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3 Champ d’application
Les opérations et les transactions effectuées par les établissements de crédit ne sont
pas soumises à des règles spécifiques ou méthodes, autres que celles prévues par le
Plan Comptable Général, sauf dispositions particulières consignées dans la
présente.
Sont retenues pour la préparation et la présentation des étatsfinanciers des
établissements de crédit, les dispositions fixées par le Plan Comptable Général,
notamment :
- les conventions comptables de base ;
- les principes comptables généraux ;
- les méthodes d’évaluation et de comptabilisation ;
- les définitions et les éléments constitutifs des actifs, passifs, capitaux propres,
charges et produits ;
- lacomposition et les règles de présentation des états financiers ;
- l’organisation de la comptabilité
6 Principes spécifiques
La banque est un intermédiaire dont le métier est de «travailler" l'argent. Son activité
repose sur des fondements ou principes spécifiques. C'est un intermédiaire obligé
qui reçoit, prête, crée et transforme de la monnaie. La banque obéit à des règles
(donc des normes) définies par une réglementation propre. Elle utilise, pour exercer
son activité, des "produits" qui sont des techniques de travail de l'argent. Ces
produits sont mis en oeuvre au travers d'une organisation et des procédures
appropriées »1(*).
Assurance
Autorité bancaire européenne
Autorité de contrôle prudentiel
Banque
Chronologie des banques en Europe
Code des assurances
Code monétaire et financier
Conseiller en investissements financiers
Crédit
Directive sur les services de paiement
Épargne
Établissement de crédit
Etablissement de paiement
Finance
Financiarisation de l'économie
Institution financière
IOBSP
Marché financier
Secteur financier
Le terme de banque renvoie à deux conceptions. Soit il s'agit d'un secteur d'activité
économique, celui traitant les opérations de banque — le secteur bancaire —, qui
comprend les fournisseurs et les distributeurs des contrats relatifs à ces opérations. Soit
le terme vise l'un des types d'entreprises actifs dans ce secteur, essentiellement
des établissements de crédit ou des établissements de paiement, s'agissant des
fournisseurs de services, ou des ent
Est considéré comme établissement de crédit, toute personne morale qui exerce, à
titre de profession habituelle, les opérations bancaires suivantes :
Seules les banques sont habilitées à recevoir du public des dépôts quelles qu'en
soient la durée et la forme.. L'ADAPTATION DES CONDITIONS RÉGISSANT
L'ACTIVITÉ BANCAIRE :
· Dans le but d'adapter les conditions régissant l'activité bancaire à celles prévalant
dans les pays de l'Union Européenne et de moderniser le cadre réglementaire et
organisationnel du secteur bancaire, la loi portant création de la Banque Centrale de
Tunisie ainsi que celle régissant les établissements de crédit ont fait l'objet de
modifications :
Les établissements de crédit en activité sont constitués par les banques Les
banques renferment les banques dites auparavant banques commerciales agrées
sous la loi n° 67-51 réglementant la profession bancaire en qualité de banque de
dépôts et les banques de développements transformées en banques universelles. A
la fin de 2004, les banques sont au nombre de dix sept::
Les établissements de crédit en activité sont constitués par les banques Les
banques renferment les banques dites auparavant banques commerciales agrées
sous la loi n° 67-51 réglementant la profession bancaire en qualité de banque de
dépôts et les banques de développements transformées en banques universelles. A
la fin de 2004, les banques sont au nombre de dix sept::
La Banque Nationale Agricole (BNA) contrôlée à 66% par l'Etat : Créée en juin 1959,
3 ans après l'indépendance, la vocation initiale de la BNA était d'unifier les
structures d'octroi du crédit agricole et d'encourager le développement de ce
secteur. Aujourd'hui à la tête du plus important réseau d'agences du pays sa
vocation initiale reste présente même si les engagements de la banque dans le
secteur agricole ne représentent désormais que 30% du total de ses engagements.
· Loi n°2001-65 du 10 juillet 2001, relative aux établissements de crédit, telle que
modifiée et complétée par la loi n°2006-19 du 2 mai 2006,
· Loi n°85-108 du 6 décembre 1985 portant encouragement d'organismes financiers
et bancaires travaillant essentiellement avec les non-résidents,
-
Système comptable bancaire
Le système comptable des établissements bancaires se caractérise par un certain
nombre de spécificités.
Le PNB est calculé par la différence entre les produits et les charges bancaires, il
exprime la contribution des banques à l'augmentation de la richesse nationale.
L'analyse par la méthode des ratios a montré une divergence dans les résultats
obtenus. En effet, la titrisation a un effet positif sur certains ratios qui sont améliorés
alors que d'autres sont diminués. Pour mieux avancer dans l'analyse de l'impact de
la titrisation sur la performance financière de la BIAT il s'avère nécessaire le recours
à une observation des cours boursiers.
B. L’intermédiation bancaire
4 grandes activités d’intermédiation :
La distribution de crédits (classe 2 = toutes les opérations que l’on fait avec la clientèle)
La collecte des dépôts (classe 2)
Prêts et emprunts de liquidités sur le marché interbancaire (classe 1 = opérations sur capital)
Les services spécialisés associés à l’intermédiation bancaire (engagements en crédit-bail,
affacturage, engagements sur les instruments à te affacturage, engagements sur les
instruments à terme)
C. L’intermédiation financière
Le trading : opérations spéculatives sur les titres, les changes ou les taux.
Le market-making : animateur de marché cours achat/vente d’instruments financiers
Le portage : lors d’une introduction de titres sur le marché la banque peut en conserver une
partie.
Commissions générée par la BFI.
D. Les services financiers pour compte de tiers
Recherche de revenus dans les activités de prestataires de services.
Objectifs : percevoir des commissions
Gestion d’actifs pour compte de tiers (quand la banque gère des actifs
financiers pour
comptes de tiers).
Gestion des moyens de paiement
Ingénierie financière
commissions
A. Les fuites au sein du système bancaire
Les crédits accordés par une banque ne lui reviennent pas nécessairement sous forme de
dépôts. La banque est la seule personne morale qui peut créer de la monnaie
La quantité de monnaie représentée par la somme des dépôts est passée de 9 000 à 10 500 soit
une augmentation de 1 500, soit le crédit accordé par la banque A.
La banque A a créé de la monnaie ex nihilo (créée à partir de rien) mais elle prend le risque de
ne pas récupérer les dépôts qu’elle vient de créer.
Il lui manque 900 de ressources pour équilibrer son bilan.
La banque B se retrouve en excédent de 900 de ressources qu’elle pourra prêter sur le marché.
La banque A pourra se refinancer sur le marché ou auprès de la banque centrale.
annuels publiés
O. Les reportings européens
Le CEBS : Committe of European Bnaking Supervisors en
2005 a élaboré 2 nouveaux reportings
Remplacement de la BAFI par SURFI en juin 2010.
4 objectifs :
CRBF 97-2
vérification sur l’information qu’il y a au niveau de cette
comptabilité) permettant de justifier les
informations ; cet audit oblige à ce que les banques soient
organisés, l’audit applique des
contrôles.
