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Chapitre P
Les installations photovoltaîques
schneider-electric.fr
Guide de l’installation électrique 2017 Life is On | Schneider Electric 1
Chapitre P
Les installations photovoltaïques
Fig. P1
Capacité photovoltaïque
installée en 2016.
Source : IEA-PVPS 2016
Snapshot of global
Photovoltaic markets,
avril 2017
Fig. P2
Évolution des tarifs de
rachat et du prix de
l'électricité en Allemagne.
Source : Recent Facts
about Photovoltaics in
Germany, Fraunhofer
ISE, 2017
L’autoconsommation est le modèle économique selon lequel le bâtiment résidentiel, commercial ou industriel
utilise l’électricité PV produite pour subvenir à ses propres besoins énergétiques et joue ainsi à la fois le rôle de
producteur et de consommateur, qu’on appelle prosommateur. L’énergie solaire produite est consommée
instantanément.
Si l’électricité PV produite dépasse la consommation du prosommateur, il existe plusieurs options pour donner de
la valeur à la production PV excédentaire : elle peut être injectée dans le réseau ; elle peut être stockée pour être
utilisée ultérieurement ; ou la consommation du prosommateur peut être décalée pour être en phase avec la
production PV.
L’autoconsommation représente le modèle promu et soutenu par un nombre croissant de pays car les
consommateurs participent ainsi activement à la transition énergétique et contribuent à l’objectif d’une part
croissante d'énergie renouvelable dans le mix énergétique.
Les prosommateurs préfèrent également le modèle de l’autoconsommation pour plusieurs raisons :
Elle offre déjà ou offrira bientôt les plus grands avantages économiques
Elle permet aux prosommateurs de consommer leur propre énergie solaire
Elle permet une meilleure maîtrise des coûts énergétiques
Elle promet à l’avenir une plus grande indépendance vis-à-vis du réseau et des variations du prix de l'électricité.
Accès à l’énergie
La production d'énergie photovoltaïque reste un des seuls moyens de fournir de l’électricité à 2 milliards de
personnes qui n’y ont encore pas accès. Elle représente une source d'approvisionnement massive, indépendante
de tout réseau.
Afin de dimensionner correctement ces installations hors réseau, il faut d’abord identifier la courbe de charge
requise et le nombre de jours où l’installation ne sera pas exposée à la lumière du soleil afin de quantifier les
besoins de stockage en batteries. Cette information sert à déterminer la taille et le type de batteries nécessaires.
La surface des capteurs photovoltaïques doit être ensuite calculée pour s’assurer que les batteries peuvent être
P3
rechargées dans le pire des cas (jour le plus court de l’année).
© Schneider Electric
Fig. P3
Cellule photovoltaïque
réalisée dans une
plaquette de silicium
(source Photowatt)
Ses caractéristiques s’expriment suivant une courbe courant - tension comme présentée sur la Figure P4.
Fig. P4
Caractéristique typique
d’une cellule
photovoltaïque
L'effet photovoltaïque est fonction de deux grandeurs physiques (voir Fig. P5) : l'éclairement et la température :
Lorsque l'éclairement E (W / m²) augmente, il en va de même pour le courant et la puissance produits par la
cellule,
lorsque la température T (°C) de la cellule augmente, la tension de sortie diminue de manière significative, le
P4 courant augmente légèrement, de sorte que globalement la puissance de sortie diminue.
Afin de pouvoir comparer la performance des cellules photovoltaïques entre elles, il a été défini des Conditions
Standard de Test (STC) correspondant à un éclairement de 1000W/m² et à une température ambiante de 25°C.
© Schneider Electric
Pour exploiter plus facilement l’énergie générée par des cellules photovoltaïques, les fabricants proposent des
associations série et/ou parallèle rassemblées dans des panneaux ou modules.
Fig. P6
Module photovoltaïque
(source Photowatt)
P5
Chaque module qui délivre une tension de quelques dizaines de volts, est caractérisé par sa puissance ayant pour
unité le watt crête (Wc) ou watt peak (Wp) en anglais. Elle correspond à la puissance produite par une surface de
un m² soumise à un éclairement de 1000 W / m² sous 25°C. Mais des modules identiques peuvent être de
puissances différentes. Il est donc utile de comparer leur rendement qui est égal à leur puissance (W / m²) divisé
© Schneider Electric
Par exemple, un module de 160 Wc et de superficie 1,338 m²[1] a une puissance crête de 160 / 1,338, soit 120 Wc
/ m².
D’où un rendement pour ce module de : 120 / 1000 = 12%
Habituellement, la tolérance des puissances indiquées est de ± 3% (cf. tableau de la Figure P7). Le module de
puissance typique 160 Wc regroupe l’ensemble des modules dont la puissance se situe entre 155 Wc (160 - 3%)
et 165 Wc (160 + 3%).
Note: Les fabricants peuvent proposer d'autres tolérances en fonction de normes ou habitudes locales; c'est
pourquoi il est recommandé de toujours contrôler les caractéristiques du produit (voir exemple en fig. P7).
