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2018-2019
PLAN
Introduction
1- Asymétrie d’information
2- contrôle de gestion
Conclusion
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Introduction
La théorie des incitations repose sur la notion de relation d’agence. Une relation d’agence
a deux caractéristiques principales : c’est une relation de délégation et elle suppose une
asymétrie d’information. Une relation d’agence nait dé lors qu’une personne en engage une
autre pour remplir une mission qui nécessite une délégation de pouvoir. Celui qui délègue la
prise de décision au manager (l’Agent).
La délégation est associée à une imperfection de l’information qui peut être de deux
ordres : le principal n’a qu’une information limitée sur les caractéristiques de l’Agent (situation
dite de sélection contraire) et il observe imparfaitement son comportement (situation dite de
risque moral). L’asymétrie d’information caractérise donc toute relation entre le principal et
l’Agent.
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managers adapté, par un système de stock-option. Dans ce ca, les intérêts des actionnaires et
des dirigeants convergent davantage dans la mesure où ces derniers détiennent dorénavant des
actions de leur entreprise.
Principal Agent
Actionnaire Dirigeant
(Propriété) (Décision)
Coûts
On peut dire que l’existence de situation de concurrence imparfaite représente une première
série de critiques portées à la théorie néo-classique, selon laquelle la poursuite de l’intérêt privé
par les acteurs économiques conduit automatiquement à la réalisation de l’intérêt général.
Une deuxième série de critiques, montre que les mécanismes du marché sont parfois
défaillants et peuvent alors justifier une intervention publique _ Cas des externalités, des biens
publics ou collectifs, et du monopole naturel.
Une troisième série de critique meten évidence les imperfections des marchés reposant sur
information imparfaite des acteurs, c’est le fait lorsque certains individus disposent d’une
information privée que les autres n’ont pas et cela constitue le socle et le fondement de la théorie
de l’agence. L’exemple utilisé est celui de l’économiste George Akerlef en 1970 du marché des
voitures d’occasion.
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La situation appelée "Anti-Sélection "ou" la sélection adverse" → absence d’échange.
La théorie des incitations se propose ainsi d’étudier tous les moyens qui dans les contrats
entre acteurs économiques, peuvent inciter ceux qui disposent d’informations privées à les
révéler. Autrement dit la théorie de l’agence ; étudie les systèmes d’incitation qui permettent
d’éviter ces situations liées à des asymétriques d’informations. Dans cette relation appelée
relation d’agence ou encore «relation- principale-agent ».
Comment alors inciter « l’agent » à se comporter dans le sens des intérêts du « principal » ?
bien sûr, il peut y avoir des incitations négatives, mais elles sont parfois inefficaces. Les
mécanismes d’intéressement des stock-options sont des incitations positives destinées à éviter
les divergences d’intérêt, des conflits d’intérêt ou les conséquences des asymétries de
l’information entre les parties.
Ou peut dire que pour les économistes néo-classiques, l’entreprise peut alors se définir
comme un « nœud de contrats » écrits et non-écrits entre toutes les parties prenantes, c’est
seulement des rapports contractuels librement négociés.
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L’analyse de Berle et Means, et celle de Michael Jencen et Willian Meckling en 1976.
C’est une relation de délégation et elle suppose une Asymétrie de l’information. Une
relation d’agence naît lorsqu’une personne en engage une autre pour remplir une mission qui
nécessite une délégation de pouvoir.
Celui qui délègue est appelé Principal, celui à qui est confié la mission est appelé Agent.
Exemple du marché financier donc au regard des théories d’incitations, chaque relation
d’agence dont il faut trouver la configuration optimalec'est-à-dire les règles contractuelles qui
minimisent les coûts d’agence.
la théorie d’agence tire son nom de la relation d’agence, La définition la plus classique d’une
telle relation d’agence est celle donné dans un article fameux de Jensen et Meckling
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(1976) .cette relation est définie par ces deux auteurs comme étant : «un contrat par lequel une
ou plusieurs personnes (le principal) engage une autre personne (l’agent) pour exécuter en son
nom une tache quelconque qui implique une délégation d’un certain pouvoir de décision à
l’agent ».
Cette théorie générale qui s'appuie sur la relation principal-agent s'applique également à
l'analyse de l'entreprise. Elle décrit les relations entre les actionnaires (principal) et le manager
(agent) dans un contexte d'asymétrie d'information. Ces agents ont des intérêts contradictoires.
Les actionnaires cherchent avant tout à maximiser la valeur de la firme tandis que le manager
(dirigeant) cherche à maximiser son revenu et la taille de l'entreprise. La théorie de l'agence
permet d'expliquer les stratégies des firmes selon que le principal ou l'agent contrôle
l'entreprise.
De fait, cette relation d’agence couvre non seulement les relations actionnaires-dirigeants
mais aussi toutes celles où il existe une délégation (un mandat) et un contrat formel : supérieur
hiérarchique-subordonné, client-banque, médecin-patient, étudiant-professeur…etc.
L'objectif est alors d'optimiser ces relations en minimisant les coûts d'agence.
S’intéresse à la définition des contrats optimaux, qui vise ainsi à proposer des mécanismes
afin de réduire les coûts des conflits liés aux contrats.
