Beruflich Dokumente
Kultur Dokumente
SODISNI SARLU
REMERCIEMENTS
Le présent rapport n’aurait pu voir le jour sans le soutien continu et précieux de certaines
personnes de notre entourage qui sont portées à jamais dans notre cœur. Nous pensons plus
précisément aux personnes ci-après :
- Dieu tout puissant de nous avoir donné la force et le courage et la sante complète pour
parvenir à l’élaboration de ce rapport
- Notre encadreur académique M TABOUGUIA LEONEL pour son entière disponibilité,
ses multiples conseils et orientations durant notre stage ;
- Le personnel de l’IUGET pour leur encadrement leurs divers enseignements ;
- Notre encadreur professionnel Mme KENMOGNE ANGELE comptable de SODISNI
pour nous avoir permis de confronter la pratique aux enseignements théoriques reçus en
milieu scolaire avec gratitude ;
- A Raïssa MOGMO assistante comptable à SODISNI pour ses conseils son coaching son
encadrement grâce à elle je me suis bien intégrée dans la société et tout le personnel de
SODISNI pour nous avoir aidés pendant le déroulement du stage et l’accomplissement
des tâches qui nous ont été donné et dans la rédaction du rapport ;
- A CHAPPI Brice pour son soutien inconditionnel ;
- A tous mes frères et sœurs qui ont participé de près ou de loin à l’accomplissement de
notre stage ;
- À mes amis de promotion qui m’ont toujours épaulé à l’instar de Lina, Marie Pierre et
à tous mes camarades de la filière ACG promotion 2018-2019 pour la bonne ambiance
et le beau climat social qui a toujours régné au sein de notre groupe.
BC : Bon de commande
BL : bon de livraison.
BR : bon de réception.
BT : bon de transfert
CA : chiffre d’affaire.
FICHE D’IDENTIFICATION
N° CONTRIBUABLE M061000041472G
REGIME REEL
N° D'IMMATRICULATION
CAPITAL SOCIAL 100 000 000
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS ..............................................................................................................................ii
LISTE DES TABLEAUX ..................................................................................................................... iii
LISTE DES ABREVIATIONS............................................................................................................. iv
FICHE D’IDENTIFICATION ..............................................................................................................v
SOMMAIRE .......................................................................................................................................... vi
RESUME ............................................................................................................................................... vii
ABSTRACT ......................................................................................................................................... viii
INTRODUCTION GENERALE.......................................................................................................... 1
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ENTITE ET DEROULEMENT DU STAGE ................ 4
SECTION I : PRESENTATION GENERALE DE SODISNI ...................................................... 4
SECTION II : DEROULEMENT DU STAGE............................................................................. 11
CHAPITRE II : ................................................................................................................................... 21
CHAPITRES III : ANALYSE CRITIQUE ET SUGGESTIONS................................................... 31
SECTION I : ANALYSE DES FORCES ET FAIBLESSES ....................................................... 31
SECTION II : LES SUGGESTIONS ............................................................................................ 34
CONCLUSION GENERALE ............................................................................................................ 37
BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................................................. 38
LISTE DES ANNEXES ...................................................................................................................... 39
ORGANIGRAMME DE SODISNI ................................................................................................... 40
ORGANIGRAMME DE SODISNI ................................................................................................... 41
TABLE DE MATIERES..................................................................................................................... 41
RESUME
Le cycle achat-fournisseur est le cycle qui recouvre l’organisation de l’entreprise dans ses
relations avec ses fournisseurs de biens et services ainsi qu’il nécessite une bonne
compréhension vue qu’il traite des données répétitives. Ce qui traduit son caractère vital au sein
de l’entreprise.
Sur la base des principes du contrôle interne, on peut avoir un manuel de procédures d’une
qualité satisfaisante. Ainsi que via une évaluation définitive de ce dernier, on peut donner des
recommandations afin d’améliorer la performance de l’entreprise.
ABSTRACT
At a time of globalization and the search for a model of organization that can ensure
sustainability and growth in him, the company needs more than ever knowing that qualified
personnel perform the tasks entrusted to it and effectively and expeditiously.
To do so, the company established the procedures manual is a tool for communication and
dissemination of information and instructions. In the present work, it was limited to the
purchase-cycle procedure supplier.
The buying cycle is the cycle provider that covers the business organization in its relations
with its suppliers of goods and services and it requires a good understanding for it deals with
repetitive data. Reflecting its vital character within the company.
