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ont considérées comme banque, les entreprises ou établissements qui font

profession habituelle de recevoir du public sous forme de dépôts ou de fonds qu’ils


emploient pour leur propre compte en opération d’escompte, en opération de crédit
ou en opération financière.
Sont considérés comme fonds reçus du public, les fonds que l’entreprise ou une
personne reçoit sous une forme quelconque detiers ou pour le compte de tiers à
charges de les restituer.
Sont considérés comme fonds reçus sous forme de dépôts quelque soit leur
dénomination, tout fond que toute entreprise ou une personne reçoit avec ou sans
stipulations d’intérêts de tout tiers sur sa sollicitation ou à la demande du déposant.
Seules les banques peuvent recevoir des fonds du public sous forme de dépôts
quelque soit leterme d’échéance.

Dans cette première partie, nous essayerons de définir le cadre conceptuel de


l’étude. Ceci dans le but de connaître les processus comptable caractérisant
l’environnement du secteur dans l’application du Plan Comptable Générale.

Objet et champ d’application

L’objectif est de comprendre les mécanismes de base de la comptabilité bancaire ;


faire le lienentre les principales activités d'exploitation de la banque et les données
comptables et financières qui en résultent.

2 Objet de la comptabilité bancaire

Les activités bancaires consistent essentiellement en la collecte de dépôts du public


en vue de distribution de crédits et/ou de placements financiers. Ces activités sont
exposées à plusieurs risques aussi bien opérationnels quefinanciers. La
comptabilité bancaire doit permettre aux utilisateurs des états financiers de mieux
appréhender les opérations spécifiques d’une banque ou d’une institution
financière assimilée, et en particulier sa solvabilité, sa liquidité, l’éventail et le
degré de risques inhérents à ses activités.

3 Champ d’application

Les dispositions du plan comptable s’appliquent aux « banqueset institutions


financières assimilées », terminologie retenue par les normes comptables
internationales IAS/IFRS. Aux termes de la loi bancaire, les « banques et
institutions financières assimilées » sont regroupées sous une appellation
générique d’établissement de crédit.

Principes retenus en matière d’information financière

Le Plan Comptable Général doit retenir deuxprincipes en matière d’information


financière.
5 Principes de base

Les opérations et les transactions effectuées par les établissements de crédit ne sont
pas soumises à des règles spécifiques ou méthodes, autres que celles prévues par le
Plan Comptable Général, sauf dispositions particulières consignées dans la
présente.
Sont retenues pour la préparation et la présentation des étatsfinanciers des
établissements de crédit, les dispositions fixées par le Plan Comptable Général,
notamment :
- les conventions comptables de base ;
- les principes comptables généraux ;
- les méthodes d’évaluation et de comptabilisation ;
- les définitions et les éléments constitutifs des actifs, passifs, capitaux propres,
charges et produits ;
- lacomposition et les règles de présentation des états financiers ;
- l’organisation de la comptabilité

6 Principes spécifiques

En plus des dispositions à caractère général, les établissements de crédit doivent


respecter les normes comptables internationales particulières concernant :
-la présentation de l’information financière relative à leurs activités ;
-lesdéfinitions, les méthodes d’évaluation et de comptabilisation des instruments
financiers
Le cadre comptable des établissements de crédit ainsi que le contenu des états
financiers sont adaptés à leur cycle d’exploitation qui est l’intermédiation
financière.

La banque est un intermédiaire dont le métier est de «travailler" l'argent. Son activité
repose sur des fondements ou principes spécifiques. C'est un intermédiaire obligé
qui reçoit, prête, crée et transforme de la monnaie. La banque obéit à des règles
(donc des normes) définies par une réglementation propre. Elle utilise, pour exercer
son activité, des "produits" qui sont des techniques de travail de l'argent. Ces
produits sont mis en oeuvre au travers d'une organisation et des procédures
appropriées »1(*).

La monnaie, dans ses multiples formes, est à la base du système et de l'activité


bancaire. Elle est un instrument de paiement le plus liquide et soumet l'activité à une
diversité de risques et de crises. Eu égard à ce qui précède, le risque est inhérent et
inséparable à l'activité bancaire et il serait très nécessaire de parler des risques tant
que leur origine et leur forme sont diverses.

- Les Un établissement financier est une entreprise qui s'occupe d'affaires


financières, comme les banques, les sociétés de fiducie, les sociétés de courtage de
valeurs, les compagnies d'assurances, les sociétés de crédit-bail et les investisseurs
institutionnels cautions pour accélérer des rentrées de fonds

Un établissement de crédit : toutes personnes morales qui effectuent à titre


habituel :
 Des opérations de banque
 Des opérations connexes
Notion de répétition, habitude régulière.
Opérations de banque :
Réception de fonds du public (liquidités ou émission d’emprunts)
Opération de crédit (opération pour lesquelles la banque va être amenée à prêter)
Services bancaires de paiement (traitement des chèques et virements)
Opérations connexes (font parties de l’activité bancaire)
elles contribuent aux commissions
Opérations de change
Opérations sur or, métaux (négoce)
Conseil en gestion de patrimoine
Opérations de location (de coffre, de matériel)
Services de paiement
Les opérations de banque génèrent des intérêts alors que les opérations connexes
génèrent des
commissions.
La compréhension de l’activité bancaire est essentielle pour pouvoir enregistrer les
opérations.

 Assurance
 Autorité bancaire européenne
 Autorité de contrôle prudentiel
 Banque
 Chronologie des banques en Europe
 Code des assurances
 Code monétaire et financier
 Conseiller en investissements financiers
 Crédit
 Directive sur les services de paiement
 Épargne
 Établissement de crédit
 Etablissement de paiement
 Finance
 Financiarisation de l'économie
 Institution financière
 IOBSP
 Marché financier
 Secteur financier
Le terme de banque renvoie à deux conceptions. Soit il s'agit d'un secteur d'activité
économique, celui traitant les opérations de banque — le secteur bancaire —, qui
comprend les fournisseurs et les distributeurs des contrats relatifs à ces opérations. Soit
le terme vise l'un des types d'entreprises actifs dans ce secteur, essentiellement
des établissements de crédit ou des établissements de paiement, s'agissant des
fournisseurs de services, ou des ent

Est considéré comme établissement de crédit, toute personne morale qui exerce, à
titre de profession habituelle, les opérations bancaires suivantes :

· la réception des dépôts du public quelles qu'en soient la durée et la forme,

· l'octroi des crédits sous toutes leurs formes,

· l'exercice, à titre d'intermédiaire, des opérations de change,

· la mise à la disposition de la clientèle et la gestion des moyens de paiement .

L'établissement de crédit peut aussi effectuer des opérations connexes à son


activité (conseil, assistance en matière de gestion de patrimoine, gestion financière).

Seules les banques sont habilitées à recevoir du public des dépôts quelles qu'en
soient la durée et la forme.. L'ADAPTATION DES CONDITIONS RÉGISSANT
L'ACTIVITÉ BANCAIRE :

· Dans le but d'adapter les conditions régissant l'activité bancaire à celles prévalant
dans les pays de l'Union Européenne et de moderniser le cadre réglementaire et
organisationnel du secteur bancaire, la loi portant création de la Banque Centrale de
Tunisie ainsi que celle régissant les établissements de crédit ont fait l'objet de
modifications :

Les établissements de crédit

Les établissements de crédit en activité sont constitués par les banques Les
banques renferment les banques dites auparavant banques commerciales agrées
sous la loi n° 67-51 réglementant la profession bancaire en qualité de banque de
dépôts et les banques de développements transformées en banques universelles. A
la fin de 2004, les banques sont au nombre de dix sept::

Les établissements de crédit

Les établissements de crédit en activité sont constitués par les banques Les
banques renferment les banques dites auparavant banques commerciales agrées
sous la loi n° 67-51 réglementant la profession bancaire en qualité de banque de
dépôts et les banques de développements transformées en banques universelles. A
la fin de 2004, les banques sont au nombre de dix sept::

4 TROIS BANQUES PUBLIQUES :

La Banque de l'Habitat (BH) contrôlée à 58% par l'Etat : Héritière de la CNEL,


organisme public spécialisé dans le financement du logement ; elle a été
transformée en établissement bancaire en 1987. Si elle a gardé le monopole de la
gestion du régime d'épargne logement, et la gestion de quelques régimes
spécifiques (dont le FOPROLOS) ; elle s'est également positionnée sur les
financements bancaires classiques à destination des entreprises et ambitionne de
mieux tirer profit d'une importante base de clients particuliers auxquels elle veut offrir
un complément de gamme au crédit logement.

La Banque Nationale Agricole (BNA) contrôlée à 66% par l'Etat : Créée en juin 1959,
3 ans après l'indépendance, la vocation initiale de la BNA était d'unifier les
structures d'octroi du crédit agricole et d'encourager le développement de ce
secteur. Aujourd'hui à la tête du plus important réseau d'agences du pays sa
vocation initiale reste présente même si les engagements de la banque dans le
secteur agricole ne représentent désormais que 30% du total de ses engagements.

La Société Tunisienne de Banques (STB) contrôlée à 53% par l'Etat : Créée en


mars 1958, 2 ans après l'indépendance, la STB a largement contribué au
financement du tissu industriel du pays. En 2000, la fusion avec les deux banques
de développement (BDET & BNDT) spécialisées dans le financement du secteur
touristique a abouti à la création de la plus grande banque de la place. Cette fusion
aura toutefois additionné des portefeuilles de créances de qualité médiocre dont
l'apurement reste encore à l'ordre du jour.

- Les établissements financiers regroupent les banques d'affaires, les


établissements financiers de leasing et les établissements financiers de factoring.
Toutes fois, les banques d'affaires agréées avant l'entrée en vigueur de la nouvelle
loi bancaire N° 2001-65 du 10 juillet 2001, sont autorisées à utiliser le terme «
banque » dans leur dénomination sociale, documents et publicités, à condition
d'ajouter, dans tous les cas, le terme « banque d'affaires ». Elles ont pour activité
d'assurer des services de conseil et d'assistance en matière de gestion du
patrimoine, de gestion financière et caractéristiques : du secteur bancaire
tunisien

A le système bancaire de la Tunisie est caractérisé par la présence forte d'une


banque centrale (la Banque Centrale de Tunisie), qui contrôle ou supervise deux
grandes catégories d'organismes bancaires ; les établissements de crédit et les
banques spécialisées ou à statut personnalisés

(LOI N° 2001-65 DU 10 JUILLET 2001, RELATIVE AUX ÉTABLISSEMENTS DE


CRÉDIT Article 2 telle que modifiée et complétée par la loi n°2006-19 du 2 mai
2006)

v La rénovation du cadre juridique de la profession bancaire et Législation en


vigueur

· Loi n°58-90 du 19 septembre 1958 portant création et organisation de la Banque


Centrale de Tunisie telle que modifiée par la loi n° 2006-26 du 15 mai 2006 et la loi
n°2007-69 du 27 décembre 2007,

· Loi n°2001-65 du 10 juillet 2001, relative aux établissements de crédit, telle que
modifiée et complétée par la loi n°2006-19 du 2 mai 2006,
· Loi n°85-108 du 6 décembre 1985 portant encouragement d'organismes financiers
et bancaires travaillant essentiellement avec les non-résidents,

· Loi n°94-89 du 26 juillet 1994 relative au leasing,

· Loi n°2005-96 du 18 octobre 2005 relative au renforcement de la sécurité des


relations financières,

· Textes à caractère réglementaire de la Banque Centrale de Tunisie.

Loi bancaire : Loi 90-74 AN RM portant réglementation bancaire au Mali. Introduite


en l’article 754 du code de commerce. Articles 40 à 43 de la loi bancaire. Ces
dispositions ajoutent d’autres obligations aux banques dans la ténue de la
comptabilité en plus de celles du Code de commerce et de l’OHADA. l’établissement
de situations périodiques fait partie de ces exigences particulières aux banques
(article 41).

- Plan comptable bancaire : élaboré pour normaliser les méthodes et pratiques de la


comptabilité des banques de la zone UEMOA dans la perspective de l’Intégration
sous régionale. Plusieurs instructions ont été publiés et portant sur le plan des
comptes, les états financiers, leur transmission ainsi que les règles et méthodes
d’évaluation et de présentation. Le plan est entré en vigueur le 01/01/1996.

- Normalisation comptable internationale en matière bancaire : le PCB a été


fortement inspiré par les normes comptables internationales et en particulier par les
normes françaises dans le domaine bancaire (BAFI ou base de données des
données des institutions financières). Ceci est du à la particularité des pays de la
zone en majorité francophone.

-
Système comptable bancaire
Le système comptable des établissements bancaires se caractérise par un certain
nombre de spécificités.

Système comptable décentralisé


La comptabilité au sein des banques se distingue de celle des entreprises classiques
essentiellement par cette caractéristique. Dans les autres structures l’enregistrement
comptable est l’apanage des seuls comptables. Dans les banques ce n’est pas tout à
fait le cas. La comptabilisation d’une opération est ramenée à son exécution et est
effectuée par le service qui l’initie. Le service comptable joue essentiellement le rôle
de contrôle et valide les écritures enregistrées.
Système comptable tributaire de l’informatique
L’informatique qui est important pour les entreprises est indispensable pour les
banques. Eu égard à l’organisation particulière soulevée ci dessus une configuration
informatique alliant les opérations à la comptabilité s’impose. L’exécution d’une
opération caractérisée par une saisie informatique entraîne de facto un
enregistrement comptable. Le programme informatique est organisé en ayant des
schémas comptables intégrés correspondant aux différentes opérations. Cet
architecture permet une ténue comptable en temps réel et le traitement d’une
quantité importante d’opérations comme c’est le cas pour les banques.
Système comptable Géographiquement étendu
Un établissement bancaire est généralement organisé en réseau composé d’un
siège et de plusieurs agences. Celles ci fonctionnent à leur niveau comme une
banque à part entière. Leur comptabilité est ténue à l’instar du siège. Leurs différents
états sont intégrés dans la comptabilité globale. Pour ce faire des dispositions
particulières doivent être prises en comptes avec la mise en place de comptes
spécifiques et d’un dispositif de contrôle assurant la cohérence de l’information
agrégée.
Organisation normalisée
Le plan comptable bancaire rend obligatoire l’établissement d’un manuel de
procédures. Ce document décrit les procédures et l’organisation comptable. Il est mis
à jour régulièrement et a pour objectif de faciliter la compréhension du système
comptable et la réalisation de contrôles.

cadre général et inspiration de la comptabilité bancaire

2.1.1.4 Produit net bancaire (PNB) :

Le PNB est calculé par la différence entre les produits et les charges bancaires, il
exprime la contribution des banques à l'augmentation de la richesse nationale.

Le PNB constitut un facteur déterminant de la rentabilité qui dépend fortement du


niveau d'intérêt. Étant donné que la titrisation peut générer des frais payé par le
détenteur des titres titrisé au profit de la banque, les produits de la BNA vont
augmenté plus proportionnellement que les charges

L'analyse par la méthode des ratios a montré une divergence dans les résultats
obtenus. En effet, la titrisation a un effet positif sur certains ratios qui sont améliorés
alors que d'autres sont diminués. Pour mieux avancer dans l'analyse de l'impact de
la titrisation sur la performance financière de la BIAT il s'avère nécessaire le recours
à une observation des cours boursiers.

A) Spécificités de la comptabilité bancaire


L’activité de réception des fonds du public impose une responsabilité particulière :
être en mesure à tout moment de restituer les fonds reçus, donc être liquide (faire
face aux retraits de liquidités) et Contraintes des normes IFRS (normes
internationales d’information financière) : depuis 2005 les
établissements doivent établir des comptes en référentiel IFRS pour les états
consolidés et en référentiel français pour les comptes individuels et fiscaux, ce qui
complique les systèmes comptables
= double comptabilité.
Spécificités liées à la finalité : pas seulement une information pour le fisc mais aussi
pour les autorités de tutelle. La comptabilité est faite aussi pour les organismes de
tutelle.
Information doit être très riche. L’entreprise « banque » est très surveillée. Tutelle :
BDF, BCE, ACPR. Ces autorités vont avoir un droit de regard sur les infos des
banques.
B) Du système comptable au système d’information

Contraintes de la production des états périodiques : SURFI, COREP,


FINREP, reportings réglementaires qui sont la convergence des besoins
comptables et des besoins réglementaires.
Source d’information pour la banque
: Evènements bancaires, non bancaires, origine interne ou
temporelle
1 (de marché).
Saisie de l’opération : doit être immédiate (enregistrement chronologique), le plus
près de la source pour gagner en rapidité, unique pour gagner en efficacité, complète
pour ne pas avoir à revenir surl’opération, standardisée et contrôlée.
Base comptable : elle comprend les mouvements comptables (livre journal), le
classement de ces mouvements par compte (grand livre) et le solde de ces comptes
(balance) et toute les informations (devise, durée initiale).
Base de gestion alimentée par la base comptable et par d’autres fichiers tiers (taux,
devises).
B) Du système comptable au système d’information

Contraintes de la production des états périodiques : SURFI, COREP,


FINREP, reportings réglementaires qui sont la convergence des besoins
comptables et des besoins réglementaires.
Source d’information pour la banque
: Evènements bancaires, non bancaires, origine interne ou
temporelle
1 (de marché).
Saisie de l’opération : doit être immédiate (enregistrement chronologique), le plus
près de la source pour gagner en rapidité, unique pour gagner en efficacité, complète
pour ne pas avoir à revenir surl’opération, standardisée et contrôlée.
Base comptable : elle comprend les mouvements comptables (livre journal), le
classement de ces mouvements par compte (grand livre) et le solde de ces comptes
(balance) et toute les informations (devise, durée initiale).
Base de gestion alimentée par la base comptable et par d’autres fichiers tiers (taux,
devises).
A) Obligations comptables générales
Aux textes de droit commun s’ajoute le règlement CRB 97-02, c’est le règlement qui
définit tous les contrôles, opérations.
Elaborer et tenir à jour les manuels de procédures (modalités
d’enregistrement, traitement et restitution).
Le système de contrôle des opérations et des procédures internes (vérifier la qualité
de l’information vérifier les conditions d’’évaluation, d’enregistrement et de
conservation de l‘information). Ex : leschèques sont conservés 10 ans = preuves sur
la qualité des opérations.
B) Plan possible d’un manuel de procédures comptables
Principes, normes et méthodes comptables.
informatiques.
conservation et diffusion des états de justification des comptes.
C) Pites d’audit
Définie par l’art 12 du CRB 97-02 ensemble de procédures (trame d’informations) qui
prévoient :
 De reconstituer dans un ordre chronologique les opérations
 Justifier toute opération par une pièce d’origine
 Expliquer l’évolution des soldes d’un arrêté à l’autre par la conservation des
mouvements.
Il faut donc une comptabilité rigoureuse et être capable à tout moment de disposer
des pièces comptables qui ont permis l’enregistrement de cette comptabilité.
 Justification des informations par une pièce d’origine pendant 10 ans, ce solde se
justifie par
les détails des éléments qui le composent, les pièces sont d’origine externe ou
interne
 La masse des opérations rend le problème de l’archivage délicat.
Ex du chèque : le chèque ne circule plus, c’est la banque elle-même qui le garde,
alors même qu’il est tiré sur d’autres banques. Ils sont scannés et gardés. Pb de
stockage
des mouvements ayant affecté les postes comptables.
Piste d’audit : approche opérationnelle
 Un enregistrement peut avoir une opération bancaire, interne ou une opération non
bancaire,
elles donnent lieu à une piste justificative.
Degré d’exigence qui repose sur les banques est très lourd : comptabilité fiable.
Comptabilité matière :
Le 97-02 stipule quel les éléments détenus pour le compte de tiers (clients) mais ne
figurant pas dans
les comptes individuels (de la banque) font l’objet d’une comptabilité ou d’un suivi
matière notamment
les titres.
D) Contrôles comptables
Principes : Risques comptable : le contrôle interne a pour objectif de
maitriser le risque comptable (erreurs, fraude) par la justification, validation des
enregistrements.
Dispositif réglementaire du contrôle interne : un contrôle permanent autour d’un
contrôle de premier niveau (opérationnel) et un contrôle de deuxième niveau
(dédié à une fonction direction comptable) et un troisième niveau exercé par l’audit.
A. Le rôle traditionnel du banquier
On distingue deux formes de financement de l’économie.
La finance directe : offre et demandent se conjuguent directement sur le
marché en cas de financement.
La finance indirecte / intermédiation : la banque fait écran entre ceux qui
déposent et ceux qui empruntent.
Dans les deux formes les banques jouent un rôle.
 Transaction entre un emprunteur ultime et un prêteur ultime par l’émission de
titres dits
primaires, ils représentent un droit de propriété remboursable à date indéterminée
(actions) ou
un droit de créance remboursable à terme (obligations).
 Ils sont soumis au risque de défaut.
 La difficulté de trouver les contreparties entraine un transfert des
ressources vers un
intermédiaire dont la profession est de mettre les parties en liaison.
 Les banques prennent les risques que les épargnants ne veulent pas prendre
ainsi que
l’assurance de la liquidité.
 Le banquier est un intermédiaire financier qui pratique la finance indirecte

B. L’intermédiation bancaire
4 grandes activités d’intermédiation :

La distribution de crédits (classe 2 = toutes les opérations que l’on fait avec la clientèle)
La collecte des dépôts (classe 2)
Prêts et emprunts de liquidités sur le marché interbancaire (classe 1 = opérations sur capital)
Les services spécialisés associés à l’intermédiation bancaire (engagements en crédit-bail,
affacturage, engagements sur les instruments à te affacturage, engagements sur les
instruments à terme)
C. L’intermédiation financière
Le trading : opérations spéculatives sur les titres, les changes ou les taux.
Le market-making : animateur de marché cours achat/vente d’instruments financiers
Le portage : lors d’une introduction de titres sur le marché la banque peut en conserver une
partie.
Commissions générée par la BFI.
D. Les services financiers pour compte de tiers
Recherche de revenus dans les activités de prestataires de services.
Objectifs : percevoir des commissions
 Gestion d’actifs pour compte de tiers (quand la banque gère des actifs
financiers pour
comptes de tiers).
 Gestion des moyens de paiement
 Ingénierie financière
commissions
A. Les fuites au sein du système bancaire
Les crédits accordés par une banque ne lui reviennent pas nécessairement sous forme de
dépôts. La banque est la seule personne morale qui peut créer de la monnaie
La quantité de monnaie représentée par la somme des dépôts est passée de 9 000 à 10 500 soit
une augmentation de 1 500, soit le crédit accordé par la banque A.

La banque A a créé de la monnaie ex nihilo (créée à partir de rien) mais elle prend le risque de
ne pas récupérer les dépôts qu’elle vient de créer.
Il lui manque 900 de ressources pour équilibrer son bilan.
La banque B se retrouve en excédent de 900 de ressources qu’elle pourra prêter sur le marché.
La banque A pourra se refinancer sur le marché ou auprès de la banque centrale.

