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Introduction :

Lors de la mise sous tension d’un moteur, l’appel de courant sur le réseau est important et la
section de la ligne d’alimentation est insuffisante, provoquer une chute de tension susceptible d’affecter le
fonctionnement des récepteurs. Parfois, cette chute de tension est perceptible sur les appareils d’éclairage.
Pour remédier à ces inconvénients.
Les règlements de quelques secteurs interdisent, au-dessus d’une certaine puissance.
En fonction des caractéristiques du moteur et de la charge, plusieurs méthodes de démarrages sont
utilisées. Le choix sera dicter par des impératifs électriques, mécaniques et économiques.
La nature de la charge entraînée aura également une grande incidence sur le mode de démarrage à
retenir. L’objectif de ce chapitre est de présenter quelques modes de démarrage d’un moteur asynchrone à
cage d’écureuil.
Le dispositif de démarrage d’un moteur doit satisfaire aux exigences suivantes :

 Mécaniques :
o le moteur doit pouvoir démarrer : le couple de démarrage Td doit vaincre le couple
résistant Tr de la charge à entraîner : Td > Tr.
o Les conditions d’accélération doivent être compatibles avec la charge (ex : escalier
mécanique).
 Electriques :
o Le courant de démarrage Id peut atteindre 4 à 8 fois l’intensité nominale In. Ce courant
de démarrage doit donc être compatible avec la ligne d’alimentation du moteur.
o La chute de tension au démarrage ne doit pas excéder 10%.
Le courant de démarrage ne doit pas provoquer le déclenchement des protections

Solution générale au problème de démarrage :


La figure ci-dessous donne l’organisation fonctionnelle d’un circuit terminal de démarrage d’un
moteur asynchrone triphasé. Le démarrage du moteur peut être :

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Choix du mode de démarrage :
Le choix d’un mode de démarrage nécessite une bonne communication entre le fournisseur
d’énergie électrique, le constructeur du moteur et de la machine entrainée.
Les caractéristiques indispensables à ce choix sont :

La puissance du réseau d’alimentation et l’appel du courant maximal autorisé,

Le couple et l’intensité du moteur à pleine tension en fonction de la vitesse de rotation,

Le couple résistant de la machine entrainée,

Le moment d’inertie des masses tournantes.

Condition de démarrage :

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Compte-tenu des caractéristiques du démarrage souhaité, il faut vérifier pour les types de
démarrage envisagés que le démarrage peut effectivement avoir lieu dans de bonnes
conditions au niveau de couple moteur, de l’appel de courant et de la durée de démarrage :

Le couple moteur reste toujours supérieur au couple résistant.

L’appel de courant sur le réseau et la chute de tension correspondante sont admissibles par
le réseau.

Le temps de démarrage et compatible avec les matériels utilisés

II - Les différents types de démarrage :

II-1 Démarrage direct:

II-1-1 Principe :

C’est le mode de démarrage le plus simple. Le moteur démarre sur ses caractéristiques naturelles. Au
démarrage, le moteur se comporte comme un transformateur dont le secondaire (rotor) est presque en
court-circuit, d’où la point de courant au démarrage. Ce type de démarrage est réservé aux moteurs de
faible puissance devant celle du réseau, ne nécessitant pas une mise en vitesse progressive. Le couple est
énergique, l’appel de courant est important (5 à 8 fois le courant nominal).

II-1-2 couplage et procédure de commutation :


C'est le mode de démarrage le plus simple dans lequel le stator est directement couplé sur le réseau
. Le moteur démarre sur ses caractéristiques naturelles.
Au moment de la mise sous tension, le moteur se comporte comme un transformateur dont le
secondaire, constitué par la cage du rotor très peu résistante, est en court-circuit. Le courant induit dans le
rotor est important. Il en résulte une pointe de courant sur le réseau :
I démarrage = 5 à 8 I nominal
Le couple de démarrage est en moyenne :
C démarrage = 0.5 à 1.5 C nominal.

