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GESTION DU RISQUE PAR LES OPTIONS

Travail élaboré par : Encadré par :

Ait Boumazzou Zineb M. Mimoun Benali


Benseddik Meftaha
Benzakour Amine Lina
Safae Cherradi

Année académique 2016


SOMMAIRE

Introduction ............................................................................................................ 3
Partie 1 : les stratégies de couvertures .................................................................... 4
1. Les stratégies de base .............................................................................................................................. 4

2. Les stratégies de minimisation du coût de l'option ................................................................................. 6

3. Les stratégies sur la volatilité = Stratégies composites = stratégies composées ..................................... 7

a. Le Straddle ............................................................................................................................................ 7

b. Le strangle ou le stellage élargi .......................................................................................................... 10

c. Les strips et les Straps ........................................................................................................................ 13

d. Le butterfly (papillon)......................................................................................................................... 14

e. Condor ................................................................................................................................................ 16

4. Les lettres Grecques ............................................................................................................................... 18

a. Le Delta .............................................................................................................................................. 18

c. Le thêta .............................................................................................................................................. 19

d. Le Véga .............................................................................................................................................. 20

e. Le Rhô ................................................................................................................................................. 20

Partie 2 : Les principales étapes de couverture par les options .............................. 21


1. Les principales étapes de couverture par les options ............................................................................ 21

2. Les modèles d’évaluation d’une option ................................................................................................. 24

a. Le modèle de Black & Sholes .............................................................................................................. 24

b. Modèle de Garman et Kohlhagen ...................................................................................................... 25

c. Méthode de Monte Carlo ................................................................................................................... 25

d. Le modèle binomial ............................................................................................................................ 25

e. Le modèle trinomiale ......................................................................................................................... 26

3. Analyse comparative des différentes couvertures ................................................................................ 27

Conclusion : ........................................................................................................... 30
Webographie ......................................................................................................... 31

ENCG-Fès 2
Introduction

Dans un système de taux de change flottant, dès qu'une entreprise ou un individu réalise une
opération qui implique une entrée ou une sortie de devises dans les mois ou les années à venir, il y a
un risque de change. En effet, l'entreprise ou l'individu ne connaît pas à l'avance le cours de cette
devise et donc la contrepartie de ses flux en devises dans sa monnaie.

Les options sur devises constituent des outils très utiles dans le cadre de la gestion du risque de
change car certaines opérations ne peuvent être couvertes qu’avec des outils du type option.

Les options sur devises, comme les autres options, donnent une certaine marge de manœuvre par
rapport aux produits à terme. L'option est donc un actif conditionnel.

Le but de la couverture du risque de change est de connaître à l’avance quelle sera la contrepartie
dans sa monnaie d’une entrée ou d’une sortie de devises prévues dans le futur.

Pour une entreprise, il existe deux catégories de couverture du risque de change (de transaction) :

‐ Les couvertures externes, consistant à constater une exposition au risque de change et à la


couvrir grâce à des instruments tels que les contrats à terme (forwards), les contrats de futures,
les options, les swaps de change et de devises, la couverture sur le marché monétaire, les
garanties offertes par des organismes d’État ou autres ;
‐ Les couvertures internes, consistant soit à prévenir ou à limiter l'exposition au risque de change,
soit à profiter de systèmes de centralisation ou autres pour gérer d'une manière plus globale le
risque de change.

L’objet de ce rapport est de présenter comment utiliser les options pour se couvrir contre le risque de
change.

Nous traiterons dans un premier temps les stratégies de couverture de bases, pour passer ensuite à la
définition des stratégies sur la volatilité. Enfin seront exposés : le modèle de Black & Scholes, le
modèle binomial ainsi que le modèle trinomial.

ENCG-Fès 3
Partie 1 : les stratégies de couvertures
1. Les stratégies de base

Dans le cas des options, on distingue entre quatre positions optionnelles :

CALL PUT

Achat Achat d’option d’achat Achat d’option de vente

Vente Vente d’option d’achat Vente d’option de vente

 L'achat d'un call : Achat d’une option d’achat

L'achat d'un call permet de se couvrir contre le risque de la hausse d'une devise par rapport à une
autre, tout en bénéficiant de la baisse.