Based on the principles of internal control, we can have a procedures manual of satisfactory
quality. And through a final evaluation of the latter, we can give recommendations to improve
business performance. Control by means of the recommendations given to improve business
performance.
Keywords: handbook of procedures, procedure-vendor purchasing cycle, internal control,
performance.
INTRODUCTION GENERALE
A cet effet, l'audit interne qui est une fonction à la disposition de l'organisation
dans une entité ayant pour but d'examiner et d'apprécier le bon fonctionnement, la
cohérence et l’efficacité du contrôle interne. Ainsi, elle palliera à l'incertitude du manager.
L 'audit est un élément de base pour la gestion de la sécurité et suit une démarche
bien spécifique.
Cette fonction d'audit interne donne à cet égard l'assurance raisonnable que les
opérations menées, les décisions prises sont sous contrôle et qu'elles contribuent donc aux
objectifs de l’entité en prenant appui sur les procédures, les lois, et les règles de la
profession. Même si cette dernière fait défaut, elle peut apporter des recommandations
pour y remédier. Pour ce faire l’audit interne évalue le niveau du contrôle interne, c'est-
à-dire la capacité des organisations à atteindre efficacement les objectifs qui leur sont
assignés et à maîtriser les risques inhérents aux dirigeants, quel que soit leur niveau de
responsabilité, ce qui explique son développement au cours des deux dernières décennies,
avec une extension au-delà de la simple conformité.
Par ailleurs même les entreprises évoluant dans un environnement stable, non
concurrentiel, n'arrivent toujours pas à satisfaire les attentes de tous les acteurs de leur
environnement qu'ils soient clients, membres du personnel, actionnaires, fournisseurs...
Dans un contexte où le prix de vente est généralement fixé par le marché ; les
dirigeants cherchent surtout à maîtriser les facteurs qu'ils contrôlent dans les processus
d'acquisition surtout quand il s'agit d'une entreprise qui fait des achats en vue de la
revente.
Pour cela, ils surveillent les différentes fonctions en mettant l'accent au niveau de
la fonction achat pour plusieurs raisons :
Le cycle achat est très sensible et offre des opportunités de fraudes auprès des exécutants
des dépenses d'achat de l'entité d'une part ;
Et d'autre part l'impact financier direct des opérations d'achat sur le résultat de l'entité
etc..... C'est en ce sens que le contrôle interne est devenu une composante essentielle dans
la vie de celle-ci.
C’est ainsi que nous avons orienté notre réflexion vers l’évaluation du contrôle
interne de cette fonction afin d’identifier les risques liés au fonctionnement de la société
qui nous a accueilli dans le cadre d’un stage au travers d’outils méthodologiques pour
effectuer ce travail tels que les questionnaires du contrôle interne qui ont pour objet
d’examiner successivement les éléments d’un dispositif de contrôle performant.
Suite à nos observations et entretiens avec des responsables des différents services
de la Société de Distribution et de Négoce International nous avons relevé que le
problème majeur était du au manque d’accompagnement dans la réalisation des taches,
manque de descriptions des responsabilités. Manque de suivi des procédures pour
l’exécution de certaines tâches ou des lenteurs dans certains cycles de l’entité.
Face à ces observations nous nous sommes le plus penché sur le cycle achat
fournisseurs à travers le thème : « ÉVALUATION DU CONTRÔLE INTERNE DU
CYCLE ACHAT-FOURNISSEUR DANS UNE ENTREPRISE COMMERCIALE : cas
de SODISNI SARL »
Chaque entité a une histoire propre à elle et des objectifs qu’elle s’est fixée pour
atteindre un but précis.
- I-1. Historique
I-2. Objectifs
- Sécuriser le système de gestion sur le plan comptable et fiscal afin d’être à l’abri
de toutes les tracasseries de l’administration fiscale ;
- Offrir aux clients les meilleurs services, en leur livrant la marchandise à temps et
les quantités demandées par ceux-ci ;
- Assurer sa pérennité sur les marchés existants ;
Nous avons présenté de façon détaillée les objectifs à atteindre par SODISNI.
Comme toute entité, elle ne saurait exister sans reconnaissance des défis, structures
organisationnelles et ainsi que des diverses ressources. Il sera question pour nous de
présenter l’environnement de l’entité.
Aucune entité ne saurait exercer sans reconnaisse sur les différents marchés.
