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Des variations physiologiques ont été observe ( 109/l ) selon l âge : a la naissance =
12 a 26 ; a 3 mois = 6 a 18 ; a 1 an = 6 a 15 ; de 3 a 6 ans = 5 a 15 ; de 10 a 12 ans =
4,5 a 13,5. Pendant la grossesse il existe une légère hyperleucocytose jusqu’au 3eme
mois du post-partum. Diverses circonstances augmentent le chiffre de globules
blancs : effort physique, émotions violentes, menstruations, anesthésies,
accouchement, intervention chirurgicale, exposition au froid, au soleil, aux rayons
UV.
La diminution pathologique du nombre des globules blancs (leucopénie) ou leur
augmentation pathologique ( hyperleucocytose ) ne peut être interprète qu’avec les
données de la formule leucocytaire et les renseignements cliniques.
FORMULE LEUCOCYTAIRE :
C est l établissement du pourcentage des différents éléments nucléés du sans
circulant. La formule est soit manuelle, effectuée au microscope à partir d un frottis
sanguin (on apprécie simultanément la morphologie des globules rouges et des
plaquettes), soit automatique, effectuée par des cymomètres en flux. Ces automates
associent a la mesure du volume cellulaire des réactions cytochimiques (coloration
des myeloperoxydases) ou la mesure d autres paramètres physiques
(conductivité électromagnétique, diffraction d un faisceau laser).
*Technique (méthode manuelle) :
Le prélèvement de sang capillaire ou veineux est recueilli sur EDTA ; une goutte
suffit par frottis. A l aide de lames parfaitement propres, a bords rodes, le frottis est
réalise de la façon suivante : une petite goutte de sang est déposée a l extrémité d une
lame qui sera maintenue d une main sur un plan dure ; de l autre main est amenée une
deuxième lame inclinée a 45 au contact de la goutte ; on laisse le sang diffuser le
long de l arrête et, avant qu il n ait atteint les bords, on tire rapidement la goutte vers
l extrémité de la lame horizontale. Apres séchage rapide et soigneux par agitation a l
air, une coloration de May-Grunwald-Giemsa ou une coloration de Wright est
effectuée. La lecture se fait, après contrôle de la qualité du frottis, en dénombrant au
moins 100 cellules, qui sont reparties dans chaque catégorie.
*Résultats :
Les résultats de la formule leucocytaire et ceux de la numération des globules blancs
sont indissociables : seules sont utilisables les valeurs absolues de chaque type
cellulaire .
(10 /l) En p. 100 Pour un nombre normal de globules blancs
Polynucléaires neutrophiles éosinophiles basophiles Lymphocytes Monocytes 2,0 a
7,5 0,04 a 0,5 0,01 a 0,1 1,5 a 4,0 0,2 a 1,0 40 a 75 1 a 5 1 20 a 45 2 a 10
- Formule leucocytaire normale de l adulte.
Chez le nouveau-né, le nombre des polynucléaires neutrophiles est élève ( 6 a 26 .
109/l ) puis ce sont les lymphocytes qui prédominent durant la petite enfance (a 1 an
= 4 000 a 10 000/µl ; a 4 ans = 2 000 a 8 000/µl). Ces valeurs rejoignent celles de
l adulte vers 10-14 ans. Les nombre des monocytes suit une courbe identique à celle
des neutrophiles. Au cours du dernier trimestre de la grossesse on peut observer une
hyperleucocytose a prédominance de neutrophiles.
Les leucopénies sont de deux ordres : neutropénies et lymphopénies.
Une neutropénies est définie par un nombre de polynucléaires neutrophiles inferieur
a 1500 µl. les étiologies peuvent être regroupes selon le mécanisme responsable de la
neutropénie :
Troubles de production : aplasie médullaire ; envahissement médullaire que qu il soit
; dysmyeopoieses congénitales ;
Destruction exagérée : d origine mécanique (circulation extracorporelle) ;
immunologique ( allo-anticorps, auto-anticorps ) ; immun allergique (médicament) ;
Anomalie de la répartition ( non-mobilisation des réserves médullaires, augmentation
du secteur marginal ) ;
Mécanismes complexes ( maladies virales, neutropénies cycliques, hypersplénisme,
syndrome de Felty ).
Une neutropénie extrême d apparition brutale est qualifiée d agranulocytose.
Elle s observe après absorption de certains médicaments (amidopyrine, phenacetine,
phenylindanedione, sulfamides, etc.).
Une lymphopénie est définie par un nombre de lymphocytes inferieur a 1 000 µ/l
(des lymphopénies sont observées dans certains déficits immunitaires).
