≤ n. On a :
p
An = nombre d’injections d’un ensemble E à p éléments dans un en-
semble F à n éléments = nombre de p-uplets d’éléments deux à deux
distincts pris dans un ensemble E à n éléments = nombre de tirages
avec remises possibles de p boules dans une urne contenant n boules
numérotées.
Permutations
Soit n un entier naturel (n ∈ N). On a :
n! = nombre de bijections d’un ensemble E à n éléments dans un en-
semble F à n éléments = nombre de permutations d’un ensemble E à
n éléments = nombre de mélanges possibles de n objets numérotés de
1 à n.
Parties d’un ensemble
Soient n et p deux entiers naturels (n, p) ∈ N2 tels que p ≤ n. On a :
• (np) = nombre de parties à p éléments d’un ensemble E à n éléments
= nombre de tirages simultanés possibles de p boules dans une urne
contenant n boules numérotées.
• On en déduit que le nombre de parties d’un ensemble E à n éléments
est 2n .
4. Probabilités 75
2) si A ∈ F alors P A = 1 − P( A)
3) si ( A, B) ∈ F 2 alors P A ∪ B = P( A) + P( B) − P A ∩ B
4) si ( A, B) ∈ F 2 alors A ⊂ B =⇒ P( A) ≤ P( B)
5) si n ∈ N∗ et ( A1 , . . . , An ) ∈ F n alors on a la formule du crible de
Poincarré :
n n
P Ai = ∑ (−1)k−1 ∑ P Ai1 ∩ Ai2 ∩ · · · ∩ Aik
i=1 k=1 1≤i1 <i2 <···<ik ≤n
compatibles.
76 [1] Mathématiques
P A∩B
P( A| B) =
P( B)
On a donc : P A ∩ B = P( A| B)P( B), lorsque P( B) = 0
Formule des probabilités composées
Soient A1 , . . . , An n événements (n entier naturel tel que n ≥ 2). On
n−1
suppose que P i=1 Ai = 0. On a alors :
n n i−1
P Ai = ∏ P Ai A j
i=1 i=1 j=1
P( B) = ∑ P( B| Ai )P( Ai )
i∈ I
Formule de Bayes
Soit ( Ai )i∈ I un système complet d’événements (c’est-à-dire un système
complet de parties de Ω). Soit B un événement tel que P( B) = 0. Alors
∑i∈ I P( B| Ai )P( Ai ) converge et pour tout j ∈ I :
4. Probabilités 77
P( B| A j )P( A j ) P( B| A j )P( A j )
P( A j | B) = =
P( B) ∑i∈ I P( B| Ai )P( Ai )
P A ∩ B = P( A)P( B)
P Ai ∩ A j = P( Ai )P( A j )
P A j = ∏ P( A j )
j∈ J j∈ J
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
Dans ce cas ils sont indépendants deux à deux ; la réciproque est fausse
en général.
∀A ∈ F , P( X ∈ A) = ∑ P( X = x)
x∈ A∩ X (Ω)
∀ t ∈ R, FX (t) = P( X ≤ t)
∀ t ∈ R, FX (t) = ∑ P( X = x) = ∑ L X ( x).
x∈ X (Ω), x≤t x∈ X (Ω), x≤t
E( X ) = ∑ xP( X = x)
x∈ X (ω)
4. Probabilités 79
Si X (Ω) est une partie infinie de Z alors on dit que X admet une es-
pérance lorsque ∑ x∈ X (ω) xP( X = x) converge (absolument) et dans ce
cas on définit l’espérance de X, notée E( X ), par :
E( X ) = ∑ xP( X = x)
x∈ X (ω)
Théorème de transfert
Soit X une V.A.R.D. et u : X (Ω) −→ R une application. Dans ce cas
u( X ) est une V.A.R.D.. Dans le cas où X (Ω) est infini, u( X ) admet une
espérance si et seulement si ∑ x∈ X (Ω) u( x)P( X = x) converge (absolu-
ment). Dans tous les cas :
E u( X ) = ∑ u( x)P( X = x)
x∈ X (Ω)
E Xα = ∑ xα P( X = x)
x∈ X (Ω)
Soit X une V.A.R.D.. Dans le cas ou X (Ω)est fini, X admet des moments
de tout ordre. Dans le cas ou X (Ω) est infini : si X admet un moment
d’ordre α alors X admet des moments de tout ordre β tel que 1 ≤ β ≤
α.
Variance et écart-type d’une V.A.R.D.
Soit X une V.A.R.D. admettant un moment d’ordre deux. On appelle
alors variance de X, notée V ( X ), et écart-type de X, noté σ ( X ), les réels
positifs définis par :
2
V (X) = E X − E( X ) et σ ( X ) = V (X)
Théorème de Koenig-Huyghens
Soit X une V.A.R.D. admettant un moment d’ordre deux. On a alors :
80 [1] Mathématiques
V ( X ) = E X 2 − E( X )2
V ( aX + b) = a2 V ( X )
( Nkp)( N (n1−−kp))
∀k ∈ {0, 1, . . . , n}, P( X = k) =
( Nn )
Couple de V.A.R.D.
On appelle couple de V.A.R.D. toute application Z : Ω −→ R2 de la
forme Z = ( X, Y ) où X et Y sont deux V.A.R.D. définies sur l’espace
probabilisé (Ω, F , P). L’univers image de Z est l’ensemble Z (Ω) =
X ( Ω ) × Y ( Ω ).
Loi conjointe et lois marginales d’un couple de V.A.R.D. – Définition
Soit Z = ( X, Y ) un couple de V.A.R.D.. On appelle loi conjointe de
( X, Y ) l’application L(X,Y ) : Z (Ω) −→ R définie par :
∀( x, y) ∈ Z (Ω), L(X,Y ) ( x, y) = P [ X = x] ∩ [Y = y]
∀ x ∈ X (Ω), P( X = x) = ∑ P [ X = x ] ∩ [Y = y ]
y ∈Y ( Ω )
et :
4. Probabilités 83
∀ y ∈ Y (Ω), P(Y = y) = ∑ P [ X = x ] ∩ [Y = y ]
x∈ X (Ω)
∀( x, y) ∈ Z (Ω), L X |Y ( x, y) = P [ X = x] [Y = y]
∀( x, y) ∈ Z (Ω), LY |X ( x, y) = P [Y = y] [ X = x]
Théorème de transfert
Soit Z = ( X, Y ) un couple de V.A.R.D. et u : Z (Ω) −→ R une
application. Dans ce cas u( X, Y ) est une V.A.R.D.. Dans le cas où
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
E u( X, Y ) = ∑ ∑ u( x, y)P [ X = x] ∩ [Y = y] )
x ∈ X ( Ω ) y ∈Y ( Ω )
Linéarité de l’espérance
Soit Z = ( X, Y ) un couple de V.A.R.D. et a, b deux nombres réels
( a, b) ∈ R2 . On suppose que X et Y admettent une espérance. Dans
ce cas aX + bY admet une espérance et on a :
84 [1] Mathématiques
E aX + bY = aE( X ) + bE(Y )
Cov ( X, Y ) = E( XY ) − E( X )E(Y )
Cov ( X, Y )
ρ( X, Y ) =
σ ( X )σ (Y )
|ρ( X, Y )| ≤ 1,
P [ X ∈ I ] ∩ [Y ∈ J ] = P( X ∈ I )P(Y ∈ J )
n n
P [ Xi = xi ] = ∏ P(Xi = xi )
i=1 i=1
∀ t ∈ R, FX (t) = P( X ≤ t)
Théorème de transfert
Soit X une V.A.R. de densité f et u : X (Ω) −→ R une application. La
V.A.R. u( X ) admet une espérance si et seulement si −+∞
∞
u( x) f ( x) dx
converge absolument. On a alors :
+∞
E u( X ) = u( x) f ( x) dx
−∞
2
V (X) = E X − E( X ) et σ ( X ) = V (X)
Théorème de Koenig-Huyghens
Soit X une V.A.R. à densité admettant un moment d’ordre deux. On a
alors :
V ( X ) = E X 2 − E( X )2
E( aX + b) = aE( X ) + b
V ( aX + b) = a2 V ( X )
1
si a ≤ x ≤ b
∀ x ∈ R, f ( x) = b− a ,
0 sinon
a+b (b − a)2
Dans ce cas : E( X ) = et V ( X ) = .