Cependant, elle fonctionne selon une structure qui permet son bon fonctionnement, et des
diverses ressources qui permettent l’évolution de ces activités.
II-1. Reconnaissance
Elle a pour ambition actuelle sa reconnaissance sur les différents marchés régionaux, sous
régionaux et internationaux. Elle a aussi pour objectif d’être une entreprise de référence
pour la rigueur de la gestion de son patrimoine à tout point de vue.
ASPEN TURQUIE
SLIM CHINE
Par sa définition, il sera question pour nous de présenter comment SODISNI est organisée
structurellement.
La structure n’établit pas seulement de façon formelle les tâches, les rôles ou les
membres de l’organisation, mais celle qui représente le mécanisme administratif
permettant le contrôle et/ou l’intégration des différentes activités. Elle se matérialise sous
forme d’un organigramme qui selon J.B RAMANANTSOA « ne représente en réalité
qu’une simple trame, la matérialisation du système de relation entre les différentes
composantes de l’entité ». La structure de SODISNI se présente ainsi.
Elle est dirigée par deux techniciens qui ont pour rôle d’assurer la logistique et la
maintenance de tous les appareils électroniques, ainsi que des matériaux roulants de la
structure.
Elle est dirigée par un directeur commercial assisté des agents commerciaux chargé
de la vente. Elle effectue les tâches suivantes :
Elle est dirigée par le directeur financier assisté d’un chef comptable. Le chef
comptable travaille en collaboration avec un autre comptable. Il a pour mission de :
Pour accomplir ses activités l’entité dispose des différents biens matériels ou humains qui
permettent l’évolution de ses activités.
Une ressource est l’ensemble des biens dont dispose une entité pour l’évolution de
ses activités.
Le capital humain est l’ensemble du personnel occupant un poste dans une entité.
Celui de SODIDNI est doté d’une qualification et d’un professionnalisme aux tâches qui
lui sont attribuées. On distingue dans l’entité les cadres, les agents de maitrise, les
employés et les commerciaux. Pour le cas d’espèce la SODISNI compte un capital
humain d’environ 50 employés en tout.
Il s’agit de l’ensemble des ressources financières que l’entité dispose pour assurer
son bon fonctionnement. SODISNI a pour apport personnel en capital de
100 000 000FCFA. Elle a parfois recouru aux ressources financières externes des
institutions bancaires.
Pour accomplir leurs objectifs, la direction générale, et les autres directions de l’entité
sont en synergie non seulement avec les autres services, mais aussi en collaboration avec
les clients, les fournisseurs, les banques, et autres. Tous ces services et leurs interactions
constituent l’environnement de l’entité.
II-4-1. L’État
Les conseillers peuvent être définis comme étant des personnes physiques et
surtout morales avec qui la société effectue des activités. On distingue :
- Les conseillers fiscaux experts en droit fiscal camerounais qui nous assistent dans
nos déclarations et opérations afin de trouver l´option fiscale la plus avantageuse
tout en respectant la loi…
- Des experts comptables qui conseillent les dirigeants dans le but d´améliorer
l´organisation administrative de la société (audit de fonctionnement …) viennent
en aide dans le cadre de la gestion globale (déploiement des outils d´analyse,
budget etc…) de la structure et qui aident aussi sur l´analyse des comptes de la
société
Les conseillers jouent un rôle très déterminant dans la vie dynamique de l’entité
SODISNI dans la mesure où ils l´accompagne dans tous ces projets la préviennent des
maux qui peuvent l´atteindre ; ils lui permettent d’accroitre son portefeuille et son
revenu enfin d´envisager l´avenir avec plus de sérénité.
Ils sont essentiellement constitués des établissements qui livrent les marchandises
à SODISNI telles que : JTI (JT INTERNATIONNAL), et EUROPEAN TABACCO. Ce
sont ces deux établissements qui assurent la livraison des marchandises à SODISNI.
Elle se manifeste ici par la présence sur le marché d’offreurs dont les services sont
substituables à ceux de l’entité pour parler comme PORTER. Il existe un bon nombre
d’entité qui font dans la commercialisation du tabac tel que B.A.T (la british American
tabac), SITABAC (sociétés industrielles de transformation du tabac), et bien d’autres.
Mais l’entité utilise donc sa compétence professionnelle en mettant une emphase sur le
contrôle/ qualité pour offrir des prestations différentes de celle de ses concurrents.