A. Les écritures comptables
Somme des emplois = somme des ressources
Somme des montants débités = somme des montants crédités
Une écriture :
P. Les livres obligatoires :
La comptabilité matières :
Une banque gère pour compte de ses clients des éléments, la
comptabilité que tient la banque se
nomme donc la comptabilité matière. Cette comptabilité est
propre à la banque puisqu’elle n’existe
pas en comptabilité matière. Chaque banque est libre d’exercer
sa propre comptabilité matière. Les
éléments détenus par l’établissement pour le compte de tiers,
mais ne figurant pas dans les comptes
individuels annuels, doivent faire l’objet d’une
comptabilité ou d’un suivi matières retraçant les
existants, les entrées et sorties.
Les établissements sont obligés de tenir une comptabilité
matières pour les opérations sur les titres,
les effets remis à l’encaissement non-inscrits au compte
ordinaire du remettant.
Effet : instrument de paiement, deux types : la lettre de
change, et billet à ordre.
Cela permet de distinguer les éléments détenus pour le compte
d’OPCVM, les éléments détenus pour
le compte de la clientèle ; les éléments détenus en tant que
simple dépositaire, les éléments détenus
en tant que garantie.
A. Les classes de comptes de situation :
Les classes de compte 1 à 5 regroupent les comptes du bilan (à
un instant donné) :
entreprises, … tous sauf les banques
trésorerie qu’elle peut placer en bon du trésor, obligations, …
La classe 3, qui dans l’industrie recense les stocks n’a pas
d’équivalent en banque.
Elle est réservée aux opérations sur titres acquis en PTF à
l’actif et dettes constituées par des titres
émis au passif.
La classe 4 recense les biens possédés sous forme
d’immobilisations incorporelles, corporelles et
financières.
(1) opérations interbancaires (1) opérations interbancaires
(2) opérations avec la clientèle : tout ce que la
banque a comme créances sur la clientèle,
toutes les créances sous forme de prêt. La
banque fait un prêt, l’emprunt c’est ce que l’on
reçoit.
(2) opérations avec la clientèle : on va retrouver
tous les comptes des clients. Les mouvements
des différents comptes vont se retrouver ici.
(3) opérations sur titres que la banque possède,
qu’elle a reçu
(3) opérations sur titres : parts sociales, les
obligations, les TCN
(4) immobilisations (5) K permanents
R. Les classes de comptes de gestion
Dépenses et recettes pendant une période appelée exercice. Il
se décompose en 2 parties :
L’analyse de la rentabilité passe par la mise en évidence de
soldes intermédiaires de gestion.
Produits (-) charges sur les opérations d’intermédiation
(intérêts)
+ produits (-) charges sur les opérations de marché (plus ou
moins values)
+ produits (-) charges sur les services bancaires (commissions)
+/- cout du risque (provisions et reprises)
+/- gains ou pertes sur actifs immobilisés
+/- produits et charges exceptionnels (-) Impôt sur les
bénéfices
+/- dotations ou reprises de FRBG (fonds pour
risques bancaires généraux) et provisions
réglementées
Ratio souvent suivi : frais généraux / PNB : on souhaite que ce
ratio soit le plus petit possible.
correspond à la valeur ajoutée dégagée par les entreprises non
financières.
et les dotations aux amortissements.
Il permet d’apprécier la capacité d’un établissement de crédit à
générer une marge après imputation
du coût des ressources et des charges de fonctionnement.
généraux FRBG et l’impôt sur les sociétés. Si provision est
positive alors c’est une charge et
donc déduite des impôts (soit pas impactée).
S. Les classes de comptes de hors bilan :
(ex : une banque qui reçoit la caution d’une autre banque)
La présentation du hors bilan n’est pas obligatoirement
équilibrée entre l’actif et le passif.
Nous allons comparer le bilan d’une entreprise et celui d’une
banque
25/06
2011 Effets commerciaux encaissés 2000
251 Compte ordinaire 1980
7029 commission 20
Ou 2 juin
251 Compte ordinaire 20
7029 Commission 20
25/06
2011 Effets commerciaux 2000
251 Compte ordinaire 2000
2
montant brut-intérêts = montant net escompte
tout crédit est un engagement pour la banque donc classe 9
quand produit et charge constaté d’avance : il faut une écriture pour
annuler
5/08
2011 Escompte et opérations assimilées 50 000
251 Compte ordinaire 49 655,2
3882 Produits constatés d’avance 284,72
7029 Commission 50 (2x25)
3650 Créditeurs divers 10
5 aout (utilisation)
9038 Contrepartie des engagements 50 000
902 Engagement de crédit 50000
15/09
3882 Produits constatés d’avance 284,72
70211 Intérêts sur créances commerciales 284,72
15/09 (contrepassation de l’utilisation)
902 Engagement escomptable 50 000
9028 Contrepartie engagement 50 000
Deux dernières lignes : ce que j’utilise
3
44
Poste 25 : résultat de l’exercice
Sert à déterminer la rentabilité financière de l’actionnaire.
Les ratios d’exploitation
Le coefficient net d’exploitation : rapport entre les couts de structure / PNB
Coefficient de rentabilité : ROE = rapport du résultat net aux fonds propres
(capital, réserves, report à
nouveau)
Coefficient de rendement : ROA = rapport du résultat net sur total du bilan.
Exercice classe 2 bis
Opérations de crédit
1
Effet de commerce, deux situations pour le client :
Pas besoin de trésorerie : ne demande pas l’escompte, donc effet à
l’encaissement. Pas
besoin d’autorisation, pas de ligne hors bilan.
Besoin de trésorerie : utilise l’effet pour faire de l’escompte, engagement
donc autorisation,
ligne hors bilan, on fait donc une avance de trésorerie. A l’échéance il faut le
rembourser.
25/06
2011 Effets commerciaux encaissés 2000
251 Compte ordinaire 1980
7029 commission 20
Ou 2 juin
251 Compte ordinaire 20
7029 Commission 20
25/06
2011 Effets commerciaux 2000
251 Compte ordinaire 2000
2
montant brut-intérêts = montant net escompte
tout crédit est un engagement pour la banque donc classe 9
quand produit et charge constaté d’avance : il faut une écriture pour
annuler
5/08
2011 Escompte et opérations assimilées 50 000
251 Compte ordinaire 49 655,2
3882 Produits constatés d’avance 284,72
7029 Commission 50 (2x25)
3650 Créditeurs divers 10
5 aout (utilisation)
9038 Contrepartie des engagements 50 000
902 Engagement de crédit 50000
15/09
3882 Produits constatés d’avance 284,72
70211 Intérêts sur créances commerciales 284,72
15/09 (contrepassation de l’utilisation)
902 Engagement escomptable 50 000
9028 Contrepartie engagement 50 000
Deux dernières lignes : ce que j’utilise
10 /08
251 Compte ordinaire 1604
121 Compte banque Vannes 1550
7029 Commission 45
3656 TVA à reverser 9
L’objectif principal visé par le régulateur dans le cadre de ces réformes est de renforcer la
sécurité et la solidité de notre système financier, et d’améliorer la qualité de l’information
financière. Il s’agit aussi, d’assurer une cohérence entre le droit commun, notamment le Droit
comptable OHADA qui a été récemment révisé avec la publication du nouvel Acte Uniforme
relatif au droit comptable et à l’information financière (AUDCIF).
Définition économique :
Le crédit est un acte qui permet à une personne de mettre des fonds à la disposition
d'une autre personne, avec une rémunération de service rendu et les risques en
courus.