2 12
90 [1] Mathématiques
λ e−λ x si x ≥ 0
∀ x ∈ R, f ( x) = ,
0 sinon
ou de façon équivalente, lorsque X admet pour fonction de répartition :
− e−λ t si t ≥ 0
∀ t ∈ R, FX (t) = ,
0 sinon
1 1
Dans ce cas : E( X ) = λ et V ( X ) = λ2
.
Intégrale de Gauss
2
+∞ − x
L’intégrale −∞ e 2 dx est absolument convergente et :
+∞ x2 √
e− 2 dx = 2π
−∞
1 ( x−m)2
∀ x ∈ R, f ( x) = √ e− 2σ 2
σ 2π
Dans ce cas : E( X ) = m et V ( X ) = σ 2 .
+∞ +∞
3) f ( x, y) dxdy converge (absolument) et
−∞ −∞
+∞ +∞
f ( x, y) dxdy = 1.
−∞ −∞
Couple de V.A.R. à densité
Soit (Ω, F , P) un espace probabilisé et Z = ( X, Y ) : Ω −→ R2 une
application. On dit que Z est un couple de variables aléatoires réelles
à densité lorsqu’il existe une densité de probabilité f sur R2 telle que,
pour tout intervalles I et J de R,
P( X ∈ I ) = f ( x, y) dxdy
J I
∀ x ∈ R, f X ( x) = f ( x, y) dy
R
∀ x ∈ R, fY ( y) = f ( x, y) dx
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
∀( x, y) ∈ R2 , F( X,Y ) ( x, y) = P [ X ≤ x] ∩ [Y ≤ y]
∂2 F( X,Y )
( x0 , y0 ) = f ( x0 , y0 )
∂x∂y
f ( x, y)
∀ x ∈ R, f X |[Y = y] ( x) =
fY ( y)
2) Soit x ∈ R tel que f X ( x) = 0. On appelle densité conditionnelle de
Y sachant [ X = x] l’application f Y |[ X = x] : R −→ R définie par :
f ( x, y)
∀ y ∈ R, f Y |[ X = x] ( y) =
f X ( x)
P [ Xi ∈ I ] ∩ [ X j ∈ J ] = P( Xi ∈ I )P( X j ∈ J )
∀( x, y) ∈ R2 , f ( x, y) = f X ( x) f Y ( y)
Théorème de transfert
Soit Z = ( X, Y ) un couple de V.A.R. à densité et u : Z (Ω) −→ R une
application. Dans ce cas u( X, Y ) admet une espérance si et seulement
si −+∞
∞ +∞
−∞ u( x, y) f ( x, y) dxdy converge (absolument). On a alors :
+∞ +∞
E u( X, Y ) = u( x, y) f ( x, y) dxdy
−∞ −∞
Linéarité de l’espérance
Soit Z = ( X, Y ) un couple de V.A.R. à densité et a, b deux nombres
réels ( a, b) ∈ R2 . On suppose que X et Y admettent une espérance.
Dans ce cas aX + bY admet une espérance et on a :
E aX + bY = aE( X ) + bE(Y )
Cov ( X, Y ) = E( XY ) − E( X )E(Y )
Cov ( X, Y )
ρ( X, Y ) =
σ ( X )σ (Y )
|ρ( X, Y )| ≤ 1,
E( XY ) = E( X )E(Y );
Cov ( X, Y ) = 0 et V ( X + Y ) = V ( X ) + V (Y )
n n
E ∑ Xk = ∑ E(Xk )
k=1 k=1
n n
V ∑ Xk = ∑ V (Xk )
k=1 k=1
n k
∀k ∈ {0, 1, . . . , n}, P( X = k) ≈ p (1 − p )n−k
k
(np)k
∀ k ∈ N, P( X = k) ≈ e−np
k!
∑in=1 Xi
Xn = .
n
On a alors :
∀ǫ > 0, lim P Xn − µ ≥ ǫ = 0.
n→+∞
4. Probabilités 97
2
∑in=1 Xi ∑in=1 Xi − Xn
Xn = et σn =
n n
On a alors, pour tout réels a et b tels que a < b :
√ Xn − µ 1 b x2
lim P a < n <b = √ e− 2 dx
n→+∞ σ 2π a
et aussi :
√ Xn − µ 1 b x2
lim P a < n <b = √ e− 2 dx
n→+∞ σn 2π a
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
Chapitre 2
Chimie
1. Atomistique
1.1 Spectroscopie
Spectroscopie
Δx · Δp x
2π mouvement selon l’axe des x
m : masse de l’atome
En mécanique quantique, on ne peut pas connaître précisément à la
fois la position et la vitesse.
Énergie de l’atome d’hydrogène
En = −13, 6
n2 électron).
100 [2] Chimie
Nombres quantiques
Décrit le niveau énergétique de
l’atome :
Principal : n ∈ N∗ , n = 0 Z2
En = −13, 6
n2
Diagramme énergétique
4p
} N
}
3d
4s
3p M
niveaux
3s énergétiques
2p
2s
}L
1s K
1. Atomistique 101
Énergie d’ionisation
Énergie interne de la réaction d’ar-
rachement d’un électron, en phase X ( g ) = X + ( g ) + e−
gazeuse à 0 K.
Affinité électronique
Énergie interne de la réaction de
capture d’un électron, en phase ga- X ( g ) + e− → X − ( g )
zeuse à 0 K.
Règle de l’octet
Les éléments de la deuxième période du tableau périodique peuvent
s’entourer au maximum de huit électrons.
Charge formelle
n : charge formelle de l’atome
n = ni − ne ni : nombre d’électrons de valence dans l’atome isolé
ne : nombre d’électrons de valence dans l’atome lié
Mésomérie
C’est l’ensemble des formules mésomères qui modélise la réalité.
+ – – +
O S O O S O O S O
102 [2] Chimie
n = 6 : molécule octaédrique
2. Cinétique
2.1 Vitesse de réaction
Avancement de la réaction
ξ : avancement de la réaction
νi : nombre stœchiométrique algé-
dni brique (νi > 0 pour un produit et
dξ = νi < 0 pour un réactif)
νi
ni : quantité de matière de l’espèce
i
Quantité de matière en cours de réaction
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
Vitesse de réaction
r : vitesse de la réaction
νi coefficient stœchiométrique al-
1 dci 1 dξ gébrique de l’espèce i
r= =
νi dt V dt ci : concentration de l’espèce i
ξ : avancement
V : volume du réacteur
104 [2] Chimie
Dégénérescence de l’ordre
Si [A2 ]0 ≫ [A1 ]0 alors p
k′ = k[A2 ]0 2 : constante de vitesse
r = k ′ [ A 1 ] p1 apparente de la réaction
p1 : ordre apparent de la réaction
k : constante de vitesse
dln k Ea Ea : énergie d’activation
= R : constante des gaz parfaits
dT RT 2
T : température
c : concentration de l’espèce
c = c0 e−kα t c0 : concentration initiale
avec α > 0 k : constante de vitesse
Spectrophotométrie
Si la substance est colorée, on peut
suivre l’évolution de sa concentra-
Φ0 tion grâce à la loi de Beer Lambert.
A = log = ε·ℓ·c ε(λ, T, solvant) : coefficient d’ab-
Φ sorption molaire
ℓ : longueur de cuve
c : concentration
Méthode différentielle
x
r
dx
r=
dt
(pente de la courbe)
t
Vitesse initiale
Molécularité
La molécularité d’un acte élémentaire est le nombre de molécules ou
d’ions intervenant dans l’acte (étape monomoléculaire, bimoléculaire,
plus rarement trimoléculaire).