Cependant, l’association série de cellules photovoltaïques peut engendrer un phénomène destructeur, lorsque
l’une d’entre elles est partiellement ombrée, appelé "Hot Spot". Celle-ci va fonctionner en récepteur et le courant
qui va la traverser peut alors la détruire. Afin de supprimer ce risque, les fabricants intègrent des diodes ByPass
qui court-circuitent les cellules endommagées. Les diodes Bypass sont habituellement fixées dans le boîtier de
raccordement situé à l’arrière du module et permettent de court-circuiter 18 ou 22 cellules selon les fabricants.
Ces modules sont ensuite associés en série pour atteindre le niveau de tension désiré : ils forment aussi des
chaînes de modules ou "strings". Puis les chaînes sont groupées en parallèle pour obtenir la puissance souhaitée
et forment alors un groupe photovoltaïque -groupe PV- (PV array en anglais).
P6 Au sein d'une chaîne, un module défectueux doit être remplacé par un module strictement
identique, d'où l'importance de la pérennité des fournisseurs choisis.
Enfin, le choix d’un matériel impose une sérieuse réflexion car il existe de plus en plus de fabricants de modules
photovoltaïques à travers le monde, aussi l’installateur doit- il :
s’assurer de la compatibilité des caractéristiques électriques avec le reste de l’installation (tension d’entrée de
l’onduleur),
contrôler la conformité du matériel aux normes,
mais aussi sélectionner ses fournisseurs pour leur pérennité afin de pouvoir assurer le remplacement d’un
module défectueux qui devra être strictement identique à ceux déjà installés.
Ce dernier point est important puisque l’installateur est responsable de la garantie donnée à son client.
Différentes technologies sont actuellement exploitées pour la réalisation des générateurs photovoltaïques, elles se
répartissent en deux familles : les modules cristallins et les modules en couches minces ou films .
Le module multicristallin a un rendement entre 12 et 14%. C’est le plus courant. Il est très utilisé dans les secteurs
résidentiel et tertiaire.
Ces modules ont une durée de vie supérieure à 20 ans. Avec le temps il perdent une partie de leur puissance (<
1% / an) mais continuent à produire de l’électricité. Suivant l’esthétique recherchée, il existe des modules Bi-verre
avec deux plaques de verre qui rendent le module semi-transparent, ou bien des modules Verre Tedlar ou Teflon
qui sont moins coûteux mais complètement opaques.
P7
Fig. P9
Onduleur photovoltaïque
Conext CL60-A
© Schneider Electric
Fig. P10
Point de fonctionnement
d’un champ-
photovoltaïque qui produit
le plus de puissance,
aussi appelé le Maximum
Power Point Tracker
2.3.4 Variantes
P8 Certains onduleurs "multi-MPPT" ont une fonction double MPPT (ou triple ou quadruple...). Cette fonction permet
d’optimiser la production PV lorsque le champ est constitué de chaines avec différentes orientations. Elle présente
le risque de perte de production totale dès qu’un onduleur est en défaut.
Il reste cependant possible de mettre plusieurs onduleurs de plus petite puissance, un par chaîne, solution plus
chère, mais qui augmente la fiabilité globale de l’installation.
Il existe aussi des "onduleurs multi-strings". Cette appellation ne signifie pas forcément multi-MPPT comme décrit
ci-dessus, elle indique simplement que plusieurs chaînes peuvent être raccordées à l’onduleur, leur mise en
parallèle étant effectuée dans l’onduleur.
Où :
... représentent les rendements à 5%, 10%... de la puissance maximale,
... sont des facteurs de pondération utilisés pour calculer ce "rendement européen" global, et ont été
calculés selon les données climatiques annuelles (données relatives au nord-ouest de l'Allemagne).
© Schneider Electric
Remarque : un autre calcul de rendement similaire a été défini par la California Energy Commission, utilisant une
formule similaire mais avec des facteurs de pondération et des points de fonctionnement différents.
Il est fortement déconseillé d'installer un onduleur sur un emplacement exposé au soleil sous peine
de voir son espérance de vie considérablement réduite.
Les critères d’étanchéité et de température sont importants dans le choix d’un onduleur.
Les fabricants d’onduleurs proposent presque tous des onduleurs IP65 pour être installés dehors. Ce n’est pas
pour autant qu’il faut les installer en plein soleil, car la plupart des onduleurs sont déclassés dès 40°C (50°C pour
les onduleurs Xantrex de Schneider Electric) et, dans ce cas, la puissance de sortie est diminuée.
L’installation extérieure en plein soleil présente un autre risque, celui du vieillissement prématuré de certains
composants de l’onduleur tels que les condensateurs chimiques. L’espérance de vie de l’onduleur est alors
considérablement réduite et peut passer de 10 ans à 5 ans !
2.4.1 Câbles
Les câbles doivent être homologués IEC 60228 classe 5 ou 6.
Les règles de dimensionnement de la section des conducteurs sont les mêmes que pour les câbles standards NF
C 15-100.
La chute de tension entre le champ PV et l’onduleur doit être calculée pour ne pas dépasser 3% pour le courant
nominal (recommandation UTE : 1%).
Les câbles CC doivent être mono conducteur à double isolation, ces câbles ne sont pas normalisés il faut donc
choisir des câbles spécifiés PV par leurs fabricants.