« Le crédit ce défini comme étant tout titre onéreux par lequel une personne
met ou promet de mettre des fonds à la disposition d'une autre personne et
prend dans l'intérêt de celle- ci un engagement par signature tel q'un aval, un
cautionnement ou une garantie. Sont assimilées les opérations de crédit les
opérations les opérations de location assorties d'opérations d'achats ou
notamment les crédits-bails ».1
3- L'objectif du crédit :
Le seul objectif du banquier accordeur du crédit est d'avoir des gains, mais à
condition de pouvoir couvrir ses frais et s'assurer un bénéfice.
On ne peut pas manquer de signaler qu'il y a un risque couru par le banquier, donc il
sera obligé de le prévoir et le limiter.
Dans cette section, nous allons donner un aperçu général sur le crédit d'exploitation
mis au service des entreprises.
- Le degré du risque ;
- Leur caractère spécifique ou global ;
On distingue :
1 - 1 - 1 - Facilité de caisse :
La facilité de caisse est accordée pour une entreprise qui se retrouve dans une
situation de décalage de trésorerie à très court terme (quelques jours de mois). Ce
décalage est dû aux décaissements importants tels que règlement des fournisseurs
ou le paiement des salaires. Cette facilité est accordée par le banquier afin de
laisser le compte de son client évoluer en position débitrice à concurrence d'un
plafond déterminé à condition que le compte revienne créditeur assez rapidement
grâce aux recettes réalisées.
Au plan de l'entreprise, un tel recours se justifie par son cycle de rotation qui joue
entre :
- Qu'à première vue, ce risque est limité (quelques jours par mois à surveiller). - Que
le banquier partage avec son client le risque commercial.
1 - 1 - 2 - Le découvert :
Le principe de découvert est le même que celui que la facilité de caisse à la seule
différence que le découvert est accordé sur une période plus langue et répond à
d'autres exigences. Il a pour objet de compléter le fonds de roulement insuffisant
dans une période donnée allant de 15 jours à quelques mois.
- En matière de durée : généralement d'une année mais toujours assorti d'un suivi
du cycle (stock, production, commercialisation) ;
- En matière de durée : généralement d'une année mais toujours assorti d'un suivi
du cycle (stock, production, commercialisation) ;
- La compagne peut être perturbé ou même raté, si le produit est tributaire du climat
; - Risque de mévente de produit.
Certains crédits par caisse font l'objet d'appellation précise évoquant un objet
spécifique ou tout au moins l'origine des besoins.
Ces crédits donnent lien à l'affection en gage de certains actifs circulant dans
le cadre d'opérations spécifiques.
- L'escompte commercial ;
- L'affacturage ;
Toute fois, l'escompte peut également porter sur des chèques, car bien qu'ils
soient payables à une, leur reconnaissance peut nécessiter un délai, surtout
si le lieu de leur paiement est éloigné.
L'escompte est une opération qui consiste pour le banquier à racheter d'une
entreprise les effets de commerce, dont elle est porteuse, avant l'échéance et
moyennant le paiement d'agies, l'escompte fait donc intervenir trois parties :
- D'abord, c'est une opération de crédit qui est protégée par les dispositions
du doit bancaire ;
1-2-2l'affacturage :
Services offerts :
-Ces avantages :
-Ces inconvénients :
Le banquier accorde des avances sous forme de fonds sur marchandises lui
appartenant. Cela peut se faire soit au moyen d'une avance sur marchandise, soit
par escompte de warrants.
- « le warrant » qui constate, au profit du porteur ; leur mise en gage, le warrant est
un mayen de financement alors que le récépissé est un titre de propriété.
b-L'escompte de warrant :
Pour obtenir cette avance, l'entreprise endossera le warrant seule (warrant détaché)
à l'ordre de sa banque, en s'engageant à rembourser la somme prêté à l'échéance
porté sur le warrant.
L'avance sur facture est destinée à mobiliser le poste client des entreprises qui
travaillent avec des administrations.
Dans la pratique, ces organismes, qui ne sont pas réputés commerçants, payent
leurs achats par des virements ordonnés sur leurs comptes au trésor, ce règlement
est certain, mais en pratique, le principe de sa réalisation est long.
L'engagement de cette dernière doit être fermé et irrévocable et doit figurer sur la
facture comme suite :
Exemple :
Dans l'avance sur facture, le compte du client est crédité par le débit d'un compte
spécial « avance garantie ». Le compte de l'avance ne dépasse pas en générale les
50% du montant de la facture, a la réception du virement venant en réglant de la
facture.
« Ces avances sont garanties par des titres de négociation faciles, notamment les
bons de caisse, l'existence de nantissement atténue le risque de la banque qui peut
à suite d'une procédure facile, faire réaliser à son profit les titres nantis et assurer
ainsi le remboursement de son crédit.
Précisons que seuls les bons de caisse souscrits dans le réseau BDL peuvent être
pris en nantissement. Les avances sur titres doivent être limitées à 80% maximum
du montant des créances en garantie » (7)
L'avance sur titre est un crédit accordé à un client contre remise de valeurs
mobilières en garantie. Actuellement, les avances sur titres qui existent en pratique
sont les avances sur bons de caisse et sur compte dépôt à terme (Dinars et
devises).
Le dossier à fournir pour obtenir ce genre d'avance n'est composé que d'une
demande manuscrite et pièces justificatives de la situation fiscale et parafiscale du
client. L'agence accorde des avances sans aucune étude. Elle ne fait qu'établir une
fiche des synthèses qui résument les caractéristiques de la relation.
Un crédit par signature se définit comme un engagement donné par la banque sous
forme d'une acceptation, d'un aval, d'une caution ou d'un crédit documentaire ; de
payer pour compte d'un débiteur si celui-ci s'avérerait défaillant.
1 L'acceptation :
- Dans le cas ou le banquier ne peut escompter une traite présentée par son client à
ses guichets, ceci peut être due à un gène de trésorerie.
2-2 L'aval :
L'avaliseur est tenu de la même manière que celui dont il s'est porté garant (débiteur
principal), le banquier (avaliste) doit apprécier le demandeur d'aval non seulement à
travers sa santé financière, mais aussi à travers les effets déjà avalisés (existence
d'incidents de paiement).
-Le cautionnement :
C'est le contrat unilatéral, par lequel la caution garantit l'exécution d'une obligation,
en s'engageant envers les créanciers à satisfaire cette obligation, si le débiteur
principal ne la satisfait pas lui-même.
« En se portant caution, c'est-à-dire en prêtant leur signature, les banques font crédit
à leurs clients. En effet, tout engagement de caution contient en puissance un
engagement de découvert dans la mesure ou, appelées à payer à la place de leurs
clients défaillants, elles peuvent rencontrer des difficultés à se faire rembourser. Il
leur faut donc faire preuve de vigilance dans l'octroi des lignes de cautions, inscrites
hors bilan, qui constituent un important volume de risque, de l'ordre de moitié, voir
plus, de l'encours des crédits à court terme chez certaines banque » (9)
Il existe plusieurs types de cautions bancaires qu'on peut classer selon leur
destination. On distingue :
préalable.
Les deux fonctions des banques commerciales, gérer les risques et vendre les
produits bancaires, doivent être clairement dissociées. En effet, des entreprises sans
agrément, mais immatriculées, peuvent distribuer des produits bancaires, dont les
risques restent gérés par les établissements bancaires3.
Les banques commerciales assurent la bonne tenue d'un registre des comptes et la
gestion des transferts entre ces comptes. À ce titre elles facilitent les échanges
économiques et contribue à la traçabilité des flux financiers. L'État leur confère
souvent la responsabilité d'assurer la traçabilité des opérations financières et ainsi de
contribuer à la lutte contre les trafics illicites, le blanchiment d'argent ou plus
récemment contre la fraude fiscale (voir en particulier la lutte contre les paradis
fiscaux).