Dans cette section, il sera question pour nous de présenter l’accueil dans la société,
ensuite présenter les différentes tâches que nous avons effectuées.
Il sera question pour nous de présenter nos attentes et l’accueil dans la société.
Nos premiers pas à SODISNI ont été marqués par un accueil chaleureux de tout le
personnel de cette structure. Une comptable nous a amené chez le directeur général et
ensuite chez une autre comptable qui devait assurer notre formation tout au long du stage.
Cette comptable nous a posé une série de question concernant notre formation
professionnelle. Étant donné qu’une fois en entité nous avons des objectifs à atteindre,
elle a commencé à nous confier des tâches que nous ne pouvons-nous abstenir de les
relater.
Périodes Activités
Prise de contact
14/06/2019 Archivage
Remises chèques
Archivage
Archivage
Déclaration sociale
Remises chèques
-
-
Pendant notre séjour à SODISNI de multiples tâches nous ont été confiées en
l’occurrence :
I- Au domaine comptable :
Dans la société, nous avons commencé par le classement des dossiers donc nous
pouvons citer le classement des factures de ventes, classement des documents d’achat.
Dans chaque dossier, on classait par ordre chronologique c’est à dire ranger en fonction
des dates (en jours, en mois, et en années).
Une fois terminé la phase de classement, nous sommes passé à l’imputation des
factures avant la comptabilisation dans comptabilité 100
Ici, nous avons calculé le cout de revient grâce aux différentes factures
d’importations, nous avons utilisé le prix d’achat, le droit de douane, calcule le droit
d’accise, l’assurance, etc. (annexe 3)
Les seules pièces comptables autorisées à être enregistrées et reconnues par le fisc
sont celles qui ont les mentions suivantes :
Ordre pratique : nom et adresse du client, conditions générales de vente, taxes, ports,
emballage, total à payer ;
Ordre fiscale : le numéro d’immatriculation au service des impôts, le prix hors taxes, le
taux de la TVA, le montant de la TVA exigible.
Dans la section magasin, nous avons effectués quelques travaux. Considérant que
toutes les activités tournent autour d’une activité principale achat-vente, nous avons
procédé à la visite des magasins ou nous avons passé quelques jours durant le stage. Dans
ce service, nous avons fait l’inventaire physique des cartons de cigarettes dans tous les
magasins. En plus de cela nous avons aidé le magasinier à l’élaboration des documents
tel que : l’élaboration du bon d’entrée et de sortie hebdomadaires des cartons des
cigarettes, l’élaboration des fiches de stock hebdomadaire des cartons de cigarettes.
Lors de notre stage à SODISNI nous avons rencontré de nombreux problèmes qui
empêchaient à certain moment l’avancement rapide des travaux. Mais avant tout, nous
allons présenter les apports du stage.
Ce stage nous a permis de découvrir les réalités du milieu professionnel. En effet, une
bonne connaissance théorique apprise bien que nécessaire s’avère insuffisante pour
fournir un bon résultat en entité. Le travail en entité nous a permis de développer plusieurs
aptitudes tout au long de notre stage. Nous avons donc appris à :
L’environnement social de l’entité est constitué des personnes ayant des points de vue
divers mais avec qui nous sommes appelés à collaborer en dépit de nos différences. Pour
ce fait, il est primordial de développer une forte aptitude de travail en équipe. Sur le plan
social ce stage nous permet de :
Malgré les avantages de l’entité, cité plus haut, il n’est pas exclu d’énumérer des
lacunes rencontrées. Et comme le début de toute chose n’est pas facile, nous avons fait
face à plusieurs lacunes.
Pendant le stage nous avons effectué de nombreuses tâches, et nous nous sommes
attardés plus précisément sur : Le contrôle de conformité des dossiers d’importations de
la société ainsi que le calcul du cout de revient de ces marchandises. C’est de là que nous
est venue l’idée du thème « Évaluation du contrôle interne du cycle achat-fournisseurs
dans une entreprise commerciale : Cas de SODISNI » question de montrer comment la
maîtrise des risques, le développement de dispositifs et d’une culture de contrôle et la
recherche d’efficacité et de performance peut aider l’entreprise à atteindre ses objectifs.
Notre objectif dans ce rapport n’est pas seulement de présenter l’entité mais de se
familiariser au monde professionnel. Pour donner suite à cela, nous devons rapprocher la
théorie à la pratique et apporter des suggestions face aux problèmes rencontrés.