Étape cinétiquement détermiannte
Lorsque la vitesse d’une réaction est gouvernée par la vitesse d’une des
étapes, celle-ci s’appelle étape cinétiquement déterminante.
Contrôle cinétique ou thermodynamique
Lorsqu’un réactif peut former deux produits différents, si les rapports
de quantités de produits respectent la loi de G ULDBERG et WAAGE, la
réaction est dite sous contrôle thermodynamique. Sinon, elle est dite
sous contrôle cinétique.
Postulat de H AMMOND
E p étape cinétiquement
déterminante
Le postulat de H AMMOND per-
met de dire que le chemin réac-
IR2
tionnel le plus probable est celui
IR1 qui conduit à l’intermédiaire de
réaction le plus stable formé lors
chemin le de l’étape cinétiquement détermi-
plus probable nante.
réactifs
CR
2. Cinétique 107
2.4 Catalyse
Catalyseur
Ep
réaction
non
catalysée
Un catalyseur est une espèce qui,
Ea ajoutée le plus souvent en faible
réaction proportion, accélère une réaction
catalysée en modifiant le chemin réaction-
nel. Il ne modifie pas l’état d’équi-
produits libre thermodynamique.
réactifs
coordonnée de réaction
Catalyse enzymatique
k1 M ICKAËLIS et M ENTEN ont pro-
S+E ES
k−1 posé un mécanisme de l’action en-
dP
ES P+E zymatique. On note r =
kcat dt
[ S]
r = rmax ×
[ S] + KM
r
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
KM [S]
Si on applique l’hypothèse de
k + k2
K M = −1 B RIGGS et H ALDANE de l’approxi-
k1 mation de l’état quasi-stationnaire.
108 [2] Chimie
3. Solutions aqueuses
3.1 Réactions acido-basiques
Définition du pH
La relation ci-contre n’est valable
qu’en milieux dilués.
+
[H3 O ]
pH = − log [H3 O+ ] : concentration en ions
c◦ H3 O+ dans le milieu
c◦ : concentration standard
(1 mol · L−1 )
Produit ionique de l’eau
Ke : produit ionique de l’eau
[H3 O+ ] · [OH− ] [H3 O+ ] : concentration en ions
Ke = = 10−14 H3 O+ dans le milieu
(c◦ )2
[OH− ] : concentration en ions
pKe = − log Ke = 14 OH− dans le milieu
c◦ : concentration standard
Constante d’acidité d’un couple acidobasique
Ka : constante d’acidité du couple
acidobasique (ne dépend que de la
HA + H2 O ⇋ A− + H3 O+ température).
[H3 O+ ] : concentration en ions
H3 O+ dans le milieu
[H3 O+ ] · [A− ] [HA] : concentration de l’espèce
Ka =
[HA] · c◦ acide dans le milieu
[A− ] : concentration de l’espèce
pKa = − log Ka basique dans le milieu
c◦ : concentration standard
Domaines de prédominance
HA A–
[HA]>> [A–] pKa [A–] >> [HA] pH
pH = pC A Valable si pH 6, 5. CA : concen-
tration introduite en acide fort.
Valable si pH pKa − 1 et pH
6, 5.
1 CA : concentration introduite en
pH = (pKa + pCA )
2 acide faible
pKa : constante d’acidité du couple
acide-base
pH d’une solution d’acide faible très dissocié
Valable si pH pKa + 1 et pH
6, 5.
pH = pCA CA : concentration introduite en
acide faible
pKa : constante d’acidité du couple
acide-base
pH d’une solution de base faible peu protonée
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
Valable si pH pKa + 1 et pH
7, 5.
CB : concentration introduite en
1 base faible
pH = (pKe + pKa − pCB )
2 pKa : constante d’acidité du couple
acide-base
acide-base
110 [2] Chimie
Constante de dissociation
Kd : constante de dissociation
A + L ⇋ AL [A] : concentration de l’accepteur
de ligand
[A][L] [L] : concentration du ligand
Kd = ◦
c [AL] [AL] : concentration du complexe
c◦ : concentration standard
Complexes successifs
βn : constante globale de stabilité
A + nL = [ALn ] (ou de formation)
[A] : concentration de l’accepteur
(c◦ )n · [ALn ] de ligand
βn =
[A][L]n [L] : concentration du ligand
c◦ : concentration standard
pL
[A] : concentration de l’accepteur
de ligand
L [A] [L] : concentration du ligand
pL = − log ◦ = pKd + log pKd = − log Kd avec Kd ,
c [L]
constante de dissociation du
complexe
3. Solutions aqueuses 111
Domaines de prédominance
AL A
[AL] >> [A] pKd [A] >> [AL] pL
Produit de solubilité
Ps ⇋ ν1 S1 + ν2 S2 νi : nombre stœchiométrique de Si
[Si ] : concentration en Si
] ν1
[ S1 · [ S2 ] ν2 Ks : produit de solubilité
Ks =
( c ◦ ) ν1 + ν2 Ps : précipité
Solubilité
La solubilité est la quantité maximale de solide que l’on peut dissoudre
dans un litre de solution.
Condition de précipitation
Q Ks
tion et à l’équilibre : Qéq = Ks
Couple redox
réduction
α ox + n e− ⇋ β red
oxydation
Oxydant – Réducteur
Un oxydant est une espèce dont Un réducteur est une espèce dont
le nombre d’oxydation peut dimi- le nombre d’oxydation peut aug-
nuer. menter.
Électrode à hydrogène
H2 sous 1 bar
Formule de Nernst
aox : activité de l’oxydant
ared : activité du réducteur
Avec :
– a = 1 pour tout solide ou un li-
quide pur dans la phase
c
– a = 0 pour un soluté (dans le
c
cas des solutions diluées)
RT aα p
◦
E=E + ln βox – a = 0i la pression partielle pour
nF ared p
un gaz
E : potentiel de l’électrode
E0 : potentiel standard du couple
redox
n : nombre d’électrons échangés
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
F = N · e : constante de Faraday
R : constante des gaz parfaits
T : température
Formule de Nernst : forme usuelle
a aα RT
E = E◦ + log βox À 25˚C, a = = 0, 06ν
n ared F ln 10
Pile Daniell
pôle – pôle
Zn Cu
Zn : zinc, métal le plus réducteur
Cu : cuivre, métal le plus oxydant
Le pont ionique assure le transfert
d’ions entre les deux solutions. Zn
2+
Cu
2 +
pont ionique
Conventions
Un diagramme potentiel-pH est construit pour une concentration fixée
de l’élément étudié, appellée concentration totale.
Lecture d’un diagramme potentiel – pH
Pour une frontière séparant deux espèces dissoutes, les concentrations
des deux espèces sont égales sur la frontière (convention la plus fré-
quente appelée condition de prédomiance). Pour une frontière sépa-
rant une espèce dissoute d’une espèce solide, la concentration de l’es-
pèce dissoute est égale à la concentration totale, et le cristal existe. Dans
le domaine de l’espèce dissoute, le solide n’existe pas (condition d’exis-
tence).
Diagramme potentiel – pH de l’eau
Le couple H2 / H2 O est représenté par une droite de pente −0, 06 et
d’ordonnée à l’origine 0, 00 V.
Le couple H2 O / OH− est représenté par une droite de pente −0, 06 et
d’ordonnée à l’origine 1, 23 V.
4. Thermodynamique 115
4. Thermodynamique
La thermodynamique sera abordée au cours du chapitre de physique. Il
est conseillé de se reporter à cette section, les notions traitées en physique
n’étant pas abordées ici.