Dans le système bancaire, les établissements bénéficient d'un pouvoir important
étant des agents économiques de la création de la monnaie. Les banques ont en
effet la faculté de créer et de gérer des dettes. Toute dette ainsi créée équivaut à une
création de monnaie, toute dette éteinte par son remboursement équivaut à une
destruction de monnaie.
L'impact économique de cette monnaie dite « scripturale » selon les mécanismes
décrits par la théorie économique est fort :
d'une part la création de monnaie produit une injection de liquidité dans le circuit
économique qui se trouve être amplifié par l'effet multiplicateur du crédit.
d'autre part quand le crédit offert sert à financer un investissement, celui-ci peut
provoquer une série d'investissements induits (effet accélérateur).
En sens contraire, les restrictions de liquidité ou de financement qui seraient
pratiquées par les établissements bancaires provoquent des restrictions immédiates
sur l'économie.
La dynamique qui permet aux banques de fournir du crédit aux agents économiques
est techniquement permise :
par le système des fonds propres réglementaires : une banque est en mesure de
prêter davantage que le montant des capitaux propres qu'elle détient ;
par le principe de la transformation, selon lequel, toujours dans le respect des
règles prudentielles, elles peuvent - dans une certaine proportion - financer des
crédits à plus long terme avec une base de ressources disponibles à plus court
terme.
Toutes ces décisions constituent une prise de risque qui doit être convenablement
appréciée et maîtrisée, même si en contrepartie, elles créent le soutien nécessaire
aux activités économiques jugées saines et opportunes.
En sus des billets de banque et des pièces de monnaie, la monnaie scripturale - qui
matérialise le résultat de ces décisions - figure dans les comptes des banques et
représente maintenant des montants considérables (plus de 90 % de la masse
monétaire définie comme la quantité de monnaie en circulation). Ceci explique
qu'elle soit encadrée :
Dans chaque zone monétaire, l'activité bancaire se trouve être supervisée par une
banque -la banque centrale- disposant d'un statut particulier lui assurant une relative
indépendance pour assurer des missions spécifiques :
des intérêts perçus en plaçant et prêtant l’argent déposé par leurs clients,
Avant d'entrer dans le vif de notre sujet, pour que nous soyons sur la même hauteur
d'ondes à fin de mieux comprendre ce travail, nous avons jugé opportun de définir
les concepts clés de l'intitulé de notre mémoire. Ce chapitre aura pour objectif
d'éclaircir le lecteur sur le sujet de recherche.
La banque n’est pas une entreprise comme les autres. Certes comme
toute entreprise, elle a un
statut juridique, une organisation, un système de pilotage, des produits,
une stratégie. Mais elle
crée de la monnaie, elle recueille l’épargne du public, elle gère les
moyens de paiement. Une
définition précisede l’entreprise bancaire s’avère donc nécessaire.
Le secteur bancaire est organisé par les pouvoirs publics qui ne peuvent
tolérer un secteur
totalement libre où les crises bancaires seraient à l’origine de crises
économiques.
bancaire :
- Sur le plan interne : La loi la 12/10/1986 portante orientation sur les entreprises
publiques économiques, la création de la bourse des valeurs mobilières, la décision
de privatisation de certaines banques, qui exigent une information comptable claire
et uniformisée. La montée des risques bancaires a mené les autorités de tutelle à se
préoccuper de la solvabilité des établissements des crédits en promulguant les
règles prudentielles, aux quelles ces derniers doivent se conformer.
- Sur le plan externe : La mise en place du nouveau plan comptable bancaire a été
dictée dans la perspective d'entrée dans l'Organisation Mondiale de Commerce
(OMC) de la mondialisation de l'économie et l'ouverture du commerce extérieur.
12-Comptes ordinaires
18-Créances doûteuses
20-Crédit à la clientèle
22-Comptes de la clientèle
23-Prêts et emprunts
28-Créances doûteuses
31 -Instuments conditionnels
35-Emplois divers
36-Comptes transitoires et de régularisation
40-Prêts subordonnés
42-Immobilisations.
44-Location simple.
52-Provisions réglementées
53-Dettes subordonnées
56-Capital
57-Report à nouveau
62-Services
63-Frais de personnel
64-Impôts et taxes
66-Charges diverses
69-Charges exceptionnelles
76-Produits divers
79-Produit exceptionnels
83-Résultat d'exploitation
84-Résultat exceptionnel
88-Résultat de l'exercice
90-Engagements de financement
91-Engagements de garantie
93-Opérations en devises
Les opérations de trésorerie englobent notamment les prêts, les emprunts et les
pensions effectuées sur le marché monétaire, les opérations inter-bancaires sont
celles effectuées avec la banque centrale, le trésor public, les centres de chèques
postaux, les banques et les établissements financiers y compris les correspondants
étrangers, ainsi que les institutions financières internationales et régionales.
Les crédits à la clientèle (compte 20), englobent tous les crédits octroyés à la
clientèle indépendamment de leurs termes.
Figurent aussi à cette classe, les prêts et emprunts réalisés avec la clientèle
financière, les sociétés d'investissement, les compagnies d'assurance et de retraite,
ainsi que les autres entreprises admise comme intervenantes sur un marché
organisé.
Sont exclus de cette classe, les emplois et ressources matérialisée par des titres.
Ces titres sont acquis avec l'intention d'en tirer un profit financier ;
Les dettes matérialisées par les titres, englobent l'ensemble des dettes de
l'établissement assujetti, matérialisées par des titres : titres de créances négociables
et obligations, notamment celles à campons convertibles, etc
Les comptes de cette classe enregistrent les emplois destinés à servir de façon
durable à l'activité de l'établissement assujetti.
Figurent à cette classe, les prêts subordonnés et les immobilisations qu'elles soient
financières, corporelles ou incorporelles, y compris celles données en crédit-bail ou
en location simple.
Classe 5 : Fonds propres et assimilés :
Sont regroupés dans cette classe, l'ensemble des moyens de financement apportés
on laissés à la disposition de l'établissement assujetti de façon permanente ou
durable.
Classe 6 : Charges :
Figurent également à cette classe, les dotations de fonds pour risques bancaires
généraux.
Classe 7 : Produits :
Les comptes de cette classe englobent l'ensemble des produits réalisés durant
l'exercice par l'établissement assujetti.
Outre les produits d'exploitation bancaire relatifs à l'activité proprement bancaire, les
rubriques de cette classe comprennent les reprises de provisions et les produits
exceptionnels.
Les reprises de fonds pour risques bancaires généraux sont enregistrées dans cette
classe
Au même titre que les charges, les produits d'exploitation sont distinguées selon le
type d'opérations et selon qu'il s'agisse d'intérêts ou commission.
Classe 8 : Résultats
Les comptes de cette classe abritent les soldes intermédiaires de gestion :le produit
net bancaire, le résultat d'exploitation, le résultat exceptionnel et le résultat de
l'exercice.
Figure également à cette classe, l'impôt sur les bénéfices des sociétés.
A cet égard, des comptes appropriés sont prévus pour les engagements de
garantie, les engagements de financement, les engagements sur titres et les
engagements en devises.
Figurent également à cette rubrique, les engagements de prise ferme dans les
opérations d'intermédiation.