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(l’agent). « Dicte des règles de fonctionnement », Elle est désignée aussi sous le vocable de
théorie principal-agent ou théorie normative de l’agence.
La théorie positive d’agence a été appréhendée comme une reformulation des théories
traditionnelles organisationnelles.
C’est la cohérence et la complémentarité entre ces deux (ou trois) dimensions qui sont
censées déterminer le niveau d’efficience organisationnelle.
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La gouvernance d’entreprise :
L’entreprise :
Mécanismes de gouvernance interne :
En ayant une participation au capital action de l’entreprise, les dirigeants ont tendance à
aligner leurs intérêts sur ceux des actionnaires.
Les contrats de rémunération incitatifs :
Les régimes d’option utilisés comme contrat de rémunération incitatif constituent une
Les banques, les compagnies sont des actionnaires qui peuvent mieux contrôler et discipliner
les dirigeants.
Les actionnaires dominants :
Théoriquement, Le conseil d’administration doit s’assurer que les décisions prises par les
dirigeants servent les intérêts des actionnaires.
Mécanisme de la gouvernance externe :
Le marché du travail :
Un dirigeant qui a enregistré de mauvais résultats par le passé, sera moins sollicité par les
entreprises performantes
Le marché des capitaux :
La réglementation de ces marchés a pour but la protection des actionnaires, à travers son
caractère formel de divulgation de l’information, de ce fait, la réglementation des marchés de
capitaux vient jouer un rôle de surveillance directe pour les actionnaires.
Le marché des prises de contrôle :
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Une prise de contrôle consiste en une offre d’achat des actions de l’entreprise par des
investisseurs externes.
1- Asymétrie d’information :
Est une situation assez commune .Il est fréquent que le vendeur d’un produit connaisse
mieux la qualité de son produit que l’acheteur. Les employés connaissent généralement mieux
leurs propres capacités et compétences que leurs employeurs .De même, les gestionnaires d’une
entreprise connaissent mieux que ses propriétaires, ses couts sa position concurrentielle et ses
opportunités d’investissements.
Examinons en détail le modèle d’un marché sur lequel les demandeurs et les offreurs ont des
informations différentes sur la qualité des biens vendus »2. Considérons un marché sur lequel
il Ya 100 individus qui désirent vendre leur véhicule usagé et 100 personnes qui désirent
acheter un véhicule d’occasion tout le monde sait que parmi ces véhicules, 50 sont des bonnes
affaires et 50 sont des « vieux clou », des lemons . Les propriétaires actuelles des véhicules
connaissent la qualité de leur voiture, mais les acheteurs potentiels ne savent pas si un véhicule
donné est bonne affaire où un « vieux clou ».
Le propriétaire d’un « vieux clou » désir s’en débarrasser pour 1000euro et le propriétaire
d’un véhicule de qualité souhaite s’en dessaisir pour 2000euro .Les acheteurs sont disposés à
payer 2400euro pour un véhicule de qualité et 1200 euro pour un « vieux clou »
Si la qualité des véhicules est facilement observable, il n’y aura aucun problème sur ce
marché .Les « vieux clou » seront vendus à un prix compris entre 1000 et 1200 euro et les
véhicules de bonne qualité seront vendus à un prix entre 2000 et 2400 euro .Mais que se passe
–t-il sur le marché si les acheteurs ne peuvent pas observer la qualité des véhicules.
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- Lemons : est utilisé en anglais, un véhicule de mauvaise qualité, un vieux clou.
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Dans ce cas les acheteurs doivent estimer la valeur de chaque véhicule .Nous formulerons
une hypothèse simple quand a la forme que prennent ces estimations. Nous supposeront que si
un véhicule a une probabilité égale d’être une bonne affaire qu’une mauvaise , un acheteur
normal sera disposé à payer la valeur attendue du véhicule .Compte tenu des chiffres données
ci-dessus , cela signifie que l’acheteur serai disposé à payer 1/2*1200 +1 /2*2400=1800euro
Qui sera disposé à vendre son véhicule à ce prix ? Les propriétaires des « vieux clou »
certainement, mais les propriétaires des véhicules de bonne qualités ne souhaiteront pas vendre
leurs voitures puisque, par hypothèse, ils réclament au moins 2000euro pour s’en dessaisir .Le
prix que les acheteurs sont disposés à payer pour un véhicule « moyen « est inférieur au prix de
1800euro, seuls les « vieux clous » seront mis en vente.
Mais si l’acheteur est sur d’obtenir un « vieux clou », il ne sera disposé à l’acheter pour
1800 euro ! Le prix d’équilibre sur le marché doit en fait se situer quelque part entre 1000euro
et 1200euro. Pour un prix situé dans cet intervalle, seuls les propriétaires des véhicules de
mauvaise qualité mettent leurs voitures en vente et les acheteurs s’attendent (de façon tout à fait
correcte) à obtenir un « vieux clou « .sur ce marché, aucun véhicule de bonne qualité n’est
jamais vendu ! Bien que le prix que les acheteurs sont disposés à payer pour un véhicule de
bonne qualité soit supérieur au prix auquel les vendeurs souhaitent les vendre , aucune
transaction de ce type n’a lieu.