II-1-3 Schéma électriques :

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Figure-1 :Schéma de puissance et de commande de démarrage direct

II-1-4 Courbes caractéristiques:

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La figure ci-dessous représente les différentes caractéristiques du couple et du courantde
mode démarrage direct :

(1) Courant absorbé parlemoteur (2) : Coupledemoteur

II-1-5 Quelque Modele démmarage direct :


* Démarrage semi-automatique à un seul sens de marche

* Démarrage direct semi-automatique à deux sens de marche

* Démarrage direct semi-automatique à deux sens de marche avec butées de fin de


course

* Démarrage direct semi-automatique à deux sens de marche avec butées de fin de course et
inversion de sens de rotation

II-1-6 Avantages et inconvénients :


Les avantages et lesinconvénients d’utilisation du mode de démarrage direct d’un moteur
asynchrone triphasé sont comme suit:

a. Avantages
Installation très simple.-
Démarrage simple.
Couple de démarrage important.
Prix faible.
Temps de démarrage court.
b. Inconvénient
Pointe de courant très important.-
S’assurer que le réseau admet cette pointe.-
Démarrage brutal.-
Ne permet pas un démarrage doux et progressif.
Dans le démarrage direct d’un moteur asynchrone triphasé, le couplage des enroulements doit être en
étoile ou en triangle selon les caractéristiques du moteur et le réseau d’alimentation .

II-2- Démarrage étoile triangle :

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II-2- 1 principe :
Ce procédé n’est possible que pour les moteurs asynchrones triphasés destinés à fournir leur
puissance nominale sous la tension du réseau, lorsque ses enroulements sont couplés en triangle. Il
consiste à démarrer le moteur dans le 1er temps en couplant ses enroulements en étoile pendant le
démarrage, puis à rétablir dans 2eme temps le couplage en triangle, ce qui revient à diviser la tension
nominale du moteur en étoile par √3. La pointe de courant de démarrage est réduite de 3fois, Id = (1,5 à
2,6) In, ainsi que le couple Cd = (0,2 à 0,5) Cn

Ce mode de démarrage ne peut être utilisé qu’avec un moteur sur lequel les deux extrémités
de chacun des trois enroulements statorique sont ramenées sur la plaque à borne. Par
ailleurs, le bobinage doit être réalisé de telle sorte que le couplage triangle correspond à la
tension du réseau.

II-2- 2 couplage et procédure de commutation :


Ce mode de démarrage (Fig II-2) ne peut être utilisé qu'avec un moteur sur lequel les deux
extrémités de chacun des trois enroulements statoriques sont ramenées sur la plaque à bornes. Par
ailleurs, le bobinage doit être réalisé de telle sorte que le couplage triangle corresponde à la tension du
réseau : par exemple, pour un réseau triphasé 380 V, il faut un moteur bobiné en 380 V triangle et 660 V
étoile.
Le principe consiste à démarrer le moteur en couplant les enroulements en étoile sous la tension

réseau, ce qui revient à diviser la tension nominale du moteur en étoile par (dans l'exemple ci-dessus,

la tension réseau 380 V = 660 V/ ).

La pointe de courant de démarrage est divisée par 3 :


- Id = 1.5 à 2.6 In

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En effet, un moteur 380 V/660 V couplé en étoile sous sa tension nominale 660 V absorbent un

courant fois plus faible qu'en couplage triangle sous 380 V. Le couplage étoile étant effectué sous 380

V, le courant est divisé une nouvelle fois par donc au total par 3.

Le couple de démarrage étant proportionnel au carré de la tension d'alimentation, il est lui aussi divisé par
3:
- Cd = 0.2 à 0.5 Cn
La vitesse du moteur se stabilise quand les couples moteur et résistant s'équilibrent, généralement
entre 75 et 85 % de la vitesse nominale.
Les enroulements sont alors couplés en triangle et le moteur rejoint ses caractéristiques naturelles. Le
passage du couplage étoile au couplage triangle est commandé par un temporisateur. La fermeture du
contacteur triangle s'effectue avec un retard de 30 à 50 millisecondes après l'ouverture du contacteur
étoile, ce qui évite un court-circuit entre phases, les deux contacteurs ne pouvant être fermés
simultanément.
Le courant qui traverse les enroulements est interrompu à l'ouverture du contacteur étoile. Il se
rétablit à la fermeture du contacteur triangle.
Ce passage en triangle s'accompagne d'une pointe de courant transitoire très brève mais très
importante, due à la force contre-électromotrice du moteur.
Le démarrage étoile-triangle convient aux machines qui ont un faible couple résistant ou qui
démarrent à vide (ex : machine à bois). Pour limiter ces phénomènes transitoires, des variantes peuvent
être nécessaire, au-delà d'une certaine puissance. L’une consiste en une temporisation de 1 à 2 secondes
au passage étoile-triangle.

II-2- 3 Schéma fonctionnel


Le schéma ci-dessous représente le schéma fonctionnel du mode de démarrage étoile-triangle d’un moteur
asynchrone triphasé

Figure II- 1 : Schéma


fonctionnel de
démarrage
étoile- triangle d’un
moteur asynchrone
triphasé.

