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mensuel

Alimentation

CGA A E R Agriculture
Espaces
Ruraux

Conseil général
énéral de l’agriculture, de l’alimentation et des espaces ruraux no39
novembre
2009

Dossier du mois
« Quand l’audit interne entre en administration… »
L'action de l'État ne produit pas toujours les effets escomptés. Rares sont les situations simples où l'appli-
cation mécanique d'un savoir reconnu, qu’il soit juridique, technique…, produit à elle seule l'effet désiré. Des
interactions multiples peuvent « perturber » le déroulement de l'action qui, dès lors, n'aboutit pas au résultat
attendu.
L’audit a pour objet d’attester la réalité du pilotage des services et celle de la maîtrise des risques, notamment
financiers. Il doit faciliter la certification des comptes de l’État, à laquelle ce dernier est désormais soumis, en
application de la LOLF (Loi organique relative aux lois de finances) et sous le contrôle de la Cour des comptes.
L’activité d’audit, qui se développe aujourd’hui dans l’administration, doit permettre à l’action publique de
s’adapter aux réalités contemporaines, en répondant à une triple exigence : améliorer le service rendu, optimiser
les ressources disponibles, et valoriser les compétences.

Repères 1
pour mieux comprendre la fonction d’audit interne
par Olivier Beth
L’importance de « Aucun ministère, à l’exception du
L’activité d’audit ministère de l’agriculture, n’a disposé
cette activité d’audit d’une fonction d’audit opérationnelle
a conduit les entreprises, sous l’influence à l’échelon ministériel au cours de
L’audit interne de la doctrine 2 , à la considérer, non plus l’exercice 2007 » observe la Cour
est une activité professionnelle d’examen, comme une exigence occasionnelle ou des comptes, qui indique que seuls
méthodique et indépendant, par des intermittente, mais comme une nécessité « deux services d’audit interne pour-
personnels formés à cet effet et habilités, récurrente, et donc à la « reconnaître » raient être invités, dès maintenant, à
les « auditeurs ». Cet examen porte sur et à « l’instituer » comme une fonction
procéder à un échange de lettres
les dispositifs fonctionnels et organisation- pérenne de leur structure, ainsi que l’ont
organisant leurs relations avec les
équipes de certification de la Cour »,
nels (processus, fonctions, services) d’une été progressivement marketing, com- dont « la mission permanente
structure (entreprise ou administration) ; munication, informatique, gestion des d’inspection générale et d’audit
ces dispositifs sont en principe ressources humaines… (MIGA) du CGAAER ».
« sécurisés » par un contrôle interne.