Il est intéressant d’examiner la cause de cet échec du m arche. le problème est qu’il ya une
externalité entre les vendeurs des véhicules de bonne qualité et les vendeurs de véhicules de
mauvaise qualité ; quand un individu décide de mettre en vente un véhicule de mauvaise qualité
, il influence l’estimation que les acheteurs font de la qualité du véhicule moyen sur le marché,
cela réduit le prix que les acheteurs sont disposés à payer pour ce véhicule moyen et par
conséquent cela nuit aux individus qui essaient de vendre de bons véhicules .C’est cette
externalité qui provoque l’échec du marché.
Les véhicules qui ont le plus de chances d’être mis en vente sont ceux dont les gens désirent
le plus se débarrasser .Le fait de mettre en vente quelque chose constitue en soit un signal de la
qualité du bien pour les acheteurs potentiels .Si trop d’objets de mauvaise qualité sont mis en
vente, il devient difficile pour les propriétaires d’objets de bonne qualité de vendre leurs biens.
L’aléa de moralité :
L’aléa morale (moral hazard en anglais ) désigne les situations ou l’effort entrepris par un
agent est inobservable (ou imparfaitement observable )par l’autre partenaire de la relation
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économique .C’est le cas pour des parents qui ont confié la garde de leur enfant à une assistante
maternelle et qui ne peuvent qu’imparfaitement observer l’effort entrepris par cette dernière ;
Dans le cas d’une assurance , lorsqu’un agent est bien assuré mais que ses actions ne peuvent
être contrôlées avec précision par sa compagnie d’assurance , qui détient des informations
limitées , il peut se comporter de façon telle que la probabilité qu’un accident ou qu’un préjudice
ait lieu augmente .Par exemple , si ma maison est complètement assurée contre le vol, je peux
être moins attentif à la fermeture des pitres quand je quitte mon domicile, et je peux choisir de
na pas installer un système d’alarme. La possibilité qu’un comportement individuel puisse
changer en raison de la couverture d’une assurance est un exemple d’un problème connu sous
le nom d’aléa de moralité.
Considérons par exemple, les décisions que doivent prendre les propriétaires d’un magasin
qui est évaluée à 100000euros par leur compagnie d’assurances. Supposons que s’ils font suivre
à leurs employés une formation (de 50 euros) à la prévention des risques d’incendie soit la
probabilité que se produise un incendie est de 0.005.Sans cette formation la probabilité monte
a 0.01 .Sachant cela , la compagnie d’assurances se retrouve devant un dilemme si elle ne peut
contrôler la décision de l’entreprise concernant la formation .La police offerte par la compagnie
d’assurance ne peut inclure une clause précisant que les paiements ne seront versés que si la
formation a été suivie .Si la compagnie pouvait être sure que le programme serait suivi, elle
pourrait assurer le magasin pour une prime égale aux pertes estimées suite à un incendie , à
savoir 0.005*100000=500euros. Cependant une fois la police d’assurances souscrite, les
propriétaires ne sont plus incités à offrir la formulation à la prévention .En cas d’incendie, ils
seront complément indemnisés du montant de leurs pertes financières.
Par conséquent, si la compagnie d’assurance vend une police pour 500euros, elle sera
perdante puisque les pertes estimées par rapport à un incendie seront égales à 1000euros
(0.01*100000euros).
Il altère également la capacité des marchés à allouer de manière efficace les ressources .A
la figure (17.3) par exemple, D représente la demande concernant le transport en véhicule
particuliers, en kilomètres par semaine .Cette courbe qui mesure l’avantage marginal du
transport en véhicule particulier augmente. Supposons qu’initialement, le cout du transport
individuel inclue le cout de l’assurance et que la compagnie d’assurances puisse mesurer de
manière effective les kilomètres parcours.
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Les effets de l’aléa de moralité
L’aléa de moralité altère la capacité des marchés à allouer les ressources de manière efficace
est la demande concernant le transport en véhicules particuliers. En l’absence d’aléa de moralité
le cout marginal de transport cm est de 1.50 euro par kilomètre, le conducteur roule sur 100
kilomètres, ce qui représente un résultat efficace .Si l’aléa de moralité intervient, le conducteur
perçoit le cout par km comme étant cm =1euro et roule sur 140 kilomètres.
Dans ce cas, il n’ya pas d’aléa de moralité et le coût marginal du transport est donné par
cm. Les conducteurs savent que le fait de conduire davantage va augmenter le montent de leur
prime d’assurance et donc le cout total de leur transport (le cout par km et supposé constant).Par
exemple, si le cout du transport est de 1.50 euro par km (50 centimes de ce cout correspond au
cout de l’assurance).Les conducteurs vont rouler 100kmpar semaine.
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L’aléa de moralité n’affecte pas seulement les comportement ;il engendre aussi une
inefficacité économique cette inefficacité se produit parce que l’individu assuré perçoit soit le
cout , soit l’avantage d’une activité différemment de son cout ou de son avantage sociale
véritable. Dans l’exemple du transport individuel de la figure 17,3 le rapport efficace est donné
par l’intersection entre les courbes d’avantage marginal (Am) et de cout marginal (cm)
.Cependant, si l’aléa de moralité intervient, le cout marginal individuel perçu (cm’) est inférieur
au cout véritable, et les kilomètre parcourus par semaine(140) sont supérieurs au niveau efficace
pour le quel le bénéfice marginal est égale au cout marginal(100).