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II-2- 4 Schéma de puissance et de commande :
Le schéma de puissance et de commande du démarrage étoile-triangle est représenté par la figure ci-
dessous

Figure II-4- : Schéma de puissance et de commande du démarrage étoile-triangle

II-2- 5Caractéristiques de démarrage :

Figure-II-7 : Courbes caractéristiques du démarrage étoile triangle

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II-2- 6 Avantages et inconvénients :
Les avantages et les inconvénients d’utilisation le mode de démarrage étoile-triangled’un moteur
asynchrone triphasé

a. Avantages :
Réduction du courant de démarrage.-
Faible complication d’appareillage.-
Bon rapport couple/courant

b. Inconvénients :
Couple très réduit.
Coupure d’alimentation lors du passage étoile-triangle.-
Temps de démarrage plus élevé.-
Phénomènes transitoires.
Condamnation électrique entre KM1 et KM3.Le temporisateur est muni d’un contact décalé d’environ 3
(s) ; ceci évitera un court-circuit éventuel lors de communication étoile-triangle.

II-3 Démarrage par autotransformateur :

II-3-1 principe :
Dans le démarreur par autotransformateur, on effectue le même type que le démarrage étoile
triangle (on a en plus le choix du rapport des tensions en choisissant le rapport de transformation)
mais les phénomènes transitoires du démarrage étoile triangle (point du courant au passage
triangle, ne plus exister car le courant n’est jamais coupé).
Dans un premier temps, on démarre le moteur sur un autotransformateur couplé en étoile. De ce fait, le
moteur est alimenté sous une tension réduite réglable. Avant de passe en pleine tension, on ouvre le
couplage étoile de l’autotransformateur, ce qui met en place des inductances sur chaque ligne limitant un
peu la pointe et presque aussitôt, on court-circuite ces inductances pour coupler le moteur directement au
réseau

II-3-2 procédure de couplage :


Le moteur est alimenté sous tension réduite par l'intermédiaire d'un autotransformateur qui est mis
hors circuit quand le démarrage est terminé.
Le démarrage s'effectue en trois temps :
- au premier temps, l'autotransformateur est d'abord couplé en étoile, puis le moteur est couplé au réseau à
travers une partie des enroulements de l'autotransformateur. Le démarrage s'effectue sous une tension
réduite qui est fonction du rapport de transformation.
L'autotransformateur est généralement muni de prises permettant de choisir le rapport de
transformation, donc la valeur de la tension réduite la mieux adaptée,
- avant de passer au couplage plein tension, l'entoilage est ouvert. La fraction de bobinage raccordée
au réseau constitue alors une inductance en série avec le moteur. Cette opération est effectuée lorsque la
vitesse d'équilibre est atteinte à la fin du premier temps,
- le couplage plein tension intervient après le deuxième temps généralement très court (de l’ordre d’une
fraction de seconde).

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La portion de bobinage de l'autotransformateur en série avec le moteur est court-circuitée, puis
l'autotransformateur est mis hors circuit.
Le courant et le couple de démarrage varient dans les mêmes proportions.
Ils sont divisés par (U réseau/U réduite).
Les valeurs obtenues sont les suivantes :
Id = 1.7 à 4 In
Cd = 0.5 à 0.85 Cn
Le démarrage s'effectue sans qu'il y ait interruption du courant dans le moteur.
De ce fait, les phénomènes transitoires liés à une telle interruption n'existent pas.
En revanche, si certaines précautions ne sont pas prises des phénomènes transitoires de même
nature peuvent apparaître lors du couplage sous pleine tension. En effet, la valeur de l'inductance en série
avec le moteur, après ouverture de l'entoilage, est grande par rapport à celle du moteur. Il s'ensuit une
chute de tension importante qui entraîne une pointe de courant transitoire élevée au moment du couplage
sous pleine tension. Pour éviter cet inconvénient, le circuit magnétique de l'autotransformateur comporte
un entrefer dont la présence conduit à une diminution de la valeur de l'inductance. Cette valeur est
calculée de telle façon qu'au moment de l'ouverture de l'entoilage au deuxième temps, il n'y ait pas de
variation de tension aux bornes du moteur.
La présence de l'entrefer a pour conséquence une augmentation du courant magnétisant de
l'autotransformateur. Ce courant magnétisant augmente l'appel de courant dans le réseau lors de la mise
sous tension de l'autotransformateur.
Ce mode de démarrage est généralement utilisé en BT pour des moteurs de puissance supérieure à
150 kW. Mais il conduit à des équipements relativement coûteux en raison du prix élevé de
l'autotransformateur.