L’activité d’audit, fondée sur des métho- Instituer la fonction d’audit Sommaire
des éprouvées de diagnostic, cherche à dans l’administration
Dossier du mois : l’audit
évaluer l’effectivité et l’efficacité du
Repères de la fonction d’audit interne
contrôle interne de la structure ; elle La Cour des comptes, lors de l’audit des Enjeux de l’audit au ministère de l’alimen-
cherche également à permettre à la ministères pour la certification de leurs tation, de l’agriculture et de la pêche
structure, dans le respect des règles qui comptes 2007 (audit qui seul peut en
Repeuplement forestier des Landes
s’imposent à elle, d’améliorer de façon valider la véracité), fait le constat « qu’il
régulière son fonctionnement et sa n’existe pas, dans la majorité des Quelles perspectives pour EDI SACHA ?
sécurisation globale, en mettant en ministères, de fonction d’audit interne ». Forces, faiblesses et perspectives
œuvre les recommandations adéquates L’activité d’audit ne deviendra une de la viticulture du Vaucluse
que lui font les auditeurs – auditeurs pratique courante, dans l’administration Nouvelle carte des formations
internes qu’elle entretient en son sein, comme dans les entreprises, que si elle hippiques
ou ceux auxquels elle peut faire appel. y est reconnue et instituée comme une Réédition actualisée sur les OGM
« fonction ».
1
Responsable des audits « CIAP » (Comité interministériel d’audit des programmes) à la Mission d’inspection générale et d’audit du CGAAER.
2
La fécondité de la réflexion sur l’entreprise, son fonctionnement, son organisation, sa gestion ("business administration") tranche avec la faiblesse ou le faible
retentissement d’une réflexion de même nature sur l’administration.
Le cadre d’action adéquat comporte, son champ d’intervention s’est élargi et
sous la surveillance d’un comité d’audit la professionnalisation de ses
indépendant, une mission d’audit propre- membres s’est accrue.
ment dite constituée d’un responsable Si les services du ministère ont pu
et d’auditeurs certifiés conduisant leurs parfois manifester réserve ou réticence
travaux conformément aux normes de à l’égard, sinon du service
la profession ; une charte d’audit d’audit interne, du moins
précisant les conditions et les modalités de son activité, les
d’exercice de l’activité ; un programme raisons peuvent
annuel d’audit. n’en pas man-
quer : une
identité
Histoire d’audit brouil-
au ministère de l’agriculture lée de la mission d’inspec-
tion générale dans un Conseil
L’activité d’audit – au sens de diagnostic
général dont les fonctions n’ont
du fonctionnement des services, d’ana-
pas toujours été faciles à identifier ;
lyse des processus à l’œuvre en leur
une priorité à donner à la mise en place,
sein, d’aide, de conseil, de contrôle – est
dans les services, du contrôle interne ; une
ancienne au ministère de l’agriculture.
construction démographique inadéquate du
La réforme de la Politique agricole « service d’audit », constitué exclusive-
commune (PAC) de 1992 a conduit à ment d’auditeurs seniors.
mettre en place une « mission de suivi
et d’évaluation des contrôles des aides
En conclusion provisoire…
communautaires » (MISECAC). Une adhésion plus forte à ce volet de la
modernisation de l’État, que constitue
En 1993, une commande du ministre au l’audit interne, en conditionne la recon-
Coperci (Comité permanent de coordi- naissance et le développement. Elle
nation des inspections) souligne que passe, quel que soit l’effort de profession-
« la multiplicité et la diversité des nalisation des auditeurs seniors, par une
instances impliquées dans les contrôles affectation, à leur côté, de « juniors »,
de différentes natures, résultant de l’his- susceptibles, à la faveur d’affectations
toire de notre administration, appellent ultérieures dans les services opération-
une clarification et probablement une nels de diffuser non seulement les outils de
simplification ». l’audit, mais surtout la culture nouvelle qui
Le rapport du Coperci constate le sous-tend.
l’existence de onze instances dont il
analyse l’activité. Il recommande la
reconnaissance et l’institution d’une
La fonction d’audit
fonction rénovée et unifiée d’inspection en interministériel
au ministère, en n’excluant pas que
« les directions centrales procèdent Lorsque le gouvernement soumet le Une validation méthodologique du
pour leur propre compte, sous forme projet de budget de l’État au dispositif doit permettre à toutes les
d’audits internes, à l’évaluation de leurs Parlement, il doit désormais le faire – parties prenantes et, au premier chef,
directives et au contrôle des services c’est l’injonction principale de la au Parlement, de se concentrer sur
LOLF (Loi organique relative aux lois l’appréciation de fond de la perfor-
qui leur sont directement rattachés, au
de finances) – non plus seulement, de mance des programmes exécutés. Il
premier niveau ».
façon analytique par ministère (en importe donc d’attester que le
En 2002, par décision du ministre, la termes de crédits de personnel, de dispositif de performance est
fonctionnement, d’intervention, d’inves- pertinent et qu’il est fiable, c’est-à-
MISECAC est transformée en Service
tissement) mais politique publique par dire qu’il fournit des chiffres exacts et
d’audit interne (SAI). Le SAI formalise le
politique publique, par « enveloppe » des commentaires objectifs ; que
dispositif d’audit et renforce la profession- globalisée, tous moyens réunis. l’organisation du programme est
nalisation des auditeurs. adaptée et qu’elle est bien déclinée
Le gouvernement doit présenter, par dans les services chargés de le
En 2006, avec l’intégration en son sein « mission » c’est-à-dire par domaine, mettre en oeuvre.
d’autres branches d’audit jusqu’alors les « programmes » qui explicitent les
autonomes, lors de la transformation du politiques correspondantes, mettre C’est la mission du Comité inter-
Coperci tripartite en un Conseil général en perspective les actions program- ministériel d’audit des programmes
unifié (CGAAER), le SAI devient la MIGA mées, et préciser les résultats qu’il en (CIAP) que de permettre au gouverne-
(Mission d’inspection générale et d’audit). attend. Le dispositif d’objectifs et ment de donner au Parlement une
d’indicateurs de chaque programme a assurance raisonnable sur la qualité
C’est donc à juste titre que la Cour des vocation à servir de « juge de paix » de ces informations, présentées dans
comptes reconnaît le service d’audit dans une appréciation commune de les Projets et Rapports annuels de
interne du ministère de l’agriculture : son la performance, c’est-à-dire d’atteinte performance des programmes (PAP et
existence remonte à plus de quinze ans ; des résultats. RAP) qu’il lui transmet.