-Les opérations de changes au comptant tant que le délai d'usance n'est pas écoulé.
2-1-Le bilan :
Au total donc, l'actif du bilan de la banque est construit selon un ordre de liquidé
décroisant et le passif selon un ordre d'exigibilité décroissant.
Par ailleurs, le bilan mesure l'activité de la banque sur la base d'un montant total
d'emplois et de ressources.
Définition
Pierre CONSO ajoute que « le bilan est, en pratique, un des documents privilégiés
de l'analyse financière quels que soient les inconvénients qu'il présente notamment
en période d'inflation ».6(*)
En fait, le bilan d'une banque est un état des créances et des dettes à un moment
donné et il comprend un actif, un passif et un hors-bilan qui, dans les établissements
de crédit revêt une importance particulière.
Structure
De façon générale, le bilan bancaire présente de façon équilibrée, la liste des actifs
et des ressources de la banque. C'est dire qu'il a les caractéristiques suivantes :
A ce titre, il importe que les documents comptables de synthèse dont le bilan fait
partie prenante soient présentés de façon sincère afin de permettre aux décideurs
de disposer d'informations aussi fiables que possibles, élément fondamental de
pilotage permettant de transformer les décisions en réalisations et résultat.
Le bilan bancaire fait ainsi apparaître quatre grandes rubriques tant à l'actif qu'au
passif. Sa structure représente, au passif, les ressources de la banque et à l'actif,
leur emploi.
2-1-1-L'actif du bilan :
Il est composé des avoirs et des créances, il est souvent appelé « Emplois », afin
de soulignes son aspect utilisation de capitaux.
Les postes de l'actif du bilan regroupent les classes 1 à 4 du plan comptable
bancaire et qui sont :
La particularité du bilan bancaire fait ressortir une structure inverse de celle d'un
bilan d'une entreprise. Cette particularité s'explique par la faible importance
numérique et l'actif immobilisé par comparaison avec les opérations de trésorerie et
avec la clientèle (notion de liquidité décroissante).
L'actif du bilan comporte des postes qui seront reproduits ci-dessous sous d'après le
règlement de la Banque tunisienne :
Des avoirs auprès des banques centrales et des centres de chèques postaux des
pays d'implantation de l'établissement assujetti, pouvant être retirés à tout moment
ou pour lesquels une durée ou un préavis de 24 heures est nécessaire.
-Poste 6 : Actions et autres titres à revenu fixe, il recense les actions et autres titres
à revenus fixe, quelque soit leur nature pour autant qu'ils ne soient pas susceptibles
d'être enregistrés aux poste 7, 8 et 13 de l'actif.
-Poste 8 : Parts dans les entreprises liées, ce poste comprend des actions et autres
titres à revenu variable détenu dans les entreprises filiales de l'établissement
assujetti.
-Poste 10 : Location simple, qui prend notamment les biens mobiliers et immobiliers
acquis en vue de la location sans option d'achat, y compris ceux qui sont en cours
de fabrication et ceux qui n'ont pas encore été livrés. Il n'est pas servi que par les
établissements assujettis habilités d'effectuer des opérations de crédit-bail, lorsque il
y a des opérations de location simple.
-Poste 13 : Autres action, ce sont tout les actions et titres de même nature non
enregistrés par ailleurs et dont le contenu sera précisé ultérieurement.
-Poste 14 : Capital souscrit non versé, qui est la partie non appelée au non versé
bien qu'appelée du capital souscrit inscrit au poste 12 du passif.
-Poste 15 : Autres actifs, notamment les stocks et les créances sur des titres qui ne
figurent pas dans d'autres postes d'actif, à l'exception des comptes de régularisation
qui sont inscrits an poste 12 du passif.
-Poste 16 : Comptes de régularisation, c'est la contrepartie des gains issus de
l'évolution des opérations du hors bilans notamment sur titres et sur devises. Les
charges à répartir sont les charges constatées d'avance et les produits à recevoir.
Le passif d'un bilan bancaire enregistre des opérations qui ont donné naissance à
une dette ainsi que les opérations entre la banque et ses propriétaires. Le passif
souvent appelé « Ressources », pour mettre l'accent sur l'aspect source de
financement.
Les postes du passif d'un bilan bancaire appartiennent aux classes suivantes du
plan comptable bancaire :
Comme à l'actif, le passif d'un bilan bancaire présente une structure inverse de celle
du passif d'une entreprise (notion d'exigibilité décroissante).
-Poste 1 : Banques Centrales ; Centres des Chèques Postaux, il recense les dettes
à l'égard des Banques Centrales et des Centres des Chèques Postaux du pays ou
des pays d'implantation de l'établissement assujetti, exigibles à vue on pour les
quelles une durée ou un préavis de 24 heures ouvrable est nécessaire.
Les autres dettes à l'égard de ces institutions sont inscrites au poste 2 du passif ;
-Poste 2 : Dettes envers les institutions financières, elles représentent les dettes ou
titres d'opérations bancaires à l'égard des institutions financières, à l'exception des
emprunts subordonnés qui figurent au poste 11 du passif et des dettes matérialisées
par un titre entrant dans l'activité du portefeuille inscrite au poste 4 du passif.
-Poste 5 : Autres passif, il comprend notamment les dettes à l'égard des tiers qui ne
figurent pas dans les autres postes du passif, à l'exclusion des comptes de
régularisation inscrits au poste 6.
-Poste 7 : Provisions pour risques et charges, il recouvre les provisions pour des
pertes dont les événements rendent la survenance probable et dont l'évaluation et la
réalisation sont incertaines.
Figurant également à ce poste, des provisions pour à répartir sur plusieurs exercices
destinés à faire face à des charges futures, certaines ne pouvant pas être
exclusivement supportées par l'exercice au cours du quel elles sont engagées
-Poste 9 : Fonds pour risques bancaires généraux, qui est comporté par les
montants affectés à la couverture des risques généraux, lorsque des raisons de
prudence l'imposent en égard aux risques inhérents aux opérations bancaires.
-Poste 12 : Capital social, qui est la valeur nominale des actions, parts sociales et
autres titres composant le capital social.
-Poste 13 : Primes liées au capital, c'est les primes liées au capital souscrit
notamment les primes d'émission, d'apport, de fusion, de scission ou de conversion
d'obligations en actions. -Poste 14 :Réserves, qui sont les réserves dotées par
prélèvement sur les bénéfices des exercices précédents.
Le hors bilan est un ensemble de comptes annexés qui retrace les engagements par
signature d'une banque, ne donnant pas lien à un flux de trésorerie.
C'est un document qui enregistre les flux des produits et les charges intervenus au
cours de l'exercice.
Il est représenté en tableau avec une colonne pour les charges et une colonne pour
les produits.
2-3-1-Les charges :
Figurent aussi à cette ligne, les charges provenant des éléments inscrits aux postes
1 à 5 et 11 du passif du bilan particulièrement : les intérêts sur comptes, emprunts et
valeurs données et les intérêts dettes représentées par un titre.
-Poste 6 : Les charges d'exploitation générale, comme les services, les frais du
personnel, les impôts et taxes et les charges diverses.
Il n'est servi que par les établissements assujetti, habilités à effectuer des
opérations de crédits-bails lorsqu'ils font des opérations simples.
-Poste 7 : Produits divers, qui sont les produits générés par des activités non
bancaires tels que les services informatiques et les publications.
