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Les principes de la mécanique quantique

PRINCIPES DE LA MECANIQUE QUANTIQUE

Mots clés de la description quantique d’un système physique

Etats du système
« observables » de ce système
Evolution temporelle du système

Relations d’incertitude :
Avec quel degré de précision peut-on espérer connaître
plusieurs grandeurs physiques simultanément ?

Quand a-t-on besoin de la mécanique quantique ?

D. Marchand
Les principes de la mécanique quantique

PHYSIQUE NEWTONIENNE OU PHYSIQUE ONDULATOIRE ?


Particule ponctuelle de masse m (non relativiste)
G G
{r ( t ) , p ( t )} G
ψ (r,t)
Newton
Position et impulsion réelles Schrödinger
ψ G 2 3
est continue et ∫ ψ ( r , t ) d r = 1
G 2 3
description probabiliste : d P = ψ ( r , t ) d r
3

Les concepts classiques cessent de s’appliquer quand :

Action caractéristique ≈ constante de Planck h


Avec :
Action = longueur caractéristique x impulsion caractéristique

D. Marchand
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LA PHYSIQUE QUANTIQUE PEUT EGALEMENT ETRE MACROSCOPIQUE


Superfluidité de l’hélium liquide
à basse température (T<2,3K).

Supraconductivité de certains
métaux à basse température.

lévitation
Effet « fontaine »
Caractère quantique marqué si :

distance entre voisins < longueur d’onde de de Broglie

D. Marchand
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Mesures sur une particule ponctuelle


G
Particule ponctuelle de masse m dans un état ψ ( r , t )
Mesure de position
G 2
Le résultat n’est pas certain : variable aléatoire de densité de probabilité ( , t )
ψ r
Si on effectue une mesure de position sur un grand nombre de particules, toutes
G
préparées dans le même état ψ ( r , t ) , on peut tracer un histogramme :

Position moyenne
G 2 G G
x = ∫ x ψ ( r , t ) d 3r = ∫ψ ∗ ( r , t ) xψ ( r , t ) d 3r
G G G 2 3 G G G
⇒ r = ∫ r ψ ( r , t ) d r = ∫ψ ∗ ( r , t ) rψ ( r , t ) d 3r

Mesure d’impulsion
G ∗ G =G G
p = ∫ ψ ( r , t ) ∇ψ ( r , t ) d 3 r
i

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Mesures sur une particule ponctuelle


G G
A toute grandeur de la physique newtonienne ( , p ) , on associe un opérateur
A r
 tel que
G ˆ G  3
A = ∫ψ ( r , t )  A ψ ( r , t )  d r

G G
Action de l’opérateur position r̂ sur la fonction d’onde : multiplication par r
G =G
p̂ ∇
Action de l’opérateur impulsion sur la fonction d’onde : i
Gˆ G G
Opérateur moment cinétique L = rˆ ∧ pˆ
G  ∂ ∂  ˆ
⇒ Action sur ψ ( r , t ) : Lz = −i=  x − y  , Lx = " , Lˆ y = "
ˆ
 ∂y ∂x 

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FORMULATION GENERALE DE LA MECANIQUE QUANTIQUE

L’état d’un système est caractérisé par un vecteur ψ ( t ) d’un espace de


Hilbert.
G
Particule ponctuelle : ψ ( r , t ) Fonctions de
G G
Atome d’hydrogène : ψ r (
élec. , rprot. , t ) carré sommable

Autres types de degré de liberté : moment magnétique, spin, polarisation…


→ Espaces de dimension finie

2
Le vecteur ψ ( t ) est normé : ψ ( t ) = ψ ( t ) = ψ (t ) ψ (t ) = 1
2

→ G 2 3
généralisation de ∫ ψ ( r , t ) d r = 1

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OBSERVABLES
Relation entre le formalisme et les quantités physiquement mesurables
A toute grandeur physique A, on associe un opérateur
 agissant dans l’espace de Hilbert.
En dimension finie, Â est une matrice carrée

Les opérateurs  associés aux grandeurs physiques sont


hermitiens

( )

Aˆ = Aˆ † → ψ 1 Aˆ ψ 2 = ψ 2 Aˆ ψ 1 Observables

vecteur ligne vecteur colonne


matrice carrée

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MESURES INDIVIDUELLES
Le principe énoncé pour une particule ponctuelle se généralise à tout système
physique :

La valeur moyenne des résultats d’une mesure de A, effectuée sur un grand


nombre de systèmes tous préparés dans l’état ψ vaut :

∑ a N (a )i i
A = i
= ψ Aψ ( réel )
∑ N (a )
i
i

G G
généralisation de A = ∫ψ ∗ ( r , t )  Aˆ ψ ( r , t )  d 3 r

Mais quels sont les résultats individuels possibles ai et leur probabilité pi ?