AAER n° 39 – novembre 2009 2


L’audit Qualité des travaux
et professionnalisation :
au ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche deux exigences de l’audit
Quels enjeux aujourd’hui ? Méthodologie. Les audits doivent être
Interview de Jacques Mordant 3 s'interroger sur ces programmes, au conduits en appliquant des méthodes
assurant une qualité des travaux recon-
regard des objectifs généraux (lire
nue en interne comme en externe. Cela
AAER : quelle est la place de l’audit l’encadré ci-contre). suppose donc le respect de normes inter-
au sein de ce ministère ? nationales. C'est d'ailleurs une obligation
La qualité de mise en œuvre des communautaire dans certains secteurs.
Jacques Mordant : actuellement, l'audit politiques publiques peut être appréciée
Formation. La conduite d'audits requiert
s'est développé au ministère dans les à quatre titres : régularité, efficacité,
une compétence spécifique. Un effort
domaines des politiques communautaires efficience, qualité des services aux particulier de formation au métier
et, partiellement, dans le domaine financier usagers. Les objectifs des audits peuvent d'auditeur ou sur des thèmes particuliers
pour répondre à des exigences externes donc porter sur un ou plusieurs de ces est donc nécessaire. Le programme de
notamment des autorités européennes. critères. formation annuel du CGAAER s’inscrit
Dans les autres domaines, les différentes De même, trois approches peuvent être dans cette logique. Il serait utile que
directions du ministère ne sont pas définies : par les politiques publiques, par certains auditeurs passent les examens
toujours suffisamment sensibilisées à les processus qui permettent leur mise en nécessaires pour être certifiés « auditeurs
l'intérêt de cette démarche. œuvre, par les structures qui y participent. internes » par un organisme comme
l'IFACI (Institut français de l’audit et du
La promouvoir nécessite donc, en
Ainsi, toutes les politiques conduites contrôle internes).
amont, un débat au fond avec les
par le ministère, tous les processus
directions et un engagement renouvelé
liés à leur mise en œuvre et toutes
du ministre sur le sujet.
les structures qui y concourent les responsabilités et devoirs du
devraient pouvoir faire l'objet d'un CGAAER (MIGA) en matière de program-
C'est aujourd’hui toute la fonction
audit. mation, de mise en œuvre des audits
d'audit qu'il faut développer et organiser
Mais en l'état actuel du droit, si le (cahiers des charges, plans d'audit) et
dans notre ministère à l'instar d'autres
Conseil général peut intervenir dans les de suivi des plans d'action,
ministères, qui, en France ou à l'étranger
services et les établissements publics les responsabilités des directions vis-à-
se sont engagés dans cette voie. Le
de l'État qui mettent en œuvre les vis du CGAAER (MIGA), en matière de
CGAAER s’inscrit pleinement dans cette
politiques publiques et si le Code rural programmation, de validation des cahiers
problématique : d’une part, parce qu’il a,
lui permet de conduire des audits dans des charges, de disponibilité pendant la
par ses textes fondateurs, une compé-
les Chambres d'agriculture, ce n'est pas réalisation des audits, d'élaboration et
tence particulière en matière d'audit dans
le cas pour nombre d'organisations de de mise en œuvre des plans d'action,
les domaines de compétence du
statut privé qui bénéficient de subventions les méthodologies et normes qui
ministère. D’autre part, il développe une
du ministère, comme les associations, doivent permettre de s'assurer de la
politique de coopération avec les autres
les organismes professionnels sous qualité des audits. Ces normes doivent
Inspections ou Conseils généraux pour
tutelle, les interprofessions agricoles... s'inspirer des normes internationales de
la réalisation d'audits sur des sujets
Changer cette situation suppose que le l'audit interne en les adaptant au secteur
d'intérêt communs.
Conseil général soit habilité pour public.
AAER : quels enseignements tirez- conduire des audits dans l'ensemble
vous de l’activité du CGAAER des structures qui participent à la mise La programmation des activités d'audit
dans le domaine de l’audit ? en œuvre des politiques du ministère. est indispensable, même s'il ne faut pas
exclure des besoins ponctuels. Cette
J. M. : l'audit, comme le contrôle interne programmation doit être pluriannuelle,
AAER : comment pensez vous
qui est de la responsabilité des directions, qu’il faille renforcer la place quinquennale par exemple. C'est d'ailleurs
sont des instruments indispensables pour de l'audit au sein du ministère ? une exigence communautaire dans
permettre aux responsables de la mise certains secteurs (audits des contrôles
en œuvre des politiques publiques de J. M. : cette question a fait l’objet d’une alimentaires par exemple). Enfin, pour
maîtriser leurs risques et pouvoir rendre réflexion collective des membres de la élaborer cette programmation, il est indis-
compte de leur action. Il s'agit donc MIGA (Mission d’inspection générale et pensable de conduire une analyse des
d'activités essentielles pour améliorer la d’audit). Il faut mettre en place le cadre enjeux et des risques, et de définir des
qualité de la mise en œuvre des politiques de cette fonction, c'est-à-dire élaborer priorités.
publiques. avec les directions et proposer au Cette analyse justifierait la création d’un
ministre une sorte de « charte « Comité ministériel d'audit » ayant
Le CGAAER réalise un programme d'audit ministérielle d'audit » définissant le une triple fonction dans l'organisation
dans la continuité des interventions des cadre de l'exercice de cette fonction des programmes d'audits, pour élaborer
structures qu'il a remplacées (cf. article au sein du ministère. les plans d'action et pour suivre leur
d’Olivier Beth) et en tenant compte des mise en œuvre. Celui-ci aurait aussi un
changements intervenus dans certains Cette charte pourrait compter quatre rôle stratégique dans la promotion de
secteurs (réorganisation des services de chapitres : l'audit et du contrôle interne au sein du
l'État, par exemple). Après quelques les objectifs des audits (internes ministère. Des démarches de ce type sont
années de fonctionnement, il est utile de comme externes), d'ailleurs en cours dans d'autres ministères.