En effet, l'option call permet à l'acheteur de payer la devise à un prix maximum qui est égal au prix
d'exercice augmenté du montant de la prime et ce quelle que soit la hausse, ce qui lui permet de
réaliser un profit illimité proportionnel à la hausse de la devise. Dans le cas contraire (baisse de la
devise), Elle lui permet de limiter la perte au montant de la prime.

 L'achat d'un put : Achat d’une option de vente

L'achat d'un put permet de se couvrir contre le risque de la baisse d'une devise par rapport à une
autre, tout en bénéficiant de la hausse.

En effet, l'option permet à l'acheteur de vendre la devise à un prix minimum, égal au prix d'exercice
diminué du montant de la prime et ce quelle que soit la baisse, ce qui lui permet de réaliser un profit
illimité proportionnel à la baisse de la devise. Dans le cas contraire (hausse de la devise), elle lui
permet de limiter la perte au montant de la prime.

Exercice: Achat d’une option d’achat / achat d’une option de vente

Vous décidez d’acheter un call avec les caractéristiques suivantes :


Montant du sous-jacent : 100 000 USD
Prix d’exercice : 0.85 EUR
Prime : 0.03
Durée : 3 mois

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Solution :
1er Cas : achat d’un call
Le cours au comptant à l’échéance : S= 0.90

On a K = 0.85 < S = 0.90  l’entreprise exerce l’option (elle a bénéficié de la baisse du cours de
devise).
Le cout que va payer l’acheteur est de : 0.85 + 0.03 = 0.88
2eme Cas : achat d’un put
Le cours au comptant à l’échéance : S= 0.81
On a K = 0.85 > S = 0.81  l’entreprise exerce l’option (elle a bénéficié de la hausse du cours de
devise).
Le gain que va recevoir le vendeur du put est de : 0.85 - 0.03 = 0.82
 La vente d'un call : La vente d’une option d’achat

La vente d'un call permet de vendre une devise à un prix maximum égal au prix d'exercice augmenté
de la prime.

Le vendeur d'un call a un profit inverse à celui de l'acheteur du call. Il est dans l'obligation de se
soumettre à la décision de l'acheteur, ce qui fait que les gains sont limités à la prime reçue alors que
les pertes sont illimitées.

 La vente d'un put : La vente d’une option de vente

La vente d'un put permet au vendeur d'acheter une devise à un prix minimum égal au prix d'exercice
diminué de la prime qu'il a reçue.

Le vendeur d'un put a un profit inverse à celui de l'acheteur du put. Il est dans l'obligation de se
soumettre à la décision de l'acheteur, ce qui fait que les gains sont limités à la prime reçue alors que
les pertes sont illimitées.

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2. Les stratégies de minimisation du coût de l'option

Les stratégies de minimisation des coûts permettent de surmonter l'obstacle que constitue la prime
pour l'utilisation des options. En effet, elles permettent de profiter des variations favorables du
marché sans aucun coût initial. Mais en contrepartie de cette opportunité de gain, un niveau de perte
potentielle doit être accepté.

 L'option à prime zéro

Le principe de l'option à prime zéro est de proposer une couverture entre deux limites sans paiement
de prime. Cette stratégie combine l'achat et la vente de deux options européennes, de sens contraires,
en dehors de la monnaie de primes égales. L'achat de l'une est financé par la prime perçue pour la
vente de l'autre.

 L'option à prime faible

Le principe de l'option à prime faible dérive du concept de `prime zéro'. L'acheteur de la stratégie
choisit de modifier une des deux bornes, dans un sens qui lui soit favorable, contre le paiement d'un
certain montant de prime.

Dans l'exemple de la couverture d'une position longue, l'exportateur peut décider de relever, soit la
borne basse pour se protéger à un niveau plus élevé, soit la borne haute pour profiter davantage d'un
mouvement à la hausse de la devise sous-jacente.

Exercice: Option à prime zéro

Considérons une option à prime zéro, Européenne, de maturité 2 mois, qui se décompose de la façon
suivante :

‐ Achat d’un call de prix d’exercice : 1.4 USD


‐ La vente d’un put de prix d’exercice 1.35 USD

Si à l’échéance :

S > K (1.4 USD)  L’option d’achat est exercée. L’acheteur d’option call enregistre un gain égal à
la différence entre le cours au comptant et 1.4

1.35 < S < 1.4  Aucune des deux options composant l’option à prime 0 n’est exercée.