N° Actif N N- N° passif N N- 1
1 1
Caisse, banque centrale, 1 Banque centrale, CCP.
CCP. 2 Dettes envers les 2
Effet publics et valeurs 3 établissements de crédit :
assimilés. -A vue 3
Créances sur les -A terme.
établissements de crédit :
-A vue Comptes créditeurs de la
clientèle
-A terme. -Comptes d'épargne à régime 4
Créances sur la clientèle spécial
:
-Créances commerciales -A vue
-Autres concours à la -A terme -Autres dettes
clientèle.
-Comptes ordinaires -A vue -A terme. 5
débiteurs.
Affacturage. 4 Dettes représentées par un 6
Obligation et autres titres titre :
à
revenu fixe -Bon de caisse, titres du 7
8
Action et autres titres à marché interbancaire et titres de 9
revenu variable. créances négociables, emprunts
obligataires
Production immobilière.
Participation et activité -Autres dettes représentées par 10
de porte feuille. un titre.
Parts dans les entreprises 5 Autres passifs.
liées. 6 Comptes de régularisation. 11
Crédit-bail et location 7 Provisions pour risques et 12
avec option d'achat. charges.
Location simple. 8 Provisions réglementées. 13
Immobilisations 9 14
Subventions d'investissement.
incorporelles.
Immobilisations 10 15
Dépôts de garantie à caractère
corporelles.
Capital souscrit non mutuel. 16
versé.
Actions propres. 11 Fonds pour risques bancaires 17
Autres actifs. généraux. 18
Comptes de 12
Dettes subordonnées.
régularisation.
13 Capital souscrit.
14 Primes d'émissions.
15 Réserves.
16 Ecart de réévaluation.
17 Report à nouveau (+/-).
18 Résultat de l'exercice (+/-).
N° Charges N N- N° Produits N N- 1
d'exploitation 1 d'exploitation 1
bancaire bancaire
Intérêts et charges 1 Intérêts et produits
assimilées. assimilés :
-Intérêts et charges -Intérêt et produit
assimilées sur assimilés sur
opérations avec les opérations avec les
établissements de
crédits. établissements de
crédits.
-Intérêts et charges -Intérêts et produits 2
assimilées sur assimilés sur
obligations et opérations avec la
autres tires ou clientèle. -Intérêts et
revenus fixe. produits assimilés
sur obligations et
-Autres intérêts et autres titres à
charges assimilées.
revenu fixe.
Charges sur -Autres intérêts et
opérations de produits assimilés.
crédit-bail et de
location avec
option d'achat. 2 Produits sur 3
opérations de crédit-
Charges sur bail et location avec 4
opérations de option d'achat.
location simple.
3 Produits sur 5
Commissions opération de
location
Pertes sur simple.
opérations
financières : 4 Revenus des titres à
revenu variable.
-Solde en perte des
opérations
sur titres de 5
Commissions.
transaction.
-Solde en perte des 6 Gains sur opérations
opérations sur titres financières. -Solde
de placement. en bénéfices des
Le hors bilan
est normalement un ensemble de comptes annexés au bilan et qui retrace les
engagements futurs ou virtuels d'une banque, ne donnant pas lieu à un flux de
trésorerie.
I.1.1.3. Annexe
La signification de l'annexe d'un bilan d'une banque est la même que celle retenue
par la comptabilité générale : méthode d'évaluation et complément d'information sur
les postes du bilan et hors-bilan.
Les charges
C'est l'ensemble des dépenses faites par la banque dans son activité professionnelle
mais aussi dans son activité ordinaire. Les charges d'une banque constituent un
groupe hétérogène qui comprend essentiellement des charges d'exploitation
bancaire et des charges ordinaires.
- Des charges d'exploitation figurant dans tous les comptes de résultat comme les
frais du personnel, les dotations aux amortissements, les frais administratifs. Ces
charges sont souvent appelées frais généraux.
- Les gains sur opérations financières correspondant à des plus-values sur les
opérations énumérées dans le compte de résultat lui-même.
Les produits ordinaires : ils sont composés de produits divers mais surtout de
l'excédent de reprise de dotations de l'exercice sur les dotations concernant des
dépréciations et risques déjà définis. En conséquence, le compte de résultat d'une
banque fait apparaître les opérations relatives aux provisions soit dans les produits,
soit dans les charges.
La rentabilité est une notion purement financière qui conduit à comparer un résultat
à des moyens mis en oeuvre, elle est le rapport entre le résultat et les capitaux
investis. La rentabilité peut être globalement définie comme l'aptitude de l'entreprise
à se créer un résultat exprimé en unité monétaire.
Selon Pierre CONSO, « la rentabilité est une notion qui s'applique à toute action
économique mettant en oeuvre les moyens matériels, humains et financiers. Elle
s'exprime par le rapport résultat/moyens et elle est une mesure monétaire de
l'efficience »10(*).
Pour MOISSON, M., « avoir une entreprise rentable est un devoir essentiel pour un
chef d'entreprise »11(*).
Ainsi définie, la rentabilité est une notion qui renvoie à l'appréciation de l'efficacité de
l'entreprise, mais privilégie une évaluation monétaire des performances. Analyser la
rentabilité d'une banque revient à apprécier son aptitude à dégager des profits,
chose essentielle en matière de gestion d'entreprise et, par conséquent,
indispensable en matière d'analyse financière.
- rentabilité financière quant elle met en jeu le rapport entre le résultat global de
l'exercice revenant aux propriétaires et le montant des capitaux propres qu'ils ont
investis dans l'entreprise.
Le produit net bancaire est la différence entre les produits et les charges
d'exploitation bancaire, il est le résultat qui se dégage de l'activité d'intermédiaire
financier et de prestataire de services de la banque. Cette activité se poursuit avec :
Le produit net bancaire est assimilé à la valeur ajoutée des entreprises industrielles
et commerciales, les produits d'exploitation bancaire représentant les intérêts et
commissions perçus et les charges, le coût d'achat des capitaux auprès des
apporteurs de capitaux : intérêts versés.
Le produit net bancaire traduit la disposition d'un établissement de crédit à payer les
salaires, les taxes et à constituer des amortissements et les provisions ce qui permet
une maîtrise de l'écart entre le rendement des emplois (crédits, titres achetés,...) et
le coût des ressources (dépôts, titres vendus,...).
« Ce solde est important pour comparer les résultats réalisés par des banques à
conditions d'exploitation différentes. Les banques qui collectent des dépôts à vue
non rémunérés ont un produit net bancaire plus important que les banques qui
collectent leurs ressources sur les marchés. En revanche, les premiers supportent
des frais généraux liés au fonctionnement du réseau plus élevé que les
seconds »12(*).
Le résultat net se déduit du résultat brut d'exploitation avec l'impact des risques sur
le résultat de la banque. En fonction de la survenance estimée des risques, la
banque constitue des dotations aux provisions qui, selon les exercices, amputent de
façon plus ou moins significative le résultat brut d'exploitation.
Les sources de financement d'une banque peuvent être classées dans trois
catégories : les ressources de trésorerie, les ressources clientèles, ainsi que les
ressources propres.
Les capitaux propres, les dettes à moyen et à long terme, les dépôts à long terme et
les participations des particuliers sont des ressources stables qui doivent, pour le
bon fonctionnement de la banque, être supérieur ou à la limite égale aux actifs
immobilisés et les crédits à long terme qui sont des emplois stables. Le respect de
cette règle d'équilibre financier minimum conditionne mais ne garantit pas la
pérennité de la banque.