3
Jacques Mordant préside la Mission d’inspection générale et d’audit du CGAAER (MIGA).
AAER n° 39 – novembre 2009 3
Sélection d’études, audits, travaux et expertises
Repeuplements forestiers dans le massif des Landes de Gascogne
après la tempête du 24 janvier 2009
par Jean-Jacques Lafitte et Jean-François Lerat

La mission de réflexion globale, confiée Plusieurs points d’amélioration sont


par le ministre au CGAAER, portait sur suggérés ; ils devront être confirmés et
le modèle de sylviculture à promouvoir précisés par l’expertise scientifique
pour repeupler le massif forestier des collective en cours, coordonnée par le
Landes, frappé par la tempête Klaus, Groupement d’intérêt public ECOFOR.
le 24 janvier 2009. Les perspectives du changement climati-
Cette réflexion devait s’inscrire dans que à l’horizon 2050 ne font pas craindre
le contexte du changement climatique, une aggravation du risque de tempêtes,
en explorant les possibilités de sylvi- déjà avéré. En revanche, l’élévation des
cultures alternatives qui prendraient températures est quasi certaine et une
en compte le risque tempête, et en possible baisse des précipitations esti-
proposant éventuellement des modes vales, font craindre une augmentation des
de mise en valeur alternatifs à la canicules, des sécheresses et donc de
sylviculture. l’aléa incendies. Un désengagement
La mission devait également formuler de la gestion forestière ne pourrait
des propositions opérationnelles pour qu’aggraver ce risque.
reconstituer les peuplements sinistrés. L’aléa sanitaire reste présent avec
l’arrivée en Espagne du nématode du
pin et pourrait être aggravé par le
Le pin maritime est une espèce autoch- Futaie de Pins maritimes adultes
changement climatique. Le maillage du
tone rustique, parfaitement adaptée aux
Cette espèce autochtone, adaptée aux massif par des éléments feuillus est un
conditions pédo-climatiques des Landes,
sols ingrats et au climat du massif landais, élément favorisant, dans une certaine
qui a permis au massif forestier de s’éten-
le sera encore au milieu du XXIème siècle mesure, la résistance et la résilience du
dre sur près de un million d’hectares. Le
lorsque les arbres replantés seront massif à ces risques.
modèle sylvicole y est intensif et bénéficie
récoltés. Une diversification avec d’autres Des propositions opérationnelles sont
d’une filière régionale de transformation
essences (pin taeda, robinier) produisant formulées notamment sur les liens entre
très dynamique. La récente tempête de
du bois d’œuvre n’est envisageable qu’à nettoyage et reconstitution, la prise en
janvier dernier a toutefois confirmé la
la marge, sur les meilleurs sols du compte d’itinéraires dédiés ou semi
fragilité du massif face à des vents de
plateau landais et à sa périphérie. dédiés et la conservation d’éléments de
vitesse supérieure à 130 km/h.
biodiversité.
La communauté forestière, dans son
Satisfaire la demande La mission formule, par ailleurs, d’autres
ensemble, doit donc à nouveau s’inter-
de bois pour l’industrie recommandations détaillées au fil du
roger sur les pratiques sylvicoles mises
rapport. (lien d'accès au rapport)
en œuvre en Aquitaine : l’impact des
tempêtes peut-il être réduit par une Les deux tempêtes de 1999 et 2009 ont
sylviculture mieux adaptée ? creusé un important trou de production
dans le massif landais, le stock sur pied
Au terme de ses auditions, la mission chutant de 138 à 96 Mm3 (million de mètres
prend acte du caractère stratégique de cubes). Cela fait passer la récolte annuelle
la filière forêt-bois unanimement reconnu possible, une fois les chablis déstockés,
dans cette région tant en termes de de 10 à 6 ou 7 Mm3 alors que l’usage
production, de valeur ajoutée et d’emploi industriel avant tempête était de 8 Mm3.
que de biodiversité, de ressources en Ceci motive la recherche de relais de
eau, de paysage et d’identité culturelle. production, avec des itinéraires dédiés
Elle recommande de ne pas affaiblir la ou semi dédiés destinés à produire de
base de cette filière en autorisant le manière intensive du bois de trituration
défrichement des parcelles sinistrées, et ou pour l’énergie dans huit ou dix ans.
au contraire de la consolider en Ailleurs, les propriétaires qui le désirent Bursaphelenchus Xylophilus
rétablissant au plus vite son potentiel de pourront faire appel à des itinéraires Le nématode du pin serait arrivé au Portugal,
production. moins intensifs (régénération naturelle, il y a dix ans, à bord d’une cargaison en
Un accompagnement de cette reconsti- voire futaie irrégulière de pins maritimes) provenance d’extrême orient.
tution doit préserver et conforter les mais nécessairement moins productifs Ce parasite bloque la circulation de la sève,
éléments de biodiversité qui maillent le que les techniques habituelles. détruisant ainsi en quelques semaines les
Toutefois, c’est dans une adaptation de pins attaqués. Malgré un plan de lutte, le
massif landais, et en premier lieu les nématode continue de se propager grâce à
ripisylves. Ce maillage respecté, la ces techniques que peut être espérée à
la marge une meilleure résistance au un insecte vecteur, une sorte de scarabée.
reconstitution passe par la replantation Bien qu’il préfère la chaleur, il migre vers
de pins maritimes. vent des peuplements tout en conservant
le nord via l’Espagne où il sévit déjà.
ou en développant leur productivité.
AAER n° 39 – novembre 2009 4
Quelles perspectives pour ÉDI-SACHA ? ÉDI-SACHA
Ou mieux valoriser ce système d’échange de données informatisé est un système d’échanges informatisé
de résultats d’analyses de laboratoire,
en santé animale et en hygiène alimentaire créé en 2003 à l’initiative de la Direction
par Josy Mazodier et Jacques Vardon générale de l’alimentation (DGAL) et de
