Sie sind auf Seite 1von 35

Travail de session

Dans le cadre du cours ECO8601


« FONDEMENTS MACROÉCONOMIQUES DE LA FINANCE »

Présenté à Mr. Pascal Bédard

Élaboré par :
Marc-André Gauthier GAUM07109010

Sahbi Arfa ARFS05029304


Skander Belghith BELS19109207
Joseph Yannick Hemans HEMJ21059308

6 décembre 2018
Question 1 : Indices implicites de prix au Canada 3
Analyse 5
Question 2 : Parts relatives dans le PIB des composantes au Canada 7
Analyse 10
Question 3 : Revenus au Canada 11
Analyse 13
Question 4 : Commerce et investissements internationaux au Canada 15
Analyse : 18
Question 5 : Indicateurs financiers et cycle économique au Canada 20
Analyse 23
Question 6 25
Points de retournement du cycle au Canada et aux Etats-Unis 25
Contraction boursière 26
Les grandes catégories d’actifs financiers 27
Analyse 30
Indices macroéconomiques au Canada 32
Bibliographie 34
Question 1 : Indices implicites de prix au Canada

Figure 1.1 Évolution des prix relatifs des dépenses de consommation

Figure 1.2 Évolution des relatifs de la FBCF 1990-2018


Figure 1.3 Évolution des prix relatifs des importations et exportations 1990-2018
Analyse

L’économie canadienne a vécu de nombreuses tendances, partant de 1990, à travers le temps.


En se basant sur les allures ci-dessus, on identifie les facteurs ayant une influence significative sur les
perspectives.

On remarque, à partir de la tendance de l’indice des prix relatifs au PIB que tout au long des
années 90, les prix relatifs des biens durables et semi-durables ont connu une tendance permanente
à la baisse. Ceci est la résultante des deux programmes de désinflation établis par la banque du
Canada pendant cette période. La structure tendancielle baissière des prix relatifs constatée est
soutenue par le progrès technologique ainsi que les gains en productivité. Cette tendance baissière a
été renforcée par une conjoncture inflationniste haussière au Canada au cours des années 80 : une
demande spéculative a été fortement répandue tout au long de cette période1.

De point de vue des prix relatifs de la consommation des services, on constate une stabilité
significative pendant les années 2000, générée principalement par les innovations technologiques
ainsi que le progrès concurrentiel. D’autre part, en effectuant la comparaison entre le secteur des
services et l’ensemble des secteurs de production des biens, on constate clairement une différence
significative de point de vue réalisation de bénéfices sur la productivité, ceci permet de justifier
l’indépendance des prix relatifs visualisés tout au long des années 90. Cette dernière constatation
faisait sujet de la majorité des pays qui concentrent leurs économies sur la production industrielle.

De point de vue investissements publics, une pression des prix relatifs à la baisse est
constatée suite à la mise en œuvre d’une politique disciplinaire sur le budget du gouvernement dans le
but de rétrécir le déficit. Malgré cela, suite à la crise de 20082, les investissements publics ont reconnu
une phase haussière qui est générée principalement par les politiques contra cycliques.

Pour ce qui est investissement privé, une pression semblable est exercée et provenant
principalement de la mise en œuvre des programmes de désinflation (augmentation des taux d’intérêt)
par la banque du Canada pendant les années 90.

Suite aux baisses des taux au début des années 2000, principalement à l’Ontario et British
Columbia, les prix relatifs des investissements en bâtiments résidentiels ont connu une tendance
haussière malgré une contraction de demande spéculative ainsi qu’un niveau de taux d’intérêt élevé
pendant les années 90. Ces derniers ont connu une croissance stable des prix relatifs suite à la crise de
2008.

Présentant une pente plus élevée que celle des bâtiments résidentiels et partant des années
2000, les investissements en ouvrages non résidentiels ont connu le même scénario.

1
Récession au début des années 1980, http://www.alloprof.qc.ca/BV/pages/h1207.aspx
Rapport sur la politique monétaire 1995, https://www.banqueducanada.ca/wp-
content/uploads/2010/04/mpr_apr_1995-f1.pdf
La politique monétaire après la chute.https://www.banqueducanada.ca/2013/05/politique-monetaire-apres-chute/
2
Rapport sur la politique monétaire 2008, https://www.banqueducanada.ca/wp-
content/uploads/2010/03/rpm231008.pdf L'avenir économique du Canada : les leçons à tirer des années 1990,
https://www.banqueducanada.ca/2001/01/avenir-economique-canada-lecons-a-tirer/
Affectés par le progrès technologique et les programmes de désinflation mis en place par la banque du
Canada, les prix relatifs de l’investissement en machine et matériels ont vécu une tendance
baissière pendant toute la période.

