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Diplôme Master de recherche en:
«Audit et Contrôle de Gestion»
sous le thème :
Année universitaire:2017/2018
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Mémoire de Fin d’Étude en Master Audit et Contrôle de Gestion réalisée par Mr ELALMI HAMZA
INTRODUCTION
Le secteur associatif est l'objet d'un intérêt croissant de la part des pouvoirs
suite à une large concertation engagée sur le rôle des associations en tant
Les associations sont présentes dans la plupart des secteurs économiques. Leur
nombre et leur importance économique, les fonds qu'elles gèrent, les emplois
qu'elles sont en mesure de générer et le fait que certaines d'entre elles font appel
adapté pour répondre aux besoins de leurs membres, des donateurs, du public et
Et depuis les associations, à l'instar d'autres entités, sont appelées à tenir une
Certification qui s’avère être une étape phare d’un audit financier et comptable.
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Cependant l’audit des associations étant assez récent dans le monde économique
C’est dans cette optique que j’ai effectué mon stage de mémoire pour l’obtention
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Mémoire de Fin d’Étude en Master Audit et Contrôle de Gestion réalisée par Mr ELALMI HAMZA
REMERCIEMENTS
Je tiens à adresser mes plus vifs remerciements à toute personne ayant contribué de
accueil et pour m'avoir offert tous les moyens nécessaires pour réaliser ce travail.
m’accordant un temps précieux. Dans l'impossibilité de citer tous les noms, mes sincères
remerciements vont à tous ceux et celles, qui de près ou de loin, ont permis par leurs
Aussi j'ai une pensée particulière à tous les étudiants qui m'ont accompagné tout au long
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SOMMAIRE
Sommaire
INTRODUCTION ................................................................................................................................... 2
REMERCIEMENTS ................................................................................................................................. 4
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PARTIE II: PROBLEMATIQUES LIEES A LA PRATIQUE DE L’AUDIT DES ASSOCIATIONS ............. 54
CHAPITRE I : PROBLEMATIQUE DES RISQUES ........................................................................................ 54
I. NOTION DE RISQUES ..................................................................................................................... 54
1. Notions générales de risques......................................................................................................... 54
2. Maitrise des risques ....................................................................................................................... 56
II. PROPOSITIONS DE PROCEDURE D’UNE MISSION D’AUDIT D’ASSOCIATION ...................... 63
1. Programme de vérifications .......................................................................................................... 64
2. Certification des comptes .............................................................................................................. 65
3. Vérifications spécifiques................................................................................................................ 67
CHAPITRE II : TRAITEMENT COMPTABLES SPECIFIQUES (CAS DES SUBVENTIONS ET AUTRES
SOURCES EXTERNES DANS L’AESVT MAROC) ......................................................................................... 72
I - PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE L’AESVT MAROC ......................................................................... 72
1. Présentation Générale ................................................................................................................... 72
2. Mission de l’AESVT ....................................................................................................................... 73
3. Projet & Actions ............................................................................................................................. 74
II. LES SUBVENTIONS : ........................................................................................................................ 75
1. Obligations générales si la subvention relève du public.............................................................. 75
2. Subvention de fonctionnement et convention de financement. ................................................. 75
3. Subvention d’investissement......................................................................................................... 77
III. LES RAPPORTS DETAILLE DU CABINET D’EXPERTISE COMPTABLE. ...................................... 78
1. RAPPORT DE L’AUDITEUR INDEPENDANT. ............................................................................ 78
2. RAPPORT DETAILLE DES COMPTES DE L’AESVT AU TITRE DE L’EXERCICE 2017 .............. 84
CONCLUSION ...................................................................................................................................... 93
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................................. 95
ANNEXES ............................................................................................................................................. 96
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PARTIE I : GENERALITES
CHAPITRE I : PRISE DE CONNAISSANCE DE LA
DEMARCHE D’UNE MISSION D’AUDIT
Une mission d’audit des états de synthèse a pour objectif de permettre à l’auditeur
d’exprimer une opinion selon laquelle les états de synthèses ont été établis, dans tous
leurs aspects significatifs, conformément à un référentiel comptable identifié et qu’ils
traduisent d’une manière régulière et sincère, la situation financière de la société, ainsi
que le résultat de ses opérations et le flux de sa trésorerie.
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L’image fidèle s’apprécie par rapport aux conventions de comptabilisations,
d’évaluation et de présentation des états de synthèses.
Obligations de moyens et non de résultat pour l’auditeur.
Règle de non immixtion dans la gestion : l’auditeur ne peut être « juge et
partie »
Caractère permanent de la mission : le CAC a un pouvoir permanent de contrôle, mais
pas un contrôle permanent.
Le CAC est investit d’une mission d’intérêt général.
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II. DEMARCHE GENERALE DE L’AUDIT
1. Acceptation du mandat :
2. Orientation et planification :
Principales étapes de la planification :
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transmissions des connaissances entre les membres de l’équipe, nouveautés de
l’exercice N,
lecture des instructions d’audit en cas de « job référé »
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e. Evaluer les risques
Risque d’audit= risque inhérent + risque de contrôle + risque de non détection
Risque inhérent : le risque qu’un compte ou qu’une catégorie d’opérations comportent
des anomalies significatives isolées ou cumulées avec d’autres anomalies, liés au
secteur d’activité, à la réglementation et à la complexité des opérations.
Risque de contrôle : risque de non détection d’une anomalie malgré le contrôle interne
du fait propre de l’entité elle-même.
Risque de non détection : responsabilité de moyen de l’auditeur.
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Préparer le plan de mission.
C’est un document de synthèse qui récapitule les travaux et décisions prises au niveau
de la planification. 3 parties essentiels : données de base sur l’entité, données de base
sur la mission et organisation de la mission.
a. Caractéristiques :
Les contrôles d’applications couvrent ces 4 objectifs, se sont les procédures mises en
œuvre pour assurer la fiabilité des enregistrements
Les contrôles de pilotage contrôlent les risques et permettent de déceler les erreurs
potentiels et/ou fraudes. Ils s’apprécient au niveau d’un cycle (achat, vente)
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mais n’avons pas l’intention raisonnablement pour détecter les erreurs.
de nous appuyer dessus
Les contrôles ne sont pas Etendu : test étendu pour détecter les erreurs et estimer
efficaces et le risque leur impact potentiel.
d’erreur est moyen
Les contrôles sont non Extrapolation : nous attendons des erreurs importantes,
efficaces et le risque les tests sont réalisés pour estimer leur impact potentiel
d’erreurs est élevé
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La validation par rapport aux pièces justificatives : Le CAC sélectionne l’échantillon
sur lequel il va appliquer ses procédés de vérification.
Les recoupements internes : plus il y aura des sources d’information différentes,
meilleur sera la véracité d’un élément.
L’appréciation des évaluations : pour certain postes, il suffit à l’auditeur d’en vérifier
l’existence, pour d’autres le contrôle de l’existence se double d’une appréciation des
évaluations. (Stock, immobilisations)
La lettre d’affirmation : elle permet de rappeler aux dirigeants sociaux leur
responsabilité dans la préparation des états de synthèse et dans l’information
communiquées aux commissaires aux comptes.
b. Vérification spécifique :
Conventions réglementées
Conventions ne portant pas sur des opérations courantes et non conclues dans des
conditions normales entre la société et ces administrateurs ou par personne interposés.
Le CAC se doit de présenter un rapport spécial sur ces conventions et informer les
administrateurs et les actionnaires (rapport général) dans le cas d’une convention
interdite.
Actions de garantie
En cas d’irrégularité, le CAC en informe les administrateurs pour procéder aux
régularisations qui s’impose et le mentionne dans son rapport de gestion.
Egalité entre actionnaire
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Dans le cas de rupture illicite de l’égalité, le CAC fait mention des irrégularités dans
son rapport général.
Rapport de gestion et Documents adressés aux actionnaires
Dans le cas où les informations du rapport de gestion, établi par le conseil
d’administration, ne sont pas toutes cités et/ou si les informations chiffrés ne
concorderai pas avec les états de synthèses, le CAC fait mention des irrégularités dans
son rapport général.
b. Rapport spécial :
L’obligation : les conventions réglementées font l’objet d’un rapport spécial destiné à
informer les actionnaires.
Objectif recherché : assurer la transparence des opérations sociales et prévenir des
éventuels abus des dirigeants.
Contenu : L’énumération des conventions soumises à l’approbation de l’assemblée
générale, les noms des intéressés, la nature et l’objet desdites conventions, les
modalités essentielles de ces conventions et aucune opinion personnelle sur
l’opportunité des conventions.
En l’absence de convention, le CAC présente un rapport dans lequel il exprime qu’il
n’a eu connaissance d’aucune convention réglementée.