CAPITAUX PERMANENTS
La rubrique des dépôts est constituée essentiellement par des dépôts à vue et des
dépôts à terme. Les premiers ne sont pas rémunérés mais les seconds le sont.
Dans ses principes de gestion, la BANCOBU réduit les dépôts à terme au profit des
dépôts à vue afin de minimiser les charges y relatives. Cette stratégie est un
couteau à double tranchant pour la banque car bien qu'elle permette de réduire les
charges financières, les dépôts à vue compromettent la stabilité des ressources de
la banque, l'illiquidité pouvant surgir par des retraits massifs.
Les dépôts sont aussi placés et investi à des taux de placement et de rendement
bien surveillés (supérieur aux taux débiteur) en témoigne le portefeuille et des
immobilisations.
Ils constituent l'essentiel des dépôts à la BANCOBU : plus de 50% du total des
dépôts. Ils sont intéressants par leur caractère d'être non rémunérés, surtout pour
une banque désireuse de réduire les dépenses liées aux dépôts.
Ils sont essentiellement porteurs du risque de liquidité qui pèse sur les banques s'ils
ne sont pas bien gérés car ils sont réclamés aux guichets à tout moment.
Une fois que la clientèle est gagnée par la méfiance ou la panique, ces dépôts sont
réclamés les premiers.
Pour ce faire, ils sont employés dans des prêts au jour le jour et des comptes
courants et autres emplois à très cours terme. Ils sont également placés à vue dans
d'autres banques et à la BRB comme des réserves.
Ils intéressent la banque pour leur caractère d'être des ressources stables. Mais à la
BANCOBU, ils sont toujours minimes par rapport aux dépôts à vue dans un but de
minimiser les dépenses relatives aux dépôts.
Ils sont placés et investis dans le respect de la liquidité des emplois et Les
provisions comme une mesure de couverture contre le
risque et la crise liés aux impayés
Le tableau suivant retrace les impayés au 31 décembre pour les exercices 2007 et
2008 :
l'exigibilité
Tout système bancaire et financier est régi par une institution centrale qui a en charge sa
réglementation et sa gestion. En ce sens le système bancaire et financier de L'UMOA est
géré par la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de L'Ouest (BCEAO). Dans sa
réglementation, il est clairement défini les banques et les établissements financiers de sorte
que toutes confusions soient levées par rapport à leurs missions. Selon l'article 3 de la loi
bancaire, « Sont considérées comme banques les entreprises qui font profession habituelle
de recevoir des fonds dont il peut être disposé par chèques ou virements et qu'elles
emploient, pour leur propre compte ou pour le compte d'autrui, en opérations de crédit ou de
placement ».
Pour les établissements financiers, selon l'article 4 il s'agit des personnes physiques ou
morales, autres que les banques, qui font profession habituelle d'effectuer pour leur propre
compte des opérations de crédit, de vente à crédit ou de change, ou qui reçoivent
habituellement des fonds qu'elles emploient pour leur propre compte en opérations de
placement, ou qui servent habituellement d'intermédiaires en tant que commissionnaires,
courtiers ou autrement dans tout ou partie de ces opérations. Ces deux définitions déclinent
clairement le domaine d'activité de chaque catégorie. Cependant il existe des similitudes
entre banques et établissements financiers. Pour les crédits, ils ont à peu près les mêmes
fonctionnements. Seulement l'origine des fonds fait la différence. Les établissements
financiers simples placent ainsi l'argent des investisseurs, alors que les banques quant à
elles placent les dépôts des clients sur leurs comptes. Bien entendu, les banques comme
les établissements financiers peuvent aussi faire des placements pour des investisseurs.
Force est de constater donc que les banques sont des établissements financiers d'un type
particulier. Elles reçoivent les dépôts de leurs clients et doivent pouvoir leur restituer cet
argent sur simple demande. Ce qui n'est pas le cas des établissements financiers simples
qui ne peuvent que recevoir des investissements en capital mais pas de dépôt à vue. Ces
catégories d'institution sont complémentaires parce que d'abord intervenant sur le même
marché pour leurs opérations, régies par la même réglementation ensuite. Ce que ne fait
pas l'un, l'autre le fait de sorte qu'enfin dans le système financier,
l'étendue des services offerts soit la plus large possible et accessible à toutes les couches
sociales.
I - 5. 3. MARCHE MONETAIRE
Le marché monétaire est le marché de la liquidité, sur lequel sont émis et échangés les
titres à court et très court terme par opposition au marché financier spécialisé dans les
capitaux dont la durée est longue, en général supérieure à sept ans. Ce marché est aussi
ouvert aux agents non financiers qui peuvent y intervenir en achetant ou en vendant des
titres de créances négociables (TCN). Institué depuis le 1er juillet 1975, le marché
monétaire de l'Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) a pour principal objectif de
promouvoir la mobilisation de l'épargne intérieure et de favoriser le maintien et le recyclage
optimal des ressources dans l'Union. Depuis octobre 1993 ce marché a été rénové
conformément aux orientations de la nouvelle politique monétaire et du crédit. Ainsi, la
technique de l'appel d'offres à taux d'intérêt unique selon la procédure d'adjudication mixte a
été introduite, permettant l'intervention simultanée des offreurs et des demandeurs. Les
guichets à un jour, un mois et trois mois ont été fusionnés en un guichet à une semaine. Le
marché monétaire est divisé en deux compartiments :
+ le marché interbancaire qui a un rôle central dans le recyclage des liquidités bancaires de
l'Union et dont l'objectif est de réduire davantage la pression sur la monnaie centrale qui doit
garder son caractère de ressource d'appoint ;
demande mais évoluent dans la fourchette de taux directeurs définis par la Banque Centrale
conformément à sa politique monétaire. C'est le taux du marché interbancaire qui sert aussi
de référence aux taux d'émission des TCN.
Les opérations sur ce marché sont essentiellement matérialisées par les échanges de
correspondances entre les parties, surtout pour les prêts de courte durée n'excédant pas un
mois. Les prêts sont, en règle générale, effectués en blanc, sans aucune garantie et basés
sur la confiance mutuelle. Cependant pour des opérations entre banques locales, certains
prêteurs exigent des emprunteurs un bon de virement tiré sur leur compte courant dans les
livres de la Banque Centrale, en guise de garantie du prêt. La quasi-totalité des opérations
étant basées sur la confiance mutuelle, les offreurs s'entourent d'un minimum de précaution,
en particulier dans l'appréciation du risque. Cette appréciation est généralement faite, de
façon sommaire, à partir des états financiers de l'emprunteur. Le marché interbancaire
rempli trois fonctions essentielles dont la redistribution entre les banques de leurs déficits et
excédents, l'ajustement des structures de trésorerie et la régulation de la liquidité bancaire,
réservée à la Banque Centrale.
Les offreurs de capitaux sont en général les agents à capacité de financement et les
demandeurs ceux à besoin de financement. La redistribution des déficits ou excédents se
fait par les placements de courtes durées afin de profiter des intérêts. Cependant toutes les
banques prises comme un tout sont soit en situation de déficit soit en situation d'excédent.
Le marché interbancaire intervient aussi pour ajuster les structures de trésorerie par des
échanges temporaires d'actifs. Compte tenu de la quantité de masse monétaire en
circulation, la Banque Centrale à travers le marché interbancaire joue le rôle de régulateur
soit par la création monétaire ou par le système de réserves obligatoires.