Si on s’intéresse aux exportations, on peut constater une corrélation positive entre les prix des
produits de base et des prix des exportations de biens. Cette constatation est compensée par une
compétitivité accrue à l’échelle internationale, citant principalement les exportations chinoises de
biens manufacturiers à partir des années 2000. De ce fait, les produits destinés à l’exportation sont
sélectionnés d’une manière plus rigoureuse.

L’évolution des prix relatifs des exportations de services est influencée par sa faible
productivité, comparée au secteur des biens, ainsi que par le niveau du taux de change du Canada : les
prix des services baissent suite à une baisse de la demande des services, due principalement à un taux
de change plus élever.

Les tendances des prix relatifs des importations de biens et services sont justifiées par une
corrélation parfaite au taux de changes USD/CAD.
Question 2 : Parts relatives dans le PIB des composantes au Canada

Figure 2.1 : Consommation des ménages comparé au PIB

Consommation des ménages comparé au PIB


2 500 000

2 000 000

1 500 000

1 000 000

500 000

0
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
Dépenses de consommation finale des ménages Produit intérieur brut aux prix du marché

Figure 2.2 : Consommation de biens durables, biens semi-durables et non durables par rapport au PIB
Figure 2.3 Part des services dans le PIB

Figure 2.4 Part de la consommation finale de l’administration publique dans le PIB


Figure 2.5 Part de la formation brute de capital fixe dans le PIB

Figure 2.6 Formation brute de capital fixe des bâtiments résidentiels, ouvrages non résidentiels,
machines et matériel et des administrations publiques par rapport au PIB

Figure 2.7 : Exportations et Importations par rapport au PIB


Analyse

L’analyse de l’évolution des parts des différents agrégats que compose le PIB montre
clairement que sur la période de 1990 à 2017, la consommation finale des ménages est la plus
importante. Elle constitue en moyenne près de 50% du PIB. Malgré l’apparition des nombreuses
crises (1990, 2001, 2008), la consommation des ménages a moyennement augmenté suivant ainsi
l’évolution du PIB.

En effet les salaires horaires des divers groupes de travailleurs ont augmenté à des taux
substantiellement différents au cours des 30 dernières années. D’autre part, le ratio de la dette au
revenu disponible des ménages n'a fait qu'augmenter depuis 1990. Selon Statistique Canada, la dette
des ménages contractée sur le marché du crédit en fonction du revenu disponible s'est établie à 170,4
% au quatrième trimestre de 2017. Il faut noter que la contraction des dettes et les dépenses des
ménages étaient sans doute soutenues par l’effet de richesse associé à une demande extérieure robuste
pour nos matières premières et par l’amélioration des termes de l’échange.

Si la croissance a été globalement positive, c’est grâce également à la résilience du secteur des
services. Il présente selon nos données près de 28% du PIB en moyenne. La conception de systèmes
informatiques et les services connexes ont affiché une croissance de près de 10 % au cours de la
dernière année. Les branches du secteur des services, comme les services financiers et le transport
aérien, sont des moteurs de la croissance. Voilà qui contribue à soutenir les dépenses des ménages.

La formation brute de capital fixe (FBCF) est très sensible aux variations du PIB comme
l’indique le graphique 2.5. Les récessions 1990-1991, 2008-2009 et 2014 ont impacté négativement ce
secteur. La FBCF résidentielle a connu une faible reprise dans les années 2000, suite à la hausse de
l’immigration qui a compensé le vieillissement de la population et augmente la demande de logement.
À la fin de 2009, on a assisté à une hausse importante des investissements des entreprises. En 2015 et
2016, les effets de la chute des prix du pétrole de 2014 sur le PIB se sont majoritairement fait ressentir
dans la composante des investissements des entreprises. Les investissements dans le reste de
l’économie étaient également modérés, en partie à cause de la faiblesse des exportations hors produits
de base.

À chaque crise l’État a pris des mesures afin d’absorber les chocs. Ces mesures se font
ressentir également au niveau de la consommation finale des administrations publiques et de la
formation brute de capital fixe (FBCF) des administrations publiques, où sa part dans le PIB
augmente considérablement à la suite de chaque choc macroéconomique.

Les efforts des décideurs politiques canadiens ne sont pas les seuls, voire les plus importants
facteurs menant à l’éventuelle reprise après la récession. En effet au milieu de 2008 le dollar canadien
se déprécie au fur et à mesure que la crise s’intensifie jusqu’à perdre 20% de sa valeur. À court terme
cette dépréciation crée un effet valeur sur les importations et un effet volume sur les exportations
favorisant ainsi ceux-ci. La courbe en J qu’on observe à partir de 2009 jusqu’à maintenant montre bel
et bien l’effet positif de cette forte dépréciation sur les exportations.
Question 3 : Revenus au Canada
Figure 3.1 Salaires et traitement par rapport au PIB

