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est si véridique qu’il était littéralement contraire à la


loi de l’écrire », a réagi sur Twitter le lanceur d’alerte
Les «Mémoires vives» d’Edward
qui vit toujours exilé en Russie.
Snowden: la genèse d’un lanceur d’alerte
PAR JÉRÔME HOURDEAUX
ARTICLE PUBLIÉ LE JEUDI 19 SEPTEMBRE 2019

Avant de devenir un héros de l’hacktivisme, Edward


Snowden était un patriote, qui s’est volontairement
engagé dans la guerre contre le terrorisme de George
W. Bush. Dans son autobiographie, il explique pour la
première fois comment il a pris conscience des dérives
de son gouvernement et pourquoi il a pris la décision
de sacrifier son avenir pour les dénoncer.
Conformément à leur politique de tolérance zéro
envers les lanceurs d’alerte, les autorités américaines
ont décidé de se montrer implacables avec le plus
célèbre d’entre eux, Edward Snowden. Alors que
l’ex-informaticien de la NSA à l’origine de la
fuite de documents confidentiels la plus importante
de l’histoire des États-Unis assure actuellement la L’ouvrage, qui sort en France jeudi 19 septembre
promotion de son autobiographie, la justice américaine sous le titre Mémoires vives aux éditions du Seuil,
a annoncé mardi 17 septembre l’ouverture d’une ne comporte pourtant pas de nouvelles révélations
procédure pour violation de la clause de confidentialité fracassantes sur les programmes ultrasecrets de
incluse dans le contrat qui le liait aux services la NSA. Certes, Edward Snowden livre quelques
américains. anecdotes dévoilant le fonctionnement interne des
La plainte déposée devant un tribunal fédéral agences de renseignement américaines, notamment
d’Alexandria, près de Washington, demande la saisie lorsqu’il détaille ses conditions de travail ou explique
des revenus d’Edward Snowden tirés des ventes comment il s’est arrangé pour sortir les documents des
de son livre ainsi que de ses conférences. « Nous locaux de la NSA.
ne permettons pas à des individus de s’enrichir Mais l’intérêt de cette autobiographie est ailleurs. Le
aux dépens des États-Unis », a affirmé dans le vrai sujet du livre est bien l’auteur, un jeune homme
communiqué un haut responsable du Département de qu’au bout du compte peu de chose destinait à devenir
la justice, Jody Haunt. un rebelle rejeté par son pays et qui évoluera pour
« Il est difficile d’imaginer meilleure attestation devenir un héros de l'hacktivisme.
d’authenticité que le gouvernement américain « Je m’appelle Edward Snowden, commence ainsi
engageant une procédure qui affirme que votre livre le livre. Avant je travaillais pour le gouvernement
mais aujourd’hui je suis au service de tous. Il m’a
fallu trente ans pour saisir la différence et quand j’ai
compris, ça m’a valu quelques ennuis au bureau. »
Né en 1983 à Elizabeth City en Caroline du Nord,
Edward Snowden est pour ainsi dire venu au monde
patriote américain. Son père est un ingénieur chez
les gardes-côtes dont les ancêtres, des quakers

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britanniques, ont immigré dans le Maryland au XVIIe des lunettes, que je ne m’intéressais pas au sport et
siècle. Une branche de la famille Snowden sera assez surtout parce que j’avais un accent du Sud prononcé
riche pour posséder une vaste propriété, laquelle qui me faisait traiter d’attardé », se souvient-il.
sera plus tard cédée à l’armée qui y installera Fort Enfant surdoué, avec un QI évalué à 140, il se
Meade, le siège de la NSA. Sa mère, elle, « est confronte aussi régulièrement avec ses enseignants.