Si le contrôle de la productivité des travailleurs n’avait aucun cout, les propriétaires des
entreprises s’assureraient que leurs gestionnaires et employés travaillent da manière efficace.
Cependant, dans la plus part des entreprisses, les propriétaires ne peuvent surveiller toutes les
actions de leurs employés –ces derniers sont mieux informés que les propriétaires .Cette
asymétrie d’information crée un problème de principale agent.
Une relation d’agence apparait chaque fois qu’il ya un arrangement dans le quel le bien être
d’une personne dépend des actions d’une autre personne. L’agent est la personne qui agit, et le
principal la partie qui est affectée par les actions .Un problème de principale-agent apparait
lorsque les agents poursuivent leurs propres buts plutôt que ceux du principal. Dans notre
exemple, le gestionnaire et les travailleurs sont les agents, et le propriétaire de l’entreprise est
le principal. Dans ce cas le problème de principale-agent résultera du fait que les gestionnaires
poursuivent leurs propres buts, meme au prix d’une baisse des profits pour les propriétaires.
Les relations d’agence sont très répandues dans notre sociétés par exemple dans les hôpitaux,
les médecins sont des agents : en tant que tels, ils peuvent choisir leurs patients et mettre en
œuvre des procédures qui sont en accord avec leurs préférences personnelles, mais pas
nécessairement avec les objectifs des hôpitaux.
L’anti-sélection :
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raison , on parlera d’un phénomène d’anti-sélection la proposition faite n’a attiré que ceux que
le partenaire à l’origine de la relation économique ne voulait pas « sélectionner ».
Citons par exemple le secteur des assurances .Supposons qu’une compagnie d’assurances
désire offrir des assurances contre le vol de bicyclette. Elle effectue une analyse de marché
approfondie et elle constate que le risque de vol varie largement d’une région à l’autre. Dans
certains régions la probabilité de vol d’une bicyclette est élevée et dans d’autres. Les vols sont
assez rares. Supposons que la compagnie d’assurances décide d’offrir une assurance basée sur
le taux de vol moyen. Que- va –il se passe, d’après vous ? Réponse : la compagnie
d’assurances va vraisemblablement être rapidement déclarée en faillite ! Réfléchissez à la
situation .Qui va acheter une assurance au taux moyen ?pas les individus qui habitent dans les
régions sures ; ils n’ont de toute façons pas beaucoup besoin d’une assurance .Par contre, les
individus qui dans les régions où il ya un haut risque de vol désireront une assurance ; c’et eux
qui en ont besoin.
Mais cela implique que la plupart des demandes d’indemnisations auprès de la compagnie
d’assurances seront introduites par les consommateurs qui habitent dans les régions à haut
risque .Les taux basés sur la probabilité moyenne de vol constituent donc une indication
trompeuse du nombre de demande d’indemnisations qui seront effectivement adressées à la
compagnie. Celle-ci n’aura pas un échantillon aléatoire des consommateurs ; elle aura au
contraire un échantillon sélectionné de façon adverse. Le terme « anti-sélection » a en fait été
initialement utilisé dans le secteur des assurances pour décrire précisément ce type de problème.
Pour équilibrer ses comptes. La compagnie d’assurance doit, par conséquent, baser ces taux
sur des prévisions « défavorable »et les consommateurs qui ont un risque de vol de bicyclettes
faible mais non négligeable ne souhaiteront pas acheter une assurance vendue dès lors à un prix
élevé.
Un problème semblable se pose pour les assurances –santé : Les compagnies d’assurance ne
peuvent pas baser leurs taux sur le nombre moyen de problème de santé dans la population.
Elles ne peuvent baser leurs taux que sur la nombre moyen de problèmes de santé dans le groupe
des acheteurs potentiel. Les gens qui désirent le plus acheter une assurance –santé sont ceux qui
vraisemblablement en ont le plus besoin et dès lors, les taux doivent refléter cette disparité.
Il est possible dans une telle situation que l’on puisse accroitre le niveau de satisfaction de
tous les individus en les obligeant à acheter une assurance qui reflète le risque moyen de la
population .les individus a haut risque auront un niveau de satisfaction plus élevé puisqu’ils
pourront acheter une assurance à un taux inférieur aux risque auquel ils sont effectivement
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confrontés. Quand aux individus a faible risque, ils pourront acheter une assurance qui leur est
plus favorable que l’assurance qui serait offerte si les seuls acheteurs étaient les individus à haut
risque.
Une telle situation dans la quelle l’équilibre du marché est dominé par un système d’achat
obligatoire, est assez surprenant pour la plupart des économistes .Ceux –ci pensent
généralement qu’il est préférable de laisser le plus de choix possible et il est, par conséquent,
étonnant qu’une amélioration au sens de Pareto puisse provenir d’une limitation du choix. Il
convient toutefois d’insister sur le fait que ce résultat paradoxal est dû à l’externalité existant
entre les individus à faible et à haut risques.