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Si S < 1.35, le vendeur de l’option à prime nulle, c’est-à-dire l’acheteur du put, exerce son droit de
vente.

3. Les stratégies sur la volatilité = Stratégies composites = stratégies composées

a. Le Straddle

C’est une stratégie optionnelle qui est issu de l’union d’un call et d’un put, appelée également
opération de stellage ou option double.

Le straddle est une stratégie ou la volatilité joue un rôle important et qui a l'avantage d'avoir un
risque limité connu à l’avance avec un profit illimité.

L’achat d’un straddle = Long straddle consiste en l’achat simultané d’un call et d’un put portant sur
le même actif sous-jacent, de même Strike et maturité.

L’achat de straddle nécessite le paiement de 2 primes :

- L’une pour l’achat du call


- L’autre pour l’achat du put

La construction du straddle requiert que les 2 prix de levée, d’exercice soient identiques.
L’investisseur fixe des seuils de rentabilité et points morts inférieurs ou supérieurs pour sa position
initiée. Cette stratégie est utilisée régulièrement par les investisseurs qui prévoient qu'un événement
aura une très forte influence sur le prix du sous-jacent, mais qu’ils ne sont pas sûrs de la direction des
prix. L’acheteur d’un straddle s’attend donc à ce que la fluctuation future du cours de l’action soit
plus grande que le prix payé pour les options.

L’achat d’un straddle permet à un investisseur d’intervenir sur une forte volatilité du cours d’une
action. On dit alors que cet investisseur est « acheteur de volatilité ». Plus un titre est volatile, plus
l'achat d'un straddle peut s'avérer judicieux.

Objectif : Tirer profit de la volatilité future d’une action lorsque le marché la sous-estime.

Exemple 1 : Un investisseur qui anticipe que le prix du titre XYZ sera volatile au cours des 6 mois
prochains
Le titre XYZ se négocie à 40 $

- Achat d’options d’achat, échéance de 6 mois, prix de levée 40 $ sont disponibles au prix de
3$.

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- Achat d’options de vente, échéance de 6 mois, prix de levée 40 $ disponibles au prix de 2 $.

Le cout du straddle est calculé en additionnant les primes payées par


l’investisseur

 Cout du straddle = Cout de la transaction = débit net payé =

3$+2$=5$

Risque maximal de la transaction

Seuil d’équilibre à l’échéance = Seuil de rentabilité = Point mort

Prix de levée = Prix d’exercice

 Seuil d’équilibre supérieur à l’échéance = Prix de levée + Cout de la transaction = 40 $ + 5 $


= 45 $
 Seuil d’équilibre inférieur à l’échéance = Prix de levée – Cout de la transaction = 40 $ - 5 $ =
35 $

Pour que la stratégie soit profitable, il faut que XYZ soit supérieur à 45 $ et inférieur à 35 $, c'est-à-
dire que l’action doit fluctuer au-delà de ces 2 seuils.

La stratégie génère des pertes dès que le titre se trouve entre les 2 seuils d’équilibre à l’échéance,
c'est-à-dire 35 $<XYZ<45 $.

La perte est limitée au cout du straddle (perte maximale = lorsque l’échéance du titre se situe à
égalité avec le prix de levée ; les 2 options seront sans valeur), alors que le profit est illimité (il
augmente avec la volatilité du titre, lorsque le prix s’éloigne du prix de levée 40$).

La vente d’un straddle ou short straddle consiste en la vente simultanée d’un call et d’un put portant
sur le même actif sous-jacent, de même Strike et maturité.

La vente de straddle entraine l’encaissement de 2 primes :

- L’une pour la vente du call


- L’autre pour la vente du put

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L’une des 2 primes aura forcément une valeur nulle à l’échéance (un titre ne peut pas être au
même moment au-dessus ou en dessous du Strike)

La vente d’un straddle permet à un investisseur d’intervenir sur une faible volatilité du cours d’une
action. On dit alors que cet investisseur est « vendeur de volatilité ». Moins un titre est volatile, plus
la vente d'un straddle peut s'avérer appropriée.