l’Association française des directeurs et
EDI-SACHA, initié en 2003 par la Élargir le champ d’action cadres de laboratoires d’analyses vété-
Direction générale de l’alimentation d’ÉDI-SACHA rinaires publics (ADILVA) avec l’aide de
(DGAL) (voir encadré ci-contre), présente la société privée Phylum.
un excellent niveau de performance Pour pérenniser ce système, la mission a
mais ses potentialités, encore insuf- Selon une convention d’octobre 2005
envisagé plusieurs pistes : entre la DGAL et l’ADILVA, ÉDI-SACHA,
fisamment exploitées, pourraient être dans le domaine des analyses vétéri- permet d’alimenter en résultats d’analyses
développées en l’ouvrant à d’autres naires et en hygiène alimentaire, celles vétérinaires dans les domaines régle-
partenaires et à d’autres thémati- de prescripteurs privés comme la grande mentés de la santé animale et de l’hygiène
ques. La DGAL s’interroge sur distribution ou les industries agroalimen- alimentaire, le système d’information de la
l’opportunité, au niveau national, d'en taires (viandes, lait, produits préparés…), DGAL et des Services vétérinaires
étendre l’accès et la mise en oeuvre ou celles de prescripteurs comme les (SIGAL).
au plus grand nombre possible Groupements de défense sanitaire
d'utilisateurs – tant du côté des (GDS) qui font faire des analyses en Il est utilisé par environ 80 laboratoires
laboratoires que des prescripteurs matière de prophylaxie des maladies en santé animale et par un peu moins
publics et privés – et, au niveau inter- animales non-réglementées, d’une quarantaine en hygiène alimentaire.
national, d’engager une démarche de Mais ces laboratoires effectuent aussi
normalisation. dans le domaine des autres analyses, des analyses pour le compte d’autres
La DGAL a confié au CGAAER la celles de prescripteurs publics comme structures publiques que la DGAL et les
mission d’analyser les conditions de les Haras nationaux, l’AFFSSA (Agence services vétérinaires ou pour le compte
faisabilité de cette évolution. française de sécurité sanitaire des aliments) d’opérateurs privés.
avec ses onze laboratoires, le Laboratoire Ils doivent alors utiliser d’autres
national de la protection des végétaux systèmes d’échanges informatisés
Il est difficile d’appréhender le qu’ÉDI-SACHA.
(LNPV), les laboratoires de la Direction
marché de l’analyse biologique vétérinaire, générale de la consommation, de la
faute d’indicateurs ou de statistiques concurrence et de la répression des
économiques, et en raison du compor- fraudes (DGCCRF), celle de prescripteurs Par ailleurs, il faut :
tement de secret dont, parfois, de privés comme les vétérinaires libéraux et recenser les organismes, sous tutelle
grands acteurs de l’analyse dans la les vétérinaires salariés de groupements du ministère de l’alimentation, de l’agri-
grande distribution et dans l’industrie ou de coopératives. culture et de la pêche, échangeant des
agroalimentaire l’entoure. résultats d’analyse, et étudier avec eux
La quasi totalité de ces prescripteurs ont l’utilisation d’ÉDI-SACHA pour effectuer
ÉDI-SACHA été contactés par la mission et beaucoup ces échanges,
robuste dans sa conception, ont fait connaître leur intérêt pour le publier, par arrêté, la liste des germes
fragile dans sa gouvernance système d’échange ÉDI-SACHA. Les pathogènes et des contaminants dont la
conditions ne semblent cependant pas DGAL veut la communication des résultats
L'expérience acquise montre que le toutes réunies pour que se mettent en en utilisant ÉDI-SACHA,
système d’ÉDI SACHA est robuste, et place une démarche de normalisation de inscrire dans la révision générale des
qu'il est capable de prendre en charge ces formats d’échange, sur la base des politiques publiques (RGPP) la mise en
n'importe quel type d'essais de laboratoire principes habituels de normalisation place d’un processus interministériel
dans le domaine agricole, vétérinaire (transparence, volontariat, consensus). d’intégration des systèmes d’échanges
et alimentaire. La convergence des formats ne peut d’analyses,
Ce système est néanmoins fragile. Cette donc résulter, dans le contexte actuel, initier la même démarche auprès de
fragilité tient à son champ d’action trop que d’une action volontaire de l’État, la Commission européenne,
restreint et au fait qu'il s'agit d'un système dans la mesure du possible coordonnée envisager avec FranceAgriMer le
« propriétaire » bien que l’accès public au niveau interministériel, voire européen. pilotage, par délégation de l’État, de la
au site www.edi-sacha.org soit possible. mise en place de standards de
L’EDI SANDRE, mis en place conjointe- systèmes d’échanges informatisés sur
Beaucoup d’acteurs ont mis en place ment par les ministères de l’écologie et de l’ensemble des domaines de contrôle
leur propre système d’échange d’infor- la santé dans le domaine de l’eau, peut relevant du ministère de l’alimentation,
mations et n’ont pas forcement intérêt servir de référence. de l’agriculture et de la pêche.
à en changer pour le moment, soit
parce que le cloisonnement des Plus globalement, la pratique de l’Échange
systèmes protège, dans une certaine Recommandations de données informatisé (EDI) dans les
mesure, leur part de marchés, soit politiques ministérielles doit être généra-
parce que leurs clients leur imposent Selon la mission, il faut, indépendamment lisée chaque fois que le recours à cette
leur propres formats d’échange, soit de toute évolution, préciser le cadre technique permet des gains d’efficacité
encore parce qu’ils redoutent le renfor- juridique actuel d’ÉDI-SACHA, notamment et de fiabilité, dans l’intérêt partagé de
cement des contraintes réglementaires. celui de la propriété intellectuelle. tous. lien d'accès au rapport