2.4.2 Connecteurs
La dangerosité d'intervenir sur les câbles de liaison des modules impose une déconnexion
préalable ou l'ouverture d'un sectionneur sur le circuit courant continu.
Généralement, les modules photovoltaïques sont fournis avec deux câbles équipés de connecteurs, un mâle et un
femelle. Ces câbles permettent de raccorder deux modules posés côte à côte afin de les mettre en série sans
erreur possible : le connecteur mâle se raccorde au connecteur femelle du module suivant et ainsi de suite jusqu’à
atteindre la tension continue désirée. P9
Ces connecteurs spécifiques tels MC3, ou MC4 verrouillable de Multi-Contact assurent aussi une protection au
toucher lorsqu’ils ne sont pas raccordés. Protection nécessaire car dès qu’un module photovoltaïque est soumis à
un éclairement, il fournit une tension. Intervenir (pour modification ou extension) sur des câbles de liaison des
modules impose une déconnexion préalable ou l’ouverture du sectionneur CC du circuit courant continu
obligatoire à l’arrivée du coffret de raccordement.
Il est aussi possible d’utiliser différents connecteurs du commerce. Une attention particulière doit alors être
apportée à leur choix pour la qualité de leur contact et de leur accouplement mâle-femelle afin d’éviter tout
mauvais contact susceptible d’échauffement et de destruction.
© Schneider Electric
La norme internationale IEC 60364-7-712 définit les règles d'installation propres aux installations photovoltaïques.
En France, il y a lieu de respecter les prescriptions des normes NF C 14-100 pour le raccordement au réseau
(branchement) et NF C 15-100 pour toutes les autres installations électriques BT (logement et autres).
Pour toute la partie génération électrique en courant continu (panneaux, onduleur et/ou chargeur, câbles,
protection...), il faut également être en conformité avec les documents suivants:
guide UTE C 15-712-1 "Installations Photovoltaïques sans stockage et raccordées au réseau de distribution"
(à compter de juillet 2013)
guide UTE C 15-712-2 "Installations Photovoltaïques autonomes non raccordées au réseau public de
distribution avec stockage par batterie" (à compter de juillet 2013)
norme XP C 15-712-3 "Installations Photovoltaïques avec dispositif de stockage et raccordées à un réseau
public de distribution (2016).
La Figure P12f explicite les limites de leur application.
Fig. P12f: Limites d’application des normes d’installation pour les installations photovoltaïques
Et, cette réalisation doit mettre en oeuvre des matériels conçus selon différentes normes « produits ».
stipulent que les systèmes PV dont la tension UOC maximale (tension en circuit ouvert) est supérieure à 120 V
DC doivent utiliser "une isolation double ou renforcée" comme protection contre les chocs électriques.
En effet, l'appareillage côté CC, tel que les fusibles ou disjoncteurs, ne protège pas contre les chocs électriques
car il n'y a pas de déconnexion automatique de l'alimentation dans un temps suffisamment court (La protection
contre les surintensités, lorsqu'elle est utilisée, protège les cellules photovoltaïques contre le courant inverse et
protège les câbles contre les surcharges et les courts-circuits).
Quand un défaut d'isolement est détecté par un moyen quelconque, l'onduleur est arrêté et
déconnecté du côté CA. Toutefois, le défaut est toujours présent sur le côté CC et la tension
présente entre les pôles est la tension en circuit ouvert du générateur PV, tant que les modules
sont exposés au soleil.
Cette situation ne peut être tolérée sur une longue période et le défaut doit être trouvé et éliminé.
Sinon, un deuxième défaut peut se développer sur l'autre pôle, ce qui provoque la circulation d'un
courant dans les conducteurs reliés à la terre et dans les parties métalliques de l'installation PV
sans aucune garantie que les dispositifs de protection fonctionnent correctement. Voir "Disjoncteurs
P11
ou fusibles".
D'une manière générale, il existe trois situations qui peuvent conduire à des températures anormalement élevées
et un risque d'incendie dans un système PV : un défaut d'isolement, un courant inverse dans un module PV, et la
surcharge des câbles ou de l'équipement.
Le générateur PV doit être vérifié pour s'assurer qu'il est bien isolé de la terre.
Lorsqu'il n'y a pas d'isolement galvanique entre le côté CA et le côté CC :
la mise à la terre d'un pôle est impossible,
la protection coté CA peut être utilisée pour détecter les défauts d'isolement.
Lorsque le côté CA et le côté CC sont isolés galvaniquement :
© Schneider Electric
Si la technologie des cellules photovoltaïques (par exemple, films minces de silicium amorphe) nécessite que
l'une des polarités soit directement mise à la terre, un dispositif de protection contre les surintensités, placé sur
le conducteur de mise à la terre, doit la déconnecter en cas de défaut à la terre;
Si la technologie des cellules photovoltaïques nécessite que l'une des polarités soit mise à la terre par une
résistance, un dispositif de surveillance de l'isolement doit être utilisé;
Si la technologie des cellules photovoltaïques ne nécessite le raccordement d'aucune polarité à la terre, un
dispositif de surveillance d'isolement doit également être utilisé.