Exemple 2 :
Le titre XYZ se négocie à 40 $

- Vente d’options d’achat, échéance de 6 mois, prix de levée 40 $ sont disponibles au prix de
3$.
- Vente d’options de vente, échéance de 6 mois, prix de levée 40 $ disponibles au prix de 2 $.
 Cout du straddle = Cout de la transaction = crédit net reçu =

3$+2$=5$

Risque inconnu

Seuil d’équilibre à l’échéance = Seuil de rentabilité = Point mort

 Seuil d’équilibre supérieur à l’échéance = Prix de levée – Cout de la transaction = 40 $ - 5 $


= 35 $
 Seuil d’équilibre inférieur à l’échéance = Prix de levée + Cout de la transaction = 40 $ + 5 $
= 45 $

Pour que la stratégie soit profitable, il faut que XYZ fluctue entre ces 2 seuils de rentabilité, c'est-à-
dire 35$<XYZ<45$.

Le risque de perte de cette stratégie est illimité. Si le cours de l’action part très loin à l’extérieur de la
fourchette des seuils, l’investisseur peut perdre bien plus que son investissement initial sur la
position.

Dans ce cas, la perte est illimitée et le profit est limité au crédit net reçu.

Revenus d’un straddle à l’échéance

Si la parité de devises entre dans une tendance haussière, l’option call que vous avez acheté va
s’apprécier. Dans le même temps, les options put vont perdre de la valeur mais votre perte se limite à
la prime versé pour acquérir l’option put car les pertes sur l’option put sont neutralisées par les gains

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sur l’option call. Dans le pire des cas, l’option put vaut 0 alors que les possibilités de gains sur
l’option call sont illimitées.

Si au contraire, la parité de devises démarrent une dynamique baissière (son cours recule),
l’option call tend alors vers 0 et l’option put prend de la valeur. Vous perdez la prime de
l’option call mais vous encaissez la différence entre le prix d’exercice de l’option put et le cours spot.

Si la parité de devises Option Call , gain Option Put ou tend


Spot > Strike illimité, encaissement du vers 0, perte limitée à la
Spot-Strike prime
Si la parité de devises Option Call tend vers 0, Option put ,
Spot < Strike perte de la prime du Call encaissement de Strike du
Put – cours Spot

b. Le strangle ou le stellage élargi

Le strangle ou position combinée correspond à l'achat simultané d'un call et d'un put de même
échéance et de même nominal mais à des prix d'exercice différents ; le prix d’exercice du Put est
inférieur à celui du Call.

Les montants de la prime à payer ou à encaisser sont plus faibles par rapport à ceux du straddle.

Le strangle tout comme le straddle est fondé essentiellement sur la volatilité.

Dans le cas d’un strangle, les prix de levée sont différents.

Achat d’un strangle ou Long strangle

L’achat d’un strangle consiste à acheter simultanément un call et un put sur le même sous-jacent
ayant des prix d'exercice différents et la même échéance.

Comme pour le straddle, le strangle a des seuils de rentabilité inférieure et supérieure.

L’acheteur d’un strangle s’attend donc à ce que la fluctuation future du cours de l’action soit plus
grande que le prix payé pour les options.

Le risque de perte d’une telle stratégie est le montant de l'investissement théoriquement, car le call et
le put détenus seront, dans le pire des cas, sans valeur à échéance.

En théorie, le risque de perte maximale est cependant plus élevé pour un strangle.

ENCG-Fès 10
Il est fréquent que les utilisateurs de ce type de stratégie clôturent leur position suite au mouvement
anticipé effectué.

Exemple 1 : Un investisseur qui anticipe que le prix du titre XYZ sera volatile dans les 6 mois
prochains.

Le titre XYZ se négocie à 40 $

- Achat d’options d’achat, échéance de 6 mois, prix de levée 42.5 $ sont disponibles au prix de
1.55$.
- Achat d’options de vente, échéance de 6 mois, prix de levée 37.5 $ disponibles au prix de
1.45 $.

