Beruflich Dokumente
Kultur Dokumente
à Correction d’Erreur
yt = ωt + λt + Z t′β + rt + ut
rt = ϖ t + ρt
ρt = ρt −1 + vt
Il s’agit de la forme de cointégration la plus générale
incluant une constante et un trend. La cointégration
peut être également testée sur une relation où figure
seulement une constante, voire sur une relation sans
constante ni trend. Comme pour le test KPSS,
l’hypothèse nulle testée est : σ v2 = 0
Utilisée de façon complémentaire aux statistiques de test de
Engle-Granger, la statistique de Shin permet d’établir la
taxinomie suivante :
H0 acceptée H0 rejetée
p −1
∆Yt = ∑ Γ j ∆Yt − j + Π Yt − p + µ + ε t , (7)
j =1
Π = −(I M − Π1 − Π 2 − ... − Π p )
Objet de la méthode à la Johansen
p −1
∆Yt = ∑ Γ j ∆Yt − j + αet − p + µ + ε t , (8)
j =1
avec et = β ' Yt
Pour estimer les matrices α et β tel que Π=αβ’
Johansen (1988,1989) propose d’utiliser la
méthode du maximum de vraisemblance, sous
l’hypothèse de normalité des erreurs de
l’équation (8).
2. Test de relation de
cointégration à la Johansen
Le rang de la matrice Π détermine donc le nombre
de relations de cointégration. Johansen (1988,
1989) propose deux tests fondés sur les valeurs
propres les plus élevées de la matrice Π (Tests de
ratio de vraisemblance ou LR).
Test de la trace
A partir des valeurs propres de la matrice Π, on
calcule la statistique suivante pour tester
l’hypothèse nulle selon laquelle il existe au plus r
vecteurs cointégrants (soit M - r racines unité) :
M
λtrace = 2(Log ( Lnc ) − Log ( Lc ) ) = −T ∑ Log (1 − λˆi )
i = r +1
r = 0,1,2,.., M − 2, M − 1
Cette statistique suit une loi de probabilité
(similaire à un Khi deux) tabulée à l’aide de
simulations par Johansen et Juselius (1990).
r = 0,1,2,.., M − 2, M − 1
Cette statistique teste l’hypothèse nulle de
l’existence de q relations de cointégration contre
q+1
Remarque
Ces tests permettent de déterminer le nombre de
relations de cointégration; cependant ils
n’indiquent pas les variables qui sont cointégrées.