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Récupération de l’énergie de la houle marine : Système SEAREV (Système Électrique
Autonome de Récupération de l’Énergie des Vagues) Les ressources en énergie fossile baissent inexorablement, et les scientifiques sont à la recherche de solutions de remplacement durables. La consommation annuelle d’énergie mondiale est de 140 × 12 ème 10 kWh ce qui représente environ 1/8000 de l’énergie solaire arrivant sur terre. La production mondiale d’électricité représente 12 quant à elle 17 × 10 kWh. L’énergie solaire est à l’originede la formation de la houle qui représente une énergie nette disponible évaluée entre 140 et 700 TWh par an, soit 1 à 5% de la demande mondiale en électricité. La puissancemoyenne par mètre de front de vague se situe entre 10 et −1 100 kW· m . Même si cette ressource reste limitée face à la demande globale en énergie, elle n’en reste pas moins exploitable, particulièrement en France où la façade maritime est l’une des plus importante d’Europe. Les laboratoires de recherche de l’École Centrale de Nantes, et de l’École Normale Supérieure de Rennes ont développés un prototype de houlogénératrice (projet SEAREV).
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CI22 Machines alternatives et leur contrôle / Machine synchrone
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CI22 Machine synchrone CI23 Dynamique des systèmes TSI2 La figure 12 représente le schéma équivalent monophasé de la génératrice synchrone débitant sur le convertisseur alternatif–continu modélisé comme une source de tension idéale. Les courants et tensions sont supposés parfaitement sinusoïdaux de pulsation . E On appelle E la représentation complexe de e(t), force électromotrice de la génératrice synchrone, VR la représentation complexe de vR(t), tension simple d’entrée du convertisseur alternatif-continu et I la représentation complexe de i(t), le courant statorique. La tension vR(t) est prise comme référence. On appelle (angle interne) le déphasage de E par rapport à VR et le déphasage de I par rapport à VR (cf figure 12). X = lS. est la réactance synchrone de la génératrice (modèle de Behn Eschenburg), on donne LS = 35 mH. La génératrice est constituée de p paires de pôles, avec p = 120. Q 13. Écrire la relation liant E, VR et I en fonction des éléments du circuit. Tracer l’allure de cette relation dans le plan complexe. Faire apparaître sur la figure les angles et Q 14. Exprimer la puissance électromagnétique active PE fournie par la génératrice synchrone. En déduire l’expression de PE en fonction de E, VR, X et . E et VR sont respectivement la valeur efficace de e(t) et de vR(t). Q 15. Exprimer la puissance réactive QE fournie par la génératrice synchrone. En déduire l’expression de QE en fonction de E, VR, X et . Q 16. En fonctionnement normal, l’angle interne reste petit. Donner avec l’approximation des petits angles, l’expression approchée de PE et de QE. Q 17. En vous appuyant sur les résultats des questions précédentes, indiquer sur quels paramètres du système on peut agir pour régler le transfert d’énergie de la source vers la charge. Le générateur étant pourvu d’aimants permanents, il n’est pas nécessaire de produire un courant magnétisants statorique. On peut donc imposer QE = 0. Q 18. En déduire l’expression de et de VR. Le couple résistant appliqué par la génératrice au pendule s’écrit Cr = − . . La constante de force électromotrice Ku de la génératrice est définie par E = KU. . Q 19. Exprimer la puissance active PE en fonction de et . En déduire l’expression de en fonction de PE, X, et puis de KU, lS, pM, et ( On donne max = 0,25 rad · s et = 0,63 × 10 N · m · s. Par ailleurs, −1 7
lorsque = max, E = 400 V. Application numérique : en déduire la plage de variation de .
L’arbre du générateur est équipé d’un capteur de position angulaire mesurant l’angle et de vitesse angulaire. On dispose également d’un capteur de courant dans chaque phase du stator. Q 20. Conclure sur la possibilité de contrôler la puissance active convertie par la génératrice.
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DOCUMENT REPONSE Q21 Bilan depuissance de la machine synchrone