Mais il existe en fait des mécanismes qui permette de résoudre cette inefficacité du marché
.Les employeurs offrent souvent des assurances-santé à leurs employés parmi les avantages
complémentaires. La compagnie d’assurance peut alors baser ses taux sur les moyennes pour
l’ensemble des employés et elle a la garantie que tous les employés doivent participer au
programme, ce qui élimine l’anti-sélection.
2- contrôle de gestion :
La séparation des pouvoirs au sein de la firme constitue une première imperfection qui nuise
à l’efficacité du système ensuite la divergence d’intérêt, les asymétries de l’information. Sont
des problèmes chercher à remédierait par une certaines mesures de surveillances et
d’incitations.
BERLE et MEANS (1932), reformulent à travers le contrôle managériale cette question pour
eux ; « ce ne sont pas les actionnaires (propriétaire) qui détiennent le pouvoir mais les managers
».
Le problème aussi réside dès lors la possibilité d’assurer un équilibre entre le contrôle des
actionnaires et le pouvoir des gestionnaires dont les objectifs et rôles apparaissent divergeant,
sinon parfois contradictoires, et pour cela en se focalise sur des axes à utilités importantes;
Lors ce qu’un actionnaire décide d’investir dans une firme il s’octroie le droit de contrôler
les dirigeants (gestionnaires). Tous les actionnaires sont supposés exerçant un certains pouvoirs
de contrôle sur l’équipe dirigeante.
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Néanmoins, il semble que certains sont plus influant que d’autres, en effet les actionnaires
majoritaires sont considéré plus aptes à limiter le risque d’un management discrétionnaire.
L’analyse de la relation des dirigeants nécessite par conséquent d’opérer des distinctions en
fonction de la répartition du capital ou bien des droits de vote quel que soit la composition du
capital , c’est le critère important relativement à l’objectif d’enracinement des dirigeant et de
savoir si les actionnaires peuvent opter à fixer la rémunération ou bien de les remplacer. Car les
actionnaires et le conseil d’administration ont ce pouvoir.
La prise de contrôle est citée comme le dernier mécanisme dont disposent les actionnaires
pour discipliner les dirigeants. Le marché du contrôle est apparait être le marché ou les
dirigeants sont en concurrence pour acquérir le contrôle des sociétés, bien entendu pour
s’approprier les quasi-rentes générer par les firmes.
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A ce niveau les quasis totalités des études empiriques concluent que, leurs richesses sont
sensiblement réévaluées suite à la prise de contrôle.
La synergie.
Le transfert de propriété.
La sur évaluation liés au sentiment de supériorité des dirigeants.
L’élimination des dirigeants inefficaces.
Les couts d’agence naissent dans toute situation qui suscite un effet de coopérative entre
deux ou plusieurs personne même s’il n y as pas de relations claires.
C’est un cout que l’agent peut avoir lui-même encouru pour mettre le principal en confiance,
ici le conseil d’administration dispose de deux actions privilégiés, Le mode de rémunérations
ou le remplacement des dirigeants, ou cas ou les dirigeants sont jugé inaptes l’option de
remplacement s’impose ou bien la rémunération qui doit être conçu de telle façon que les
dirigeants, un inventaire des systèmes de rémunération des dirigeants peut être réalisé en trois
catégorie
• Les rémunérations qui sont fonction de la performance, évaluée à partir des cours boursiers
(attribution d’action aux dirigeants et stocks options), les modes de rémunérations s’appuie sur
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un intéressement au capital sont sensés pallier ces inconvénients. La contraint d’horizon ne joue
plus puisqu’en tant qu’actionnaire, les dirigeants profitera du supplément de valeur dégagé. le
recours aux options conduit le dirigeant à opter pour une politique d’investissement plus risqué
et à recourir de référence à l’endettement qui permet d’accroitre le risque financier.
(Bonus…..). Ces mesures comptable malgré leur défaut, permettent également de résoudre
les conflits liés aux divergences d’horizon et jouent un rôle incitatif.
Qui s’assimile à la perte d’utilité subie par le principale pour suite d’une divergence d’intérêt
avec l’agent, (gestion défavorable aux intérêts de celui-ci) malgré le contrôle et l’engagement
subsistera toujours à une certaines divergences entres les décisions prises par l’agent et celles
qui maximiseraient le bien être du principale.
Le remplacement des dirigeants est le second outil dont dispose le conseil d’administration
pour agir sur les dirigeants, désormais la quasi-totalité de nombreuses recherches réalisées aux
Etats Unis confirme que la performance permet de prédire en partie les changements des
dirigeants plus la performance est médiocre. Plus la probabilité d’un changement de dirigeant
est élevé. Alors un changement de dirigeant ayant pour objet d’aligner les intérêts des dirigeant
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sur ceux des actionnaires, devraient se conclure par une incidence favorable sur les couts
bousiers.
Les apports de la théorie d’agence ce sont fait beaucoup plus sentir à travers les contributions
de la théorie positive de l’agence.
Bien qu’elle ne soit au début apparue entant que théorie de la finance, la théorie de
L’agence a étendu son influence au-delà pour proposer de nouvelles analyses dans la plupart
des champs de gestion. En effet, les apports les plus significatifs de la théorie qui ont été abordé
par Jensen se font sentir aux domaines de la gouvernance d’entreprise mais aussi des domaines
de contrôle de gestion et de la Gestion des Ressources Humaines.