une descendante directe des Pères fondateurs », ces Après un parcours chaotique, il quitte le lycée à l’âge
premiers Américains arrivés en 1620 pour fonder la de 15 ans pour s’inscrire directement dans une faculté,
colonie de Plymouth, dans le Massachusetts. sans avoir son diplôme de fin d’étude qu’il ne passera
Que ce soit du côté de son père ou de sa mère, que plusieurs années plus tard.
ses ancêtres ont participé à chacun des conflits S’il n’attend rien du système éducatif, c’est aussi parce
ayant marqué l’histoire américaine, de la guerre qu’Edward Snowden étanche sa soif de connaissance
d’Indépendance à la Seconde Guerre mondiale. « Ma sur Internet. « À partir de mes 12 ans environ, j’ai
famille a toujours répondu à l’appel du devoir », écrit- essayé d’être connecté en permanence », raconte-t-
il. il. Il passe des nuits entières à lire sur Internet tout
Lorsqu’il a 9 ans, la famille déménage à Crofton dans ce qui lui passe sous la souris. « Un cours intensif
le Maryland où son père, promu, a été muté au quartier destiné à ceux qui veulent se construire eux-mêmes
général des gardes-côtes. Sa mère a trouvé un emploi leur ordi, et hop !, j’en suivais juste après un autre sur
dans « une société d’assurance indépendante destinée l’architecture de processeurs, non sans faire un détour
aux gens de la NSA » et passe une bonne partie de son par les arts martiaux, les armes à feu, les voitures
temps de travail à Fort Meade. de sport et le porno soft goth, qui fut pour moi une
révélation. »
Dans cette zone résidentielle, beaucoup de monde
travaille pour l’armée ou un service sensible. « Dans Edward Snowden aura, comme tout le monde, sa crise
le milieu où j’ai grandi, personne ne parlait vraiment d’adolescence. Mais à sa manière. « Je ne pouvais pas
de son travail, ni aux enfants ni aux autres. Il est vrai recourir aux exutoires habituels des ados en rupture
que très souvent, les adultes de mon entourage n’en car j’étais trop sympa pour m’adonner au vandalisme
avaient pas le droit et ne pouvaient rien en dire, même et pas assez cool pour me défoncer. (À ce jour, je
à leurs proches. » n’ai encore jamais été ivre et je n’ai jamais fumé de
cigarette). Au lieu de ça, je me suis lancé dans le
C’est son père qui l’initie très tôt à l’informatique, tout
piratage informatique, ce qui reste à ma connaissance
d’abord via les jeux vidéo qui deviendront une passion
la façon la plus saine, raisonnable et pédagogique
dévorante. Edward Snowden consacre plusieurs pages
pour les jeunes de revendiquer leur autonomie et de
de son livre à ses jeux vidéo préférés. Durant de
s’adresser aux adultes d’égal à égal. »
nombreuses années, il passera des nuits complètes
sur sa console Nintendo ou sur des jeux de rôle Il est un ado solitaire et renfermé. Encore plus après
multijoueurs en ligne. C’est également son père qui lui que ses parents divorcent alors qu’il est en troisième.
apprend les bases de la programmation informatique Mais il fait peu à peu un travail sur lui-même et
en l’emmenant un jour à son laboratoire, alors qu’il n’a s’affirme. À la faculté, il se fait même un groupe
que 7 ans. d’amis aussi geeks que lui.
Le jeune Edward Snowden n’est pas un garçon très Edward Snowden se trouvait dans sa voiture lorsque
sociable. Timide, réservé, il passe le plus clair de son le premier avion détourné par Al-Qaïda percute l’une
temps libre chez lui. Il s’intègre très mal au système des tours du World Trade Center. Le jeune homme
scolaire. « On se moquait de moi parce que je portais bascule alors, comme une bonne partie du pays, dans

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la colère et l’envie de vengeance. Il soutient la décision Mais la version diffusée a été expurgée. Quelque
de George W. Bush d’envahir l’Irak au nom de la temps plus tard, « à la suite d’une erreur », une
« guerre contre le terrorisme ». version classifiée de ce rapport, classée « informations
« J’ai soutenu cette politique inconditionnellement et soumises à un contrôle exceptionnel », atterrit sur
aveuglément, c’est le plus grand regret de ma vie, son bureau. « Quelques dizaines d’individus dans le
explique-t-il. Je prenais pour argent comptant ce que monde étaient autorisées à en prendre connaissance »,
l’on racontait dans les médias. […] J’étais désormais raconte Edward Snowden.
