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Articles 1 à 18 ……………………………………………………….………………… 1 à 16
Préambule.
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Article 18. - Principaux dangers à signaler ……………………………………………11
Article 19. - Forme des signaux d’avertissement de danger …………………………..12
Article 20. - Dimensions des signaux …………………………………………………12
Article 21. - Couleurs des signaux …………………………………………………….12
Article 22. - Emploi de revêtements réfléchissants ……………………………………12
Article 23. - Implantation des signaux d'avertissement de danger …………………….12
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Article 50. - Objet de la signalisation de priorité …..……………………………….33
Article 51. - Emploi de revêtements réfléchissants ………….….…………………..33
Article 52. - Cédez le passage ……………………………………..……………33
Article 53. - Arrêt obligatoire……………………………………………….…………….34
Article 54. - Indication du caractère prioritaire d'une route à grande circulation..….34
Article 55. - Perte de priorité d’une route à grande circulation …………….………35
Article 56. - Passage à niveau sans barrière ni demi-barrière ……………………...35
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Article 132. - Installations à indiquer……………………………………………...70
Article 133. - Caractéristiques des signaux………………………………………..71
Article 134. - Poste de secours…………………………………………………….71
Article 135. - Poste d'appel téléphonique………………………………………….71
Article 136. - Poste à essence………………………………………………….72
Article 137. - Arrêt d'autocar………………..…………………………………………72
Article 138. - Station de taxis……………………………………………………...73
Article 139. - Signalisation touristique ou d'intérêt local………………………….73
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Article 150. – Introduction………………………………………………………….100
Article 151. - Règles générales…………………………………….………………100
Article 151-l. - Dimensions des signaux…………………………………………….101
Article 151-2. – Présignalisation…………………………………………………….102
Article 152. - Signalisation avancée……………………………………………….102
Article 153. - Signalisation de position……………………………………………104
Article 154. - Réglementation générale de la vitesse au droit des chantiers…........105
Article 155. - Signalisation des déviations de circulation…..……….…………….106
Article 156. - Chantiers spéciaux………………..…………………….…………...107
SIGNALISATION ROUTIERE
Arrêté Interministériel
du 15 juillet 1974
1
Article 1er :
La nature des signaux, leurs conditions d'implantation ainsi que toutes les règles se
rapportant à l'établissement de la signalisation routière sont fixées dans des instructions,
interministérielles prises par le Ministre de l'Intérieur, le Ministre d'Etat chargé des transports
et le Ministre des Travaux Publics.
Il désigne ceux des dispositifs ou produits qui ne pourront être utilisés sans
homologation. Il détermine les conditions d'agrément de leurs fournisseurs.
Article 2 :
Les panneaux de signalisation dont le modèle figure dans les annexes ci-jointes sont
de formes et de couleurs différentes suivant la nature des indications à porter à la
connaissance des usagers de la route.
− Type A
Ils se subdivisent en :
a) - Signaux de priorité: Type B
b) - Signaux d'interdiction ou de restriction: Type C
c) - Signaux d'obligation: Type D
Ils se subdivisent en :
a) - Signaux d'identification des routes: Type E
b) - Signaux de présignalisation : Type E
c) - Signaux de direction : Type E
d) - Signaux de localisation : Type E
e) - Signaux de confirmation : Type E
f) - Autres signaux donnant des indications utiles pour la conduite des véhicules :
Type E.
g)-Autres signaux indiquant des installations qui peuvent êtres utiles aux usagers
de la route: Type F.
2
Article 3 :
−Signal A26 - A25 bis - Passage à niveau sans barrière ni demi-barrière. Ces signaux ne
sont pas utilisés aux passages à niveau des voies ferrées industrielles où la circulation
routière est réglée par des signaux donnés à la main par un convoyeur au passage des
trains. Dans ce cas le signal employé est le signal A20.
Les signaux d'avertissement de danger ont la forme d'un triangle équilatéral dont un
côté est horizontal et dont le sommet opposé est en haut. Ils ont le fond crème et sont bordés
d'un listel rouge. Les symboles et les inscriptions sont bleu foncé.
Article 4 :
- Signal B1 - Cédez le passage. Il est employé pour notifier que les conducteurs
doivent, à l'intersection où il est placé céder le passage aux véhicules circulant
sur la route dont ils s'approchent.
- Signal B2 - Arrêt obligatoire. Il est employé pour notifier aux usagers qu'ils
doivent, à l'intersection où il est placé, marquer l'arrêt et céder le passage aux
véhicules circulant sur la route dont ils s'approchent avant de s'engager dans
l'intersection. Ce signal est précédé du signal A24, en signalisation avancée.
Le signal B1 a la forme d'un triangle équilatéral dont un côté est horizontal et dont le
sommet opposé est en bas. Le fond est crème, bordé d'un listel rouge. Le signal ne porte pas
de symbole.
Le signal B2 est octogonal à fond rouge bordé d'un listel blanc et porte la mention
« STOP » en blanc.
Le signal B3 a la forme d'un carré dont une diagonale est verticale. Le listel du
signal est bleu. Le signal comporte en son centre un carré jaune avec un listel bleu. L'espace
entre les deux carrés est blanc.
Le signal B4 est constitué par le signal B3 auquel est ajoutée une bande médiane bleu
perpendiculaire aux côtés inférieur gauche et supérieur droit.
Les signaux C3a « Accès interdit aux véhicules à moteur » et C3b « Accès interdit aux
véhicules agricoles à moteur, aux véhicules à traction animale et aux charrettes à bras » sont
des exemples d'un tel signal.
Les signaux C1, C2 et C3 peuvent être complétés par des autorisations particulières
portées sur un panneau additionnel G4 mis en place sous le signal.
Ex: Signal C1, Accès interdit à tout véhicule. Complément à porter le cas échéant, en
cas d'autorisation d'accès aux bus, ambulances, pompiers « sauf bus, ambulances et
pompiers ».
5
− Signal C4 - Accès interdit aux véhicules ayant une largeur totale supérieure à
……….mètres.
− Signal C5 - Accès interdit aux véhicules ayant une hauteur totale supérieure à
………mètres.
− Signal C6 - Accès interdit aux véhicules ou ensemble de véhicules ayant un poids
total en charge supérieur à… tonnes.
− Signal C7 - Interdiction de tourner à gauche.
− Signal C8 - Interdiction de tourner à droite.
− Signal C9 - Interdiction de faire demi-tour.
− Signal C10a - Interdiction de dépasser. Le signal notifie qu'en supplément des
prescriptions générales imposées par le code de la route, il est interdit de dépasser
les véhicules à moteur autres que les cyclomoteurs à deux roues et les motocycles
à 2 roues sans side-car.
− Signal C10b - Indique que le dépassement est interdit aux véhicules affectés au
transport de marchandise.
− Signal C11a - Vitesse maximale limitée à....... kilomètres par heure, Ce signal
annonce une limitation de vitesse, sauf lorsqu'elle résulte de décrets ou arrêtés
ministériels ayant une portée générale publiés au journal officiel. Il annule toute
limitation de vitesse antérieure, qu'elle soit plus ou moins restrictive que la
présente. Pour notifier une limitation de vitesse applicable seulement aux
véhicules dont le poids maximal autorisé en charge dépasse un chiffre donné, une
inscription comportant ce chiffre sera placée dans un panneau additionnel au-
dessous de signal.
− Signal C11b - Indique une double limitation de vitesse, d'une part pour les
véhicules dont le poids total autorisé en charge est supérieur à 3,5 t, d'autre part
pour les autres véhicules.
− Signal C12 - Interdiction de faire usage d'avertisseurs sonores.
− Signal C13a - Interdiction de passer sans s'arrêter - Poste de Douane.
− Signal C13b - Interdiction de passer sans s'arrêter. - Poste de Police.
− Signal C13c - Interdiction de passer sans s'arrêter. - Poste de Gendarmerie.
− Signal C14a - Fin de toutes les interdictions imposées aux véhicules en
mouvement.
Pour indiquer le point où une interdiction ou une restriction donnée, notifiée aux
véhicules en mouvement par un signal d'interdiction ou de restriction, cesse d'être valable il
sera employé le signal C14a dans lequel figurera le symbole du signal d'interdiction ou de
restriction - Les signaux C14b « fin de limitation de vitesse », C14c « fin d'interdiction de
dépasser » et C14d « fin d'interdiction de faire usage des avertisseurs sonores » sont des
exemples d'un tel signal.
Les signaux C15 et C16 peuvent être complétés par des panneaux additionnels,
modèle G3, indiquant aux usagers la longueur sur laquelle s'applique l'interdiction.
Les interdictions de stationner d'ordre général, prévues au code de la route n'ont pas à
être signalées. Les dispositions réglementaires concernant le stationnement dans l'ensemble
d'une agglomération peuvent n'être portées à la connaissance des usagers de la route que par
le signal C18, placé sur chaque route à l'entrée de l'agglomération. Le signal E7 défini à
l'article 5 du présent arrêté, placé sur chaque route à la sortie de l'agglomération indique alors
aux usagers de la route la fin des dispositions réglementaires concernant le stationnement dans
l'ensemble de l'agglomération.
Le signal C1 est à fond rouge. La barre horizontale est blanche. Les signaux C2a à
C13c sont à fond blanc avec une large bordure rouge. Les signaux C3a, C3b, C7, C8, C9 et
C12 ont en plus une barre rouge oblique continue reliant le quadrant supérieur gauche au
quadrant inférieur droit. Les symboles figurant dans ces signaux sont bleus, à l'exception des
symboles figurant à gauche sur les signaux C10a et C10b, qui sont rouges. Le signal C11b
possède une barre rouge horizontale.
Les signaux C14a, C14b, C14c et C14d sont à fond crème. La bande diagonale
inclinée de haut en bas en partant de la droite est bleue. Les symboles qui peuvent figurer sur
ces signaux seront gris. Les signaux du type C17 sont à fond crème. Les inscriptions sont
bleues.
Les signaux C15, et C16 sont à fond bleu, avec une large bordure rouge. Le signal
C15 comporte une bande continue rouge reliant les quadrants supérieurs gauche et inférieur
droit. Le signal C16 comporte deux bandes diagonales perpendiculaires entre elles de couleur
rouge, l'une reliant les quadrants supérieurs gauche et inférieur droit, l'autre les quadrants
supérieurs droit et inférieur gauche.
Le signal C18 est à fond crème bordé d'un listel bleu. Il porte en son centre le signal
C15. Les inscriptions pouvant figurer sur ce signal sont bleues et se trouvent sur le fond. Le
signal C19 est le même que le signal C18 à l'exception du signal C15 qui apparait en gris. Il
est barré par une bande diagonale bleue reliant les coins supérieur droit et inférieur gauche;
Les signaux d’obligation sont circulaires, de couleur bleue. Les symboles et les
inscriptions sont blancs, à l'exception de la barre oblique du signal D6, qui est rouge.
Article 5 :
Les signaux donnant des indications utiles aux usagers de la route figurent aux annexes
E et F du présent arrêté. Ils se subdivisent en:
A l'annexe E du présent arrêté figurent les signaux destinés à identifier les routes par
leur numéro. Ils sont de quatre types suivant l'importance et la nature de la route ainsi
identifiée :
Les signaux d'identification des routes sont rectangulaires, bordés d'un listel bleu.
Ils surmontent les signaux du type E2, E6, E7 et E10 définis dans les paragraphes trois, quatre
et cinq du présent article.
L'annexe E du présent arrêté donne un exemple pour chaque type de signal défini
ci-dessus dans les paragraphes 1 à 5. Les mots figurant sur les signaux d'indication E1 à E 10
sont donnés sur le même signal en caractères arabes et en caractères latins.
A l'exception du signal E8, les caractères sont bleus; le fond des signaux est crème,
bordé d'un listel bleu, sauf pour le signal E2 bis, dont seule la pointe est bordée d'un listel
bleu.
Les caractères du signal E8 sont blancs, sur fond bleu. Les signaux de
presignalisation, de localisation et de confirmation sont rectangulaires. Les signaux de
direction ont la forme d'un rectangle à grand côté horizontal, terminé par une pointe de flèche.
6°) - Autres signaux donnant des indications utiles pour la conduite des véhicules:
Ces signaux sont rectangulaires. A l'exception du signal E18, ils sont à fond bleu
bordé d'un listel blanc. Les symboles sont blancs à l’exception de la partie inférieure du
symbole figurant sur le signal E13, ainsi que la bande oblique barrant le signal E15, qui sont
rouges.
Les panneaux 2 et 3 sont, à fond blanc avec inscriptions en bleu. Si le passage est
ouvert, le panneau 3 ne porte aucune indication et le panneau 2 selon l'état de la route ou bien
ne porte aucune indication, ou bien montre un symbole signifiant « chaines ou pneumatiques
a neige recommandés ».
Le signal E18 est à fond blanc, bordé d'un listel rouge. Le symbole figurant sur le
signal est bleu, rouge et Jaune. Les inscriptions sont bleues.
7°) -Signaux indiquant des installations qui peuvent être utiles aux usagers de la route et
signaux divers :
Les signaux F1, F2, F3 sont rectangulaires sur fond bleu. Ils portent un rectangle
blanc sur lequel apparait le symbole en bleu, sauf le symbole du signal F1 qui est rouge.
Article 6 :
5°) - Les panneaux additionnels " Modèle G4" rappellent aux usagers de la route
l'existence d'une interdiction ou d'une obligation déjà signalée, ou précisent les
indications portées sur les signaux au dessous desquels ils sont placés.
6°) - Les panneaux additionnels "Modèle G5" précisent sur quelle branche d'un
carrefour les usagers ont la priorité. Le symbole représente le schéma du
carrefour tel qu'il est vu par l'usager qui l'aborde: la branche prioritaire y est
figurée par un trait de plus grande largeur que les branches non prioritaires. Ils
sont disposés obligatoirement au dessous des signaux B3 placés à l'approche des
intersections et éventuellement au dessous des signaux A22, A23 A24, B1 ou B2
en cas d'ambiguïté sur les branches prioritaires.
Les panneaux additionnels sont rectangulaires, leur plus grande dimension étant
horizontale; ils sont à fond crème et ne comportant pas de listel sauf ceux du modèle G5 qui
sont carrés et qui sont bordés d'un listel bleu. Les inscriptions et les symboles sont bleus.
Article 7:
Les dispositifs suivants, figurant à l'annexe H du présent arrêté sont employés pour la
signalisation de position de dangers particuliers.
- Dispositifs H1-
Tout passage à niveau sera muni de barrières ou demi-barrières, marquées
distinctement en bandes alternées de couleur rouge et blanche. Leur visibilité sera en outre
renforcée par des matériaux ou des dispositifs réfléchissants.
Tout passage à niveau muni de barrières ou demi-barrières dont la manœuvre est
commandée depuis un poste d'où elles ne sont pas visibles, ou dont la manœuvre est
commandée automatiquement par l'approche des trains sera équipé d'une signalisation de
l'approche des trains constituée par un feu rouge clignotant, et si nécessaire par un signal
sonore. Toutefois, les dispositions du présent article ne s'appliquent pas dans les cas suivants:
Les seuls feux qui puissent être employés comme signaux lumineux règlementant la
circulation des véhicules ou des piétons sont les suivants et ont la signification ci-après:
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- Le feu vert signifie autorisation de passer; toutefois un feu vert destiné à régler la
circulation à une intersection ne donne pas aux conducteurs l'autorisation de passer si, dans la
direction qu'ils vont emprunter, l'encombrement est tel que s’ils s'engageaient dans
l'intersection, ils ne pourraient probablement pas l'avoir dégagée lors du changement de phase.
- Le feu rouge signifie interdiction de passer; les véhicules ne doivent pas franchir la
ligne d'arrêt, ou s'il n'ya pas de ligne d’arrêt, l’aplomb du signal ou si le signal est placé au
milieu ou de l'autre coté d'une intersection, ils ne doivent pas s’engager dans l'Intersection ou
sur un passage pour piétons à l'intersection.
- Le feu Jaune signifie qu'aucun véhicule ne doit franchir la ligne d'arrêt ou l'aplomb du
signal, à moins qu'il ne s’en trouve si prés lorsque le feu s’allume, qu’il ne puisse plus
s'arrêter dans des conditions de sécurité suffisantes avant d'avoir franchi la ligne d'arrêt ou
l'aplomb du signal. Si le signal est placé au milieu ou de l'autre coté d'une intersection, le feu
jaune signifie qu'aucun véhicule ne doit s'engager dans l’intersection, à moins qu'il ne puisse
plus s'arrêter dans des conditions de sécurité suffisantes avant de s’engager dans l'intersection
ou le passage pour piétons.
b- feux clignotants :
- Un feu rouge clignotant signifie que les véhicules ne doivent pas franchir la ligne
d’arrêt ou, s’il n'ya pas de ligne d’arrêt, l'aplomb du signal. Ce feu ne peut être employé que
pour indiquer l'interdiction de passer à cause des voitures de pompiers débouchant sur la route
ou de l'approche d'un avion dont la trajectoire coupe à faible hauteur la direction de la route
ou de l'approche d'un train à un passage à niveau .Dans ce dernier cas le feu est placé sur le
même support que le signal B5 ou que le dispositif H1.