A. Gouvernance d’entreprise :
Cette expression recouvre l’organisation des relations entre les actionnaires et les dirigeants.
L’OCDE a publié en 1999 un rapport sur les Principes de gouvernance d’entreprise, dont les
grandes orientations sont les suivantes :
Les rapports entre les unités au sein d’une même firme se sont modifiés, le curseur s’est
déplacé des pôles ‘hiérarchie’ ou ‘équipe’ vers le pôle ‘marché’ : les rapports de collègues à
collègues ou de dirigeants à exécutants évoluent vers des relations de type clients/fournisseurs
(négociation entre unités des coûts, de la qualité). Cette évolution correspond à l’idée selon
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laquelle les relations marchandes, formalisées dans des contrats, sont plus efficaces que les
autres types de relation.
Bien sûr, cette évolution n’est pas sans soulever des problèmes : tension entre services, temps
passé à négocier, développement de l’opportunisme, juridification des relations économiques.
Comme dans la théorie des coûts de transaction de Williamson, la bonne gouvernance est celle
qui assure le meilleur contrôle au moindre coût. Mais, en introduisant « le marché » dans la
firme, la T. A a une autre vision.
B. Contrôle de Gestion :
Cette décentralisation pose la question du contrôle de la division, elle doit être en mesure de
cohérer entre les décisions déléguées, la mesure de la performance et le système incitatifs des
managers de division pour que l’on puisse parler de division appropriée.
Pour ce faire, l’échelon supérieur doit être en mesure d’avoir la connaissance nécessaire
pour fixer les quantités de production optimales des différents produits, ainsi que le niveau de
qualité requis pour éviter que les objectifs quantitatifs ne soient satisfaits au détriment de cette
dernière. Il faut également que l’échelon supérieur soit à même de mesurer la qualité et la
quantité. Si ces conditions ne sont pas satisfaites, il est nécessaire d’opter pour un autre type de
division.
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C. Gestion des Ressources Humaines :
Jensen a fait des Ressources Humaines un de ses thèmes de recherches les plus privilégiés
et a cherché pendant ses recherches de prendre en comptes les enseignements de l’économie du
travail et des Ressources Humaines mais également ceux de l’Ecole des Ressources Humaines
dans le domaine de comportement. Jensen cherchait finalement d’instaurer un modèle de
comportement humain.
En 1994, Jensen et Meckling ont consacré un article à la «nature de l’homme» où ils ont
également présenté leur modèle qu’ils ont baptisé REMM -Resourceful, Evaluative,
Maximizing Model –. Ce modèle repose sur quatre postulats :
• Les individus se préoccupent de tout ce qui est source d’utilité ou de désutilité et sont des «
évaluateurs ». Ils sont à même de faire des arbitrages entre les différentes sources d’utilité et
leurs préférences sont transitives ;
• Les individus sont maximisateurs. Ils sont censés maximiser une fonction d’utilité, dont les
arguments ne sont pas exclusivement pécuniaires, sous contraintes. Ces contraintes peuvent être
cognitives et les choix effectués tiennent compte des coûts d’acquisition du savoir et de
l’information ;
• Les individus sont créatifs et savent s’adapter ; ils sont à même de prévoir les changements de
leur environnement, d’en évaluer les conséquences et d’y répondre en créant de nouvelles
opportunités dont ils sont capables d’apprécier l’intérêt.
Bien qu’elle ne soit une source d’inspiration pour un nombre de nouvelles théories, et bien
qu’elle n’ait un succès triomphant auprès de célèbres revue scientifiques qui en font souvent
référence, la théorie d’agence a été fortement critiquée. Voici une liste non exhaustive des
limites de la T.A :
La notion de conflit ne doit pas être prise dans un sens agressif comme l’a pris la théorie
d’agence. Le fait que les intérêts ne coïncident pas dans une relation ne signifie pas pour
autant qu’un des acteurs cherche à exploiter l’autre partie.
La minimisation de coût d’agence peut être non applicable soit parce que les
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Cocontractants ne peuvent pas être informés soit ces parties ne cherchent pas
La théorie de l’agence refuse toute idée selon laquelle la firme reposerait sur un principe
hiérarchique qui représente la base de toute firme capitaliste. Ceci conduit à un conflit
entre la théorie et la réalité.
ENONCE :
L’État veut faire produire un bien public par une entreprise dont la fonction de coût est :
𝑐 = (𝛽 − 𝑒)𝑞
Où 𝑞 est la quantité de bien public produite, 𝛽 est un paramètre et 𝑒 est le niveau d’effort
réalisé par le manager de l’entreprise.
Si 𝑡 est le transfert versé par l’État à l »entreprise, le niveau d’utilité du manager est :
𝑡 − 𝑐 − 𝛹(𝑒)
Où 𝛹(𝑒), avec 𝛹 ′ > 0 , 𝛹 ′′ > 0 , 𝛹 ′′′ > 0 , est la désutilité de l’effort du manager.