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c. Rapports spéciaux – interventions connexes :
Interventions connexes :
Augmentation du capital par compensation avec des créances, suppression du droit
préférentiel de souscription, émission d’obligation convertibles en action, réduction de
capital, transformation de la société, émission de certificats d’investissements, création
d’actions à dividende prioritaire, convocation de l’assemblée générale en cas de
carence des organes sociaux, attestations et visas particuliers et certification du bilan et
chiffre d’affaire semestriel.
Rapports spéciaux (exemple Augmentation du capital par compensation avec
des créances)
Le CAC certifie l’exactitude de l’arrêté de compte et vérifie que les créances
enregistrées sont liquides et exigibles (circularisation des tiers).
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CHAPITRE II : LE SECTEUR DES ASSOCIATIONS
I. ASPECT JURIDIQUE
1. Définition juridique d’une association
Le terme association est celui défini par les dispositions des articles 1 et 14 du dahir n°
1-58-376 du 15 novembre 1958 tel que modifié et complété par la loi 75-00
réglementant le droit d'association. Ainsi
Les principaux apports de la reforme sur le secteur des associations sont les suivantes:
Toutes les restrictions qui accordaient au pouvoir exécutif la prérogative de
suspendre ou d’interdire certaines associations ont été supprimées.
La notion d’ordre publique autrefois ambiguë laissant la porte ouverte à
l’arbitraire a été précisée.
Les moyens financiers des associations ont été renforcés, leur permettant ainsi
de remplir plus efficacement leur mission.
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2. Distinction entre une association et une entreprise
Société commerciale Association
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3. Formalités légales de constitution d’une association
b. La déclaration de constitution
Autrefois dénommée la " déclaration préalable " sous l'égide de la loi de 1958, cette
déclaration constituait une entrave puisqu’elle pouvait donner lieu à des dépassements
de pouvoir, du fait de l’obligation de son double dépôt auprès des autorités
administratives (Wilaya) et des autorités judiciaires (Tribunal de première instance).
Le nouveau texte est plus souple en ce qu'il prévoit le dépôt de la déclaration auprès
d’une seule autorité, en l'occurrence l'autorité administrative locale et la délivrance
immédiate d’un récépissé provisoire de dépôt de la déclaration.
En effet, conformément à l’article 5 de la loi n° 75-00 " toute association doit faire
l’objet d’une déclaration au siège de l’autorité administrative locale dans le ressort
duquel se trouve le siège de l'association, directement ou par l'intermédiaire d'un
huissier de justice. Il en sera donné récépissé provisoire cacheté et daté sur le champ."
Cette déclaration de constitution doit comporter obligatoirement les mentions
suivantes :
- le nom, l’objet et le siège de l’association ;
- la liste des noms, prénoms, nationalité, âge, date et lieu de naissance, profession et
domicile des membres du bureau dirigeant ;
- la qualité dont ces membres disposent pour représenter l’association sous quelque
dénomination que ce soit ;
- une copie de leur carte d'identité nationale ou pour les étrangers de leurs cartes de
séjour et des copies de leur casier judiciaire ;
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- le nombre et les sièges de ses succursales, filiales ou établissements détachés, par elle
créés, fonctionnant sous la direction ou en relation constante avec elle et dans un but
d'action commune.
La déclaration de constitution doit être déposée, en trois exemplaires accompagnés des
statuts, au siège de l'autorité administrative locale. Seul un exemplaire de la
déclaration et des pièces y annexées devra être signé et certifié conforme par son
auteur. Il incombe par la suite à cette autorité d'en transmettre un jeu complet au
Secrétariat Général du Gouvernement et au Parquet du Tribunal de Première instance
compétent pour avis de ce dernier sur le dossier de constitution.
Dans le cas où aucun document ne manque à la demande de constitution, un récépissé
définitif doit être délivré obligatoirement dans un délai maximum de 60 jours à
compter de la date du dépôt de la déclaration. A défaut, l'association est autorisée à
exercer son activité conformément à son objet. A la lumière de ce qui précède une
distinction doit être effectuée entre les associations simplement déclarées et les
associations reconnues d’utilité publique, qui comportent des différences au niveau de
leurs formalités de constitution.
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préalable de l’autorité administrative sur son but et ses moyens d’action, peut être
reconnue d’utilité publique par décret, sur demande présentée à cet effet."
Les états de synthèse, les pièces justificatives des écritures comptables et les livres
doivent être conservés pendant un délai de cinq (05) ans.
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L’association peut se faire retirer cette reconnaissance d’utilité publique en cas de non-
respect des obligations légales et statutaires après avoir été avertie par l'autorité
compétente de régulariser sa situation comptable, dans un délai ne pouvant excéder
trois mois à compter de la date de cette notification.
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b. Le règlement intérieur
Le règlement intérieur est un document interne de l’association indispensable à son
organisation. Sa fonction consiste à préciser les rapports des membres entre eux et
avec l’association. Il précise en outre, les conditions et modalités de fonctionnement de
l'association dont les règles générales ont été prévues dans les statuts. Il constitue ainsi
leur complément qu'il ne peut ni modifier, ni contredire.
Le règlement intérieur ne crée pas de règles de fonctionnement nouvelles, ni contraires
aux statuts. Il est opposable à tous les membres, et la seule adhésion aux statuts
emporte acceptation tacite et de plein droit des dispositions du règlement intérieur.
Le contenu du règlement est en principe libre et chaque association peut y porter tel ou
tel point lié à son fonctionnement et qui n’est pas prévu par les statuts. Le règlement
intérieur présente l’avantage de pouvoir être modifié a tout moment par ceux qui ont
présidé sa rédaction. Sa rédaction peut être confiée aussi bien aux membres fondateurs
qu’à certains membres ou à l’organe d’administration de l’association. Il présente ainsi
beaucoup plus de souplesse dont la modification doit faire l’objet d’une part de
délibération collective à caractère extraordinaire et d’autre part auprès des autorités
administratives locales.
Dès l’établissement des actes juridiques cités ci-dessus, des formalités légales doivent
être accomplies afin de veiller à la régularité de la constitution de l’association.
Les partis et associations à caractère politique ne peuvent être légalement formé que
s’il remplissent les conditions suivantes :
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Etre constitués uniquement par les nationaux marocains et ouverts à tous, sans
aucune discrimination suivant la race, le sexe, la confession ou la région
d'origine ;
Etre constitués et fonctionner exclusivement avec des fonds d'origine nationale ;
Avoir des statuts donnant vocation à tous les membres de participer
effectivement à la direction de l'association ;
Ne pas être ouverts aux militaires en activité, aux magistrats aux fonctionnaires
d'autorité, aux fonctionnaires de la police, aux agents des forces auxiliaires, aux
gardiens de prisons, aux officiers et gardes forestiers et aux agents du service
actif de douane ;
Ne pas être ouverts aux personnes déchues de leurs droits civiques.
Ils cependant à noter que les partis politiques et les associations à caractère politique
ne peuvent recevoir de façon directe ou indirecte de subventions de l'état, des
municipalités ou d'autres collectivités publiques, des offices et établissements publics.
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II. ASPECT ORGANISATIONNEL D’UNE ASSOCIATION
1. Organes de délibération
Ces règles s’appliquent aussi aux assemblées générales extraordinaires mais celles-ci
se distinguent des assemblées ordinaires par leurs compétences spécifiques.
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b. Assemblée générale Extraordinaire (AGE)
La principale attribution des assemblées générales extraordinaires concerne la
modification des statuts. Toutefois, elle peut être aussi compétente pour exclure un
membre de l’association ou encore statuer sur l’union ou la fédération avec d’autres
associations.
Les règles spéciales relatives à cette assemblée concernent le quorum et la majorité.
En effet, les statuts peuvent prévoir que l’assemblée ne peut valablement délibérer que
si les 2/3 des membres sont présents ou représentés, à défaut d’atteindre ce quorum,
l’assemblée délibère valablement que si la 1/2 des membres est présente.
Enfin, lorsque ce quorum n’est pas non plus atteint, une troisième réunion peut être
convoquée et peut délibérer valablement quelque soit le nombre des membres présents
ou représentés. Toutefois, les membres de l’association conservent la liberté de prévoir
un quorum différent en fonction de leurs statuts.
Quant aux règles de majorité, les délibérations de l’assemblée générale extraordinaire
sont soumises à une majorité plus élevée que celle des assemblées générales
ordinaires. Il importe également aux membres de choisir celle qui semblera la plus
adaptée à l’association.
2. Organes de direction
Ce sont les organes qui sont investis en vertu d’un mandat donné par les membres de
l'association du pouvoir de la diriger et d’en assurer la gestion courante dans le cadre
des orientations générales définies par les organes de délibération. Cet organe peut
prendre différentes dénominations : conseil d’administration, bureau exécutif ou
comité de gestion par exemple.