- Un feu jaune clignotant signifie que les conducteurs peuvent passer mais avec une
prudence particulière.
- les signaux du système tricolore se composent des trois feux respectueusement rouge,
jaune et vert non clignotant. Chacun des feux ne peut être allumé que si les deux autres
sont éteints.
- Les feux sont placés verticalement, le feu rouge en haut, le feu jaune au centre et le feu
vert en bas. Les couleurs se succèdent dans le temps, dans l’ordre, vert, jaune, rouge,
vert jaune, etc…
Un feu jaune clignotant peut être placé seul : un tel feu peut aussi remplacer, aux heures
de faible circulation, les feux du système tricolore.
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Lorsque le feu vert d'un système tricolore présente une ou plusieurs flèches, l'allumage
de cette flèche ou de ces flèches signifie que les véhicules ne peuvent prendre que la direction
ou les directions ainsi indiquées.
Les flèches signifiant l'autorisation d'aller tout droit auront leur pointe dirigée vers le
haut. Lorsqu'un signal du système tricolore comporte un ou plusieurs feux verts
supplémentaires présentant une flèche ou plusieurs flèches, l'allumage de cette flèche ou de
ces flèches supplémentaires signifie, quelle que soit à ce moment là la phase en cours du
système tricolore, autorisation pour les véhicules de poursuivre leur marche dans la direction
ou directions indiquées par la flèche ou les flèches; il signifie aussi que lorsque des véhicules
se trouvent sur une voie réservée à la circulation dans la direction qui est indiquée par la
flèche, ou que cette circulation doit emprunter, leurs conducteurs doivent sous réserve de
laisser passer les véhicules du courant de circulation dans lequel ils s'insèrent et sous réserve
de ne pas mettre en danger les piétons, avancer dans la direction indiquée pour autant que leur
immobilisation bloquerait la circulation de véhicules se trouvant derrière eux sur la même
voie.
Lorsqu’au-dessus des voies, matérialisées par des marques longitudinales, d'une chaussée
à plus de deux voies il est placé des feux verts ou rouges, le feu rouge signifie l'interdiction
d'emprunter la voie au-dessous de laquelle il se trouve, et le feu vert signifie l'autorisation de
l'emprunter
Le feu rouge ainsi placé doit avoir la forme de deux barres inclinées croisées et le feu vert
a la forme d'une flèche dont la pointe est dirigée vers le bas.
Les seuls feux qui puissent être employés comme signaux lumineux s'adressant aux
seuls piétons sont les suivants et ont la signification ci-après:
b- Feux clignotants:
Le feu vert clignotant signifie que le laps de temps pendant lequel les piétons
peuvent traverser la chaussée est sur le point de se terminer et que le feu rouge va s'allumer.
Les feux sont disposés verticalement, le feu rouge étant toujours en haut. De
préférence, le feu rouge aura la forme d'un piéton immobile et le feu vert la forme d’un piéton
en marche.
Les signaux lumineux pour piétons doivent être de taille beaucoup plus petite que
les signaux lumineux réglementant la circulation des véhicules et doivent être placés de
manière à exclure toute possibilité d'être interprétés par les conducteurs comme étant des
signaux lumineux destinés à régler la circulation de véhicules.
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Article 9 :
Des feux rouges ou jaunes peuvent être utilisés par les services de police, de
gendarmerie ou de douanes pour obtenir, selon leur signification définie à l'article précédant,
l'arrêt ou le ralentissement des véhicules.
Ces signaux peuvent être soit placés temporairement sur la voie publique, soit balancés
à bout de bras.
L'emploi sur la voie publique des signaux visés au présent article est interdit aux
usagers de la route.
Article 10 :
− Les barrages J1, J2 et J2bis, les dispositifs J4 et J4a et le signal J9 comportent des
bandes alternativement rouges et blanches.
− les signaux J3, J5, J6a, J6b, J7, J8 sont de forme rectangulaire, terminés en pointe de
flèche pour les signaux J6a, J6b. Ils sont à fond jaune bordé d’un listel bleu.
− Les inscriptions sont bleues. Le signal C1 représenté sur le signal J8 est conforme
aux prescriptions de l’article 4 ;
Article 12 :
Les marques sur chaussée sont employées pour régler la circulation, avertir ou guider
les usagers de la route. Elles peuvent être employées soit seules, soit avec d’autres moyens de
signalisation qui en renforcent ou en précisent les indications.
Toutes les marques sur chaussées sont de couleur blanche à l’exception des marques
indiquent les emplacements ou le stationnement est à durée réglementé (zone bleue) qui
peuvent être bleues.
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Les marques sur chaussées se subdivisent en trois catégories qui sont les suivantes:
1°) Les lignes longitudinales
− La ligne transversale discontinue, dite ligne d’effet des signaux , qui peut être
tracée aux carrefours , s’il n'y a pas de passage réservé aux piétons, pour indiquer
l'endroit où les véhicules doivent éventuellement s'arrêter lorsque l'arrêt ne doit
pas se faire au droit des feux ou de la ligne des bordures, ont une largeur de 0,15 à
0,25 mètres suivant l’importance de la route. La longueur des traits est égale à
celle de leurs Intervalles.
3°) Les autres marques.
Pour marquer les passages prévus pour la traversée de la chaussée par les piétons,
il sera apposé de préférence des bandes larges parallèles à l'axe de la chaussée.
D’autres marques sur la chaussée, telles que les flèches , les raies parallèles ou
obliques, ou des inscriptions peuvent être employées pour répéter les indications des signaux
ou pour donner aux usagers de la route des indications qui ne peuvent pas leur être fournies de
façon appropriée par des signaux.
De telles marques seront notamment utilisées pour indiquer les limites des zones ou
bandes de stationnement, les arrêts d’autobus ou de trolleybus où le stationnement est interdit
ainsi que la présélection avant les intersections.
Les flèches se différentient, suivant leur signification, en :
Flèches de rabattement: ces flèches légèrement incurvées signalent aux usagers qu'ils
doivent emprunter la voie située du côté qu'elles indiquent.
Flèches de sélection: ces flèches situées au milieu d’une voie signalent aux usagers,
notamment à proximité des intersections, qu'ils doivent suivre la direction indiquée,
ou l'une ou l'autre des deux directions indiquées s'il s’agit d’une flèche bifide.
Le marquage d'une zone de la chaussée par des raies obliques parallèles encadrées
d'une ligne continue ou discontinue signifie que les véhicules ne doivent pas pénétrer dans
cette zone.
Article 13:
Les limites des agglomérations telles que ces dernières sont définies à l’article R 1er
du Code de la route sont fixées par arrêté du Président de l’Assemblée Populaire Communale,
après approbation du Wali.
Lorsque cet arrêté intéresse des sections de routes classées dans la voirie nationale, il
ne peut être approuvé par le Wali qu’après avis du Directeur de l'Infrastructure et de
l'Equipement de la Wilaya. En cas de désaccord, le Wali transmet d’office, pour décision avec
son avis au Ministre des Travaux Publics et de la Construction, qui statue en accord avec le
Ministre de l’Intérieur.
Les limites des agglomérations sont matérialisées par l’implantation des signaux de
localisation E6 et E7 définis à l'article 5 du présent arrêté.
Article 14:
La liste des routes à grande circulation est déterminée par le décret n°74-67 du 3 avril
1974, pris sur le rapport du Ministre des Travaux Publics et de la Construction, du Ministre
chargé des Transports et du Ministre de l’Intérieur, conformément à l’article R 28 du Code de
la route.
Article 15:
L'emploi des signaux d’autres types ou modèles que ceux qui sont définis dans le
présent arrêté est strictement interdit.
16
Article 16 :
Article 17 :
Article 18:
Rabah BITAT
Abdelkader ZAIBEK
SIGNALISATION ROUTIERE
Instruction Interministérielle
du 15 juillet 1974
1
INSTRUCTION INTERMINISTERIELLE
PREAMBULE
4°- Un autre principe essentiel est la continuité en ce qui concerne les directions
signalées. Cette continuité est assurée dans le cas des routes nationales par le fait que la
liste des localités et des grands centres est soumise à l'approbation du Ministre des
Travaux Publics et de la Construction. Ce principe est également à retenir pour les
autres routes, lors de l'établissement des plans de signalisation qui nécessiteront de
nombreux contacts entre services,
5°- Afin de conserver son efficacité, la signalisation ne doit pas seulement être
uniforme, continue et homogène, elle doit aussi être simple. Une surabondance de
signaux routiers fatigue l'attention de l'usager qui tend alors de plus en plus à négliger
les indications qui lui sont données.
2
PREMIERE PARTIE
PRESCRIPTIONS GENERALES
a. - Principe de valorisation:
La multiplication des signaux nuit à leur efficacité. Il ne faut donc en placer que
s'ils sont indispensables. De plus ils sont autant d'obstacles susceptibles d'être heurtés par
des véhicules quittant accidentellement la chaussée.
b. - Principe de concentration:
Lorsqu'il est indispensable que plusieurs signaux soient vus en même temps ou à peu
près en même temps, il faut absolument les implanter de façon que l'usager puisse les
percevoir d'un seul coup d'œil, de nuit comme de jour.
c. - Principe de lisibilité:
On dira qu'un signal est placé en signal avancé lorsqu'il sera implanté à une distance
suffisante pour prévenir l'usager de l'approche de l'objet, du début de la zone ou du point
signalé.
Les formes des signaux, différentes pour chacune des trois catégories, sont les
suivantes:
Les signaux de priorité ont une forme spécifique adaptée à chaque cas.
3°- Signaux d'indication: forme générale rectangulaire, étant entendu que certains
signaux de direction sont constitués par des rectangles terminés en pointe de
flèche.
Pour obtenir une stricte uniformité des signaux permanents, ceux-ci doivent être
fournis uniquement par des entreprises agréées par le Ministre des Travaux Publics et de la
Construction et exécutés conformément à des modèles semblablement agréés. Cette
obligation s'applique à tous les signaux permanents destinés à être implantés sur l'ensemble
du réseau routier et à l'intérieur des agglomérations.
5
Alors que les signaux permanents doivent être en matériaux durables, les signaux
temporaires, notamment, ceux de chantier, peuvent être constitués, ainsi que leurs supports,
par des matériaux moins résistants offrant l'avantage d’être plus légers et plus économiques.
1°- Nature:
Les supports des signaux permanents doivent être soit en métal, soit en béton
armé.
2°- Dimensions :
3°- Couleurs:
En règle générale, les supports sont peints en blanc; toutefois, d’autres couleurs
peuvent être employées à condition que les teintes choisies soient neutres (gris, brun) et
uniformes, (toute juxtaposition de teintes contrastées, blanc et noir ou blanc et rouge par
exemple, étant notamment proscrite).
Lorsque le support est accolé à un mur il pourra être peint de la même couleur que
celui-ci.
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Lorsque le signal est implanté sur un trottoir muni d'un revêtement, les
fondations sont arasées au niveau du trottoir. Dans le cas contraire, le dé de fondation
fait saillie de 0.10 m sur le niveau du sol et est terminé par une pointe de diamant à
quatre faces.
Bien que dans certains cas un signal puisse être plus visible pour un usager s'il
est placé à sa gauche (ce cas peut notamment se présenter pour un virage à droite), les
signaux doivent, sauf exceptions stipulées dans la présente instruction, et à moins de
circonstances particulières, se trouver à droite de la chaussée dans le sens de la
circulation. Ils doivent être sensiblement perpendiculaires à l'axe de la route et l'on doit
s'efforcer de régler l’implantation de telle façon que le reflet des feux sur la surface du
panneau ne soit pas gênant.
En rase campagne, l'axe des signaux est placé en principe à 2 m du bord voisin de
la chaussée, à moins que des circonstances particulières ne s'y opposent (accotements
étroits, présence d'une plantation, d'une piste cyclable, d'une voie ferrée).
Il n’est pas exclu d'implanter le support d'un signal sur la propriété riveraine,
après accord, dans ce cas, avec le propriétaire riverain.
Si deux signaux sont placés sur le même support, cette hauteur est celle du signal
inférieur.
Dans les traverses ou dans les zones suburbaines bénéficiant d'un éclairage public les
signaux peuvent être placés à une hauteur différente, allant jusqu'à 2,30 m, compte tenu,
notamment pour les signaux d'avertissement de danger ou de réglementation, des
véhicules qui peuvent les masquer et de la circulation des piétons.
7
La face des signaux ne doit comporter aucune autre inscription que celles
prévues dans la présente instruction et ses annexes.
En principe toutes les inscriptions sur les signaux sont bi1ingues. Les
inscriptions sont composées de lettres et de chiffres conformes aux modèles définis à
l'annexe L. Les inscriptions en caractère latin sont en lettres droites. L'écriture cursive
ne doit être employée que dans les cas prévus à la présente instruction.
D'une façon générale, l'emploi des revêtements lumineux est déconseillé sur
les appareils posés à l'intérieur des centres urbains et partout où l'éclairage public est
tel que les feux de route ou de croisement ne sont pas employés.
Les dispositifs réfléchissants ne sont utilisés que dans les cas et dans les conditions
précisés aux articles 24, 26, 44, 144-2, 147-II, 149-5, 152, 153, 155.
8
Dans les traverses pourvues d'un éclairage public, il peut être utile de doter les
signaux d'un éclairage spécial pour leur donner une visibilité suffisante.
Les types de signaux éclairés, que ce soit par transparence, par réflexion ou par tout
autre dispositif, doivent être agrées par le Ministre des Travaux Publics et de la Construction.
Quel que soit le dispositif d'éclairage adopté, les signaux doivent rester, de jour
comme de nuit, conformes aux modèles fixés par la présente instruction quant à leur forme,
leurs couleurs et leurs dimensions.
Les feux rouges devant être réservés, aux signaux lumineux de circulation imposant
l’arrêt, ne doivent en aucun cas être employés pour éclairer des signaux qui ne comportent
pas cette obligation. Les conditions de fourniture et d'entretien des signaux éclairés sont
précisées à l'article 16-5e ci-après.
L'emploi de signaux d'autres types ou modèles que ceux qui sont définis dans la
présente instruction est strictement interdit.
Dans les cas, qui doivent d'ailleurs rester exceptionnels, où des autorités jugeraient
indispensable de recourir à d'autres signaux, elles seraient tenues d'en demander l'autorisation
au préalable au Ministre des Travaux Publics et de la Construction.
1°- Les signaux d'interdiction ou de restriction (type C), les signaux d'obligation
(type D), les signaux donnant des indications utiles pour la conduite des véhicules (type E11
à E18 ), les signaux indiquant des installations qui peuvent être utiles aux usagers de la route
(type F), les feux de carrefours, les signaux A11, A12, A13, A14, A20 ainsi que les signaux
indiquant un lieu dit, les signaux de direction proprement dits placés aux carrefours, les
signaux de jalonnement établis dans les traverses le long d'itinéraires sont pour ce qui
concerne les frais de première installation et les frais de renouvellement mis à la charge de la
collectivité de l'administration ou de la société qui en demande l'installation ou le
renouvellement; sous réserve de l'accord de la collectivité de laquelle dépend la route sur
l'opportunité de cette signalisation.
2°- Les signaux de danger A23 et A24 et les signaux de priorité B1 et B2 sont à
la charge de la collectivité dont dépend la route où la circulation est prioritaire.
3°- Pour la signalisation concernant les passages à niveaux gardés ou non gardés
prévue aux articles 44, 45, 46, et 47 les signaux avancés sont fournis et entretenus par le
service routier y compris les signaux du type C1l et les panneaux additionnels.
Les signaux de chantier sont en principe à la charge des collectivités (Etat, Wilaya,
Commune), des services publics (SONELGAZ, service des eaux) ou personnes privées au
bénéfice desquelles sont effectués les travaux.
Toutefois, lorsque ces travaux ne sont pas effectués directement par ces
collectivités, services ou personnes, sauf clause contraire prévue par contrat ou par l'arrêté
d'autorisation, les services ou entreprises publiques ou privées qui effectuent les travaux ont à
leur charge et assument, de ce fait, la responsabilité de la signalisation à mettre en place pour
protéger aussi bien les usagers de la voie publique que les travailleurs du chantier.
Ainsi, les signaux du type A 8 dont la pose est rendue nécessaire par une pollution
anormale de la chaussée sont à la charge du responsable de la situation quand celui-ci peut
être déterminé.
Les signaux constituent des ouvrages de la route et, à ce titre sont protégés par les
lois et règlements sur la voirie, au même titre que la voie publique elle-même.
11
DEUXIEME PARTIE
CHAPITRE 1er
GENERALITES
5°- soit de l'approche d'intersections avec une ou d'autres routes ou avec des voies
de chemines de fer.
12
Les signaux triangulaires ont normalement un mètre de côté. Pour le signal A15
« Travaux » un grand modèle de 1.50 m de coté peut être utilisé dans les cas exceptionnels.