Le dispositif de surveillance d'isolement doit être choisi en tenant compte à la fois de la tension U OC MAX et de la
capacité entre les panneaux PV et la terre qui provoque un courant de fuite. La capacité des câbles et de
l'onduleur doit également être prise en compte. Un dispositif de surveillance d'isolement capable de gérer une
capacité jusqu'à 500 µF est bien adapté à un système PV de taille moyenne.
La documentation fournie par les fabricants de modules photovoltaïques donne les chiffres suivants :
Type de module PV Puissance maximale Surface nécessaire Capacité Capacité usuelle entre
habituellement développée pour produire cette usuelle conducteurs et terre
avec un seul onduleur puissance par m2 pour un schéma IT
Module bi-verre avec cadre 1 MW 8000 m2 1 nF / m2 8 µF
aluminium sur support de
montage (en plein air)
Module bi-verre sur toit avec 100 kW 800 m2 5 nF / m2 4 µF
cadre aluminium
Module PV à film mince sur 100 kW 800 m2 50 nF / 40 µF
substrat souple m2
Certaines mesures effectuées sur des sites européens donnent les chiffres suivants :
Fig. P11 Type de module PV Puissance maximale Surface Capacité Capacité Capacité
Exemple de capacité de développée avec un nécessaire pour mesurée mesurée mesurée
fuite pour divers systèmes onduleur unique produire cette minimale (après- maximale maximale
PV puissance midi ensoleillé) (matinée
pluvieuse)
Module bi-verre avec cadre Usine 1 : 1 MW 8000 m² 5 μF 10 μF 1.25 nF /
en aluminium sur support de m²
montage (en plein air) Usine 2 : 750 kW 5000 m² 2 μF 4 μF 0.8 nF /
m²
Module bi-verre sur toit avec Usine 1 : 100 kW 800 m² 2 μF 4 μF 5 nF / m²
cadre aluminium Usine 2 : 50 kW 400 m² 0.5 μF 1 μF 2.5 nF /
m²
Module PV à film mince sur Usine 1 : 100 kW 800 m² 30 μF 50 μF 62.5 nF /
substrat souple m²
Usine 2 : 50 kW 400 m² 15 μF 25 μF 62.5 nF /
m²
P12
© Schneider Electric
Fig. P12
courant inverse
Courant inverse dans la chaîne défectueuse = courant total des autres chaînes
Il n'y a pas de risque de courant inverse en cas de chaîne unique. Lorsque deux chaînes ayant le
même nombre de modules photovoltaïques sont montées en parallèle, le courant inverse sera
toujours inférieur à la valeur maximale admissible. Ainsi, lorsque le générateur photovoltaïque est
constitué de seulement une ou deux chaînes, aucune protection de courant inverse n'est
nécessaire.
Une protection contre les courants inverses doit être mise en œuvre si le nombre total de chaînes qui pourraient
alimenter une chaîne défectueuse est suffisamment élevé pour fournir un courant inverse dangereux, c'est à dire,
selon l'IEC 60364-7-712, si :
Ns > 1+ IMOD_MAX_OCPR / ISC_MAX
Où :
Ns est le nombre total de chaînes du générateur PV,
IMOD_MAX_OCPR est la valeur maximale de protection contre les surintensités du module PV, définie dans la
norme CEI 61730-2,
ISC_MAX est le courant de court-circuit maximal d'un module PV, dépendant de l'éclairement max, et calculé
selon la formule: P13
ISC MAX = KI x ISC_STC, avec KI ≥ 1,25
En France, chaque document de référence comporte un organigramme présentant le choix des protections
contre les surintensités et des câbles pour la partie CC:
figure 7 dans l'UTE C15-712-1;
figure 3 dans l'UTE C15-712-2;
figure 5 dans l'XP C15-712-3;
En France, le guide UTE C15-712-1 et la norme XP C15-712-3 donnent les règles suivantes:
soit chaque chaîne PV est protégée par un dispositif de protection dont la valeur assignée nominale In
vérifie:
1,1 × ISC_MAX ≤ In ≤ IMOD_MAX_OCPR
soit NTS chaînes sont raccordées en parallèle sous la protection d'un seul dispositif de valeur assignée
nominale In, à condition que celui-ci vérifie:
1,1 × NTS × ISC_MAX ≤ In ≤ IMOD_MAX_OCPR – ((NTS -1) × ISC_MAX )
Le guide UTE C15-712-2 impose une protection par chaîne, c'est donc la première règle qui s'applique.
Le dimensionnement des câbles de chaîne est le suivant:
S'il n'y a pas de protection de chaîne (uniquement possible dans le cadre des installations couvertes par le
guide UTE C15-712-1):
Iz ≥ ISCMAX s'il y a au maximum 2 chaînes pour le générateur PV;
Iz ≥ (NS-1)xISCMAX si le nombre Ns de chaînes en parallèle pour le générateur PV est supérieur à 2.
S'il y a UNE protection PAR chaîne:
Iz ≥ I2 s'il y a moins de 20 chaînes en parallèle pour le générateur PV;
Iz ≥ In s'il y a au moins 20 chaînes pour le générateur PV.