animé par une soif de vengeance. » Le document se révèle être « un exposé détaillé des
Edward Snowden s’engage dans l’armée mais, lors programmes de surveillance les plus secrets de la
de ses classes, il se fracture les tibias. Il obtient NSA, ainsi que la liste des directives qu’elle avait
une rupture de son contrat et trouve un autre moyen données et l’exposé de la ligne stratégique adoptée
d’entrer au service de son pays : la sous-traitance. par le ministère de la justice pour contourner la loi et
Pour contourner les règles budgétaires, les agences violer la constitution américaine », se souvient-il. « Il
américaines recourent en effet massivement à des décrivait des manœuvres si foncièrement criminelles
prestataires externes servant de simple couverture. qu’aucun gouvernement ne pouvait le rendre public
sans l’expurger au préalable. »« Après la lecture de
Pour travailler dans une de ces sociétés, il faut tout
ce rapport », Edward Snowden passe « des semaines,
d’abord passer une habilitation. Il l’obtient haut la
voire des mois dans un état second ».
main. À peu près à la même époque, il fait la
connaissance, via un site de rencontres, de Lindsay En 2011, le couple retourne aux USA et travaille pour
Mills, celle qui le rejoindra plus tard en Russie. « Ma la CIA. Le jeune homme vit de plus en plus mal la
compagne et l’amour de ma vie », explique-t-il. situation. Il se met à faire des crises d’épilepsie et se
retrouve en arrêt maladie.
Il enchaîne ensuite plusieurs postes. Il travaille
notamment au siège de la CIA, à Langley en Virginie, En 2012, il est affecté à Hawaï, au Tunnel, une base de
où il passe des nuits à lire des dépêches classifiées la NSA installée dans une ancienne usine aéronautique
venant du monde entier. À l’âge de 24 ans, il « planquée sous un champ d’ananas ». Il s’occupe
est envoyé à Genève où il est chargé de « gérer de la maintenance de Sharepoint, un programme de
l’assistance technique des opérations menées par la gestion interne des documents de Microsoft. Ce poste
CIA ». En 2009, il se retrouve au Japon où il est affecté lui permet d’accéder à de nombreuses informations.
dans un service de la NSA, le Centre technique du Il décide de se lancer dans une « enquête ». « J’étais
Pacifique, situé dans la base aérienne de Yokota, dans déterminé à savoir si mon pays avait mis en place un
la banlieue ouest de Tokyo. système de surveillance de masse et, si oui, comment
il opérait concrètement. »
À l’époque, Edward Snowden n’imagine pas que
son pays puisse se livrer à des opérations de Il a alors une idée particulièrement audacieuse. Il se
surveillance de masse à l’échelle mondiale, malgré met à développer un programme baptisé Heartbeat,
certaines informations qui circulaient déjà dans les un système de centralisation des différents fils
médias. « Ces soupçons concernant des programmes d’informations de la NSA. « Le volume d’informations
secrets de la NSA ne semblaient guère différents des qui transitait dans ses veines était tout simplement
délires paranoïaques de ceux qui pensaient que les monstrueux : il aspirait aussi bien des documents
extraterrestres nous contactaient par radio. Nous – de sites internes dédiés à toutes les spécialités
moi, vous, nous, tous – étions trop naïfs », écrit-il. possibles et imaginables que des mises à jour sur
les derniers projets de recherches cryptographiques,
C’est en partie le hasard qui va lui ouvrir les yeux.
en passant par les minutes des réunions du Conseil
En juillet 2009 est rendu public un « Rapport public
de sécurité nationale », explique-t-il. « Quasiment
sur le Programme de surveillance du président ».