Les angles du triangle sont arrondis suivant des cercles de 0.05 m de rayon.
Toutefois les dimensions des côtés du triangle peuvent être réduites à 0,70 m ou 0,85
m en traverse ou dans le cas d'accotements de largeur réduite ou de difficultés spéciales
(rangée d'arbres près de la chaussée, routes de montagne, etc..). Dans ce cas toutes les côtes
sont réduites proportionnellement et arrondies.
Par contre en bordure de chaussées à plus de trois voies, les dimensions des côtés du
triangle peuvent être portées à 1,25 m pour tous les signaux.
Les signaux A15, A16, A17, A21 lorsqu’il est accompagné d'un panneau additionnel
« DANGER », A23, A24, A25bis, et A26, ainsi que les panneaux additionnels susceptibles
de les accompagner ont leur fond crème réflectorisé.
Les signaux A21 et A22 ne sont qu'exceptionnellement réflectorisés.
Les autres cas d’emploi de revêtements réflecteurs pour la signalisation de danger
sont traités au chapitre II ci-après.
CHAPITRE II
Article 24 : Virages.
La signalisation avancée des virages se fait à l'aide des signaux de type A1.
Une courbe unique est signalée par des panneaux du type A1a ou A1b,
suivant qu'elle est à gauche ou à droite. Une série de deux ou trois courbes est signalée
par des panneaux du type A1c ou A1d, suivant que la première courbe est à gauche ou à
droite, Une série plus longue de courbes est marquée par deux signaux seulement, un
pour chaque sens de circulation, du type A1c ou A1d, suivant que la première courbe
sera à gauche ou à droite, avec panneau additionnel « Modèle G2 » portant la mention
bilingue « sur X km».
14
Sur une route, facile où les conducteurs sont tentés de rouler à grande
vitesse, ceux-ci redoutent surtout les virages qui se présentent de manière imprévue
et les virages dont le dévers laisse à désirer ; on s'attachera donc à signaler ceux qui
offrent ces caractères, mais on s'abstiendra de placer des signaux à toutes les courbes
quelles qu’elles soient.
a) En rase campagne, lorsqu'il existe sur la route des arbres formant une
plantation régulière, i1 y a lieu de peindre en blanc sur tout le pourtour des troncs situés
du côté du Grand rayon de virage, et de ce côté seulement, une bande de 0,70 m de
hauteur dont la base est à 0,60 m au-dessus de l'accotement.
Si les arbres sont trop espacés, on peut, pour matérialiser le tracé de la courbe,
implanter dans la file même des balises conformes au type défini ci-après.
Par raison d'économie, la grosseur des balises peut toutefois être réduite sur les
routes peu importantes.
Les balises sont peintes en blanc neige.
L'espacement des balises doit être réduit suffisamment pour que quatre balises
au moins se trouvent simultanément dans le champ visuel.
En outre, en aucun point de la route on ne doit avoir l'impression que celle-ci
passe entre deux balises.
Les principes qui viennent d'être exposés s'appliquent au cas où les balises
servent à compléter une plantation.
Sauf difficulté spéciale, les balises doivent être implantées sur l’accotement
situé du côté extérieur du virage en bordure de la plate-forme, l'axe de la balise à 0.50 m
de l'arête extérieure de l'accotement.
-
Toutes les fois que les balises ont leur axe à moins de 1.50 m de la limite de la
chaussée, elles doivent être protégées par un trottoir ou par une banquette de terre.
En général, les balises doivent avoir une hauteur comprise entre 0.80 m et 1.30
m au-dessus du niveau de l'accotement. Dans le cas où elles risquent d'être dégradées par
des animaux, cette hauteur peut être réduite à 0.60 m.
'
L'emploi de dispositifs réfléchissants ou de revêtements lumineux sur les balises
n'est admis que dans les virages particulièrement dangereux. Les balises doivent être
agréées par le Ministre des Travaux Publics et de la Construction. Dans ce cas, les
dispositifs doivent être tels que l'usager de la route reçoive une lumière rouge des balises
situées sur le côté droit de la route qu'il suit et une lumière jaune ou blanche de celles
situées sur le côté gauche.
− soit des chevrons blancs (ou, s'il est nécessaire, alternativement blancs et
bleu foncé) en respectant les proportions indiquées en annexe pour le
signal H3.
e) Un mur situé à l'extérieur d'un virage peut également être rendu plus
visible en y peignant ;
16
− soit des bandes verticales blanches d'une hauteur comprise entre 0,80 m et
1,30 m s'arrêtant à 0,20 m du sol, d'une largeur de 0,30 m, distantes entre
elles de 2 m.
f) S'il existe une barrière de sûreté, les dés en sont peints en blanc, les mains
courantes métalliques en blanc ou en peinture aluminium.
Pour signaler aux usagers de la route une montée suffisamment longue dont la
déclivité est au moins de 10%, on emploi le signal A3.
Seuls doivent être signalés les rétrécissements qui sont susceptibles d'entrainer des
dangers sérieux.
La signalisation de position doit faire l’objet d’une étude attentive pour chaque cas
afin que le début de la zone dangereuse soit localisé avec autant de précision que possible
compte tenu de la disposition particulière des lieux. C'est ainsi que le signal H3 à chevrons
blancs et bleu foncé, qui est à conseiller hors agglomération, ne doit être utilisé dans les
traverses qu'avec modération dans la mesure où il pourrait porter atteinte à l'esthétique d'un
site.
Par contre, s'il s'agit d'un rétrécissement temporaire le signal J9 peut être utilisé dans
tous les cas. Il doit être réflectorisé en totalité alors qu'en ce qui concerne le signal H3 seuls
les chevrons blancs doivent l'être.
Lorsque le rétrécissement est tel qu'il ne permet pas à deux véhicules de se croiser,
le signal M est complété par un panneau additionnel portant l'inscription bilingue « Voie
unique ».
La signalisation avancée des « ponts mobiles », se fait à l'aide d'un signal du type
A5.
17
Lorsque cet enclenchement ne peut être réalisé, ainsi que pour les ponts
légers manœuvrés par des auxiliaires ou par les mariniers eux-mêmes, une consigne
impose la fermeture des deux barrières avant toute manœuvre du pont.
Seuls peuvent être signalés les cassis ou dos d'âne accentués qui peuvent
présenter un danger pour la circulation rapide.
La signalisation avancée d'endroits fréquentés par des enfants, tels que: écoles,
colonies de vacances, terrains de jeux, etc. ..., se fait à l'aide de signaux du type A12.
Les signaux A14a et A14b sont employés lorsque les autorités compétentes
estiment nécessaire d'indiquer la proximité d'une zone spéciale dans laquelle des
animaux domestiques ou des animaux sauvages sont susceptibles de traverser la
chaussée.
Artic1e 37 : Travaux.
La signalisation avancée des chantiers se fait à l'aide des signaux du type A15. Le
signal « Travaux » peut, notamment dans les traverses, être mis en place à une distance
inférieure à 150 m, une telle réduction de la distance normale d'implantation étant de
nature à présenter un avantage marqué et rentrer de ce fait, dans le cas prévu à l'article
23 ci-dessus.
Lorsque la circulation des véhicules est réglée par des feux colorés dont la présence peut
surprendre l'usager, il peut être utile d'en avertir les usagers par un signal du type A16.
(cf. article 141-1).
19
Article 39 : Aérodromes.
1°- Lorsqu'une route traverse une zone où les aéronefs sont susceptibles de se
déplacer au sol ou lorsque la tète de la surface de servitude dans l'intérêt de la navigation
aérienne n’est située, au-dessus de certains points de la chaussée, qu'à une côte
inférieure à 4,85 m, la circulation doit être interdite sur cette dernière à chaque
mouvement d'aéronef.
Seuls doivent être signalés les sections de route ou ouvrages (gués) susceptibles
d'être recouverts par les eaux ou par les dépôts laissés par les eaux et qui présentent de
ce fait un danger sérieux pour les usagers de la route.
Il est recommandé de prendre des mesures pour préciser les limites latérales de
la chaussée lorsque celle-ci est submergée.
Dans le cas des gués, aménagés ou non, le signal A18 doit être accompagné d'un signal
du type C11 de limitation de vitesse placée sur le même support.
20
Il n’est pas prévu dans ces divers cas de signalisation de position sauf pour les
passages de hauteur ou à charge limitée (signaux C5 et C6).
Il ne peut être dérogé à cette interdiction que si la sortie sur la route se fait dans de
très mauvaises conditions de visibilité, surtout si la déclivité est prononcée.
Il ne faut pas confondre ce cas avec celui de « sortie d'usine » qui vise à signaler
les groupes de piétons et de cyclistes qui encombrent les abords à certaines heures.
Ce signal est placé pour indiquer les ouvrages dont la hauteur, au-dessus d'un point
quelconque de la chaussée et mesurée normalement à la surface de celle-ci, est inférieure à
4,30 m.
La signalisation de position est réalisée à l'aide d'un signal de type C5 (cf. article
66). En outre, il est bon de signaler avec de la peinture blanche l'entrée de l'ouvrage.
Lorsque la hauteur libre est variable (cas notamment des ponts voûtés), il est
recommandé d'indiquer sur les bandeaux la cote libre en différents points, et notamment au
droit des bords de chaussée, ainsi qu'aux points, s'ils existent, où cette cote atteint 4,30 m.
Etant donné la diversité des conditions locales, il ne paraît pas possible de normaliser
ces indications qui devront toujours être lisibles et faciles à interpréter.
Les intersections sont généralement des points dangereux et, avant même d’y
apposer une signalisation de danger, il convient que les ingénieurs prennent toutes les
mesures utiles pour réduire ce danger. L'étude des accidents qui se produisent aux
intersections et l'importance des différents courants de circulation en fourniront les idées
directrices.
L’un des éléments essentiels pour la sécurité est la visibilité. Tout doit être mis en
œuvre pour l'améliorer, dans la mesure, où les circonstances locales le permettent. En
particulier :
1°- S'il existe, à l'intersection, des haies vives, celles-ci doivent, en règle générale,
être arrachées et remplacées sur une longueur correspondant au dégagement nécessaire à la
visibilité, à partir du confluent, par une clôture sèche en fil de fer de 1,10 m de hauteur , en
principe à quatre fils supportés par des potelets en bois ou béton armé distants de 2 m et
peints en blanc.
2°- En rase campagne comme dans les traverses plantées, le maintien d'arbres à
proximité des intersections n'est pas recommandable, les troncs des arbres pouvant nuire à la
visibilité. Une bonne pratique consiste même à suspendre les plantations régulières sur une
longueur de 30 rn au moins de part et d'autre des intersections importantes.
22
Il y a lieu de rappeler les règles de circulation édictées aux articles R27, R28, R28
bis, R29 et R29 bis du Code de la route, aux termes desquels, Article R27: « Lorsque
deux conducteurs abordent une intersection de routes par des routes différentes, le
conducteur venant par la gauche est tenu de céder le passage à l'autre conducteur ».
Le bénéfice de la priorité à droite ne s'applique pas :
1°- Lorsqu'un conducteur débouche d'une route non revêtue sur une route qui, elle,
est revêtu. Dans ce cas, le conducteur devra céder la priorité aux véhicules circulant sur
cette route.
2°- Lorsqu'un conducteur débouche d'une propriété riveraine sur une route. Dans
ce cas, le conducteur est tenu de céder la priorité aux véhicules circulant sur cette route.
Ce régime de priorité est dit" de priorité à droite".
Article R 28 : « En dehors des agglomérations et par dérogation à la règle
prévue à l'alinéa premier du précédent article, tout conducteur abordant une route à
grande circulation et ne se trouvant pas lui-même sur une route de cette catégorie est
tenu de céder le passage aux véhicules qui circulent sur la route à grande circulation.
Un décret pris sur le rapport du Ministre chargé des Transports, du Ministre des
Travaux Publics et de la Construction et du Ministre de l'Intérieur, détermine les
routes à grande circulation.
Pour l'application du présent article, les autoroutes sont assimilées aux « routes à
grande circulation ».
Le Code de la route précise d'ailleurs en son article R 1er que, pour l'application
des règles édictées le terme «agglomération » désigne tout groupement d'immeubles
bâtis, rapprochés, sinon contigus, bordant l'un ou l'autre côté de la route.
Les articles 113 et 113-1 indiquent comment sont signalées les limites
d'agglomération.
L'article 13 de l’arrêté interministériel sur la signalisation du 15 juillet 1974 indique
la façon dont sont fixées les limites des agglomérations.
23
On choisira celle des trois solutions: priorité à droite, priorité simple, priorité avec
obligation d'arrêt sur l'autre, route, estimée la meilleure tant du point de vue de la
sécurité du point de vue de la fluidité du trafic.
Les signaux de réglementation de priorité aux intersections de deux routes sont les
signaux B1, B2, B3 et B4. Ces signaux sont placés aux intersections, en signalisation de
position.
− Signal A22 : Intersection avec une route dont les usagers doivent céder le
passage.
− Signal A23 : Intersection avec une route aux usagers de laquelle le passage
doit être cédé, sans obligation d'arrêt. Le signal A23 est constitué par le signal
B1 complété d'un panneau additionnel avec listel rouge modèle Gl indiquant la
distance qui sépare le signal de l'intersection signalée. Dans ce cas, le signal de
position est le signal de priorité B1: « cédez le passage ».
− Signal A24 : Intersection avec une route aux usagers de laquelle le passage
doit être cédé, avec obligation d'arrêt. Le signal A24 est constitué par le signal
B1 complété d'un panneau additionnel avec listel rouge -modèle G4-portant la
mention bilingue: « Stop à X m ».
Dans le cas d'intersections de routes non classées à grande circulation, elle est
constituée par le signal A21 implanté sur chaque route affluente.
Dans le cas où une intersection se trouve dans un virage balisé, les balises de
l'intersection sont distinguées par un anneau de peinture rouge de 0,20 m de hauteur,
dont la partie inférieure est à 0.50 m ou 0.80 m du sol suivant la hauteur de la balise.
− Sur la ou les routes dont les usagers doivent céder le passage à l'intersection
par le signal A23. Dans le cas d'une route à grande circulation, le signal A23 est
précédé du signal B4 « Perte de priorité d'une route à grande circulation » placé 100
mètres environ avant le signal A23.
− Sur la route prioritaire par le signal A22 dans le cas d'une route non classée
à grande circulation ou par le signal B3 « Indication du caractère prioritaire d'une route
à grande circulation » accompagné dans tous les cas d'un panneau additionnel- modèle
G 5-, comportant le schéma de l'intersection telle qu'elle est vue par les usagers qui ont
la priorité, dans le cas d'une route à grande circulation.
Les signaux peuvent avoir leur fond crène réflectorisé (cf. article 50).
Il n'existe pas de signalisation de position sur la ou les routes dont les usagers
ont la priorité.
27
− Aux intersections de routes dont l'une seulement est classée route à grande
circulation, conformément aux dispositions de l'article R 28 du Code de la Route.
Elle est constituée par le signal de priorité du type B5, à fond blanc et
bordure rouge. Ce signal peut être peint sur un support rectangulaire à fond gris. Il
est implanté à proximité immédiate du passage à niveau, sur la droite de la route,
dans chaque sens.
Lorsqu'ils sont situés en agglomération, les passages à niveau autres que ceux
qui sont déjà munis d'une signalisation lumineuse doivent être équipés de deux feux
rouges clignotants implantés à proximité du passage à niveau de part et d'autre de la
chaussée: le feu situé à gauche peut toutefois être placé à l'arrière du feu destiné à
l'autre sens de circulation et en conséquence, se trouver de l’autre coté de la voie ferrée,
ces feux doivent avoir une intensité analogue à celle des feux utilisés, pour la
réglementation de la circulation aux carrefours.
Elle est constituée par un signal du type A25 ou A26 accompagné d'un panneau
additionnel portant l'inscription: « hauteur limitée à ……. m » en caractères arabes et
latins.
Lorsqu’une route est traversée par une voie ferrée industrielle, la signalisation
avancée et la signalisation de position sont conformes à celles prévues aux articles
précédents, mais elles peuvent n'être installées qu'au moment où la desserte de la voie
ferrée l'exige.
Toutefois, lorsque, au passage des trains, la circulation routière est réglée par
des signaux donnés à la main par un convoyeur, le signal avancé A26 doit être remplacé
par un signal A20 et le signal de position B5 doit être supprimé.
32
Article 49 : Neige.
Sur les routes dont le tracé peut devenir incertain sous la neige, on peut, au
début de chaque hiver, jalonner le tracé par des perches de hauteur appropriée dont la
partie supérieure est, quelle que soit la catégorie de la route, peinte en rouge ou
bandes alternées rouges et blanches.
TROISIEME PARTIE
SIGNALISATION DE REGLEMENTATION
CHAPITRE 1er
SIGNALISATION DE PRIORITE.
Lorsque l'éclairage public est insuffisant, le signal B2 à son fond rouge réflectorisé.
Aux intersections désignées par application des articles R28 et R28bis du Code
de la route, on emploie le signal B1 pour signifier aux usagers d'une route qu’ils
doivent, à l'intersection qu'ils abordent, céder le passage aux véhicules circulant sur
l'autre route.