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MESURES INDIVIDUELLES
Principe :

• Dans une mesure de A, les seuls résultats possibles sont les valeurs
propres aα de  .
• La probabilité de trouver la valeur propre aα , de vecteur propre associé
ψ α est :

P ( aα ) = ψ α ψ
2

Ceci est bien cohérent :


A = ∑α aα P ( aα ) = ∑α aα ψ ψα ψα ψ = ∑α ψ Aˆ ψ α ψ α ψ

 
= ψ Aˆ  ∑ ψ α ψα  ψ
 α 
Si la valeur propre est dégénérée, cette formule se complique un peu :
2
P ( aα ) = Pˆα ψ où P̂α est le projecteur sur le sous-espace propre de aα

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UN EXEMPLE CONCRET : ENERGIE D’UN ELECTRON DANS UN PUITS QUANTIQUE

Potentiel électrostatique vu par un électron de conduction

V(x)
x

Sandwich de Al Ga As – Ga As – Al Ga As

L’observable (particulièrement importante) associée à l’énergie est l’Hamiltonien.


2

Hˆ = + V ( xˆ ) ˆ
p =
= d
Pour une particule ponctuelle à 1D : 2m avec i dx

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LE PUITS QUANTIQUE (suite)

Une mesure de l’énergie de l’électron ne peut donner comme résultat qu’une des valeurs
propres Eα de l’Hamiltonien :
=2 "
ψ α ( x ) + V ( x )ψ α ( x ) = Eαψ α ( x )
2 2
= d −
Hˆ = − + V ( x)
2m dx 2
2m

V(x) Eα
Spectre continu d’énergie :
Etats asymptotiquement libres

x
Partie discrète du spectre :
Etats liés

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UN AUTRE EXEMPLE CONCRET : L’OSCILLATEUR HARMONIQUE

2
ˆ pˆ 1
H= + mω xˆ
2 2

2m 2
 1
En =  n +  =ω
spectre discret :  2
Etat fondamental (n=0) : fonction d’onde
gaussienne

 x2  =
ψ 0 ( x ) ∝ exp  − 2  avec α =
 2α  mω

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NOTATIONS DE DIRAC : EN RESUME...


bg
• L'état d'une particule est défini par la donnée de sa fonction d'onde Ψ r appartenant à l'espace
L2 des fonctions de carré sommable.
On définit, par isomorphisme, l'espace vectoriel des états, E tel qu'à toute fonction Ψ ∈L2
correspond un vecteur "ket" Ψ ∈E .
• L'état d'une particule sera donc défini par la donnée d'un ket Ψ .
Soit Ψ le vecteur de E*, espace dual de E. On appellera "bra" ce vecteur.
On munit l'espace vectoriel E du produit scalaire Φ Ψ défini par : z bg bg
Φ Ψ = Φ * r Ψ r d 3r

• L'espace E ainsi construit a donc la structure d'un espace de Banach (encore appelé pré-
Hilbertien). Si de plus on munit cet espace d'une base orthonormée complète, E est alors un
espace de Banach complet ou espace de Hilbert.
• Les vecteurs de base vérifient une relation d'orthonormalité et une relation de fermeture
(traduisant le caractère complet de la base choisie dans E).
• Si les vecteurs de base sont repérés par des indices discrets (on parlera alors de "base
discrète"), ces deux relations s'écrivent :
ui u j = δ ij où δ est le symbole de Kroneker
ij
∑ ui ui = 1 où 1 est l'opérateur identité
i