AAER n° 39 – novembre 2009 5


Forces, faiblesses et perspectives de la viticulture du Vaucluse
par Jean-Baptiste Danel

Depuis six ans, la viticulture du 70 % du vin


Vaucluse traverse une crise impor- vendu en vrac
tante : mévente, chute des prix,
baisse des rendements. Le ministre Du côté des gains en matière de prix
de l’agriculture, après avoir rencontré et de coûts, il faut souligner la
les professionnels du secteur, a dispersion et la petite taille des
demandé au CGAAER un rapport outils de vinification et de mise
sur les forces, faiblesses et en marché. Plus de 70 % de la
production est commercialisée Grappe de
perspectives de la viticulture de ce syrah
département. en vrac. La capacité moyenne
de vinification des caves coo-
pératives est de 42 000 hl. Deux
Depuis 2003 (récolte 2002), la viti- unions de coopératives (Cellier des
culture du Vaucluse traverse en effet Dauphins et Cellier de Marrenon)
une crise importante liée à la mévente seulement ne commercialisent qu’en rétablir une hiérarchie complète des vins
de sa production, à la baisse des prix bouteilles. Enfin, la mécanisation de la de la vallée du Rhône, si possible en
pratiqués par les acheteurs, à la taille des vignes n’a pas dépassé le introduisant Luberon et Ventoux dans
diminution des rendements, due au stade de la recherche. l’ensemble des Côtes du Rhône.
réchauffement climatique. Mais cette segmentation n’a vraiment de
La question des rendements sens pour la viticulture locale que si elle
permet de vendre plus de vins, donc d’en
Une production inadaptée Les vins de cette zone sont caractérisés produire davantage et de façon rentable.
aux nouveaux marchés par des rendements faibles (environ 45 Elle est donc largement conditionnée par
hl/ha ces dernières années) comparés à la possibilité d’augmenter la disponibilité
Comme pour d’autres régions, où l’AOC ceux d’autres grandes régions viticoles en eau pour l’irrigation.
(Appellation d’origine contrôlée) prédomine, françaises, et plus encore internationales.
le vignoble du Vaucluse souffre de la Cette situation est certes la conséquence Utiliser les forces du vignoble du
diminution de la consommation nationale du vieillissement des vignes, du non- Vaucluse :
qui constitue encore 75 % de ses renouvellement des encépagements et l’appartenance à la vallée du Rhône,
débouchés, du développement d’une de la limitation des rendements autorisés à son image et à sa notoriété,
« nouvelle consommation » plus ouverte en AOC, mais elle est principalement l’utilisation de cépages internationaux,
aux vins dits du Nouveau Monde (ou aux conditionnée par le climat (réchauf- syrah et viognier, à développer,
vins de base italiens et surtout espagnols), fement) et par la disponibilité en eau la production de vins blancs et rosés,
ainsi que d’une difficulté d’adéquation à (précipitations, irrigation). notamment en Luberon et Ventoux,
la demande mondiale (vins de cépage). le côté sain, raisonné, voire bio-
C’est donc toute la segmentation des La mise en oeuvre de la loi sur l’eau et logique du vignoble,
vins de la région qui doit être repensée, les milieux aquatiques à partir de 2010 une organisation interprofessionnelle
comme s’y est d’ailleurs engagée conduira à une réduction des quantités ancienne et puissante,
l’interprofession Inter-Rhône. disponibles pour l’agriculture à partir des un appui technico-scientifique de
ressources existantes (Durance et première qualité, apporté notamment
Dans ce débat, qui doit tenir compte de Verdon). L’augmentation des rendements par la Chambre d’agriculture et l’inter-
la nouvelle Organisation commune du de ces vignobles est désormais profession.
marché (OCM), un consensus général dépendante d’une ressource nouvelle
existe sur une segmentation « produits ». en eau, à savoir celle du Rhône. Une Remédier à ses faiblesses :
Celle-ci repose sur une base large de étude à ce sujet a été confiée par le un rendement faible,
vins attrayants, « jeunes », « simples », préfet à la Chambre d’agriculture de des structures de mise en marché et
aux cépages internationalement reconnus, Vaucluse. De ses conclusions dépendra de vinification faibles et dispersées,
avec un rendement augmenté, à un prix l’orientation que devra prendre la des exportations peu diversifiées, et
modéré mais permettant une rémunéra- viticulture dans cette région des Côtes à développer pour compenser un
tion de l’ensemble de la filière, y compris du Rhône méridionales. marché national en régression.
la promotion de la marque. Sur cette base
vient se développer la hiérarchie de la
qualité AOC existant déjà dans la région. Recommandations Et, par dessus tout, il est impératif de
poursuivre la recherche intransigeante
Là où les opinions divergent, c’est sur la La nouvelle réglementation européenne de la qualité des vins produits, vendus
nature de la « base ». Certains veulent et la clarté de la perception de l’offre et mis à la consommation. La crise est
la voir en IGP (Indication géographique voudraient que l’on réserve la dénomi- née aussi d’une mauvaise qualité.
protégée), c’est-à-dire, en France, en nation AOC à des vins qui ne soient pas Quelle que soit la segmentation qui sera
vins de Pays, d’autres en AOC (en « de base » ; Ces arguments conduisent retenue, le consommateur rendu exigeant
l’occurrence des « Côtes-du-Rhône à considérer que la meilleure hypothèse par la concurrence ne pardonnera plus
régionales » revisitées) adaptées au est celle d’asseoir la base sur le dévelop- d’être surpris par ce qu’il considérera
maximum toléré par la réglementation pement de l’IGP « méditerranée », et de comme un mauvais produit.
AAER n° 39 – novembre 2009 6
Nouvelle carte des formations hippiques
au ministère de l'alimentation, de l’agriculture et de la pêche
par Emmanuelle Bour Poitrinal 4

