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Plan :
Introduction
I- L’objet de l’évaluation
II- Les principes de l’évaluation
III- Critères de l’évaluation
IV- la décision de certification
V- Aperçu sur le cadre de référence du régional du français au Maroc
VI-
Conclusion
Références bibliographiques
I- L’objet de l’évaluation
Produire un texte relève-t-il de l’ordre de la compétence, de la capacité, du savoir-faire,
de la potentialité ?
La production écrite est une compétence que l’on peut saisir dans le sens de savoir agir
puisque toute situation de production écrite est une situation problème qui se caractérise par
un contexte complexe et des tâches complexes.
La situation du départ est complexe dans la mesure où elle fournit beaucoup
d’informations à l’élève qu’on lui demande d’analyser pour identifier et organiser les
connaissances et savoir-faire nécessaires pour la résoudre.
La tâche d’écriture est complexe dans la mesure où elle s’offre à plusieurs possibilités
en termes de méthodes, de connaissances, de savoir-faire à mobiliser pour aboutir à un écrit
susceptible de répondre aux critères de qualité fixés.
- Des éléments qui permettent de générer des situations différentes apparemment mais
qui relèvent du même niveau. (type du texte, type de communication)
Type de texte
Face aux différentes catégorisations des types de texte proposés par les chercheurs
(Werlich distingue cinq types de textes (descriptif, narratif, expositif, argumentatif, instructif
– ou prescriptif, exhortatif, injonctif, alors que Adam parle plutôt de huit modèles et ajoute les
types de textes prédictif, conversationnel et rhétorique), On s’aperçoit que de nombreux écrits
ne peuvent être circonscrits par une seule intention, organisation, par un seule type
d’énonciation ou par une seule tonalité. On parlera plutôt de textes à dominante.
Type de communication
Toute communication s’inscrit dans un contexte qui diffère selon l’âge des apprenants,
leur histoire de vie et l’orientation des études. Dans l’enseignement de base, les contextes de
la production écrite font essentiellement référence à des situations familières du monde réel
ou imaginaire. Par exemple au collège, les élèves sont beaucoup plus ouverts sur des
problèmes qui font sens pour eux (par exemple l’environnement, les réseaux sociaux, le
problème des discriminations, etc.) ; au lycée, ces problèmes seront toujours présents, mais les
élèves cherchent à les étudier de façon plus argumentée en puisant dans différents champs de
connaissance (écrits littéraires, documents scientifiques, bases de données…) ; dans des
filières plus directement professionnalisantes et dans l’enseignement supérieur, c’est surtout
l’orientation de leur choix d’études qui sera privilégiée. Ces éléments permettent de
circonscrire les types de textes et genres à privilégier.
III- Critères de l’évaluation
Afin de mettre en exergue les critères de l’évaluation de la production écrite, nous nous
référons à la grille EVA selon l’I.N.R.P. (1991). Il s’agit d’une grille distinguant trois
niveaux de fonctionnement :
- le niveau textuel ;
- le niveau des liaisons entre les phrases ;
- le niveau de la phrase.
- le plan pragmatique concerne la relation entre le message et le destinataire. Il s’agit
de considérer l’écrit par rapport à la situation dans laquelle il fonctionne. Quel est l’enjeu de
cet écrit ? qui parle ? pour quoi faire ? … ;
- le plan sémantique concerne la relation entre les signes linguistiques, c’està-dire la
relation entre les signes et leurs référents. C’est un des éléments majeurs de la construction du
sens ;
- le plan morphosyntaxique concerne la relation entre les signes entre eux. Il s’agit
d’une application de la grammaire traditionnelle, appliqué à la phrase. Cette partie porte sur
l’organisation et la relation des éléments entre eux.
Critères d’évaluation
Critères d’évaluation du discours Pourcentage alloué Barème de
notation
conformité de la production à la consigne d’écriture,
cohérence de l’argumentation
25% 5 Points
Structure du texte (organisation et progression du texte)
Nous remarquons ici que les critères d’évaluation dite « du discours » c’est-à-dire qui
portent sur le contenu de la communication écrite sont moins nombreux que ceux portant
sur l’évaluation de la langue alors que les deux catégories de critères revêtent la même
importance en termes de notation. En fait, ceci est dû à l’usage d’un métalangage qui
relève de la grammaire textuelle comme « la cohérence de l’argumentation » qui reste un
terme générique. On peut le remplacer en se référant aux quatre métarègles de cohérence
textuelle à savoir la règle de progression, de non-contradiction, de répétition. En d’autres
termes, nous suggérons de mettre dans la case de cohérence de l’argumentation :
- Progression de l’argumentation
- Non contradiction entre les idées et les arguments
- Maintien du fil conducteur.
- Reprise de l’information.
De plus, cette grille garde le silence par rapport au système d’énonciation inhérent à tout
type d’écrit et qui devrait être maitrisé par l’élève pour éviter les contradictions. Cette
absence est reflétée dans les critères d’évaluation de la langue qui ne prennent pas en
considération l’usage correct des modalisateurs et marques d’énonciations.
Etude de cas
La consigne
Comme il est question dans le cadre de référence de proposer des consignes ayant
du sens pour l’élève et en relation avec l’une des thématiques traitées dans les
ouvrages proposés, nous remarquons que la consigne de la production écrite est
relation étroite avec le thème de la partie de l’étude du texte. Il s’agit du recourt
aux saints, marabouts afin d’avoir des remèdes aux problèmes de la vie.
La consigne est composée de trois parties. Dans un premier temps, il s’agit d’une
contextualisation de la consigne pour la question à laquelle l’élève va essayer de
répondre. Et finalement une précision du type de l’écrit attendu par l’élève et la
nécessité d’intégration des exemples.
Nous remarquons que le barème de notation est explicité aux élèves.
Brème de correction
Le système de notation mis à la disposition des enseignants correcteurs est le
même explicité aux élèves.
On remarque que la partie dédiée à la correction de la langue est plus détaillée
dans le barème de correction.