Figure 3.2 Cotisations sociales à la charge des employeurs par rapport au PIB

Figure 3.3 Excédent d’exploitation net des sociétés par rapport au PIB
Figure 3.4 Consommations de capital fixe des sociétés de par les administrations publiques et
institutions sans but lucratif au service des ménages par rapport au PIB

Figure 3.5 Impôts moins les subventions sur la production et sur les produits et les importations par
rapport au PIB
Analyse

L’analyse des différentes composantes du produit intérieur brut selon la méthode du revenu
nous permet d’identifier de nombreuses tendances dans l’économie canadienne. Le salaire par
rapport au PIB a eu une tendance à la baisse entre 1990 et 2016. Bien que le PIB ne cesse
d’augmenter, on ne voit pas une redistribution proportionnelle de la nouvelle richesse créée vers les
salaires. Les salaires représentaient environ 48% du PIB selon la méthode du revenu en 1990, tandis
qu’il se chiffrait à 44% en 2016, et ce malgré une hausse constante de la productivité au Canada
comme le montre la Figure 7.5 Productivité au Canada. Ceci démontre donc une certaine
déconnexion entre la production et l’économie moderne. C’est aussi le déplacement vers une
économie de services. L’écart se creuse au Canada entre les plus riche et les plus pauvres. Depuis 30
ans, les familles les plus pauvres gagnent 10% de moins alors qu’elles travaillent 13% de plus, tandis
que les plus riches gagnent 24,7% de plus et travaillent 5,7% de moins3. De plus, au Canada, les 2
personnes les plus riches détiennent autant de richesse que 30% de la population4. La création de
richesse passe donc maintenant par l’économie du service et les placements boursiers plutôt que par la
production. On voit cependant quelques soubresauts au ratio. En 2009, on voit une hausse du ratio dû
à la crise de 2007-2009, qui a fait diminuer le taux de croissance du PIB par rapport à celui du salaire.
Ceci s’explique par le fait que les salaires ne s’ajustent pas à la baisse malgré une baisse de la
production. Ce sont cependant des hausses temporaires du ratio.

Le ratio des cotisations à la charge des employeurs par rapport au PIB est plutôt en
hausse depuis les années 1990. La hausse est attribuable à la hausse du taux de cotisation à la charge
des employeurs comme le démontre la Figure 7.4 Taux de cotisation sociale à la charge des
entreprises. Il est passé de 5,4% en 1990 à 7,23% actuellement. Le gouvernement a dû augmenter le
taux afin de combler le déficit des programmes sociaux. Ce déficit est dû à deux facteurs principaux.
L’accroissement de l’espérance de vie des Canadiens est en constante hausse depuis 1990, ce qui fait
augmenter le nombre de versements. Il est passé de 77,37 années en 1990 à 82,3 en 20165. De plus,
les taux d'intérêt bas réduisent les possibilités de gain des fonds de pension. Le gouvernement a ainsi
constaté un manque à gagner de 152 milliards de dollars en 2014 dans les fonds de pension de la
fonction publique, de la police fédérale ainsi que dans celui de l’armée6. De plus, la hausse du ratio
peut être due à la baisse constante du taux de chômage au Canada depuis les années 1990. Plus
d’employés signifient en effet plus de cotisations versées.

À l’inverse du salaire, les excédents d’exploitation nets des sociétés par rapport au PIB
sont plutôt à la hausse. On pourrait attribuer ceci à la hausse de la productivité qui permet
d’augmenter les profits tout en réduisant les besoins de mains-d’œuvre non qualifiées. La baisse des
besoins met donc une pression à la baisse sur les salaires des gens moins qualifiés. Entre 1998 et
2011, le salaire réel médian des professions liées à la fabrication, transformation et au service public a

3
Grammond, Stéphanie. Écart entre riches et pauvres : le fossé se creuse.
https://www.lapresse.ca/affaires/economie/canada/201105/13/01-4399274-ecart-entre-riches-et-pauvres-le-
fosse-se-creuse.php
4
Le Devoir, Les deux Canadiens plus riches ont autant que les 30% les plus pauvres.
https://www.ledevoir.com/economie/489330/oxfam-fustige-la-concentration-indecente-de-la-richesse-dans-le-
monde
5
World Bank, Life expectancy at birth. https://data.worldbank.org/indicator/SP.DYN.LE00.IN?locations=CA
6
National Post, Canada's $152B public pensions aren't prepared for work force changes, AG warns.
https://nationalpost.com/news/politics/canadas-152b-public-pensions-arent-prepared-for-work-force-changes-
ag-warns
augmenté de 1,2%, loin derrière des métiers comme la gestion (34,7%), affaire, finance et
administration (3,8%), le secteur de la santé (3,8%) et celui de la vente et service (5,9%)7. On aperçoit
donc que malgré une hausse des profits, les entreprises n’ont pas tendance à augmenter les salaires des
travailleurs.