• Si les vecteurs de base sont repérés par des indices continus (on parlera alors de "base
continue"), ces deux relations s'écrivent :

uα uβ = δ α − β b g où δ est une distribution de Dirac z dα uα uα = 1

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NOTATIONS DE DIRAC : EN RESUME...(suite)


On notera respectivement ces deux types de base : ui et uα m r m r.
ªCHOIX DE DEUX BASES CONTINUES DANS L'ESPACE L2 DES FONCTIONS D'ONDES
On choisit l'ensemble des fonctions :

bg b g
ξr'(r) =δ (r-r') et v p' r = 2π=
− 32 FG i p'.rIJ
exp
H= K
bg b g
( v p' r = 2π=
− 32 FG i p'.rIJ b2π=g
H= K
3
exp est l'ensemble des ondes planes où 2
est un facteur de
normalisation rendant "symétriques" les expressions d'une transformée de Fourier et de son
inverse.
Par isomorphisme, il correspond respectivement dans E, deux bases notées
r' et p' . m r m r
Suivant la base utilisée on parlera de représentation r' m r ou de représentation m p' r.
______________________________________________________________________________
On rappelle que δ désigne la distribution de Dirac, c’est-à-dire la « fonction généralisée » définie

zbgbg
b

par :δ b x g = 0 pour x ≠ 0 et δ b0g = +∞ et plus précisément, telle que l’on ait : δ x f x dx = f 0 bg


a

pour tout intervalle a, b contenant 0, et toute fonction f continue sur a, b .

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LES POSTULATS DE LA MÉCANIQUE QUANTIQUE


POSTULAT I
bg
A un instant t0 fixé, l'état d'un système physique est défini par la donnée d'un ket ψ t 0
appartenant à l'espace des états E.

POSTULAT II
Toute grandeur physique mesurable A est décrite par un opérateur hermitique A agissant
dans E. Cet opérateur est une observable.

POSTULAT III
La mesure d'une grandeur physique A ne peut donner comme résultat qu'une des valeurs
propres de l'observable A correspondante.

POSTULAT IV
• cas d'un spectre discret non dégénéré :
Lorsqu'on mesure la grandeur physique A sur un système dans l'état ψ normé, la probabilité
d'obtenir comme résultat la valeur propre non-dégénérée an de l'observable A correspondante est

b g
P an = un ψ
2

où un est le vecteur propre normé de A associé à la valeur propre an.

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LES POSTULATS DE LA MÉCANIQUE QUANTIQUE (suite)


• cas d'un spectre discret dégénéré :

Lorsqu'on mesure la grandeur physique A sur un système dans l'état ψ normé, la probabilité
P(an) d'obtenir comme résultat de la mesure la valeur propre an de l'observable A correspondante
est :
b g
P an = ∑ uni ψ
i
2

i
o t
où i = 1,2.....gn, gn étant le degré de dégénérescence de an et un un système orthonormé de
vecteurs formant une base dans le sous-espace propre En associé à la valeur propre an de A.
• cas d'un spectre continu et non-dégénéré :

Lorsqu'on mesure la grandeur physique A sur un système dans l'état normé ψ , la probabilité
dP(a) d'obtenir un résultat compris entre a et a + da est :

dP ( a ) = va ψ
2
da

où va est le vecteur propre correspondant à la valeur propre a de l'observable A associée à A.

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LES POSTULATS DE LA MÉCANIQUE QUANTIQUE (suite)


POSTULAT V
Si la mesure de la grandeur physique A sur le système dans l'état ψ donne le résultat an, l'état
du système immédiatement après la mesure est la projection normée de ψ sur le sous-espace
propre associé à an, soit :
Pn ψ
1/ 2
ψ Pn ψ
POSTULAT VI
L'évolution dans le temps du vecteur d'état bg
ψ t est régie par l'équation de Schrödinger :
d
bg
i= ψ t = H t ψ t
dt
bg bg
où H(t) est l'observable associée à l'énergie totale du système.

A la position r(x,y,z) de la particule est associée l'observable R(X,Y,Z) ; à l'impulsion p(px,py,pz)


de la particule est associée l'observable P(Px,Py,Pz).
L'observable A qui décrit une grandeur physique A définie classiquement s'obtient en remplaçant
dans l'expression convenablement symétrisée de A, r et p par les observables R et P
respectivement.

D. Marchand

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