S'il y a UNE protection pour NTS chaînes en parallèle (uniquement possible dans le cadre des installations
couvertes par le guide UTE C15-712-1):
Iz ≥ kpxI2 s'il y a moins de 20/NTS chaînes en parallèle pour le générateur PV;
Iz ≥ kpxIn s'il y a au moins 20/NTS chaînes pour le générateur PV,
où
P14 I2 est le courant conventionnel de fonctionnement du dispositif de protection, défini dans la norme produit du
dispositif;
kp = 1+ (NTS-1)/(Ns-NTS)
En France, le guide UTE C15-712-1 n'impose pas une protection à partir de deux groupes mais le choix d'une
section adaptée au courant de court-circuit maximum généré par les groupes en parallèle... ce qui peut faire
parfois de grandes sections, d'où le choix souvent préférable de protéger les groupes.
© Schneider Electric
Fig. P13
protection de chaîne
contre les surintensités
"Max I"
Pour les deux raisons suivantes, la situation de double défaut à la terre doit absolument être évitée:
Le courant de double défaut d'isolement pourrait être faible et inférieur au seuil de déclenchement de la
protection contre les surintensités (disjoncteur ou fusible). Cependant, un défaut d'arc CC ne s'interrompt pas,
même lorsque le courant est faible. Ceci peut présenter un grave danger, en particulier quand les modules
photovoltaïques sont installés sur des bâtiments;
Les disjoncteurs et interrupteurs utilisés dans les systèmes PV sont conçus pour couper le courant nominal ou
de défaut avec tous les pôles à la tension maximale en circuit ouvert (UOC MAX ). Pour couper le courant lorsque
UOC MAX est égale à 1000 V, par exemple, quatre pôles en série sont nécessaires (deux pôles en série pour
chaque polarité). Dans les situations de double défaut à la terre, le disjoncteur ou interrupteur doit couper le
courant à pleine tension avec seulement deux pôles en série. Les appareils n'ont pas été conçus à cette fin et
pourraient subir des dommages irrémédiables s'ils sont utilisés pour interrompre le courant dans une situation
de double défaut à la terre.
La solution idéale consiste à éviter qu'un double défaut à la terre ne survienne.
Un contrôleur d'isolement (ou un dispositif de protection contre les surintensités dans les systèmes reliés à la
terre) doit détecter et signaler le premier défaut. Cependant, bien que le système de détection de défaut stoppe
généralement l'onduleur, le défaut reste présent. C'est pourquoi le personnel de maintenance doit localiser et
éliminer le défaut sans délai.
Dans le cas de systèmes de puissance élevée avec des sous-réseaux protégés par des disjoncteurs, il est
fortement conseillé de débrancher chaque tableau lorsque le premier défaut a été détecté, mais non éliminé dans
les heures qui suivent.
Problèmes thermiques
Le comportement thermique de l'appareillage et des coffrets nécessite une surveillance attentive. Les boîtiers de
P16 générateur PV et les boîtiers de réseau sont généralement installés à l'extérieur et exposés aux intempéries. En
cas de températures ambiantes élevées, des indices de protection IP élevés pourraient réduire le débit d'air et la
dissipation thermique. En outre, la manière dont les dispositifs de commutation fonctionnent à tension élevée,
c'est- à-dire par l'utilisation de pôles en série, augmente leur échauffement. Une attention particulière doit donc
être portée à la température de l'appareillage dans les enveloppes extérieures sur le côté CC.
La protection des câbles doit être conforme aux exigences de la norme CEI 60364,
ou, en France, aux exigences des guides UTE C 15-712-1 et UTE C 15-712-2, et de la norme XP C 15-712-3.
La partie 7-712 de la norme stipule que tous les boîtiers sur le côté CC doivent répondre aux exigences de la
norme CEI 61439. Cette norme couvre les ensembles d'appareillage et de commande basse tension et énonce les
dispositions qui garantissent que le risque d'élévation de température a été pris en compte pour une conception
sure des coffrets CC (générateur et coffrets de réseau).
Fig. P14
interrupteur Compact
NSX 200A avec radiateur
et écran entre pôles
Un nombre suffisant d'interrupteurs-sectionneurs doit être installé pour permettre toutes les interventions sur le
générateur PV, notamment pour remplacer les fusibles dans les tableaux et coffrets de jonction du générateur.
Fig. P15
emplacement des
interrupteurs
P17
Pour les systèmes PV situés dans les bâtiments, un sectionneur télécommandé doit être installé aussi près que
possible des modules PV ou au point d'entrée des câbles DC, pour faire face à une situation d'urgence.
En France, les préconisations propres aux installations PV sont données dans le §17 des guides UTE C
15-712-1 et -2, ainsi que dans la norme XP C 15-712-3.