La consommation de capital fixe des entreprises ainsi que par l’administration publique
par rapport au PIB a augmenté depuis les années 1990. Ceci est dû à des taux d'intérêt très bas,
comme le démontre la baisse du taux directeur à la Figure 5.6 Taux directrice. Le taux est maintenu
sous la barre des 2% depuis 2009. Ceci a permis aux entreprises et à l’administration publique
d’emprunter sur les marchés à des taux avantageux. L’emprunt sur les marchés a permis aux
entreprises de racheter leurs propres actions. Le rachat d’action est devenu depuis quelques années la
principale méthode de redistribution aux investisseurs, devant les dividendes8. Ceci leur permet de
faire des consolidations, de faire augmenter le prix de leur action ou encore d’augmenter les ratios
clés pour plaire aux investisseurs et prêteurs. La consommation de capital fixe des entreprises semble
plus volatile que celle des administrations publiques. Ceci pourrait être dû à un besoin
d'investissement plus grand en machinerie et en recherche développement afin d’atteindre une
productivité qui leur permet de rester compétitifs sur les marchés mondiaux.

Les impôts moins subvention sur la production ainsi que sur les importations et produits
par rapport au PIB sont globalement en baisse depuis 1990. Ceci est attribuable à la baisse du taux
de taxation des entreprises, qui est passé de 41,5% en 1990 à 26,5% depuis 2014, comme le démontre
la Figure 7.1 Taux d’imposition des entreprises canadiennes. Les coupes ont commencé après la
récession de 1990-1992, alors que le gouvernement fédéral faisait face à une hausse importante de sa
dette, comme le démontre la Figure 7.2 Dettes publiques par rapport au PIB. Le gouvernement a
donc fait des coupures importantes dans les programmes gouvernementaux tels l’assurance emploie,
ainsi que dans les transferts en santé et en éducation en plus d’abaisser le niveau de taxation des
entreprises afin de relancer l’économie9. Alors que la dette par rapport au PIB a été remise sous
contrôle autour de 1995, les gouvernements fédéraux ont tout de même continué à couper les taxes
aux entreprises et aux consommateurs. Ces baisses successives sont justifiées par le succès des
premières coupes. On pourrait aussi expliquer la baisse des impôts sur la production et les
importations par rapport au PIB avec l’entrée en vigueur des nombreux accords de libre-échange tel
l’ALENA en 1994 avec les États-Unis, notre plus important partenaire. Ils représentaient 77% de nos
exportations et 53% de nos importations en 201510. Les accords ont éliminé les frais de douanes tout
en limitant les possibilités de subvention aux entreprises canadiennes afin respecter les clauses de
concurrence loyale.

7
Statistique Canada, Salaires horaires réels (en dollars de 2010) des travailleurs à temps plein de certains
groupes professionnels, 1998 à 2011.
https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/11f0019m/2013347/t020-fra.htm
8
Segal,Troy. Why would a company buyback its own share.
https://www.investopedia.com/ask/answers/042015/why-would-company-buyback-its-own-shares.asp
9
A. Lahey, Kathleen. Canada’s massive tax cuts 1997-2016.
https://femlaw.queensu.ca/sites/webpublish.queensu.ca.flswww/files/files/workingPapers/KLTxCuts199720052
016Oc112015.pdf
10
Université de Sherbrooke, Perspective Monde. http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMEchang
esPays?codePays=CAN
Question 4 : Commerce et investissements internationaux au Canada

Figure 4.1 Solde du compte courant en pourcentage du PIB

Figure 4.2 Solde net de la rémunération des salariées en pourcentage du compte courant

Figure 4.3 Solde net des revenus de placements en pourcentage du compte courant
Figure 4.4 Actifs en investissements directs en pourcentage des actifs

Figure 4.5 Actifs en investissements de portefeuille en pourcentage des actifs

Figure 4.6 Passifs en investissements directs en pourcentage des passifs


Figure 4.7 Passifs en investissements de portefeuille en pourcentage des passifs
Analyse :

Le PIB canadien n’a pas cessé d’enregistrer une tendance haussière à partir de 1990 jusqu’à
nos jours, sauf une légère contraction en 2009 de 5,71% due essentiellement à la propagation de la
crise des subprimes vers le monde entier, et essentiellement vers le Canada. Cette récession a été
moins profonde au par rapport aux autres pays du G7, pendant le troisième trimestre de 2008 au
deuxième trimestre de 2009, le PIB a chuté de 3,3%11 , toutefois cette légère dégradation n’a pas
persisté longtemps. Par contre, le compte courant canadien été déficitaire tout au long de la période
qui s’est étalée entre 1990-1995, ainsi qu’à partir de 2008, la première période été très coûteuse pour
l’économie canadienne, à cause des deux récessions consécutives en 1980 et 1990, qui ont dégradé la
croissance économique, tant que la deuxième période, est cause par la crise mondiale dans la même
période, cette dernière a eu des effets énormes sur tous les indicateurs économiques dans les grandes
nations.