Du point de vue légal, les associations doivent se doter d’un représentant qui agit en
leur nom. En cas de gestion collégiale, il est indispensable de prévoir un nombre
maximum de gestionnaires.
Mais en général et comme pour les organes de délibération, ce sont les statuts qui
fixent la dénomination de l’organe, sa structure et les modalités de sa désignation ainsi
que la durée du mandat de ses membres. Le procédé le plus utilisé est celui de
l’élection des dirigeants par l’assemblée, dans le respect des règles suivantes :
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- Personne physique ou morale dirigeante : il n’existe aucune disposition qui interdit à
une personne morale de faire partie d’une association. Elle peut même participer à la
gestion de celle-ci, mais devra désigner une ou plusieurs personnes physiques pour la
représenter.
- Nationalité des dirigeants : les organes de direction doivent être de nationalité
marocaine. Si les dirigeants sont des étrangers ou si l’association est effectivement
dirigée par des étrangers, elle est réputée association étrangère au sens de l’article 21
de la loi n° 75-00.
- Déchéance : l’association ne doit pas être dirigée par une personne ayant été frappée
par une condamnation pour crime ou délit. En témoigne l’obligation de fournir le
casier judiciaire des membres à la constitution de toute association (article 5 de la loi
n° 75-00).
- Cumul des mandats : une même personne peut cumuler plusieurs mandats de gestion
dans différentes associations. Cependant, l’adhésion à une association exigeant une
parfaite disponibilité nous semble incompatible avec ce cumul.
- Durée des fonctions : elle doit être fixée par les statuts. Elle peut être déterminée ou
indéterminée. Les statuts fixent également la question de la rééligibilité mais aussi les
conditions de renouvellement de l’organe collégial de direction et ils précisent s’il doit
être réélu intégralement ou par fractions.
- Rémunération : rien n’interdit que les dirigeants d’une association perçoivent des
salaires mais ceci peut être de nature à remettre en cause le statut d’organisme à but
non lucratif.
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3. -Sanctions encourues dans le cadre de la gestion d’une association
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La réalité est toute autre. La gestion administrative des associations au Maroc est
souvent assurée par un embryon de services travaillant selon une configuration
horizontale sans beaucoup de communications entre eux, on assiste ainsi à l’absence
de concertation entre ces intervenants ce qui ne manque pas d’augmenter les risques
inhérents à la gestion. Le cumul pendant de longues périodes des fonctions de
directeur (avec pouvoir d’engager les dépenses) et la responsabilité du service
comptable et financier par la même personne ne sont pas faits ni pour améliorer la
qualité de la gestion ni pour renforcer le contrôle interne des associations.
Les associations ne sont pas généralement doter organigramme faisant ressortir les
principales fonctions opérationnelles accompagné d’une définition très précise des
tâches qui en découlent. Seule une telle entreprise accompagnée de l’amélioration des
compétences des ressources humaines devrait permettre d’assurer la mise en
application des décisions stratégiques prises par les organes de gestion dans des
conditions d’efficience, de sécurité et de transparence optimales tout en améliorant la
qualité des prestations fournies.
Certaines fonctions absentes dans la gestion actuelle des associations leur font courir
des risques énormes. Il s’agit de proceder à:
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Section II : ASPECTS COMPTABLES ET FISCAUX
I. ASPECTS COMPTABLES
Pratique comptable jusqu’au 2002: les associations tiennent une comptabilité de caisse, du
fait de l’inadaptation des dispositions du PCGE aux particularités des associations, et de la
limitation de l’obligation légale aux « associations reconnues d’utilité publique ».
Limite de cette pratique : des états financiers ne reflétant pas l’image fidèle du patrimoine,
de la situation financière et des résultats.
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2. Normalisation comptable
a. Plan Comptables des associations
15 juillet 1999 : Décision de la VIème Assemblée Plénière du Conseil National de la
Comptabilité (CNC) de créer une Commission Technique Spécialisée (CTS) pour
l’élaboration d’un plan comptable normalisé spécifique au secteur des associations.
9 février 2000 : Signature de la Décision du CNC par le Ministre Chargé des Affaires
Générales du Gouvernement en sa qualité de Président du CNC
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Le champ d'application du plan comptable couvrira les associations au sens défini par
la législation en vigueur.
Cependant, les opérations réalisées par les associations et ayant un caractère marchand
doivent être "enregistrées selon les prescriptions du Code Général de la Normalisation
Comptable (CGNC).
Ce Code constitue la référence en matière d'informations financières et comptables.
Cependant, les particularités des associations ont été prises en compte après des
adaptations du CGNC afin de mieux refléter la réalité associative. Limitativement
prévues, elles permettent une meilleure information sur la gestion et le suivi de
l'activité.
La référence au CGNC entraîne le respect des sept principes comptables
fondamentaux: continuité d'exploitation, permanence des méthodes, coût historique,
spécialisation des exercices, prudence, clarté et importance significative, afin de
donner une image fidèle des comptes.
Les principales adaptations du Plan Comptable Général portent sur :
- la définition de notions essentielles ;
- les règles comptables particulières.
La terminologie:
- le résultat positif est appelé «excédent » (au lieu de bénéfice) et le résultat négatif
«insuffisance » (au lieu de perte) ;
- le traitement des financements utilisés sur plusieurs années est revu avec la notion de
fonds dédiés, destinés à identifier et à suivre les ressources affectées non encore
utilisées à la fin de l'exercice;
- le prêt à usage ou commodat ;
- le fonds associatif ;
- le fonds statutaire ;
- les opérations sous contrôle de tiers financeurs.
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Les règles comptables:
- la notion de résultat comptable est clarifiée avec une distinction entre le résultat
définitivement acquis par l'association et le résultat pouvant être repris par un tiers
financeur ;
- les apports sans ou avec droit de reprise sont précisés ;
- les subventions de fonctionnement et conventions de financement : leur traitement est
précisé en fonction du caractère définitif de leur attribution et de leur utilisation dans le
temps ;
- les ressources affectées provenant de la générosité publique sont identifiées ;
- les legs et donations sont prévus, en distinguant le traitement à opérer en fonction de
leur utilisation et de leur affectation ;
- la comptabilisation des ressources en nature est précisée ;
- l'information sur les contributions volontaires (le bénévolat) dans les comptes, au
pied du compte de produits et charges (CPC), est prévue.
Parmi les plus importantes de ces adaptations du CGNC, la CTS a retenu :
Le suivi des financements pluriannuels : le traitement comptable prend en
compte l'affectation des financements ; le raisonnement étant identique pour les
subventions et les dons affectés :
- concernant l'inscription en produits des ressources de l'année, le montant
correspondant à la partie non utilisée, à la clôture d'un exercice, fait l'objet d'une
inscription en charges sous la rubrique «engagements à réaliser sur ressources
affectées» et au passif du bilan en «fonds dédiés».
Lors de leur utilisation effective, les fonds sont repris en produits au compte de
produits et charges (CPC) au rythme de la réalisation des engagements à la rubrique
«report des ressources non utilisées des exercices antérieurs» ;
- les ressources concernant des exercices futurs sont inscrites en «produits constatés
d'avance».
Les contributions volontaires en nature : elles correspondent au bénévolat, aux
mises à disposition de personnes, de biens meubles ou immeubles. Par nature
effectuées à titre gratuit, elles font l'objet d'une information appropriée en
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fonction de la qualité des données disponibles. Le traitement comptable est
clarifié. Si elles présentent un caractère significatif, une information est fournie
dans l'état des informations complémentaires
(ETIC).
RECAPITULATIF:
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Règles spécifiques Les principales adaptations du Plan Comptable Général portent
sur :
- la définition de notions essentielles ;
- les règles comptables particulières.
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b. Avantages de la Normalisation comptable
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En outre, les associations entrant dans le champ du modèle simplifié sont dispensées
de l'établissement de l'ETIC.
Au sens du présent plan comptable, le terme association est celui défini par les
dispositions des articles 1 et 14, ci-après, du dahir n° 1-58-376 du 15 novembre 1958
tel que modifié et complété par la loi 75-00 réglementant le droit d'association.
Concernant l'inscription en produits des ressources de l'année, le montant
correspondant à la partie non utilisée, à la clôture d'un exercice, fait l'objet d'une
inscription en charges sous la rubrique «engagements à réaliser sur ressources
affectées » et au passif du bilan en « fonds dédiés ».
Lors de leur utilisation effective, les fonds sont repris en produits au compte de
produits et charges (CPC) au rythme de la réalisation des engagements à la rubrique
«report des ressources non utilisées des exercices antérieurs » ; les ressources
concernant des exercices futurs sont inscrites en «produits constatés d'avance».