34
Pour signifier aux usagers d'une route à grande circulation, qu'aux intersections
de la dite route avec d'autres routes, les conducteurs des véhicules circulant sur ces
autres routes ou venant de ces autres routes, ont l'obligation de céder le passage aux
véhicules circulant sur la route à grande circulation, on emploie le signal B3.
Il a la forme d'un carré dont une diagonale est verticale. Le listel du signal est
bleu foncé. Le signal comporte en son centre un carré jaune réflectorisé bordé d'un
listel bleu foncé. L'espace entre les deux carrés est blanc.
Le côté du signal de dimensions normales est de 0,50 m; toutefois, dans les
mêmes conditions que pour les signaux B1 et B2, la dimension des côtés peut être
réduite à 0,40 m ou augmentée à 0,60 m.
Le signal B3 est implanté sur les routes à grande circulation dans les cas suivants:
− après toutes les intersections, pour autant que la route à grande circulation
garde ou retrouve alors son caractère prioritaire. Le signal B3 est implanté dans
ce cas, en principe 150 mètres après le carrefour. Il indique aux usagers venant
de l'autre ou des autres routes qu'ils se trouvent désormais sur une route à
grande circulation.
Pour signifier aux usagers que la route à grande circulation sur laquelle ils
circulent cesse de bénéficier de la priorité par rapport aux autres routes, on emploie le
signal B4. Il est constitué par le signal B3 auquel est ajouté une bande médiane bleu
foncé, perpendiculaire aux côtés inférieur gauche et supérieur droit. Il a les mêmes
dimensions que le signal B3.
Il est employé, sur les routes à grande circulation, dans les cas suivants:
− sur les routes à grande circulation qui perdent leur priorité aux intersections
avec d'autres routes à grande circulation. Le signal est alors implanté 100
mètres environ avant le signal A 23, ou A 24, annonçant l'intersection.
Pour notifier aux usagers qu'il doivent, aux passages à niveau non munis de
barrières ou demi-barrières et avant de traverser une zone où les mouvements
d'aéronefs constituant un danger pour la circulation routière, s'arrêter et céder le
passage soit au matériel ferroviaire, soit aux aéronefs, on emploie le signal B5.
Le signal est à fond blanc, bordé d'un listel rouge réflectorisé. Il peut être peint
sur un support rectangulaire de 0,96 m x 0,61 m de couleur grise.
36
CHAPITRE II
Les dimensions des signaux C18 et C19 sont variables suivant les
inscriptions à porter sur le fond jaune. Toutefois, la largeur ne devra pas être
supérieure à 1 m.
38
Le disque est bordé d'une bande circulaire rouge, de 0,09 m de largeur, sauf
pour les signaux C1, C14, C17, C18 et C19.
Les signaux C3a, C3b, C7, C8, C9, C12, CI5 et C16 sont de plus barrés par une
bande de couleur rouge de 0,06 m de largeur reliant le quadrant supérieur gauche au
quadrant inférieur droit. Le signal C16 comporte une deuxième bande oblique de
couleur rouge de 0,06 m de largeur perpendiculaire à la précédente.
1°- Les signaux C6, C13a, C13b, Cl3c doivent être toujours réflectorisés
en totalité, à l'exception des surfaces bleues.
3°- Le signal Cl peut être éclairé pendant la nuit lorsque cette mesure est
jugée nécessaire par les autorités compétentes.
Toutefois, les signaux C7, C8, C9, C13a, Cl3b et Cl3c sont placés en
signalisation avancée, à une distance appropriée de l'endroit où s'applique l'interdiction
ou la restriction, compte tenu de la disposition des lieux et de la vitesse moyenne des
véhicules.
Les signaux C15 et C16 sont placés du côté où le stationnement ou l'arrêt sont
interdits ou réglementés.
Dans bien des cas, l'emploi simultané sur des ilots directionnels, des deux signaux
Cl et D1 ou D2 ne s'impose pas et le signal D1 ou D2 suffit.
.
Par autorisation du Wali, cette interdiction peut ne pas s'appliquer à certains
usagers (services publics).
− Signaux C2a : Accès interdit à tout véhicule à moteur de plus de deux roues.
− Signal C2b : Accès interdit aux motocycles. Cette interdiction concerne les
véhicules définis à l'article R.164 du Code de la Route, à l'exclusion des tricycles et
quadricycles à moteur.
− Signal C3a : Accès interdit aux véhicules à moteur. Cette interdiction concerne
tous les véhicules automobiles munis d'un moteur, à l'exception des cyclomoteurs.
− Signal C3b : Accès interdit aux véhicules agricoles à moteur, aux véhicules à
animale, aux charrettes à bras. Ce signal, comportant plus de deux silhouettes ne peut
être placé qu'en agglomération.
40
Article 65 : Accès interdit aux véhicules ayant une largeur totale supérieure à ….
mètres.
La signalisation se fait à l'aide d'un signal du type C4. Les chiffres indiquant
la largeur ont 0,20 m de hauteur pour les unités et 0,15 m pour la décimale. Ce signal
est précédé en principe d'un signal avancé du type A4 : « Chaussée rétrécie » et peut
être complété par la signalisation de position prévue à l'article 26.
Article 66 : Accès interdit aux véhicules ayant une hauteur totale supérieure à ….
mètres.
Dans le cas d'un pont ou d'un tunnel, il est recommandé de répéter le signal C5
sur l'ouvrage dans l'axe de la chaussée.
Ce signal qui constitue une signalisation de position, est précédé d'un signal du
type A20.
41
Pour notifier cette restriction on emploie les signaux C11a et Cl1b. Les chiffres
indiquant la vitesse limite ont 0,20 m de hauteur pour le signal C11a et 0,10 m pour le
signal C11b. Le signal C11b définit une vitesse limite pour les véhicules dont le poids
total autorisé en charge excède 3,5 tonnes et pour les autres véhicules.
On emploie :
1°- Le signal C14a pour indiquer le point où toutes les interdictions ou restrictions
notifiées par des signaux d'interdiction ou de restriction pour des véhicules en
mouvement cessent d'être valables.
2°- Les signaux C14b, C14c, C14d pour indiquer le point où une interdiction ou une
restriction donnée notifiée aux véhicules en mouvement par les signaux d'interdiction
ou de restriction correspondants : C11, C10, C12, cesse d’être valable. On a ainsi les
signaux C14b : « Fin de limitation de vitesse » ; C14c : « Fin d'interdiction de
dépasser »; C14d : « Fin d'interdiction de faire usage des avertisseurs sonores »,
Ces signaux comportent une bande oblique bleue de 0,12 m de large, sur fond crème.
3°- Des signaux du type C17, portant en lettres bleues sur fond crème les inscriptions
bilingues telles que:
− Fin d'interdiction de stationner
− Fin de piste cyclable
− Fin de sens unique
Ces signaux peuvent, par mesure d'économie, être implantés sur le côté gauche de la
route en utilisant le support d'un signal afférent au sens de circulation opposé, et situé
au droit de la limite de la zone d'interdiction.
Pour notifier aux usagers que le stationnement et l'arrêt, même momentané, sont
interdits, on emploie le signal C16.
L’usage de ce signal est à réserver aux voies urbaines supportant un trafic intense ou à
des cas particuliers comme par exemple, celui d'une route traversant une zone où les
aéronefs sont susceptibles de se déplacer soit au sol soit à faible altitude (Article 39).
45
CHAPITRE III
SIGNALISATION D'OBLIGATION
Les obligations à porter à la connaissance des usagers de la route sont les suivantes:
− Direction obligatoire.
− Contournement obligatoire.
− Intersection à sens giratoire obligatoire,
− Piste obligatoire pour cycles et cyclomoteurs.
− Vitesse minimale obligatoire.
− Fin de vitesse minimale obligatoire.
− Autres obligations dont la nature est mentionnée par une inscription sur le signal.
Les signaux d'obligation sont à fond bleu, bordé d'un listel blanc. Les symboles
et inscriptions sont blancs, sauf la bande barrant le signal D6 qui est rouge.
Les signaux d'obligation n'ont leur surface bleue réflectorisée que s'il apparaît
nécessaire de renforcer leur efficacité. Les signaux Dl, D2 et D3 peuvent être éclairés
pendant la nuit, lorsque cette mesure est jugée nécessaire par les autorités compétentes.
Cette obligation a pour objet d'imposer à tous les véhicules une direction de
marche. La signalisation en est faite à l'aide d'un signal de type D1ou D2.
Le signal D1 est utilisé dans le cas général; le signal D2 peut être utilisé:
Le signal D5 est employé pour indiquer que les véhicules circulant sur la route
sont tenus de circuler au moins à la vitesse indiquée. La fin de cette obligation est
indiquée par le signal D6 « Fin de vitesse minimale obligatoire ». Les chiffres ont 0,20
m de hauteur. La barre rouge du signal D6, allant du bord supérieur droit au bord
inférieur gauche à 0,06 m de large.
Article 86:Autres obligations dont la nature est mentionnée par une inscription sur le
signal.
QUATRIEME PARTIE
SIGNALISATION D'INDICATION
CHAPITRE 1er
Les routes sont identifiées par leur numéro. Les seules routes à signaler aux
usagers sont:
− les routes nationales,
− les chemins de wilayate,
− les chemins vicinaux,
− les routes forestières.
Lorsque plusieurs signaux concernant la même route sont placés les uns au-
dessus des autres sur le même support, le cartouche d'identification de la route est
placé sur le signal supérieur.
Les routes ainsi identifiées sont celles sur lesquelles sont implantés les
signaux portant les cartouches. Dans le cas des signaux de direction d'une localité,
implantés à une intersection, la route à identifier est celle qui mène à la localité dont
la direction est signalée.
49
Seul le fond des cartouches identifiant les routes nationales est réflectorisé.
CHAPITRE II
SIGNAUX DE PRESIGNALISATION
Les signaux de présignalisation sont à fond crème bordé d'un listel bleu foncé.
Les inscriptions et les symboles sont bleu foncé, à l'exception des reproductions des
signaux C1, A25 et A26 dont les couleurs sont conformes aux types de référence.
50
Article 94 : Caractères.
Les lettres capitales définies aux planches L sont à l'exclusion de tous autres
caractères, employées pour les noms de localité. Les tableaux L donnent de façon
précise les proportions exactes des lettres composant les divers alphabets dont l'emploi
est prévu.
Il y a lieu de noter que les noms composés peuvent donner lieu à des
abréviations courantes pour réduire les dimensions des signaux.
Pour assurer une meilleure lisibilité de nuit des signaux réflectorisés, sans pour
cela compromettre leur lisibilité de jour, on adopte pour les dimensions des lettres et
leurs espacements, les dispositions suivantes :
−Les caractères réduits du type L3 doivent être exclus pour les lettres de module
supérieur ou égal à 15.
−Les espacements entre les lettres doivent être plus important que ceux qui
suffiraient normalement à la lisibilité de jour. En particulier, les bords verticaux de deux
lettres voisines, lorsque ces bords sont contigus, doivent toujours être séparés par un
vide plus large que l'épaisseur des parties verticales des lettres, d'au moins 10% pour
les lettres de module 20, d’au moins 20 % pour les lettres de module 15 et d'au moins
30 % pour les lettres de module 10.
51
A proximité de toute intersection de routes importantes, il doit être établi sur chaque
branche où c'est utile un signal de présignalisation implanté conformément aux dispositions
de l'article le 96 ci-dessus. Cette prescription s'étend même aux traverses quand les
circonstances locales le permettent.
Chaque direction ne doit comporter que le nom d'un grand centre ou d'une localité
importante. Il ne peut être dérogé à ce principe que:
1°- En faveur d’une direction complémentaire qui fait l’objet d’un signal E3 ou E4
à l'intersection annoncée.
2°- Dans les traverses, en faveur des principales directions figurant sur les signaux
de jalonnement.
L'utilisation des signaux de présignalisation doit être limitée aux cas indiqués par le
présent article.
Il faut en effet observer que leur multiplication excessive disperse l'attention des
usagers qui risquent de laisser échapper une intersection importante.
CHAPITRE III
SIGNAUX DE DIRECTION
Ce résultat doit être obtenu aussi bien dans les traverses qu'en rases compagne.
Bien que sur l'ensemble des itinéraires à signaler, les traverses ne représentent
qu’un pourcentage kilométrique relativement faible, on constate que c'est dans ces
traverses que l'automobiliste perd le plus de temps avant d'arriver à identifier avec
précision l'itinéraire qu'il doit suivre.
A. - plans de circulation.
Il est évident qu'il y a le plus intérêt à ce que ces plans soient établis en accord
avec les services de l'Infrastructure et de l'Equipement et les services de police: par
conséquent il est recommandé aux présidents des Assemblées populaires Communales
de prendre les contacts nécessaires.
En outre, lorsque ces plans intéressent, même en partie, des grands itinéraires,
ils doivent être soumis à l'approbation préalable du Wali.
Les signaux de direction ont la forme d'un rectangle terminé par une pointe
de flèche d'angle au sommet égal à 75°.
Les signaux de direction sont à fond crème bordé d'un listel bleu foncé sauf
pour les signaux de direction de lieux d'importance minime qui ne sont pas bordés
d'un listel. Les inscriptions sont bleu foncé.
Cependant, lorsque les deux routes sont d'importance très inégale et que la
disposition des lieux ne laisse place à aucune ambiguïté, on peut ne pas placer de signal
intéressant la route principale. Il faut toutefois penser que, dans des régions où les
carrefours ne sont pas très rapprochés, un signal sur la route principale constitue, un
rappel des localités et des distances qui est apprécié des usagers.
Dans le cas où le nom à inscrire en première ligne se trouve être celui d’un
grand centre, on utilise le signal E2abis où les caractères utilisés pour les deux
inscriptions sont de dimensions identiques (15 cm).
Le nom d’une localité inscrite sur un signal doit continuer à figurer sur tous les
signaux successifs situés au-delà dans le sens de la marche tant que cette localité n’a
pas été atteinte.
On peut également être amené à n'inscrire que le seul nom de la première localité
rencontrée dans les cas suivants:
− les agglomérations au-delà de cette localité ne sont pas desservies par l’itinéraire
signalé ;
− La première localité rencontrée est un centre important au-delà duquel on n’a pas
de raison de présumer que les usagers suivront telle route plutôt que telle autre (*).
(*) Par exemple, il n'y a pas de raison de penser que les usagers qui arrivent à Mascara par la N.6 se dirigent ensuite vers Saïda située sur la
même route, plutôt que vers Tiaret située sur la N.14.
56
On utilise dans ces cas un signal du type E2c sur les routes nationales et les chemins
de wilayate importants, du type E2d dans les autres cas.
Il peut se produire qu’à une bifurcation les indications ci-dessus conduisent à inscrire
sur la seconde ligne le même nom de localité sur deux routes différentes. Ceci est à éviter, car
cette situation provoque souvent une hésitation dangereuse pour l'usager.
En général, l’un des deux itinéraires est préférable à l’autre et c’est vers lui qu'il
convient de diriger la circulation. L'autre est alors signalé, soit par un signal E2d ou E2c avec
le seul nom de la première localité rencontrée, soit par un signal E2b portant le nom des deux
premières localités; la deuxième solution conduit à un aspect préférable si le signal de
l'itinéraire principal comporte lui-même deux lignes.
Lorsqu’il y a des arguments équivalents pour signaler les deux itinéraires comme
voies d'accès à la localité, on peut faire suivre le nom de celle- ci par les mots entre
parenthèses « (par x) », « par » étant en écriture cursive et « x » étant une indication
permettant d'identifier l'itinéraire et qui pourra être soit le nom d'une localité intermédiaire
(*), soit une indication d'ordre géographique. Ce cas doit être tout à fait exceptionnel et, pour
les routes nationales, donner lieu à une décision du Ministre des Travaux Publics et de la
Construction.
Aux abords des grandes villes, il peut y avoir intérêt à faire suivre le nom de la
localité de celui d'un point de repère, par exemple: Alger (port), ou de celui d'un quartier, par
exemple : Alger (El-biar). Ces dernières indications sont alors inscrites entre parenthèses et
en caractères cursifs. Dans le second cas l'inscription peut ne pas être complétée par une
indication de distance.
En principe, doivent être exclusivement mentionnés sur les signaux les noms des
localités desservies par les routes qui s’y raccordent directement ou indirectement.
Toutefois, cette règle subira les exceptions suivantes :
Quand une route X se terminé sur une autre Y, on peut considérer qu'elle est
prolongée par cette dernière et les noms des localités situées sur la route Y peuvent figurer
sur les signaux de la route X (**).
Quand deux ou plusieurs routes ont un tronc commun, les localités situées sur ce
tronc sont à considérer comme étant sur chacune de ces routes.
Quand il a été créé une déviation pour éviter la traversée d'une localité, le nom de
celle-ci peut, si la nouvelle route s'en écarte peu, continuer à figurer sur les panneaux de
signalisation jusqu'à l'origine de la déviation comme si la route continuait à la traverser.