Le cout du strangle est calculé en additionnant les primes payées par


l’investisseur

 Cout du strangle = Cout de la transaction = débit net payé =

1.55 $ + 1.45 $ = 3 $

Risque maximal de la stratégie

Seuil d’équilibre à l’échéance = Seuil de rentabilité = Point mort

 Seuil d’équilibre supérieur à l’échéance = Prix de levée de l’option d’achat + Cout de la


transaction = 42.5 $ +3 $ = 45.5 $
 Seuil d’équilibre inférieur à l’échéance = Prix de levée de l’option de vente - Cout de la
transaction = 37.5 $ - 3 $ = 34.5 $

Pour que la stratégie soit profitable, il faut que XYZ soit supérieur à 45.5 $ et inférieur à 34.5 $,
c'est-à-dire que l’action doit fluctuer au-delà de ces 2 seuils.

La stratégie génère des pertes dès que le titre se trouve entre les 2 seuils d’équilibre à l’échéance,
c'est-à-dire 34.5 $<XYZ<45.5 $.

A la différence du Straddle, la perte maximale du Strangle est encourue sur toute la plage du prix se
situant entre les 2 prix de levée. La perte est limitée au cout de la transaction.

A l’échéance, tout comme le straddle, le profit augmente avec la volatilité du titre. Le profit est donc
illimité.

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Vente d’un strangle = Short strangle

La vente d’un strangle consiste à vendre simultanément un call et un put sur le même sous-jacent
ayant des prix d'exercice différents et la même échéance.

Le vendeur d’un strangle s’attend donc à ce que la fluctuation future du cours de l’action soit plus
petite que le prix encaissé pour les options.

Le risque de perte d’une telle stratégie est illimité théoriquement car le call et le put émis seront,
dans le pire des cas, très éloignés du montant de la prime reçue.

Par conséquent, dans le cas d’une hausse prononcée de la volatilité, la perte maximale pourra alors
dépasser les primes nettes encaissées.

Si l'investisseur veut couvrir sa stratégie, il doit détenir les actions sous-jacentes pour couvrir les
calls vendus, ainsi que les fonds nécessaires pour satisfaire à son obligation d’achat s’il est assigné
sur les put vendus.

Exemple 2
Le titre XYZ se négocie à 40 $

- Vente d’options d’achat, échéance de 6 mois, prix de levée 42.5 $ sont disponibles au prix de
1.55$.
- Vente d’options de vente, échéance de 6 mois, prix de levée 37.5 $ disponibles au prix de
1.45 $.
 Cout du strangle = Cout de la transaction = crédit net reçu =

1.55 $ + 1.45 $ = 3 $

Risque inconnu

Seuil d’équilibre à l’échéance = Seuil de rentabilité = Point mort

 Seuil d’équilibre supérieur à l’échéance = Prix de levée de l’option d’achat - Cout de la


transaction = 42.5 $ -3 $ =39.5 $
 Seuil d’équilibre inférieur à l’échéance = Prix de levée de l’option de vente + Cout de la
transaction = 37.5 $ +3 $ = 40.5 $

Pour que la stratégie soit profitable, il faut que XYZ fluctue entre ces 2 seuils de rentabilité, c'est-à-
dire 39.5 $<XYZ<40.5 $.

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Le risque de perte de cette stratégie est illimité. Si le cours de l’action part très loin à l’extérieur de la
fourchette des seuils, l’investisseur peut perdre bien plus que son investissement initial sur la
position.

Dans ce cas, la perte est illimitée et le profit est limité au crédit net reçu.

c. Les strips et les Straps

Les strips et les straps sont des stratégies dont la construction est proche de l’achat d’un Straddle.

Dans le cas d’un Strip, le trader prend une position longue sur un put et deux calls de strike, sous-
jacents et échéances identiques.

Dans le cas d’un Strap, le trader prend une position longue sur deux puts et un call de strike, sous-
jacents et échéances identiques.

L’objectif du Strap et du Strip est identique à celui du straddle, à savoir profiter de la forte variation
du cours du sous-jacent.

Le trader qui met en place un Strip parie sur une forte variation du cours du sous-jacent qu’il estime
plus probable à la baisse.

Le trader qui construit un strap anticipe un fort mouvement, plus probable à la hausse.

Exemple : Achat d’un strap


Achat au prix d’exercice de 168 euro, un call de 17 euro et 2 puts à 13 euro.
 Cout = 17 + 13*2 = 43 euro.