Définition
Relation de Gibbs–Duhem
Δ r X : grandeur de réaction
νi : nombre stœchiométrique rela-
∂X tif au composé Ai
Δr X = ∑ νi Xi = ∂ξ Xi : grandeur molaire partielle re-
i T,p
lative au composé Ai
Relation de Gibbs–Helmoltz
∂T T T2 T : température
116 [2] Chimie
Définition
µi : potentiel chimique du com-
posé Ai
∂G G : enthalpie libre
µi =
∂ni T,p,n j =ni T, p : température, pression
ni : quantité de matière du com-
posé Ai
Condition d’équilibre physique
i
Gi◦ : enthalpie libre standard mo-
laire de Ai pris dans son état stan-
dard
Relations de Gibbs–Helmoltz
Relation de Hess
Condition d’équilibre
Dans ce cas :
A=0 A◦ = RT ln K ◦ = RT ln ∏ aνi i
i
K ◦ est la constante standard
d’équilibre de la réaction
Sens d’évolution
Si A > 0, dξ > 0 : il y a évolution
1
A · dξ 0 dans le sens −→
Si A < 0, dξ < 0 : il y a évolution
2
dans le sens ←−
Constante d’équilibre
K ◦ ( T ) : constante d’équilibre de la
réaction qui ne dépend que de la
température
K◦ (T ) = ∏ aνi équilibre
i
ai équilibre : coefficient d’activité du
i
composé Ai à l’équilibre
νi : nombre stœchiométrique du
composé Ai
Température d’inversion
Δ r G ◦ ( Ti ) = 0 K ◦ ( Ti ) = 1
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
endothermique.
120 [2] Chimie
Loi de Raoult
pi : pression partielle du composé
Ai
pi = pi∗ xiℓ pi∗ : pression de vapeur saturante
du composé Ai
xiℓ : titre molaire de Ai liquide
4. Thermodynamique 121
Une solution est dite idéale si toutes les interactions entre les espèces
qui la composent sont identiques : interactions A1 –A1 ,A2 –A2 et A1 –A2
p
liquide
p2*
ition
bull
e d’é r
co u r b peu
+ va é e
ide
liqu e ros
d
p1* cour b
e
vapeur
x2
Diagrammes isothermes
p p liquide
liquide
p2*
p2*
ur
peur
pe
+ va
va
liq uide
+
de
p1*
ui
liq
p1* vapeur
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
vapeur
x2 x2
Fuseau simple Azéotrope positif
p
p1* liq
ui
de
liquide
+
va
pe
ur
L’azéotrope est la manifestation de
p2* l’écart de la solution par rapport à
la solution idéale.
vapeur
x2
Azéotrope négatif
122 [2] Chimie
Diagrammes isobares
T T
vapeur
T1 liq vapeur
ui
T1 de
liqu +
ide va
+ va pe
peu ur
r
T2
T2
liquide
liquide
x2 x2
Fuseau simple Azéotrope positif
T vapeur
T2
À pression constante, un
r
peu
va
T1 liquide
même composition que le liquide.
x2
Azéotrope négatif
Analyse thermique
T
T
T2
T2
TN
N
T1 TM
M
t
x2
4. Thermodynamique 123
T N T
T2 TN
T1 TM
M
x2 t
Théorème des moments
T
liquide nℓ ML + nv MV = 0
T1 liqu
liquid
us nℓ : quantité de matière de liquide
ide
so
li d
+ so
lide nv : quantité de matière de vapeur
us M L
S ML : distance algébrique de M à la
T2 courbe d’ébullition
solide MV : distance algébrique de M à
la courbe de rosée
x2s x2 x2l x2
MS : distance algébrique de M au
solidus
124 [2] Chimie
T
liquide
T1
T2 E est le point eutectique, en ce
liquide E liquide point le liquide cristallise sans
et A1 solide
TE et A2 solide changer de composition.
A1 et A2 solides
x2
Analyse thermique
T M T
liquide
TM
T1
N T2 TN
E
TE TE
A1 et A2 solides
x2 t
5. Chimie organique 125
5. Chimie organique
5.1 Nomenclature
Insaturation Suffixe
Sans insaturation -ane
1 double liaison -ène
1 triple liaison -yne
2 doubles liaisons -adiène
3 doubles liaisons -atriène
2 triples liaisons -adiyne
1 double liaison et 1 triple liaison -ènyne
Conformation – Définition
Configuration – Définition
Projection de N EWMAN
H1 H1
H6 H6
œil H5 H5
C1 C2
H2 H2
H3 H3
H4 H4
disque opaque empêchant
de voir l'atome de carbone C2
Projection de F ISCHER
O
CHO CHO
H
HO H
H OH H OH
HO
HO H HO H
H x équivalent
H H OH à H OH
HO H OH
H OH
H
OH CH2OH CH2OH
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
OH
carbone D
Projection de H AWORTH
OH CH2OH
O
HO O OH
HO
OH HO OH
OH OH
128 [2] Chimie
Conformations de l’éthane
HH
H
ω
ω = 0° H H
éclipsée ω = 60°
E p / kJ.mol−1 décalée
H
H H
H H H
11,2 H
0
ω /°
Conformations du butane
E p / kJ.mol-1
25,0
13,8
3,6
0
ω /°
ω = 0° ω = 120° ω = 240°
éclipsée syn éclipsée anti éclipsée anti
synpériplanaire ω = 60° anticlinale ω = 180° anticlinale ω = 300°
décalée gauche décalée anti décalée gauche
synclinale antipériplanaire synclinale
H1 H9 H12 H8
H12 H9
H5 H4
H2 H10 H11 H7
H4 H8 H1 H5
H11 H10
H6 H3
H3 H7 H2 H6
5. Chimie organique 129
CH3
H
plus stable
CH3
Configurations Z et E
H CH3 H H
C C C C
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
Carbone(s) asymétrique(s)
Un carbone est dit asymétrique s’il est trétragonal et qu’il porte quatre
groupes différents. Si la molécule comporte n sources de chiralités (car-
bones asymétriques ou doubles lisaisons), il y a 2n configurations de
cette molécule, sauf s’il existe des symétries, dans ce cas, il y a des mo-
lécules méso.
Chiralité
Deux molécules sont dites chirales si elles sont leurs images réci-
H H
CH3 CH3
Cl Cl OH
OH
plan de
symétrie
Descripteurs stéréochimiques R et S
C8
9 C2 C3 2
4 3
7 8
5 2 H
6 1
10 O 1
OH
C1
H 4
C5
(S)
C6 H 3
OH
H
rang 1 rang 2
série D
Sucres : en projection de F ISCHER, si le groupe −OH du carbone asy-
métrique le plus bas est à droite, le sucre est de la série D (naturel),
sinon il est de la série L. Acides α -aminés : en projection de F ISCHER,
le groupe carboxylate est placé en haut, la chaîne latérale en bas ; si le
groupe −NH2 est à droite, l’acide aminé est de la série D, sinon il est
de la série L (naturel).