Le crédit interbancaire de 900 n’a pas eu d’impact sur la quantité de


monnaie en circulation
Les opérations de refinancement sur le marché monétaire ne créé pas de
monnaie.
Le refinancement : opération qui consiste pour une banque commerciale à se
procurer de la monnaie
Banque Centrale. Elle a lieu sur le marché interbancaire où se confrontent les
offres et les demandes et où se fixe le prix de l’argent au jour le jour.
. La compensation interbancaire
La compensation interbancaire consiste à solder
quotidiennement les dettes et les créances réciproques
des établissements de crédit.
Les banques se retrouvent excédentaires ou déficitaires.
Le règlement se fait en monnaie Banque Centrale.
G. La liquidité bancaire
Liquidité bancaire : c’est la somme des billets et de la monnaie
centrale.
Les banques ont besoin de liquidités pour :
 Demande de monnaie fiduciaire de la clientèle
 Achats de devises
 Règlement des dettes aux autres banques après
compensation
 Exigence d’une liquidité minimale
H. La masse monétaire et les IFM
La banque centrale doit connaitre en permanence la quantité
de moyens de paiement mis à la disposition des agents
économiques non financiers ANF, c’est la masse monétaire.
La masse monétaire se divise en agrégats monétaires en
fonction du degré de disponibilité pour ses
détenteurs. Taux de croissance de la masse monétaire : 4.5%,
et suivi de l’inflation 2%.
I. Les contreparties de la masse monétaire
La monnaie constitue une dette pour les IFM, la contrepartie
de la masse monétaire est formée par
les créances ayant été à l’origine de la demande de monnaie.
 Les créances sur l’extérieur
 Les créances sur le Trésor
 Les créances sur l’économie

Les acteurs de la création monétaire


Les banques commerciales : octroi de crédits, achats de
devises.
La banque centrale : émission des billets dont elle a le
monopole.
L’Etat : création de monnaie, par le règlement de ses
fournisseurs et de ses salariés

Les freins à la création monétaire


La création monétaire n’est pas infinie par l’action et les
prérogatives de la banque centrale.
Les principales fuites concernent :
 Les sollicitations de la clientèle pour obtenir de la monnaie
liquide
 Les devises étrangères
 La constitution des réserves
Les autorités doivent garantir l’égalité de traitement,
la transparence, la stabilité ; l’intégrité et
l’efficience des marchés.
A. L’autorité de contrôle prudentiel ACPR
Ordonnance du 21 janvier 2010. Regroupement : ACAM,
CEA, CECEI, CB (commission bancaire)
Rôles :
 Contrôler le respect des dispositions législatives et
réglementaires applicables.
 Examiner les conditions d’exploitation.
 Veiller au respect des règles de bonne conduite e la
profession
 Veiller à la solvabilité, liquidité, et l’équilibre financier
 Sanctionner les manquements
L’ACPR possède un statut de service d’Etat dans l’exercice de
ses missions de contrôle et un statut
de juridiction spécial dans l’exercice de son pouvoir de
sanction.
déposants, stabilité financier du système bancaire).
L. Les autorités consultatives
Comité consultatif du secteur financier CCSF :
Comité consultatif de la législation et de la réglementation
financière CCLRF :
entreprises d’investissement (ratios prudentiels).
Les sources du droit comptable sont fortement hiérarchisées
en France
A. Hiérarchie des sources
1. Les traités internationaux

2. Les sources législatives


3. Les sources réglementaires
4. La doctrine comptable
5. La jurisprudence
M. L’autorité de normalisation comptable ANC
1996 : création de l’organisation unique dotée du monopole de
la réglementation comptable CNC
1998 : création du comité de la réglementation comptable
CRC (adopte les règles à partir des avis)
2009 : création de l’autorité et normalisation comptable ANC
(fusion CRC et CNC)
son objectif est de définir les processus comptables
nature comptable
L’autorité est composée de 3 instances :
par le Ministre de l’Economie
A. Obligation de tenir une comptabilité
N. Les obligations définies par le Code du Commerce

Système qui est très réglementé lié aux risques de la création


monétaire et aux dysfonctionnements
du système.
Double obligation :
A. Les états réglementaires destinés aux autorités
La BCE et la BDF ont besoin d’informations

annuels publiés
O. Les reportings européens
Le CEBS : Committe of European Bnaking Supervisors en
2005 a élaboré 2 nouveaux reportings
Remplacement de la BAFI par SURFI en juin 2010.
4 objectifs :
CRBF 97-2
vérification sur l’information qu’il y a au niveau de cette
comptabilité) permettant de justifier les
informations ; cet audit oblige à ce que les banques soient
organisés, l’audit applique des
contrôles.
A. Les écritures comptables
Somme des emplois = somme des ressources
Somme des montants débités = somme des montants crédités
Une écriture :
P. Les livres obligatoires :
La comptabilité matières :
Une banque gère pour compte de ses clients des éléments, la
comptabilité que tient la banque se
nomme donc la comptabilité matière. Cette comptabilité est
propre à la banque puisqu’elle n’existe
pas en comptabilité matière. Chaque banque est libre d’exercer
sa propre comptabilité matière. Les
éléments détenus par l’établissement pour le compte de tiers,
mais ne figurant pas dans les comptes
individuels annuels, doivent faire l’objet d’une
comptabilité ou d’un suivi matières retraçant les
existants, les entrées et sorties.
Les établissements sont obligés de tenir une comptabilité
matières pour les opérations sur les titres,
les effets remis à l’encaissement non-inscrits au compte
ordinaire du remettant.
Effet : instrument de paiement, deux types : la lettre de
change, et billet à ordre.
Cela permet de distinguer les éléments détenus pour le compte
d’OPCVM, les éléments détenus pour
le compte de la clientèle ; les éléments détenus en tant que
simple dépositaire, les éléments détenus
en tant que garantie.
A. Les classes de comptes de situation :
Les classes de compte 1 à 5 regroupent les comptes du bilan (à
un instant donné) :
entreprises, … tous sauf les banques
trésorerie qu’elle peut placer en bon du trésor, obligations, …
La classe 3, qui dans l’industrie recense les stocks n’a pas
d’équivalent en banque.
Elle est réservée aux opérations sur titres acquis en PTF à
l’actif et dettes constituées par des titres
émis au passif.
La classe 4 recense les biens possédés sous forme
d’immobilisations incorporelles, corporelles et
financières.
(1) opérations interbancaires (1) opérations interbancaires
(2) opérations avec la clientèle : tout ce que la
banque a comme créances sur la clientèle,
toutes les créances sous forme de prêt. La
banque fait un prêt, l’emprunt c’est ce que l’on
reçoit.
(2) opérations avec la clientèle : on va retrouver
tous les comptes des clients. Les mouvements
des différents comptes vont se retrouver ici.
(3) opérations sur titres que la banque possède,
qu’elle a reçu
(3) opérations sur titres : parts sociales, les
obligations, les TCN
(4) immobilisations (5) K permanents
R. Les classes de comptes de gestion
Dépenses et recettes pendant une période appelée exercice. Il
se décompose en 2 parties :
L’analyse de la rentabilité passe par la mise en évidence de
soldes intermédiaires de gestion.
Produits (-) charges sur les opérations d’intermédiation
(intérêts)
+ produits (-) charges sur les opérations de marché (plus ou
moins values)
+ produits (-) charges sur les services bancaires (commissions)
+/- cout du risque (provisions et reprises)
+/- gains ou pertes sur actifs immobilisés
+/- produits et charges exceptionnels (-) Impôt sur les
bénéfices
+/- dotations ou reprises de FRBG (fonds pour
risques bancaires généraux) et provisions
réglementées
Ratio souvent suivi : frais généraux / PNB : on souhaite que ce
ratio soit le plus petit possible.
correspond à la valeur ajoutée dégagée par les entreprises non
financières.
et les dotations aux amortissements.
Il permet d’apprécier la capacité d’un établissement de crédit à
générer une marge après imputation
du coût des ressources et des charges de fonctionnement.
généraux FRBG et l’impôt sur les sociétés. Si provision est
positive alors c’est une charge et
donc déduite des impôts (soit pas impactée).
S. Les classes de comptes de hors bilan :
(ex : une banque qui reçoit la caution d’une autre banque)
La présentation du hors bilan n’est pas obligatoirement
équilibrée entre l’actif et le passif.
Nous allons comparer le bilan d’une entreprise et celui d’une
banque

: les postes d’actif sont présentés par ordre de


liquidité croissante dans une
entreprise, décroissant dans une banque, importance des
immobilisations dans une entreprise, à
l’inverse des liquidités, point sensible pour les banques.
Les comptes de dépôt à vue et à terme, sont réservés
réglementairement aux banques, en fonction
d’un agrément délivré par les autorités de tutelle, qui les
autorisent à recevoir des fonds du public.
Les comptes de la clientèle à l’actif du bilan, présentant des
soldes beaucoup plus importants dans
les banques reflétant l’activité crédit alors que les entreprises
ne consentent que des délais de
paiement.
Les postes correspondant aux instruments financiers à terme
sont beaucoup plus importants dans les
banques.
Pour les banques on retiendra la prépondérance des
instruments financiers.
Comparaison entre une banque et une entreprise.
Le produit net bancaire PNB est un produit net, c’est à dire
que les charges d’intérêt sur le cout des
ressources, qu’il s’agisse des dépôts de la clientèle ou
des emprunts divers, sont déduits des
produits, intérêts de la clientèle ou des placements de
trésorerie divers, les commissions sont aussi
nettes ; alors que dans les entreprises, le cout de l’endettement
financier est présenté après le cout
opérationnel courant.
Dans le PNB : marge d’intermédiation, marge sur commission
et plus ou moins values sur titres.
Dans les banques le résultat opérationnel courant ROC
correspond au résultat d’exploitation, après
prise en compte du cout du risque.
Le cout du risque représente le montant des dotations aux
dépréciations, nettes de reprises et y
compris les pertes non couvertes par les provisions,
notamment sur les crédits à la clientèle.
A. Les règles de droit commun
L’article 6 du règlement CRB 91-01 précise que les
établissements doivent respecter les règles
comptables de droit commun qui figurent dans le code de
commerce.
T. Les règles spécifiques
Les règles dérogatoires figurent dans l’article 7 du règlement
CRB 91-01.
U. Méthodologie de validation du bilan
La justification des comptes de prêts et de dépôt de la clientèle
est effectuée en rapprochant les
encours comptables et les encours figurant sur les états de
gestion (piste d’audit), eux-mêmes
justifiés par des dossiers, tout écart doit pouvoir être identifié
et traité.
Attention aux comptes de liaison et suspens
qui doivent être apurés par le service destinataire de l’opération à J+1
max
apurement
A)
Méthodologie de validation du compte de résulta

commissions enregistrées en comptabilité est automatique


cohérence entre les bases de données
39)
seuls des contrôles de cohérence peuvent être effectués
ratios règlementaires, et dans d’autres banques le service comptable
intervient avec le service
en charge du respect des normes comptables.
V. Les comptes individuels
Ils comprennent obligatoirement le bilan, le hors bilan (tous les
engagements reçus et donnés), le compte de résultat et une annexe qui
forment un tout indissociable.
Dans le cadre de ces comptes, il y a une attestation des commissaires
aux comptes qui précisent les modalités dans lesquelles le rapport de
gestion est tenu à la disposition du public.
Le bilan individuel est plus détaillé que le bilan consolidé.
W. Particularités structurelles liées aux activités bancaires
Des responsabilités comptables décentralisées.
Lorsque la banque accord un crédit, c’est l’interlocuteur
commercial du client qui entre dans le
système les principales caractéristiques de l’opération, qui sont
vérifiées ensuite pas le back-office.
Pour les opérations de marché, c’est le middle ou le back-office qui va
saisir les caractéristiques.
A. Les états à destination des autorités de tutelles :
 Les états mensuels destinés à la BCE
Informations nécessaires au pilotage de la politique
monétaire. Tableaux d’encours mensuels.
Tableaux de valorisation mensuels (titres en portefeuille). Les
tableaux de taux d’intérêt apparents sur
les encours (calcul du taux d’intérêt). Tableaux de taux d’intérêt sur
les nouveaux contrats utilisés
pour la confection du taux de l’usure et les taux d’intérêt sur les
nouveaux contrats.
 Les états publiables
Sont annuels et doivent être transmis par les établissements
de crédit, les entreprises
d’investissement, les personnes morales membres des marchés
réglementés.
Les deux types d’états publiables :
règlementation comptable)
contrepartie établissements de crédit non résident)
Une opération de pension est un prêt (valeurs reçues en pension) ou un
emprunt (valeurs données
en pension) garanti par l’actif cédé : effets, bons du Trésor.
Pension : cession d’éléments d’actif assortie d’un accord par lequel
l’établissement cédant s’engage à
reprendre à l’établissement qui a reçu, à une date convenue, les mêmes
éléments d’actif.
Opérations de pension :
 14 : valeurs reçues ou données en pension
La BC veut toujours des pensions livrées, alors qu’entre
banques commerciales ce n’est pas
forcément automatique.
Autres actifs et passifs :
 16 : valeurs non imputées et autres sommes du (provisoire)
Les comptes 16 sont des comptes de passage que l’on laisse en
standby dans l’attente de
réaliser une opération qui passe par des comptes internes.
 18 : réseau
 19 : créances douteuses
Créances
14 de toute nature même assorties de garanties.
Le solde du compte de la banque auprès de la banque centrale et le
montant de son encaisse
constitue la liquidité bancaire.
Les banques ont besoin de liquidités pour 4 raisons :
Les autres opérations s’effectuent sur le marché interbancaire qui a 3
fonctions :
Z. Les comptes de correspondants
NOSTRI : comptes ouverts par une banque dans les livres des
correspondants
Les correspondants tiennent des comptes destinés à retracer les
écritures enregistrées au non de la
banque sous forme de comptes « miroirs » les correspondants sont
chargés d’établir les relevés
bancaires et de procéder au décompte des intérêts.
LORI : comptes ouverts au nom de correspondants dans une banque,
qui dans ce cas enregistre les
écritures, établit les relevés de compte et calcule les intérêts.
AA.Les intérêts sur les opérations interbancaires
Intérêts et charges assimilées dans les charges (compte 6)
pour les sommes payées sur les
emprunts et dans les produits (compte 7) pour les sommes reçues pour
les prêts.
6011/7011 : intérêts sur banques centrales
6012/7012 : intérêts sur comptes ordinaires créditeurs
6013/7013 : intérêts sur comptes et emprunts (prêts)
6014/7014 : intérêts sur valeurs données (reçues) en pension
6015/7015 : intérêts sur opérations internes au réseau
6016 :7016 : autres intérêts
6019/7019 : charges/produits sur opérations de trésorerie
interbancaires
1) Dans le cadre des appels d’offre hebdomadaire de la BCE,
EUROBANK a été servie à hauteur de
5 000 000 € le lundi 17 novembre (valeur : jeudi 20). Le taux en
vigueur est le taux REFI de 2% (taux
directeur) et la durée du crédit est de 7 jours, jusqu’au 27 novembre.
Le crédit est garanti par des
effets publics sous forme de mise en pension.
2) EUROBANK rembourse le crédit obtenu dans le cadre des appels
d’offre de la BCE.
3) EUROBANK reçoit le décompte des intérêts de son correspondant
BNP par la télétransmission
pour le dernier trimestre 2010.
17/11 Débit Créd
111 Banque centrale 5 000 000
1432 Valeurs données en pension à terme 5 000 000
27/11
60142 Valeurs données en pension à terme (compte charge) 1 944*
1432 Valeurs données en pension à terme 5 000 000
111 Banque centrale 5 001 944
*(5 000 000 x 7/360 x 2%)
Pour la 3
ème
question : relevé de ticket d’agios sur un trimestre. Tableau
effectuer selon la méthode
embourgeoise ou méthode des nombres. (Voir documents).
Dans les capitaux on reprend les
opérations qui ont eu lieu.
Débit Crédit
6012 Intérêts sur comptes 44 609
6019 commissions 1 600
7012 Intérêts sur compte débiteurs 796
1211 Compte correspondant BNP 45 413
On fait un virement sur le compte que BNP a chez EUROBANK.
(1211)
Il y a une erreur dans le tableau car 587 700 x 27 n’est pas égale à 1
586 800. D’où (15 867 900 – 1
586 800) x 2,75/360
31/12 Débit Crédit
127 Créances rattachées aux comptes ordinaires 1 091
601
2
Intérêts sur compte ordinaires 1 091
01/01 DEBIT CREDIT
111 Banque centrale 1 000 000
1432 Valeurs données en pension à terme 1 000 000
6019 commissions 5000
111 Banque centrale 5000
07/01
6014 Intérêts sur valeurs données en pension 875
1432 Valeurs données en pension 1 000 000
111 Banque centrale 1 000 875
01/01 DEBIT CREDIT
1412 Valeurs reçues en pension 1 000 000
111 Compte bdf 1 000 000
111 Banque de France 5000
7019 commissions 5 000
07/01
111 Banque de France 1 000 000
1412 Valeurs reçues en pension 1 000 000
111
16 Banque de France 875
7014 Intérêts sur valeurs reçues en pension 875
01/01/N DEBIT CREDIT
111 Compte bdf 1 000 000
1432 Valeurs données en pension 1 000 000
01/01/N
6019 commission 5 000
111 Bdf 5 000
31/12/N
6014 Intérêts sur valeurs données en pension 45 000
111 bdf 45 000
31/12/N+1
6014 Intérêts sur valeurs données en pension 45 000
111 bdf 45 000
31/12/N+2
6014 Intérêts sur valeurs données en pension 45 000
111 bdf 45 000
1432 Valeurs données en pension 1 000 000
111 bdf 1 000 000
Car problématique des arrêtés trimestriels (au moins de mars). 25 000
= 1 000 000 * 5% / 2
01/01 DEBIT CREDIT
121 Compte ordinaire Z 1 000 000
1322 Compte emprunt à terme 1 000 000
01/01
3881 Charges constatées d’avance 25 000
121 Compte ordinaire Z 25 000
31/03
60132 Charges d’intérêts 12 500
3881 Charges constatées d’avance 12 500
30/06
60132 Charges d’intérêts 12 500
3881 Charges constatées d’avance 12 500
30/06
1322 Compte emprunt à terme 1 000 000
121 Compte ordinaire Z 1 000 000
Après l’arrêté trimestriel au mois de mars ça devient des
charges dues et non des charges
constatées d’avance. Les deux premières écritures : mises-en place
de l’emprunt, et contrat du
paiement des intérêts.
Pour la banque A c’est un prêt donc les intérêts sont des produits. On
arrête les comptes au 31/12
01/01 DEBIT CREDIT
1312
17 Prêt à terme 500 000

21 Compte ordinaire B 500 000


31/12
121 Banque B 15 000
70132 Intérêts sur prêt à terme 15 000
30/06
121 Banque B 7500
70132 Intérêts sur prêt à terme 7500
30/06
121 Banque B 500 000
1312 Prêt à terme 500 000
Quand on travaille avec l’interbancaire c’est classe 1. Titres
en pension : action et obligation
15/04 DEBIT CREDIT
121 Compte ordinaire banque A 500 000
1432 Valeurs données en pension 500 000
15/04
6019 Commission sur comptes 1500
121 Compte ordinaire banque A 1500
30/06
6014 Intérêts sur valeurs données en pension (sur 76
jours) = (500000*2,05%*76) / 360
2163,88
3883 Charges à payer sur intérêts courus d’avance 2163,88
01/07
3883 Charges à payer 2163,88
6014 Intérêts valeurs données en pension 2163,88
15/07
6014 Intérêts sur valeurs données en pension (durée 91
jours) = (500000*2,05%*91) / 360
2590,97
121 Compte ordinaire banque B 2590,97
1432 Valeurs données en pension 500 000
121 Banque 500 000
Exercice 6
Mettre en pension = mettre en garantie = emprunter
05/01 DEBIT CREDIT
121 Compte ordinaire banque A 1 000 000
1432 Valeurs données en pension 1 000 000
04/02
1432 Valeurs données en pension 1 000 000
6014 Intérêts sur valeurs données en pension
= (1 000 000 * 3% * 30) / 360
2 500
121 Banque B 1 002 500
Exercice 7
La banque X a un compte chez la banque A. La banque A a un
compte auprès de la banque Y.
4/03 DEBIT CREDIT
6012 Intérêts sur compte créditeur 3000
121 Compte ordinaire banque X 3000
On a un fournisseur qui accorde un délai de paiement à son
client. Le client va régler par effet de
commerce : billet à ordre (celui qui créé le billet à ordre c’est
le client) et lettre de change (celui qui
créé la lettre de change c’est le fournisseur), les deux
présentent les mêmes caractéristiques :
moyens de paiements et moyens qu’on peut mobiliser.
Quand le fournisseur envoie la facture à son client il émet la
lettre de change. Le fournisseur dit :
veuillez me payer la somme de X. Il va lui demander s’il est
d’accord de lui renvoyer cette lettre de
change signée, c’est qu’il accepte. Pour le moment il n’a pas
payé. Il paiera dans 60 jours. Si le
fournisseur n’a pas besoin de trésorerie, il met l’effet à
l’encaissement, le paiement aura lieu dans 60
jours, il n’y a pas de crédit.
Concernant l’escompte, notre fournisseur a un besoin de
trésorerie donc il s’adresse à sa banque : le
fournisseur amène son effet de commerce à la banque et la
banque lui avance l’argent jusqu’à
l’échéance (60
e
jour).
Quand la banque fait l’avance de trésorerie :
Le remboursement : à l’échéance il y a le règlement qui
permet le remboursement du crédit. La
technique de règlement est donc intrinsèque à l’escompte.
Loi dailly : client et fournisseur. Délais 60 jours. Mais
contrairement à l’escompte il n’y a pas d’effet de
commerce mais juste la facture. Mais si le fournisseur a besoin
de trésorerie, il va voir sa banque et
elle lui fait une avance du montant de sa facture : montant brut
de la facture – intérêts – commissions.
Plus risqué pour les banques : comment le paiement se réalise
t’il ?
Le client paye le fournisseur et le fournisseur rembourse la
banque.
facture, on peut faire une avance sur une base. La banque
envoi un courrier au client (LAR), une fois
que le client reçoit la lettre, il renvoi un bordereau. A ce
moment-là le paiement se fera directement du
client à la banque.
20219 créances rattachées
On enregistre dans ce compte les crédits destinés à financer les
exportations des biens et services
réalisés par les entreprises (MCNE, AED, crédits
fournisseurs).
MCNE : mobilisation des créances nées sur l’étranger.
Crédit fournisseur : crédit que les banques vont réaliser à leurs
clients fournisseurs
2031 crédits de trésorerie
et de la vente de biens de consommation et de
certains biens d’équipement
professionnel amortissables
établissement s’engage, pendant une certaine durée à prêter à
un client des fond utilisables de façon fractionnée aux dates de
son choix

trésorerie dans le cadre de placement d’une émission de titres.