Quand un itinéraire à grande circulation est constitué par une série de tronçons
appartenant à des routes différentes, cet itinéraire est traité comme une route unique.
Quand il apparaît que les numéros des routes ne correspondent en aucune façon aux
courants de circulation, on peut tenir compte de ceux-ci, mais seulement sur l'autorisation de
l’Ingénieur en chef de la Wilaya. Dans ce cas, il est préférable de modifier la numérotation
des routes si cette opération ne se heurte pas à de trop grandes difficultés.
(*) par exemple entre Blida et Alger, on peut emprunter soit la N.l, soit la N.36 et la N41. A la bifurcation des N.l et N.36, c'est.à.dire au
« carrefour des quatre chemins » on signalera respectivement Alger (par Birtouta) et Alger (par Douera)
(**) C’est souvent le cas pour les villes qui dans la nomenclature officielle des routes, servent à désigner l'itinéraire; par exemple la N.4 est
désignée comme route d'Alger à Oran or elle n'aboutit pas directement à Alger et s'embranche sur la N.1 à Boufarik; dans le sens
d'Oran vers Alger le grand centre à considérer doit néanmoins être Alger dès qu'on aura dépassé El. Asnam.
57
Les règles ci-dessus sont applicables, sauf aux points suivants: intersections
situées à la rencontre avec une autre route à grande circulation ou avec une autre route
importante, intersections où il y a ambigüité particulière sur la continuité de la route à
grande circulation, et intersections situées dans les traverses dont la signalisation
comporte des signaux de jalonnement.
Lorsque, sur un signal « courant », le nom à inscrire en première ligne est celui
d'un grand centre, il y a lieu de substituer une inscription principale à l'inscription
courante en utilisant le signal E2a bis.
Les distances sont cependant arrondies au kilomètre, le plus voisin dès que la
distance entre le centre et le signal de localisation est de l'ordre du kilomètre au moins.
(*) Exemple: Sur R.N.l, entre Alger et El Goléa, les localités à faire figurer comme grands centres sont: Alger, Médéa, Laghouat,
Ghardaïa, el Goléa.
58
Toutefois, lorsque deux signaux indiquant une même localité sont situés à
moins d'un kilomètre l'un de 1'autre, les distances se rapportant à cette localité peuvent
être exprimées en kilomètres et hectomètres sur les deux signaux, ou sur l'un des deux,
si cela permet d'éviter les anomalies apparentes (signaux voisins portant des chiffres
différents ou signaux éloignés portant le même chiffre),
Il convient de même d’éviter les discordances entre les indications portées sur
une borne et sur un signal voisin.
Les règles édictées aux trois alinéas précédents peuvent conduire à s'écarter
légèrement du principe de l'arrondissement à l'unité la plus voisine.
Le nom d’une localité ne doit en aucun cas figurer sur les signaux de direction
placés au-delà du signal de localisation qui l'annonce.
Les ingénieurs doivent se mettre d'accord avec leurs collègues des wilayate
voisines sur les noms des localités et sur les distances à faire figurer sur les signaux. Il
est inadmissible qu'il y ait des divergences entre les indications de distance données au
public.
Ces signaux ne doivent être employés qu'en combinaison avec les signaux de
direction du type E2a, E2b, E2c, E2d, au-dessous desquels ils sont fixés sur un même
support.
Ils doivent être employés aux intersections où cela est nécessaire dans les cas
suivants:
(*) Par exemple la N.4 passe prés de Miliana. On peut aux intersections de la N.4 avec la N.4 bis porter Miliana en signalisation
complémentaire.
(**) L’itinéraire à grande circulation: Constantine - Annaba emprunte successivement la N.3, N.3 AB et la N.44.
Les signaux placés à des carrefours situés avant l'embranchement de la N.3 et de la N.3 AB dans le sens Constantine-Annaba doivent
indiquer ANNABA sur un signal E2a. SKIKDA, localité importante située sur la N.3 figurera sur un signal E3.
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Il ne doit jamais être fait usage de plus d'un signal de direction complémentaire
associé à un signal de direction de localité , sauf éventuellement si l’on utilise un
signal E3 pour le super jalonnement (cf. ortie le 110).
A. - Dispositions générales.
La signalisation de jalonnement des localités se fait à l'aide des signaux du type E4.
Les signaux du type E5, E5bis et E5ter servent à jalonner les itinéraires menant
respectivement à un aérodrome, à un terrain de camping ou au centre de la ville.
Le nombre des noms de localité à inscrire sur un signal du type E4 n’est pas limité.
Toutefois, lorsqu'il dépasse quatre l'aspect devient disgracieux, En pareil cas, il est
recommandé de superposer plusieurs signaux comportant chacun un nombre
d'inscriptions inférieur ou égal à quatre.
L'emploi des signaux de jalonnement n'est prévu que pour la signalisation des
directions à prendre, dans la traversée des localités, et lorsqu’il est impossible de
réaliser cette signalisation à l’aide des signaux de direction de localité et des signaux de
direction complémentaire. C’est-à-dire dans les cas suivants:
a. - Quand plus de deux directions doivent être indiquées sur le même itinéraire ;
c. - Lorsque les digressions des signaux types E2a, E2b, E2c, E2d, E2bis, ou E3
nécessitent un emplacement plus grand que celui dont on dispose.
Les directions à indiquer sur les signaux de jalonnement sont celles qui permettent
de gagner chacune des sorties de la localité.
Ce nom doit être celui du premier grand centre tel qu'il a été défini à l'article 107,
s'il s'agit d'une route à grande circulation, ou celui de la première localité importante,
s'il s'agit d'une route d'une autre catégorie.
(*) Par exemple à l'ouest du carrefour entre les N.1 et N.23 à proximité de Relizane, on indiquera El Asnam sur un signal E2a. Tiaret, grand
centre auquel conduit la N.23 figurera sur un signal E3.
60
Dans une localité traversée par une ou plusieurs routes à grande circulation, on
peut, lorsque les emplacements prévus pour les signaux de jalonnement sont suffisants,
compléter l'indication du grand centre auquel conduit l'itinéraire par celle du numéro
de la route correspondante.
Le numéro de la route figure alors sur la même ligne que le grand centre, dans
un cartouche de même hauteur que ce dernier et dans la partie du signal opposée à la
pointe de la flèche. L'inscription du numéro de la route et le cartouche sont conformes
aux prescriptions des articles 87 et 89.
Le signal est alors du type E4a.
Dans les centres importants, on est parfois conduit à réaliser des signalisations
obligeant à certaines bifurcations à la lecture d'un très grand nombre de noms de
localités, ce qui est contraire au principe de lisibilité énoncé à l'article 3-1-C.
Pour limiter cet inconvénient, on peut avoir recours à l'un des moyens suivants:
3°- Quand il ne s'agit pas d'une bifurcation, mais d'un coude au d'un
embranchement avec une voie qui n'intéresse pas la circulation générale, on peut
employer les mots « toutes directions » ;
4°- Quand, parmi les localités signalées, se trouve un très grand centre et que
la majeure partie du trafic se dirige vers celui-ci, on peut employer pour lui les
caractères de 0,15 m, surtout s'il figure en première ou en dernière ligne.
CHAPITRE IV
SIGNAUX DE LOCALISATION
1°- Par des signaux pour indiquer les localités, les voies d'eau et les forêts ;
2°- Par des bornes, pour les limites de wilayate et le jalonnement kilométrique
des routes.
Ces signaux ont la forme d'un rectangle dont les dimensions varient suivant la
longueur du nom à y faire figurer. Ils sont surmontés d'un cartouche (type E6, E6a),
Les prescriptions des articles 92, 93. 94 concernant les dimensions, les couleurs
et les caractères des signaux de direction sont applicables à ces signaux. Toutefois, le
nom des agglomérations ne doit jamais comporter d’abréviations non courantes.
La hauteur des caractères est de 0,20 m pour les signaux implantés sur les
routes nationales et les chemins de wilayate importants et de 0,15 m pour toutes les
autres routes.
Aucune inscription, autre que le nom de l’agglomération, ne doit être portée sur
ces signaux.
Les signaux doivent être implantés aux limites de l'agglomération fixées par
arrêté de l'Assemblée Populaire Communale, comme il est dit à l'article 43, et sur les
routes importantes on peut les répéter sur la gauche de la chaussée,
63
Il arrive qu'une ville déborde sur le territoire d'une commune voisine pour
laquelle elle constitue un écart distinct du centre de cette seconde commune et n'ayant
en général pas de nom qui lui soit propre.
Ces signaux sont, comme les signaux de localisation placés à l’entrée des
agglomérations, constitués d'un rectangle à fond crème et listel bleu foncé et portant le
nom de l'agglomération en caractères bleu foncé, mais ils sont barrés d'une diagonale
rouge (type E7).
Ils sont implantés aux limites de l'agglomération telles qu'elles sont fixées par
arrêté du président de l'Assemblée populaire Communale en application de l'article R 1
du code de la route et de l'article 13 de l'arrêté interministériel sur la signalisation
routière.
Ils dispensent de la mise en place de tous autres signaux indiquant la fin des
interdictions applicables à l'intérieur d'une agglomération.
Normalement implantés du côté droit de la chaussée, ils peuvent, sur les routes
de faible importance, être placés à gauche, au dos du signal de localisation destiné à
l'autre sens de circulation.
Pour tous les lieux-dits, habités ou non, ces signaux sont du type E8. Ils ne
comportent pas de cartouche. Les inscriptions y sont portées en lettres cursives
blanches sur fond bleu foncé.
Pour toutes les communes dont le territoire est traversé par une route à grande
circulation, l'arrêté de l'Assemblée populaire Communale prévu à l'article 113 pour
déterminer les limites de l'agglomération fixe également les lieux-dits situés sur
l'itinéraire, dépendant de la commune, et pour la localisation desquels doivent être
prévus des signaux du type E8.
Ces signaux sont du type E9. Ils ne comportent pas de cartouche. Les
prescriptions des articles 92, 93, 94 concernant les dimensions, les couleurs et les
caractères des signaux de direction sont applicables à ces signaux. Les lettres utilisées
sont de caractère cursif, hautes de 0,20 m ou 0,15 m suivant l'importance de la route.
64
Les noms des cours d'eau doivent être précédés du mot « Oued » (par exemple:
Oued Tafna).
Quand la disposition des ouvrages d'art le permet, il est recommandé de
remplacer le signal E9 par une inscription sur la maçonnerie ou le métal de l'ouvrage et
qui, pour être d'une lecture facile, doit se présenter autant que possible
perpendiculairement à l'axe de la route:
Les forêts sont indiquées par la mention complète « Forêt de………. » .
Article 116: Bornes: formes; dimensions, couleurs, caractères.
Les formes, dimensions, couleurs et caractères à adopter pour les bornes limites
de wilayate ainsi que pour les bornes de jalonnement kilométrique des routes sont
indiqués à l'annexe K,
Leur partie supérieure est peinte dans la couleur définie à l'article 89 pour les
cartouches.
Sur les routes autres que nationales où la désignation de la route change, on fait
deux inscriptions séparées par un trait vertical de même couleur.
La partie rectangulaire est partagée par un trait vertical noir. Dans chacune des
deux parties, on inscrit en noir :
Sur la face de ces bornes parallèle à l'axe de la route, est inscrit en noir le
numéro de la borne en caractères de 0,10 m. La partie cylindrique est peinte dans la
couleur définie à l'article 89 pour les cartouches.
Elles sont placées sur la gauche de la route, dans le sens défini par son
appellation officielle, leur grande face étant parallèle à l’axe de la route.
Par exception aux règles précédentes :
a. - quand une route, après son entrée dans une wilaya A, recoupe sur une
courte section le territoire d’une wilaya voisine B et que l'entretien de cette section est
assuré par les services de la wilaya A, il n’est pas placé de borne limite.
b. - Quand une route recoupe plusieurs fois la limite de deux wilayate voisines,
ou en cas d'existence d'une section mitoyenne, et lorsqu'on a été amené à fixer
arbitrairement un point limite d'action des deux services de voirie, on ne place qu'une
seule borne limite au premier point de franchissement dans le sens de la route. La limite
des deux services est marquée par une borne kilométrique ordinaire portant le chiffre 0.
Les bornes doivent être placées sur l'accotement de gauche de la route, dans le
sens défini par son appellation officielle. Quand il existe une plantation, les bornes
sont placées dans l'alignement des arbres.
Dans les traverses ou sur les ouvrages d'art, quand on manque de place on peut
placer la grande face parallèlement à l'axe de la chaussée et réduire l'épaisseur de la
borne qui, à la limite, peut ne consister qu’en une plaque scellée dans un mur ou une
inscription peinte sur celui-ci.
CHAPITRE V
SIGNAUX DE CONFIRMATION
Cette signalisation peut être placée aux principales sorties de toute localité
importante ou de traversée compliquée, afin de confirmer s'il y a lieu aux usagers la
direction dans laquelle ils se trouvent.
Ces signaux doivent être implantés à une distance de l'ordre d'une centaine
de mètres au-delà du point où une erreur de parcours est possible en cas d'inattention,
de brouillard, etc.
67
− Les inscriptions courantes définies à l'article 107, paragraphe B-a, sur les
routes non classées à grande circulation;
b. -Si un superjalonnement a été prévu dans les conditions édictées à l'article 110.
CHAPITRE VI
Lorsque toutes les voies d'une chaussée sont réservées au même sens de
circulation, cette indication peut utilement être donnée aux conducteurs qui
l'empruntent par le signal E12. Il est à implanter à la limite de la zone qu'il signale.
Les dimensions et les couleurs sont les mêmes que celles du signal E11.
Le signal E13, placé à l'entrée d'une route indique que celle-ci est sans issue
pour les véhicules automobiles. Dans la mesure où il risque d'être mal compris, ce
signal peut être complété par un panneau additionnel portant l'inscription en
caractères arabes et latins « Impasse » ou « Route sans issue ».
Les dimensions sont les mêmes que celles du signal E11. Il est à fond bleu
bordé d’un listel blanc. Le symbole est blanc, à l'exception de la partie supérieure qui
est rouge.
Les usagers sont prévenus qu’ils vont entrer sur une autoroute, par un signal
du type E14, et qu'en conséquence les diverses prescriptions, obligations et
interdictions relatives à la circulation sur autoroute, doivent être respectées.
Le signal E15 indique aux usagers le retour aux règles de circulation sur route ordi-
naire.
La forme les dimensions et les couleurs sont les mêmes que celles du signal E14.
Il est de plus barré par une bande oblique rouge joignant le coin supérieur droit au coin
inférieur gauche, de 0,12 m de largeur.
Le signal E16 est employé pour indiquer si une route de montagne, notamment au
passage d'un col, est ouverte ou fermée; il est placé à l'entrée de la route ou des routes menant
au passage en cause.
Le signal est à fond bleu bordé d'un listel blanc. Il a la forme d'un rectangle de 1,00
m de largeur et de 1,60 m de hauteur. Les inscriptions sont blanches. Les caractères latins
sont en écriture cursive.
Le signal E16 comporte trois panneaux amovibles dont le premier est à fond rouge si
le passage est fermé ou vert si le passage est ouvert et porte, en lettres blanches, l'inscription
« Fermé » ou « Ouvert » suivant le cas.
Si le passage est fermé le panneau 3 porte le nom de la localité jusqu'à laquelle la route
est ouverte et le panneau 2 porte, selon l'état de la route, soit l'inscription « ouvert jusqu'à
………. » soit le symbole « chaines ou pneumatiques à neige recommandés ».
La signalisation indiquant la présence d'un parc pour automobiles se fait à l'aide d'un
signal du type E17, que l'on implante à proximité du parc.
Il est d’une couleur blanche, avec encadrement rouge de 0,04 m bordé d'un
listel blanc de 0,015 m.
CHAPITRE VII
Les signaux indiquant des installations qui peuvent être utiles aux usagers de la
route figurent à l'annexe F.
Ils ont la forme d'un rectangle ayant 0,60 m de largeur sur 0,90 m de hauteur.
Les symboles figurant dans ces rectangles blancs sont bleus, à l'exception du
symbole figurant sur le signal F1 qui est rouge.
Les signaux indiquant des installations qui peuvent être utiles aux usagers de la
route ne sont pas réflectorisés.
Par exception à la règle édictée à l'article 8, suivant laquelle les signaux doivent
être implantés à droite de la chaussée, dans le sens de la circulation, ce signal peut être
placé au droit du poste de secours, d'un côté ou de l'autre de la route, lorsqu’il est
constitué de deux signaux accolés dos à dos sur un support unique.
Comme pour les postes de secours visés à l'article 134, les signaux « poste
d'appel téléphonique » qui doivent en principe être posés au droit du poste des deux
côtés de la route pour chaque courant de circulation, peuvent être réunis dos à dos sur
un seul support , de préférence du côté de la route où se trouve le poste et auprès de
celui-ci.