AE ioniques
+
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
–
C C C C + X
+
X
X
X
X-
X
C C C C
+
X X
Hydrogénation
R2 R3 R1 R4
R2 R3
25°C, 1 bar
C C + H2 C C
catalyseur
R1 R4 H H
Additions ioniques
X X
X = Cl
+ X2
ou Br
stéréospécifique
anti
H X
X = Cl,
+ HX
Br ou I
Régiosélective
(Markovnikov)
H OH
H2SO4
+ H2O
Régiosélective
(Markovnikov)
Époxydation
H H O
H H O
L’ouverture du cycle est ensuite réalisable par traitement par l’eau en
catalyse acide ou basique :
5. Chimie organique 133
O HO H
– H
OH
H2 C CH2 + H2O +
C C
H H
H OH
Ozonolyse
R1 R2
R1 R2
1. O3
C C C O + O C
2. Zn, H+ R4 R3
R4 R3
H H R2 R2 COOH
O C
H
Halogénation
FeBr3
H + Br2 Br + HBr
Nitration
+ –
H + 2 HNO3 NO2 + H3O + NO3
Formation de NO+2 :
2H2 SO4 + HNO3 −→ H3 O+ + NO+ −
2 + 2HSO4
134 [2] Chimie
5.5 Amines
Alkylation de Hofmann
Substitution nucléophile de Hofmann :
+ –
+
N + R X N R
Acylation
–
O R1 O
R C + N H R C + HZ
+
R2 R1
Z N
amide
R2
5. Chimie organique 135
Addition nucléophile
Nu
+ – +
R1 C R2 + Nu E
R1 C R2
O partie partie
– nucléophile électrophile O
E
Cétalisation – Acétalisation
R1 +
R1 OR R1 OR
+
H H
C O + ROH C C + H2O
ROH
R2 OH R2 OR
R2
aldéhyde hémiacétal acétal
cétone hémicétal cétal
Avec NaBH4 :
O
NaBH4
H2C CH C H2C CH CH2 OH
EtOH
H
H
C O R CH2OH
méthanal alcool primaire
H
H R
RMgX + C O CH OH
R1 R1
aldéhyde alcool secondaire
R2 R
C O R1 C OH
R1 R2
cétone alcool tertiaire
Équilibre céto-énolique
R
R
C O C C
C
OH
H
céto énol
– +
R R
Nu E + C C C C
partie partie O – O
nucléophile électrophile E
5. Chimie organique 137
Crotonisation :
OH
– H
2 H3C C H C CH CH CH3
O O
C-alkylation – O-alkylation
CH2
C C
– R
O O R1
C C C C C-alkylation
–
R R O R1
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
C C
R1–X + R
O-alkylation
Organomagnésiens
Addition 1,2 :
R
+
+ H R2 CH CH C R1
R MgX + R2 CH CH C R1
H2O
OH
O
–
2+ –
+ Mg + X
138 [2] Chimie
O O
R1 C + ROH R1 C + H2O
OH OR
Chlorure d’acyles
O O
R1 C + ROH R1 C + HCl
Cl OR
Anhydride d’acide
O O R O R1
totale –
R C + R1 C C C + Cl
Cl O – O O
Passage des anhydrides aux esters
R1 O R1 O
C C + ROH R1 C + R1CO2H
O O OR
O O
R C + H2O R C + HZ
Z OH
On a en particulier pour les esters la réaction de saponification :
O O
-
R C + HO R C + R1OH
-
O R1 O-
5. Chimie organique 139
Synthèse malonique
H R
O O – O O
EtO
R–X + C C C C C C
H H
Et O O Et Et O O Et
R R
O O O O
1. NaOH
C C C + C C C
2. H
H H
Et O O Et HO OH
R O
O O H
+
C C C R CH2 C + CO2
chauffage
H OH
HO OH
5.8 Halogénoalcanes
Substitutions nucléophiles
R X + Nu R Nu + X
R X + Nu R Nu + X
R X + Nu H R Nu + X + H
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
Caractéristiques
Halogénoalcanes primaires et secondaires : mécanisme SN 2, inversion
de WALDEN. Halogénoalcanes tertiaires ou conduisant à un carboca-
tion stabilisé : mécanisme SN 1, racémisation.
β-élimination par déshydrohalogénation
X
C C + B C C + H B + X
H
140 [2] Chimie
Caractéristiques
Toujours un mécanisme E2 sauf pour un carbocation très stabilisé et
en présence d’une base très faible. H et X sont éliminés en position
anti-périplanaire.
5.9 Alcools
Alcools ampholytes
acide base
H H
- H -
R O R O R O
+ H + H
H H
acide base
ion alkyloxonium alcool ion alcoolate
Synthèse de W ILLIAMSON
H H
C O ,M + X C C O C + X ,M
H H
C OH + H X C X + O
H H
5. Chimie organique 141
O
N
C OH + Cl S
O
O
C O S + H + Cl
O
Déshydratation intramoléculaire
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
β α H2SO4
C C βC Cα + O
Δ H H
H OH
H H
142 [2] Chimie
Oxydation
H O H
oxydation H
oxydation
R C O R C R C
H2O
H H O O
R1
oxydation R1
R2 C O R2 C
H H O
R1
pas d'oxydation
R2 C O ménagée
R3 H
alcool tertiaire
5. Chimie organique 143
(ppm) 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
R-NH2
amines
Chapitre 3
Physique
0. Éléments de mathématiques
0.1 Différentielles
Développements limités
(δx)2 ′′
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
d f = (grad f ) · dM
M
146 [3] Physique
Équation de relaxation
y(t)
y(t)
y′ (t) + = γ (où γ est
τ
une constante). Sa solution est
y(t) = γτ + ( y(0) − γτ)e−t/τ .
y(t)
y′′ (t) + ω 20 y(t) = 0. Sa solution est
y(t) = λ cos(ω 0 t) + µ sin(ω 0 t) ou
y(t) = δ cos(ω 0 t + ϕ ) t
t
1. Électronique 147
y(t)
t
Si g(t) est une excitation sinusoïdale, on résout en complexes en posant
y(t) = Yejωt pour obtenir une solution particulière.
1. Électronique
1.1 Lois générales
Loi de Pouillet
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
i2
i3
La loi des nœuds en N s’écrit : i1
i4 N
n
∑ ik = 0 in
k=1
ik
148 [3] Physique
u3
u4
u2
La loi des mailles sur la maille ci-
n
contre s’écrit : ∑ uk = 0 u1
k=1
uk un
Théorème de Millman
i2 ij
Le théorème de Millman appliqué i1 N ip
en N donne :
n p
∑ Gk · uk + ∑ i j G1 G2 u G k Gn
k=1 j=1
u= n
∑ Gk u1 u2 uk un
k=1
i
u L (t) = e0 (1 − exp (−t/τ )) avec
L
uL L e0 τ=
R
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
Résistance : Bobine :
Z=R Z = jLω
π
ϕ=0 ϕ=+
2
150 [3] Physique
Condensateur : Z : impédance
1 R : valeur de la résistance
Z= C : capacité du condensateur
jCω L : inductance de la bobine
π ω : pulsation
ϕ=− ϕ : déphasage de u par rapport à i
2
Fonction de transfert
s H ( jω ) : fonction de transfert
H ( jω ) = s : signal de sortie
e
e : signal d’entrée
Généralités
Pour un amplificateur opérationnel idéal en régime linéaire :
– ε = V+ − V− = 0 ⇐⇒ |u S | Vsat .
– Si ε < 0, uS = −Vsat , si ε > 0, uS = Vsat : on est en régime saturé.
– L’intensité entrant par les bornes + et − est nulle.
2. Thermodynamique 151
Suiveur de tension
- iS
+
uS = uE
uE uS
2. Thermodynamique
2.1 Gaz parfait
Équation d’état
p : pression du gaz
V : volume du gaz
pV = nRT R = N · k : constante des gaz par-
faits
T : température
n : quantité de matière
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
a, b : constantes positives
n : quantité de matière
p : pression
n2 a
p+ (V − nb) = nRT T : température
V2 V : volume
nb : covolume
R : constante des gaz parfaits
Premier principe
ΔU : variation d’énergie interne
W : transferts mécaniques reçus
ΔU = W + Q par le système
Q : transferts thermiques reçus par
le système
Enthalpie
H : enthalpie
U : énergie interne
H = U + pV p : pression
V : volume du système
L’enthalpie est une fonction d’état.
3 U : énergie interne
U= nRT H : enthalpie
2
n : quantité de matière
5 R : constante des gaz parfaits
H = nRT
2 T : température
qm
hi : enthalpie massique
eki : énergie cinétique massique
ρgzi énergie potentielle de pesan-
Cette relation est aussi appelée re- teur massique
lation de Zeuner. wm : transfert mécanique reçu par
On indexe par 1 et 2 les grandeurs l’unité de masse de fluide qui tra-
relatives au fluide respectivement verse la machine
en amont et en aval de la machine. qm : transfert thermique reçu par
l’unité de masse de fluide qui tra-
verse la machine
154 [3] Physique
ΔU = 0
état initial
U : énergie interne
état final
Détente de Joule–Kelvin
h1 + e k1 = h2 + e k2
γR
Cp = n
γ−1
Cp R
γ= 1 CV = n
CV γ−1
R : constante des gaz parfaits
γ : rapport isentropique des capa-
cités thermiques
2. Thermodynamique 155
S : entropie
Q : transferts thermiques vers le
système
δQ TΣ : température de surface du
dS = + δSirrev
TΣ système
δSirrev 0 : création d’entropie
L’entropie est une mesure statis-
tique du désordre
Identités thermodynamiques
dU : variation élémentaire d’éner-
gie interne
dH : variation élémentaire d’en-
dU = T dS − p dV thalpie
dS : variation élémentaire d’entro-
dH = T dS + V dp pie
p : pression du gaz
V : volume du système
T : température
Lois de Laplace
Troisième principe
Pour un corps pur admettant une
lim T →0 S = 0 structure cristalline, l’entropie S
tend vers zéro lorsque la tempéra-
ture tend vers zéro kelvin.