Les contributions volontaires en nature: elles correspondent au bénévolat, aux mises à
disposition de personnes, de biens meubles ou immeubles. Par natures effectuées à
titre gratuit, elles font l'objet d'une information appropriée en fonction de la qualité des
données disponibles. Le traitement comptable est clarifié. Si elles présentent un
caractère significatif, une information est fournie dans l'état des informations
complémentaires (ETIC).
Si l'association ou la fondation dispose d'une information quantifiable et valorisable,
l'inscription en comptabilité s'opère de manière distincte au pied du compte de produits et
charges (CPC) à la fois en charges et en produits (en compte de classe 8).
Evaluation
A leur date d'entrée dans le patrimoine de l'association, les biens reçus à titre
gratuit sont enregistrés à leur valeur actuelle, «valeur estimée» à la date de
l'entrée, en fonction du marché et de l'utilité économique du bien de l'association.
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Réévaluation:
Le droit marocain est marqué par la suspicion des pouvoirs publics à l’égard de tout
groupement à but non lucratif. Il semble perpétuer jusqu’à aujourd’hui la notion
traditionnelle de l’association, qui exclut à priori la réalisation d’activités autres que
celles qui ne sont pas lucratives. Elle ne peut, par conséquent, servir de support
institutionnel qu’aux activités qui ne demandent pas de ressources importantes en
matière d’autofinancement et qui ne nécessite pas l’utilisation d’instrument de gestion
entreprenarial. La jurisprudence n’a pas non plus élargi la capacité juridique des
associations sur le plan patrimonial.
L’existence des associations simplement déclarées et les associations déclarées
reconnues d’utilité publique nous induit à établir pour notre étude des ressources
traditionnelles afin de marquer cette différenciation.
Mémoire de Fin d’Étude en Master Audit et Contrôle de Gestion réalisée par Mr ELALMI HAMZA
41
1. Cadre légal
Une association, selon la définition donnée par l’article premier du dahir du 15
novembre 1958, «est la convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent
en commun d’une façon permanente leurs connaissances ou leurs activités dans un but
autre que de partager des bénéfices ».
A partir de cette définition, on peut dégager les éléments essentiels à la validité d’une
association : c’est d’abord un contrat mais en général il n’est pas formalisé par un
écrit. Ce sont les statuts et les formalités légales de constitution qui permettent
d’apporter la preuve de l’existence de cette convention.
Ce contrat suppose donc la rencontre d’au moins deux volontés.
Personnes physiques voire personnes morales compte tenu de l’absence de précision
de l’article premier du dahir susvisé. En effet, seul le terme « personnes » a été utilisé
dans le dahir du 15 novembre 1958.
Structures concernées
D’après la note circulaire relative à l’impôt sur les sociétés loi 24-86 du
Mémoire de Fin d’Étude en Master Audit et Contrôle de Gestion réalisée par Mr ELALMI HAMZA
42
31/12/1986, on désigne par association sans but lucratif les groupements de personnes
exerçant des activités à caractère purement social, éducatif, sportif ou humanitaire.
Cette même circulaire dans sa définition de « association sans but lucratif » se réfère à
l’article 1 du dahir du 15/11/1958 réglementant le droit d’association et énumère celles
qui peuvent rentrer dans ce cadre :
Les associations reconnues d’utilité publique ;
Les unions ou fédérations d’association ;
Les parties politiques et associations à caractère politique ;
Les associations étrangères autorisées par le secrétariat général du
gouvernement, conformément aux dispositions du dahir susvisé/
Traitement fiscal
Le traitement est sans ambiguïté du fait que les associations sans but lucratif sont en
vertu de l’article 4, alinéa 1, de la loi sur l’impôt sur les sociétés exonérées en raison
des opérations dûment reconnues conformes à l’objet défini, dans leurs statuts, et
réalisées grâce aux cotisations versées par leurs membres, aux dons reçus, aux
subventions octroyées par l’état ou les collectivités publiques ou privées et ce, même
s’il en résulte un excédent de recettes sur les dépenses.
Mémoire de Fin d’Étude en Master Audit et Contrôle de Gestion réalisée par Mr ELALMI HAMZA
43
Au regard de la T.V.A.
Les associations qui sont restées purement non lucratives sont, de par le principe
même de la TVA, situées hors du champ d’application de la TVA.
Elles supportent la TVA en amont sans pour autant pouvoir procéder à sa récupération.
Il est à préciser que les associations reconnues d'utilité publique bénéficient de
l’exonération sans droit à déduction quelles que soient leurs activités (article 7 du
dahir du 20/12/1985 portant promulgation de la loi 30.85 relative à la TVA). En effet,
toutes prestations de service fournies par les associations reconnues d’utilité publique
sont exonérées de la TVA.
A noter également que depuis le 01/07/1999, sont exonérées de la TVA avec droit à
déduction, les biens d’équipement, matériels et outillages acquis localement ou à
l’importation par les associations à but non lucratif s’occupant des personnes
handicapées et ce, conformément aux dispositions des articles 8-23° et 60-29° de la loi
30-85 relative à la TVA.
A cet effet, les anciennes dispositions prévues à l’article 7 IV –7° b qui exonéraient les
biens d’équipement acquis par les associations à but non lucratif ayant un caractère
exclusivement philanthropique, destinés à être utilisés par lesdites associations dans le
cadre de leur objet statutaire sont abrogées.
Ainsi l’exonération qui auparavant touchait une tranche d’association plus large (toute
association philanthropique) a été limitée aux associations à but non lucratif
s’occupant des personnes handicapées.
A la lumière de ce qui précède, nous constatons que l’administration marocaine
semble ne pas s’intéresser à la diversité des activités des associations et à leurs
importances macroéconomiques et sociales. Tantôt, elle favorise les associations
reconnues d'utilité publique en exonérant leurs prestations quelles soient lucratives ou
non, tantôt, elle restreint l’exonération aux associations s’occupant des personnes
handicapées.
Mémoire de Fin d’Étude en Master Audit et Contrôle de Gestion réalisée par Mr ELALMI HAMZA
44
qu’accessoirement une activité lucrative, l’alinéa 3 de l’article 4 de la loi relative à
l’impôt sur les sociétés impose des revenus et bénéfices tirés de la gestion ou de
l’exploitation d’établissements de ventes ou de services.
Cette position fiscale marocaine, laisse déborder bon nombre de questions d’ordre
pratique.
Comment affecter les moyens d’exploitation entre l’association et le secteur
lucratif ?
Comment ventiler les éléments communs entre l’activité imposable et l’activité
non imposable ?
Quel est le sort fiscal des subventions entre les deux activités ?
Comment procéder à la détermination des critères de non lucrativité d’une
association ?
Quelles mesures transitoires à prendre ?
Quelle est la portée de ces critères au regard des impôts commerciaux ?
En France, jusqu'en 1999, toute activité économique d'une association, même si les
bénéfices étaient entièrement réinvestis dans l'action associative, pouvait être taxée.
C'était à la fois injuste de taxer des activités désintéressées et totalement dissuasif pour
les bénévoles qui voyaient les fruits de leur activité repartir vers l'Etat.
En 2000, revirement total : les pouvoirs publics constatent que le secteur associatif est
créateur d'emplois, constitue un volant social unique, qu'il faut protéger et encourager.
Sur un plan fiscal, deux grandes idées :
ne plus taxer les revenus accessoires des associations qui ont un but purement
social.
admettre le statut d'association pour des structures aux activités ouvertement
commerciales, dont il faut alors sévèrement contrôler le cadre et leur trouver un
modus vivendi fiscal qui ne soit pas trop contraignant, au moins en début
d'activité.
Désormais, une association, dès sa création, doit " choisir son camp " et opter pour un
statut qui aura de grandes conséquences en matière fiscale. On aura alors le choix entre
" association désintéressée " (association à but social) et associations à activités
lucratives.
Mémoire de Fin d’Étude en Master Audit et Contrôle de Gestion réalisée par Mr ELALMI HAMZA
45
Et ce choix, il faudra le faire apparaître clairement aux services fiscaux.
Encore faut-il être en phase avec le fisc, en matière de critères.
Nous tenterons, en l’occurrence, d’analyser, à travers l’expérience française, la portée
fiscale de la lucrativité des activités associatives.
Mémoire de Fin d’Étude en Master Audit et Contrôle de Gestion réalisée par Mr ELALMI HAMZA
46
représentant élus des salariés. Leur rémunération, sous réserve qu’elle soit
justifiée, n’est pas plafonnée.
Les salariés ne peuvent exercer de fonction au sein du bureau.
L’activité:
La question qu'il convient de se poser est de savoir si le public peut indifféremment
s'adresser à une structure lucrative ou non lucrative.
Parmi les activités lucratives, on peut citer :
les recettes de publicité ;
la vente d’objets ou de produits divers : livres, disques, vêtements, produits
alimentaires etc. ;
les activités culturelles : cinémas, théâtres ;
certaines activités sportives : tennis, golf, rafting, surf, musculation etc. ;
activités dans le domaine de la santé : maisons de retraite, cliniques, centres
de soin etc. ;
tourisme : centre de vacances, etc. ;
mise à disposition de personnels, de matériels.