une ligne unique des concours couvrant l’ensemble des
besoins d’exploitation d’une
entreprise
ayant un caractère cyclique (crédits de campagne, warrant
agricoles, industriels)
dépôt auprès de l’établissement
entreprises et des particuliers
2041 crédits à l’équipement
20411 crédits sur fonds publics affectés
20412 crédits sur fonds codevi
20419 autres crédits à l’équipement
2047 créances rattachées (crédits à moyen et long
terme destinés à financer les
équipements)
2051 crédits investisseurs
20511 prêts non réglementés
 22 affacturage
Permet aux entreprises de rendre liquide leurs créances car le
factor achète leurs créances.
 23 : prêts et emprunts à la clientèle financière
Opérations de prêts et d’emprunts conclu avec la clientèle
financière
 24 valeurs reçues ou données en pension
Opérations conclues avec des agents économiques autres que
les établissements de crédit.
 25 comptes
Facilités de caisse, découverts non autorisés, comptes courants
créditeurs de la clientèle (peuvent
être retirés à tout moment)
 26 valeurs non imputées et autres sommes dues
Ce compte enregistre toutes les créances qui n’ont pu faire
l’objet d’un débit au compte d’un client
Compte de passage pour les chèques impayés, les effets
impayés, les effets à vue.
Enregistrer les sommes en attente d’affectation au crédit de
tout autre compte. Encaissements reçus
par anticipation sur prêts. Provisions pour chèques certifiés.
Sommes reçues à affecter à un comptede la clientèle.
 29 créances douteuses
B) Les opérations de dépôt
Les dépôts peuvent prendre la forme de comptes à vue,
comptes bloqués ou compte d’épargne.
Les dépôts ordinaires : tout dépôt peut être rémunéré suite à
l’arrêt du 5 octobre 2004.
Les banques sont en recherche permanente de dépôt :
carburant de la banque.
Dépôt à vue : compte ordinaire du client sur lequel il va
déposer des espèces ou des chèques :
10 caisse x
251 Compte ordinaire client A x
38 Chèques à encaisser x
251 Compte ordinaire client A x
Dépôt à terme : compte bloqué sur une période contractuelle
251 Compte ordinaire client A x
255 Compte créditeur à terme client A x
Dépôt spéciaux : librement rémunérés, ils peuvent prendre la
forme de :
 Bon de caisse (placement – somme que l’on bloque au
niveau de la banque) à échéance
est pré ou post compté : si l’intérêt est précompté, l’écriture
est :
10 Caisse x
6027 Intérêts sur bon de caisse x
256 Bon de caisse x
 Bon à intérêts progressif : bon d’épargne remboursables au
gré du porteur à partir du
premier mois après leur émission
 Titre de créance négociables (sous forme de certificat de
dépôt) : échéance comprise entre
1 jour et 1 an pour un montant minimal de 150 000 €.
Les comptes d’épargne à régime spécial
Ce sont des comptes rémunérés portent intérêts bimensuels.
10 caisse x
2544 Compte livret client A x
6025 Intérêts sur comptes d’épargne x
254
22 Compte livret client A x
Rémunération en partie de la banque et en partie par l’Etat
CEL, PEL.
6025 Intérêts sur comptes d’épargne x
36 Débiteurs divers Etat x
254 Compte PEL, intérêts à payer x
C) Les intérêts versés sont en charge et les intérêts reçus en
produits
6023 : intérêts sur comptes ordinaires coéditeurs
7023 : intérêts sur prêts à la clientèle financière
6025 : intérêts sur comptes d’épargne à régime spécial
7025 : intérêts sur comptes ordinaires débiteurs
6026 : intérêts sur comptes créditeurs à terme
7026 : autres intérêts
6027 : intérêts sur bons de caisse et bons d’épargne
6028 : autres intérêts
6029 : charges sur opérations avec la clientèle (commissions)
7029 : produits sur opérations avec la clientèle (commissions)
Les opérations concernant les particuliers et les entreprises pendant le
dernier trimestre N sont
indiqués
par
Dépôt
Virement
au ci-dessus
de 800€
de 600€
Souscription
taux
an) de 2,25%
d’un: bon
sur de
sonson
compte
de compte
caisseordinaire
decouranten
10 000€sur
espèce
son compte
d’une sur an
durée d’un livret (2,5%
rémunéré
précompté par le débit de son compte courant.
10 caisse 800
2511 Compte ordinaire client A 800
2511 Compte ordinaire client A 600
25411 Compte livret client A 600
2511 Compte ordinaire client A 9775
3881 Charges constatées d’avance 225
256 Bon de caisse 1000
2512 Compte client 20 000
2552 Compte à terme Belgrade 20 000
2552 Compte à terme 20 000
6026 Intérêts sur compte créditeur 375
2512 Compte ordinaire (20 375 – 93,75) 20 281,25
3656 Autre créditeurs divers (375.25%) 93,75
Sur 9 mois et 25% de 375
3812 Valeurs à l’encaissement 1520
2512 Compte ordinaire 1520
2512 Compte ordinaire 12 000
25416 PEL 12 000
6025 Intérêts sur compte épargne 34,50
3616 Débiteurs divers Etat 21
25416 Plan épargne logement
(12 000 . 351 . (3 / 24)
54,50
B) Les opérations de crédit
Tout acte par lequel une personne agissant à titre onéreux met ou promet
de mettre des fonds à
disposition d’une autre personne ou prend, dans l’intérêt de celle-ci, un
engagement par signature tel
qu’un aval, un cautionnement ou une garantie art L313-1 du COMOFI.
Aval : garantie que l’on trouve uniquement sur les effets de commerce.
Sous 5 formes
 Les crédits classiques à long terme
 Les concours de trésorerie ponctuels
 Les crédits à l’exportation
 Le crédit par signature
Les
 Lescrédits
Prêt classiques
personnel
Crédit
crédits
à l’habitat, à moyen/long
à l’équipement
relais, taux 0%, etcterme :
Les concours
campagne
Pour de trésorerie
les entreprises
particuliers :
: découvert,
facilités de facilité
caisse, de
découvert,
caisse, crédit
revolving
spot, crédit de
(financement des activités saisonnières)
Les crédits sur
 Escompte créances commerciales
commercial, :
cession de créances loi Dailly, affacturage
Les crédits à l’exportation :
MCNE, crédit fournisseur, crédit acheteur, crédit documentaire
Les engagements
 Les
Engagements
Engagement
engagementsde par signature: comprennent
degarantie
financement
cambiaires 3 catégories :
aval, l’acceptation
Comptes hors-bilan
903 engagements de financement
913 garanties d’ordre de la clientèle
914 garanties reçues de la clientèle
Exercice 1 classe 2
3812 Valeurs remises à l’encaissement 45 000
251 Compte ordinaire client 45 000
121 Compte ordinaire de la banque 45 000
3812 Valeurs reçues à l’encaissement 45 000
251 Compte ordinaire client 8 000
25415 CEL 8 000
251 Compte ordinaire client 5000
112 Banque postale 5000
251 Compte ordinaire client 10 000
2551 Compte de dépôt à terme 10 000
6026 Intérêts sur compte à terme 36,87
2551 Compte à terme 36,87
6025 Intérêts sur compte d’épargne 16,38
2514 CEL 16,38
Exercice 2 classe 2
Année/mois K départ K remboursé i payés Annuité/mensualité K restant

30.06 300 000 1 733,36 750 2 483,36 298 266,64
30.07 298 266,64 1 737,69 745,66 2 483,36 296 528,95
30.08 296 528,95 1 742,03 741,32 2 483,36
Le capital augmente alors que les intérêts diminuent.
C = Fx((1-(1+i)^-n)/i)
F = C x i /(1-(1+i)^-n)
N = 144
Amortissement au capital constant
Année/
mois
K départ K remboursé i payés Annuité K restant dû
30.06.n 300 000 25 000 9 000 34 000 275 000
30.06.n+1 275000 25 000 8 250 33 250
In fine
25
Année/mois K départ K remboursé i payés Annuité K restant dû
300 000 0 9000 9000 300 000
300 000 0 9000 9000 300 000

300 000 300 000 9000 309000 0
Risque pour la banque mais intérêt pour l’emprunteur. Pour des clients en
TMI élevées :
investissements locatifs en défiscalisation : prêt in fine
La catégorie : du client bénéficiaire.
La forme : par escompte, crédit par compte ...
L’objet : créances commerciales, équipement …
La durée : soit < à 1 an soit >= à 1 an.
1) Comptabilisation d’un crédit classique
Elle s’effectue
 Ouverture
l’engagement duencrédit
est 3 étapes :
confirmé par la banque : après notification au client
irrévocable
 Si la banque ne
comptabiliser sonverse pas immédiatement la totalité des fonds, elle doit
engagement
Perception en
d’assurances. deshors bilan
commissions : engagement, frais de dossier, prime
Si la banque ne verse pas immédiatement la totalité des fonds, elle
enregistre son engagement en
hors bilan, l’engagement est comptabilité dans le sens que prendra
l’engagement au bilan lors de sa
livraison.
903 engagements de financement donnés en faveur de la clientèle X
9038 contrepartie des engagements donnés en faveur de la clientèle
X
2) Les engagements reçus sont crédités car lors du versement des fonds,
ceux-ci seront affectés
en emprunt, au passif du bilan
Lorsque les organismes de garanties spécialisées interviennent
9148 Contrepartie des garanties reçues x
914 Garanties reçues des organismes x
3) L’utilisation d’un crédit
Dès la mise à disposition des fonds, le hors bilan est extourné, il faut donc
passer les écritures
suivantes :
9038 contrepartie des engagements donnés X
903 engagements de financements X
20 crédits à la clientèle X
251 compte ordinaire du client X
Les comptes classe 2 entrent en jeu.
Le remboursement du crédit
Peut intervenir in fine ou de manière échelonnée suivant un plan
d’amortissement.
251 Compte ordinaire du client X
20 Crédits à la clientèle X
121 Compte d’établissement de crédit contre garantie X
36 Créditeurs divers (primes à la compagnie d’assurances) X
70 Produits d’exploitation bancaire, intérêts X
4) Comptabilisation d’un crédit d’escompte
4 étapes :
Ouverture
Le contratd’une autorisation
fixe le d’escompte
plafond d’escompte, le :taux, la durée, les sûretés
903 Plafond escompté, engagements donnés X
98 Contrepartie des engagements X
Entrée en portefeuille
 Dès l’entrée,
commissions : enregistre les produits : intérêt du capital,
la bordereau,
de banque
acceptation, manipulation.
20 Crédits à la clientèle – effets de commerce X
251 Compte ordinaire client X X
70 Produits d’exploitation bancaire – agios X
70 Produits taxables – commissions X
36 TVA
 On à reverser
ajuste X
le hors bilan pour le montant exploité dans le cadre du plafond
98 Contrepartie des engagements donnés –
plafond d’escompte
X
903 Engagements
Sortie donnés – plafond
pour recouvrement d’escompte
et échéance des effetsX escomptés
121 Compte ordinaire banque domiciliatrice X
20 Crédits àà l’échéance
 Impayés la clientèle,de
effets commerciaux
l’effet : X
 Si l’effet est impayé à l’échéance et si le compte permet de contrepasser à
l’échéance
251 Compte ordinaire client X
70 Commissions X
36 TVA à reverser X
121 Compte ordinaire Banque domiciliatrice X
Si le compte ne permet pas de contrepasser l’écriture au débit
261 valeurs non imputées X
121 comptes banque domiciliatrice X
Classe 2 : opérations faites avec la clientèle.
Effet novatoire : les écritures d’un compte courant fusionnent en un solde
unique, ce qui fait que toute
les écritures qui passent sur le compte perdent leur individualité et donc
leurs garanties.
Exercice page 31-2
1-1 Calculer le montant des intérêts et la commission.
20111 Escompte et opérations assimilés 52678
251 Compte ordinaire 52008,06
3882 Produits constatés d’avance 629,14
7029 commissions 29
3656 TVA à payer 5,8
Net escompte ici : 52008,06.
Le client paye des frais d’intérêts. Comme il s’agit d’un produit qu’on
constate tout de suite, le client
paye on passe par un produit constaté d’avance, qui sera contrepassé à
l’échéance.
Sur les intérêts il n’y a pas de TVA, juste sur les com.
52672x10%x43/360= 629,14€ : intérêts. Les intérêts d’escompte sont un
produit constaté d’avance.
Commissions : 29€ et TVA= 5,80€
Au 30/11, le produit constaté d’avance sera soldé par le compte 7021. A
l’échéance :
3882 Produits constatés d’avance 629,14
7021 Intérêts escomptés 629,14
Enregistrement de la ligne d’escompte
903 100k€
9038 100k€
Il faut annuler la ligne d’escompte
9038 52672
903 52672
30/11 : une fois que l’effet est payé, à l’échéance :
903 52672
9038 52672
1 : enregistrer l’autorisation
2 : enregistrer l’utilisation par contrepassation du montant
3 : à l’échéance je contrepasse l’utilisation
1-2
2515
28 Compte ordinaire Etienne 2210