Vers la fin de 2007, le solde net de rémunération des salariés en pourcentage du compte
courant a chuté d’une manière extrêmement forte, ce qui coïncide avec la crise 2007. De plus, pendant
la même période, le taux de chômage a augmenté, passant de 6,3% à 8,6%12, ce qui confirme la
tendance baissière du solde de rémunération des salariés pendant 2007 et 2009.

Après la récession des années 90, le solde des revenus de placement s’est amélioré, jusqu'à
2007. Cette amélioration est expliquée par l’augmentation des exportations dans le début des années
2000, ce qui expliqué par l’augmentation des prix mondiaux du pétrole, et à travers les nouvelles
technologies et de la production de ce dernier qui est devenu plus importantes qu’auparavant sur le
plan commercial, ce qui fait augmenter rapidement les exportations des produits énergétiques. Ce
secteur a beaucoup servi à la croissance des exportations, ainsi qu’il a bien contribué pour améliorer la
conjoncture économique jusqu'à 2007.

La période poste récession est caractérisée par une croissance remarquable des actifs et
passifs d’investissements directs, jusqu’au point de retournement qu’est la crise de 2007. Cette
croissance est expliquée par la réaction du gouvernement canadien et la Banque du Canada. Les
programmes de désinflation et de désendettement ont contribué à la diminution des taux d’intérêt, qui
à leur tour ont encouragé les investissements, d’où l’échange important en termes des flux, et ce qui
confirme aussi l’augmentation des exportations au début des années 2000.

11
Statistique Canada. Compte Économiques. https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/11-402-
x/2010000/chap/econo/econo-fra.htm
12
Statistique Canada. Repli de l’emploi au Canada. https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/75-001-
x/2009112/article/11048-fra.htm
En guise de conclusion, le commerce et les investissements internationaux au Canada ont été
principalement touchés par deux grands phénomènes : la récession de l’économie canadienne dans les
débuts des années 90, et la crise des subprimes en 2007. Avec une amélioration, pour le reste de la
période entre 1990-2016, et ce par la réponse de la Banque du Canada avec sa politique monétaire, le
taux directeur, les programmes de désendettement et les programmes de désinflation, pour faire face
aux crises et propulser l’économie.
Question 5 : Indicateurs financiers et cycle économique au Canada

Figure 5.1 Taux de croissance annuel du PIB canadien

Figure 5.2 Rendement historique du S&P/TSX

Figure 5.3 Cours historique CADUSD


Figure 5.4 Taux d’inflation au Canada

Figure 5.5 Taux d’inflation ‘’core’’ au Canada

Figure 5.6 Taux directeur de la Banque Centrale du Canada


Figure 5.7 Rendement des Bons du Canada 10 ans

Figure 5.8 Taux de chômage au Canada


Analyse

Une observation primaire de toutes les allures montre que le début des années 90 est marqué
par un changement généralement défavorable pour l’économie canadienne. En 1990-1992, le Canada
a connu une récession caractérisée par un ralentissement général de l’activité économique. Toutefois,
cette dernière est plus ou moins synchronisée avec la récession aux États-Unis, et est causée par les
politiques anti-inflationnistes concernées par les deux pays dans les années 1980. La Banque du
Canada avait ainsi décidé garder son taux d’inflation aux alentours de 1% à 3%13. La baisse des cibles
entraine une baisse lente des rendements des obligations de 10 ans dus à la baisse des anticipations
inflationnistes.

La chute du PIB confirme la récession, qui a connu un creux en mois d’avril 199214. Ceci
force la Banque du Canada à assouplir sa politique monétaire. Ceci permet d’absorber le taux de
chômage flagrant qui a touché les 12% et permet ainsi un retour de la croissance économique.
L’application de cette politique monétaire par la Banque de Canada a engendré un surpassement
d’environ 7% de la cible du taux d’inflation visé. Ce dépassement n’a pas persisté longtemps, pour
revenir à nouveau à la cible initiale. Le contrôle efficace de l’inflation a fait baisser encore plus le
rendement des obligations 10 ans.

La chute de l’indice S&P/TSX vers les années 2000 est expliquée fortement par la bulle
technologique (ou encore la bulle spéculative) caractérisée essentiellement par l'apparition de
l’internet d'où la divulgation de l’information d’une manière extrêmement plus rapide qu’auparavant a
eu lieu sur les marchés financiers. Les promesses de rendement hors normes ont apparu dans plusieurs
entreprises côtés en bourse. L’éclatement de cette bulle a poussé la Banque de Canada à appliquer une
politique monétaire plus souple, d’une façon qu’elle absorbe le choc subi par une telle crise sur
l’indice S&P/TSX.

