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mesure de l'inflation. Il permet d'estimer, entre deux périodes données. Cet indice est destiné à
mesurer de manière correcte l’évolution du coût de la vie. En tant qu’indicateur économique, il
mesure l’évolution des prix d’un panier de biens et services acquis par les ménages et représentatifs
de leurs habitudes de consommation.
Le départ de la modélisation SFC moderne est le fruit de la collaboration entre Wynne Godley et
Marc Lavoie qui ont publié en 2001 le premier modèle post keynésien SFC, considéré comme le
modèle de référence. Ce type de modélisation a connu un réel succès chez les post keynésiens et
s’est développé rapidement partout dans le monde : Brésil (Claudio Dos Santos), France (Edwin Le
Héron, Jacques Mazier, Tarik Mouakil), Italie (Gennaro Zezza), Irlande (Stephen Kinsella). La
méthodologie d’élaboration des modèles SFC repose sur trois étapes, la première consiste à établir
un cadre comptable en construisant la matrice des stocks et la matrice des flux respectant leur
dynamique de façon cohérente. Le modèle de Lavoie-Godley (2001-2002), inspiré du modèle de
Kaldor (1966), se compose de trois secteurs : les ménages, les entreprises et les banques. Les actifs
sont le capital fixe, les actions, les dépôts monétaires et les crédits bancaires (tableau I-1). Dans la
matrice des stocks, chaque colonne représente le bilan d’un secteur donné et chaque ligne
représente une catégorie d’actifs. Les actifs ont un signe positif tandis que les passifs prennent un
signe négatif. La dernière ligne de la matrice représente la richesse nette du secteur (notée V) qui est
égale à la différence entre l’actif et le passif.
Le modèle economique marocain :
Le Maroc est classé comme faisant partie des pays en voie de développement et adhérant à
une économie de marché(capitalisme).
- Légère hausse du taux d’investissement en 2017 s’établissant à 33,5% du PIB avant de reculer à
33,1% en 2018 ;
- Légère aggravation du solde de financement, passant de 4,3% du PIB en 2016 à 5,2% en 2017 et à
5,1% en 2018 ;
- Allégement du déficit budgétaire, passant de 4% du PIB en 2016 à 3,8% en 2017 et à 3,5% en 2018
;
- Allégement de la dette publique globale, passant de 81,4% en 2016 à 80,9% en 2017 et à 80,2% en
2018. Celle du Trésor baisserait de 64,7% du PIB en 2016 à 64,4% en 2017 et à 64,1% en 2018.