1213 Compte ordinaire CNCA 2000


7029 commissions 175,5
3656 TVA à reverser 34,5
1-3
261 Valeurs non imputées 52672
20111 Escompte 52 672
291 Créances douteuses 52672
261 Valeurs non imputées 52672
1-4
Signature et déblocage immédiat.
2041 Crédit équipement 200 000
2514 Compte ordinaire 200 000
1-5
903 Engagements données à la clientèle 120 000
9038 Contrepartie des engagements 120 000
205 Prêt personnel accordé 120 000
251 Compte ordinaire 120 000
9038 Contrepartie des engagements 120 000
903 Engagements 120 000
1-6
Didier : amortissement constant semestriel. On débite le compte du client
pour 30 000.
251 Compte ordinaire 30 000
2041 Crédit équipement 20 000(200 000/5/2)
7021 Intérêts sur crédit 10 000 (200 000x10%/2)
Ecriture de remboursement d’un crédit en version ordinaire.
Avery.
3884 Produits à recevoir 2400x(2/3) =1600
7021 Intérêts sur crédit 1600
10/12
903 Engagements de crédits en faveur de la clientèle 10 000
9038 Contrepartie des engagements 10 000
01/01
2031 Crédits de trésorerie 10 000
2511 Compte client 10 000
01/01
9038 Contrepartie des engagements 10 000
903 Engagement de crédits en faveur de la clientèle 10 000
30/03
3884 Produits à recevoir (intérêts pour la période 01/01-30/03) 150
70213 Intérêts sur crédits de trésorerie 150
01/04
70213 Intérêts sur crédits de trésorerie 150
3884 Produits à recevoir 150
30/04
251 (i) client 200
70213 (i) Intérêts sur crédit de trésorerie 200
251 (k) clients 10 000
2031 (k) Crédit de trésorerie 10 000
01/03
902 Engagements donnés plafond escompte 50 000
9028 Contrepartie des engagements escompte 50 000
01/04
2011 Créances commerciales 10 000
251 Compte ordinaire client 10 000
01/04
251 Compte ordinaire client 175
3882 Produit constaté d’avance 175
01/04
251 Compte client 200
7029 commissions 200
01/04
9028 Contrepartie engagement 10 000
902 Engagement 10 000
Pour le calcul des intérêts de l’escompte on prend la durée totale de
l’escompte.
Net escompte = 10 000-200-175
Montant brut-com-intérêts=net escompte
A l’échéance : débit du compte pour le montant brut.
01/04 : Mise en place du montant sur le compte, souscription des intérêts et
mise en place des
commissions.
31/05
3882 Produits constatés d’avance 116,76
70211 Intérêts sur créances (on prend 2/3 des 175) 116,76
30/06
3882 Produits constatés d’avance 58,33
70211 Intérêt sur créance 58,33
30/06
111 Banque de France 10 000
2011 Créances commerciales 10 000
30/06
902 10 000
9028 10 000
A partir du temps où y a un décalage de temps entre la signature et le
déblocage, il y a un
engagement. On utilise le taux proportionnel. Les frais de dossier sont
payés par le client, la
commission est payée par la banque à un courtier.
Année/mois K départ K remboursé i payés Annuité ASSURANCE
S
N+1 200 000 5 284,89 566,67 5 851,56 66,66
N+2 194 445 5 299,87 551,69 5 851,56 66,66
N+3 5 314,88 536,68 5 851,56 66,66
Emprunt = somme actualisée des flux (mensualité, trimestrialité, annuité,
…)
(
)
−n
Dans le cas où le flux est une mensualité :
)
−n ×12
)
−n ×12
15/12
903 Engagement crédit conforme 200 000
9038 Contrepartie crédit 200 000
15/01
205 Crédit habitat 200 000
251 Compte ordinaire client 200 000
15/01
9038 Contrepartie crédit 200 000
903 Engagement crédit conforme 200 000
15/01
251 Client 180
7029 Commission frais de dossier 180
608 Charges sur prestations de services 1000
251 Compte apporteur 1000
15/02
251 Client 5918,23
205 Prêt habitat 5284,89
70215 Intérêts 566,67
2665 Assurance 66,67
15/02
3665 Assurance 66,67
251 Compte de l’assurance 66,67
31/03
3884 Produits à recevoir 268,34
70215 Intérêts sur crédits 268,34
15/04
251 Client 5918,23
7025 Intérêts sur crédit 536,68
205 Prêt 5314,88
3665 Assurance 66,62
A) Positionnement des comptes
Les comptes 3 enregistrent les opérations sur titres, les écritures en
suspens entre les différentes
implantations de l’établissement et diverses rubriques de régularisation
(débiteurs, créditeurs divers).
On recense
devises,…)
livrées
Les titres
dettes
comptes
créanceségalement
instruments
sur titres
en
constituées
de
douteuses : par
portefeuille
conditionnels
négociation etdes
les titres
opérations
(deaux
relatives type dérivés,
titres sur titres
options
tels les
de taux,
pensions
de
Comptes
 On
ou de régularisation
deyressources. :
retrouvera les éléments qui sont rattachés à des comptes d’emplois
Par
 Les charges: et
exemple lesproduits
frais généraux.
payées ou constatées d’avance.
Obligations
 Procurent
résultats et autres titres à revenu
de des revenus (intérêts fixeou
fixes : variables) indépendamment des
l’émetteur et du remboursement d’un capital prédéterminé.
Actionsle et autres
 Procurent
dont titres aléatoire
un revenu à revenu envariable
fonction: des bénéfices de l’émetteur et
remboursement n’est prévu qu’à la liquidation, il comprend les actions
ordinaires, les actions
de préférences, les parts d’OPCVM.
 L’actif
Poste 14 :par
 Ensemble
souscrits actions propres
des actions propres ou titres de même nature achetés ou
l’établissement que ceux-ci soient inscrits parmi les titres de transaction,
les titres de
placement ou les valeurs immobilisées.
Poste
etPrimes15 :payées
autres
les créances suractifs
lors de l’achat d’options sur les marchés dérivés, les stocks
des tiers ne figurant pas ailleurs.
Poste 16 : comptes
 Contrepartie
opérations de hors de régularisation
des produits constatés au compte de résultat relatifs à des
bilan et à des engagements sur
 Les pertes potentielles sur contrats devises deetcouverture.
instruments financiers à terme.
 Au passif
Poste
Emis4par
marché : dettes représentées par
les établissements pour unsetitre cessible
financier : bons de caisses, titres du
interbancaire, titres de créances négociables, emprunt obligataire.
Poste
 Prime 5 :encaissée
autres passifs
lors de la vente d‘options sur le marché des dérivés.
Poste 6 : compte
 Comprenddeles
opérations de
hors régularisation
pertes constatées au compte de résultat relatives à des
bilan et
 Gainsnon
terme à des engagements
potentiels
encore sur contrat surdedevises
couverture d’instruments financiers à
dénoués, les produits à répartir et les produits constatés d’avance.
B) Les instruments financiers
L’ordonnance 2009-15 du 8 janvier 2009 distingue les titres financiers et
les contrats financiers (art L
211-1 du COMOFI)
1 les
– Titres
sur partsfinanciers
constitués
tires
titres
effets, de
contratsdecréance
ou
en
non capital
actions
gage :émis
(sauf
financiers
valeursnégociables, par
bons
lesde
d’organismes
sont sociétés
caisse
transmissibles
des contrats et
àpar
de placementeffets)
paractions
terme
simple
collectif
ou des
voiecontrats
de virement
d’options
ou
mobilières, taux d’intérêts.
2 – Les émissions de titres par les banques
On les trouve
 obligations
titres
certificats :au
du marché
de passif
compte
dépôts du bilan 332
interbancaire
:335
compte : : compte 331
3 – les comptes de titres émis :
Les comptes à utiliser pour enregistrer les dettes constituées par des
émissions de titres.
4 – Les intérêts courus non échus s’inscrivent en dettes rattachées des
postes correspondants, les
intérêts payés d’avance sont comptabilités dans les comptes de
régularisation
 3881 : charges constatées d’avance
5 – Pour l’émission d’emprunts obligataires de leur clientèle il faut utiliser
les comptes du hors bilan
suivants
9211 (titres à recevoir) : interventions à l’émission, sous forme de prises
fermes, notamment dans le
cadre de syndicats de garantie. Elles sont inscrites à la rubrique 9211 à
hauteur de la quote-part
souscrite par l’établissement et pour le prix démission des tires.
9221 (titres à livrer) : les titres placés avant la clôture de l’émission ou la
livraison des titres émis par
adjudication sont inscrits pour leur prix de placement à la rubrique 9221.
9212 (marché gris  titres à recevoir) / 9222 (marché gris  titres à livrer):
opérations de
reclassement réalisées par voie d’achat ou de vente d’engagement de
souscription avant la date de
règlement d’une émission. Les opérations sur le marché gris sont
enregistrées pour leur valeur de
transaction.
Les dettes génèrent des charges d’intérêts.
6036 : charges sur dettes constituées par des titres
60361: intérêts sur titres du marché interbancaire
60362: intérêts sur titres de créances négociables
60363 : intérêts sur obligations
60369: autres charges sur dettes constituées par des titres (amortissement
des primes d’émission)
Les commissions perçues sur émission sont en 70739.
1) Page 34. La banque du sud nous prête 12 millions.
01/12/2010
121 Compte ordinaire BS 12 000 000
3311 Titres du marché interbancaire 12 000 000
31/12/10
60361 Intérêts sur titres interbancaires 40 000
3317 Dettes rattachées (1/12x4%x12m) 40 000
28/02
60361 Intérêts sur titres interbancaires 80 000
3317 Dettes rattachées 80 000
28/02
3317 Dettes rattachées 120 000
3311 Titres interbancaires 12 000 000
121 Compte ordinaire
903 Engagements de crédits 10 000
01/02
251 Client 300
7029 Frais de dossier 300
01/02
608 Charges sur prestations de service financier 150
251 Compte 150
10/02
20312 Crédit personnel 10 000
251 Compte ordinaire 10 000
10/02
9038 Contrepartie sur engagement 10 000
903 Engagements de crédit 10 000
29/02
20312 Crédit personnel 10 000
251 Compte ordinaire 10 000
28/02
9038 Contrepartie engagement 10 000
903 Engagement de crédit 10 000
10 000 x 5% x 10 / 360= 13,89
20 000 x 5% x 18 / 360=50
Restant à débloquer sur lequel on va calculer la commission d’engagement.
20 000 x 1,25% x 10/360 = 6,94
10 000 x 1,25% x 18/360= 6,25
28/02
251 63,89
7021 63,89
28/02
251 Compte client 13,19
7029 Commission sur crédit 13,19
31/03
3884 Produits à recevoir 125
70215 Intérêts courus 125
01/04
70215 Intérêts courus 125
3884 Produits à recevoir 125
01/04
251 Client 909,13
20312 Prêt personnel 774,13
70215 Intérêts sur crédits 125
3665 Assurance 10
Exercice 7 Classe 2
A noter que dans le compte caisse, il n’y a que des espèces. Lorsque l’on
dépose un chèque sur un
compte ordinaire, la somme est débité sur le compte « valeur à
l’encaissement ».
3812 Valeurs à l’encaissement 6 000
251 Compte ordinaire 6 000
101 Caisse 4 000
251 Compte ordinaire 4 000
251 Compte ordinaire 5 000
25414 LDD 5 000
251 Compte ordinaire 5 000
25416 PEL (crédité le 7/04 dû au problème informatique 5 000
6025 Intérêt sur compte épargne 79,68
2514 LDD  du 01/04 au 31/12 = 17 quinzaines
5 000 . 2,25 % . (17/24) = 79,68
79,68
6025 Intérêt sur compte épargne 53,12
3616 Débiteurs divers (prime) 35,42
25416 PEL
5 000 . (17/24) . 2,5 % = 88,54
88,54
Exercice 8 Classe 2
Intérêt sur compte épargne 53,12
Débiteurs divers (prime) 35,42
6 – Comptabilisation des titres de placement
Les titres de placement sont des titres à revenu fixe ou à revenu variable
acquis sans objectif
spéculatif mais sans toutefois avoir l’intention de les conserver jusqu’à
l’échéance.
Font partie aussi ceux acquis sur un marché non actif et dont la liquidité,
n’est pas assurée.
Leur objectif est donc de percevoir une rémunération à moyen terme en
intérêt ou en dividende.
303 : titre de placement et titres de l’activité de portefeuille
 3031 titres de placement
 3032 titres de l’activité de portefeuille
 3035 titres prêtés
 3037 créances rattachées
 3039 provisions pour dépréciation
Enregistrement comptable :
Sont enregistrés à la date de l’acquisition pour leur prix d’acquisition.
Les frais d’acquisition sont soit rattachés, soit placés en charge.
Les intérêts courus sont enregistrés dans des comptes rattachés lors de
l’acquisition. L’étalement des
prix et décotes s’effectue sur la durée de vie résiduelle du titre en utilisant
la méthode actuarielle.
Les moins-values latentes font l’objet d’une dépréciation, les plus values
latentes ne sont pas
Lors de l’acquisition : prix d’acquisition frais rattachés ou exclus, les
intérêts courus non échus
passent en comptes rattachés, étalement des primes ou décotes de façon
actuarielle.
A l’arrêté comptable : respect de la règle de prudence, non enregistrement
des plus-values mais
provisions sur les moins-values (possibilité de les évaluer par ensembles
homogènes). Prise en
compte des couvertures affectées sous réserve de corrélation.
Lors de la cession : le gain ou la perte constaté est enregistré au compte de
résultat (net de frais)
sous forme de plus ou moins-values. Les provisions sont soldées par des
reprises sur provisions.
D) Les comptes du portefeuille titres
H exercices sur les portefeuilles titres
Page 37
25/03
9219 Titres à recevoir 612 000
96 Engagements société de bourse (1200x510=612000) 612 000
28/03
302 Titres de transaction 612 000
343 Société de bourse (règlement) 612 000
28/03
96 Engagement société de bourse 612 000
9219 Titres à revoir 612000
31/03
302 Titres de transaction 18 000
7032 Gains sur titres de transaction 525x1200-630 000-612
000=18000
18 000
15/05
343 Société de bourse 168000
302 Titres de transaction (300x560=168 000) 168000
10/06
343 Société de bourse 174000
302 Titres de transaction (300x580) 174000
30/06
6032 Pertes sur titres de transaction 30 000
302 Titres de transaction 30 000
Nb de titres 1200-300-300=600 600x510=306000
600x460=276000 perte : 30 000
3/07
343 Société de bourse 98000
302 Titres de transaction (200x490=98000) 98000
30/09
6039 Pertes sur titres de transaction 4000
302 Titres de transaction 4000
1200-300-300-200=400 titres 400x500=200000
400x510=204000
Exercice 1
On est la banque de Nantes.
1/12
121 Compte ordin
3311 Titre de marché interbancaire 10 000
000
31/12
60361 Intérêts sur titres du marché interbancaire 25 000
3317 Dettes rattachées aux titres interbancaires 25 000
28/02
60361 Intérêts 50 000
3317 dette 50 000
28/02
3317 Dettes 75000
3311 Titres du marché 1 000 000
121 Compte ordinaire 1 075 000
10 000 000x3%x 3/12
A Positionnement des comptes
Les valeurs immobilisées correspondent aux biens et aux créances que les
établissements de crédit
détiennent durablement.
Les prêts subordonnés : comptes 40.
401 : prêts subordonnées à terme
4011 : prêts participatifs
4019 : autres prêts subordonnés à terme
402 : prêts subordonnées à durée indéterminée
407 : créances rattachées (avances d’équilibre) remboursées en dernier.
Les titres de filiales et de participation : compte 41.
411 : parts dans des entreprises liées
412 : titres de participation
413 : autres immobilisations financières
414 : écarts de conversion
415 : titres prêtés (titres qu’une banque peut avoir prêté à une autre
banque dans le cadre des
pensions)
417 : créances rattachées (une banque qui a prêté des fonds à une filiale)
Les immobilisations incorporelles et corporelles et le crédit bail.
Amortissement : constat de l’usure de la machine.
Les comptes 48 sont réservés aux comptes d’amortissements ou de
dépréciation qui sont portés en
déduction des valeurs d’actifs auxquelles ils se rapportent.
Les comptes 49 sont réservés aux créances douteuses (prêts et loyers de
crédit bail).
Poste 7 : participations et autres titres détenus à long terme – actions et
titres – assimilés donnant
des droits dans le capital d’une entreprise lorsque ces droits en créant un
lien durable avec celle-ci
sont destinés à contribuer à l’activité de l’établissement.
Poste 8 : parts dans les entreprises liées. Actions et titres assimilés
détenues dans des entreprises
liées.
Poste 9 : crédit bail présent dans les établissements qui exercent une
activité de crédit bail à titre
principal (mobilier et immobilier).
Poste 10 : location simple à titre principal (mobilier et immobilier) sans
option
40 d’achat.
oste 11 : immobilisations incorporelles : frais d’établissement, les frais de
recherche et
développement et le fonds commercial.
Poste 12 : immobilisations corporelles : terrains, les constructions, les
installations techniques, les
matériels et outillages et les autres immobilisations corporelles.
B Les titres de filiales et de participation
Titres de l’activité de portefeuille : investissement réalisé de façon régulière
avec pour objectif d’en
retirer un gain à moyen terme.
Ils procurent une rentabilité récurrente, provenant des plus values de
cessions réalisées.
Autres titres détenus à long terme : investissement pour développer des
liens durables avec
l’émetteur (<10%).
Titres de participations et parts dans les entreprises liées :
Possession durable, utile pour l’entreprise afin d’exercer une influence sur
la société émettrice des
titres ou d’en assurer le contrôle (à 10%).
C Les immobilisations incorporelles et corporelles
Les immobilisations incorporelles : les frais d’établissement, frais de RD,
FDC, brevets, licences,
marques, procédés.
Les immobilisations corporelles : terrains, constructions, installations
techniques, matériels et
outillage, encours.
Les immobilisations corporelles d’exploitation : biens immobiliers, titres de
SCI représentatifs d’un
immeuble affecté à l’exploitation.
Les immobilisations corporelles hors exploitation : immobilier non
nécessaire à l’exploitation bancaire.
Enregistrés pour leur cout d’acquisition (incluse les frais et accessoires),
acquis à titre gratuit : pour
leur valeur vénale.
Les moins values font l’objet d’une provision.
D Le crédit bail et la location simple
Le cout d’entrée de l’immobilisation est comptabilisé au cout d’achat + frais
accessoires liés à
l’acquisition.
Les loyers70411
 compte perçus: loyers
sont enregistrés
sur opérations : de crédit bail.
Positionnement
 Provision
les fonds
Les
FRBG. provisions des
investis
spécifique
pourscomptes
réglementées.
dansappelée
risques :
l’établissement
:etfonds
charges
pour
de crédit
risquesdebancaires
façon permanente.
généraux
1 Les subventions et fonds publics affectés
501 : les subventions d’investissements sont enregistrées
502 : fonds publics affectés
2 Les provisions
Compte 51 : les provisions pour RC permettent de constater l’existence de
pertes ou de charges dont
la réalisation est probable mais l’évaluation incertaine.
Selon le CRC 2005-04
Provisions
 variation
ventilation(opérations
deselon bancaires
ces provisions
l’objet de la ou relatives
auprovision
cours à des opérations connexes)
de l’exercice
Provisions (opérations
 valeur comptable non bancaires
à l’ouverture ou connexes à l’activité bancaire)
/ clôture
valeur comptable à l’ouverture / clôture
 montants utilisés
non utilisés
au cours
reprisdeau l’exercice
cours de l’exercice
Le compte 511 : provisions pour charges de retraite.
Le compte 514 : provisions pour risques pays, les banques doivent remettre
régulièrement à l’ACP
une déclaration dite « des engagements internationaux ».
Les provisions pour risques internationaux sont laissées à l’appréciation de
chaque banque.
3 Les réserves
Le FRBG : montant affecté à la couverture de risques lorsque des raisons de
prudence l’imposent au
regard des risques, pas des risques probables ou clairement identifiés
généraux.
Peuvent être assimilées à des réserves.
4 Les dettes subordonnées
Titres à terme ou à durée indéterminée dont le remboursement se fera
après désintéressement des
autres créanciers.
PNB : produit net bancaire. Ressemble à une VA. Formé de la marge
d’intermédiation (55%) + des
commissions sur services et autres (45%) + plus et moins values des
cessions sur titres.
Poste 1 Intérêts
 pertes
les différences
intérêts
commissions
douteuses. et produits
sr comptes,
d’intérêts
ayant
sur créances assimilés
leprêts
sur
caractère
les opérations
irrécouvrables d’intérêts
concernantde change
les intérêts sur créances
Poste 2 Intérêts et charges assimilées :
Les intérêts sur comptes et emprunts et valeurs données en pension et
charges assimilées.
Poste 3 et 4 Produits et charges sur opérations de crédit bail et assimilées
Les loyers et les plus values de cession relatives à des immobilisations.
Dotations et reprises aux dépréciations.
Les charges incluent les dotations aux amortissements et les moins values.
Postes 5 et 6 Produits et charges sur opérations de location simple
Uniquement sur les établissements ayant une activité de location simple.
Les produits incluent les revenus des locations, les charges incluent les
dépenses.
Les dotations et reprises liées aux dépréciations.
Les pertes sur créances irrécouvrables et récupération.
Poste 7 : revenus des titres à revenu variable
Comprend les dividendes et autres revenus provenant d’actions, des titres à
revenu variable, de
participations.
Poste 8 et 9 : commissions et charges découlant de relations avec des tiers.
Poste 10 : gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation
correspond aux résultats
obtenus sur :
Opérations de bilan et hors bilan sur titres de transaction.
Opérations de change à terme sec.
Opérations sur des instruments financiers.
Poste 11 gains ou perte sur opérations des portefeuilles de placement
Correspond aux résultats obtenus sur les opérations sur titres de placement
et sur titres de l’activité
de portefeuille, issu de la différence entre reprises sur dépréciations et plus
values de cession et
dotations aux dépréciations et moins values de cession.
Poste 12 et 13 : autres produits et autres charges d’exploitation bancaire
Produits et charges sur opérations de promotions.
Quote-part sur opérations faites en commun.
Transfert de charges.
Quote-part des subventions d’investissement.
Produits et charges sur opérations effectuées à titre accessoire.
Poste 14 : le PNB produit net bancaire
Marge brute dégagée sur l’ensemble des activités bancaires.
Intègre le résultat des opérations sur les titres de l’activité de portefeuille,
considérée comme une
activité structurée source de rentabilité récurrente.
Poste 15 : charges générales d’exploitation
Frais de personnel.
Participation et intéressement des salariés.
Charges sociales.
Les autres frais administratifs.
Rémunération des services extérieurs.
Poste 16 : dotations aux amortissements et aux dépréciations des
immobilisations incorporelles et
corporelles affectées à l’exploitation de la banque.
Poste 17 : le RBE (résultat brut d’exploitation)
Marge dégagée après la prise en compte des couts de fonctionnement de
l’ensemble de leurs
structures.
Ne tient pas compte des cessions d’immobilisations corporelles,
incorporelles et financières.
Poste 18 : cout du risque
Dotations et reprises sur dépréciations des créances, sur créances clientèle,
sur établissement de
crédit, sur titres d’investissement.
Provisions sur engagements hors bilan
Pertes sur créances irrécouvrables (ou récupération).
Autres mouvements de dépréciations liés à un risque de contrepartie.
Poste 19 : le résultat d’exploitation
Marge qui prend en compte l’ensemble du risque de contrepartie.
PS : le cout du risque de marché (dépréciation par rapport à son prix de
marché) est intégré au
niveau du PNB.
Les dotations nettes aux provisions sur les titres de placement et les titres
de l’activité de portefeuille
sont présumées correspondre à un risque de marché et non de crédit.
Poste 20 : gains ou pertes sur actifs immobilisés
+/- values sur cession d’actifs corporels et incorporels, sur titres de
participation, sur autres titres
détenus à long terme, sur parts dans les entreprises liées.
Si cession de titres d’investissement effectuée avant l’échéance, le résultat
de cession est inscrit à ce
poste.
Poste 21 : résultat courant impôt
Marge générée par les établissements sur l’ensemble de leurs activités
courantes après prise en
compte de l’ensemble des couts (cout de structure et cout du risque.
Poste 22 : résultat exceptionnel
Solde de gestion correspondant au résultat qui ne relève pas de l’activité
courante de l’établissement.
Poste 23 : impôt sur les bénéfices
Poste 24 : dotations ou reprise de FRBG et provisions réglementées
Correspond à la différence entre les dotations et les reprises.
Poste 25 : résultat de l’exercice
Sert à déterminer la rentabilité financière de l’actionnaire.
Les ratios d’exploitation
Le coefficient net d’exploitation : rapport entre les couts de structure / PNB
Coefficient de rentabilité : ROE = rapport du résultat net aux fonds propres
(capital, réserves, report à
nouveau)
Coefficient de rendement : ROA = rapport du résultat net sur total du bilan.
Exercice classe 2 bis
Opérations de crédit
1
Effet de commerce, deux situations pour le client :
 Pas besoin de trésorerie : ne demande pas l’escompte, donc effet à
l’encaissement. Pas
besoin d’autorisation, pas de ligne hors bilan.
 Besoin de trésorerie : utilise l’effet pour faire de l’escompte, engagement
donc autorisation,
ligne hors bilan, on fait donc une avance de trésorerie. A l’échéance il faut le
rembourser.

25/06
2011 Effets commerciaux encaissés 2000
251 Compte ordinaire 1980
7029 commission 20
Ou 2 juin
251 Compte ordinaire 20
7029 Commission 20
25/06
2011 Effets commerciaux 2000
251 Compte ordinaire 2000
2
montant brut-intérêts = montant net escompte
tout crédit est un engagement pour la banque donc classe 9
quand produit et charge constaté d’avance : il faut une écriture pour
annuler
5/08
2011 Escompte et opérations assimilées 50 000
251 Compte ordinaire 49 655,2
3882 Produits constatés d’avance 284,72
7029 Commission 50 (2x25)
3650 Créditeurs divers 10
5 aout (utilisation)
9038 Contrepartie des engagements 50 000
902 Engagement de crédit 50000
15/09
3882 Produits constatés d’avance 284,72
70211 Intérêts sur créances commerciales 284,72
15/09 (contrepassation de l’utilisation)
902 Engagement escomptable 50 000
9028 Contrepartie engagement 50 000
Deux dernières lignes : ce que j’utilise
3
44
Poste 25 : résultat de l’exercice
Sert à déterminer la rentabilité financière de l’actionnaire.
Les ratios d’exploitation
Le coefficient net d’exploitation : rapport entre les couts de structure / PNB
Coefficient de rentabilité : ROE = rapport du résultat net aux fonds propres
(capital, réserves, report à
nouveau)
Coefficient de rendement : ROA = rapport du résultat net sur total du bilan.
Exercice classe 2 bis
Opérations de crédit
1
Effet de commerce, deux situations pour le client :
 Pas besoin de trésorerie : ne demande pas l’escompte, donc effet à
l’encaissement. Pas
besoin d’autorisation, pas de ligne hors bilan.
 Besoin de trésorerie : utilise l’effet pour faire de l’escompte, engagement
donc autorisation,
ligne hors bilan, on fait donc une avance de trésorerie. A l’échéance il faut le
rembourser.

25/06
2011 Effets commerciaux encaissés 2000
251 Compte ordinaire 1980
7029 commission 20
Ou 2 juin
251 Compte ordinaire 20
7029 Commission 20
25/06
2011 Effets commerciaux 2000
251 Compte ordinaire 2000
2
montant brut-intérêts = montant net escompte
tout crédit est un engagement pour la banque donc classe 9
quand produit et charge constaté d’avance : il faut une écriture pour
annuler
5/08
2011 Escompte et opérations assimilées 50 000
251 Compte ordinaire 49 655,2
3882 Produits constatés d’avance 284,72
7029 Commission 50 (2x25)
3650 Créditeurs divers 10
5 aout (utilisation)
9038 Contrepartie des engagements 50 000
902 Engagement de crédit 50000
15/09
3882 Produits constatés d’avance 284,72
70211 Intérêts sur créances commerciales 284,72
15/09 (contrepassation de l’utilisation)
902 Engagement escomptable 50 000
9028 Contrepartie engagement 50 000
Deux dernières lignes : ce que j’utilise
10 /08
251 Compte ordinaire 1604
121 Compte banque Vannes 1550
7029 Commission 45
3656 TVA à reverser 9
L’objectif principal visé par le régulateur dans le cadre de ces réformes est de renforcer la
sécurité et la solidité de notre système financier, et d’améliorer la qualité de l’information
financière. Il s’agit aussi, d’assurer une cohérence entre le droit commun, notamment le Droit
comptable OHADA qui a été récemment révisé avec la publication du nouvel Acte Uniforme
relatif au droit comptable et à l’information financière (AUDCIF).

Définition économique :

Le crédit est un acte qui permet à une personne de mettre des fonds à la disposition
d'une autre personne, avec une rémunération de service rendu et les risques en
courus.

Le crédit est l'essence de la création de richesse, il contribue à l'expansion de


l'activité économique en général et pour cela, on peut dire que le crédit joue un effet
multiplicateur sur l'activité humaine. En général, le crédit exige l'existence ou la
rémunération des quatre supports indispensables l'un de l'autre à savoir le temps, la
confiance, le risque et les garanties.
2- Définition juridique :

« Le crédit ce défini comme étant tout titre onéreux par lequel une personne
met ou promet de mettre des fonds à la disposition d'une autre personne et
prend dans l'intérêt de celle- ci un engagement par signature tel q'un aval, un
cautionnement ou une garantie. Sont assimilées les opérations de crédit les
opérations les opérations de location assorties d'opérations d'achats ou
notamment les crédits-bails ».1

3- L'objectif du crédit :

L'objectif du crédit en général, est le financement des investissements des


entreprises et des particuliers. Le crédit d'investissement, en particulier, a pour objet
le financement de la production d'un bien déterminé. Son remboursement viendra du
bénéfice résultat de la vente de ce bien. Ainsi il peut subvenir aux besoins
d'équipements des particuliers, qui anticipent la passibilité d'épargne future par le
crédit. En ce sens, Baudinot et Farabot résument l'objet du crédit ainsi : « le
domaine du crédit est extrêmement vaste, il s'étale dans le temps, s'étend à toutes
sortes d'activités, répond à de multiples besoins économiques.

Le seul objectif du banquier accordeur du crédit est d'avoir des gains, mais à
condition de pouvoir couvrir ses frais et s'assurer un bénéfice.

On ne peut pas manquer de signaler qu'il y a un risque couru par le banquier, donc il
sera obligé de le prévoir et le limiter.

1 « Le crédit au sein de l'article 112 de la loi 90-10 du 14 avril 1990 relative à la


monnaie et au crédit »

SECTION 2 : Le crédit d'exploitation.

En cours de l'exercice, l'entreprise à besoin de liquidité pour couvrir des dépenses


éventuelles, mais pour faire face à la concurrence, l'entreprise se doit d'accorder des
délais à ses clients, elle doit parfois subir des retards dans les règlements.

En conséquent, l'entreprise se retrouve dans une situation de besoin de trésorerie,


cela va le conduire auprès de son banquier qui pourra lui proposer des crédits à
court terme. Ces crédits consentis à l'entreprise pour remédier à des insuffisances
temporaires de capitaux à court terme, leur durée est inférieure à une année et
correspond à le nature des besoins financiers, financement des
approvisionnements, du stockage, de la fabrication ou de commercialisation.

Dans cette section, nous allons donner un aperçu général sur le crédit d'exploitation
mis au service des entreprises.

Les crédits d'exploitations peuvent être classés selon :

- Le degré du risque ;
- Leur caractère spécifique ou global ;

- Leur caractère mobilisable ou non ;

- Leur mode de réalisation.

On distingue généralement deux grandes catégories de crédits d'exploitations : - Les


crédits discrets ;

- Les crédits indirects ou par signature.

Chaque catégorie comprend différentes natures de crédits ; pour la simplification,


nous ne retiendrons ici que les crédits principaux.

1 - Les crédits directs :

On distingue :

- Les crédits en blanc par caisse ;

- Les crédits assortis de sûretés réelles.

1 - 1 - Les crédits en blanc par caisse :

Dans ce type de crédits, le banquier finance une partie de l'actif circulant de


l'entreprise (stocks, créances) pour équilibrer la trésorerie de cette dernière, sans
que ce financement ne soit affecté à un besoin bien précis « l'entreprise attend de
sa banque une aide qui exclut la recherche

d'une cause très précise au besoin exprimé et trouve sa justification dans la


structure financière de l'affaire, le sérieux, la moralité et la compétence des
dirigeants ... ». (2)

Ces crédits peuvent affecter les formes suivantes :

1 - 1 - 1 - Facilité de caisse :

La facilité de caisse est accordée pour une entreprise qui se retrouve dans une
situation de décalage de trésorerie à très court terme (quelques jours de mois). Ce
décalage est dû aux décaissements importants tels que règlement des fournisseurs
ou le paiement des salaires. Cette facilité est accordée par le banquier afin de
laisser le compte de son client évoluer en position débitrice à concurrence d'un
plafond déterminé à condition que le compte revienne créditeur assez rapidement
grâce aux recettes réalisées.

Au plan de l'entreprise, un tel recours se justifie par son cycle de rotation qui joue
entre :

- L'actif circulant, amenant les valeurs d'exploitations en valeurs réalisables, puis en


valeurs disponibles.
- Le passif avec des échéances à court terme à régler.

La fixation d'autorisation se fait annuellement en référence avec le chiffre d'affaires


mensuel, en tenant compte des besoins pouvant être liés à des activités cycliques
ou saisonnières.

S'agissant d'un crédit bancaire, encourant un risque de non remboursement, il


convient de signaler :

- Qu'à première vue, ce risque est limité (quelques jours par mois à surveiller). - Que
le banquier partage avec son client le risque commercial.

- Que la méfiance doit s'accentuer, en fonction de la progression du temps


d'utilisation dans le mois de cette facilité de caisse.

1 - 1 - 2 - Le découvert :

Le principe de découvert est le même que celui que la facilité de caisse à la seule
différence que le découvert est accordé sur une période plus langue et répond à
d'autres exigences. Il a pour objet de compléter le fonds de roulement insuffisant
dans une période donnée allant de 15 jours à quelques mois.

Ce genre de crédit, rentre dans la catégorie des avances mises à la disposition de


clientèle, sans autres justifications, que la communication des documents financiers
périodiques (bilans) et l'analyse des postes notamment ceux du fonds de roulement.
La surveillance du compte avec un

2 : « La banque et l'entreprise ». La revue banque. P, 229.

examen périodique de la feuille de position, est la base de gestion des crédits


accordés en découvert.

- Le banquier procède à l'élaboration d'un plan de trésorerie qui lui permettra de


savoir les besoins de son client, et fixer les termes d'utilisation du crédit.

Divers conditions sont rattachées à ce genre de crédit :

- En matière de durée : généralement d'une année mais toujours assorti d'un suivi
du cycle (stock, production, commercialisation) ;

- En matière de garantie : avec un suivi permanant des stocks, de l'utilisation de


crédit, des

produits à commercialiser, le tout assorti d'un crédit d'assurances. Ces activités

saisonnières sont en ce qui concerne la production et la commercialisation de deux


types : 1 - 1 - 3 - Le crédit de compagne :

Les entreprises ayant des activités saisonnières se retrouvent généralement dans


un besoin de trésorerie engendré par un besoin en fonds de roulement. Un besoin
qui sera couvert par la mise en place d'un crédit bien spécifique appelé « crédit de
compagne ». il s'agit d'un crédit sans garanties apparentes avec des risques accrus,
qui fait partager au banquier le risque commercial de son client.