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tous les documents que j’ai plus tard divulgués aux Ce poste lui permet enfin d’accéder à XKEYSCORE.
journalistes ont été récupérés grâce à Heartbeat », Même s’il ne l’a pas fait, il affirme qu’il était possible
précise Edward Snowden. de faire une recherche avec le nom du président
Ce qu’il découvre ne fait que confirmer ses craintes : américain. « Toutes les communications étaient dans
son pays a mis en place, avec l'aide de ses le système – toutes », assure Edward Snowden.
alliés, un dispositif de surveillance de masse des Il dispose désormais de toutes les preuves dont il avait
communications au niveau mondial. C’est alors qu’il besoin et prépare sa fuite. Il vide ses comptes en
décide que ces informations doivent être publiées. banque, dissimule les sommes retirées en liquide, et
« Une exposition totale de l’intégralité de l’appareil nettoie ses ordinateurs. Il réfléchit à un pays où donner
de surveillance de masse – non pas par moi mais rendez-vous aux journalistes. Son choix se porte par
par les médias, qui forment de fait la quatrième élimination sur Hong Kong.
branche du gouvernement des États-Unis, protégés Le jour de son départ, il dit au revoir à Lindsay Mills,
par la Déclaration des droits : c’était la seule réponse qui part justement pour quelques jours de camping. Il
appropriée à l’envergure du crime. » prétexte une crise d’épilepsie pour ne pas se rendre au
Il se met à la recherche de journalistes ayant travaillé travail. Il rassemble ses affaires et part, en laissant un
sur les questions de sécurité nationale et repère Laura mot : « Dehors pour le taf. Je t’aime. »
Poitras, documentariste qui travaille sur la politique Mais une fois arrivé à Hong Kong, les journalistes
étrangère américaine depuis le 11-Septembre, ainsi n’y sont pas. Laura Poitras a accepté de venir,
que Glenn Greenwald, défenseur des droits civils et mais veut d’abord convaincre Glenn Greenwald de
chroniqueur pour le Guardian. Minutieusement, il l’accompagner. Durant dix jours, il ne quitte pas
prépare le transfert des documents collectés grâce à sa chambre d’hôtel. Le 2 juin, les deux journalistes
Heartbeat. arrivent, rejoints par Ewen MacAskill du Guardian.
S’il dispose déjà d’une vision globale des dispositifs Le reste de l’histoire est connu. Le 5 juin, le quotidien
de surveillance de la NSA, il veut encore savoir britannique publie le premier article détaillant les
comment ceux-ci s’appliquaient concrètement, à quel documents fournis par Edward Snowden. Le 9 juin,
point ils s’étendaient au niveau des individus, ce il diffuse la célèbre vidéo dans laquelle le lanceur
qu’exactement l’agence parvenait à savoir. « Le d’alerte se dévoile et explique ses motivations. Devenu
programme qui rendait possible cet accès était appelé à partir de ce moment « une cible ambulante », il est
XKEYSCORE, que l’on pourrait décrire comme un évacué de l’hôtel par des avocats, qui le cachent chez
moteur de recherche permettant à l’analyste de des réfugiés dans les quartiers pauvres de la ville.