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Soit 𝑆 (𝑞) le surplus procuré par la quantité 𝑞 de bien public aux consommateurs. Le coût
d’opportunité de l’argent public est 1 + 𝜆 (avec 𝜆 > 0 à cause des taxes indirectes utilisée pour
finances le bien public). L’utilité nette des consommateurs est donc :
𝑆(𝑞) − (1 − 𝜆)𝑡.
1) En supposant que l’État est utilitariste (c.a.d. Maximise des utilités des consommateurs
et du manager) et qu’il une information complète sur toutes les variables, déterminer la
politique optimale de l’État. (On supposera (1 + 𝜆) < −𝑆 ′′ . 𝛹 ′′ ).
2) On suppose maintenant que l’État ne connaît pas 𝛽 et n’observe par . il a sur 𝛽 une
le coût.
Montrer en substituant 𝑒 dans 𝛹(. ) en fonction de 𝑐, 𝑞, 𝛽 qu’on peut se ramener à un
𝑐
problème de sélection adverse pur, ave le transfert 𝑡 et les actions 𝑞 et 𝑐̅ = 𝑞 .
4) On considéré qu’il existe une autre entreprise 0 dont le paramètre 𝛽0 ∈ ]𝛽 , 𝛽̅ [ est connu
CORRIGE :
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1) la fonction objectif d’un État utilitariste est :
𝑆(𝑞) − (1 + 𝜆) + 𝑡 − 𝑐 − 𝛹(𝑒) = 𝑆(𝑞) − 𝑐 − 𝛹(𝑒) − 𝜆𝑡
L’État maximise cette fonction par rapport à 𝑒, 𝑞, 𝑡sous la contraint de rationalité
individuelle du manager :
𝑡 − 𝑐 − 𝛹(𝑒) ≥ 0
D’où les conditions du premier ordre :
(1) 𝑆 ′ (𝑞) = (1 + 𝜆)(𝛽 − 𝑒)
(2) 𝛹 ′ (𝑒) = 𝑞
(3) 𝑡 = 𝑐 + 𝛹(𝑒)
𝑑𝑐̅ 𝑑𝑐̅
𝛹 ′′ 𝑑𝛽 ≥ 0 ou ≥ 0.
𝑑𝛽
Nous négligerons cette condition du second ordre et vérifierons qu’elle est en fait
satisfaite.
Le profit du manager 𝛽 est :
𝜋(𝛽) = 𝑡(𝛽) − 𝑐̅(𝛽)𝑞(𝛽) − 𝛹(𝛽 − 𝑐̅(𝛽)).
En utilisant (4) nous avons :
𝜋̇ (𝛽) = −𝛹 ′ (𝛽 − 𝑐̅(𝛽)) < 0.
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La contrainte de rationalité individuelle (𝜋(𝛽) ≥ 0) n’a donc qu’à être imposée en 𝛽̅ . Par
ailleurs la fonction objectif de l’État peut s’écrire :
𝑆(𝑞) − (1 + 𝜆)(𝑐̅𝑞 + 𝛹(𝛽 − 𝑐̅)) − 𝜆𝜋.
Le programme d’optimisation de l’État est donc :
̅
𝛽
𝑀𝑎𝑥 ∫ [𝑆(𝑞(𝛽)) − (1 + 𝛽)(𝑐̅(𝛽)𝑞(𝛽) + 𝛹(𝛽 − 𝑐̅(𝛽) )) − 𝜆𝜋(𝛽)] 𝑑𝛽
𝛽
𝜆(𝛽 − 𝛽)
′
𝛹 =𝑞 𝛹 ′′
𝜆
𝑆 ′ = (1 + 𝜆)𝑐̅
𝛹′ = 𝑞
P.1
T.Q
𝜋̇ (𝛽) = −𝛹 ′ (𝛽 − 𝑐̅(𝛽))
𝜋(𝛽) = 𝑢̅
La HA miltonien de ce problème est :
𝐻 = 𝑆(𝑞(𝛽)) − (1 + 𝜆) (𝑐̅(𝛽)𝑞(𝛽) + 𝛹(𝛽 − 𝑐̅(𝛽))) − 𝜆𝜋(𝛽) − 𝜇(𝛽)𝛹 ′ (𝛽 − 𝑐̅(𝛽)).
Le principe de Pontryagin nous donne :
𝛿𝐻
(5) 𝑢̇ (𝛽) = − 𝛿𝜋 = 𝜆
(6) 𝑆 ′ (𝑞) = (1 + 𝜆)𝑐̅
𝜇
(7) 𝛹 ′ (𝛽 − 𝑐̅) = 𝑞 − 𝛹 ′′ (𝛽 − 𝑐̅)
1+𝜆
(8) 𝜇 (𝛽) = 0 (condition de transversalité).
En intégrant (5) et en utilisant (8) nous avons : 𝜇(𝛽) = 𝜆(𝛽 − 𝛽) et les équations qui
déterminent 𝑞 et 𝑐̅ s’écrivent :
𝑆 ′ (𝑞) = (1 + 𝜆)𝑐̅
𝜆(𝛽 − 𝛽)
𝛹 ′ (𝛽 − 𝑐̅) = 𝑞 − 𝛹 ′′ (𝛽 − 𝑐̅).