Cette nature de crédit permet au banquier :

- De fixer aisément le niveau des concours ;

- Se suffire des données chiffrées générales ;

- Fixer la durée du crédit et son rythme d'utilisation.

- Le banquier procède à l'élaboration d'un plan de trésorerie qui lui permettra de


savoir les besoins de son client, et fixer les termes d'utilisation du crédit.

Divers conditions sont rattachées à ce genre de crédit :

- En matière de durée : généralement d'une année mais toujours assorti d'un suivi
du cycle (stock, production, commercialisation) ;

- En matière de garantie : avec un suivi permanant des stocks, de l'utilisation de


crédit, des produits à commercialiser, le tout assorti d'un crédit d'assurances.

- Avantages du crédit de compagne :

- Le banquier connaît la période de besoin ;

- En cas de non remboursement, le banquier prend la marchandise (gage) et


surveille les ventes ;

- Une part est toujours autofinancée par le client.

- Inconvénients du crédit de compagne :

Le risque commercial est supporté conjoncturellement par la banque et le client. Le


risque lié au crédit de compagne peut avoir plusieurs causes :

- La forte concurrence, par conséquent le risque de mévente du produit ;

- La compagne peut être perturbé ou même raté, si le produit est tributaire du climat
; - Risque de mévente de produit.

- Précautions de crédits de compagne :

· Faire preuve de vigilance accrue, notamment :

- En visitant souvent les stocks (volume, conditions de stockage...) ;

- En s'assurant du rythme régulier de fabrication,


- En s'assurant d'une vitesse d'écoulement acceptable.

· Eviter le financement des produits périssables, et éviter que les produits


soient assurés.

· Procéder s'il y en a eu, à l'étude des compagnes précédentes.

1-2-Les crédits par caisse assortis de sûretés réelles :

Certains crédits par caisse font l'objet d'appellation précise évoquant un objet
spécifique ou tout au moins l'origine des besoins.

Ces crédits donnent lien à l'affection en gage de certains actifs circulant dans
le cadre d'opérations spécifiques.

Ils peuvent revêtir les formes suivantes :

- L'escompte commercial ;

- L'affacturage ;

- Les crédits sur marchandises ;

- L'avance sur factures ;

- L'avance sur titres ;

- L'avance sur délégation de marché.

1-2 - 1- L'escompte commercial :

« L'escompte est une opération de crédit par laquelle le banquier met à la


disposition du porteur d'un effet de commerce non échu le montant de cet
effet (déduction faite des intérêts et commissions) contre transfert à son profit
de la priorité de la créance et de ses accessoires »(3)

Toute fois, l'escompte peut également porter sur des chèques, car bien qu'ils
soient payables à une, leur reconnaissance peut nécessiter un délai, surtout
si le lieu de leur paiement est éloigné.

L'escompte permet aussi au fournisseur détenteur d'un effet de commerce de


mobiliser immédiatement se créance, sans attendre la date de règlement
initialement convenue avec son client en cas escomptant l'effet auprès de son
banquier.

L'escompte est une opération qui consiste pour le banquier à racheter d'une
entreprise les effets de commerce, dont elle est porteuse, avant l'échéance et
moyennant le paiement d'agies, l'escompte fait donc intervenir trois parties :

- Le débiteur de l'effet, appelé « le cédé » ;


- Le banquier, qui est appelé « le cessionnaire ».

Pratiquement, le crédit va remettre l'effet de commerce à sa banque, soit en


l'endossant si le nom du bénéficiaire est déjà indiqué, soit en portant son
banquier comme bénéficiaire de l'effet. - Les caractéristiques de
l'escompte commercial :

L'opération d'escompte présente quelques caractéristiques :

- La compétence des tribunaux de commerce en cas de non-paiement de la


traite à échéance. La procédure judiciaire ne pourrait toutefois être étonnée
qu'au près de l'établissement d'un ( « protêt faute paiement » ;

- Le transfert juridique de la provision est entre les mains de l'endossataire ;

- La solidarité de la créance. La contre-passassions des effets impayés fait


perdre à la créance sou caractère combiner.

- Les avantages de l'escompte commercial :

L'escompte présente des avantages, certain pour la banque :

- D'abord, c'est une opération de crédit qui est protégée par les dispositions
du doit bancaire ;

- La banque a la possibilité, sous certaines réserves de négocier le papier


escompté à la banque d'Algérie si elle a des besoins de trésorerie

3 « L'entreprise et le financement bancaire » p.240-241

- uniquement des effets pour les périodes inférieures à 90 jours sont


réescomptables. - Les inconvénients de l'escompte commercial :

Lorsque le banquier accorde l'escompte, il consent un crédit à son client,


alors, il ne sera payé qu'a l'échéance de l'effet et par une terse personne, il
doit par conséquent, s'assurer de la qualité de son client (le crédit) et celle de
celui qui doit payer (le cédé).

1-2-2l'affacturage :

« L'affacturage (plus communément appelé factoring) est une technique par


laquelle l'exportateur cède ses créances commerciales à un affactureur
(appelé également factor) qui se charge d'en opérer le recouvrement et qui
en garantit la bonne fin, même en cas de défaillance momentanée ou
permanente du débiteur.

La société d'affacturage peut accorder à l'entreprise un crédit dont le plafond


évolue parallèlement au montant des factures en cours, par exemple sous la
forme d'un crédit de caisse. Le plus souvent, le crédit représente 80 % des
factures remises. Le solde de 20 % est remis lorsque le restant des factures
est encaissé. »4

Services offerts :

La société d'affacturage apporte un service financier complet comprenant :

· la gestion administrative de la facturation cédée : gestion des comptes


clients (surveillance des encaissements) ;

· la couverture du risque d'impayé : si le débiteur s'avère être insolvable, la


société d'affacturage paiera à l'exportateur le montant de la facture en
prélevant sur ses fonds propres. Elle ne peut cependant pas assurer une
couverture illimitée. C'est pourquoi après une étude de solvabilité, elle fixera
pour chaque débiteur une limite couverte.

Et, si l'entreprise le souhaite :

· le financement des créances : le factoring peut accorder à l'entreprise le


financement total ou partiel des créances, selon les besoins de trésorerie de
l'entreprise. Il est généralement accordé sous forme d'un crédit de caisse. La
limite supérieure de ce crédit évolue en fonction du montant des factures en
cours. Il peut atteindre jusqu'à 85 % des factures remises. Le solde est payé
lorsque les factures sont encaissées ;

· la couverture du risque de change : les sociétés d'affacturage offrent la


possibilité d'obtenir des avances dans la devise des factures.

4 Source (dossier TD 3eme économie international) 2006/2007.

Si la plupart des sociétés faisant appel à l'affacturage sont intéressées par


l'ensemble des services offerts, d'autres par contre choisissent de garder
l'une ou l'autre de ces fonctions à leur propre compte.

-Ces avantages :

Gestion administrative, comptable et juridique (en cas d'impayé) simplifiée.


Certaines société d'affacturage vont jusqu'à offrir un accès direct à leur
ordinateur pour consulter le solde d'un débiteur, vérifier instantanément le
paiement d'une facture, reconstituer un historique de paiement, ...

· Gestion de la trésorerie plus efficace car meilleur suivi de la gestion des


créances.

· Evaluation des risques encourus réalisé par la société d'affacturage : il y a


donc une diminution des demandes de renseignements commerciaux par
l'entreprise sur ses clients.

· Outil de financement pouvant payer de manière anticipative jusqu'à 85 % du


montant des factures.
· Elimination du risque de non payement par une couverture à 100 % du
montant de la facture (sauf en cas de litige commercial entre vendeur et
acheteur).

· Possibilité de bénéficier d'avances en devises, couvrant le risque de


change.

· Suppression de l'obligation d'exiger un crédit documentaire


irrévocable ou une remise documentaire, souvent difficile à demander d'un
point de vue commercial (traduit un manque de confiance de la part de
l'exportateur)

-Ces inconvénients :

· Coût relativement élevé (quoiqu'il soit important de le relativiser - voir à ce


propos le coût de l'affacturage).

· Obligation de présenter toutes les créances dans le secteur géographique


ou économique choisi (même principe qu'en assurance-crédit).

· Limité le plus souvent à des factures à courte échéance avec principalement


des débiteurs établis dans les pays occidentaux.

· Dépersonnalisation de la relation avec le client : les dossiers des clients de


l'entreprise répondant aux critères du portefeuille de créances repris par la
société d'affacturage sont traités de la même manière et peuvent vous
empêcher de personnaliser vos relations avec vos clients.

· Gestion du recouvrement des créances ou des retards de paiement parfois plus


brutale que celle que l'exportateur appliquerait en interne, ce qui peut porter à
conséquences sur les bonnes relations commerciales entre l'exportateur et ses
clients.

1-2-3 les crédits sur marchandises :

Le banquier accorde des avances sous forme de fonds sur marchandises lui
appartenant. Cela peut se faire soit au moyen d'une avance sur marchandise, soit
par escompte de warrants.

1-2-3-1 Avance sur marchandises :

L'avance sur marchandises consiste à financer un stock et à appréhender, en


contrepartie de ce financement, des marchandises qui sont remises en gage au
créancier.

L'avance sur marchandises fait l'objet d'une « dépossession du gage » et de la


remise de celui-ci soit directement entre les mains d'un tiers détenteur, par exemple
un transitaire, qui assure la conservation du gage pendant la durée de l'opération et
s'engage par lettre, vis-à-vis du créancier, à ne pas se dessaisir de ce gage sans les
instructions formelles de celle-ci.

1-2-3-2 Escompte de warrant :

« Le warrant est un effet de commerce revêtu de la signature d'une personne qui


dépose, en garantie de sa signature et dans des magasins généraux, des
marchandises dont elle n'a pas l'utilisation immédiate » (5)

a- Les magasins généraux :

Les magasins généraux, tiers détenteurs des marchandises, délivrant, en


représentation de ces stocks, un récépissé énonçant les noms, profession, domicile
du déposant ainsi que la désignation de la marchandise déposée, et un « bulletin de
gagé », appelé warrant ou sont portés le montant de la créance garantie (en capital
et intérêts), la date de l'échéance, le nom et domicile du créancier. Où se remet à ce
créancier un document appelé « récépissé-warrant » qui comporte deux parties :

- « le récépissé » qui constate, au profit du porteur ; le droit de propriété sur ces


marchandises ;

- « le warrant » qui constate, au profit du porteur ; leur mise en gage, le warrant est
un mayen de financement alors que le récépissé est un titre de propriété.

b-L'escompte de warrant :

5 « L'entreprise et le financement bancaire » p.137

Lorsqu'une entreprise a déposé des marchandises dans un magasin général, elle


peut obtenir de son banquier une avance garantie par les marchandises déposées.

Pour obtenir cette avance, l'entreprise endossera le warrant seule (warrant détaché)
à l'ordre de sa banque, en s'engageant à rembourser la somme prêté à l'échéance
porté sur le warrant.

Si le crédit n'est pas remboursé à l'échéance, la banque pourra vendre les


marchandises et se retourner contre non client et les éventuels signataires (avalistes
et endosseurs) par le surplus, si le produit de vente ne suffit pas à rembourser la
somme prêtée.

Si le bénéficiaire de crédit veut vendre sa marchandise avant l'échéance du warrant,


il y a deux solutions principales :

- Rembourser la banque pour libérer la marchandise ;

- Vendre la marchandise moins chère, à charge pour l'acheteur de régler la banque


pour le montant du crédit accordé.

1-2-4- L'avance sur factures :


« Dans le cas de contrats de travaux, de fourniture ou de prestation de services non
nantissable, la banque peut de façon exceptionnelle, accorder des avantages sur
factures (ASF). Ces derniers doivent impérativement être revêtus de l'engagement
du débiteur de virer irrévocablement les sommes dues au compte du client ouvert
auprès de la banque. Le montant du crédit doit être limité à 50% minimum de celui
des factures » (6)

L'avance sur facture est destinée à mobiliser le poste client des entreprises qui
travaillent avec des administrations.

Dans la pratique, ces organismes, qui ne sont pas réputés commerçants, payent
leurs achats par des virements ordonnés sur leurs comptes au trésor, ce règlement
est certain, mais en pratique, le principe de sa réalisation est long.

Afin de permettre la mobilisation du poste client, même en l'absence d'effets de


commerces les banques utilisent la procédure dite « l'avance sur factures ».

Pour s'assurer du caractère certain de la créance, on demandé au client de fournir


pour chaque avance le bon de commande, le bon de livraison et la facture qui est
indispensable.

La simple domiciliation de la facture s'avère insuffisante. Par conséquent, le


banquier exige que les factures présentées indiquent que :

- La marchandise est livrée ou la prestation est fournie ;

6 Fascicule BDL 1999

- L'administration débitrice s'engage à régler le montant de la facture aux guichets


de la banque concernée.

L'engagement de cette dernière doit être fermé et irrévocable et doit figurer sur la
facture comme suite :

Exemple :

« Le paiement de la présente facture s'effectuera de manière irrévocable par


virement au compte n°.... ouvert au nom de l'entreprise.... Auprès de la banque... ».

Cachet et signature de l'acheteur.

Dans l'avance sur facture, le compte du client est crédité par le débit d'un compte
spécial « avance garantie ». Le compte de l'avance ne dépasse pas en générale les
50% du montant de la facture, a la réception du virement venant en réglant de la
facture.

1-2-5- L'avance sur titre :

« Ces avances sont garanties par des titres de négociation faciles, notamment les
bons de caisse, l'existence de nantissement atténue le risque de la banque qui peut
à suite d'une procédure facile, faire réaliser à son profit les titres nantis et assurer
ainsi le remboursement de son crédit.

Précisons que seuls les bons de caisse souscrits dans le réseau BDL peuvent être
pris en nantissement. Les avances sur titres doivent être limitées à 80% maximum
du montant des créances en garantie » (7)

L'avance sur titre est un crédit accordé à un client contre remise de valeurs
mobilières en garantie. Actuellement, les avances sur titres qui existent en pratique
sont les avances sur bons de caisse et sur compte dépôt à terme (Dinars et
devises).

Cependant, le banquier doit assurer de l'authenticité du bon, en pratique, la quasi-


totalité des avances sur titres accordées sont garanties par des bons de caisse
souscrits dans la même agence qui accorde ce crédit.

Le dossier à fournir pour obtenir ce genre d'avance n'est composé que d'une
demande manuscrite et pièces justificatives de la situation fiscale et parafiscale du
client. L'agence accorde des avances sans aucune étude. Elle ne fait qu'établir une
fiche des synthèses qui résument les caractéristiques de la relation.

7 Fascicule crédit BDL 1999

2- Les crédits indirects (engagements par signatures) :

Un crédit par signature se définit comme un engagement donné par la banque sous
forme d'une acceptation, d'un aval, d'une caution ou d'un crédit documentaire ; de
payer pour compte d'un débiteur si celui-ci s'avérerait défaillant.

Le but recherché par le client en sollicitant la signature de la banque peut être : - De


différer le paiement exigible immédiatement ;

- D'éviter un versement d'espèces à titre de cautionnement.

- D'accélérer une rentrée de fonds.

1 L'acceptation :

L'acceptation bancaire consiste en l'engagement d'une banque à payer un effet de


commerce à échéance. Cet engagement est matérialisé par la mention « bon pour
acceptation » précédé par la signature du banquier.

« La banque accepte, tout simplement, à titre de débiteur principal, une lettre de


change. Elle perçoit pour ce faire une commission, variable avec le crédit accordé et
le risque, et compte sur la provision que lui fournira le terrier pour payer à
l'échéance. Ici encore, elle n'engage donc que sa signature. Et c'est bien un crédit
puisque le tireur pourra très facilement escompter une traite acceptée par une
banque » (8)
Dans ce type de crédits, le banquier devient le principal obligé vis-à-vis des tiers,
elle est accordée par le banquier à son client dans les deux cas suivants :

- Dans le cadre du commerce extérieur ou le banquier substitue sa signature à celle


de son client (importateur), s'engageant ainsi à payer le fournisseur à échéance ;

- Dans le cas ou le banquier ne peut escompter une traite présentée par son client à
ses guichets, ceci peut être due à un gène de trésorerie.

8 : « Droit bancaire » édition DALLOZ .P 563

2-2 L'aval :

Au sens de l'article 409 du code de commerce Algérien, l'aval est un engagement


fourni par un tiers qui se porte garant de payer tout ou une partie du montant d'une
créance, généralement un effet de commerce. L'aval peut être donné sur le titre ou
sur un acte séparé.

L'avaliseur est tenu de la même manière que celui dont il s'est porté garant (débiteur
principal), le banquier (avaliste) doit apprécier le demandeur d'aval non seulement à
travers sa santé financière, mais aussi à travers les effets déjà avalisés (existence
d'incidents de paiement).

L'engagement de la banque est exprimé d'elle pour :

« Bon pour aval de la signature de (Client) du (Montant en chiffres et

en lettres) à échéance (Date) »

Signature et cachet de l'avaliste

2-3 Les cautions :

Avant de détailler ce titre, il convient de distinguer la caution du cautionnement. -La


caution :

C'est la personne qui s'engage envers un créancier à payer la dette du débiteur


principal, même à l'issu du dernier ou contre son gré.

-Le cautionnement :

C'est le contrat unilatéral, par lequel la caution garantit l'exécution d'une obligation,
en s'engageant envers les créanciers à satisfaire cette obligation, si le débiteur
principal ne la satisfait pas lui-même.

« En se portant caution, c'est-à-dire en prêtant leur signature, les banques font crédit
à leurs clients. En effet, tout engagement de caution contient en puissance un
engagement de découvert dans la mesure ou, appelées à payer à la place de leurs
clients défaillants, elles peuvent rencontrer des difficultés à se faire rembourser. Il
leur faut donc faire preuve de vigilance dans l'octroi des lignes de cautions, inscrites
hors bilan, qui constituent un important volume de risque, de l'ordre de moitié, voir
plus, de l'encours des crédits à court terme chez certaines banque » (9)

9 « La banque et l'entreprise ». P.397.

Il existe plusieurs types de cautions bancaires qu'on peut classer selon leur
destination. On distingue :

- Les cautions qui permettent au client de différer le paiement ;

- Les cautions qui leur évitent certains décaissements ;

Le dictionnaire Larousse définit la banque comme un « Établissement financier qui,


recevant des fonds du public, les emploie pour effectuer des opérations de crédit et
des opérations financières »1. Au sens du droit positif français, essentiellement
d'origine européenne, une banque est l'une des catégories légales d'établissement
de crédit (article L. 511-1 du Code monétaire et financier).
Ces établissements de crédit exercent sous la condition de disposer d'une
autorisation administrative, telle que l'agrément, en France ; ils pratiquent l'octroi
des opérations de banque (article L.311-1 de ce même Code monétaire et financier).
L'activité étant subordonnée à cette autorisation conduit parfois à la qualifier de
"monopole", terme juridiquement inadéquat. De plus, ces établissements bancaires
ne disposent pas davantage du monopole de la distribution bancaire, qui représente
la fonction de commercialisation. Ils partagent cette fonction de distribution bancaire
avec d'autres acteurs bancaires, les intermédiaires qui ne sont pas des banques.
La taille d'un établissement de crédit se mesure soit en fonction de son chiffre
d'affaires (ou Produit Net Bancaire, cf infra), soit en fonction de celle de son bilan
comptable (total des actifs), soit encore de ses parts de marché ou du nombre de ses
employés. En 2014, la plus grande banque au monde, par le total des actifs, est la
banque chinoise Industrial & Commercial Bank of China, devant la
britannique HSBC2.
Une banque est donc, à la fois, une entreprise qui :

 produit des services bancaires : crédits, réception des dépôts du public,


paiements ;
 en fait le commerce ou la distribution, soit directement, soit par des relations avec
des intermédiaires bancaires ;
 fait commerce d'autres services accessoires ou connexes, tels que des services
d'investissement, de l'assurance, ou tout autre prestation de service.
Elle est ainsi au cœur du commerce de l'argent et en responsabilité directe dans la
gestion des risques financiers présents dans un système économique.
Cette activité peut être exercée pour le compte de clients de différentes manières :
recevoir et garder des fonds, proposer divers placements (épargne), fournir des
moyens de paiement (chèques, cartes bancaires) et de change, prêter de l'argent
(crédit), et plus généralement se charger de tous services financiers.
Une banque commerciale peut également intervenir pour réaliser des opérations et
des interventions sur les marchés financiers pour son compte ou celui de sa
clientèle.
Les activités de banque de dépôt (ou "banque commerciale") peuvent se distinguer
de celles des banques d'investissement ou d'affaires, encore que beaucoup
d'établissements bancaires se livrent conjointement à ces deux types d'activité, ce
qui donne régulièrement lieu à débat (voir celui inauguré au début du XXe siècle par
la Doctrine Germain).
En raison de l'importance des activités bancaires dans l'économie d'un pays, les
banques sont soumises à une législation précise encadrant l'exercice et le contrôle
de leurs actions. Collecter des dépôts, gérer et distribuer des crédits, délivrer des
outils ou des services de paiements « bancaires » (chèques, cartes de paiement,
virements,

préalable.
Les deux fonctions des banques commerciales, gérer les risques et vendre les
produits bancaires, doivent être clairement dissociées. En effet, des entreprises sans
agrément, mais immatriculées, peuvent distribuer des produits bancaires, dont les
risques restent gérés par les établissements bancaires3.
Les banques commerciales assurent la bonne tenue d'un registre des comptes et la
gestion des transferts entre ces comptes. À ce titre elles facilitent les échanges
économiques et contribue à la traçabilité des flux financiers. L'État leur confère
souvent la responsabilité d'assurer la traçabilité des opérations financières et ainsi de
contribuer à la lutte contre les trafics illicites, le blanchiment d'argent ou plus
récemment contre la fraude fiscale (voir en particulier la lutte contre les paradis
fiscaux).
Dans le système bancaire, les établissements bénéficient d'un pouvoir important
étant des agents économiques de la création de la monnaie. Les banques ont en
effet la faculté de créer et de gérer des dettes. Toute dette ainsi créée équivaut à une
création de monnaie, toute dette éteinte par son remboursement équivaut à une
destruction de monnaie.
L'impact économique de cette monnaie dite « scripturale » selon les mécanismes
décrits par la théorie économique est fort :

 d'une part la création de monnaie produit une injection de liquidité dans le circuit
économique qui se trouve être amplifié par l'effet multiplicateur du crédit.
 d'autre part quand le crédit offert sert à financer un investissement, celui-ci peut
provoquer une série d'investissements induits (effet accélérateur).
En sens contraire, les restrictions de liquidité ou de financement qui seraient
pratiquées par les établissements bancaires provoquent des restrictions immédiates
sur l'économie.
La dynamique qui permet aux banques de fournir du crédit aux agents économiques
est techniquement permise :

 par le système des fonds propres réglementaires : une banque est en mesure de
prêter davantage que le montant des capitaux propres qu'elle détient ;
 par le principe de la transformation, selon lequel, toujours dans le respect des
règles prudentielles, elles peuvent - dans une certaine proportion - financer des
crédits à plus long terme avec une base de ressources disponibles à plus court
terme.
Toutes ces décisions constituent une prise de risque qui doit être convenablement
appréciée et maîtrisée, même si en contrepartie, elles créent le soutien nécessaire
aux activités économiques jugées saines et opportunes.
En sus des billets de banque et des pièces de monnaie, la monnaie scripturale - qui
matérialise le résultat de ces décisions - figure dans les comptes des banques et
représente maintenant des montants considérables (plus de 90 % de la masse
monétaire définie comme la quantité de monnaie en circulation). Ceci explique
qu'elle soit encadrée :

 du point de vue de leur existence par l'obtention d'une autorisation d'exercer la


profession bancaire ;
 sur le plan de leur activité par la réglementation (loi nationale mais aussi des
règlements internationaux) ;
 sur le plan des contrôles d'activité par la supervision dans chaque pays opérée
par une Banque centrale, mais aussi par d'autres organismes ou agences
professionnels.
Les banques appartiennent donc à la catégorie juridique et économique
des établissements de crédit, lesquels réalisent des opérations de banque telles que
définies par la loi dans le respect des dispositions législatives et réglementaires
correspondantes

Dans chaque zone monétaire, l'activité bancaire se trouve être supervisée par une
banque -la banque centrale- disposant d'un statut particulier lui assurant une relative
indépendance pour assurer des missions spécifiques :

 l'émission des billets et définition de la politique monétaire.


 la surveillance et le contrôle - éventuellement disciplinaire- de l'activité bancaire.
Il existe plusieurs types de « banques » en fonction :

 des activités qu'elles entreprennent (banque de dépôt, banque d'affaire, banques


spécialisée dans un type de prêt, banque généraliste, banque universelle, etc.),
 des relations qu'elles entretiennent avec leur clientèle : relations impersonnelles
au coup par coup : spot banking ou Relations plus personnalisées et/ou
entretenues sur le long terme).
 de leurs modes ou canaux de distribution : banques en ligne, banques avec
agences, banques avec intermédiaires indépendants (Intermédiaire en opérations
de banque et en services de paiement).
Comme rappelé en introduction, le terme « banque » peut renvoyer, soit à un type
d'établissement, soit à un secteur d'activité. En ce cas, il convient de noter que « la
banque » regroupe des entreprises qui peuvent avoir différents statuts juridiques :
« les banques » ne sont pas les seules à composer « la banque ».
Le produit net bancaire[modifier | modifier le code]
Le produit net bancaire des banques est l'ajout des marges d’intermédiation Crédit /
Prêt et des différents commissions bancaires frais et services. Il provient :

de la facturation des charges financières (les agios) sur les opérations,

des commissions sur les services financiers (cartes bancaires, etc.),

des intérêts perçus en plaçant et prêtant l’argent déposé par leurs clients,

du seigneuriage associé à la création monétaire : les banques commerciales sont


autorisées à prêter l'argent que leurs clients déposent auprès d'elle moins les
réserves obligatoire pour les dépôts de moins de 2 ans (1 % en Union
Européenne21). Or, cet argent est créé puisque l'argent déposé dans les banques
demeure de l'argent. Celui qui l'a déposé peut toujours s'en servir à peu près comme
de l'argent comptant pour ce qui est des dépôts en compte-chèque,

des activités de banque d'investissement,

de la facturation des frais liés aux activités de gestion d'actifs.