Cours au Revenu
Coût initial Put 168 Call 168
comptant global

120 -43 48 0 5

130 -43 38 0 -5

140 -43 28 0 -15

168 -43 0 0 -43

ENCG-Fès 13
188 -43 0 20 -23

198 -43 0 30 -13

208 -43 0 40 -3

218 -43 0 50 7

228 -43 0 60 17

d. Le butterfly (papillon)

La stratégie de Butterfly est une combinaison de straddle et strangle. Elle est fondée sur la volatilité.

Le butterfly ou "papillon" est une stratégie qui combine l'achat et la vente de 3 options de mêmes
types (soit des calls soit des puts) et qui possèdent les caractéristiques suivantes :

 Ces options ont la même échéance


 Ces options portent sur le même sous-jacent
 Les prix d'exercice, les "strikes", sont espacés les uns des autres de telle manière que : si on
appelle K1, K2 et K3 les strikes de ces options, la différence qu'il y a entre K1 et K2est
identique à celle entre K2 et K3. Autrement dit, les strikes K1 et K3 sont équidistants de K2.

Par exemple : K1 = 80 K2 = 100 K3 = 120


et K2 - K1 = K3 - K2 = 20

Le long butterfly spread ou spread papillon

Le butterfly spread peut se construire avec des calls ou avec des puts.

Dans le cas des Calls :

➔ Achat d’un call au prix d’exercice bas K1

➔ Achat d’un call au prix d’exercice plus élevé K3

➔ Vente de deux calls de prix d’exercice K2; situé entre K1 et K3


Dans le cas des Puts :

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➔ Achat d’un put au prix d’exercice bas K1

➔ Achat d’un put au prix d’exercice plus élevé K3

➔ Vente de deux puts au prix d’exercice K2; situé entre K1 et K3


Cette stratégie consiste donc à acheter (ou vendre) simultanément un call dans la monnaie et un call
en dehors de la monnaie et à vendre (ou acheter) 2 call à la monnaie de même échéance.
Généralement le prix d’exercice des deux options vendues est proche du prix actuel du sous-jacent.
Cette stratégie s’avère judicieuse lorsque le trader estime que les cours ne devraient pas connaitre
une variation importante.

Coût du butterfly = prime de l’option achetée n°1 + prime de l’option achetée n°2 – 2 * prime de
l’option vendue n°3

Revenus d’une stratégie butterfly

Revenu de Revenu de Revenu de la


Prix Revenu
l’achat du l’achat du vente des
d’exercice global
premier call second call deux calls

St < K1 0 0 0 0

K1 < St < K2 St - K1 0 0 St - K1

K2 < St < K3 St - K1 0 -2(St - K2) K3 - St

St > K3 St - K1 St - K3 -2(St - K2) 0

Exemple 1

❖ Achat d’un call 600 à 40

❖ Achat d’un call 680 à 8

❖ Vente de 2 call 640 à 22 chacun


Prix du support : 640

ENCG-Fès 15
➔ Coût du butterfly : (40+8) - (2x22) = 48 - 44 = 4

Cours au Coût Revenu


Call 600 Call 680 2 Call 640
comptant initial global

500 -4 0 0 0 -4

604 -4 4 0 0 0

630 -4 30 0 0 26

640 -4 40 0 0 36

650 -4 50 0 -20 26

676 -4 76 0 -72 0

700 -4 100 20 -120 -4

e. Condor

Condor est une stratégie qui combine 4 options, deux achetées et deux vendues, options de même
échéance, portant sur le même sous-jacent mais à des prix différents.

Autrement dit, c’est une stratégie qui consiste à :

➔ Acheter ou vendre un call dans la monnaie

➔ Acheter ou vendre un call en dehors de la monnaie

➔ Acheter ou vendre deux calls à la monnaie, de prix d’exercice différents mais de même
échéance.