Si en général l'efficacité de l'ensemble du système est vérifiée afin d'assurer le maximum de production, il est
recommandé d'effectuer l'entretien périodique des équipements. Les conditions d'exploitation des systèmes
photovoltaïques impliquent diverses contraintes environnementales: large plage de température, humidité et
contraintes électriques. Afin de garantir les performances de l'équipement pendant tout le cycle de vie de
l'installation, une attention particulière doit être portée aux points suivants :
intégrité de l'enveloppe (double isolation, indice de protection IP),
conditions de fonctionnement et intégrité de l'appareillage
pour évaluer si une surchauffe est survenue
pour détecter la présence de poussière, d'humidité ...
contrôle visuel des connexions électriques et de l'état des câbles
test fonctionnel de l'équipement et des auxiliaires,
test du contrôleur permanent d'isolement,
mesure de la résistance d'isolement
vérification des liaisons équipotentielles.
P18
© Schneider Electric
4.1.2 Ombrages
Outre le risque de destruction "Hot Spot" de module ombragé au sein d’un champ PV expliqué au paragraphe Les
modules photovoltaïques et auquel les fabricants ont apporté des réponses, d’après des études menées par
l’Institut National des Energies Solaires (INES), un ombrage sur 10% de la surface d’une chaîne peut engendrer
une perte de production supérieure à 30% !
Il est donc très important de supprimer les ombrages directs. Cependant, dans beaucoup de cas, il est difficile de
les supprimer (arbres, cheminée, mur voisin, pylône... ).
Lorsqu’un champ PV comporte plusieurs chaînes :
si possible il faut regrouper sur une même chaîne les modules ombragés,
sinon il est conseillé de choisir une technologie qui réagit mieux à l’éclairage diffus que direct.
Fig. P16: Une précaution à prendre est d’éviter les boucles dans le câblage des chaînes
P19
applications PV en résidentiel.
Fig. P17
Schéma d’un champ
photovoltaïque mono
chaîne
Les modules sont connectés en série pour obtenir une tension continue dans ce cas comprise entre 200 et 500
VCC. Cette plage de tension permet d’obtenir le rendement optimal de l’onduleur.
Une ligne CC unique est tirée jusqu’à l’onduleur. Un interrupteur-sectionneur au voisinage de l’onduleur permet
d’isoler le champ PV de l’onduleur
Fig. P18
Schéma d’un champ
photovoltaïque multi-
chaînes avec un seul
onduleur.
Une variante de ce schéma est de mettre plusieurs onduleurs monophasés raccordés en triphasé (cf. Fig. P19)
Fig. P19
Schéma d’un champ
photovoltaïque multi-
P20
chaînes avec plusieurs
onduleurs monophasés
raccordés en triphasé
Les chaînes de chaque sous-groupe sont mises en parallèle dans des coffrets de jonction de sous-groupes. Ce
coffret intègre les protections, les moyens de mesure nécessaires et de monitoring.
Les sorties de ces coffrets sont mises en parallèle dans un coffret de jonction de groupes à proximité de
l’onduleur. Ce coffret intègre aussi les protections requises et les moyens de mesure et de monitoring
nécessaires à la mise en parallèle des sous-groupes.
Un interrupteur-sectionneur, intégré ou non au coffret de jonction de groupes, permet d’isoler le champ de
l’onduleur. La tension continue du champ est voisine de 1000 VCC.
Fig. P20
Schéma d’un champ
photovoltaïque multi-
groupes
Fig. P21
Exemple d'architecture P21
basée sur l'utilisation de
"modules a.c."
© Schneider Electric
en surimposition
Ce montage a le mérite d'être plus simple, et surtout de ne pas changer l'étanchéité d'un toit. C'est le mode
d'installation le plus employé en Allemagne et en Suisse. Cependant, en France, il ne bénéficie pas du tarif le plus
avantageux.
au sol
Ce mode est utilisé pour des grandes surfaces de production (ferme photovoltaïque). Il ne bénéficie pas non plus,
en France, du meilleur tarif d'achat.
P23
© Schneider Electric
P24
© Schneider Electric
P25
© Schneider Electric
P26
© Schneider Electric
Fig. P25: Onduleur MPPT unique 150 - 500 kW avec nombre de groupes > 2
Besoins Chaîne Coffret de jonction Coffret de jonction générateur Onduleur Coffret CA 400 V ou autre tension
de groupe (onduleur sans transfo)
Appareillage et commande (Q)
Isolement • • • •[a] •[d]
Commutation • • •[a] •[d]
(établissement et coupure DC22A DC22A
du courant nominal)
Commande •[b] •[a] •[d]
Protection surintensité • •[c] •[f]
Protection contre un •[h] •[h]
défaut d'isolement
[g]
Parafoudre (SPD) • type 2 • type 1 ou 2
Enveloppe extérieur IP5x intérieur Exigence standard CA
double isolement double isolement + exigence code réseau Distributeur P27
Comptage énergie P,Q, PF, énergie, alarmes,
THD, harmoniques
individuelles
[a] L'interrupteur principal du générateur photovoltaïque peut être inclus dans l'onduleur. Cette solution rend l'entretien ou le remplacement de l'onduleur plus
difficile.
[b] Si la commutation pour intervention d'urgence est nécessaire, l'interrupteur principal dans le coffret de jonction peut être équipé d'une bobine de déclenchement
et d'un mécanisme motorisé pour la refermeture à distance.
[c] La protection des câbles de groupe est recommandée pour éviter le surdimensionnement des câbles. Pour assurer un déclenchement rapide des protections, 6
à 8 tableaux sont recommandés.