Avant d'entrer dans le vif de notre sujet, pour que nous soyons sur la même hauteur
d'ondes à fin de mieux comprendre ce travail, nous avons jugé opportun de définir
les concepts clés de l'intitulé de notre mémoire. Ce chapitre aura pour objectif
d'éclaircir le lecteur sur le sujet de recherche.

La banque n’est pas une entreprise comme les autres. Certes comme
toute entreprise, elle a un
statut juridique, une organisation, un système de pilotage, des produits,
une stratégie. Mais elle
crée de la monnaie, elle recueille l’épargne du public, elle gère les
moyens de paiement. Une
définition précisede l’entreprise bancaire s’avère donc nécessaire.
Le secteur bancaire est organisé par les pouvoirs publics qui ne peuvent
tolérer un secteur
totalement libre où les crises bancaires seraient à l’origine de crises
économiques.

Les instruments comptables

La première opération nécessaire dans un système d'enregistrement comptable est


de dresser la liste des informations que l'on souhaite suivre. C'est-à-dire prévoir les
comptes qu'il est nécessaire et suffisant d'ouvrir pour disposer de ces informations
et organiser les relations entre ces différents comptes.
Par ailleurs, les banques ne relèvent pas du plan comptable national (PCN), mais
d'un plan comptable sectoriel qui est le plan comptable bancaire, adapté à la nature
de l'activité bancaire.

 Actuellement, le bilan comptable bancaire en vigueur est celui contenu dans


les règlements de la banque d'Algérie N°92-08 du 17/11/1992 portant plan
 comptable et règles applicables aux banques et aux établissements financiers.

1-Le plan comptable

bancaire :

Malgré la permanence des principes de comptabilisation et des méthodes


d'évaluation qui caractérisent tout système comptable, la comptabilité doit s'adapter
aux évolutions économiques et financières, d'où la promulgation de plusieurs
règlements, suite à la signature de la loi 90/10 du14/04/1990 relative à la monnaie et
au crédit, plusieurs facteurs aussi bien internes qui externes ont conduit les autorités
monétaires à concevoir le nouveau plan comptable bancaire. 1

- Sur le plan interne : La loi la 12/10/1986 portante orientation sur les entreprises
publiques économiques, la création de la bourse des valeurs mobilières, la décision
de privatisation de certaines banques, qui exigent une information comptable claire
et uniformisée. La montée des risques bancaires a mené les autorités de tutelle à se
préoccuper de la solvabilité des établissements des crédits en promulguant les
règles prudentielles, aux quelles ces derniers doivent se conformer.

1 PCN : A partie de 2010 sera une nouvelle norme comptable « IFRS »

- Sur le plan externe : La mise en place du nouveau plan comptable bancaire a été
dictée dans la perspective d'entrée dans l'Organisation Mondiale de Commerce
(OMC) de la mondialisation de l'économie et l'ouverture du commerce extérieur.

Le développement des échanges internationaux de marchandises et de capitaux,


l'implantation des banques étrangère en Tunisie , leur prise de participations dans le
capital des banques tunisienne , et la perspective de convertibilité du dinar ;
exigeant une comptabilité bancaire harmonisée.

L'ouverture du commerce extérieur nécessite une meilleure connaissance des


mouvements de capitaux entre Tunisie et l'étranger.

Ces mouvements sont contenus dans les documents comptables et ces


informations sont indispensables à l'élaboration de la balance des paiements.

1-1-Présentation des classes du plan comptable bancaire :

Classe 1 : compte d'opérations de trésorerie et d'opérations inter-bancaires


: 10-Caisse
11-Banque Centrale, Centre des Chèques Postaux

12-Comptes ordinaires

13-Comptes prêts et emprunts

14-Valeurs reçues en pension

15-Valeurs données en pension

1 6-Valeus non imputées et autres sommes dûes

17-Opérations internes au réseau

18-Créances doûteuses

19-Provisions pour créances doûteuses

Classe 2 : Comptes d'opérations avec la clientèle :

20-Crédit à la clientèle

22-Comptes de la clientèle

23-Prêts et emprunts

24-Valeurs reçus en pension

25-Valeurs données en pension

26-Valeurs non imputées et autres sommes dûes

28-Créances doûteuses

29-Provisions pour créances douteuses

Classe 3 : Comptes du portefeuille-titre et comptes de régularisation :

30-Opérations sur titres

31 -Instuments conditionnels

32-Valeurs en recouvrement et comptes exigibles après encaissement

33-Dettes constituées par des titres

34-Débiteurs et créditeurs divers

35-Emplois divers
36-Comptes transitoires et de régularisation

37-Comptes de liaison 38-Créances doûteuses 39-Provisions pour créances


doûteuses

Classe 4 : Comptes des valeurs immobilisées :

40-Prêts subordonnés

41-Parts dans les entreprises liées, titres de participation et titres de l'activité


portefeuille.

42-Immobilisations.

43-Crédit-bail et opérations assimilées.

44-Location simple.

45-Dotations des succursales à l'étranger.

46-Provisions pour dépréciation des immobilisations.

47-Amortissements. 48-Créancies doûteuses

49-Provisions pour créances doûteuses

Classe 5 : Fonds propres et assimilés :

50-Subventions et fonds publics affectés

51-Provisions pour risques et charges

52-Provisions réglementées

53-Dettes subordonnées

54-Fonds pour risques bancaires généraux

55-Primes liées aux capital et réserves

56-Capital

57-Report à nouveau

Classe 6 : Comptes de charges :

60-Charges d'exploitation bancaire

62-Services
63-Frais de personnel

64-Impôts et taxes

66-Charges diverses

67-Dotations aux provisions et pertes sur créances irrécupérables

68-Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations corporelles


et Incorporelles.

69-Charges exceptionnelles

Classe 7 : Comptes de produits :

70-Produit d'exploitation bancaire

76-Produits divers

77-Reprises de provisions et récupérations sur créances amorties

79-Produit exceptionnels

Classe 8 : Comptes de résultat

80-Produit net bancaire

83-Résultat d'exploitation

84-Résultat exceptionnel

88-Résultat de l'exercice

Classe 9 : Comptes de hors bilan :

90-Engagements de financement

91-Engagements de garantie

92-Engagements sur titres

93-Opérations en devises

94-Comptes d'ajustement devises hors-bilan

96-Autres engagements 98-Engagements douteux

1-2-Définition des différentes classes du plan comptable bancaire :

Classe 1 : Opérations de trésorerie et opérations inter-bancaires :


Les comptes de cette classe enregistrent les espèces et les valeurs en caisse, les
opérations de trésoreries et les opérations inter-bancaires.

Les opérations de trésorerie englobent notamment les prêts, les emprunts et les
pensions effectuées sur le marché monétaire, les opérations inter-bancaires sont
celles effectuées avec la banque centrale, le trésor public, les centres de chèques
postaux, les banques et les établissements financiers y compris les correspondants
étrangers, ainsi que les institutions financières internationales et régionales.

Classe 2 : Opérations avec la clientèle :

Les comptes de cette classe comprennent l'ensemble des crédits distribués à la


clientèle ainsi que les dépôts effectués par cette dernière.

Les crédits à la clientèle (compte 20), englobent tous les crédits octroyés à la
clientèle indépendamment de leurs termes.

Les comptes de la clientèle (compte 22) incluent l'ensemble des ressources


apportées par la clientèle (dépôt à vue, dépôt à terme, bons de caisse )

Figurent aussi à cette classe, les prêts et emprunts réalisés avec la clientèle
financière, les sociétés d'investissement, les compagnies d'assurance et de retraite,
ainsi que les autres entreprises admise comme intervenantes sur un marché
organisé.

Sont exclus de cette classe, les emplois et ressources matérialisée par des titres.

Classe 3 : portefeuille-titres et comptes de régularisation :

Outre les opérations relatives au portefeuille-titres, les comptes de cette classe


enregistrent également les dettes matérialisées par des titres.

Le portefeuille-titres comprend les titres de transaction, les titres de placement et les


titres d'investissement.

Ces titres sont acquis avec l'intention d'en tirer un profit financier ;

Les dettes matérialisées par les titres, englobent l'ensemble des dettes de
l'établissement assujetti, matérialisées par des titres : titres de créances négociables
et obligations, notamment celles à campons convertibles, etc

Classe 4 : Les valeurs immobilisées :

Les comptes de cette classe enregistrent les emplois destinés à servir de façon
durable à l'activité de l'établissement assujetti.

Figurent à cette classe, les prêts subordonnés et les immobilisations qu'elles soient
financières, corporelles ou incorporelles, y compris celles données en crédit-bail ou
en location simple.
Classe 5 : Fonds propres et assimilés :

Sont regroupés dans cette classe, l'ensemble des moyens de financement apportés
on laissés à la disposition de l'établissement assujetti de façon permanente ou
durable.

Classe 6 : Charges :

Les comptes de cette classe enregistrent l'ensemble des charges supportées


pendant l'exercice par l'établissement assujetti.

Outre les charges d'exploitation bancaire relatives à l'activité proprement bancaire,


les rubriques de cette classe incluent les frais généraux ainsi que les dotations aux
amortissements et aux provisions.

Figurent également à cette classe, les dotations de fonds pour risques bancaires
généraux.

Les charges d'exploitation bancaire sont distinguées selon le type d'opérations et


selon qu'il s'agisse d'intérêt ou de commissions.

Classe 7 : Produits :

Les comptes de cette classe englobent l'ensemble des produits réalisés durant
l'exercice par l'établissement assujetti.

Outre les produits d'exploitation bancaire relatifs à l'activité proprement bancaire, les
rubriques de cette classe comprennent les reprises de provisions et les produits
exceptionnels.

Les reprises de fonds pour risques bancaires généraux sont enregistrées dans cette

classe

Au même titre que les charges, les produits d'exploitation sont distinguées selon le
type d'opérations et selon qu'il s'agisse d'intérêts ou commission.

Classe 8 : Résultats

Les comptes de cette classe abritent les soldes intermédiaires de gestion :le produit
net bancaire, le résultat d'exploitation, le résultat exceptionnel et le résultat de
l'exercice.

Le produit net bancaire est un indicateur spécifique à l'activité bancaire. Il met en


valeur l'excédent dégagé par l'exploitation du fait de l'évolution du niveau de l'activité
et des taux.

Figure également à cette classe, l'impôt sur les bénéfices des sociétés.

Classe 9 : Hors bilan :


Les rubriques de cette classe enregistrent l'ensemble des engagements de
l'établissement assujetti qu'ils soient donnés ou reçus.

Les différents engagements sont distingués selon la nature de l'engagement et de


l'argent contrepartie.

A cet égard, des comptes appropriés sont prévus pour les engagements de
garantie, les engagements de financement, les engagements sur titres et les
engagements en devises.

Les engagements de financement correspondent à des promesses de concours


faites en faveur d'un bénéficiaire.

Les engagements de garantie, effectués notamment sous forme de cautions, sont


des opérations pour lesquelles l'établissement assujetti s'engage en faveur d'un tiers
à assurer la charge souscrite par ce dernier, s'il n'y satisfait pas lui-même

Figurent notamment à la rubrique « engagements de garantie », les obligations


cautionnées et les engagements par acceptation.

La rubrique « engagements sua titres » inclue les opérations d'achat et de vente


pour le propre compte de l'établissement assujetti.

Figurent également à cette rubrique, les engagements de prise ferme dans les
opérations d'intermédiation.

Les engagements sur opérations en devises incluent :

-Les opérations de changes au comptant tant que le délai d'usance n'est pas écoulé.

-Les opérations de change à terme : opérations d'achat et de vente de devises dont


les parties décident de différer le dénouement pour les motifs autres que le délai
d'usance.

-Les opérations de prêts et d'emprunts en devises tant que le délai de mise à


disposition des fonds n'est pas écoulé.

2-Les états comptables bancaires :

Le travail comptable consiste principalement à établir ses états comptables à partie


des documents commerciaux de base (chèque, lettre de change, billet à ordre,...),
mais l'enregistrement manuscrit présente certaines difficultés matérielles, c'est
pourquoi une méthodologie d'enregistrement comptable doit être poursuivie pour
amoindrir les risques d'erreurs et mener à bien la tâche comptable.

2-1-Le bilan :

Le bilan est un état patrimonial des créances et dettes à un moment donné ; il


reprend les activités de collecte des ressources et celle de la distribution des crédits
durant une période déterminée, généralement une année. Il se caractérise par :
-Un actif construit du plus liquide vers le moins liquide ;

-Un passif construit du plus éxigible vers le moins éxigible

Au total donc, l'actif du bilan de la banque est construit selon un ordre de liquidé
décroisant et le passif selon un ordre d'exigibilité décroissant.

Par ailleurs, le bilan mesure l'activité de la banque sur la base d'un montant total
d'emplois et de ressources.

Définition

Selon PACAPEL et LAGARE, « le bilan est une présentation structurelle et valorisée


de la situation du patrimoine et des flux économiques et financiers qui sont
concernés depuis sa création ».5(*)

Pierre CONSO ajoute que « le bilan est, en pratique, un des documents privilégiés
de l'analyse financière quels que soient les inconvénients qu'il présente notamment
en période d'inflation ».6(*)

En fait, le bilan d'une banque est un état des créances et des dettes à un moment
donné et il comprend un actif, un passif et un hors-bilan qui, dans les établissements
de crédit revêt une importance particulière.

Structure

De façon générale, le bilan bancaire présente de façon équilibrée, la liste des actifs
et des ressources de la banque. C'est dire qu'il a les caractéristiques suivantes :

Total des actifs = Total des dettes + le capital.

Il liste la source des fonds disponibles (engagements) et leur utilisation (actifs).

A ce titre, il importe que les documents comptables de synthèse dont le bilan fait
partie prenante soient présentés de façon sincère afin de permettre aux décideurs
de disposer d'informations aussi fiables que possibles, élément fondamental de
pilotage permettant de transformer les décisions en réalisations et résultat.

Le bilan bancaire fait ainsi apparaître quatre grandes rubriques tant à l'actif qu'au
passif. Sa structure représente, au passif, les ressources de la banque et à l'actif,
leur emploi.

2-1-1-L'actif du bilan :

Il est composé des avoirs et des créances, il est souvent appelé « Emplois », afin
de soulignes son aspect utilisation de capitaux.
Les postes de l'actif du bilan regroupent les classes 1 à 4 du plan comptable
bancaire et qui sont :

-Classe 1 : Comptes d'opérations de trésorerie et d'opérations inter-bancaires


(Postes 1 et 3) ;

-Classe 2 : comptes de d'opérations avec la clientèle (Postes 4 et 5) ;

-Classe 3 : Comptes de portefeuille-titres et comptes de régularisation (Postes 2,


6,7et 8) ;

-Classe 4 : Comptes de valeurs immobilières (Postes 9 et 10).

La particularité du bilan bancaire fait ressortir une structure inverse de celle d'un
bilan d'une entreprise. Cette particularité s'explique par la faible importance
numérique et l'actif immobilisé par comparaison avec les opérations de trésorerie et
avec la clientèle (notion de liquidité décroissante).

L'actif du bilan comporte des postes qui seront reproduits ci-dessous sous d'après le
règlement de la Banque tunisienne :

-Poste 1 : Caisse ; banques centrales ; centres des chèques postaux, ce poste


comprend :

La caisse qui est composée des billets et pièces de monnaies tunisienne et


étrangères ayant cours légal et des chèques de voyage.

Des avoirs auprès des banques centrales et des centres de chèques postaux des
pays d'implantation de l'établissement assujetti, pouvant être retirés à tout moment
ou pour lesquels une durée ou un préavis de 24 heures est nécessaire.

-Poste 2 : Effets publics et assimilés, ce poste comprend les bons de trésor et


autres titres de créances sur des organismes publics émis en Algérie, dès lors qu'ils
sont éligibles aux interventions des banques centrales ou des pays, ou se trouve
implanté l'établissement assujetti. Les autres titres émis par des organismes publics
figurent au poste 5 de l'actif.

-Poste 3 : Créances sur institutions financières, ce poste recouvre l'ensemble des


créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d'opérations
bancaires, sur des institutions financières.

Figurent également à ce poste, les valeurs reçues en pension, quelque soit le


support de l'opération, lorsque ces opérations sont effectuées avec des institutions
financières.

-Poste 4 : Créances sur la clientèle, il comprend l'ensemble des créances détenues


sur la clientèle (autres que les institutions financières) à l'exception de celles qui
sont matérialisées par un titre destiné à une activité de portefeuilles.
-Poste 5 : Obligations et autres titres à revenus fixe, il comprend l'ensemble des
obligations et autres titres à revenu fixe, à l'exception de ceux qui figurent au poste 2
de l'actif.

-Poste 6 : Actions et autres titres à revenu fixe, il recense les actions et autres titres
à revenus fixe, quelque soit leur nature pour autant qu'ils ne soient pas susceptibles
d'être enregistrés aux poste 7, 8 et 13 de l'actif.

-Poste 7 : Participations et activités de portefeuille, ce sont des actions et autres


titres à revenu variable qui donnent des droits dans le capital d'une entreprise,
lorsque ces droits, en créant un lien durable avec celle-ci, sont destinés à contribuer
à l'activité de l'établissement assujetti. Sont exclus de ce poste, les actions et autres
titres à revenus variable détenus dans le capital d'une filiale au sens de la législation
et de la réglementation en vigueur.

-Poste 8 : Parts dans les entreprises liées, ce poste comprend des actions et autres
titres à revenu variable détenu dans les entreprises filiales de l'établissement
assujetti.

-Poste 9 :Crédit-bail et opérations assimilées, ce poste comprend l'ensemble des


éléments se rapportant l'activité de crédit-bail ou de location avec option « d'achat »,
figure notamment à ce poste les biens mobiliers et immobiliers lorries en crédit-bail
avec option d'achat.

-Poste 10 : Location simple, qui prend notamment les biens mobiliers et immobiliers
acquis en vue de la location sans option d'achat, y compris ceux qui sont en cours
de fabrication et ceux qui n'ont pas encore été livrés. Il n'est pas servi que par les
établissements assujettis habilités d'effectuer des opérations de crédit-bail, lorsque il
y a des opérations de location simple.

-Poste 11 : Immobilisations incorporelles, qui comprend notamment les frais de


recherche et de développement ainsi que les fonds de commerce à l'exception des
éléments inscrits aux postes 9 et 10 de l'actif.

-Poste 12 : Immobilisations corporelles, notamment les terrains, les constructions,


les installations techniques, les autres immobilisations corporelles, en cours, à
l'exception des éléments inscrits aux postes 9 et 10 de l'actif.

-Poste 13 : Autres action, ce sont tout les actions et titres de même nature non
enregistrés par ailleurs et dont le contenu sera précisé ultérieurement.

-Poste 14 : Capital souscrit non versé, qui est la partie non appelée au non versé
bien qu'appelée du capital souscrit inscrit au poste 12 du passif.

-Poste 15 : Autres actifs, notamment les stocks et les créances sur des titres qui ne
figurent pas dans d'autres postes d'actif, à l'exception des comptes de régularisation
qui sont inscrits an poste 12 du passif.
-Poste 16 : Comptes de régularisation, c'est la contrepartie des gains issus de
l'évolution des opérations du hors bilans notamment sur titres et sur devises. Les
charges à répartir sont les charges constatées d'avance et les produits à recevoir.

2-1-2-Le passif du bilan :

Le passif d'un bilan bancaire enregistre des opérations qui ont donné naissance à
une dette ainsi que les opérations entre la banque et ses propriétaires. Le passif
souvent appelé « Ressources », pour mettre l'accent sur l'aspect source de
financement.

Les postes du passif d'un bilan bancaire appartiennent aux classes suivantes du
plan comptable bancaire :

-Classe1 : Opérations de trésorerie et opérations inter-bancaires (postes 1 et 2). -


Classe 2 : Opérations avec la clientèle (Poste 3 et 4).

-Classe 3 : Portefeuilles-titres et comptes de régularisation (Poste 4).

-Classe 4 : Fonds propres et assimilés (Poste 7 et 17).

Comme à l'actif, le passif d'un bilan bancaire présente une structure inverse de celle
du passif d'une entreprise (notion d'exigibilité décroissante).

On reproduira à-dessous les postes du passif du bilan bancaire :

-Poste 1 : Banques Centrales ; Centres des Chèques Postaux, il recense les dettes
à l'égard des Banques Centrales et des Centres des Chèques Postaux du pays ou
des pays d'implantation de l'établissement assujetti, exigibles à vue on pour les
quelles une durée ou un préavis de 24 heures ouvrable est nécessaire.