Un Titre de Créance Négociable est un instrument financier qui revêt la forme juridique d'un
billet à ordre représentatif d'un droit de créance. Il possède une valeur appelée montant
nominal et une durée qui peut varier de 1 jour à 7 ans. L'institution des titres de créances
négociables répond au souci de diversifier les supports et de favoriser la constitution d'un
gisement de titres nécessaires à l'animation du marché monétaire et à la mise en oeuvre de
la politique d'open
market. Les TCN offrent aux émetteurs la possibilité de lever directement des ressources
d'épargne à moindre coût. Les TCN présentent principalement trois avantages pour les
banques, les entreprises et les institutions :
+ pour les banques, ils favorisent la consolidation des ressources, en leur assurant des
ressources de durée pouvant aller jusqu'à sept ans. De ce fait, et compte tenu de la
souplesse qu'ils offrent en raison de leur négociabilité, ils permettent un adossement optimal
du terme des ressources à celui des emplois. Les TCN constituent également des
opportunités pour le développement de nouveaux métiers bancaires, notamment l'ingénierie
financière, la garantie de remboursement des emprunts, la garantie de liquidité des titres...
+ Pour les entreprises, les TCN sont un instrument de gestion de trésorerie plus souple et
financièrement plus intéressant que les produits financiers bancaires classiques, tant en
terme de financement que de placement de ressources.
+ Pour les investisseurs institutionnels, notamment les sociétés d'assurance, les TCN offrent
une opportunité de couverture de leurs engagements réglementés, conformément aux
prescriptions du code de la Conférence I nterafricaine des Marchés d'Assurances (CI MA).
L'émission des TCN par les banques, les établissements financiers, les institutions
financières régionales et les entreprises est soumise à un cadre règlementaire dans la zone
UEMOA :
> Les bons du Trésor également dématérialisés et de même valeur nominale unitaire que
ceux de la Banque Centrale sont d'une durée comprise entre une semaine et deux ans. Ces
titres sont admissibles en support de refinancement de la Banque Centrale.
> Les autres TCN sont les billets de trésorerie qui permettent aux
financiers. Enfin, les bons des institutions financières régionales offrent aux organismes
agréés l'opportunité d'adapter le terme de leurs ressources à leurs emplois.
Tout comme le marché financier, le marché monétaire revêt une grande importance pour les
économies nationales et internationales. Le marché monétaire constitue pour l'économie
nationale la clef de voûte du système bancaire de par sa fonction de redistribution des
besoins et des excédents en trésorerie de l'ensemble des acteurs du système économique.
Les banques en constituent les opérateurs principaux mais elles ne sont que des
intermédiaires au service de tous. Outre cette fonction il possède une caractéristique
particulière nécessaire pour une économie : c'est le marché des transactions financières à
court terme, ce qui permet de rapidement résorber les difficultés ponctuelles de trésorerie.
De plus ce marché présente un risque de défaut quasi nul. En effet sur le marché
interbancaire, les transactions se font de gré à gré, ce qui laisse supposer une entente entre
les offreurs et les demandeurs de capitaux. Les TCN représentant aussi des droits
représentatifs de créances, les risques de défaut sont minimes à cause de la négociabilité
des termes. Il se pose de plus en plus la nécessité de financer le développement par
l'épargne interne. La fonction de mobilisation de l'épargne du marché monétaire est à ce
titre la mieux indiquée vu les coûts que peut engendrer le recours aux financements
extérieurs. L'orientation de l'épargne intérieure privée vers la formation du capital représente
pour les pays en développement, principalement ceux de la zone UEMOA le moyen le plus
approprié pour parvenir à la croissance stabilisée, évitant ainsi les financements extérieurs
coûteux. Le marché monétaire est tout aussi incontournable tant au niveau national
qu'international. En effet c'est sur le marché monétaire que s'effectuent certaines opérations
de couverture dont les opérations de swap de taux d'intérêt qui permettent à deux parties de
se couvrir contre les risques de taux.
I - 5. 4. LE DISPOSITIF PRUDENTIEL
l'Union. En effet le système bancaire et financier n'est pas exempt de risques de tous genres
dont les risques de faillite, les défaillances du système ayant une influence sur l'économie.
Une réglementation a été mise en place dans les pays de l'Union afin de garantir la
solvabilité des établissements de crédit, mais également leur liquidité, la protection des
déposants et, de manière générale, la sécurité du système dans son ensemble. Il s'agit du «
Dispositif Prudentiel Applicables aux Banques et Etablissements Financiers ». Ces
règles portent sur :
Les conditions d'exercices de la profession sont relatives d'une part au respect du capital
social minimum requis et d'autre part de la réglementation comptable.
est le référentiel commun à ces établissements. Il leur est recommandé de constituer une
provision progressive pour parer aux risques garantis
· par l'Etat. La Loi prévoit une certification des comptes par des commissaires aux comptes,
choisis sur une liste agréée. Le respect des dispositions et usages de la profession doit être
vérifié par un système de contrôle interne.
· Le montant global des concours pouvant être consenti par les banques et les
établissements financiers aux personnes participant à leur direction, administration,
gérance, contrôle ou fonctionnement, ne doit pas dépasser 20% de leurs fonds propres
effectifs.
· L'ensemble des actifs immobilisés des banques et des établissements financiers, hormis
ceux spécialisés dans les opérations de capital-risque ou d'investissement en fonds propres,
doit être financé sur des ressources propres.
des fonds propres complémentaires. Au dénominateur, il y a les risques nets déterminés par
trois principaux critères : la qualité de la contrepartie, les principes à retenir pour la
détermination de la contrepartie en matière de risques et les coefficients de pondération. Le
pourcentage minimum à respecter est de 8%.
· Le coefficient de couverture des emplois à moyen et long terme par des ressources stables
: les banques et établissements financiers doivent financer une certaine proportion de leurs
actifs immobilisés ainsi que de leurs autres emplois à moyen et long terme, par les
ressources stables. La norme à respecter est fixée à 75%.
· La division des risques : les banques et établissements financiers doivent limiter, dans une
certaine proportion, leurs risques sur un même bénéficiaire ou une même signature, ainsi
que sur l'ensemble des bénéficiaires dont les concours atteignent un niveau donné de leurs
fonds propres effectifs. Ainsi les risques pouvant être pris sur une seule et même signature
sont limités à 75% des fonds propres effectifs. De plus, le volume global des risques
atteignant individuellement 25% des fonds propres effectifs ne doit pas dépasser huit (8) fois
le montant des fonds propres effectifs de l'établissement concerné.
· Le coefficient de liquidité : il s'agit d'un rapport entre d'une part au numérateur, les actifs
disponibles et réalisables ou mobilisables à court terme (trois mois maximum), et d'autre
part au dénominateur le passif exigible à court terme ou les engagements par signature
susceptibles d'être exécutés à court terme (trois mois maximum). Ce ratio doit être respecté
à tout moment.
· Le ratio de structure du portefeuille : Ce ratio est conditionné par la délivrance par l'institut
d'émission, d'accords de classements. Il est défini par un rapport entre l'encours des crédits
bénéficiant des accords de classement et le total des crédits bruts portés pas l'établissement
concerné. Pour s'assurer de la bonne qualité des crédits distribués par
l'établissement assujettis, le ratio de structure de portefeuille doit être, à tout moment, égal
ou supérieur à 60%.