Activités de restauration, bars, buvettes etc.
Le secteur géographique:
La zone géographique dans laquelle la concurrence est susceptible de s'exercer est la
zone d'attraction commerciale. Le périmètre géographique à prendre en considération
est donc fonction de la nature de l'activité: il se circonscrira à une localité ou un canton
pour une association dont le rayon d'action reste local, mais il pourra s'étendre au
département, à la région voire à la France entière.
Mémoire de Fin d’Étude en Master Audit et Contrôle de Gestion réalisée par Mr ELALMI HAMZA
47
A titre d'exemple, on peut citer des associations organisant des spectacles, des
festivals, des compétitions sportives dont la renommée est nationale ou internationale.
dans le temps :
Le vieillissement de la population ou une réduction du temps de travail par exemple,
peuvent inciter des entreprises à développer ou à créer des services qui, pour le
moment, ne sont pas économiquement viables en raison d'un marché trop étroit. Une
association ne doit donc pas considérer que le caractère non lucratif de son activité lui
est définitivement acquis. Elle doit donc se préoccuper de son environnement
économique.
Ce critère s’apprécie par rapport au public. Peut-il s’adresser indifféremment à une
société commerciale ou à l’association non lucrative ?
Mémoire de Fin d’Étude en Master Audit et Contrôle de Gestion réalisée par Mr ELALMI HAMZA
48
Le public : Sont susceptibles d'être d'utilité sociale les actes payants réalisés
principalement au profit de personnes justifiant l'octroi d'avantages particuliers
au vu de leur situation économique et sociale (chômeurs, personnes
handicapées notamment, ...), ce que l'administration appelle des personnes
dignes d'intérêt.
Ce critère ne doit pas s'entendre des seules situations de détresse physique ou morale.
Par exemple, le fait que le public visé nécessite un encadrement important relevant du
travail d'assistance sociale dans un village de vacances contribue à l'utilité sociale de
l'organisme organisateur.
L’affectation des excédents
S’il est de saine gestion d’avoir des excédents, ceux-ci doivent être réinvestis.
Le prix : les tarifs doivent être homologués par l’autorité administrative de
l’association ; inférieurs au marché ; modulés en fonction de la situation sociale
des bénéficiaires. Il convient d'évaluer si les efforts faits par l'organisme pour
faciliter l'accès du public se distinguent de ceux accomplis par les entreprises du
secteur lucratif, notamment par un prix nettement inférieur pour des services de
nature similaire : tarifs modulés en fonction de la situation des clients. Pour
l'établissement de la comparaison les subventions versées par les personnes
publiques ne sont pas retenues quand bien même ces subventions pourraient
être qualifiées de complément de prix.
Cette condition de prix est réputée respectée lorsque les tarifs de l'organisme se
trouvent homologués par la décision particulière d'une autorité publique ; ceci suppose
que l'organisme soit soumis à une tarification qui lui est propre.
La publicité : sont autorisées, les campagnes d’appel à la générosité publique
et les informations envoyées aux personnes connues de l’association.
La publicité destinée à capter un public analogue à celui des entreprises est un indice
de lucrativité. Pour se faire connaître, l'association ne doit pas recourir à des pratiques
commerciales.
Mémoire de Fin d’Étude en Master Audit et Contrôle de Gestion réalisée par Mr ELALMI HAMZA
49
L'organisme peut procéder à des opérations de communication pour faire appel à la
générosité publique (exemple: campagne de dons au profit de la lutte contre les
maladies génétiques).
Il peut également réaliser une information sur ses prestations sans toutefois que celle-
ci s'apparente à de la publicité commerciale destinée à capter un public analogue à
celui des entreprises du secteur concurrentiel.
Pour distinguer l'information de la publicité, il convient de regarder si le contenu des
messages diffusés et le support utilisé ont été sélectionnés pour tenir compte du public
particulier auquel s'adresse l'action non lucrative de l'organisme en cause.
Ainsi, une association peut présenter les prestations qu'elle offre dans un catalogue si
ce catalogue est diffusé soit par l'association elle-même aux personnes ayant déjà
bénéficié de ses prestations ou qui en ont exprimé la demande, soit par l'intermédiaire
d'organismes sociaux.
En revanche, la vente de ce catalogue en kiosque, la diffusion de messages
publicitaires payants dans les journaux, à la radio, la location de panneaux
publicitaires, l’appel à des professionnels (agences de voyages, participation à des
foires ou salons dont les exposants sont principalement des professionnels etc.) des
éléments susceptibles de remettre en cause le caractère non commercial de la
démarche.
Internet : L’utilisation d’Internet est possible à condition que les pages soient
réservées à l’information du public et ne servent pas de support publicitaire
pour des entreprises du secteur concurrentiel
Mémoire de Fin d’Étude en Master Audit et Contrôle de Gestion réalisée par Mr ELALMI HAMZA
51
effectivement leurs prérogatives et notamment sont convoqués individuellement
aux assemblées générales.
et qui ont souscrit une adhésion présentant réellement un caractère de
permanence. Cette condition n'est pas remplie dans le cas de personnes qui
adhèrent à l'association, ou acquittent une cotisation, pour une durée a priori
limitée et inférieure à l'année.
Ainsi, les personnes qui " adhèrent " ou " cotisent " à l'organisme pour une journée,
une semaine, etc., pour pouvoir bénéficier des services offerts par l'organisme, ne
constituent pas des membres pour la détermination du régime fiscal applicable. Il en va
de même des personnes qui, ne devant bénéficier que de façon occasionnelle des
services de l'association, acquittent de ce fait une cotisation minorée.
Mémoire de Fin d’Étude en Master Audit et Contrôle de Gestion réalisée par Mr ELALMI HAMZA
52
Certaines exonérations de TVA sont de portée générale et s’appliquent par conséquent
aux associations sans considération de leur objet lucratif ou désintéressé (par exemple,
exonération des activités d’enseignement).
D’autres exonérations sont spécifiques aux associations et qui sont toutes
subordonnées au caractère de non-lucrativité (les associations reconnues d’utilité
publique et les associations s’occupant des handicapés).
En réalité, les associations ont assez souvent intérêt à être soumis à la
TVA pour pouvoir récupérer la taxe supportée sur leurs achats. Mais en l’état actuel de
la loi fiscale marocaine l’option à la TVA ne leur est pas ouverte.
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53
PARTIE II: PROBLEMATIQUES LIEES A
LA PRATIQUE DE L’AUDIT DES
ASSOCIATIONS
CHAPITRE I : PROBLEMATIQUE DES RISQUES
I. NOTION DE RISQUES
1. Notions générales de risques
Le risque peut être défini comme étant une conséquence plus ou moins prévisibles
pouvant affecter l’atteinte des objectifs d’une organisation .il existe plusieurs types de
risques selon le genre d’activités réalisées par l’entreprise, les caractéristiques propres
de ses opérations, l’environnement dans lequel les biens sont produits et les services
sont rendus,
Le risque est également une incertitude, menace ou opportunité (résultant d’une action
ou inaction) que l’entreprise doit anticiper, comprendre et gérer pour protéger ses
actifs, atteindre ses objectifs dans le cadre de sa stratégie et créer de la valeur.
Ainsi, nous pourrons distingué deux types de classification des risques auxquels une
entreprise peut être confrontée.
La première classification consiste à classer les risques en deux types :
Les risques spéculatifs, qui sont l’essence même de l’entreprise : investir des capitaux
dans une nouvelle usine, se lancer sur de nouveaux marchés, lancer un nouveau produit
…ces prises de risques sont conscientes, et elle ont pour objet d’engendrer un profit.
Les risques purs, traditionnellement définis comme étant le résultat du hasard, ce sont
des événements (tels que les incendies, explosions, atteinte à l’environnement…)
Mémoire de Fin d’Étude en Master Audit et Contrôle de Gestion réalisée par Mr ELALMI HAMZA
54
engendrés par l’activité de l’entreprise qui se réalisent à la suite de concours de
circonstance et sur lesquels il est possible d’agir de manière préventive ou moyennant
un refinancement.
Plus précisément, Le risque est, selon l’institut de l’audit interne (IIA :institute of
internal auditors) : « la possibilité qu’il se produise un événement susceptible d’avoir
un impact sur la réalisation des objectifs .le risque se mesure en termes de
conséquences et de probabilités. »
En effet, nous retenons la définition du risque selon l’institut de l’audit interne pour les
raisons suivantes :
La transversalité de la définition fait qu’elle peut être applicable dans n’importe quel
domaine, au niveau de toute entreprise ou de ses processus, il suffit qu’il y ait des
objectifs à atteindre ou à réaliser.