chercher dans tous les enregistrements de votre
Le 14 juin, jour de son trentième anniversaire, le
vie. Imaginez une sorte de Google qui, au lieu de
gouvernement des États-Unis l’inculpe pour violation
montrer des pages de l’Internet public, proposerait
de l’Espionage Act. « Si je voulais quitter librement
des résultats issus de vos e-mails privés, de vos chats
le pays, il fallait que je parte maintenant, se souvient-
privés, de vos fichiers privés, etc. »
il. J’ai effacé l’intégralité de ce qu’il y avait sur
À Hawaï, le seul accès à XKEYSCORE se trouve mes ordinateurs portables et j’ai détruit la clé
dans les locaux du National Threat Operations cryptographique, ce qui signifiait que je ne pouvais
Center (NTOC), le centre des opérations de lutte plus accéder à aucun des documents, même sous la
contre les menaces nationales. Il tombe sur une contrainte. »
annonce permettant d’y travailler en tant qu’« analyste
Une équipe de militants, journalistes et avocats se
infrastructure »via un sous-traitant, la société Booz
constitue autour de lui et contacte des pays pour
Allen Hamilton.
leur demander de l’accueillir. « C’est là qu’est
entrée en scène Sarah Harrison, journaliste et

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éditrice à WikiLeaks », se souvient Edward Snowden. est revenu sur certaines dispositions du Patriot Act.
L’expérience en matière de droit d’asile qu’elle s’est En Europe, les débats sur les données personnelles
forgée aux côté de Julian Assange, lui-même alors ont abouti à l’adoption du Règlement général sur la
encore bloqué dans l’ambassade équatorienne de protection des données personnelles (RGPD).
Londres, en fait une alliée précieuse. Les entreprises du Net, prises en flagrant délit de
Ces soutiens mettent en place un plan de fuite collaboration avec les services de renseignement, ont
consistant à rejoindre l’Équateur, en transitant par la modifié leurs pratiques. Et les outils de chiffrement
Russie puis Cuba. Mais arrivés à Moscou, Edward mis à la disposition du grand public se sont multipliés.
Snowden et Sarah Harrison sont accueillis par un « Internet est clairement plus sécurisé aujourd’hui
agent du FSB, le service de renseignement russe, qu’il ne l’était en 2013 », estime Edward Snowden.
qui l’informe que son passeport a été annulé par Mais cela ne signifie pas que la bataille ait été gagnée.
les autorités américaines. Ils passeront 40 jours dans Loin de là. La quantité de données collectées sur
l’enceinte de l’aéroport. Ils tenteront d’obtenir l’asile les individus a explosé et le stockage de celles-ci
dans 27 pays, dont la France. En vain. s’est internationalisé. « Aujourd’hui, peu importe qui
Finalement, le 1er août, les autorités russes lui vous êtes et où vous vous trouvez physiquement, vous
accordent un asile temporaire depuis constamment êtes également ailleurs, à l’étranger – vos multiples
renouvelé. Il vit aujourd’hui dans un deux pièces à mois errent le long des réseaux d’information sans
Moscou, où Lindsay Mills l’a rejoint il y a trois ans qu’aucun pays ne soit le leur, et sont pourtant
et où ils se sont mariés. Il y mène une vie à peu près contraints par les lois de tous les pays par lesquels ils
normale. passent. »
Le jeu en valait-il la chandelle ? Edward Snowden Pour faire face à ces nouvelles menaces, Edward
se félicite en tout cas d’une prise de conscience Snowden compte sur « une nouvelle génération ». «
indéniable. Partout dans le monde, se sont ouverts des Née après le 11-Septembre, elle a vécu toute sa vie
débats sur les questions de vie privée, de surveillance sous le spectre omniprésent de la surveillance. Ces
et de sécurité informatique. jeunes qui n’ont pas connu d’autre monde ont essayé
d’en imaginer un, et c’est leur créativité politique
Aux États-Unis, « les révélations de 2013 ont mis le
et leur ingéniosité technologique qui me donnent de
feu au Congrès et les deux Chambres qui le composent
l’espoir. »
ont créé plusieurs commissions d’enquête pour faire
la lumière sur les abus de la NSA ». Ces travaux Edward Snowden, Mémoires vives, traduit de
ont débouché sur le USA Freedom Act de 2015 qui l'anglais (États-Unis) par Étienne Menanteau et
Aurélien Blanchard, Seuil, 379 pages, 19 euros.

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