156 [3] Physique
Diagramme d’état
sublimation
fusion vaporisation
solide liquide vapeur
solidification liquéfaction
condensation
p > pC
p courbe d’ébullition T courbe d’ébullition p = pC
sl s sv
vl v vv
V S
2. Thermodynamique 157
Machines dithermes
Inégalité de Clausius
Représentation du cycle
p
Le transfert mécanique reçu par la ma-
chine correspond à l’aire intérieure à la
courbe dans le diagramme de Clapey-
ron ( p, V ). Cette aire doit donc être né-
gative (parcourue dans le sens horaire)
pour obtenir un moteur. (w < 0)
V
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
Énergie libre
F : énergie libre
T : température
F = U − TS
U : énergie interne
S : entropie
Enthalpie libre
G : enthalpie libre
T : température
G = H − TS
H : enthalpie
S : entropie
F : énergie libre
G : enthalpie libre
dF = − S dT − p dV p : pression
dG = − S dT + V dp T : température
V : volume du système
S : entropie
Corps diphasé
Relation de Gibbs–Helmoltz
p : pression
∂( F / T ) T : température
U = −T2 V : volume du système
∂T V U : énergie interne
∂( G / T ) H : enthalpie
H = −T2 F : énergie libre
∂T p
G : enthalpie libre
2. Thermodynamique 161
Flux de particules
δN : nombre de particules qui tra-
δN = j D n dS dt versent dS pendant dt
j D : vecteur courant de diffusion
n : normale à la surface dS
Loi de Fick
j D : vecteur courant de diffusion
j D = − Dgradn∗ D : coefficient de diffusion
n∗ : densité particulaire
Équation de diffusion
Flux thermique
Φ th : flux thermique
j th : vecteur courant de diffusion
Φ th = j th · n dS
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
S thermique
n : normale à la surface dS
Loi de Fourier
j th : vecteur courant de diffusion
j th = −λgradT thermique
T : température
λ : conductivité thermique
Équation de la chaleur
∂T ∂2 T κ : diffusivité thermique
=κ 2 T : température
∂t ∂x
λ : conductivité thermique
λ ρ : masse volumique
κ=
ρC C : capacité thermique
162 [3] Physique
Convection
3. Mécanique du point
3.1 Cinématique
Coordonnées cartésiennes
OM = xii + yjj + zk
k
z
x : abscisse zM
y : ordonnée
z : cote
M
OM
dOM ẋ
v= = ẏ k
dt ż j yM y
O
ẍ i
d2 OM
a= = ÿ xM
dt2 z̈ x
3. Mécanique du point 163
Coordonnées cylindriques
OM = ru u r + zu
uz
r : rayon polaire z
θ : angle polaire zM
z : cote uz
M u
OM ṙ ur
dOM ur
v= = rθ̇ u θ k
dt ż uz j yM y
O
i r
xM
d2 OM r̈ − rθ̇2ur x
a= 2
= 2ṙθ̇ + rθ̈ u θ
dt z̈ uz
y
v(M)
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
M
OM = ru
ur
ur a(M)
r : rayon polaire u x
θ : angle polaire
z O
ω : vitesse angulaire uniforme
ω = ωu
(ω uz)
v = ωu
u z ∧ OM = ωru
uθ v2
a = −ω 2 ru
ur = −
ur
r
164 [3] Physique
f 1 → 2 = −f 2 → 1 f i→ j : force de i sur j
P : puissance de la force f
P = f ·v f : force
v ( G ) : vitesse du point matériel
1 2 Ek énergie cinétique
Ek = mv m : masse du système
2
mi : masse du point matériel Pi
m
Ek = ∑ i vi2 v : vitesse du système
i
2 vi : vitesse du point matériel Pi
3. Mécanique du point 165
Énergie mécanique
Em : énergie mécanique
Em = Ek + Ep Ek : énergie cinétique
Ep : énergie potentielle
Énergies potentielles
Eppes : énergie potentielle de pe-
– énergie potentielle de pesanteur santeur
m : masse du système
Eppes = MgzG g : accélération de pesanteur
zG : cote du centre de gravité du
système
Équilibre
d2 Ep d2 Ep
( x0 ) 0 ( x0 ) 0
dx2 dx2
Ep Ep
O x0 x O x0 x
Minimum d’énergie potentielle : Maximum d’énergie potentielle :
équilibre stable équilibre instable
Forces conservatives
3.3 Oscillateurs
On se reportera également aux oscillateurs électriques dans la partie élec-
tronique de cet ouvrage.
Oscillateur harmonique
d2 A
+ ω 20 A = 0 Un oscillateur harmonique est ré-
dt2 git par l’équation ci-contre où :
A : grandeur physique
A = α cos ω 0 t + β sin ω 0 t ω 0 : pulsation de l’oscillateur
α, β, γ, ϕ : constantes déterminées
A = γ cos(ω 0 t + ϕ ) par les conditions initiales
A(t)
Q > 1/2, les deux racines de
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
l’équation caractéristique r1 et r2
sont réelles, la solution est du type
apériodique : A(t) = λer1 t + µer2 t
A(t)
t
168 [3] Physique
Π = −ρg
gτ
Π : poussée d’Archimède
ρ : masse volumique du fluide
g : accélération de la pesanteur
τ : volume du corps immergé
Un corps immergé dans un fluide
subit de la part de ce dernier une
poussée verticale ascendante égale
en module au poids du fluide dé-
placé.
4. Mécanique des fluides 169
Dv = v · n dS
S
Force de viscosité
f : force de viscosité
η : viscosité dynamique du fluide
∂v v( z, t)u x : vitesse du fluide
f = −η ux
Su u x : vecteur unitaire directionnel
∂z
de l’écoulement
S : surface de contact
170 [3] Physique
Nombre de Reynolds
Re : nombre de Reynolds
ρ : masse volumique du fluide
v : vitesse caractéristique de
l’écoulement
ρvL L : longueur caractéristique de
Re = l’écoulement
η η : viscosité dynamique du fluide
– Si Re 103 l’écoulement est tur-
bulent.
– Si Re 1 l’écoulement est lami-
naire.
Premier écoulement de Couette
z z L
v0 b
v ( z) = v0 u x
h h
v(z) x
z ∈ [0, h] 0
Position du problème
On appelle écoulement parfait un écoulement à grand nombre de Rey-
nolds où le terme de viscosité est négligeable (sauf dans une très faible
épaisseur appelée couche limite) devant la les termes d’inertie.
Théorème de Bernoulli
1 2
ρv + p + ρgz = cste La quantité de Bernoulli est
2 constante sur une ligne de cou-
Conditions d’applications : rant.
1. écoulement parfait (pas de force ρ : masse volumique du fluide
de viscosité) ; v : vitesse du fluide
2. écoulement stationnaire : p : pression
v
∂v g : accélération de pesanteur
( M, t) = 0 ; z : cote
∂t
3. fluide incompressible ; Si l’écoulement est irrotationnel, la
quantité de Bernoulli est constante
4. pas de forces extérieures autres
sur tout l’écoulement.
que la pesanteur uniforme.