La mise en place, dans l’enseignement De leur côté, les professionnels de tous


agricole, de baccalauréats profession- les secteurs réclament d’ailleurs égale-
nels en trois ans après la 3ème, ment plus de professionnalisme, plus de
entraîne la disparition des classes de capacité de reconversion, plus de
BEPA (Brevet d’études professionnelles lisibilité des formations.
03 185115 levée du fer
agricoles).
L’application de cette mesure aux deux Vers le bac professionnel
spécialités du BEPA « activités hippi- pour tous… … sauf en maréchalerie
ques » (cavalier d’entraînement, et
soigneur aide-animateur) a toutefois Plusieurs hypothèses d’évolution de la Le secteur de la maréchalerie ne rentre
été différée dans l’attente du rapport carte des formations ont été étudiées pas dans ce schéma, le Bac-pro n’étant
de la mission confiée au CGAAER. pour concilier ces objectifs, notamment pas adapté. Il est recommandé d’homo-
Celle-ci suggère la création d’un Bac- à partir des diplômes existants. généiser la formation de niveau V, qui
pro unique pour tous les métiers du La préférence est donnée à un scénario se réduirait au CAPA (Certificat d’aptitude
cheval sauf pour la maréchalerie. qui institue des formations dédiées aux professionnelle agricole) après la
métiers du cheval, plus professionnalisan- suppression du BEPA et d’installer une
La filière hippique est composée de tes, plus simples et plus cohérentes. concertation entre les ministères concernés
trois secteurs : les courses, l’équitation, L’objectif est de créer un Bac-pro et les professionnels pour faciliter la
et l’élevage auquel s’ajoute celui de la « hippique » en trois ans, qui préparerait préparation au BTM (Brevet technique
maréchalerie. L’ensemble représente à tous les métiers de la filière, constitué des métiers) de niveau IV, qui devien-
16 000 entreprises et 30 000 salariés d’un important tronc commun et d’options drait le diplôme exigé pour l’installation
dont le nombre croit de 2 % par an en pour chacun des trois secteurs de la comme maréchal-ferrant.
moyenne depuis dix ans. filière. Ce tronc commun permettrait l’acqui-
sition de la CPA (Capacité professionnelle Cette réforme a un coût, notamment en
Une carte ancienne agricole) adaptée à l’entreprise équestre. raison de l’accroissement du nombre
et complexe Le diplôme de BEPA rénové pourrait d’heures d’équitation, indispensables
être acquis en fin de 1ère Bac-pro pour acquérir une expérience garante
Bien que l’ensemble des entreprises ne « hippique » au vu des résultats du d’une meilleure sécurité et d’une
soit considéré comme agricole que depuis contrôle continu en cours de formation. meilleure « employabilité ».
cinq ans, les formations hippiques se sont La voie de l’apprentissage et celle de la Mais les enjeux de cette réforme sont
développées depuis plus de trente ans formation continue évolueraient de multiples :
au sein des formations agricoles, bien façon parallèle avec un BP (Brevet
la reconnaissance professionnelle des
souvent par l’aménagement de diplômes professionnel) hippique de niveau V et
diplômes du ministère (employabilité,
existants. La conséquence en est une un BP hippique de niveau IV apportant
sociabilisation),
carte de formation complexe dans laquelle également la CPA.
la contribution à l’identité de la filière
interviennent des diplômes d’autres
hippique en affichant une carte de
ministères, des titres professionnels ou En adoptant cette voie, le ministère fait
formations dédiées précisément aux
des certificats de qualification. Le BEPA un pas vers une harmonisation entre les
métiers du cheval,
y avait un rôle de pivot, intermédiaire diplômes de l’agriculture et ceux des
l’accompagnement d’un secteur qui
entre les niveaux V et IV. sports puisqu’il ouvre la discussion entre
connaît encore une progression de ses
La mise en place de baccalauréats profes- les ministères et les professionnels pour
emplois et des créations d'entreprises,
sionnels, en 3 ans, dans l’enseignement que des validations professionnelles
agricole entraîne la disparition des classes communes aux différents parcours dans un contexte qui rend urgente la
de BEPA. A travers cette réforme, le soient utilisées. Cela simplifierait les structuration de ce secteur professionnel
ministère veut privilégier l’employabilité, la formations et améliorerait la recon- à partir d’hommes et de femmes formés
socialisation et la reconversion des jeunes. naissance professionnelle des diplômes. solidement pour l’entreprise équestre !