Mémoire de Fin d’Étude en Master Audit et Contrôle de Gestion réalisée par Mr ELALMI HAMZA
55
La perception du risque sous une forme quantitative (probabilité et impact) qui permet
l’évaluation du risque selon des critères simples, mesurables et reproductibles.
La définition de l’IIA est une définition normée et sert de base pour l’identification et
l’évaluation des risques dans le cadre de la démarche de la maîtrise des risques.
L’aspect économique
La maîtrise des risques confère un avantage concurrentiel majeur,
En effet, en réduisant les coûts évitables futurs, la maîtrise des risques permet de
restreindre les coûts liés aux risques inhérents de majoration de coûts normaux prévus
ou de minoration de gains normaux prévus.
Ainsi, la maîtrise des risques se veut un outil quantitatif de mesure de la valeur
économique et permettra à l’ingénierie de maîtrise (assistance à la maîtrise des risques)
et à l’ingénierie de fonctionnement (direction générale, stratégie et développement)
d’apprécier l’efficacité économique à partir du niveau des coûts liés aux risques futurs.
L’aspect financier
L’aspect financier de la maîtrise des risques consiste en la mise en place et en une
surveillance des principes d’indemnisation financière, sur les risques difficilement
maîtrisables, mais assurables. A ce titre, il incombe au directeur financier de gérer ces
différents risques, soit de les transférer (cas assurances) ou de les traiter (cas
instruments financiers (option, swap.)
Mémoire de Fin d’Étude en Master Audit et Contrôle de Gestion réalisée par Mr ELALMI HAMZA
57
des risques, à prendre en compte cette mesure du risque dans l’appréciation des
performances des activités et à mettre en place des processus de suivi des risques
intégrés à la gestion des opérations.
Ceci nécessite au préalable, la mise en place d’une architecture de gestion globale des
risques afin de doter l’entreprise de moyens nécessaires pour réussir l’intégration de la
gestion des risques dans les processus de gestions opérationnelle et stratégique de
l’entreprise.
A défaut de ce dispositif, les risques ne peuvent être analysés, divulgués, comparés et
gérés d’une manière cohérente et efficace à tous les niveaux de l’organisation
considérée dans son ensemble .les principaux éléments d’un dispositif de management
des risques sont :
Mémoire de Fin d’Étude en Master Audit et Contrôle de Gestion réalisée par Mr ELALMI HAMZA
59
sont ensuite comparés à ceux du niveau inférieur ou supérieur, et ainsi de suite selon
une approche pyramidale.
Cette première étape permet notamment de s’interroger sur la cohérence effective
entre les objectifs des différents niveaux de l’organisation et de mettre en évidence le
cas échéant les risques liés à une situation d’incohérence, de flou dans la définition ou
d’incompréhension des objectifs.
Les risques
Les risques sont ensuite identifiés sur la base des objectifs répertoriés lors de la phase
précédente. Il est procédé ainsi pour chaque niveau d’organisation de l’entreprise, en
partant du niveau le plus global sans pour autant atteindre, les sous processus
élémentaire au risque d’alourdir le processus d’identification des risques .après
synthèse et mise en cohérence, les risques sont évalués puis hiérarchisés en
considèrent leurs probabilités d’occurrence et leurs conséquences potentielles.
Le contrôle
La notion de contrôle recouvre d’une part les réponses apportées par le management
pour gérer le risques et d’autre part le dispositifs de contrôle donnant l’assurance au
management que ces réponses sont effectives .les réponses aux risques comprennent
les dispositifs de prévention, de protection et de transfert du risque sur autrui ou
l’acceptation pure et simple du risque.
L’alignement
Il convient enfin de s’assurer de la cohérence entre objectifs ,risques et contrôle à un
niveau donné ou d’un niveau à l’autre de l’organisation ou encore entre unités
comparables de l’entreprise .
En effet, une approche globale des risques implique toutes les activités et tous les
niveaux de l’organisation dans l’entreprise.
Pour éviter les zones non couvertes et les redondances dans le dispositif global
d’identification et d’évaluation des risques, il faut s’assurer que chaque activité et
chaque niveau de l’organisation agissent dans le même sens. Tous les éléments
Mémoire de Fin d’Étude en Master Audit et Contrôle de Gestion réalisée par Mr ELALMI HAMZA
60
nécessaires au diagnostic d’ensemble sont alors réunis et il s’ensuit, le cas échéant, un
plan d’action pour améliorer la situation.
Le processus de la maîtrise des risques
Le processus de la maîtrise des risques supposes un dispositif de maîtrise des risques
global et construit sur la base d’éléments structurés et adaptés au contexte de
l’entreprise.
Il s’agit d’établir un cadre, de recenser les processus, d’identifier les risques, les
évaluer, les hiérarchiser (cartographie des risques) et de traiter ces dits risques.
Ce processus est continuellement amélioré, il permet de faire évoluer la cartographie
des risques (identification …hiérarchisation) préétablie et de faire passer les risques
d’une zone de criticité à une zone de couverture.
Aussi, il s’agit d’effectuer des revues d’audit interne pour évaluer le dispositif de
maîtrise des risques selon la figure ci-dessous :
61
Mémoire de Fin d’Étude en Master Audit et Contrôle de Gestion réalisée par Mr ELALMI HAMZA
Etapes de la méthodologie
Le processus d’évaluation globale des risques peut être réparti en deux phases :
Une phase d’identification, évaluation et traitement des risques
Une phase de revue du processus.
Etape1
Lors de cette étape, on définit un cadre, et on identifie les risques affectant les
ressources de l’organisation .on peut distinguer les ressources humaines, techniques,
informationnels, financières ou naturelles.
Etape 2
La deuxième phase concerne la revue indépendante du dispositif d’évaluation des
risques pour une amélioration continue du processus et afin de s’assurer de la
pertinence de chaque étape d’évaluation des risques.
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62
II. PROPOSITIONS DE PROCEDURE D’UNE MISSION
D’AUDIT D’ASSOCIATION
1. Programme de vérifications
L’audit des associations étant récent au Maroc, ce qui fait qu’il n’y a pas de
procédures ou d’étapes universelle concernant ce genre de mission.
Nous allons juste essayer de vous proposer un programme de vérification inspiré
des pratiques faites dans le métier au Maroc.
Mémoire de Fin d’Étude en Master Audit et Contrôle de Gestion réalisée par Mr ELALMI HAMZA
64
- Immobilisations ;
- Paie personnel ;
- Impôts et taxes ;
- Trésorerie.
Faire des examens limités lorsqu’ils sont demandés par les bailleurs de fonds.
Dans le but de développer cette partie de façon efficace nous allons attarder sur la
certification des comptes, les vérifications spécifiques et les conventions réglementées.
Le commissaire aux comptes exerce sa fonction dans les conditions prévues par la loi
sur les sociétés anonymes, sous réserve des règles qui sont propres aux associations.
Dans son rapport, il doit certifier que les comptes annuels sont réguliers et sincères et
qu’ils donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé, ainsi
que de la situation financière et du patrimoine de l’association à la fin de cet exercice.
Le contrôle des comptes doit s’appuyer sur les règles du code général de normalisation
comptable et du plan comptable particulier applicable aux associations.
Mémoire de Fin d’Étude en Master Audit et Contrôle de Gestion réalisée par Mr ELALMI HAMZA
66
b. Modalités de certification des comptes consolidés
3. Vérifications spécifiques
Les commissaires aux comptes ont pour mission permanente, à l’exclusion de toute
immixtion dans la gestion, de vérifier les valeurs et les documents comptables de
l’association et de contrôler la conformité de sa comptabilité aux règles en vigueur. Ils
vérifient également la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des
Mémoire de Fin d’Étude en Master Audit et Contrôle de Gestion réalisée par Mr ELALMI HAMZA
67
informations données dans le rapport de gestion et dans les documents adressés aux
adhérents sur la situation financière et les comptes annuels.
Ils effectuent un examen limité (et non une certification) en vue de s’assurer que les
informations financières sont cohérentes avec ce qu’il connaît de l’activité de
l’association, dans le cadre de sa mission générale. Cet examen limité consiste, pour
l’essentiel, à effectuer un examen analytique des informations et à obtenir, par
entretien avec les dirigeants, les informations jugées utiles.
Il est, ainsi, de principe que les documents adressés à d’autres personnes que les
adhérents sont exclus des vérifications spécifiques du commissaire aux comptes. La
compagnie nationale des commissaires aux comptes française précise dans son guide
de contrôle des associations (page 80) que la responsabilité éventuelle du commissaire
aux comptes vis à vis des organismes de contrôle ou de tutelle ne saurait être étendue à
des obligations de contrôle qui ne relèvent pas de sa mission : il n’a pas à vérifier (ni à
certifier) les comptes administratifs, les budgets ou toute information de nature
comptable ou financière dont la production est exigée par ces organismes dans le cadre
de l’exercice de leurs propres responsabilités, sauf s’ils sont mis à la disposition des
adhérents.