1+𝜆
Comme le montre la figure P.1 , le niveau de production est ( pour une même valeur de
𝛽) plus faible en information incomplète et le coût Moyen plus fort. En effet, l’État est
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maintenant obligé de laisser une rente coûteuse à l’entreprise et pour atténuer ce coût il diminue
le niveau de production.
Le transfert est solution de (4) qui peut s’écrire :
𝑑𝑡 𝑑 𝛹 ′ (𝛽 − 𝑐̅(𝛽)) 𝑑𝑐(𝛽) 𝛹 ′ (𝛽 − 𝑐̅(𝛽))𝑐̅(𝛽) 𝑑𝑞
𝛹′ = 𝑐(𝛽) − +
𝑑𝛽 𝑑𝛽 𝑑(𝛽) 𝑑𝛽 𝑞(𝛽) 𝑑𝛽
La solution de cette équation différentielle peut s’écrire :
𝑡(𝛽) = [1 + 𝑘(𝛽)]𝑐(𝛽) + 𝐹(𝛽)
𝛹 ′ (𝑒(𝛽)) 𝛹 ′ (𝛽−𝑐̅(𝛽))𝑐̅(𝛽) 𝑑𝑞 𝑑 𝛹 ′ (𝑒(𝛽))
Avec 𝑘(𝛽) = et 𝐹(𝛽) = ∫ { + 𝑐(𝛽) 𝑑𝛽 ( )} 𝑑𝛽 avec la condition au
𝑞(𝛽) 𝑞(𝛽) 𝑑𝛽 𝑞(𝛽)
bord :
Il s’agit donc d’un contrat à prix fixe. En effet pour le meilleur manager le problème est de
l’encourager à un effort élevé, ce qui est réalisé en lui faisant supportent tout son coût.
Si 𝑘 = 0, il s’agit d’un contrat à marge fixe (cost plus) où tout le coût est remboursé.
Pour un 𝛽 > 𝛽 on a un contrat incitatif avec 1 − 𝑘 entre 0 et 1.
4) Si le travail est confié à l’entreprise 0 on peut puisque son coût est observable et son
paramètre 𝛽𝑜 connu, lui imposer l’effort d’information complète d’où d’après la question 1.
𝑆 ′ (𝑞𝑜 ) = (1 + 𝜆)(𝛽𝑜 − 𝑒𝑜 )
𝛹 ′ (𝑒𝑜 ) = 𝑞𝑜
Et une utilité sociale
𝑆(𝑞𝑜 ) − (1 + 𝜆)(𝑐𝑜 + 𝛹(𝑒𝑜 ))
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Avec
𝑐𝑜 = (𝛽𝑜 − 𝑒𝑜 )𝑞𝑜 .
Soit 𝛽 ∗ (𝛽), 𝑞(𝛽), 𝑐(𝛽), 𝑡(𝛽) le mécanisme de révélation. Si 𝛽 < 𝛽 ∗ (𝛽) la condition du
premier ordre est la même qu’à la question 2. Si 𝛽 > 𝛽 ∗ (𝛽), l’entreprise est indifférente entre toutes
les réponses puisqu’elle n’est pas retenue. Le niveau d’utilité doit être continu en 𝛽 pour assurer la
compatibilité incitative globale soit :
𝜋(𝛽 ∗ (𝛽)) = 𝑢̅.
On a donc les même conditions incitatives qu’à la question 2 avec 𝛽 ∗ (𝛽) qui remplace 𝛽̅ .
Le bien être social espéré est donc :
𝛽∗
(9) ∫𝛽 [𝑆(𝑞(𝛽)) − (1 + 𝜆) (𝑐̅(𝛽)𝑞(𝛽) + 𝛹(𝛽 − 𝑐̅(𝛽))) − 𝜆𝜋(𝛽)] 𝑑𝛽 +
𝜋̇ (𝛽) = −𝛹 ′ (𝛽 − 𝑐̅(𝛽)).
Aux conditions (5) (6) (7) s’ajoute le résultat de la maximisation par rapport à 𝛽∗.
𝑑𝛽 ∗
Au voisinage de 𝜆 = 0, < 0. Un raisonnement par l’absurde montre que 𝛽 ∗ ne peut
𝑑𝜆
redevenir égal à 𝛽𝑜 .
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𝛽∗
𝛽𝑜
𝜆∗ 𝜆
P.2
𝑑𝛽 ∗
Si tel était le cas en 𝜆∗ nous devrions avoir ≥ 0 (voir figure P.2). Or, en un tel point, le coût
𝑑𝜆
total 𝑐 + 𝛹 est nécessairement plus élevé en raison de l’information incomplète ; donc d’après
𝑑𝛽 ∗
(11) < 0 une contradiction. On avantage donc l’entreprise 0 car à coût marginal identique
𝑑𝜆
elle est plus performante puisqu’elle n’est pas sujette à sélection adverse.
Conclusion :
Après les analyses développées par la théorie de l’agence ont nourri les débats autour de la
gouvernance d’Entreprise qui repose aujourd’hui sur les principaux mécanismes mis en avant
par la théorie de l’agence : contrôles internes (conseils et comités) et aussi des incitations. Ces
mécanismes ont certainement poussé à privilégier la performance de court terme.
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Bibliographie :
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