4. Mécanique des fluides 171
Relation de Torricelli
v0 = 2gh
v0 : vitesse de sortie
g : accélération de pesanteur h
h : différence de niveau entre la
surface libre du fluide et l’orifice v0
Effet Venturi
ρgaz v20
h=
2ρliq g
v0
h : différence de niveau
v0 : vitesse d’écoulement du gaz p0
dans la canalisation
ρgaz : masse volumique du gaz en h
écoulement
ρliq : masse volumique du liquide
dans le tube de Pitot
g : accélération de pesanteur
Ce tube permet de mesurer la vi-
Théorème d’Euler
En régime stationnaire :
F fluide = Dm (v 1 − v 0 )
F fluide : force exercée par le fluide v0 v1
extérieur sur le système
Dm : débit massique
v 1 : vitesse de sortie
v 0 : vitesse d’entrée
5. Optique
5.1 Généralités
Spectre
micro ondes
visible
Loi de Snell–Descartes
i1 r n1 sin i1 = n2 sin i2
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
n1
n2 r = i1
i2
Prisme
sin i1 = n sin r1
A
sin i2 = n sin r2 D
i2
i1 r1 r2
r1 + r2 = A n
174 [3] Physique
Déviation du prisme
D = i1 + i2 − A D : déviation
A : angle au sommet du prisme
Dm : minimum de déviation
A i : angle d’incidence au minimum
Dm = 2 arcsin n sin −A
2 de déviation
Approximation de Gauss
Miroir plan
p′ : distance algébrique de S au
p′ = − p point image
p : distance algébrique de S au
point objet
Lentilles minces
B B
B’ F’ A’
A F’ A’ O F A F O
B’
Lentille divergente Lentille convergente
Relation de conjugaison des lentilles minces
f ′ : distance focale de la lentille
( f ′ < 0 pour une lentille diver-
gente et f ′ > 0 pour une lentille
1 1 1 convergente).
− = ′
p′ p f p′ : distance algébrique du foyer
au point image
p : distance algébrique du foyer au
point objet
5. Optique 175
f′ f f f ′ = ( p′ − f ′ )( p − f )
+ =1
p′ p
(relation de Descartes) (relation de Newton)
Grandissement
γ : grandissement
p′ p′ : distance algébrique de O au
γ= point image
p p : distance algébrique de O au
point objet
Obtention d’interférences
On ne peut obtenir d’interférences qu’avec des rayons lumineux is-
sus de deux sources cohérentes secondaires, obtenues avec une seule
source par division ou du front d’onde ou de l’amplitude.
Chemin optique dans un milieu homogène isotrope
[ SM] : chemin optique de S à M
c : vitesse de la lumière dans le
[ SM] = c · τ SM vide
τ SM : temps mis par le signal pour
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
parcourir la distance SM
Différence de marche
δ : différence de marche
δ = [ SP1 M] − [ SP2 M] [ SPj M] : chemin optique du rayon
passant par Pj
Vibration lumineuse
s( M) : vibration lumineuse en M
S0 : amplitude de la vibration
ω : pulsation de la vibration lumi-
neuse
s( M) = s0 cos ωt − ϕ S − 2π
λ [ SM ] ϕ S : phase de la vibration à la
source
λ : longueur d’onde
[ SM] : chemin optique de S à M
176 [3] Physique
Plan d’onde
On appelle plan d’onde un plan où tous les points sont dans le même
état vibratoire.
Éclairement
E( M) : éclairement au point M
α = cε0 : une constante positive
E( M) = αs2 ( M) (E est en fait le vecteur de Poyting,
voir cours d’électromagnétisme)
s( M) : vibration lumineuse en M
Interférences
E( M) : éclairement
E0 : éclairement de la source
Δϕ ( M) : déphasage en M
E( M) = 2E0 (1 + cos Δϕ ( M)) L’écran est brillant si Δϕ = 2kπ,
k∈Z
L’écran est noir si :
π
Δϕ = (2k + 1) , k ∈ Z
2
Ordre d’interférence
p : ordre d’interférence
Δϕ : déphasage en M
δ : différence de marche
Δϕ δ λ : longueur d’onde
p= =
2π λ L’écran est brillant si p ∈ Z
1
L’écran est sombre si ( p + ) ∈ Z
2
Contraste
C : contraste
Emax − Emin Emax : éclairement maximum
C=
Emax + Emin Emin : éclairement minimum
5. Optique 177
Trous d’Young
x
ax
M(x) δ( x) = (différence de marche)
D
S a 2π ax
E( x) = 2E0 1 + cos
λ D
D λD
i= (interfrange)
a
ch t dt = sh t + k R
dt
= th t + k R
ch2 t
dt
= 2 Arctan et + k R
ch t
th t dt = ln ch t + k R
1 mt
emt dt = e + k, (m ∈ C∗ ) R
m
t α+ 1 R
tα dt = + k, (α ∈ R − {−1})
α+1
sin t dt = − cos t + k R
180 [A] Primitives usuelles
dt R \ {kπ} k ∈ Z
= − cot t + k
sin2 t
dt t
= ln tan + k R \ {kπ} k ∈ Z
sin t 2
cot t dt = ln | sin t| + k R \ {kπ} k ∈ Z
sh t dt = ch t + k R
dt
= − coth t + k R∗
sh2 t
dt t
= ln th + k R∗
sh t 2
coth t dt = ln | sh t| + k R
at R
at dt = + k, ( a ∈ R∗+ − {1})
ln a
Dans la suite on suppose : a ∈ R∗
dt 1 t
= Arctan + k R
t2 + a2 a a
dt Arcsin | at | + k
√ = ] − a, a[
a2 − t2 − Arccos |at | + k
dt Argsh | at | + k
√ = √ R
t2 + a2 ln t + t2 + a2 + k
t
Argch
+k
| a | ]| a|, +∞[
dt ln t + t2 − a2 + k
√ =
t2 − a2
− Argch t + k
a
] − ∞, | a|[
ln t + t2 − a2 + k
dt
√ = ln t + t2 + b + k, (b ∈
t2 + b R [−b, b]
∗
R )
dt Argth t + k ] − 1, 1[
= 1 t−a
t2 − a2 ln +k R − {− a, a}
2a t+a
Annexe B
Développements limités
2 2·4 2 · 4 · 6 · · · 2n
1 1 1·3 2 1 · 3 · 5 · · · (2n − 1) n
√ = 1− x+ x + · · · + (−1)n x +
1+x 2 2·4 2 · 4 · 6 · · · 2n
n
o( x )
x2 x3 x4 xn
ln(1 + x) = x − + − + · · · + (−1)n+1 + o( xn )
2 3 4 n
x2 x3 x4 xn
ln(1 − x) = − x − − − −···− + o( xn )
2 3 4 n
x x2 x3 xn
ln( a + x) = ln a + − 2 + 3 + · · · + (−1)n+1 n + o( xn )
a 2a 3a a
x x2 x3 xn n
e = 1+x+ + +···+ + o( x )
2! 3! n!
182 [B] Développements limités
x2 x4 x6 x2n
cos x = 1 − + − + · · · + (−1)n + o( x2n+1 )
2! 4! 6! (2n)!
x2 x4 x6 x2n
ch x = 1 + + + +···+ + o( x2n+1 )
2! 4! 6! (2n)!
x3 x5 x7 x2n+1
sin x = x − + − + · · · + (−1)n + o( x2n+2 )
3! 5! 7! (2n + 1)!
x3 x5 x7 x2n+1
sh x = x + + + +···+ + o( x2n+2 )
3! 5! 7! (2n + 1)!
x3 2 17 7
tan x = x + + x5 + x + o( x7 )
3 15 315
x3 2 17 7
th x = x − + x5 − x + o( x7 )
3 15 315
π 1 x3 1 · 3 · 5 · · · (2n − 1) x2n+1
Arccos x = −x− − ··· − +
2 2 3 2 · 4 · 6 · · · 2n 2n + 1
o( x2n+2 )
1 x3 1 · 3 · 5 · · · (2n − 1) x2n+1
Arcsin x = x + +···+ + o( x2n+2 )
2 3 2 · 4 · 6 · · · 2n 2n + 1
x3 x5 x7 x2n+1
Arctan x = x − + − + · · · + (−1)n + o( x2n+2 )
3 5 7 (2n + 1)
Argch x n’est pas défini au voisinage de 0 et n’admet pas de dévelop-
pement limité au voisinage de 1 (tangente verticale).
