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John Maynard Keynes est à la source d'une importante évolution des sciences

économiques avec son œuvre principale, la Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de


la monnaie (The General Theory of Employment, Interest and Money) parue en 1936.
Avec la Théorie générale, Keynes a développé l'hypothèse que la demande est le principal
facteur déterminant le niveau de la production et par conséquent celui de l'emploi.

Pendant tout l'après-guerre, de nombreux courants et partis politiques se réclament


du keynesianisme en n'en retenant principalement que l'idée d'interventionnisme.
La théorie keynesienne régna sans partage sur les gouvernants occidentaux pendant plus de
trente ans. Cette domination intellectuelle s'effacera progressivement avec la crise
inflationniste des années 70, la virulente critique Monétariste et la révolution Thatcher-
Reagan.
Keynes, lui-même homme d'affaires, se disait pourtant du côté de "la bourgeoisie éclairée"
et insistait sur le rôle fondamental de la création privée d'entreprise.
Parmi les concepts novateurs apportés par Keynes, on retiendra surtout :
 ceux de l'équilibre de sous-emploi où le chômage est possible pour un niveau donné
de la demande effective ;
 l'absence d'ajustement par les prix entre les demandes et les offres d'emploi, afin de
résorber le chômage. L'ajustement se fait donc par les quantités ;
 une théorie de la monnaie fondée sur la préférence pour la liquidité ;
 la notion d'efficacité marginale du capital comme explication de l'investissement,
faisant de l'investissement la "cause" déterminante de l'épargne et reniant de ce fait
la loi de Say selon laquelle toute offre trouvera obligatoirement une demande ;
 la loi psychologique fondamentale qui affirme que lorsque le revenu augmente
la consommation augmente, mais sans que cette augmentation ne recouvre
entièrement l'augmentation de revenu, ce qui revient à dire que la propension
marginale à consommer est strictement comprise entre 0 et 1. Cette propriété
découverte par Keynes, sera reformulée par la suite dans le cadre de la théorie des
choix intertemporels.
Ces concepts ont accrédité à l'époque la possibilité de politiques économiques
interventionnistes qui élimineraient les récessions et freineraient les emballements de
l'économie. L'ensemble de ces notions constitue une méthodologie, et a engendré une
nouvelle sous-discipline de l'économie, appelée macroéconomie.

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