Par la suite, l’économie canadienne a été caractérisée par une tendance haussière. La politique
monétaire adoptée qui est restrictive permet d’obtenir un niveau d’inflation contrôlé. De plus, le
marché financier a répondu à toutes les attentes, jusqu’au point de retournement dans le monde entier
en 2007 lors de la crise des subprimes. À partir de ce moment, avec la propagation de la bulle
immobilière issue des États-Unis a fait chuter l’indice S&P/TSX. La crise a eu comme effet une
récession importante dans l’économie canadienne, avec une baisse du PIB ainsi qu’un niveau de
chômage plus important qu’auparavant, qui est passé de 6% à 8%. Pour faire face à cette crise, la

13
L’encyclopédie canadienne. Politique monétaire. https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/politique-
monetaire
14
Conseil des cycles économiques de l’Institut C.D. Howe.
Banque de Canada a dû diminuer ses taux d'intérêt pour calmer les tensions au niveau des marchés
financiers et renforcer la relance économique, observable à partir de 2011, retournement progressif et
haussier du niveau du PIB, ce qui est expliqué par la Figure 5.1 Taux de croissance annuelle du PIB
canadien.

Les principales phases du taux de change USD/CAD sont expliquées principalement par les
ententes entre les deux politiques du Canada et des États-Unis comme évoqués précédemment dans
notre analyse. En comparant les deux politiques budgétaires et monétaires des deux pays, le Canada a
adopté une politique budgétaire plus restrictive du celle des États-Unis au début des années 9015, ainsi
avec une politique monétaire plus restrictive aussi en comparons dans le même sens, ce qui mène à
une tendance étalée de dépréciation du dollar canadien face au dollar américain. La correction de cette
dernière a été basée par l’augmentation des prix des produits échangeables entre les deux pays
essentiellement les prix des hydrocarbures, en revanche, en 201416, le CAD a enregistré une
dépréciation causée essentiellement par la baisse des prix des hydrocarbures.

15
L’actualité économique. La politique macroéconomique canadienne au début
de la décennie 1990. https://www.erudit.org/fr/revues/ae/1990-v66-n2-ae2726/601530ar.pdf
16
Banque du Canada. L’ajustement à la chute des prix des produits de base : une étape à la fois.
https://www.banqueducanada.ca/2016/03/ajustement-chute-prix-produits-base/
Question 6
Points de retournement du cycle au Canada et aux Etats-Unis

Taux de croissance du PIB canadien

PMI manufacturier

Production industrielle
En observant les différents indicateurs analysés ci haut et ceux de la section business, on
identifie deux catégories pertinentes permettant de juger l’état du climat économique du pays ainsi
que les points de retournement de son cycle à savoir les indicateurs avancés et ceux qui coïncident.

On constate bien que l’indice des prix à la consommation, l’évolution des prix relatifs des
bâtiments résidentiels et l’indice de confiance, malgré qu’ils soient difficile à interprétés, arrivent à
refléter l’activité économique réelle en avance considérable. On cite à titre d’exemple qu’un niveau
considérablement élevé de l’indice de confiance reflète une consommation future anticipée élevée.

D’autre part, on s’intéresse à trois indicateurs qui coïncident avec la réalisation des tendances
économiques de l’activité réelle à savoir la production industrielle, le PMI manufacturier et la
première estimation du PIB. Ces derniers, contrairement aux indicateurs avancés, sont plus
accessibles et moins complexes à analyser grâce à leurs fortes corrélations avec le cycle économique.
D’où, ils sont considérés comme ceux les plus suivis pour procéder à une évaluation de points de
retournements.

Les points de retournement ainsi que les différents climats économiques identifiés par ces
derniers indicateurs ont une probabilité d’occurrence considérable du fait qu’on arrive à les confirmer
à travers les principaux indicateurs retardés à savoir le PIB réel, le taux d’intérêt directeur, le taux de
chômage et avec un impact moins important la balance des paiements.

Contraction boursière

La bourse est l’un des baromètres d’une économie. Elle permet d’anticiper l’évolution de
l’activité économique d’un pays. Les marchés financiers ont un impact sur le produit intérieur brut
(PIB) principalement en influençant le comportement des consommateurs. Lorsque les actifs
financiers (action, obligations) prennent de la valeur, les perspectives économiques suscitent
beaucoup d’optimisme. Les ménages ressentiront un effet de richesse et auront tendance à augmenter
leur consommation. Des valorisations élevées permettent aux entreprises d’emprunter plus d’argent à
des taux moins chers, ce qui leur permet d’accroître leurs activités, d’investir dans de nouveaux
projets et d’engager plus de travailleurs. Toutes ces activités augmentent le PIB. A contrario lorsque
les cours baissent cela diminue également les dépenses de consommation donc affecte négativement
le PIB. À titre d’exemple l’on peut relever la crise financière de 2008 qui affecte pratiquement toute
l’économie. Le 8 octobre 2008, la Banque du Canada réduit son taux au jour le jour de 3 % à 2,5.
Cette action est suivie par une série de baisses de taux en avril 2009, le taux directeur de la banque
atteint sa limite inférieure de 0,25 % afin de relancer l’économie. On peut donc affirmer qu’il n’y a
pas de contraction boursière majeure sans contraction du PIB.
Les grandes catégories d’actifs financiers