Lorsque le poste est installé dans un immeuble à l'écart de la route le signal est
implanté à l'angle de la route et du chemin d'accès à l'immeuble ; il comporte en sa
partie inférieure, sur le fond bleu, une flèche blanche avec mention de la distance à
parcourir pour atteindre le poste conformément aux prescriptions de l'article 133.
La signalisation d'un poste à essence se fait à l'aide d'un signal du type F3.
Le signal ne doit être implanté que dans les cas exceptionnels où il est jugé
utile d'indiquer la présence ou la proximité d'un poste de ravitaillement en essence,
dans une région qui en est peu pourvue et si ce poste ou les installations distributrices
sont peu visibles pour les usagers de la route.
Après le poste indiqué, il peut être utile de signaler la distance à parcourir pour
atteindre le poste suivant si celui-ci est éloigné. Dans ce cas on mentionnera cette
distance en kilomètres dans la partie inférieure du signal conformément aux
prescriptions de l'article 133.
La signalisation des arrêts d'autocar se fait à l'aide d'un signal du type F4.
Au-dessous de ce signal peut être placé un panneau mobile ou non, dont les
dimensions sont inférieures ou au plus égales à celles du signal principal et sur lequel
figurent, en lettres blanches sur fond bleu, les indications des lignes desservant le point
d'arrêt et s'il y a lieu, la raison sociale de l'entreprise.
CINQUIEME PARTIE
CHAPITRE 1
Ces signaux doivent répondre aux caractéristiques définies dans les articles ci-
après et être homologués.
Le signal jaune doit avoir, à un carrefour donné, une durée constante comprise
entre 3 et 5 secondes, de façon à permettre aux conducteurs d'effectuer en temps utile la
manœuvre qui leur est commandée.
Les feux des signaux lumineux (schéma figurant à l'annexe N) sont disposés sur
un même support, verticalement l'un au-dessous de l'autre dans l'ordre suivant:
L'espacement entre axes des lentilles doit être compris entre 0,25 m et 0,35 m.
Il est recommandé d'améliorer la visibilité du signal par l'usage d'écrans et de visières
de couleur foncée.
Le diamètre des lentilles est de 0,20 m. Les feux sont munis d’une lentille
arrière d'au moins 0,08 m de diamètre.
Le feu vert ne doit pas être à une hauteur inférieure à 2,30 m, ni supérieure à
3,50 m au-dessus du niveau du trottoir.
Les feux peuvent être répétés à une hauteur réduite, celle du feu vert étant
comprise entre 1 m et 1,50 m, en vue d'accroître leur visibilité pour les piétons ou pour
les conducteurs du premier rang de voitures.
Les supports sur lesquels sont fixés les feux sont implantés à droite du courant
des véhicules. Dans les rues à sens unique, ils peuvent utilement être répétés sur le côté
gauche.
Lorsque la chaussée comporte des refuges, les signaux peuvent être répétés sur ceux-
ci, à la hauteur normale ou à la hauteur de l,50 m environ.
Dans certains cas, les feux peuvent aussi être répétés au-dessus de la chaussée à une
hauteur supérieure ou égale à 4,75 m. Un tel dispositif ne doit jamais être utilisé isolément.
Dans le cas d'une bifurcation le signal de droite s'appliquera à la rue qui oblique
vers la droite si une indication lumineuse en forme de flèche le précise; dans ce cas, le
courant de circulation qui continue en ligne droite est commandé par le signal central situé
sur refuge ou par le signal de gauche si l'on se trouve dans une rue à sens unique; de toute
façon, le tracé des refuges et des bordures ainsi que l'emplacement des supports doivent être
tels qu'il ne résulte pas d'ambiguïté de ces dispositions. Il est alors conseillé de séparer les
courants de circulation par une ligne longitudinale appropriée.
Dans le cas où le feu rouge est accompagné d'une flèche verte orientée vers la droite
dont l'apparition indique à l'automobiliste qu'il peut tourner dans la voie située
immédiatement à sa droite , en prenant les précautions indiquées à l'article 8 de l'arrêté
interministériel, cette flèche est placée sur le même support que les feux lumineux tricolores.
Elle ne doit pas être à une hauteur inférieure à 1,30 rn ni supérieure à 2,30 m au-dessus du
niveau du sol. Si les feux tricolores sont répétés à hauteur réduite, la flèche est disposée
immédiatement au-dessus du feu rouge répétiteur.
La flèche apparaît sur un fond noir avec un décalage d'au moins 6 secondes après
l'apparition du feu rouge. Le décalage peut être supprimé s'il n'y a pas de traversée de piétons
et si le virage ne peut gêner la progression des véhicules sur la voie transversale.
L'emploi des dispositifs tricolores lumineux munis d'une flèche verte ne devra, en
aucun cas, être systématique. Cet emploi ne saurait être admis qu'après une étude approfondie
des incidences pouvant en résulter, non seulement pour la fluidité de la circulation, mais aussi
quant aux risques que cette utilisation peut avoir sur la sécurité des piétons et des autres
usagers,
Lorsqu'il existe en rase campagne une réglementation de la circulation par feux
colorés pour protéger un carrefour, un chantier, etc., il y a lieu de procéder à une
signalisation avancée en plaçant sur le même support un signal du type A16 et un signal
C11a limitant la vitesse à 60 km à l'heure. Un panneau C14b sera placé au-delà du carrefour
ou de la zone à vitesse réglementée.
Les feux clignotants ont pour objet de donner aux conducteurs de véhicules des
indications de caractère permanent.
Ils ont les significations définies par l'article 8-1e b de l'arrêté interministérie1.
77
Les feux clignotants peuvent être placés sur le bord des chaussées comme les
signaux lumineux de circulation et à la même hauteur que ceux-ci. Ils peuvent aussi être
suspendus au-dessus des chaussées et au centre même des intersections nécessitant la
prudence.
Dans ce cas, leur hauteur au-dessus du sol doit être supérieure ou égale à 4,75 m.
La couleur des feux clignotants rouges ou jaunes est la même que celle des feux
fixes; le nombre des éclats à la minute doit être au minimum de 60 et au maximum de
80.
Ces signaux, qui ont pour objet de régler la traversée des piétons sur les
passages qui leur sont réservés, ne doivent pas pouvoir être confondus avec les signaux
destinés à la circulation des véhicules, ni par leur forme, ni par leur orientation.
Autant que possible, ces signaux seront composés d'un système lumineux
bicolore: rouge et vert; le feu rouge ayant forme d’un piéton immobile et le feu vert la
forme d’un piéton en marche. Les silhouettes doivent se détacher sur un fond neutre.
CHAPITRE II
Les marques sur chaussées ont pour but d'indiquer sans ambiguïté les parties de
la chaussée réservées aux différents sens de circulation ou à certaines catégories
d’usagers, ainsi que, dans certains cas, la conduite que doivent observer les usagers. Le
marquage des chaussées n’est pas obligatoire. Lorsque l'administration juge opportun
d’y recourir, il doit être réalisé dans les conditions définies dans la présente instruction.
On distingue :
78
B. - Principes généraux.
1°- Rappel des règles édictées par l'article R.7 du Code de la route:
<1°- Lorsque la chaussée comporte des voies délimitées par des lignes
continues, le conducteur suivant une telle voie ne peut franchir ni
chevaucher ces lignes ;
<2°- Lorsque la chaussée comporte des voies délimitées par des lignes
discontinues, le conducteur doit, en marche normale, emprunter la voie
la plus à droite et ne franchir ces lignes qu'en cas de dépassement, dans
les conditions fixées au paragraphe 3 du présent titre ou lorsqu'il est
nécessaire de traverser la chaussée;
<3°- Lorsqu’une voie est délimitée par une ligne discontinue accolée à une
ligne continue, le conducteur ne peut franchir cette dernière si elle se
trouve immédiatement à su gauche. Il peut au contraire, la franchir si
c’est la ligne discontinue qui se trouve immédiatement à sa gauche.)
79
Tout abus dans l'emploi des lignes continues doit être évité, notamment
lorsqu'il conduirait à créer de façon artificielle des goulots d'étranglement de la
circulation ou une réduction sensible de la capacité d'écoulement de la route sur une
grande longueur.
- Le rouge et le blanc pour les marques sur bordures indiquant les emplacements
faisant l'objet d'interdiction d'arrêt ou de stationnement.
- Le bleu, éventuellement, pour les emplacements réservés au stationnement
réglementé, dits « zone bleue ».
Les produits employés pour les marques sur chaussées sont soumis à homologation.
80
Pour la bonne compréhension des marquages, trois types de modulation ont été
retenus se différenciant par le rapport des pleins aux vides.
T1 3,00 10,00
Environ 1/3
T1 1,50 5,00
T2 3,00 3,50
Environ 1
T’2 0,50 0,50
T3 3,00 1,33
Environ 3
T’3 20,00 6,00
La largeur des lignes est définie par rapport à une largeur unité "u" différente
suivant le type de route.
− u = 6 centimètres sur les routes et voies urbaines dont le trafic dépasse 3000
véhicules par jour,
Lignes longitudinales
1- Lignes continues
- Ligne axiale ou de délimitation de voies…………………………………... cont. 2 u (a)
- Ligne de délimitation de terre-plein central (art. 145-V)……………………… cont. 3u
- Ligne axiale sur chaussée 4 voies (Art.145-III)………………………………… cont. 3u
- Ligne de délimitation de certains couloirs réservés aux autobus (Art.145-IV). cont. 3u
- Ligne de délimitation de voie réservée aux véhicules lents dans certains cas
(Art. 145-IV)……………………………………………………………………………. cont. 3u
- Ligne délimitant les bandes cyclables (Art. 145-IV)…………………………….. cont. 3u
- Ligne délimitant les bandes d'arrêt d'urgence dans certains cas (Art. l45-IV) cont. 3u
2- Ligne du type T1 :
- Ligne axiale ou de délimitation de voie…………………………………… T1(b) 2u
3- Lignes du type T2 :
- Ligne de rive………………………………………………………………… T2 3u
- Ligne de délimitation des voies de décélération, d'accélération ou d’entre-
Croisement………………………………………………………………….. T2 5u
- Ligne de guidage en intersection……………………………………………. T’2 2u
- Ligne d'entrée et de sortie de voies pour véhicules lents…………………… T2 5u
4- Lignes du type T3:
- Ligne d’avertissement (Art. 146-III)………………………………………………..
T3 2 u (a)
- Ligne axiale en remplacement d'une ligne continue sur une chaussée étroite.
T3 2u
- Ligne de délimitation de voies pour véhicules lents sur lesquelles il n'y a
pas interdiction de dépasser (Art.145-IV)…………… ………………………….
T3 5u
- Ligne de délimitation dans certains cas d'un couloir réservé aux autobus
(An. 145- IV)……………………………………………………………………………
T3 5u
- Ligne délimitant les bandes cyclable (Art. 145-IV)……………………………….
T3 3u
- Ligne délimitant une bande d'arrêt d'urgence (Art. 145-IV)……………………
T’3 3u
- Ligne de rive aux approches de certains carrefours (Art. 145-V)……………….
T3 3u
5- Lignes mixtes:
La ligne mixte est constituée par une ligne continue doublée par une ligne dis
continue du type T1 dans le cas général………………………………………. T1 2 u (a)
Lignes transversales
On peut toutefois poser de tels dispositifs pour souligner, aux abords d'un point
où le tracé de la route n'est pas évident, la ligne continue sur l’axe de laquelle ils sont
placés. L’espacement de ces dispositifs doit faire l'objet d'une étude propre à chaque
cas. Il peut y avoir intérêt à faire varier cet espacement le long d'une même ligne
continue, en prenant par exemple 4 mètres aux abords immédiats d'un obstacle sur
chaussée ou dans la partie centrale de la zone dangereuse et de 10 à 13 mètres dans les
parties extrêmes.
Sur les routes ou chaussées, qu'elles soient à sens unique ou à double sens, ces
dispositifs renvoient une lumière blanche de chaque coté. Ces dispositifs ne doivent pas
être susceptibles de causer des dommages aux véhicules qui les franchiraient. Leur
espacement est de 20 à 33 mètres en alignement droit. En courbe, il peut, en fonction du
rayon, être réduit jusqu'à 5 mètres.
a) Sur les chaussées à faible circulation, il n'y a pas lieu, en règle générale, de
tracer de ligne discontinue de jalonnement dans l'axe en section courante.
b) Sur les chaussées supportant une circulation relativement intense une ligne
axiale discontinue de jalonnement axial peut être tracée dans la mesure où la largeur
utilisable de la chaussée est suffisante pour que les conducteurs ne soient pas enclins à
chevaucher la ligne en dehors des manœuvres de dépassement (cf. paragraphe 2 de
l'article R7 du code de la route)
Il ne faut pas considérer que toute chaussée dont la largeur atteint ou dépasse 9
mètre peut, ipso facto être réellement exploitable à trois voies. Sur une telle chaussée,
le fait de trouver systématiquement en section courante le marquage correspondant à
une exploitation à trois voies peut être de nature à créer des difficultés d'exploitation et
de police. Les statistiques d'accidents faites dans divers pays montrent, d'ailleurs, que
les chaussées de 9 mètres exploitées à trois voies font plus de victimes que celles de
10,50 mètres, ou que celles de 7,00 mètres exploitées à deux voies. Inversement, une
chaussée de 9 mètres exploitée à deux voies incite les usagers à des manœuvres de
dépassement dangereuses.
− Si on pense que l'exploitation à trois voies n'est pas indiquée, il est conseillé
de placer des lignes de rive de telle sorte que la largeur de la chaussée entre celles-ci
n'excède pas 7,50 mètres. En outre, un marquage axial doit être disposé sur toute la
longueur de la section.
− Si, par contre, la chaussée permet effectivement une exploitation à trois voies,
la délimitation des voies est nécessaire en section courante afin de permettre l'utilisation
de la route à pleine capacité.
Il peut d'ailleurs être dans l'un ou l'autre cas opportun de procéder à un essai
préalable sur une section de longueur limitée, afin de juger de l'efficacité des marques
sur chaussée.
84
Enfin, les ingénieurs des wilayate limitrophes devront se concerter pour adopter,
dans toute la mesure du possible, des dispositions homogènes.
On a parfois, sur des chaussées exploitées à trois voies, réalisé en section courante
un marquage qui consiste, sur des tronçons successifs, à affecter alternativement deux voies à
l'un des sens de circulation, avec inversion en des points à peu prés équidistants et qui ne sont
pas forcément des points singuliers. Les expériences faites dans divers pays ont montré que
ce dispositif diminuait de façon substantielle le débit de la route sans pour autant diminuer le
nombre d'accident. Il convient donc d’en proscrire l'usage.
En tout état de cause, lorsque les lignes discontinues sont tracées en section courante
sur une chaussée à trois voies, la largeur de chacune de ces lignes doit être entièrement
compromise dans le tiers central de la chaussée.
Les ingénieurs doivent s'inspirer pour le marquage des voies par des lignes
discontinues, des observations du paragraphe II ci-dessus relatif aux chaussées à trois voies.
Toutefois, une ligne continue doit être tracée sur l'axe des chaussées à quatre voies
affectés à la circulation automobile, sauf dans des cas exceptionnels de sections suburbaines
où cette ligne peut être remplacée par une ligne discontinue, notamment si le stationnement
n’est pas interdit.
L'emploi d'une ligne continue double est interdit. En effet une telle disposition qui à la même
signification qu'une ligne continue simple pourrait faire naitre dans l’esprit des usagers l’idée
que l'interdiction de franchir cette dernière présente un caractère moins impératif que pour la
double ligne.
− une ligne discontinue de type T3 de largeur 5 u dans tous les autres cas de
couloirs réservés dans le sens normal.
Les voies réservées aux véhicules lents sont séparées de la chaussée par une
ligne de largeur 5 u, discontinue du type T2 à ses extrémités, discontinue du type T3
dans sa partie centrale, cette dernière ligne pouvant être continue de largeur 3 u pour
les voies réservées de faible longueur.
Pour délimiter les bandes d'arrêt d'urgence, on utilise une ligne discontinue de
type T3 et de largeur 3 u.
V. - Bordures et rives de chaussée.
A. -Section courante
Lorsque les chaussées sont munies de bordures et que celles-ci sont peintes, la
couleur du marquage doit être blanche en dehors des cas prévus à l'article 149-2.
Dans le cas de chaussées ne comportant pas de bordures, il peut être opportun
de matérialiser les limites de la chaussée par une ligne discontinue de type T2 et de
largeur 3u.
Les lignes de délimitation de terre-plein central sur autoroute et route à
chaussées séparées sont considérées comme des lignes axiales; elles sont continues et
de largeur 3u.
B. - Cas des intersections
Lorsque sur une section de route existent deux ou plusieurs lignes discontinues les tirets
sont, dans toute la mesure du possible, disposés de manière à avoir leurs extrémités dans
le même profil en travers.
86
Les schémas Ml-b, Ml-c, Ml-d et Ml-e comportent cette disposition et montrent
comment faire correspondre tous les 13 mètres les tirets des lignes de types T1 et T2.
Dans les courbes, cette correspondance exige une légère modification des
intervalles entre traits.