[d] L'onduleur doit inclure une protection anti-îlotage (selon VDE 0126 par exemple).
[e] Protection contre surcharges et courts-circuits.
[f] S'il n'y a pas de parafoudre dans l'onduleur ou si la distance entre le coffret CC et l'onduleur dépasse 10 m, un parafoudre est nécessaire dans ce coffret.
[g] L'isolement galvanique est assuré par un transformateur MT/BT :
1. système PV sans mise à la terre fonctionnelle : un contrôle d'isolement est nécessaire : IMD - IM20 et accessoire IMD-IM20-1700,
2. système PV avec mise à la terre fonctionnelle : la mise à la terre doit être effectuée par un disjoncteur boîtier moulé CC (série iC60PV 4P 2 - 10 A) ou un
fusible
© Schneider Electric
P28
© Schneider Electric
Il existe deux possibilités principales pour connecter et exploiter un système PV installé sur le toit d’un bâtiment,
sur un parking ou intégré dans la structure d’un bâtiment : l’autoconsommation et l'exportation vers le réseau.
En mode exportation vers le réseau, l’installation PV est connectée au réseau de distribution électrique et
n’interfère pas avec l’installation électrique du bâtiment. Bien que physiquement liés, le système PV et l’installation
du bâtiment sont deux unités indépendantes et autonomes.
Dans le cas de l’autoconsommation, le système PV est connecté à l’installation électrique du bâtiment et la
production PV est utilisée en priorité pour satisfaire les besoins de consommation électrique des charges locales.
Fig. P26
Installation including PV
(renewables) for self-
consumption
Du fait de la connexion physique entre les deux installations, l’autoconsommation de production PV est soumise à
des règles d’installation et à des exigences d’architecture spécifiques.
Les installations électriques avec production PV locale pour autoconsommation sont conçues pour fonctionner :
connectées au réseau uniquement : en cas de panne du côté du réseau électrique, l’installation électrique
n’est plus alimentée par la production locale. Les systèmes PV actuels utilisés pour l’autoconsommation
fonctionnent principalement dans ce mode,
connectées au réseau et îlotées : l’installation électrique fonctionne connectée au réseau, mais peut
également fonctionner en mode hors réseau et alimenter la totalité ou une partie des charges à partir des
sources d’énergie locales. Aujourd’hui les installations PV ne peuvent pas assurer le fonctionnement de
l’installation électrique en mode hors réseau seulement, puisque l’énergie PV produite est volatile, prévisible
mais ingérable et avec des capacités de contrôle limitées. Pour assurer un fonctionnement hors réseau, les
installations PV doivent être associées à une source majeure et stable comme l’énergie stockée ou les
générateurs.
L’exploitation de l’installation électrique en mode réseau et en mode îloté est beaucoup plus complexe et
nécessite un contrôle dédié. Ce type d’exploitation est rare, surtout dans les pays où le réseau électrique est
stable et les pannes peu courantes.
P29
Cette section aborde en détail les installations électriques avec production PV locale et connexion au réseau, qui
constitue l’utilisation principale des systèmes PV dans le cas de l’autoconsommation. Les exigences spécifiques
pour les installations avec production PV pour autoconsommation y sont expliquées et des recommandations de
dimensionnement et de choix d’équipement sont fournies.
Fig. P27
Installation PV connectée
au TGBT
P30
Une configuration où l’installation PV est connectée au TGBT est utilisée dans les cas suivants :
Le système PV est situé près du TGBT ;
La production PV est utilisée à la fois pour l’autoconsommation et pour l’exportation au réseau de l’énergie PV
excédentaire ;
Le système PV est associé à d’autres sources d’énergie locales, par exemple le stockage ou la cogénération.
Une connexion au TGBT permet de regrouper l’ensemble de la production locale en un seul point, ce qui facilite
© Schneider Electric
la maintenance et l’exploitation de l’installation. Il s’agit de la configuration idéale pour les nouvelles installations
électriques ou pour les installations existantes où le TGBT est facilement accessible (par exemple dans des
bâtiments à un ou deux étages) ;
La capacité de production PV est comprise entre 10 % et 100 % de la puissance installée du bâtiment. Pour des
installations PV de moindre échelle, une connexion à un tableau secondaire plus proche peut être préférable.
Pour des installations PV importantes, une connexion en amont du tableau BT peut être plus appropriée dans le
cas d’installations existantes.
Fig. P28
Installation PV connectée
à des tableaux BT
secondaires
P31
Dans cette configuration, l’installation PV est connectée en amont du TGBT. Une configuration possible consiste à
connecter tous les onduleurs PV et l’arrivée du réseau à un tableau qui alimente le TGBT de l’installation
électrique. Une alternative, en particulier si l’arrivée du réseau et les sources locales ne sont pas proches les unes
des autres, est de connecter une seule sortie du système PV à l’arrivée du réseau, avant d’alimenter l’installation
électrique.