Les autres dettes à l'égard de ces institutions sont inscrites au poste 2 du passif ;

-Poste 2 : Dettes envers les institutions financières, elles représentent les dettes ou
titres d'opérations bancaires à l'égard des institutions financières, à l'exception des
emprunts subordonnés qui figurent au poste 11 du passif et des dettes matérialisées
par un titre entrant dans l'activité du portefeuille inscrite au poste 4 du passif.

Figurant également à ce poste, les valeurs données en pension quelque soit le


support de l'opération, lorsque ces opérations sont effectuées avec des
établissements de crédits. -Poste 3 : comptes créditeurs de la clientèle, il recouvre
les dettes à l'égard des agents économiques autres que les institutions financières,
à l'exception des emprunts subordonnés qui figurent au poste 11 du passif et des
dettes matérialisées par un titre entrant dans l'activité du portefeuille inscrites au
poste 4 du passif.

Figurant également à ce poste, les valeurs données en pension, quelque soit le


support de l'opération, lorsque ces opérations sont effectuées avec la clientèle.
-Poste 4 : Dettes représentées par un titre, il comprend les dettes représentées par
des titres émis par l'établissement assujetti en Algérie et à l'étranger à l'exception
des titres du marché inter-bancaire et les titres de créances négociables émis en
Algérie, les titres de même nature émis à l'étranger, les obligations et les autres
titres à revenu fixe.

-Poste 5 : Autres passif, il comprend notamment les dettes à l'égard des tiers qui ne
figurent pas dans les autres postes du passif, à l'exclusion des comptes de
régularisation inscrits au poste 6.

-Poste 6 : Comptes de régularisation, il recouvre la contre partie des pertes issue de


l'évaluation des opérations du hors bilan notamment sur titres et sur devises, les
produits installés d'avance et charges à payer.

-Poste 7 : Provisions pour risques et charges, il recouvre les provisions pour des
pertes dont les événements rendent la survenance probable et dont l'évaluation et la
réalisation sont incertaines.

Figurant également à ce poste, des provisions pour à répartir sur plusieurs exercices
destinés à faire face à des charges futures, certaines ne pouvant pas être
exclusivement supportées par l'exercice au cours du quel elles sont engagées

-Poste 8 : Provisions réglementées, c'est l'ensemble des provisions réglementées


non comprises dans la définition du poste 7 qui ont été doté en application des
dispositions législatives ou réglementaires, notamment fiscales.

-Poste 9 : Fonds pour risques bancaires généraux, qui est comporté par les
montants affectés à la couverture des risques généraux, lorsque des raisons de
prudence l'imposent en égard aux risques inhérents aux opérations bancaires.

-Poste 10 : Subventions d'investissement, il comprend la partie des subventions


d'investissements octroyés à l'établissement assujetti qui n'ont pas encore été
inscrites aux comptes de résultats.

-Poste 11 : Dettes subordonnées, ce sont les fonds provenant de l'émission des


titres ou d'emprunts subordonnées dont le remboursement, en cas de liquidation,
n'est possible qu'après désintéressement des autres créanciers.

-Poste 12 : Capital social, qui est la valeur nominale des actions, parts sociales et
autres titres composant le capital social.

-Poste 13 : Primes liées au capital, c'est les primes liées au capital souscrit
notamment les primes d'émission, d'apport, de fusion, de scission ou de conversion
d'obligations en actions. -Poste 14 :Réserves, qui sont les réserves dotées par
prélèvement sur les bénéfices des exercices précédents.

-Poste 15 : Ecarts de réévaluation, c'est des écarts constatés lors de la réévaluation


d'éléments du bilan.
-Poste 16 : Report à nouveau, il exprime le montant cumulé de la fraction des
résultats des exercices antérieurs pour lesquels aucune affectation n'a encore été
décidée.

-Poste 17 : Résultat de l'exercice, qui enregistre le bénéfice ou la perte de


l'exercice. 2-2-Le hors bilan :

Le hors bilan est un ensemble de comptes annexés qui retrace les engagements par
signature d'une banque, ne donnant pas lien à un flux de trésorerie.

Les postes du hors bilan appartiennent à la classe 9 du plan comptable bancaire.

Le hors bilan, est dans la banque, un document de première importance. En effet,


les opérations sur instruments financiers, à terme que les établissements financiers
effectuant pour leur propre compte sont enregistrés dans un compte de classe 9.

Le hors bilan comprend 8 postes qui sont classés en deux groupes :

-Engagements donnés (Postes 1 à 5) ;

-Engagements reçus (Postes 6 à 8).

Ils sont produits ci-dessous :

-Poste 1 : Engagement de financement en faveur des investissements financiers,


notamment les accords de refinancement, les acceptations à payer ou les
engagements de payer, les confirmations d'ouverture de crédits documentaires des
institutions financières.

-Poste 2 : Engagement de financement en faveur de la clientèle, comme les


ouvertures de crédits confirmés, les lignes de subvention de billets de trésorerie, les
engagements sur facilité d'émission de titres en faveur de la clientèle.

-Poste 3 : Engagement de garantie d'ordre des institutions financières, il recouvre


notamment les cautions, avals, et autres garanties d'ordre d'institutions financières.

-Poste 4 : Engagement de garantie d'ordre de la clientèle, notamment les cautions,


avals, et autres garanties d'ordre d'agents économiques autres que les institutions
financières.

-Poste 5 : Autres engagements donnés, notamment les cautions et les devises à


livrer par l'établissement assujetti.

-Poste 6 : Engagement de financement reçus des institutions financières, il


comprend les accords de refinancement et les engagements divers reçus des
institutions financières.

-Poste 7 : Engagements de garanties reçues des institutions financières, comme les


cautions, avals et autres garanties reçues des institutions financières.
-Poste 8 : Autres engagements reçus, il comprend les titres et les devises à recevoir
par l'établissement assujetti.

2-3-Le tableau des comptes résultats :

C'est un document qui enregistre les flux des produits et les charges intervenus au
cours de l'exercice.

Le compte de résultats récapitule les comptes appartenant à la clase 6 « Charges


» et la classe 7 « Produits » du PCB en 1992 (Règlement 92-09 du 12/11/1992 de
la Banque d'Algérie).

Il est représenté en tableau avec une colonne pour les charges et une colonne pour
les produits.

Le PCB regroupe les produits et les charges en 3 catégories :

-Produits et charges d'exploitation bancaire ;

-Produits et charges d'exploitation générale ;

-Produits et charges exceptionnels.

2-3-1-Les charges :

2-3-1-1-Les charges d'exploitation bancaire :

-Poste 1 : intérêts et charges assimilés, il comprend les intérêts et charges


assimilés, y compris les commissions ayant le caractère d'intérêts, calculés en
fonction de la durée et le montant de la dette ou de l'engagement reçu.

Figurent aussi à cette ligne, les charges provenant des éléments inscrits aux postes
1 à 5 et 11 du passif du bilan particulièrement : les intérêts sur comptes, emprunts et
valeurs données et les intérêts dettes représentées par un titre.

-Poste 2 : charges sur opérations de crédit-bail et opérations assimilées, se sont les


charges provenant d'éléments inscrits au poste 9 de l'actif notamment les dotations
aux amortissements et aux provisions et aux moins values de cessions relatives à
des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec l'option d'achat.

-Poste 3 : Charges sur opérations de location simple provenant des immobilisations


acquis en vue de location figurant au poste 10 de l'actif du bilan, il n'est servi que par
les établissements assujettis habilités à effectuer des opérations de crédit-bail
lorsqu'ils font des opérations de location simple.

-Poste 4 : Commissions, qui recouvrent les charges d'exploitation bancaire sous


forme de commissions ayant pour origine l'utilisation des services rendus par des
tiers, à l'exception des charges figurant au poste 1 des charges des comptes de
résultats.
-Poste 5 : Autres charges d'exploitation bancaire, il comprend l'ensemble des
charges d'exploitation bancaire à l'exclusion de celles inscrites aux postes 1, 2, 3 et
4 ci-dessus. 2-3-1-2-Les autres charges :

-Poste 6 : Les charges d'exploitation générale, comme les services, les frais du
personnel, les impôts et taxes et les charges diverses.

-Poste 7 : Dotations aux provisions et pertes sur créances irrécupérables, il


comprend :

· Les dotations aux provisions sur créances doûteuses.

· Les dotations aux provisions pour dépréciation de portefeuille-titres.

· Les dotations aux provisions pour risques et charges.

· Les dotations aux provisions réglementées.

· Les pertes sur créances irrécupérables.

· Les dotations des fonds pour risques bancaires généraux.

-Poste 8 : Dotations aux amortissements et aux provisions sur


immobilisations corporelles et incorporelles, qui recouvrent les dotations aux
amortissements et aux provisions pour dépréciation afférentes aux
immobilisations incorporelles et corporelles, inscrites aux postes 11 et 12 de
l'actif du bilan.

-Poste 9 : Charges exceptionnelles, il comprend exclusivement les charges


survenant de manière exceptionnelle et ne relevant pas de l'activité courant
de l'établissement assujetti. Figurant notamment à ce poste, les charges
résultantes d'un changement de méthodes, les subventions accordées et les
moins values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles.

-Poste 10 : Impôts sur les bénéfices, qui correspondent au montant dû en


titre de l'impôt sur les bénéfices des sociétés.

-Poste 11 : Bénéfice de l'exercice qui correspond au résultat déficitaire de


l'exercice. 2-3-2-Les produits :

2-3-2-1 -Les produits d'exploitation bancaire :

-Poste 1 : Intérêts et produits assimilés, il comprend les intérêts et produits


assimilés, y compris les commissions ayant caractère intérêts, calculés en
fonction de la durée et du montant de la créance ou de l'engagement donné.

Figurent notamment à cette ligne, les produits réalisés provenant des


éléments inscrits aux postes 1 à 5 et 15 de l'actif du bilan, particulièrement :

· Les intérêts sur comptes, prêts et valeurs reçus en pension.


· Les intérêts sur obligations et autres titres à revenus fixe.

-Poste 2 : Produits sur opérations de crédit-bail et opérations assimilées,


notamment les produits d'éléments inscrits au poste 9 de l'actif du bilan
notamment les loyers et les plus- values de cessions relatives à des
immobilisations données en crédit-bail ou en location avec crédit d'achat.

-Poste 3 : Produits sur opérations de location simple, qui comprend les


produits sur opération de location simple des immobilisations acquises en vue
de location figurant au poste 10 de l'actif du bilan.

Il n'est servi que par les établissements assujetti, habilités à effectuer des
opérations de crédits-bails lorsqu'ils font des opérations simples.

-Poste 4 : Produits de titres à revenu variable, qui comprend les dividendes


et autres revenus provenant des actions et autres titres à revenus variables,
des participations, des titres de l'activité de portefeuille et des parts dans les
entreprises liées figurant aux postes 6, 7, 8 et 13 de l'actif du bilan.

-Poste 5 : Commissions, qui sont des produits d'exploitation bancaire


correspondant à la rémunération des services fournis à des tiers, à
l'exception des produits figurant au poste 1 des produits des comptes de
résultats.

-Poste 6 : Autres produits d'exploitation bancaire, qui comprend l'ensemble


des produits d'exploitation bancaire, à l'exception de celles inscrits aux postes
1, 2, 3, 4 et 5 ci-dessous. 2-3-2-2-Les autres produits :

-Poste 7 : Produits divers, qui sont les produits générés par des activités non
bancaires tels que les services informatiques et les publications.

-Poste 8 : Reprises des provisions et réopérations sur créances amorties, qui


reprend les reprises de provisions et les récupérations sur créances amorties.

Figurent également à ce poste, les reprises de fonds pour risques bancaires


généraux.

-Poste 9 : Produits exceptionnels, exclusivement les produits générés de


manière exceptionnelle et ne relevant pas l'activité courante de
l'établissement de méthodes, les subventions d'exploitation reçus, la dotation
annuelle de la subvention d'investissement virée au compte de résultat et les
plus values de cession sur immobilisations corporelles ou incorporelles.

-Poste 10 : Résultat de l'exercice, qui correspond au résultat bénéficiaire de


l'exercice.

Le bilan bancaire : figure (1)

N° Actif N N- N° passif N N- 1
1 1
Caisse, banque centrale, 1 Banque centrale, CCP.
CCP. 2 Dettes envers les 2
Effet publics et valeurs 3 établissements de crédit :
assimilés. -A vue 3
Créances sur les -A terme.
établissements de crédit :
-A vue Comptes créditeurs de la
clientèle
-A terme. -Comptes d'épargne à régime 4
Créances sur la clientèle spécial
:
-Créances commerciales -A vue
-Autres concours à la -A terme -Autres dettes
clientèle.
-Comptes ordinaires -A vue -A terme. 5
débiteurs.
Affacturage. 4 Dettes représentées par un 6
Obligation et autres titres titre :
à
revenu fixe -Bon de caisse, titres du 7

8
Action et autres titres à marché interbancaire et titres de 9
revenu variable. créances négociables, emprunts
obligataires
Production immobilière.
Participation et activité -Autres dettes représentées par 10
de porte feuille. un titre.
Parts dans les entreprises 5 Autres passifs.
liées. 6 Comptes de régularisation. 11
Crédit-bail et location 7 Provisions pour risques et 12
avec option d'achat. charges.
Location simple. 8 Provisions réglementées. 13
Immobilisations 9 14
Subventions d'investissement.
incorporelles.
Immobilisations 10 15
Dépôts de garantie à caractère
corporelles.
Capital souscrit non mutuel. 16
versé.
Actions propres. 11 Fonds pour risques bancaires 17
Autres actifs. généraux. 18
Comptes de 12
Dettes subordonnées.
régularisation.
13 Capital souscrit.
14 Primes d'émissions.
15 Réserves.
16 Ecart de réévaluation.
17 Report à nouveau (+/-).
18 Résultat de l'exercice (+/-).

Hors Bilan-Type : figure (2) :

N° Engagements donnés. N N-1


Engagements de financement : 1
Engagements en faveur d'établissements de crédits. 2
Engagements en faveur de la clientèle.
Engagements de garanties. 3
Engagements d'ordre d'établissements de crédits. 4
Engagements d'ordre de la clientèle.
Engagements sur titres : 5
Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise. 6
Autres engagements donnés.
Engagements reçus.
Engagements de financement : 7
Engagements reçus d'établissements de crédits.
Engagements de garanties. 8
Engagements reçus d'établissements de crédits.
Engagements sur titres : 9
Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise. 10
Autres engagements reçus.

Comptes de résultat type : figure (3).

N° Charges N N- N° Produits N N- 1
d'exploitation 1 d'exploitation 1
bancaire bancaire
Intérêts et charges 1 Intérêts et produits
assimilées. assimilés :
-Intérêts et charges -Intérêt et produit
assimilées sur assimilés sur
opérations avec les opérations avec les
établissements de
crédits. établissements de
crédits.
-Intérêts et charges -Intérêts et produits 2
assimilées sur assimilés sur
obligations et opérations avec la
autres tires ou clientèle. -Intérêts et
revenus fixe. produits assimilés
sur obligations et
-Autres intérêts et autres titres à
charges assimilées.
revenu fixe.
Charges sur -Autres intérêts et
opérations de produits assimilés.
crédit-bail et de
location avec
option d'achat. 2 Produits sur 3
opérations de crédit-
Charges sur bail et location avec 4
opérations de option d'achat.
location simple.
3 Produits sur 5
Commissions opération de
location
Pertes sur simple.
opérations
financières : 4 Revenus des titres à
revenu variable.
-Solde en perte des
opérations
sur titres de 5
Commissions.
transaction.
-Solde en perte des 6 Gains sur opérations
opérations sur titres financières. -Solde
de placement. en bénéfices des

-Solde en perte des opérations sur titres


opérations de de transactions.
charges.
-Solde en perte des -Solde en bénéfices
opérations sur des opérations de
intérêts financiers placement.
-Autres charges -Solde en bénéfice 6
ordinaires. des
opérations de
Charges générales
charges.
d'exploitation : - 7 Solde en bénéfice
Frais de personnel. des opérations sur
instruments
financiers.
-Autres frais -Autres produits 7
administratifs. ordinaires.
Dotations aux 8 Solde en bénéfice 8
amortissements des connections de
provisions sur valeur sur créances
immobilisation et du hors bilan.
incorporelle et
corporelle.
Autres charges -Solde en bénéfice
d'exploitation. - des connections de
Charges sur valeur sur
opération de immobilisation
promotion financières.
immobilière.
-Autres charges. 9 Excédent des 9
reprises sur les
-Autres charges dotations des fonds
d'exploitation non pour risques
bancaire. bancaire généraux.
Solde en perte des 10 Autres produits
corrections de d'exploitation
valeur sur créances bancaire :
et au
hors bilan. -Produits sur 10
opérations de
Solde en perte des promotion 11
corrections de immobilière.
valeur sur
immobilisations -Autres produits
financières. d'exploitation non
bancaire.
Excédent des 11 Résultat ordinaire
dotations sur les avant impôt.
reprises des fonds 12 Produits
pour risques exceptionnels.
bancaires généraux. 13 Résultat 12
exceptionnel avant
Charges impôt. 13
exceptionnelles.
Impôt sur les 14 14
Perte de l'exercice.
bénéfices.
Bénéfice de
l'exercice.

Le hors bilan
est normalement un ensemble de comptes annexés au bilan et qui retrace les
engagements futurs ou virtuels d'une banque, ne donnant pas lieu à un flux de
trésorerie.

Dans la banque, le hors-bilan est un document particulièrement significatif car de


nombreuses opérations de banque donnent naissance à des engagements donnés
ou reçus que le bilan n'enregistre pas. Des opérations traditionnelles comme les
cautionnements, avals et engagements de crédit figurent au hors-bilan.

Toutefois, des opérations à terme ou conditionnelles donnent également naissance


à des engagements. Mais, dans certains cas, ces derniers apparaissent plutôt en
annexe qu'en hors-bilan.

I.1.1.3. Annexe

La signification de l'annexe d'un bilan d'une banque est la même que celle retenue
par la comptabilité générale : méthode d'évaluation et complément d'information sur
les postes du bilan et hors-bilan.

Comme les informations données par le bilan et le compte de résultat ne sont


présentées que sous forme synthétique, les détails sont consignés dans l'annexe et
il est conseillé de classer les différentes informations dans l'ordre des postes du
bilan sur lesquels elles se rapportent pour faciliter la lecture. De plus, l'annexe fait
apparaître les opérations à terme ou conditionnelles que le hors-bilan n'a pas pu
faire apparaître.

compte de résultat de banque

De façon classique, le compte de résultat d'une banque enregistre les flux de


charges et de produits d'une période.
En général, le compte de résultat montre quel a été l'accroissement de richesse de
l'entreprise durant une année d'activité. Le résultat de l'entreprise est la différence
entre tous les produits et toutes les charges de l'exercice tout en excluant ceux
comptabilisés pendant l'exercice mais ne le concernant pas.

Les charges

C'est l'ensemble des dépenses faites par la banque dans son activité professionnelle
mais aussi dans son activité ordinaire. Les charges d'une banque constituent un
groupe hétérogène qui comprend essentiellement des charges d'exploitation
bancaire et des charges ordinaires.

Les charges d'exploitation bancaire


Elles correspondent aux charges issues de l'activité d'intermédiaire financier, tant en
ce qui concerne la collecte de ressources que les interventions sur les marchés de
capitaux.

Les intérêts et charges assimilées en constituent l'élément principal : il s'agit des


intérêts versés aux apporteurs de ressources que sont les déposants ou les
souscripteurs de titre. Les autres charges sont issues de moins values sur
opérations sur titres de transaction et de placement, sur opérations de change, sur
opération sur instruments financiers, etc.

I.1.2.1.2. Les charges ordinaires


C'est un ensemble hétérogène comprenant deux catégories de charges :

- Des charges d'exploitation figurant dans tous les comptes de résultat comme les
frais du personnel, les dotations aux amortissements, les frais administratifs. Ces
charges sont souvent appelées frais généraux.

- Des charges liées au jeu de dotations et reprises de provisions. Lorsque les


dotations de l'exercice excèdent les reprises de provisions, un solde en perte
apparaît et s'inscrit parmi les charges du compte de résultat. Ces provisions
compensent des dépréciations de valeur d'éléments d'actif ou de hors-bilan comme
les crédits ou les immobilisations financières. Elles compensent également les
risques généraux de la banque.

On constate que la comptabilité bancaire propose une présentation détaillée des


dotations aux provisions, ce qui facilite, pour l'observateur extérieur, l'analyse de la
maîtrise du risque dans la banque.
Enfin, la rubrique « charge » du compte de résultat d'une banque fait apparaître des
charges exceptionnelles ainsi que l'impôt sur le bénéfice.

I.1.2.2. Les produits

Ils se classent de la même façon que les charges.

Les produits d'exploitation bancaire sont notamment :

- Les intérêts versés par les emprunteurs ;

- Les commissions encaissées sur des prestations de service ;

- Les gains sur opérations financières correspondant à des plus-values sur les
opérations énumérées dans le compte de résultat lui-même.

Les produits ordinaires : ils sont composés de produits divers mais surtout de
l'excédent de reprise de dotations de l'exercice sur les dotations concernant des
dépréciations et risques déjà définis. En conséquence, le compte de résultat d'une
banque fait apparaître les opérations relatives aux provisions soit dans les produits,
soit dans les charges.

Les produits exceptionnels : ils ont la même signification qu'en comptabilité


générale.

La rentabilité des banques

La rentabilité est une notion purement financière qui conduit à comparer un résultat
à des moyens mis en oeuvre, elle est le rapport entre le résultat et les capitaux
investis. La rentabilité peut être globalement définie comme l'aptitude de l'entreprise
à se créer un résultat exprimé en unité monétaire.

Selon Pierre CONSO, « la rentabilité est une notion qui s'applique à toute action
économique mettant en oeuvre les moyens matériels, humains et financiers. Elle
s'exprime par le rapport résultat/moyens et elle est une mesure monétaire de
l'efficience »10(*).

Pour MOISSON, M., « avoir une entreprise rentable est un devoir essentiel pour un
chef d'entreprise »11(*).

Ainsi définie, la rentabilité est une notion qui renvoie à l'appréciation de l'efficacité de
l'entreprise, mais privilégie une évaluation monétaire des performances. Analyser la
rentabilité d'une banque revient à apprécier son aptitude à dégager des profits,
chose essentielle en matière de gestion d'entreprise et, par conséquent,
indispensable en matière d'analyse financière.

De ce qui précède, la rentabilité s'analyse en tant que :


- rentabilité économique quand elle conduit à comparer le résultat et les actifs
avancés afin de l'obtenir. Dans ce cas, la comparaison permet de raisonner en
terme de rendement si les actifs représentent l'outil de travail mis en oeuvre par
l'entreprise.

Le ratio d'analyse est le suivant :

Rentabilité économique = Résultat d'exploitation / Total actif.

- rentabilité financière quant elle met en jeu le rapport entre le résultat global de
l'exercice revenant aux propriétaires et le montant des capitaux propres qu'ils ont
investis dans l'entreprise.

Le ratio : rentabilité financière = Résultat net / Capitaux propres, en facilite l'analyse.

Le cadre de l'étude de la rentabilité d'une banque est le compte de résultat à partir


duquel on calcule les soldes de gestion selon la démarche du compte de résultat
établi en liste et trois soldes sont particulièrement significatifs.

I.1.3.1. Le produit net bancaire

Le produit net bancaire est la différence entre les produits et les charges
d'exploitation bancaire, il est le résultat qui se dégage de l'activité d'intermédiaire
financier et de prestataire de services de la banque. Cette activité se poursuit avec :

- La collecte et la distribution de capitaux donnant naissance à de charges et de


produits sous forme d'intérêt ou marge d'intermédiation ;

- La prestation de services pour laquelle la banque perçoit des commissions.