I. DISPOSITIONS GENERALES
Par opposition aux sections courantes, on appelle points singuliers les sections
où par suite d'un dos d’âne, d’un virage ou pour toute autre cause, la distance de
visibilité réduite constitue un danger pour le dépassement.
Sont à ranger également parmi les points singuliers les sections où les
caractéristiques de la chaussée subissent une variation (rétrécissement, terre-plein ou
îlot central, etc. .) et, généralement tous les points où un danger particulier conduit à
imposer des restrictions au dépassement.
En outre, sur une route à deux voies, ces mêmes véhicules peuvent retarder
l’exécution des manœuvres de dépassement: le conducteur qui s’apprête à dépasser doit
alors attendre que la voie de gauche soit libre pour entamer sa manœuvre et a besoin
dans ce cas d’une plus grande distance que s’il n‘avait pas été retardé.
Si le trafic comporte une proportion notable de véhicules lents, on peut craindre que
les usagers ne respectent pas le marquage s’ils se rendent compte qu’ils disposent d’une
visibilité suffisante pour dépasser le véhicule lent qui les précède. Aussi, la distance
minimale à prendre comme base doit être telle que la fréquence des dépassements qui
pourraient être tentés sans danger alors que le marquage l'interdit soit assez faible. S'il en était
autrement, l’utilisation de la route serait considérablement gênée et la sécurité serait illusoire
car des interactions ne manqueraient pas d’être commises.
Valeur de ∆ à adopter
Une valeur de ∆ est donc attachée à chaque point singulier, et ∆ varie le long d'un
itinéraire en fonction des vitesses pratiquées.
En règle générale, le ∆ choisi sera dans toute la mesure du possible le ∆ normal qui
carres pond au maximum de sécurité.
Toutefois, dans les cas où, compte tenu de la situation géographique et des
caractéristiques de la route, le choix du ∆ normal conduirait, malgré sa modulation en
fonction de la vitesse à restreindre l’utilisation de la chaussée à un point tel que les usagers,
jugeant la gêne intolérable, ne manqueraient pas de commettre des infractions, les valeurs de
∆ seront abaissées sans toutefois descendre en dessous des valeurs minimales absolues
indiquées.
Dans l’étude d’implantation des lignes continues, on peut être amené à essayer,
pour une section donnée, plusieurs valeurs de ∆. Des avant-projets sont établis sur ces
différentes bases et permettent de guider le choix définitif. Lorsque les valeurs de ∆ sont
88
Sur les routes à deux voies toute ligne continue axiale doit être précédée d’une
ligne d'avertissement constituée par une ligne discontinue dont la modulation est
précisée à l'article 144-1. Cette ligne d’avertissement peut être complétée par des
flèches de rabattement. La longueur de cette ligne, appelée distance de présignalisation
L, doit être adaptée aux différentes vitesses de référence, donc aux ∆ comme indiqué
dans le tableau ci-dessous.
Sur les routes à trois voies, les lignes continues doivent être précédées d’une ligne
d'avertissement de longueur L/3 dans le cas des marquages figurés aux schémas M2-b,
M3-b, M3-e, M3-d et M3-e.
B. -- Flèches de rabattement
Ces flèches légèrement incurvées (Schéma M2-e) signalent aux usagers qu'ils
doivent emprunter la voie située du côté qu'elles indiquent.
A l'approche d'une ligne continue dans le cas d'une route à deux voies ou d'une
ligne oblique de réduction du nombre de voies ainsi que de rétrécissement de chaussée
dans le cas d'une route à trois ou quatre voies, il est recommandé de tracer des flèches
de rabattement pour inciter les usagers à emprunter la voie située du côté indiqué par
les flèches dans le sens de la circulation.
− Sur les routes à deux voies, les flèches sont implantées à cheval sur la ligne
d'avertissement.
− Sur les routes à trois ou quatre voies, les flèches sont implantées suivant
l'axe de la voie qui est supprimée (la voie supprimée doit être, sauf cas exceptionnel, la
voie située le plus à gauche dans le sens de circulation considéré).
89
2°) Nombre et règles d'implantation des flèches de rabattement (Schémas M2-a, M2-b,
M3-c et M3-d)
Dans le cas de routes à deux voies, la première flèche est implantée à la distance L
en amont du point origine de la ligne continue.
C. Flèches de sélection
Ces flèches (Schéma M2-d) situées au milieu d'une voie signalent aux usagers,
notamment à proximité des intersections, qu'ils doivent suivre la direction indiquée (ou l'une
ou l'autre des directions indiquées s'il s'agit d'une flèche bifide).
Dans les intersections avec marquage de sélection par files, on utilise de préférence
la ligne discontinue de type T2 et de largeur 5 u pour délimiter les voies spécialisées « tourne
à droite » et « tourne à gauche ». Les voies directes sont en général délimitées par des
lignes discontinues de type T1 et de largeur 2 u. Elles peuvent exceptionnellement être
délimitées, à l’approche du carrefour, sur de courtes longueurs, par des lignes discontinues de
type T3 et de largeur 3 u. Ce marquage est complété par des flèches de sélection (au moins
deux par file) et par un panneau de présignalisation par file ou sur portique.
Le schéma M2-d représente les types de flèches de -sélection (le tourne à gauche se
déduit du tourne à droite par symétrie) qu'il convient d'adopter.
90
−Pour le marquage des points singuliers des routes à trois voies (schéma M2-b) on
est conduit à tracer des lignes obliques continues de raccordement de deux à une voie
de circulation. La longueur de la ligne oblique est égale dans ce cas à L (longueur de
présignalisation)
−Pour le marquage d’un rétrécissement physique de chaussée de trois à deux voies
ou de quatre à trois voies (schémas M3-c et M3-d), la longueur de la ligne oblique est
égale à une distance Li qui sépare le point origine du point fin de la zone de
rétrécissement (pour la valeur de la distance d’intersection Li se référer aux normes en
vigueur concernant les conditions techniques d’aménagement des routes nationales).
Si la distance Li est inférieure à L, on adopte comme longueur de la ligne oblique la
distance L (à l'amont du point de fin de rétrécissement).
Ces lignes obliques continues sont précédées par une ligne continue de longueur
L/6 .
−Pour le marquage des ilots directionnels de carrefour, on est conduit à implanter
des lignes obliques de déport de circulation (sans qu’il y ait changement du nombre de
voies de circulation)
Lorsque le déport est d’une file de circulation, la longueur de raccordement (ligne
oblique) est égale à L .
Lorsque le déport correspond à n files de circulation, la longueur de raccordement
est égale à n L .
C’est ainsi que dans le cas de têtes d'îlots implantés symétriquement par rapport à
l'axe de la chaussée et correspondant à un déport d’une demi-file de circulation, la
longueur de la ligne oblique est égale à L/2.
Par contre, lorsque l'implantation des têtes d'îlots est dissymétrique, et correspond à
un déport effectif d'une file de circulation, la longueur de la ligne oblique est égale
à L.
Toutefois, les caractéristiques géométriques de certains carrefours n'autorisent pas
l’implantation d'une ligne oblique de longueur L. Dans ce cas l’inclinaison du biseau de
rabattement est augmentée sans toutefois dépasser la valeur du 1/30 et la ligne continue
est alors prolongée parallèlement à l'axe de la chaussée jusqu'à la longueur L.
Lorsque la ligne oblique présente une cassure importante par rapport à la ligne
longitudinale, on raccorde ces deux lignes par une courbe de rayon approprié. Le
rayon de la courbe de raccordement correspond alors sensiblement à celui adopté pour
les bords de la chaussée
Le schéma M3-a (A) s'applique dans le cas d'un dos d'âne dont le profil en long
comporte un recouvrement des zones de visibilité au sommet. Le schémaM3-a(B) s'applique
91
dans le cas contraire. Les schémas M3a-C et M3a-D s'appliquent au cas d'un virage
sans visibilité suffisante à l'intérieur de la courbe, suivant qu'il y a ou non un
recouvrement des zones de visibilité.
Dans certains cas particuliers, il est à craindre que tous les véhicules de gabarit
réglementaire ne puissent pratiquement pas respecter la ligne continue en raison de
l'étroitesse de la chaussée ou de la disposition des lieux. On la remplace alors par une
ligne discontinue de type T3 de même largeur.
Le schéma M3-b (E) s'applique au cas d'un dos d'âne dans lequel la zone sans
visibilité est longue.
Si cette zone est courte, et à fortiori si les zones de visibilité en sens inverse se
recouvrent, cela conduit à interdire le dépassement dans des zones où la visibilité est
suffisante. Si ces dernières zones ont un certain développement, on peut pour l'éviter:
− Soit utiliser les schémas M3-b (F) ou M3-b (G) qui peuvent convenir quand
il y a, à certaines heures, une forte proportion de véhicules à deux roues et que les
véhicules lents sont peu nombreux,
Il s'applique quelle que soit la disposition relative des points b et c (c'est à dire
qu'il y ait ou non recouvrement des zones de visibilité).
Les schémas M3-b-(M) d'une part, M3-b-(L) et M3-b- (N) d'autre part,
montrent deux conceptions possibles du marquage d'un virage à trois voies suivant que les
zones de visibilité insuffisante se recouvrent ou ne se recouvrent pas.
92
Le choix de l'un ou l'autre de ces types de marquage dépend, pour une large
part, des circonstances locales.
Sur les chaussées de 10,50 mètres de largeur utile, toutes les lignes sont
imputées sur la largeur de la voie centrale.
C. - Rétrécissements de chaussée
D. - Intersections
En ce qui concerne les intersections, il n'y a pas lieu en principe d'y tracer
de lignes longitudinales, sauf si elles présentent un danger particulier ou si l'on veut
guider certains usagers. Ces lignes, dites lignes de guidage, sont du type T'2 (cf.
article 144-1)
Par exception à ce principe, le schéma M3-e montre le parti qu'on peut tirer
de la signalisation horizontale pour faciliter la manœuvre "tourne-à-gauche'" à
l'intersection d'une route à trois voies avec une route non classée à grande
circulation mais d'un trafic notable. La ligne continue permet d'interdire les
dépassements dans le sens de la flèche et d'assurer la sécurité des véhicules venant
en sens inverse et se disposant à tourner à gauche.
Pour le marquage des carrefours aménagés avec des ilots, voir l'article 147-
(paragraphe II).
93
Sur la demande et aux frais de l'exploitant de la voie ferrée, une ligne continue
axiale peut éventuellement être tracée de part et d'autre de ces passages à niveau dans
les cas où la nature de la chaussée et sa largeur permettent un tel marquage.
Ces lignes doivent être annoncées par une ligne discontinue d'avertissement du
type T3. Cette dernière ligne est seule employée quand la largeur de la chaussée est
inférieure à 5 mètres et ne permet donc pas de réserver des voies de 2,50 mètres au
moins.
F. – Traverses
Dans les traverses, les dispositions doivent être adaptées dans chaque cas aux
mesures de police prises par l'autorité municipale.
Ces refuges, îlots ou bornes sont normalement précédés par un marquage sur
chaussée.
A. – Bornes
Les bornes constituent des obstacles qu'il importe de bien mettre en évidence.
Dans les agglomérations, il est recommandé d’adopter soit le type "borne basse" d'une
hauteur maximale de 0,12 m susceptible d'être franchie le cas échéant, soit le type "borne
haute", d'une hauteur minimale de 1,60 m au-dessus de la chaussée, susceptible d'être
aperçue à travers le pare brise d'une voiture de tourisme, dans les zones où la visibilité est
bien dégagée. On peut aussi constituer des îlots directionnels avec un ensemble de bornes
du type "demi-haute" d'une hauteur d'environ 0,80 m. Il est nécessaire de rendre ces
bornes très visibles la nuit, soit par des feux fixes ou clignotants, soit par des dispositifs
réfléchissants très apparents, de couleur blanche, incorporés dans les ouvrages et fixés,
suivant la nature des bornes, à leur sommet, au ras du sol, ou sur toute la hauteur. On
emploie de préférence les bornes basses en dehors des agglomérations.
94
Les refuges doivent empêcher les véhicules d'empiéter sur les zones abris
réservées aux piétons; ils sont délimités par des bordures hautes et sont de préférence de
niveau avec la chaussée au droit du passage pour piétons. Ils peuvent être complétés par
des bornes et sont rendus visibles la nuit.
C. - Ilots
Les ilots diviseurs ou directionnels, lorsqu'ils n'ont pas pour objet principal la
protection des piétons, ou lorsque la vitesse des véhicules qui les abordent est élevée,
notamment dans les zones rurales, seront de préférence délimités par des bordures
basses franchissables. En dehors des têtes d’îlots, on peut supprimer ces bordures et
assurer le guidage des véhicules par des lignes peintes sur la chaussée.
Les têtes d’îlots sont conçues de manière à indiquer clairement aux usagers de la
route la présence de ces îlots et la trajectoire à suivre. On peut utiliser à cet effet le
marquage sur la chaussée et les signaux de réglementation. Les surfaces de la chaussée
normalement inutilisées à l'approche dé l'îlot peuvent être couvertes par des bandes
blanches peintes sous forme de hachures. Il est essentiel que les têtes d'îlots soient
visibles de jour comme de nuit. Ce résultat peut être atteint en peignant les bordures
basses et en y incorporant des dispositifs réfléchissants. Chaque fois que cela est
possible, les têtes d'îlots sont éclairées de nuit. Les hachures de couleur blanche sont
inclinées à 2 (parallèlement à la rive) pour 1 (perpendiculairement à celle-ci); leur
largeur est de 0,50 mètre et leur espacement, mesuré perpendiculairement à leur
direction est de 1,35 mètre; ces dimensions peuvent être réduites homothétiquement
pour les petits ilots (cf. schémas M3-g)
L'inclinaison des hachures est telle qu'elle tend à ramener l'usager vers l'axe de la
voie de circulation qu'il emprunte. Aux points de convergence ou de divergence, elles
se présentent donc sous forme de chevrons convenablement orientés (pointe toujours
dirigée vers le conducteur). L'inclinaison 2 sur 1 des hachures est alors définie par
rapport à la bissectrice de l’angle.
Entre les lignes continues délimitant les bords des îlots et les hachures, on laisse
un espace non peint de largeur 2 u.
Dans les pointes d'îlots très effilées quand le dessin des chevrons n'est plus
discernable (espace disponible inférieur à 0,50 mètre) on peut les remplacer par une
peinture blanche uniforme.
Les schémas M3-f donnent des exemples d'aménagement de carrefours avec îlots.
L'expérience montre qu'il peut arriver que certains points singuliers se succèdent
et soient rapprochés de telle façon qu'on éprouve des difficultés à appliquer les
dispositions qui précèdent. Dans certaines combinaisons de sinuosités ou de déclivités,
et lorsque le trafic est particulièrement chargé en véhicules lents ou, de façon générale,
dans les fortes rampes, l'hétérogénéité du trafic fait qu'il peut être dangereux de
chercher à dépasser un véhicule roulant à 70 ou 80 kilomètres/heure alors que le
dépassement d'un tracteur agricole ou d'un camion très lent, ne demandant que quelques
secondes, est sans aucun danger.
95
S'il apparait qu’un compromis acceptable ne peut être trouvé entre les
exigences de la sécurité (valeur minimale de ∆) et celles du débit de la route
(longueur des tronçons marqués par une ligne discontinue), on trace une ligne
discontinue du type T3.
La ligne transversale dite "ligne d'effet des signaux" qui peut être tracée à
certains carrefours, s'il n'y a pas de passage réservé aux piétons, pour indiquer l'endroit
où les véhicules doivent éventuellement s'arrêter lorsque l'arrêt ne doit pas se faire au
droit des feux ou de la ligne des bordures, est discontinue de type T'2 et de largeur 3 u .
Elle ne s'étend, comme la ligne STOP, que sur les voies affectées à la
circulation des véhicules auxquels s'adressent les signaux lumineux tricolores, les
commandements des agents de la circulation ou les signaux lumineux des passages à
niveau non munis de barrières où de demi-barrières.
96
Cette ligne n'est tracée que dans les cas prévus ci-dessus.
De tels passages doivent être rendus d'autant plus visibles, que les piétons ne
traversent pas sous la protection d'un signal lumineux au rouge et que les conducteurs
les abordent souvent à une vitesse élevée. Dans ce cas, il est recommandé de remplacer
les lignes délimitant l'emplacement de la traversée par des bandes horizontales
rectangulaires blanches parallèles à l'axe de la chaussée d'une longueur au moins égale
à 2,50 mètres si la vitesse des véhicules n'excède pas 60 km/h et à 4 mètres dans le cas
contraire. Leur largeur est de 0,50 mètre, et leur distance de 0,50 à 0,80 mètre.
Lorsque les chaussées qui se coupent sont biaises et qu'en raison des
circonstances locales, il est jugé utile de tracer également les passages biais, les
marques ont la forme de parallélogrammes dont les côtés sont respectivement parallèles
aux axes de la chaussée traversée et du passage pour piétons.
3°- Passages situés hors agglomération ou dans les zones suburbaines permettant une
vitesse élevée.