CHAPITRE II :
- CONCEPTS GENERAUX
1) Définitions
a) RISQUE
Le poids d’un risque peut être corrigé par un dispositif de maitrise (contrôle interne ou
assurance), il convient alors d’évaluer le risque résiduel supporté par l’entreprise
il est aussi l'ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l'entreprise. Il a pour but
d'assurer, d'un côté, la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de
l'information, de l'autre côté, l'application des instructions de la direction et de favoriser
l'amélioration des performances. Il se manifeste par l'organisation, les méthodes et les
procédures de chacune des activités de l'entreprise pour maintenir la pérennité de celle-
ci. le contrôle interne a donc non seulement des objectifs comptables, mais également des
objectifs administratifs
L'influence de ces procédures doit être sensible tout au long de l'exercice. En premier lieu,
elles doivent favoriser la qualité des travaux journaliers de comptabilisation et garantir
l'intangibilité des enregistrements comptables et des pièces justificatives. Ensuite, elles
doivent constituer un ensemble des contrôles qui jouent normalement à la fin de
l'exercice.
Description du système
Test de conformité
Evaluation préliminaire
Description du système
Test de permanence
Test de conformité
Evaluation préliminaire
Points forts Forces théoriques Points forts non
appliqué
FORCES FAIBLESSES
Évaluation définitive du
contrôle interne
Deux techniques de base peuvent être utilisées par l'auditeur pour saisir un dispositif
de contrôle interne : le mémorandum et le diagramme de circulation des documents
(DCD).
1) Le mémorandum
Pour se faire décrire les procédures, l'auditeur pourra se servir d'un questionnaire dit «
ouvert ». Ce questionnaire se caractérise par le fait qu'une réponse par « oui » ou « non »
est impossible. Chaque question implique un développement et nécessite donc une
compréhension du système. L'utilisation de ce questionnaire est généralement très
efficace pour préparer l'interview avec les responsables et pour vérifier, après coup,
qu'aucun point n'a été omis.
L'établissement d'un DCD suppose l'emploi d'une table de symboles et le choix d'un
type de présentation.
S'agissant des symboles, il n'y a pas une table normalisée utilisée par tous les cabinets
d'audit. Dans l'annexe nous présenterons, à titre indicatif, une liste des symboles utilisés
par certains cabinets marocains. Le choix d'une table de symbole n'est pas fondamental,
il importe qu'il y ait une homogénéité totale au sein d'un même groupe de travail.
DCD VERTICAL
-
3) Confirmation de la compréhension du système : tests de conformité
- L'objectif de cette étape est de s'assurer qu'il a saisi correctement le
contrôle interne de l'entreprise. Il doit donc prendre une à une les
différentes procédures qui figurent dans son mémorandum ou dans son
DCD et vérifier que sa description est conforme à la réalité.
- Ces tests peuvent être faits par :
Une observation directe ;
Une confirmation verbale ;
Une observation a posteriori.
- Exemple 1
- Un DCD indique que tout bon de commande est émis après création, par
une personne autorisée, d'une demande d'achat signée. Le test de
conformité consistera à s'assurer pour quelques factures reçues que :
A des factures correspondent des bons de commandes et des demandes d'achats
signées ;
La signature est celle d'une personne compétente.
-
- Exemple 2
- Un DCD indique que la personne A rapproche le bon de commande de
la facture et qu'ils sont archivés ensemble après en avoir la concordance.
L'auditeur vérifiera l'existence d'un dossier où ces deux documents
figurent ensemble.
- L'importance quantitative qu'il convient de donner à ces tests dérive de
leur objectif. Il s'agit de vérifier que la procédure en cause existe et non
qu'elle soit bien appliquée. Accessoirement, ces tests pourront permettre
à l'auditeur de détecter éventuellement des procédures dont il n'aurait pas
connaissance. Il en résulte que l'inspection physique des documents sera
plus limitée.
- V- L’évaluation préliminaire
- En analysant les procédures, l'auditeur cherche à dégager les forces et les
faiblesses théoriques du système. Pour cela, deux méthodes sont à sa
disposition :
La première consiste à regarder le système et à chercher les points forts et les
points faibles. Elle comporte inévitablement des risques d'oubli ;
La seconde, plus formalisée et centrée sur les dispositifs de contrôle, consiste à se
poser un certain nombre de question tournant d'une préoccupation générale que
l'on peut formuler de la manière : est-ce que quelque chose peut mal fonctionner
? Est-ce que tel défaut peut se produire ?