II.3.3 Schéma électrique :

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1-Circuit de puissance 2- Circuit de puissance

Figure II.1 : caractéristiques de courant et de couple

II-3-4 Avantages et inconvénients :


a) Avantages
- Possibilité de choisir le couple de décollage.
- Réduction de l’appel du courant.
- Démarrage en 3 temps sans coupure.

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b) Inconvénient :
-Prix d’achat élevé de l’équipement.

II-4 Démarrage par résistance statorique :

II-4-1 principe :
Le principe consiste à démarrer le moteur sous tension réduite en insérant des résistances en série
avec les enroulements.
Lorsque la vitesse se stabilise, les résistances sont éliminées et le moteur est couplé directement sur
le réseau. Cette opération est généralement commandée par un temporisateur.

II-4-2Couplage et procédure de commutation :


Dans ce mode de démarrage, le couplage des enroulements du moteur n'est pas modifié. Il n'est
donc pas nécessaire que les deux extrémités de chaque enroulement soient sorties sur la plaque à bornes.
La valeur de la résistance est calculée en fonction de la pointe de courant au démarrage à ne pas
dépasser, ou de la valeur minimale du couple de démarrage nécessaire compte tenu du couple résistant de
la machine entraînée. En général, les valeurs de courant et de couple de démarrage sont :
- Id = 4.5 In
- Cd = 0.75 Cn
Pendant la phase d'accélération avec les résistances, la tension appliquée aux bornes du moteur
n'est pas constante. Cette tension est égale à la tension du réseau diminuée de la chute de tension dans la
résistance de démarrage.
La chute de tension est proportionnelle au courant absorbé par le moteur.
Comme le courant diminue au fur et à mesure de l'accélération du moteur, il en est de même pour la chute
de tension dans la résistance. La tension appliquée aux bornes du moteur est donc minimale au moment du
démarrage, et elle augmente progressivement.
Le couple étant proportionnel au carré de la tension aux bornes du moteur, il augmente plus
rapidement que dans le démarrage étoile-triangle où la tension reste fixe pendant tout le temps du
couplage étoile.

II-4-3Schéma fonctionnel :

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II-4-4 Schéma électrique :

II-4-5 Caractéristiques de démarrage :

Figure-3-1 : caractéristique de courant est de couple

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II-4-6 Avantages et inconvénients :
a) Avantages
- La tension d’alimentation est très fortement réduite au moment de démarrage, car l’appel du courant
reste important.
- Couple moteur croissant pendant le démarrage et démarrage plus progressif.

b) Inconvénients
- Appel du courant plus important qu’en étoile-triangle 4 à 5 fois In.
- Le couple de démarrage est diminué par rapport au démarrage direct 0,75 Cn.

II-5 Démarrage par résistance rotorique :

II-5-1 principe :
Ce type de démarrage est utilisé pour les moteurs à rotor bobiné dont les enroulements sont
couplés en Y, et les trois sorties sont soudés à des bagues fixées sur l’arbre du moteur
auxquels on peut insérer des résistances à l’aide de balais frotteurs. Ce démarrage consiste à
alimenter le stator du moteur par la tension nominale et éliminer les résistances rotoriques
en plusieurs temps (3 temps au minimum).

1er temps : On insère la totalité des résistances dans les enroulements du rotor.

2ème temps : On diminue la résistance du circuit rotor en éliminant une partie des résistances
insérées.

3ème temps : On élimine toutes les résistances rotoriques en court-circuitant les


enroulements du rotor

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II-5-2 Caractéristiques de démarrage :
Figure-4-1 : Caractéristiques de courant et de couple.

Le fait que de rajouter des résistances au rotor provoque une limitation de point de courant au démarrage.
En plus, il a d’avantage, si les résistances sont bien choisies, de démarrer avec le couple maximal du
moteur.

II-5-3 Schema electrique :

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II-5-4 Avantages et inconvénients :
a)Avantages :

-Conception permettant un couple au demarrage eleve (adapte a des charges type


levage, treuil, concasseur...),

-Forte reduction du courant de de marrage

b)inconvénients :

-obligation d’utiliser un motor asynchrone a rotor bobine ( moins faible nécessitant une maintenance
importante et beaucoup plus cher a l'achat).