Cependant, dès lors que la communication des documents erronés à des tiers conduit
une association à obtenir des subventions majorées et dès lors que cette majoration
peut avoir une incidence significative sur le comptes annuels, il appartient au
commissaire aux comptes d’en tirer les conséquences sur la sincérité, la régularité, et
l’image fidèle des comptes en formulant, le cas échéant, une réserve dans son rapport
général.
Il convient de souligner que le commissaire aux comptes d’une association n’a pas à
satisfaire aux obligations de vérifications spécifiques propres aux sociétés
commerciales (actions de garantie, égalité entre les actionnaires…).
En revanche, il doit se prononcer sur la sincérité et la concordance avec les comptes
annuels des informations données dans les documents qui seraient éventuellement
adressés aux adhérents par analogie avec les dispositions de l’article 166 de la loi 17-
95 relative à la société anonyme.
Nous étudierons donc les différents documents concernés à savoir :
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Mémoire de Fin d’Étude en Master Audit et Contrôle de Gestion réalisée par Mr ELALMI HAMZA
- Budgets,
- Rapports d’activité,
- Conventions réglementées
c. Budget
que ce budget est établi sur des bases raisonnables. Dans le cas contraire, il doit
réagir et si le problème persiste et est jugé significatif, il doit le mentionner
dans son rapport.
et que ce budget est présenté dans les délais aux différents organismes
concernés.
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d. Rapports d’activité
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e. Conventions réglementées
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CHAPITRE II : TRAITEMENT COMPTABLES
SPECIFIQUES (CAS DES SUBVENTIONS ET AUTRES
SOURCES EXTERNES DANS L’AESVT MAROC)
I - PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE L’AESVT MAROC
1. Présentation Générale
Vision
Contribuer à l’édification d’une société moderne et solidaire conformément aux
principes et valeurs du développement durable.
Devenir une référence nationale en éducation au développement durable.
Organisation
Les structures de l’AESVT :
Congrès National
Conseil National
Bureau National
Bureau local au niveau de chaque section
Coordination par domaine d’intervention.
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Démarches & Approches
2. Mission de l’AESVT
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nationaux et les ONGs nationales et internationales pour contribuer à la
réalisation des objectifs du développement durable.
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internationaux (Réseaux Planétaire qu’elle préside, Réseau Climat &
Développement, PACJA, CAN).
L’attribution d’une subvention obéit à des règles qui sont fréquemment fixées par convention.
L’aide financière apportée doit être utilisée à l’objet pour lequel elle a été accordée.
a. Conditions suspensives
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b. Conditions résolutoires
Une subvention accordée pour plusieurs exercices est répartie en fonction des périodes
ou étapes d’attribution définies dans la convention ou à défaut, au prorata temporis. La
partie rattachée à des exercices futurs est inscrite en « produits constatées d’avance ».
d. Comptabilisation
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est un élément du résultat non courant (compte 75).
3. Subvention d’investissement.
a. Principe.
b. Comptabilisation
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III. LES RAPPORTS DETAILLE DU CABINET D’EXPERTISE
COMPTABLE.
Nous avons effectué l’audit des états de synthèse ci-joints de l’Association des
Enseignants des Sciences et Vie de la Terre « AESVT» comprenant le bilan, le compte
de produits et charges relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2017. Ces états de
synthèse font ressortir un montant de fonds associatifs de MAD 8 903 084.
Responsabilité de la Direction:
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Responsabilité des auditeurs :
Notre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de
notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les normes dee la profession au
Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d’éthique, de
planifier et de réaliser l’audit pour obtenir unr assurance raisonnable que les états de
synthèse ne comportent pas d’anomalie significative.
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79
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour
fonder notre opinion.
A notre avis, les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus donnent, dans
tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du patrimoine et de la situation
financière de l’AESVT au 31 décembre 2016 ainsi que du résultat de ses opérations pour
l’exercice clos à cette date, conformément au référentiel comptable admis au Maroc.
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31/12/2017
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81
31/12/2017
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31/12/2017
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2. RAPPORT DETAILLE DES COMPTES DE L’AESVT AU TITRE DE
L’EXERCICE 2017
Passif
Le Passif de l’AESVT au 31 décembre 2017 est constitué des rubriques suivantes :
Fonds Associatifs
Les Fonds associatifs sont constitués du cumul des excédents/ insuffisances des
exercices précédents. Ces fonds totalisent au 31 décembre 2017 à KMAD 8 933.
Organismes sociaux
Le compte des organismes sociaux enregistre la dette à payer à la CNSS au titre des
cotisations sociales du mois de décembre 2017 pour un montant de KMAD 20. Cette
dette a été payée en janvier 2018.
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Etat - Créditeur
Le compte d’Etat-créditeur comporte l’impôt sur les revenus du mois de Décembre 2017 pour un montant de
KMAD 10. Cette dette a été payée fin janvier 2018.
Divers Créanciers
Actif
Actif Immobilisé
Immobilisations corporelles
a -Construction
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Le compte construction porte essentiellement sur des agencements et aménagements de
constructions pour un montant brut de KMAD 1 321 amortis à hauteur de KMAD 616
sur une durée de vie 10 ans. La valeur nette de ces aménagements s’élève au 31
décembre 2017 à KMAD 705.
b – Matériel et Outillage
c – Matériel de Transport
Actif Circulant
Trésorerie Actif
Banque
Ce compte regroupe les soldes des différents comptes bancaires de l’AESVT (siège,
projet, section), à la date du 31 décembre 2017 pour un total de KMAD 3 972 ;
Caisse
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COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES DE L’EXERCICE
COMPTE DE CHARGES
CHARGES D’EXPLOITATION
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ACHATS DE PETITS OUTILLAGES ET PETITS EQUIPEMENTS
Ce compte englobe les prestations de service réalisées par des prestataires externes dans
le cadre des projets de l’AESVT. Le montant total de ces prestations de services s’élève
au 31 décembre 2017 à KMAD 2 376 ;
CHARGES EXTERNES
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LOCATIONS ET CHARGES LOCATIVES
CHARGES DE PERSONNEL
Rémunérations du Personnel
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Charges Sociales
Ce compte représente la part patronale des cotisations CNSS et AMO de l’exercice 2017
un montant de KMAD 222 ;
DOTATIONS D’EXPLOITATION
Ce compte enregistre les dotations aux amortissements de l’exercice 2017 pour un total
de KMAD 303 ;
SUBVENTIONS ACCORDEES
Ce compte englobe les subventions accordées par l’AESVT dans le cadre des
conventions et des projets de l’exercice 2017. Ces subventions totalisent KMAD 107 et
portent sur :
Ce compte regroupe des charges non courantes de l’exercice 2017 et des exercices
antérieurs pour un solde total de KMAD 80.
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COMPTES DE PRODUITS
PRODUITS D’EXPLOITATION
SUBVENTION D’EXPLOITATION
COTISATIONS
Ce compte représente les intérêts créditeurs sur compte bancaires pour un solde de
KMAD 4 ;
Ce compte d’un solde de KMAD 71 au 31 décembre 2017 regroupe les produits non
courants de l’exercice 2017 portant sur un bon reçu en mobilier estimé pour une valeur
de KMAD 35 et des produits non courants sur exercices antérieurs de KMAD 36
consécutif à l’analyse et l’apurement de certains comptes .
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CONCLUSION
Ce stage été pour moi l’une des expériences les plus enrichissantes de mon cursus
universitaire.
En effet grâce à ce stage j’ai pu appréhender les réalités du monde des cabinets d’audit
et ainsi voir l’importance qu’à l’audit dans le système économique d’un pays.
Outre cela j’ai appris et ce à travers le personnel de l’AESVT que la réussite
professionnelle rime obligatoirement avec assiduité, amour du travail bien fait,
disponibilité, rigueur, et travail d’équipe et que sans ces principes aucune entreprise ne
résisterait au flot de concurrents qui s’accroît de plus en plus avec la mondialisation.