Brève : AAER actualise son numéro sur les OGM


En juin 2007, le groupe de travail « OGM » du CGAAER publiait une première synthèse (cahier thématique
N° 4). Fortement documentée, elle présentait l’état du développement des OGM, leur intérêt et l’analyse
des risques, les réactions suscitées, les enjeux socio-économiques et les incidences sur les politiques
agricoles du XXIème siècle. Aujourd'hui, ce document est actualisé. Il intègre en particulier de nouveaux
éléments scientifiques et législatifs, notamment la loi du 25 juin 2008 sur les OGM. Il constitue une base
d’informations utiles pour guider les lecteurs dans leurs réflexions (lien d'accès au document).

4
avec l'appui de Geneviève Ardaens, Déléguée régionale à l'ingénierie de formation en Basse-Normandie, et avec
la participation de Luc Vignot, Ingénieur général du génie rural, des eaux et des forêts au CGAAER.
AAER n° 39 – novembre 2009 7
Agenda prévisionnel de novembre
• Forces et faiblesses des industries agroalimentaires
françaises, par Catherine Chapalain, directrice de l'ANIA
(Association nationale des industries alimentaires), devant la
section « économie, agriculture, entreprises ».

• « Il y a t-il un nouveau contexte pour le développement


de l'agriculture dans le monde ? », par Bernard Bachelier,
Directeur de la Fondation pour l'agriculture et la ruralité dans
le monde (FARM), devant les commissions « Europe et
international » et « science, technique et société ».

• Loi de modernisation agricole : un point sur la


préparation de la loi, par Sophie Villers, présidente du groupe
technique « alimentation », et membre du CGAAER, devant
la section « alimentation et santé ».

• Les travaux de l'Institut européen de prospective et


d'études technologiques (IPTS), par Jacques Delince, devant
la commission « prospective, études et évaluation ».

• Protection de l’eau : zones d'alimentation des captages, par Patrick Brun et


Vincent Frey, membres du CGAAER ; zones humides, par Jean-Noël Ménard et
Philippe Ferlin, membres du CGAAER ; bandes enherbées, par Gérard Cravéro,
membres du CGAAER ; algues vertes, par Vincent Frey, devant la section « eau,
milieu marin, pêche ».

• Négociations climat-énergie et enjeux forestiers, par Marie-Laurence


Madignier, sous-directrice de la biomasse et de l'environnement au ministère de
l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche, devant la section « nature, forêt,
paysages ».

• La réforme des collectivités locales, par Dominique Perben, Député du


Rhône, membre du Comité Balladur et rapporteur de l'Assemblée Nationale du
projet de loi portant réforme des collectivités locales, devant la section
« Aménagement et développement des territoires ».

• « Gouvernance des politiques publiques au niveau territorial », les changements


induits par la RGPP (Révision générale des politiques publiques), perspectives par
Bernadette Malgorn, Conseiller-maître à la Cour des comptes, devant la MOVAC et
MODERGEP.

• Politique d'audit du Contrôle général des armées, par Jean-Paul Labarthe, adjoint
au chef de service du Contrôle général des armées accompagné de M. Maigne, Secrétaire
général du Comité d'audit interne budgétaire et comptable du ministère de la défense, devant
la MIGA.
Toucher le cœur de cible

Les comptes rendus des interventions seront disponibles (avec accès réservé aux ayant-droits) sur le site intranet du
Conseil général de l'agriculture, de l'alimentation et des espaces ruraux, au fur et à mesure de la tenue des réunions.

Directeur de la publication : Jacques Brulhet Crédit photos : Contact


Responsable de la rédaction : Raymond Figuet Page 4 : wilkipédia (Patrick Verdier) ; page 8 Conseil général de l’agriculture,
Comité de rédaction : Jean-Laurent Cascarano, (haut: site du groupe Doux; milieu : de l’alimentation et des espaces ruraux
Délégation inter-service de l’eau de Seine-
Alain Escalière, Anick Leblanc-Cuvillier, 251, rue de Vaugirard
Jean-Pol Peter Maritime ; bas : site des armées)page 7 :
Ministère de l’alimentation, de l'agriculture et 75732 PARIS Cedex 15
Appui technique : Dicom de la pêche – http://photo.agriculture.gouv.fr/. diffusion.cgaaer@agriculture.gouv.fr
Pour s’abonner, signaler un changement,
ISSN : 1961-8913 supprimer son abonnement, transmettre un avis

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