Lorsqu'ils ne sont pas équipés de signaux lumineux tricolores, ces passages sont
annoncés aux conducteurs par des panneaux A1l.
Ce dispositif ne doit être réalisé que sur avis conforme du service de voirie
compétent.
..
Article 149.1: Traversée des chaussées par les pistes cyclables. (Schémas M5-b)
La traversée d'une voie ouverte à la circulation publique par une piste ou bande
cyclable est signalée au sol par deux lignes discontinues formées de carrés blancs de
0,50 mètre de côté séparés par des intervalles- de 0,50 à 0,80 mètre.
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Pour les traversées biaises, les marques ont la forme de parallélogrammes dont
les côtés sont respectivement parallèles aux axes de la route et de la piste.
La traversée est annoncée aux usagers de la chaussée principale par un signal A13.
Dans le cas où les limites de stationnement sont matérialisées, ces limites sont
réalisées par des lignes de peinture blanche de 2 u de largeur, continues (pour les
rangements en épis) ou discontinues du type T’2 pour les limites franchissables.
Cette interdiction peut être indiquée ou confirmée par le marquage sur la face
supérieure de la bordure du trottoir d'une ligne discontinue du type T’2 et de largeur 2
u, Les traits sont rouge et les intervalles blancs.
Pour marquer l'emplacement d'un arrêt d'autobus, on peut utiliser la ligne zigzag.
Cette ligne signifie qu'il est interdit de stationner ou de s'arrêter sur toute la
zone marquée pendant la période où circulent les autobus.
Il est rappelé que les postes de distribution de carburants ne peuvent être installés
sur les voies publiques ou en bordure de celles-ci que conformément à la
réglementation en vigueur, notamment en matière d'autorisation de voirie.
Dans tous les cas, la tête d'îlot du côté de l’entrée du poste doit être délimitée
par des dispositifs réfléchissants rouges suffisamment rapprochés pour que le contour
de la tête d'îlot soit nettement perceptible. Cette tête peut en outre être dessinée par une
rampe lumineuse non éblouissante de couleur jaune.
De part et d’autre de la limite des accès, la rive de la chaussée est matérialisée
par une ligne discontinue T'3 sur 50 mètres de longueur. Une ligne continue est tracée
au droit de l’ilot entre les accès.
Enfin, les voies de circulation doivent être matérialisées au droit de la station et
sur une longueur de 50 mètres au moins de part et d’autre des limites extrêmes des
accès par une ligne soit continue, soit discontinue, soit jumelée, suivant qu'il est jugé
possible, à l'emplacement considéré, de permettre le dépassement des véhicules ou la
traversée de la chaussée, de l'interdire ou de ne l'admettre que dans un sens de
circulation.
Il est recommandé, pour baliser les obstacles engageant le gabarit ou peu distants
de celui-ci, de les marquer par des bandes alternées bleu foncé (ou noir) et blanc ou par
de la peinture blanche réflectorisée. De plus, il est conseillé de disposer en avant de
l’obstacle une série de dispositifs réfléchissants blancs sur une longueur convenable.
Le cas d'un obstacle ponctuel isolé est traité à l'article 144-2.
Article 149-6: Inscriptions sur chaussée.
Les inscriptions sur chaussée peuvent fournir aux usagers des indications utiles.
Cependant, elles ne sauraient être utilisées que comme complément d'une
signalisation verticale. En effet, ces inscriptions peuvent n'être que peu ou pas visibles
si elles sont plus ou moins effacées par le trafic, la boue, la neige, etc.
Les caractères des inscriptions sont fortement dilatés dans le sens longitudinal
pour tenir compte de l'incidence sous laquelle ils sont vus.
A titre d'indication on peut adopter un rapport de trois pour les vitesses ne
dépassant pas 60 km/h et de six au-dessus.
On doit n'employer que des mots courts et si possible, compris par tous les
usagers (par exemple Bus, Stop, etc.).
Si l'on est obligé de porter l'inscription sur plusieurs lignes, on n'oubliera pas que
celles-ci sont lues dans le sens de progression des véhicules.
Par exemple, Autoroute s'écrira
Route
Auto.
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− Ces marques devront avoir disparu soit naturellement, soit par les soins
des utilisateurs, au plus tard vingt-quatre heures après le passage de la
course
CHAPITRE III
SIGNALISATION TEMPORAIRE
En particulier, les chantiers, quelque faible que soit leur importance, constituent un
danger particulièrement important pour la circulation routière.
Leur présence sur une route, même à l'intérieur d'une agglomération, nécessite donc
l'emploi d’une signalisation spéciale.
Tout doit donc être mis en œuvre pour mettre en place une signalisation efficace,
c’est-à-dire bien visible, claire et compréhensible. Le choix et l'implantation des signaux sont
en particulier déterminés pour répondre à cet impératif.
Sur les routes importantes, tous les signaux doivent être réflectorisés lorsqu' ils
restent en place la nuit.
Sur route ordinaire, les dimensions des signaux sont les suivantes.
Sur routes importantes les dimensions des signaux sont les mêmes que sur
routes ordinaires sauf pour les signaux A15 qui ont 1,25 m ou exceptionnellement l,50
m de côté.
L’usage des signaux à dimensions réduites doit être réservé aux zones urbaines
ou aux routes dont les caractéristiques l’imposent.
Lorsque ces travaux ou cet obstacle barrent la route, un signal J8, situé à 400 m
de l’origine de la déviation, présignale le détournement de circulation.
La notion de chantier doit être entendue au sens le plus large; elle comprend les
chantiers et obstacles fixes sur la chaussée (excavation, dépôt de matériaux, etc.) et les
chantiers mobiles constitués par un ou plusieurs engins, accompagnés ou non
d’ouvriers, et occupés à des travaux d'entretien, de grosses réparations ou
d’aménagement.
Sur les routes importantes, ces chantiers mobiles ne constituent pas un danger
moindre que les obstacles fixes, du fait, en particulier, de leur vitesse de déplacement
généralement très faible par rapport à celle des véhicules qui s'en approchent. La
signalisation des chantiers mobiles sur route importante doit donc, en principe, être
voisine de celle du chantier fixe correspondant.
1°- Cas général: Chantiers ou obstacles temporaires sur route importante sans diminution
de capacité de la voie ni déviation de circulation, ou sur route ordinaire.
− un ou plusieurs signaux A15, qui incitent les usagers à une vigilance spéciale
dans le cas des chantiers, ou bien, un ou plusieurs signaux A20 de danger, mentionnant,
sur un panneau additionnel G4, la nature du danger, dans le cas d'un obstacle
temporaire;
Lorsque le chantier ou l'obstacle reste en place la nuit, les mesures précédentes sont
obligatoires.
Dans le cas d'un détournement de circulation, l'un des signaux avancés peut, être
muni de deux feux jaunes clignotants non synchronisés et, dans le cas d'un
rétrécissement de trois feux jaunes clignotants disposés en triangle et synchronisés.
Il a été observé, dans certains cas, des accidents fréquents et graves sur des
chantiers dont le peu d’importance n’attire pas de loin l’attention des usagers de la
route, surtout sur les sections de route permettant de circuler à vitesse élevée.
− dans les cas où une signalisation réduite suffit, par une barrière légère J1.
− dans les cas justifiant une signalisation plus importante, par une barrière J2 ou
J2bis.
Sur les chantiers très longs, on peut être amené à répéter ces signaux. Il faut
alors veiller à ce que les signaux intermédiaires ne portent pas au revers l'inscription
« fin de chantier ».
Sur route importante, de façon à faciliter les manœuvres des usagers et à éviter,
qu’une voie ne soit retirée trop brutalement à la circulation, les rétrécissements de
chaussées sont introduits par des biseaux matérialisés sur la chaussée.
Dans les zones d'un éclairage public, il n'y a pas lieu d'atténuer les mesures de
signalisation prescrites ci-dessus, mais au contraire de s'assurer que le chantier est
bien visible. Au cas où celui-ci serait situé entre deux foyers lumineux, il pourrait y
avoir lieu de mettre en place un éclairage complémentaire destiné à accroître la
visibilité du chantier.
Seule la présence d'ouvriers travaillant trop près d'une voie de circulation peut
justifier une limitation finale inférieure à 60 km/h, mais-uniquement dans la zone
dangereuse. Dans ces cas exceptionnels, la vitesse ne sera pas limitée à moins de 30
km/h.
Il n'y a aucun intérêt à ce que le signal C11a soit associé au signal A15, en
particulier sur les chantiers où une présignalisation importante s'impose.
106
Le signal C11a doit être mis près du chantier, de façon à ne limiter la vitesse
qu’en zone effective de travaux. L'usager accepte ainsi plus facilement d’être soumis à
une limitation de vitesse. Le premier signal de limitation de vitesse rencontré par
l'usager ne doit pas être à plus de 300 m de l'obstacle.
Les signaux C10a et C11a forment un ensemble très visible, qui ne peut
échapper à l'usager; de ce fait, on peut recommander leur association sur un même
support.
Dans certains cas, et pour éviter les coups de freins brutaux, il est
indispensable d'introduire de façon dégressive la limitation, sous forme de signaux
C11a indiquant 100, 80 et 60, ou plus simplement 80 et 60.
Sous cette même réserve quant aux travaux effectués à l'intérieur des
agglomérations, c'est à l'ingénieur subdivisionnaire en ce qui concerne les routes
nationales et les chemins de wilayate, et à l'autorité responsable des travaux en ce qui
concerne les autres voies, qu'il appartient de proposer l’arrêté de limitation de vitesse
applicable à un chantier donné de façon qu'un tel signal puisse être apposé, étant
entendu que, pour éviter des ralentissements inutiles de la circulation, on ne doit
recourir à cette mesure que si les circonstances l'exigent.
Les déviations de circulation peuvent être rendues indispensables, soit par une
coupure fortuite de la route (inondation, éboulement, etc.), soit par l'exécution de
travaux sur celle-ci.
Les distances d'implantation de ces signaux sont de 150 m sur route ordinaire, et
400 m sur route ·importante pour le signal J8.
La signalisation avancée est établie conformément aux règles des articles 152 et 154.
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Les barrages (constitués par des barrières J9) signalant les déviations de
circulation peuvent être munis de deux feux jaunes clignotant non synchronisés.
Ces feux peuvent être situés aux sommets du signal A15 de présignalisation d'un
chantier mobile.
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La circulation alternée au droit d'un chantier peut être réglée par feux
tricolores ou manuellement, deux ouvriers manœuvrant un piquet mobile J10 à
chaque extrémité du chantier. Ceux-ci présentent aux usagers, l'un la face verte,
l'autre le signal Cl. Les usagers voyant la face verte avancent jusqu'à ce que la face Cl
leur soit montrée. La dernière voiture ayant libéré la zone à sens unique, l'autre
ouvrier, peut alors retourner son piquet et montrer la face verte aux usagers de l'autre
sens de circulation, leur permettant à leur tour de franchir la zone des travaux.
La décision autorisant que la circulation soit ainsi réglée sur un chantier est
prise par arrêté de la wilaya ou de l'Assemblée populaire Communale, précisant les
jours et heures d'utilisation.
Dans les cas suivants, la circulation alternée ne doit pas être réglée au moyen
de piquets J10, mais l'aide de feux tricolores;
Par contre, les chantiers urbains doivent être munis d'un dispositif d'éclairage
particulièrement en zone où le niveau de l'éclairage public est nul ou faible, de façon à
être visibles à une distance au moins égale à 100 mètres.
Rabah BITAT
Abdelkader ZAIBEK
Signalisation
Routière
annexes A à M
SIGNAUX
Les cotes des signaux de plus grand ou de plus petit modèle seront
augmentées ou réduites proportionnellement.
ANNEXE L : CARACTERES
CARACTERES ARABES
Planches L0
CARACTERES LATINS
Caractères larges : Planche L1
Caractères normaux: Planche L2
Caractères réduits: Planche L3
Ecriture Cursive: Planche L4
Les caractères arabes et latins d'une inscription bilingue ont le même module H.
Les lettres LAM initiale (planche L0) et L (planche L2) Servent de base
conventionnelle pour la correspondance entre caractères arabes et caractères latins de même
module H.
1- Caractères arabes
Les inscriptions en arabe sur les signaux sont prévues en caractères de module 4, 6, 10,
15 et 20 correspondant respectivement aux caractères latins de module 4, 6,1-0, 15 et 20.
Les types de caractères adoptés présentant une grande importance pour la lisibilité des
signaux, les prescriptions suivantes seront observés :
a) forme des caractères
La forme des caractères sera strictement celle indiquée sur les planches L0.
Chaque module H est défini par l'épaisseur e des traits horizontaux gras sur la ligne
d'appui, qui, exprimée en centimètres, devra être e = 0,175 H ce qui donne:
Les planches L0 représentent les caractères arabes pour e = l,50 centimètre (di-
mension hors module)
Les dimensions des lettres figurant sur les planches L0 sont à multiplier par:
7/ 15 = 0,467 pour obtenir le module 4
7/ 10 = 0,700 pour obtenir le module 6
7/6 = 1,1.67 pour obtenir le module 10
7/4 = 1,750 pour obtenir le module 15
7/3 = 2,333 pour obtenir le module 20
2- Caractères latins
Les inscriptions en caractères latins sur les signaux sont prévues en caractères de
module 4, 6, 10,15 et 20. Ces modules sont caractérisés par une hauteur de lettres de 4 cm
6 cm, 10 cm, 15 cm, et 20 cm respectivement.
a) Distance de lisibilité
La distance maximale de lisibilité D exprimée en mètres des écritures latines est
d'environ, en appelant H le module exprimé en centimètres:
caractères L1 : D1 = 5 H
caractères L2 : D2 = 4 H
caractères L3 : D3 = 3 H
b) Forme des caractères
La forme des lettres et des chiffres est celle indiquée sur les planches L1, L2, L3,
et L4. L'emploi de l'écriture cursive (planche L4) est limité aux divers cas particuliers
suivants:
Toutes les autres inscriptions sur panneaux seront composées de lettres droites
(planches L1, L2, et L3)
Les planches L1, L2, et L3 donnent les dimensions des lettres de module 20 et des
chiffres de module 15, pour les caractères larges, normaux et réduits qui seront employés
respectivement pour les inscriptions courtes, moyennes et longues.
Sur les itinéraires importants, on ne doit employer que des lettres et chiffres du
type L1 ou L2 (caractères larges ou normaux)
Les intervalles entre les lettres doivent toujours être fixés de telle sorte que
chaque nom soit inscrit avec le maximum de lisibilité conformément aux articles 94 et 95
de la présente instruction.
DIMENSIONS DES PANNEAUX
Cette hauteur peut varier, par exemple dans le cas du module 10, de 9 cm à 25 cm.
De plus la ligne d'appui de l’écriture occupe une position variable à l'intérieur du rectan-
gle.
En appliquant les mêmes règles que celles définies ci-dessus pour les inscriptions en
caractères latins, on obtient une hauteur totale du panneau multiple de 5 cm.
Cependant, l'application stricte de ces règles peut entrainer une hauteur excessive du
panneau comportant les inscriptions en caractères arabes.
On sera alors conduit à réduire cette hauteur en diminuant l'intervalle entre deux
rectangles circonscrits et même en les faisant se chevaucher, s'il est possible d’encastrer des
1ettres de deux lignes d'écriture superposées, sans compromettre la lisibilité de chaque
inscription. La calligraphie arabe laisse à ce sujet une certaine latitude pour allonger ou
raccourcir la longueur du trait de liaison, ce qui donne des possibilités supplémentaires pour
encastrer harmonieusement des lettres d'inscriptions superposées.
2- Longueur des panneaux
Dans le cas des inscriptions en caractères arabes, la longueur sera adaptée en jouant
sur la longueur des traits horizontaux de liaison entre certaines lettres. On cherchera à
obtenir pour chaque inscription bilingue des longueurs en caractères arabes et latins
sensiblement égales.
3- Dispositions pratiques
Les règles ci-dessus peuvent parfois conduire à des dimensions ou des assemblages
de panneaux particulièrement inesthétiques.
Afin d'éviter ces inconvénients, il est recommandé de respecter les rôles ci-après.
c) Dans le cas de deux panneaux de direction superposés, les bases des triangles
formés par les flèches doivent se trouver sur une même verticale.
Il est rappelé que l'angle au sommet des flèches est constant et égal à 75° pour
le bord intérieur du listel et 85° pour le bord extérieur,
d) Dans le cas de deux panneaux superposés portant les mêmes inscriptions, l'un
en caractères arabes et de hauteur totale h0 , l'autre en caractères latins et de
hauteur totale h1 , le rapport h0 / h1 devra être voisin de 1 et en aucun cas
dépasser l,50
- MARQUES LONGITUDINALES
M. Marques sur chaussées
M2-SCHEMAS DE PRESIGNALISATION
M. Marques sur chaussées
M4 - MARQUES TRANSVERSALES
M. Marques sur chaussées
M5 - AUTRES MARQUES
Cette Brochure a été conçue par le Ministère
des Travaux Public et réalisé par l’imprimerie
de la SAETI.