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BIBLIOGRAPHIE
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ANNEXES
EXTRAIT DU PLAN COMPTABLE DES ASSOCIATIONS
MODELE NORMAL
1. Plan de comptes
11. Fonds associatifs et réserves
111. Fonds associatifs sans droit de reprise
1111. Valeur du patrimoine intégré
1112. Fonds statutaires (à ventiler en fonction des statuts)
1114. Apports sans droit de reprise . 1115. Legs et donations avec contrepartie d'actifs
immobilisés
1116. Subventions d'investissement affectées à des biens renouvelables
112. Fonds associatifs avec droit de reprise
1124. Apports avec droit de reprise
1125. Legs et donations avec contrepartie d'actifs immobilisés assortis d'une
obligation ou d'une condition
1126. Subventions d'investissement affectées à des biens renouvelables.
113. Ecarts de réévaluation
1131. Ecarts de réévaluation sur des biens sans droit de reprise
1132. Ecarts de réévaluation sur des biens avec droit de reprise
115. Réserves
1152. Réserves indisponibles
1153. Réserves statutaires ou contractuelles 1154. Réserves réglementées
1158. Autres réserves (dont réserves pour projet associatif)
116. Report à nouveau
117. Résultat sous contrôle de tiers financeurs
13. Fonds propres assimilés
131. Subventions d'investissement affectées à des biens non renouvelables
132. Droits des propriétaires (Prêt à usage)
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15. Provisions durables pour risques et charges
15.Provisions pour risques d'emploi
19. Fonds dédiés
194. Fonds dédiés sur subventions de fonctionnement
195. Fonds dédiés sur dons affectés
197. Fonds dédiés sur legs et donations affectés
20. Immobilisations grevées de droits
44. Dettes du passif circulant
447. Usagers
4471. Confédération, fédération, union, association affiliées
4472. Legs et donations en cours de réalisation
65. Charges non courantes.
657. Subventions exceptionnelles versées
67. Impôts sur les résultats
Ce compte enregistre l'impôt sur les résultats pour autant que l'association y soit
assujettie
en fonction de ses opérations.
68. Dotations aux amortissements, provisions et engagements
681. Engagements à réaliser sur ressources affectées
6811. Engagements à réaliser sur subventions attribuées
6812. Engagements à réaliser sur dons affectés
6813. Engagements à réaliser sur legs et donations affectés
71. Produits d'exploitation
715. Cotisations
78. Report des ressources non utilisées des exercices antérieurs (à ventiler par type
de ressources)
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Le poste 111 « fonds associatifs sans droit de reprise » est constitué de fonds qui ne peuvent
pas être repris par les membres de l'association, et par des subventions
d'investissement affectées à des biens renouvelables.
Le compte 1111 « valeur de patrimoine intégré » est utilisé pour l'établissement d'un bilan de
départ lors du passage d'une comptabilité de trésorerie à une comptabilité
d'engagement avec14 intégration du patrimoine, et après avoir, le cas échéant, isolé le montant
des subventions d'investissement.
Le compte 1112 « fonds statutaire » enregistre notamment dans les associations reconnues
d'utilité publique la contrepartie des valeurs placées conformément à l'article 12 du dahir n° 1-
58- 376 du 15 novembre 1958 tel que modifié et complété par la loi 75-00 visant les valeurs
mobilières de ces associations qui doivent être placées en titres immatriculés au nom de
l'association, l'aliénation des valeurs ainsi immatriculées, leur conversion, leur emploi en
autres valeurs ou en immeubles, ne pourra avoir lieu qu'après autorisation par arrêté du Premier
ministre. Les produits financiers de ces titres sont comptabilisés au crédit du compte 73
conformément au CGNC.
Le poste 112 « fonds associatifs avec droit de reprise» est constitué d'apports des membres
qui peuvent être repris dans les conditions prévues par la convention d'apport, et les subventions
d'investissement affectées à des biens renouvelables.
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Le poste 117 « résultats sous contrôle de tiers financeurs » est constitué des résultats réalisés
sur des projets qui sont pris en considération par les organismes de financement pour
déterminer le montant des ressources à attribuer pour les exercices suivants. Ce poste est
utilisé, le cas échéant, lors de l'affectation du résultat (Excèdent ou Insuffisance) par les
instances statutairement compétentes. n fait l'objet d'une ventilation par exercice.
ETATS DE SYNTHESE
- Bilan Actif Normal Association
- Bilan Passif Normal Association
- CPC 1 Normal Association
- CPC 2 Normal Association
- CPC Global Normal Association
- ETIC Association : Ventilation des charges par projet
MODELE SIMPLIFIE
Le modèle simplifié, «emboîtable» dans le modèle normal, est considéré comme suffisant aux
besoins d'information concernant les petites associations.
Les critères à retenir pour les associations pouvant recourir au modèle simplifié, sont à fixer
par les pouvoirs publics.
Par rapport aux prescriptions du CGNC, les simplifications portent sur les méthodes
d'évaluation, l'organisation de la comptabilité, le plan de comptes et les états de synthèse.
Plan de comptes
L'association est autorisée à n'utiliser que les comptes prévus par le modèle simplifié du
CGNC et nécessaires pour l'établissement des états de synthèse selon la nomenclature des
comptes jointe en annexe.
Etats de synthèse
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Les états de synthèse du modèle simplifié comprennent :
- Le Bilan ;
- Le compte de Produits et Charges.
CLASSE 1
Comptes de financement permanent
11. Fonds associatifs et réserves
111. Fonds associatifs sans droit de reprise
112. Fonds associatifs avec droit de reprise
115. Réserves
116. Report à nouveau
117. Résultats sous contrôle de tiers financeurs
119. Excédent - Insuffisance de l'exercice
13. Fonds propres assimilés
130. Fonds propres assimilés
14. Dettes de financement
140. Dettes de financement
15. Provisions durables pour risques et charges
150. Provisions durables pour risques et charges
19. Fonds dédiés
194. Fonds dédiés sur subventions de fonctionnement
195. Fonds dédiés sur dons affectés
197. Fonds dédiés sur legs et dotations affectés
CLASSE 2
Comptes d'actif immobilisé
20. Immobilisations grevées de droit
21. Immobilisations en non-valeurs
210. Immobilisation en non-valeur
22.Immobilisations incorporelles
223. Fonds commercial
227. Immobilisations incorporelles diverses 23. Immobilisations corporelles
231. Terrains
232. Constructions
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233. Installations techniques, matériel et outillage 234. Matériel de transport
237. Immobilisations corporelles diverses
24. Immobilisations financières
240. Immobilisations financières
28. Amortissements des immobilisations 281. Amortissements en non-valeur
282. Amortissements des immobilisations incorporelles 283. Amortissements des
immobilisations corporelles
29. Provisions pour dépréciation des immobilisations
292. Provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles
293. Provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles
294. Provisions pour dépréciation des immobilisations financières
CLASSE 3
Comptes d'actif circulant (hors trésorerie)
31. Stocks
311. Marchandises
317. Stocks divers
34. Créances de l'actif circulant
342. Clients et comptes rattachés
346. Comptes sociétaires Débiteurs 347. Débiteurs divers
349. Comptes de régularisation-Actif
35. Titres et valeurs de placement
350. Titres et valeurs de placement
39. Provisions pour dépréciation des comptes de l'actif circulant
391. Provisions pour dépréciation des stocks
394. Provisions pour dépréciation des créances de l'actif circulant
395. Provisions pour dépréciation des titres et valeurs de placement
CLASSE 4
Comptes de passif circulant (hors trésorerie)
44. Dettes du passif circulant
45. Autres provisions pour risques et charges
44. Dettes du passif circulant
441. Fournisseurs et comptes rattachés 446. Comptes sociétaires Créditeurs 447. Usagers
449.Comptes de régularisation-passif
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45. Autres provisions pour risques et charges
450. Autres provisions pour risques et charges
CLASSE 5
Comptes de trésorerie
51. Trésorerie – Actif
511. Chèques et valeurs à encaisser
514. Banques, trésorerie générale et chèques postaux-débiteurs 516. Caisses, Régies d'avances
et accréditifs
55. Trésorerie - Passif
552/553. Crédits de trésorerie
554. Banques (soldes créditeurs)
59. Provisions pour dépréciation des comptes de trésorerie
590. Provisions pour dépréciation des comptes de trésorerie
CLASSE 6
Comptes de charges
61. Charges d'exploitation
611. Achats revendus de marchandises
612. Achats consommés de matières et fournitures
613/614. Autres charges externes
616. Impôts et taxes
617. Charges de personnel
618. Autres charges d'exploitation 619. Dotations d'exploitation
63. Charges financières
630. Charges financières
65. Charges non courantes
650. Charges non courantes
657. Subventions exceptionnelles versées
67. Impôts sur les résultats
670. Impôts sur les résultats
CLASSE 7
Comptes de produits
71. Produits d'exploitation
711. Ventes de marchandises
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712. Ventes de biens et services produits 713. Variation des stocks de produits
714. Immobilisations produites par l'entreprise pour elle -même 715. Cotisations
718. Autres produits d'exploitation
719. Reprises d'exploitation; transferts de charges
73. Produits financiers
730. Produits financiers
75. Produits non courants
750. Produits non courants
CLASSE 8
81. Comptes d'excédent – insuffisance
810. excédent
811. insuffisance
ETATS DE SYNTHESE
- Bilan Actif Simplifié Association
- Bilan Passif Simplifié Association
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