- coût eleve par rapport au demarrage direct par contacteurs.


-Cablage plus complexe.
-Echauffement des resistances de demarrage.
- coût des resistances de demarrage.

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II-6 demarrage par demarreur progressif :

Introduction:
Le demarrage direct des moteurs a induction sous une pleine tension n’est pas sans
consequences, il produit a travers une acceleration rapide, des couples pulsatoires et une
importante augmentation du courant d’appel, entrainant des contraintes considerables sur
le moteur lui-meme et sur la charge qu’il entraine. En plus de ces couples pulsatoires, les
effets du courant d’appel au demarrage ne peuvent etre ignores, particulierement lorsqu’il
s’agit des moteurs de forte puissance. Un demarrage direct d’un moteur asynchrone produit
instantanement des courants allant de cinq a dix fois le courant consomme a plein charge en
regime permanent, ce qui entraine des echauffements excessifs limitant ainsi le nombre de
cycles demarrage-arret du moteur, ceci perturbe considerablement le regime de ces
moteurs lorsqu’ils sont destines a un fonctionnement par intermittence. Grace aux travaux
de recherche et aux developpements de l’electronique de puissance, plusieurs techniques de
demarrage sans a-coups existent de nos jours et qui sont largement employees dans les
applications industrielles. Dans ce qui suit, nous presenterons les travaux de recherche qui
nous ont sembles etre les plus significatifs dans le domaine du demarrage sans a-coups des
moteurs asynchrones.
C'est en 1962 que P. L. Alger et Jalaluddin ont propose une methode de demarrage
progressif des moteurs asynchrone a rotor bobine par action sur l'impedance secondaire. La
vitesse, le couple et les courants ont ete determines experimentalement et analytiquement
pour un moteur a induction ou l'impedance secondaire est controlee automatiquement
donnant un demarrage progressif du moteur avec un faible courant d'appel, un grand
couple et un faible glissement a pleine charge. Le courant rotorique est controle par une
reactance saturable montee au secondaire (fig. 1.1), alimentee par une generatrice a
courant continu placee sur l'arbre du moteur. Le courant controle etant proportionnel a la
vitesse, la reactance secondaire varie graduellement a partir d'une valeur elevee au
demarrage a une tres faible valeur a pleine vitesse

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En 1965, W. S. Wood, F. Flynn, et A. Shanmugasundaram ont etudie experimentalement le
couple transitoire d'un moteur a induction a la fermeture des interrupteurs de
l'alimentation. L'enregistrement du couple en regime transitoire est obtenu au moyen d'un
generateur a induction biphase utilise comme un accelerometre place sur l'arbre du moteur
tournant a vide, les resultats sont donnes pour un moteur triphase et monophase. Deux cas
de figure ont été consideres dans leur etude, le cas d'une connexion non simultanee des
trois phases du moteur a l'alimentation et le cas d'une connexion simultanee mais avec un
moteur encore en rotation. Les resultats experimentaux montrent que le couple est du
principalement a l'interaction entre le flux asymetrique transitoire et les courants
alternatifs [Woo 6].
Donald W. Novotny et A. Frederick Fath, presentent en 1968 une methode analytique qui
permet de determiner les performances d'un moteur a induction en regime permanent
alimente via un condensateur et une paire de thyristors montes en tete-beche (fig. 1.2) [Nov
68].
La meme annee, William Shepherd analyse le moteur a induction triphase couple en
triangle ou chaque enroulement du stator est associe en serie avec une paire de thyristors
montes en antiparallele
(fig. 1.3) [She 68].

T. A. Lipo propose en 1971 une methode analytique pour la determination des


performances d'un moteur asynchrone triphase en regime etabli, alimente par un gradateur
a thyristors (fig. 1.4) [Lip 71]. La resolution non iterative donne des resultats en un temps
relativement reduit et les equations mises sous forme matricielle se pretent mieux pour une
utilisation informatique.