1 x3 1 · 3 x5 1 · 3 · 5 · · · (2n − 1) x2n+1
Argsh = x − + + · · · + (−1)n +
2 3 2·4 5 2 · 4 · 6 · · · 2n 2n + 1
o( x2n+2 )
x3 x5 x2n+1
Argth x = x + + +···+ + o( x2n+2 )
3 5 (2n + 1)
Annexe C
Formules
trigonométriques
1. Angles remarquables
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
π π π π
0 π
6 4 3 2
√ √
1 2 3
sin 0 1 0
2 2 2
√ √
3 2 1
cos 1 0 −1
2 2 2
√
3 √
tan 0 1 3 0
3
184 [C] Formules trigonométriques
2. Relations trigonométriques
1
sin b cos a = (sin( a + b) − sin( a − b))
2
1 + cos(2a) 1 − cos(2a)
cos2 a = sin2 a =
2 2
Transformation des sommes en produits
p+q p−q
cos p + cos q = 2 cos cos
2 2
p+q p−q
cos p − cos q = −2 sin sin
2 2
p+q p−q
sin p + sin q = 2 sin cos
2 2
p−q p+q
sin p − sin q = 2 sin cos
2 2
a
1 + cos a = 2 cos2
2
2 a
1 − cos a = 2 sin
2
Arcs associés
cos(− a) = cos a sin(− a) = − sin a
cos(π + a) = − cos a sin(π + a) = − sin a
cos(π − a) = − cos a sin(π − a) = sin a
π π
cos − a = sin a sin − a = cos a
2 2
π π
cos + a = − sin a sin + a = cos a
2 2
tan(π + a) = tan a cot(π + a) = cot a
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
π π
tan − a = cot a cot − a = tan a
2 2
π π
tan + a = − cot a cot + a = − tan a
2 2
Fonctions circulaires réciproques
1 π
Arctan x + Arctan = sgnx
x 2
∀( a, b) ∈ R2 :
a+b
Arctan si ab < 1
π 1 − ab
Arctan a + Arctan b = sgn a si ab = 1
2
a + b
Arctan + π sgn a si ab > 1
1 − ab
186 [C] Formules trigonométriques
1 π
Arctan x + Arctan = sgn x
x 2
Trigonométrie hyperbolique
e x − e− x e x + e− x
sh x = ch x =
2 2
ch( a + b) = ch a ch b + sh a sh b sh( a + b) = sh a ch b + ch a sh b
ch( a − b) = ch a ch b − sh a sh b sh( a − b) = sh a ch b − ch a sh b
th a + th b th a + th b
th( a + b) = th( a − b) =
1 + th a th b 1 − th a th b
2 2
ch a + sh a
ch 2a = 2 ch2 a − 1 sh 2a = 2 sh a ch a
1 + 2 sh2 a
ch2 x − sh2 x = 1
2 th a
th 2a =
1 + th2 a
p+q p−q
ch p + ch q = 2 cosh ch
2 2
p+q p−q
ch p − ch q = 2 sh sh
2 2
p+q p−q
sh p + sh q = 2 sh ch
2 2
p+q p−q
sh p − sh q = 2 cosh sh
2 2
Annexe D
Unités et constantes
fondamentales
2. Constantes fondamentales
Constante Valeur
Constante de gravitation G = 6, 67259 · 10−11 m3 · kg−1 · s−2
Célérité de la lumière dans le c = 299792458 m · s−1
vide c ≈ 3 · 108 m · s−1
µ0 = 4π · 10−7 H · m−1
Perméabilité du vide
µ0 ≈ 1, 25664 · 10−6 H · m−1
Permittivité du vide ε0 ≈ 8, 85419 · 10−12 F · m−1
h = 6, 6260755 · 10−34 J · s−1
Constante de Planck
h = 4, 135669 · 10−15 eV · s
Constante des gaz parfaits R = 8, 314 J · K−1 · mol−1
Nombre d’Avogadro N = 6, 0221367 · 1023 mol−1
Constante de Boltzmann k = 1, 380658 · 10−23 J · K−1
Charge élémentaire e = 1, 602217733 · 10−19 C
Constante de Faraday F = 96485, 309 C · mol−1
Constante de Stefan-Boltzmann σ = 5, 67051 · 10−8 W · m−2 · K−4
3. Ordres de grandeurs
Grandeur Valeur
Conductivité du métal σ ≈ 108 Ω−1 · m−1
Tension de seuil pour une diode Vd ≈ 0, 6 V
Champ de pesanteur à la surface de la Terre g = 9, 8 m · s−2
c Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
2. Constantes d’acidité
(À 25˚C, 1,013 bar dans l’eau)
Acide Basique
Bleu de thymol (1er virage)
1,2 (rouge) 2,8 (jaune)
Bleu de bromophénol
3,0 (jaune) 4,6 (bleu)
Rouge de méthyle
4,2 (rouge) 6,2 (jaune)
Bleu de bromothymol
6,0 (jaune) 7,6 (bleu)
Rouge de phénol
6,4 (jaune) 8,0 (rouge)
Bleu de thymol (2e virage)
8,0 (jaune) 9,6 (bleu)
Phénolphtaléine
8,0 (incolore) 9,9 (rouge)
Annexe F
Tableau périodique
1 2 3 4 5 6 7 8 9
1
I H
hydrogène
1,008
3 4 numéro atomique −→ 6
II Li Be C ←− symbole
lithium béryllium nom de l’élément −→ carbone
22,99 24,31
19 20 21 22 23 24 25 26 27
IV K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co
potassium calcium scandium titane vanadium chrome manganèse fer cobalt
10 11 12 13 14 15 16 17 18
2
He
hélium
4,003
5 6 7 8 9 10
B C N O F Ne
bore carbone azote oxygène fluor néon
63 64 65 66 67 68 69 70 71
Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu
europium gadolinium terbium dysprosium holmium erbium thulium ytterbium lutétium
aldolisation, 137
alkylation
C-alkylation, 137 cétalisation, 135
de Friedel & Crafts, 134 cétolisation, 137
O-alkylation, 137 capacités thermiques, 152, 153
alkylation de Hofmann, 134 carbonyle (groupe –), 135
amines, 134 centre d’intertie (théorème
amplificateur opérationnel, 150 du –), 164
chaleur latente, 157
angles remarquables, 183 cinétique chimique, 103
application Clapeyron (relation de –), 157
injective, 5 classe (d’une fonction), 33
surjective, 5 combinaison, 2
application linéaire, 6–11 complexe (nombre –), 18–21
image, 10, 11 complexes, 110
opérations, 14 racine
produit, 13 d’un polynôme, 3
module (d’un nombre complexe), nièmes d’un complexe, 21
19 nièmes de l’unité, 21
Moivre (formule de –), 21 rang
d’une application linéaire, 10
Nernst (formule de –), 113 formule du –, 11
Newton Raoult (loi de –), 120
binôme de –, 2 relation
nitration, 133 de conjugaison, 174
nombre Rolle (théorème de –), 33
d’oxydations, 111
entier, 1 série, 44–46
quantique, 100 somme directe, 7
rationnel, 1 sous-espace
supplémentaire, 7
onde sous-espace propre, 17
200 INDEX
spectroscopie, 98
infrarouge (IR), 143
RMN, 144
stéréoisomères, 126
substitution
électrophiles, 133
polysubstitution électrophile,
134
suite, 21–25
adjacente, 25
arithmétique, 24
géométrique, 25
supplémentaire (sous-espaces), 7
surjective, 5
système linéaire, 13
de Cramer, 13
Taylor-Lagrange
inégalité de –, 33
Taylor-Young (formule de –), 34
température d’inversion, 119
théorème
de Rolle, 33
des accroissements finis, 33
Torricelli (relation de –), 171
valeur propre, 16
Van der Waals (gaz de –), 151
Van’t Hoff (loi de –), 104
variance, 120
vecteur propre, 17
Venturi (effet –), 171
vitesse
de réaction, 103
Le formuLaire bcpsT
1re eT 2e années
sciences de l’ingénieur
informatique
sciences de la vie