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c u -tr a c k Ton orgueilLEUse TÊte. .d o
c u -tr a c k

DépouilLÉ d'artiFIce.
EsCLAve de l'aMOUR.
RIre de ma douLEUR.
Le JOUR éTAIT plus BEAU.
OUI, c'est MOI qui le DIS.
MEURS, que ton NOM péRISse.

Ces types ne sont évidemment pas les seuls, car Boscaven suppose que
les deux dernières syllabes (les _e_ muets de la fin ne comptant pas)
forment toujours un ïambe; or, ce n'est pas le cas si l'hémistiche se
termine par un mot comme _relâcher_, par exemple, où la dernière
syllabe est brève et accentuée, tandis que la seconde est d'une
longueur bien marquée. On voit encore ici combien on risque de se
tromper en ne considérant rien que la quantité des syllabes ou rien
que leur accentuation.

Un auteur plus récent, M. Becq de Fouquières, dans un traité de


versification française (Paris, 1879), a tenté de noter musicalement
le rythme des vers. Malheureusement, il attache trop d'importance à
des allitérations et à des assonances. Exemples:

Je Mourrai, Mais au Moins Ma Mort Me vengera.


CetTe BêTe marchait, BatTue, exTénuée.

Ces allitérations sont purement fortuites; le poète ne les a pas


cherchées, et le lecteur ou l'auditeur n'y fait pas attention; ou si
l'on prenait garde aux _m_ multipliés du premier vers, il en serait
comme des _s_ dans le fameux vers de Racine sur les serpents. Les
assonances peuvent sembler suffisantes pour la rime, comme nous
l'avons vu, mais pour le reste, l'harmonie des vers ne résulte ni des
allitérations, ni des assonances, ni de la prétendue harmonie
imitative, ni d'autres enfantillages.

_7º Principes fondamentaux de l'harmonie des vers._

L'harmonie des vers repose sur cette loi très simple, que _la sonorité
et le rythme doivent être en rapport avec la pensée ou le sentiment
exprimé_. Or, les éléments de la sonorité et du rythme sont des
voyelles plus ou moins claires ou sombres, plus ou moins pointues pour
ainsi dire, plus ou moins arrondies, des consonnes plus ou moins
douces ou fortes, plus ou moins sèches ou coulantes, soit simples soit
accumulées; puis, des syllabes plus ou moins longues ou brèves, plus
ou moins accentuées, des rythmes plus ou moins légers ou rapides, ou
plus ou moins lourds et massifs.

L'accumulation des consonnes peut servir à des effets durs ou


énergiques; elle est plus fréquente en allemand qu'en français; elle
n'existe que d'une façon très restreinte en italien, où elle ne
produit pas de duretés, comme elle en donne trop souvent en allemand.
L'effet des consonnes peut contribuer à l'harmonie des vers, comme le
timbre des voyelles, sans être pour cela un effet musical.

Puis l'alternance des voyelles et des consonnes de qualités


différentes peut former des modulations qui ont leur charme.

Pour montrer l'application de ces principes, je reprends les deux vers


de _Phèdre_ cités plus haut. J'y remarque que toutes les voyelles sont
simples (_ia_ ne forme pas diphtongue), et que le choix en est très
heureux; le timbre sombre domine, surtout dans le second vers; il faut
se garder, cependant, d'y voir, comme l'a fait il n'y a pas longtemps
un poëte académicien, «des perspectives de plages désolées et de
longues allées désertes».

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