- Ces questions sont rassemblées dans les questionnaires, qui, par
opposition aux questionnaires ouverts dont nous avons parlé
précédemment, sont appelés questionnaires fermés. Ce type de
questionnaire se caractérise en ce qu'il est formulé de telle manière que
les seules réponses possibles sont, soit « oui », soit « non », la réponse
négative traduisant dans la plus part des cas une faiblesse du système
étudié.
-
- Exemple de questions fermées concernant le circuit d'achat :
1- Les doubles des factures sont-ils, dès leur réception ou dès leur tirage, marqués «
Duplicata »? (Risque : double comptabilisation et double règlement.)
2- Les doubles des factures non employées dans le circuit des achats sont-ils détruits
? (Risque : double comptabilisation et double règlement).
3- Les quantités facturées sont-elles bien celles qui ont été reçus ? Y a-t-il
rapprochement, sur ce point, entre facture et bon de réception (ou de livraison)
visé par le magasinier ?( Risque : Inscription de charges non conformes à la
réalité).
4- Les prix facturés sont-ils contrôlés avec :
- la commande ?
- et à défaut avec un fichier "prix" mis à jour ? (Risque : Comptabilisation
de charges et règlement trop important.)
5- Y a-t-il contrôle arithmétique de la facture ? (Risque : Comptabilisation de charges
et règlement trop important.)
6- Y a-t-il visa attestant ces contrôles sur la facture ou un document l’accompagnant
? (Risque : Absence de contrôle.)
7- En cas de contestation portant sur les quantités, qualités et prix, le Service Achats
est-il rapidement informé de façon à intervenir auprès du fournisseur ? (Risque
: Enregistrement de charges non conformes.)
8- Se garde-t-on de comptabiliser des factures sur lesquelles existe un litige ?
(Risque : Enregistrement de charges non conformes à la réalité.)
9- Si réponse affirmative à la question 8, les procédures nécessaires sont-elles
prévues pour tenir compte de la charge réelle en fin d’exercice. (Risque : Non-
respect du principe d'indépendance.)
10- Les factures de prestation de services sont-elles accompagnées des justificatifs
suffisants ? (Risque : Inscription de charges non conformes à la réalité)
- Etc.
Les tests de permanence sont mis en œuvre pour déterminer si les points forts du
système (les contrôles faits par l'entreprise) qui ont été estimés comme assurant
la fiabilité des procédures et des enregistrements ont fonctionné effectivement
tout au long de l'exercice. Les tests doivent être mis en œuvre pour détecter les
déviations de procédures qui auraient pu se produire.
2) Mise en œuvre de tests Elle consiste à contrôler après coup, à partir des
éléments laissés par l’exécution de la procédure, que celle-ci s'est déroulée
conformément aux principes prévus.
Exemples :
Ici il sera question de présenter les forces et faiblesses de l’entité sur divers aspects.
I. LES FORCES LIÉES À SODISNI
SODISNI étant une entité commerciale qui fait dans la vente des cigarettes, est un
bon fournisseur pour ses clients qui ont besoin de marchandises. De plus, il permet aux
stagiaires d’effectuer à bien leur formation tout en montrant à ces derniers ce qui peut
participer à leur développement dans le monde professionnel, et avoir une expérience ou
une capacité à gérer leur affaire.
L’entité dispose d’une procédure de dépense et de recette dans laquelle sont définit
de façon claire et précise les conditions d’achat, et de réception des marchandises. Cette
procédure sert de guide pour l’entité en cas d’achat. Tous ces achats sont matérialisés par
une commande qui est accompagnée par l’établissement d’un bon de commande.
L’existence des fournisseurs agrées est un atout pour l’entité car elle allège les taches du
service chargé de l’approvisionnement. On a aussi l’analyse de la qualité du produit avant
la passation de la commande.
L’entité pratique d’un contrôle permanent de son stock afin d’éviter les problèmes
de vol, les sorties frauduleuses des produits. Le choix de la méthode PEPS permet de
respecter les exigences du plan SYSOHADA, et aussi d’éviter la détérioration des
cigarettes.
Nous avons aussi enregistré quelques faiblesses de l’entité que nous ne pouvons-
nous abstenir de vous présenter cela.