Parmi les hyperleucocytose, on distingue, selon le type cellulaire :
Les polynucleoses neutrophiles ( c est a dire plus de 7 500 par µl ) dont les
étiologies sont très nombreuses : infections bactériennes localisées ou généralisées,
syndromes inflammatoires, cancers, maladies métaboliques comme la crise de goutte,
l acidocétose diabétique, les nécroses tissulaires comme les brulures, l infarctus du
myocarde, prés hémorragies aigues et hémolyses, sorties d agranulocytose aigue, lors
de certains traitements comme les corticoïdes, lors du tabagisme, enfin dans les
syndromes myeloproliferatifs ou l on rencontre des éléments immatures.
Une basophilie ( plus de 200 par µl ) est rarement rencontrée en dehors d une
leucémie myéloïde chronique ou elle s accompagne d une myelemie.
Une monocytose ( plus de 1 000 par µl ) se voit dans certain dysmyelopoieses
acquises idiopathique, dans les agranulocytoses aigues mais aussi dans des maladies
infectieuses (brucellose, salmonellose, listériose ), dans certains états inflammatoires
(collagénose, sarcoïdose).
Une lymphocytose correspond a un nombre de lymphocytes circulants supérieurs a 4
000 par˜Â¢Ã‚µl. Il peut s agir de lymphocytes de morphologie normale, dans des
maladies virales ( oreillons, varicelle, hépatite ) ou bactériennes ( coqueluche ) ou
bien dans les syndromes lymphoproliferatifs. Il peut aussi s agir de lymphocytes
hyper basophiles mêles a des éléments mononuclés de grande taille : il s agit alors d
un syndrome mononucleosique rencontre dans la mononucléose infectieuse, la
toxoplasmose, les infections a cytomégalovirus ou d autres viroses (rubéole, hépatite,
varicelle).
La présence dans le sang d’éléments granuleux immatures, avec ou sans présence
d’érythroblastes, est appelée myelemie. Elle s observe quel que soit le nombre de
globules blancs. La myelemie peut être réactionnelle a une sollicitation médullaire
importante (hémorragie aigue, hémolyse, infection sévère, sortie d’agranulocytoses
aigue). Elle peut être associée a une myelofibrose (idiopathique, envahissement
médullaire d un cancer) ou un syndrome myeloproliferatif sans myelofibrose initiale
(leucémie myéloïde chronique essentiellement).
La présence de blastes dans le sang est toujours normale : elle doit faire rechercher,
avant tout, une leucémie aigue mais se voit dans les leucémies myéloïdes chroniques
en transformation aigue, dans les myelofibroses primitives ou secondaires (voir
indications du myélogramme et de la biopsie osseuse).
Hématocrite :
C est le rapport du volume globulaire au volume sanguin total, exprime en pourcentage.
*Technique :
Deux méthodes sont utilisables : directe ( macro hématocrite de Wintrobe
ou micro hématocrite ) ou indirect ( calcul utilisant le volume globulaire moyen et le nombre
des hématies). Le sang capillaire ou veineux est prélève sur anticoagulant sec L’hématocrite
selon Wintrobe nécessite un volume de sang important ; il est d utilisation délicate et de
précision relative ; il est abandonne au profit du micro hématocrite. Celui-ci nécessite une
centrifugation du sang dans les tubes de verre calibres et une mesure a l aide d un lecteur
spécial. L erreur obtenue est inferieure a 3 P. 100 pour un sang normal.
* Résultats :
Les valeurs normales moyennes chez l adulte sont : 47 7 p. 100 pour les hommes et 42 5 p.
100 pour les femmes. A la naissance, l hématocrite est élève : 56 p. 100, puis il diminue a 3
mois ( 38 6 p. 100 ) pour remonter au taux de l adulte vers la dixième année. Pendant la
grossesse, la diminution progressive de l hématocrite est liée a une hémodilution.
L’hématocrite ne permet d’ apprécier la masse globulaire que si la masse totale sanguine ne
varie pas. Il peut être diminue si le volume globulaire baisse (anémie, hypersplénisme) ou si
le volume plasmatique augmente (ascites cirrhotiques, insuffisance cardiaque, insuffisance
rénale, hyper protidémies). Il est augmente par l hémoconcentration (baisse du volume
plasmatique) ou par l augmentation de la masse globulaire (polyglobulies primitives ou
secondaires).
*Technique :
Le prélèvement peut être réalise a n importe quel moment de la journée, même si le sujet n est
pas a jeun. Le sang est recueilli après ponction veineuse rapide, sur une solution de citrate. Le
mélange sang-citrate doit être immédiat dans les proportions de un volume de citrate pour
quatre volumes de sang.