Taux de croissance du PIB canadien

Rendement des obligations canadiennes 3 mois

Rendement des obligations canadiennes 5 ans


Rendement des obligations canadienne 10 ans

Rendement historique du S&P/TSX

Rendement du Bitcoin
Analyse

Nous pouvons diviser l’évolution de l’économie en trois grandes périodes. De 1990 à 2000,
2001 à 2008 et de 2009 à 2017. Du début de l'interconnexion totale des économies à la bulle
technologique, des années 2000 plutôt croissantes et stables jusqu'à la crise des subprimes et de la fin
de cette crise à aujourd’hui. En faisant la moyenne de croissance du PIB, nous obtenons une
croissance moyenne de 2,62% pour 1990 à 2000, de 2,4% de 2001 à 2007 et de 1,68% de 2008 à
2017.

En analysant les rendements des obligations de 3 mois, 5 ans et de 10 ans, nous remarquons
une baisse constante de 1990 à 2000. Ceci est dû aux baisses des anticipations inflationnistes grâce
aux programmes de désinflation. On remarque cependant une légère hausse autour de 2000. Ceci est
dû à une hausse du taux directeur afin de faire éclater la bulle technologique. On revient ensuite à une
puis une baisse constante depuis. Une baisse soudaine en 2008-2009 est due à la crise des subprimes.
Le taux directeur a été abaissé à un taux plancher de record de 0,25%. Ceci a fait baisser grandement
les taux sur toutes les maturités.

Les rendements du S&P/TSX Composite Index suivent l’évolution de l’économie. De 1990 à


2000, l’indice a augmenté de 11,71% par année. Ceci est dû à la bulle technologique, qui a propulsé
certains titres. Suivant l’éclatement de celle-ci, l’indice a perdu 25,9% de sa valeur par an pendant 2
ans. On voit ensuite une hausse de 2002 à 2009 de 13,2%. Depuis 2009, la hausse n’est que de 5,4%.
Ceci concorde avec le ralentissement de la croissance du PIB depuis 2009. Depuis 2018, la bourse a
connu une correction boursière, qui devrait se poursuivre en 2019.

En observant le prix de l’or en lien avec les bons du trésor américain de 10 ans, on n'aperçoit
pas de corrélation. Cependant, en ajustant les bons à l’inflation afin d’avoir le taux d'intérêt réel, nous
voyons clairement un lien inverse en le taux et le prix de l’or. Lorsque le taux descend, le prix de l’or
augmente. Certains considèrent en effet l’or comme une valeur refuge, soit une méthode pour
diversifier leur portefeuille sans se baser sur des actions ou des obligations.

Pour ce qui est de l’immobilier, le prix médian des maisons au Canada a augmenté de 310%
depuis 1986. Par contre, une fois l’inflation considérée, la hausse est plutôt de 121%17. Le prix médian
des unifamiliales est parti à la hausse au début des années 2000, lors du contexte économique
favorable, ainsi que des taux d'intérêt à la baisse. Depuis quelques années, le marché immobilier a
ralenti et l’augmentation du prix médian se rapproche de celui de l’inflation. Le resserrement des
conditions de crédit en plus de la hausse récente du taux directeur vont mettre de la pression sur les
paiements d’hypothèque et vont ralentir le marché encore plus. Cependant, la rareté de terrain vacant
dans les grandes villes continue de mettre de la pression à la hausse sur les prix. La hausse
spectaculaire sur certains segments, tel Toronto ou Vancouver est plutôt dû à de la spéculation
étrangère, sans base réelle sur l’économie canadienne.

Le bitcoin a connu une hausse fulgurant en décembre 2017. En 1 an, la valeur a augmenté de
près de 456%. Le bitcoin a depuis perdu près de 80% de sa valeur. Sa hausse est due exclusivement à
de la spéculation et au fait que les médias en parlaient sans arrêt, ajoutant de la demande de la part de
la population. La ‘’monnaie du futur’’ a depuis perdu de son intérêt initial, entre autres à cause des

17
Fontaine, Joanie. https://www.lesaffaires.com/blogues/joanie-fontaine/30-ans-immobilier-constat/585297
pressions des gouvernements de taxer ces nouvelles monnaies virtuelles, qui échappent pour l’instant
à tout contrôle18. Certains estiment aussi que les possibilités de croissance sont limitées.