SODISNI dispose d’un stock de certains produits à forte rotation qui devraient en
aucun cas connaitre de rupture. Les cigarettes telle qu’Aspen full arrivent souvent très
rapidement en rupture. Ce manque d’article en stock peut engendrer des coûts énormes a
l’entreprise .la question ici est de savoir pourquoi ces ruptures de stock ? Et qu’elles sont
les conséquences au sein de l’entité ?
La non maitrise du stock existant : la non maitrise du stock en entreprise peut entrainer le
retard dans la passation de la commande.
Face tous ces problèmes, nous avons proposé diverses recommandations à l’entité qui
vont lui permettre d’améliorer sa gestion de stock.
Dans cette section, nous apporterons notre contribution par rapport aux différents
problèmes trouvée en entreprise.
Déterminer le stock d’alerte qui est le niveau de stock qui déclenche la commande. Ce
niveau des stocks doit permettre à l’entité de faire face aux demandes aléatoires pendant
les délais de livraison, et de maintenir le stock de sécurité. Ce niveau de stock est
déterminé selon l’une des méthodes proposées par Wilson.
- Se procurer d’un logiciel de gestion de stock et former des agents à son utilisation ;
- La création d’une direction d’achat et des stocks, ce qui permettra la gestion des
stocks et des approvisionnements par des agents affectés pour ce travail ;
- Réorganiser la structure du magasin afin de permettre la facilité lors de
l’inventaire physique, c’est-à-dire créer des espaces et disposé chaque produit
dans un bloc précis, séparer les produits publicitaires des marchandises (créer un
magasin pour ces produit)
CONCLUSION GENERALE
Au terme de notre travail qui porte sur la gestion des stocks dans une entité
commerciale, il était question pour nous de présenter comment l’entité SODISNI gère ses
stocks. De même, déceler les différentes faiblesses liées à cette dernière et d’apporter
notre contribution à l’amélioration des conditions de gestion dans cette entité. Une bonne
gestion de stock permet à la société de maximiser son résultat, et de réduire les coûts liés
aux différentes charges.
Étant donné que la gestion des stocks pratiquée par la société n’est pas moindre, notre
étude nous a permis de déceler et mettre en évidence des problèmes tels que la rupture
des stocks et le retard d’approvisionnement. Cette rupture est pour la plupart du temps
due à certain produit qui s’écoule très rapidement, et demandent à être renouvelés
plusieurs fois au cours d’une période donnée. Concernant le retard d’approvisionnement,
l’entité ne respecte pas le principe lié à cette fonction. Même si cette gestion de stock
permet au dirigeant d’atteindre leurs objectifs, elle est loin d’être satisfaisante pour
l’évolution de ses activités dans le futur. Vue la concurrence sur le marché nationale, cela
pourrait causer un véritable problème à sa position sur le marché. Face à tous ces
problèmes, nous avons suggéré à l’entité diverses solutions tel que la mise en place d’un
stock de sécurité, le changement de sa politique d’approvisionnement, et la mise place
d’une équipe chargée de la gestion des stocks et des approvisionnements.
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES
Annexe 1 : Organigramme
ORGANIGRAMME DE SODISNI
PDG
DG
DIRECTION DIRECTION
ADMINISTRATIVE DAF
COMMERCIALE
ET PERSONNELLE
TABLE DE MATIERES
REMERCIEMENTS ......................................................................................................... ii
SOMMAIRE .................................................................................................................... vi
ABSTRACT................................................................................................................... viii
II-4-1. L’état........................................................................................................... 9
I-2-1. Stock moyen : c’est le niveau de stock qui se trouve dans une entité à une
période donnée. .....................................................Error! Bookmark not defined.
I-2-2. Le stock minimal : c’est le stock qui permet de faire face au besoin de la
clientèle pendant la période de réapprovisionnement. ........ Error! Bookmark not
defined.
II-2. Les méthodes de valorisation des stocks ......Error! Bookmark not defined.
Source : Tome 2 édition audio plus livre de cour .Error! Bookmark not defined.
II-2-2. PEPS (premier entrée premier sortie) ........Error! Bookmark not defined.
II-2-3. La méthode du LIFO (Last In First Out) ...Error! Bookmark not defined.
III-2- les coûts liés aux approvisionnements ........Error! Bookmark not defined.
CONCLUSION GENERALE......................................................................................... 37
BIBLIOGRAPHIE .......................................................................................................... 38