Technique de Westergreen : le mélange sang-citrate doit être utilise dans les deux heures
suivant le prélèvement si l échantillon est garde a température ambiante ( 6 heures après si la
conservation a lieu a 4 ° C ). Apres homogénéisation, il est aspire dans un tube calibre,
gradue en mm et maintenu strictement vertical. Au bout d une heure de sédimentation, on
mesure la hauteur de plasma au-dessus de la colonne d’hématie. La lecture au bout de deux
heures est inutile.
*Résultats :
Les valeurs normales chez l adulte exprimées en mm a la première heure varient chez l
homme de 3 a15 et chez la femme de 7 a 20.
La VS est plus rapide chez l enfant et le sujet age ( 20 mm a la première heure après 60 ans ).
Chez la femme, l accélération de la VS se voit pendant les menstruations, pendant la
grossesse ( a partir de la 10eme semaine et pendant 3 a 4 semaines après l accouchement ).
Le ralentissement pathologique est rare, observe lors de polyglobulies, hémoconcentrations,
hypo- et afibrinogénémies, drépanocytose.
La VS est augmentée dans les maladies rhumatismales, toutes les maladies infectieuses (a
pyogènes, virales, tuberculose, etc.), aigue ou chronique, les syndromes néoplasiques, les
processus nécrotiques (infarctus du myocarde, période poste-radiothérapeute, traumatisme
important), les maladies dégénératives. L accélération peut être considérable ( > 100 mm a la
première heure) lors de dysproteinemies (traduites sur le frottis sanguin par la disposition en
rouleaux des hématies), d affections rénales, hépatiques, de myélome, ou de maladie de
Waldenstrom. Ce test est surtout utile lors de la surveillance d une affection subaigüe ou
chronique.
*Résultats :
Contrôle négatif : calculer la moyenne.
Valeur seuil : calculer en ajoutant 0,6 a la moyenne des répliquâtes du contrôle négatif.
*Interprétation des résultats :
Les échantillons fournissant une D.O > ou = a la valeur seuil sont considérées comme
initialement réactifs, et doivent être ré-analyser en double.
* Limites de la méthode :
Ce test doit être effectue uniquement sur des échantillons de sérum ou de plasma
individuels.
Un résultat négatif par un test de détection de
l Ac n’exclut pas la possibilité d une infection.
SYPHILIS TPHA :
*Principe du Test :
Test d’ hémagglutination indirecte pour la détection des Acs spécifiques de la syphilis
dans le sérum ou le plasma humain.
Le TPHA sert a détecter des Acs spécifiques anti-tréponème pallidum. Des hématies de
poulets stabilises, puis sensibilisées par un lysat de tréponème pallidum, sont agglutinées
en présence d Acs spécifiques. Des hématies témoins, non sensibilisées permettent de
détecter les hétéro-agglutinines.
*Mode Opératoire :
Echantillons :
Sérum non contamine ou hémolyse.
Possibilité de conserver les sérums a frais : ( +2 ° a +8 ° C ).
Matériel nécessaire :
Micro pipette.
Plaque de microfiltration a fond en U.
Procédure du test :
-Le test qualitatif ; chaque test nécessite trois puits.
-Laisser les réactif revenir a température ambiante.
-déposer 190 ul de diluant dans le puits 1.
-déposer 10 ul d’échantillons a tester dans le puits 1. utiliser les deux derniers puits pour
les contrôles positif et négatif.
-Mélanger le contenu du puits 1 et transférer 25 ul dans le puits 2 et 25 ul dans le puit 3.
-S assurer que le réactif antigène et le réactif contrôle soient bien en suspension. Ajouter
75 ul de réactif contrôle au puits 2 et 75 ul de réactif antigène au puits 3.
-Mélanger le contenu de chaque puits en tapotant la plaque.
-Couvrir la plaque et incuber pendant 1 heure a température ambiante. Eviter toute source
de vibration et conserver a l abri de la chaleur.
*Lecture des résultats :
L agglutination avec les hématies sensibilisées simultanée a la non-agglutination des
hématies de contrôle indique la présence d Acs spécifiques de T. Pallidum.
Un bouton homogène et dense au centre de la cupule absence d’Acs de T. Pallidum
Limites de la méthode :
les Acs spécifiques peuvent persister pendant une longue période même après un
traitement réussi de la maladie.
La technique TPHA peut donner des réactions croisées avec d autres formes d infections
a tréponèmes et de réactions faussement positives avec des échantillons de patients
atteins de la mononucléose infectieuse, de la lèpre ou des maladies auto-immunes.