18
Global Coin Report. https://globalcoinreport.com/bitcoin-price-going-down-again-why/
Indices macroéconomiques au Canada

Les différents indices et ratios suivants proviennent du site TradingEconomics. Ils nous ont permis
d'approfondir notre analyse des différentes tendances économiques au Canada depuis 1990.

Figure 7.1 Taux d'imposition des entreprises canadiennes

Figure 7.2 Dette publique par rapport au PIB

Figure 7.3 PIB par habitant


Figure 7.4 Taux de cotisation sociale à la charge des entreprises

Figure 7.5 Productivité au Canada


Bibliographie

A. Lahey, Kathleen. Canada’s massive tax cuts 1997-2016.


https://femlaw.queensu.ca/sites/webpublish.queensu.ca.flswww/files/files/workingPapers/KLTxCuts1
99720052016Oc112015.pdf, page visitée le 17 novembre 2018.

Banque du Canada. L’ajustement à la chute des prix des produits de base : une étape à la fois.
https://www.banqueducanada.ca/2016/03/ajustement-chute-prix-produits-base/, page visitée le 27
novembre 2018.

Économique du Canada : les leçons à tirer des années 1990.


https://www.banqueducanada.ca/2001/01/avenir-economique-canada-lecons-a-tirer/, page visitée le
27 novembre 2018.

Fontaine, Joanie. 30 ans d’immobilier, le constat.https://www.lesaffaires.com/blogues/joanie-


fontaine/30-ans-immobilier-constat/585297, page visitée le 19 novembre 2018.

Global Coin Report. Why is Bitcoin price going down again?. https://globalcoinreport.com/bitcoin-
price-going-down-again-why/, page visitée le 27 novembre 2018.

Grammond, Stéphanie. Écart entre riches et pauvres: le fossé se creuse.


https://www.lapresse.ca/affaires/economie/canada/201105/13/01-4399274-ecart-entre-riches-et-
pauvres-le-fosse-se-creuse.php, page visitée le 15 novembre 2018.

L’actualité économique. La politique macroéconomique canadienne au début


de la décennie 1990. https://www.erudit.org/fr/revues/ae/1990-v66-n2-ae2726/601530ar.pdf, page
visitée le 20 novembre 2018.

La politique monétaire après la chute. https://www.banqueducanada.ca/2013/05/politique-


monetaire-apres-chute/, page visitée le 27 novembre 2018.

Le Devoir, Les deux Canadiens plus riches ont autant que les 30% les plus pauvres
https://www.ledevoir.com/economie/489330/oxfam-fustige-la-concentration-indecente-de-la-richesse-
dans-le-monde, page visitée le 15 novembre 2018.

L’encyclopédie canadienne. Politique monétaire. https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article


/politique-monetaire, page visitée le 20 novembre 2018.

National Post, Canada's $152B public pensions aren't prepared for workforce changes, AG warns.
https://nationalpost.com/news/politics/canadas-152b-public-pensions-arent-prepared-for-work-force-
changes-ag-warns, page visitée le 20 novembre 2018.

Rapport sur la politique monétaire 1995.


https://www.banqueducanada.ca/wp-content/uploads/2010/04/mpr_apr_1995-f1.pdf, page visitée le
27 novembre 2018.

Rapport sur la politique monétaire 2008.


https://www.banqueducanada.ca/wp-content/uploads/2010/03/rpm231008.pdf L'avenir , page visitée
le 27 novembre 2018.

Récession au début des années 1980. http://www.alloprof.qc.ca/BV/pages/h1207.aspx, page visitée le


27 novembre 2018.
Segal,Troy. Why would a company buyback its own share.
https://www.investopedia.com/ask/answers/042015/why-would-company-buyback-its-own-
shares.asp, page visitée le 17 novembre 2018.

Statistique Canada. Compte Économiques. https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/11-402-


x/2010000/chap/econo/econo-fra.htm, page visitée le 20 novembre 2018.

Statistique Canada, Salaires horaires réels (en dollars de 2010) des travailleurs à temps plein de
certains groupes professionnels, 1998 à 2011.
https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/11f0019m/2013347/t020-fra.htm, page visitée le 16 novembre
2018.

Statistique Canada. Repli de l’emploi au Canada. https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/75-001-


x/2009112/article/11048-fra.htm, page visitée le 20 novembre 2018.

Université de Sherbrooke, Perspective Monde.


http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMEchangesPays?codePays=CAN, page visitée le 17
novembre 2018.

World Bank, Life expectancy at birth.


https://data.worldbank.org/indicator/SP.DYN.LE00.IN?locations=CA, page visitée le 20 novembre
2018.

Das könnte Ihnen auch gefallen