Le produit net bancaire est assimilé à la valeur ajoutée des entreprises industrielles
et commerciales, les produits d'exploitation bancaire représentant les intérêts et
commissions perçus et les charges, le coût d'achat des capitaux auprès des
apporteurs de capitaux : intérêts versés.

Le produit net bancaire traduit la disposition d'un établissement de crédit à payer les
salaires, les taxes et à constituer des amortissements et les provisions ce qui permet
une maîtrise de l'écart entre le rendement des emplois (crédits, titres achetés,...) et
le coût des ressources (dépôts, titres vendus,...).

Le résultat brut d'exploitation

Il indique la marge qui se dégage de l'activité habituelle de la banque après pris en


compte des coûts de fonctionnement, c'est à dire des frais généraux qui
correspondent aux charges générales d'exploitation composées en grande partie de
frais du personnel ainsi que des dotations aux amortissements.

« Ce solde est important pour comparer les résultats réalisés par des banques à
conditions d'exploitation différentes. Les banques qui collectent des dépôts à vue
non rémunérés ont un produit net bancaire plus important que les banques qui
collectent leurs ressources sur les marchés. En revanche, les premiers supportent
des frais généraux liés au fonctionnement du réseau plus élevé que les
seconds »12(*).

I.1.3.3. Le résultat net

Le résultat net se déduit du résultat brut d'exploitation avec l'impact des risques sur
le résultat de la banque. En fonction de la survenance estimée des risques, la
banque constitue des dotations aux provisions qui, selon les exercices, amputent de
façon plus ou moins significative le résultat brut d'exploitation.

Pour fonctionner correctement, la banque a besoin de ressources financières


adaptées aux emplois de fonds qui sont nécessaires à la réalisation des objectifs
d'investissement et d'exploitation. Ainsi, tout comme les échéances de dettes
doivent correspondre aux durées d'emploi des fonds, le terme des crédits doit tout
au moins correspondre à celui des dépôts.

I.2.1. Les sources de financement de la banque

Les sources de financement d'une banque peuvent être classées dans trois
catégories : les ressources de trésorerie, les ressources clientèles, ainsi que les
ressources propres.

Ø Les ressources de trésorerie sont constituées d'emprunts à court terme obtenus


par refinancement auprès de la banque centrale et des emprunts au jour le jour sur
le marché interbancaire. La banque centrale est rémunérée par un « taux de
refinancement » ou « taux de réescompte ».

Ø Les ressources clientèles sont des fonds en provenance de la clientèle sous


forme de dépôts à vue et à terme, ou de l'épargne. Les dépôts à vue sont des
dépôts collectées auprès des agents économiques non financiers et sont qualifiés
d'instables car les clients peuvent les réclamer chaque fois de besoin, par retrait de
caisse, virement de compte à compte, etc. L'épargne est régie par certaines
conditions de liquidité ou de disponibilité et des conditions de rémunération
particulières ou des avantages spécifiques, notamment, le droit à avoir des prêts par
exemple.

Ø Les ressources propres d'une banque caractérisées par quelques aspects


économiques, juridiques et réglementaires sont des ressources stables ne faisant
pas l'objet de retrait. Elles sont essentiellement constituées de capital social, de
réserves, de report à nouveau, de divers, etc.

I.2.2. La correspondance liquidité-exigibilité des postes du bilan


La correspondance entre l'exigibilité des postes du passif et la liquidité des actifs
doit être mise en évidence. La liquidité d'un actif est la durée nécessaire pour que,
par le fonctionnement normal de l'entreprise, un bien se transforme en disponibilité
et l'exigibilité d'une ressource, est la durée séparant la date du jour de celle de son
remboursement.

En effet, il y a perturbation du fonctionnement d'une banque et cessation de


paiement pouvant conduire au redressement judiciaire, voire à la liquidation, si la
liquidité des actifs est plus faible que l'exigibilité du passif. Le cas d'espèce est celui
d'une banque qui privilégierait des crédits à long terme et des dépôts à vue qui
peuvent être réclamés incessamment.

Les capitaux propres, les dettes à moyen et à long terme, les dépôts à long terme et
les participations des particuliers sont des ressources stables qui doivent, pour le
bon fonctionnement de la banque, être supérieur ou à la limite égale aux actifs
immobilisés et les crédits à long terme qui sont des emplois stables. Le respect de
cette règle d'équilibre financier minimum conditionne mais ne garantit pas la
pérennité de la banque.

Michel DARBELET et al. dégagent un principe d'équilibre financier que la « durée de


détention d'une immobilisation est supérieure ou égale à la durée de disponibilité du
financement correspondant »14(*). La conséquence est que les actifs immobilisés
doivent être financés par des capitaux permanents.

ACTIFS IMMOBILISES Equipement

Constructions, installations, gros matériels

Eléments incorporels, projets risqués

CAPITAUX PERMANENTS

Crédit à moyen terme (2 à 7 ans)

Emprunt à long terme (7 à 20 ans)

Capitaux propres (capital, autofinancement)

Source : Michel Darbelet et al, Notion fondamentale de management ; 4ème édition


Foucher, 2004, p174

. La gestion des dépôts à la BANCOBU

La rubrique des dépôts est constituée essentiellement par des dépôts à vue et des
dépôts à terme. Les premiers ne sont pas rémunérés mais les seconds le sont.
Dans ses principes de gestion, la BANCOBU réduit les dépôts à terme au profit des
dépôts à vue afin de minimiser les charges y relatives. Cette stratégie est un
couteau à double tranchant pour la banque car bien qu'elle permette de réduire les
charges financières, les dépôts à vue compromettent la stabilité des ressources de
la banque, l'illiquidité pouvant surgir par des retraits massifs.

Les dépôts de la BANCOBU constituent la principale source de financement. Elle


s'en sert pour ses divers emplois en veillant sur un minimum de correspondance
entre la liquidité des emplois et l'exigibilité des ressources. Elle le fait dans ses
intérêts et pour son propre compte. Le différentiel des taux permet à la BANCOBU
de gagner sur l'emploi des dépôts pour des crédits. C'est dire qu'elle veille à ce que
la rémunération perçue des crédits ne soit pas inférieure à celles versées aux
déposants.

Les dépôts sont aussi placés et investi à des taux de placement et de rendement
bien surveillés (supérieur aux taux débiteur) en témoigne le portefeuille et des
immobilisations.

III.6.1. Les dépôts à vue

Ils constituent l'essentiel des dépôts à la BANCOBU : plus de 50% du total des
dépôts. Ils sont intéressants par leur caractère d'être non rémunérés, surtout pour
une banque désireuse de réduire les dépenses liées aux dépôts.

Ils sont essentiellement porteurs du risque de liquidité qui pèse sur les banques s'ils
ne sont pas bien gérés car ils sont réclamés aux guichets à tout moment.

Une fois que la clientèle est gagnée par la méfiance ou la panique, ces dépôts sont
réclamés les premiers.

Pour ce faire, ils sont employés dans des prêts au jour le jour et des comptes
courants et autres emplois à très cours terme. Ils sont également placés à vue dans
d'autres banques et à la BRB comme des réserves.

III.6.2. Les dépôts à terme

Ils intéressent la banque pour leur caractère d'être des ressources stables. Mais à la
BANCOBU, ils sont toujours minimes par rapport aux dépôts à vue dans un but de
minimiser les dépenses relatives aux dépôts.

Ils sont placés et investis dans le respect de la liquidité des emplois et Les
provisions comme une mesure de couverture contre le
risque et la crise liés aux impayés

III.7.1. Incident dans le paiement des crédits : les impayés

Au moment du remboursement de la mensualité, il arrive que le compte du


bénéficiaire du crédit ne soit pas suffisamment provisionnée pour rembourser
l'échéance ou les intérêts et commissions. Après un trimestre ou trois échéances
mensuelles, les banques et les établissements financiers doivent obligatoirement
déclarer et classer les échéances impayées parmi les échéances à surveiller. Après
six mois d'impayés, si le client ne rembourse pas, la créance est glissée dans les
créances douteuses et la provision est portée à 20% de l'encours impayé. A neuf
mois de retard de paiement, la créance douteuse est glissée vers les créances
litigieuses et la provision est portée à 40%. Enfin, si le retard de paiement atteint
douze mois, la créance litigieuse passe dans les créances contentieuses et la
provision est portée à 100%.

Le tableau suivant retrace les impayés au 31 décembre pour les exercices 2007 et
2008 :

l'exigibilité

I - 5. 3. BANQUE ET ETABLISSEMENT FINANCIER

Tout système bancaire et financier est régi par une institution centrale qui a en charge sa
réglementation et sa gestion. En ce sens le système bancaire et financier de L'UMOA est
géré par la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de L'Ouest (BCEAO). Dans sa
réglementation, il est clairement défini les banques et les établissements financiers de sorte
que toutes confusions soient levées par rapport à leurs missions. Selon l'article 3 de la loi
bancaire, « Sont considérées comme banques les entreprises qui font profession habituelle
de recevoir des fonds dont il peut être disposé par chèques ou virements et qu'elles
emploient, pour leur propre compte ou pour le compte d'autrui, en opérations de crédit ou de
placement ».

Pour les établissements financiers, selon l'article 4 il s'agit des personnes physiques ou
morales, autres que les banques, qui font profession habituelle d'effectuer pour leur propre
compte des opérations de crédit, de vente à crédit ou de change, ou qui reçoivent
habituellement des fonds qu'elles emploient pour leur propre compte en opérations de
placement, ou qui servent habituellement d'intermédiaires en tant que commissionnaires,
courtiers ou autrement dans tout ou partie de ces opérations. Ces deux définitions déclinent
clairement le domaine d'activité de chaque catégorie. Cependant il existe des similitudes
entre banques et établissements financiers. Pour les crédits, ils ont à peu près les mêmes
fonctionnements. Seulement l'origine des fonds fait la différence. Les établissements
financiers simples placent ainsi l'argent des investisseurs, alors que les banques quant à
elles placent les dépôts des clients sur leurs comptes. Bien entendu, les banques comme
les établissements financiers peuvent aussi faire des placements pour des investisseurs.
Force est de constater donc que les banques sont des établissements financiers d'un type
particulier. Elles reçoivent les dépôts de leurs clients et doivent pouvoir leur restituer cet
argent sur simple demande. Ce qui n'est pas le cas des établissements financiers simples
qui ne peuvent que recevoir des investissements en capital mais pas de dépôt à vue. Ces
catégories d'institution sont complémentaires parce que d'abord intervenant sur le même
marché pour leurs opérations, régies par la même réglementation ensuite. Ce que ne fait
pas l'un, l'autre le fait de sorte qu'enfin dans le système financier,

l'étendue des services offerts soit la plus large possible et accessible à toutes les couches
sociales.
I - 5. 3. MARCHE MONETAIRE

Le marché monétaire est le marché de la liquidité, sur lequel sont émis et échangés les
titres à court et très court terme par opposition au marché financier spécialisé dans les
capitaux dont la durée est longue, en général supérieure à sept ans. Ce marché est aussi
ouvert aux agents non financiers qui peuvent y intervenir en achetant ou en vendant des
titres de créances négociables (TCN). Institué depuis le 1er juillet 1975, le marché
monétaire de l'Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) a pour principal objectif de
promouvoir la mobilisation de l'épargne intérieure et de favoriser le maintien et le recyclage
optimal des ressources dans l'Union. Depuis octobre 1993 ce marché a été rénové
conformément aux orientations de la nouvelle politique monétaire et du crédit. Ainsi, la
technique de l'appel d'offres à taux d'intérêt unique selon la procédure d'adjudication mixte a
été introduite, permettant l'intervention simultanée des offreurs et des demandeurs. Les
guichets à un jour, un mois et trois mois ont été fusionnés en un guichet à une semaine. Le
marché monétaire est divisé en deux compartiments :

+ le marché interbancaire qui a un rôle central dans le recyclage des liquidités bancaires de
l'Union et dont l'objectif est de réduire davantage la pression sur la monnaie centrale qui doit
garder son caractère de ressource d'appoint ;

+ les transactions sur les Titres de créances Négociables (TCN).

Le marché interbancaire est réservé aux établissements de crédits et à quelques institutions


agréées dont la Banque Centrale, le Trésor Public... Sur ce marché, les transactions
interbancaires sont des opérations de gré à gré conclues entre les offreurs et les
demandeurs de capitaux. Il n'a pas de localisation précise et les transactions s'effectuent
par les moyens de télécommunication. Les taux sont négociés en fonction de l'offre et de la

demande mais évoluent dans la fourchette de taux directeurs définis par la Banque Centrale
conformément à sa politique monétaire. C'est le taux du marché interbancaire qui sert aussi
de référence aux taux d'émission des TCN.

Les opérations sur ce marché sont essentiellement matérialisées par les échanges de
correspondances entre les parties, surtout pour les prêts de courte durée n'excédant pas un
mois. Les prêts sont, en règle générale, effectués en blanc, sans aucune garantie et basés
sur la confiance mutuelle. Cependant pour des opérations entre banques locales, certains
prêteurs exigent des emprunteurs un bon de virement tiré sur leur compte courant dans les
livres de la Banque Centrale, en guise de garantie du prêt. La quasi-totalité des opérations
étant basées sur la confiance mutuelle, les offreurs s'entourent d'un minimum de précaution,
en particulier dans l'appréciation du risque. Cette appréciation est généralement faite, de
façon sommaire, à partir des états financiers de l'emprunteur. Le marché interbancaire
rempli trois fonctions essentielles dont la redistribution entre les banques de leurs déficits et
excédents, l'ajustement des structures de trésorerie et la régulation de la liquidité bancaire,
réservée à la Banque Centrale.

Les offreurs de capitaux sont en général les agents à capacité de financement et les
demandeurs ceux à besoin de financement. La redistribution des déficits ou excédents se
fait par les placements de courtes durées afin de profiter des intérêts. Cependant toutes les
banques prises comme un tout sont soit en situation de déficit soit en situation d'excédent.
Le marché interbancaire intervient aussi pour ajuster les structures de trésorerie par des
échanges temporaires d'actifs. Compte tenu de la quantité de masse monétaire en
circulation, la Banque Centrale à travers le marché interbancaire joue le rôle de régulateur
soit par la création monétaire ou par le système de réserves obligatoires.

Un Titre de Créance Négociable est un instrument financier qui revêt la forme juridique d'un
billet à ordre représentatif d'un droit de créance. Il possède une valeur appelée montant
nominal et une durée qui peut varier de 1 jour à 7 ans. L'institution des titres de créances
négociables répond au souci de diversifier les supports et de favoriser la constitution d'un
gisement de titres nécessaires à l'animation du marché monétaire et à la mise en oeuvre de
la politique d'open

market. Les TCN offrent aux émetteurs la possibilité de lever directement des ressources
d'épargne à moindre coût. Les TCN présentent principalement trois avantages pour les
banques, les entreprises et les institutions :

+ pour les banques, ils favorisent la consolidation des ressources, en leur assurant des
ressources de durée pouvant aller jusqu'à sept ans. De ce fait, et compte tenu de la
souplesse qu'ils offrent en raison de leur négociabilité, ils permettent un adossement optimal
du terme des ressources à celui des emplois. Les TCN constituent également des
opportunités pour le développement de nouveaux métiers bancaires, notamment l'ingénierie
financière, la garantie de remboursement des emprunts, la garantie de liquidité des titres...

+ Pour les entreprises, les TCN sont un instrument de gestion de trésorerie plus souple et
financièrement plus intéressant que les produits financiers bancaires classiques, tant en
terme de financement que de placement de ressources.

+ Pour les investisseurs institutionnels, notamment les sociétés d'assurance, les TCN offrent
une opportunité de couverture de leurs engagements réglementés, conformément aux
prescriptions du code de la Conférence I nterafricaine des Marchés d'Assurances (CI MA).

L'émission des TCN par les banques, les établissements financiers, les institutions
financières régionales et les entreprises est soumise à un cadre règlementaire dans la zone
UEMOA :

> Les bons de la Banque Centrale, d'une valeur nominale de 50 millions

chacun sont dématérialisés et servent de support aux opérations d'open market.

> Les bons du Trésor également dématérialisés et de même valeur nominale unitaire que
ceux de la Banque Centrale sont d'une durée comprise entre une semaine et deux ans. Ces
titres sont admissibles en support de refinancement de la Banque Centrale.

> Les autres TCN sont les billets de trésorerie qui permettent aux

entreprises de lever des capitaux, les certificats de dépôt et les bons


des établissements financiers qui favorisent la collecte de ressources à
moyen terme respectivement par les banques et les établissements

financiers. Enfin, les bons des institutions financières régionales offrent aux organismes
agréés l'opportunité d'adapter le terme de leurs ressources à leurs emplois.

Tout comme le marché financier, le marché monétaire revêt une grande importance pour les
économies nationales et internationales. Le marché monétaire constitue pour l'économie
nationale la clef de voûte du système bancaire de par sa fonction de redistribution des
besoins et des excédents en trésorerie de l'ensemble des acteurs du système économique.
Les banques en constituent les opérateurs principaux mais elles ne sont que des
intermédiaires au service de tous. Outre cette fonction il possède une caractéristique
particulière nécessaire pour une économie : c'est le marché des transactions financières à
court terme, ce qui permet de rapidement résorber les difficultés ponctuelles de trésorerie.
De plus ce marché présente un risque de défaut quasi nul. En effet sur le marché
interbancaire, les transactions se font de gré à gré, ce qui laisse supposer une entente entre
les offreurs et les demandeurs de capitaux. Les TCN représentant aussi des droits
représentatifs de créances, les risques de défaut sont minimes à cause de la négociabilité
des termes. Il se pose de plus en plus la nécessité de financer le développement par
l'épargne interne. La fonction de mobilisation de l'épargne du marché monétaire est à ce
titre la mieux indiquée vu les coûts que peut engendrer le recours aux financements
extérieurs. L'orientation de l'épargne intérieure privée vers la formation du capital représente
pour les pays en développement, principalement ceux de la zone UEMOA le moyen le plus
approprié pour parvenir à la croissance stabilisée, évitant ainsi les financements extérieurs
coûteux. Le marché monétaire est tout aussi incontournable tant au niveau national
qu'international. En effet c'est sur le marché monétaire que s'effectuent certaines opérations
de couverture dont les opérations de swap de taux d'intérêt qui permettent à deux parties de
se couvrir contre les risques de taux.

I - 5. 4. LE DISPOSITIF PRUDENTIEL

l'Union. En effet le système bancaire et financier n'est pas exempt de risques de tous genres
dont les risques de faillite, les défaillances du système ayant une influence sur l'économie.
Une réglementation a été mise en place dans les pays de l'Union afin de garantir la
solvabilité des établissements de crédit, mais également leur liquidité, la protection des
déposants et, de manière générale, la sécurité du système dans son ensemble. Il s'agit du «
Dispositif Prudentiel Applicables aux Banques et Etablissements Financiers ». Ces
règles portent sur :

+ Les conditions d'exercices de la profession

+ La réglementation des opérations effectuées par la profession + Les normes de gestion

A. Les conditions d'exercice de la profession

Les conditions d'exercices de la profession sont relatives d'une part au respect du capital
social minimum requis et d'autre part de la réglementation comptable.

· Le Conseil des Ministres de l'Union a décidé, en sa session ordinaire du 17 septembre


2007, de relever le capital social minimum applicable aux banques et établissements
financiers de l'Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) à 10 milliards et 3 milliards
respectivement. Ainsi dans une première phase, le capital est porté à 5 milliards pour les
banques et à 1 milliard pour les établissements financiers, à compter du 1er janvier 2008.
Les banques et établissements financiers en activité doivent se conformer à ces nouveaux
seuils au plus tard le 31 décembre 2010. La date d'application des seuils de 10 milliards et 3
milliards respectivement pour les banques et les établissements financiers, sera indiquée à
l'issue de la première phase. Les banques doivent aussi justifier à tout moment, de fonds
propres effectifs au moins égaux au capital minimum déterminé en application de l'article 23.
En outre, une réserve spéciale et obligatoire de 15% doit être constituée.

· En référence à l'article 39 de la Loi Bancaire, les établissements de crédit sont tenus


d'établir leurs comptes conformément aux dispositions comptables prévues par la Banque
Centrale. Le plan comptable bancaire

est le référentiel commun à ces établissements. Il leur est recommandé de constituer une
provision progressive pour parer aux risques garantis

· par l'Etat. La Loi prévoit une certification des comptes par des commissaires aux comptes,
choisis sur une liste agréée. Le respect des dispositions et usages de la profession doit être
vérifié par un système de contrôle interne.

B. La réglementation des opérations effectuées par la profession

· Les prises de participation dans des entreprises à caractère industrielles, commerciales,


agricoles ou de services sont interdites aux banques et établissements financiers. Ils ne
doivent détenir en aucun cas, directement ou indirectement, dans une entreprise autre
qu'une banque, un établissement financier ou une société immobilière, une participation
supérieure à 25% du capital de l'entreprise ou à 15% de leurs fonds propres de base.

· Le montant global des concours pouvant être consenti par les banques et les
établissements financiers aux personnes participant à leur direction, administration,
gérance, contrôle ou fonctionnement, ne doit pas dépasser 20% de leurs fonds propres
effectifs.

· L'ensemble des actifs immobilisés des banques et des établissements financiers, hormis
ceux spécialisés dans les opérations de capital-risque ou d'investissement en fonds propres,
doit être financé sur des ressources propres.

C. Les normes de gestion

· La couverture des risques : la couverture des risques est définie par le

« rapport fonds propres sur risques ». Au numérateur, il y a les fonds


propres effectifs constitués par la somme des fonds propres de base et

des fonds propres complémentaires. Au dénominateur, il y a les risques nets déterminés par
trois principaux critères : la qualité de la contrepartie, les principes à retenir pour la
détermination de la contrepartie en matière de risques et les coefficients de pondération. Le
pourcentage minimum à respecter est de 8%.

· Le coefficient de couverture des emplois à moyen et long terme par des ressources stables
: les banques et établissements financiers doivent financer une certaine proportion de leurs
actifs immobilisés ainsi que de leurs autres emplois à moyen et long terme, par les
ressources stables. La norme à respecter est fixée à 75%.

· La division des risques : les banques et établissements financiers doivent limiter, dans une
certaine proportion, leurs risques sur un même bénéficiaire ou une même signature, ainsi
que sur l'ensemble des bénéficiaires dont les concours atteignent un niveau donné de leurs
fonds propres effectifs. Ainsi les risques pouvant être pris sur une seule et même signature
sont limités à 75% des fonds propres effectifs. De plus, le volume global des risques
atteignant individuellement 25% des fonds propres effectifs ne doit pas dépasser huit (8) fois
le montant des fonds propres effectifs de l'établissement concerné.

· Le coefficient de liquidité : il s'agit d'un rapport entre d'une part au numérateur, les actifs
disponibles et réalisables ou mobilisables à court terme (trois mois maximum), et d'autre
part au dénominateur le passif exigible à court terme ou les engagements par signature
susceptibles d'être exécutés à court terme (trois mois maximum). Ce ratio doit être respecté
à tout moment.

· Le ratio de structure du portefeuille : Ce ratio est conditionné par la délivrance par l'institut
d'émission, d'accords de classements. Il est défini par un rapport entre l'encours des crédits
bénéficiant des accords de classement et le total des crédits bruts portés pas l'établissement
concerné. Pour s'assurer de la bonne qualité des crédits distribués par

l'établissement assujettis, le ratio de structure de portefeuille doit être, à tout moment, égal
ou supérieur à 60%.

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