Cette connexion en amont du TGBT est utilisée dans les bâtiments existants où la capacité de production PV
dépasse la consommation des charges pour laquelle l’installation électrique est dimensionnée. Dans ce cas, la
connexion du système PV à un tableau secondaire ou principal mettrait en surcharge l’infrastructure électrique
existante et nécessiterait sa modification (remplacement des câbles, des tableaux et des protections). Considérée
comme une meilleure option, la connexion en amont du tableau principal ne nécessite aucune modification du
TGBT ou en aval de l’installation.
L’avantage principal de cette architecture réside dans sa capacité à intégrer une production PV de grande échelle
sans impact sur l’infrastructure de l’installation électrique existante. Elle peut être utilisée à la fois pour
l'autoconsommation et pour l’exportation de production PV excédentaire. Un inconvénient peut être le besoin d’un
tableau additionnel dédié à regrouper toutes les sources, qui risque d’augmenter le coût du système.
Fig. P29
Installation PV connectée
en amont du TGBT
P32
Perturbations générées
Les systèmes PV engendrent des perturbations limitées dans l’installation électrique, provenant principalement
des onduleurs PV. Ces perturbations sont les suivantes :
Harmoniques: comme la plupart des équipements électroniques, les onduleurs PV génèrent des harmoniques.
Les émissions d'harmoniques sont spécifiées par les fabricants d’équipements PV et se situent généralement
en-dessous de 3 % THDI.
Courants résiduels CC: en cas de défaut à la terre sur la partie CC du réseau, la génération d’un courant
résiduel CC du côté CA de l’installation dépend de l’isolement entre le côté CC et le côté CA du système PV :
L’isolement galvanique entre le côté CC et le côté CA de l’installation PV garantit que les courants résiduels
CC ne passent pas du côté CA.
En l’absence d’isolement galvanique, un courant résiduel CC est susceptible d’être présent du côté CA de
l’installation et doit être éliminé, sauf si l’onduleur PV est conçu pour empêcher, limiter ou éviter une telle
situation.
Si une installation électrique nécessite l’installation d’un dispositif différentiel à courant résiduel (DDR) sur le circuit
P33
CA, il faut choisir le type (CA, A ou B) en fonction du courant résiduel potentiel. Les fabricants d’onduleurs PV
spécifient généralement le courant résiduel CC maximal injecté par leurs onduleurs PV ainsi que le type de DDR
adapté à leurs onduleurs.
La présence d’onduleurs PV n’affecte pas la protection contre les défauts à la terre du côté CA de l’installation.
Les onduleurs PV et le côté CC doivent être protégés contre les défauts à la terre conformément au guide UTE C
15-712-1 et à la norme XP C 15-712-3.
Fig. P30
Installation PV connectée
en amont du TGBT
P35
© Schneider Electric
Quels que soient la taille et l’usage d’une installation PV, le système de monitoring a pour objectif principal de
suivre l’énergie PV produite, d’évaluer la performance du système PV, de détecter les dérives ou les
dysfonctionnements et d’avertir immédiatement en cas de défaut. Les architectures et exigences de monitoring
sont présentées dans cette section.
Fig. P31
Système de monitoring
pour les installations PV
commerciales
P36
bâtiment. Il peut prendre la forme d’un système de gestion de bâtiment ou d’un système de gestion énergétique
dédié, intégrant le monitoring de la production PV.
Fig. P32: Exemple de système de télésurveillance utilisé dans des installations à grande échelle
P37
© Schneider Electric
Vrai ou faux ?
Un panneau solaire produit moins d’énergie que sa fabrication a nécessité.
Faux : La durée de vie d'un panneau solaire est supérieure à 20 ans et seulement 18 à 36 mois, selon son
orientation, suffisent à générer l’énergie nécessaire à sa fabrication. Ainsi, à la fin de sa vie, un panneau solaire
a produit plus de 10 fois l’énergie consommée pour le fabriquer.
Les énergies renouvelables intermittentes déséquilibrent les réseaux.
Vrai : Les réseaux électriques ont été créés selon trois niveaux (distribution, répartition et transport) et ne sont
adaptés à l’injection de fortes énergies qu'en des points très précis du réseau de transport et ils sont pilotés
verticalement du producteur vers le consommateur. Le raccordement de sources de production réparties sur le
réseau de distribution modifie les usages actuels. Cependant de par sa puissance relativement faible, une
installation résidentielle prise individuellement n'a pas d'impact direct sur le réseau de distribution. C'est la
multiplicité et la disparité des installations qui imposent une gestion plus délicate des différents réseaux.
Une des caractéristiques de certaines énergies renouvelables (éolien et photovoltaïque) est l’intermittence de
production : la production dépendant du soleil (ou du vent) qui s'arrête lorsqu’un nuage passe ou que le soir
arrive. Ce n’est donc pas une énergie sûre, disponible selon notre besoin.
Vrai, sauf lorsqu'en site isolé la charge des batteries d'accumulateurs a été bien étudiée.
Vrai, sauf quand le générateur est raccordé au réseau, car le réseau supplée alors le manque d'énergie
renouvelable.
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Life Is On : la vie s’illumine - Conception, réalisation : Laurent Gasmi, DMCF - Photos : Schneider Electric - Édition : Altavia Saint Etienne - Document imprimé sur papier écologique
08/2018