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Definition :
Le démarreur progressif est une commande électronique pour le
démarrage en douceur des machines asynchrones monophasées. Un réglage
de phase permet au courant d'augmenter de façon régulière. Cela accroît
également le couple moteur et le moteur démarre en douceur. Comme les
constituants du moteur sont ménagés, ils peuvent être conçus de manière plus
économique. Cela réduit considérablement le bruit de démarrage et contribue
également à éviter que les matières à transporter ne basculent ou ne glissent. Le
courant de démarrage est réduit. La vitesse ne peut pas être réglée. Sans
charge mécanique, le comportement de démarrage progressif n'est pas
marqué.
Si le semiconducteur de puissance doit être protégé contre les courts-circuits ou
les défauts à la terre pendant le démarrage, un fusible ultrarapide doit être
installé. Sinon, les mesures habituelles de protection de circuit et de moteur
doivent être appliquées. En cas de fréquence de fonctionnement élevée,
l'installation d'un relais de protection moteur est recommandée pour la
surveillance de la température de moteur autorisée.
L'appareil de démarrage doux ne doit pas fonctionner avec une charge
capacitive. Afin d'assurer la sécurité des personnes et des systèmes, ces
appareils doivent être utilisés uniquement par le personnel qualifié .

Pour éviter les pertes dans l'appareil, l'électronique de puissance est pontée
avec des contacts de relais après le démarrage. Cet appareil peut être ajouté à
tout moment dans les installations existantes.

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Principe de fonctionnement:
Le gradateur se comporte comme un interrupteur. Il permet d’établir ou d’interrompre la
liaison entre la source de tension et le récepteur. La tension aux bornes du récepteur évolue en
fonction de la commande de l’interrupteur. Le réglage de l’intensité du courant débité par la
source permet de moduler l’énergie absorbée par le récepteur.

Figure II-5 principe de gradateur de tension

L’interrupteur qui constitue le gradateur est composé de 2 thyristors montés tête-bêche ou


d’un triac. Cet étage de puissance est associé à une « électronique» de commande permettant de
faire varier l’angle d’amorçage α des thyristors.
Le moteur asynchrone triphasé est alimenté par l’intermédiaire d’un gradateur qui
provoque la monté progressive de la tension.
On peut réduire l’intensité de démarrage à une valeur précise en agissant sur l’angle de
commande des thyristors.
Pour limiter l’appel de courant au démarrage, on réduit la tension efficace ce qui limite le
couple moteur au démarrage. On doit donc s’assurer en permanence que le couple de démarrage
soit supérieur au couple résistant du système à entraîner

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• La tension du réseau d’alimentation est appliqué progressivement au stator du moteur.
• La variation de la tension statorique est obtenue par la variation continue de l’angle(α) de retard
à l’amorçage des thyristors du modulateur d’énergie.
• La consigne de démarrage permet de régler le temps de la phase de démarrage.
• A la fin du démarrage, le stator du moteur est sous tension nominale, les thyristors sont alors en
pleine conduction.

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Schémas:

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Avantages:
Grâce au démarrage lent :
Le démarreur progressif ménage le moteur et la machine.

Le courant de démarrage est réduit ou peut être limité.

Le couple est adapté à la charge correspondante.

Pour les pompes, les ondes de pression au démarrage et à l’arrêt sont évitées.

Les mouvements de retour et les chocs pouvant perturbés un processus sont évités.

L’usure des courroies, chaines, entrainements et paliers est diminuée.

Grâce aux différentes possibilités de commande, l’automatisation est facilitée.

Avantages mécaniques:
Avec un démarrage direct, le moteur développe un couple de démarrage très important.
Normalement les valeurs des couples de démarrage sont de 150 à 300% celles du couple
nominal. Selon le type de démarrage et à cause du fort couple de démarrage, la mécanique de
l’entrainement peut être sollicitée exagérément (contrainte mécanique), ou bien le processus de
fabrication est perturbé par des chocs et des à-coups inutiles.
Grâce à la mise en oeuvre d’un démarreur progressif, on évite les chocs subis par les
Parties mécaniques de la machine.

La caractéristique de démarrage peut être adaptée à l’utilisation (par exemple


Commande de pompe).

Câblage moteur facilité (seulement 3 conducteurs).

B)Avantages électriques:
Le démarrage d’un moteur à courant alternatif entraine dans le réseau des appels de courant
importants (6 à 7 fois le courant nominal). Il peut en résulter d’importantes chutes de tension qui
perturbent les autres utilisateurs connectés sur ce réseau. Les distributeurs d’électricité imposent
donc des limites pour les courants de démarrage des moteurs.
Avec un démarreur progressif, il est possible de limiter le courant de démarrage du
Moteur, pour autant qu’un couple de démarrage élevé ne soit pas nécessaire.

Les charges sur le réseau sont alors diminuées.

Diminution éventuelle des frais de connexion au réseau.

Dans de nombreux cas, une limitation du courant de démarrage est imposée par le
Distributeur d’électricité ; les prescriptions correspondantes sont ainsi respectée.

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