Coût du condor = prime de l’option achetée n°1 + prime de l’option achetée n°2 – prime de
l’option vendue n°3 + prime de l’option vendue n°4

ENCG-Fès 16
Exemple :
● Achat d’un call 600 à 40
● Achat d’un call 700 à 8
● Vente d’un call 640 à 22
● Vente d’un call 660 à 10

 Coût de la stratégie : (40 + 8) – (22 + 10) = 16

Cours au Revenu
Coût initial Call 600 Call 700 Call 640 Call 660
comptant global

500 -16 0 0 0 0 -16

610 -16 10 0 0 0 -6

616 -16 16 0 0 0 0

630 -16 30 0 0 0 14

650 -16 50 0 -10 0 24

670 -16 76 0 -30 -10 14

684 -16 84 0 -44 -24 0

690 -16 90 0 -50 -30 -6

800 -16 200 100 -160 -140 -16

ENCG-Fès 17
4. Les lettres Grecques

a. Le Delta :

‐ Le Delta est une technique de couverture de portefeuille vis à vis des variations du sous-jacent.
‐ Il permet de mesurer la variation de la prime (prix de l’option) par rapport au prix du sous-jacent (spot).
‐ C’est un indicateur de sensibilité.
‐ Permet de savoir à l'avance de combien va bouger la valeur de l’option pour une hausse du sous-jacent. Il
s’exprime en pourcentage.

 Plus le delta est élevé plus la valeur de l’option va être sensible à la variation du cours du sous-
jacent.

Pour un call (option d’achat): La variation du call est entre 0 et 1 : elle est toujours positive

Δ tend vers 1 quand le call devient de plus en plus dans la monnaie


Δ tend vers 0.5 quand le call devient à la monnaie
Δ tend vers 0 quand le call devient hors la monnaie

Pour un put (option de vente): La variation du put est entre -1 et 0 : Elle est toujours négative

Δ tend vers -1 quand le put devient de plus en plus dans la monnaie


Δ tend vers -0.5 quand le put devient à la monnaie
Δ tend vers 0 quand le put devient hors la monnaie

Remarque :

L’option d’achat à une relation positive avec le cours du sous-jacent : lorsque le cours au comptant
(Spot) est élevé, le prix de l’option d’achat augmente.

L’option de vente à une relation négative avec le cours du sous-jacent : lorsque le cours au comptant
(Spot) est élevé, le prix de l’option diminue.

Exemple : Lorsqu’un delta égal à 30%, cela signifie qu'une hausse de 1 euro du sous-jacent (spot) provoque
une hausse de 30% x 1 = 0.3 euro du prix de l'option.

Car : Delta * cours de l’option = Le prix de l’option

ENCG-Fès 18
b. Le Gamma

‐ Le delta d’une option n’est pas une valeur fixe et varie si le prix du sous-jacent augmente ou
diminue.
‐ Le gamma mesure la variation du delta pour une variation d’une unité dans le prix du sous-jacent.
il est la dérivée du delta par rapport au sous-jacent :

Gamma=

‐ Il correspond à la dérivée seconde de la prime de l’option par rapport au sous-jacent. Il est


maximum pour les options à la monnaie (S = K)
‐ Le gamma d’une option achetée (call ou put) est toujours positif.
‐ Le gamma est maximal pour les options à la monnaie (At The Money ou ATM). Il tend vers zéro
pour les options très en dedans de la monnaie (Deep In The Money ou DITM) ou en dehors de la
monnaie (Out of The Money ou OTM).

Remarque :

Si : Gamma = 0, Delta est peu sensible aux variations de spot;


Gamma > 0, toute variation de spot accroit la valeur du portefeuille d’options ;
Gamma < 0, toute variation de spot réduit la valeur du portefeuille d’options.

c. Le thêta :

‐ C’est un indicateur très important pour le trésorier.


‐ Il mesure la dépréciation naturelle de l’option au fur et à mesure que le temps progresse.
‐ Il indique à quelle vitesse la prime se vide de sa valeur temps.
‐ Plus nous nous approchons de la date d’expiration d’une option, plus elle perd de sa valeur.
‐ Le thêta mesure le changement dans le prix d’une option au fur et à mesure que le temps passe.
‐ L’option ayant une durée de vie limitée, le temps qui passe a en effet un impact négatif sur la
valeur de l’option.
 Le thêta mesure la baisse de la valeur temps d’une option.

ENCG-Fès 19
En fin de vie, l’option va se déprécier d’une vitesse rapide et croissante, du fait, la prime va se
déprécier :
‐ Chaque acheteur d’option est en position thêta négatif, le temps joue contre lui : il doit vendre au
plus vite possible l’option car la valeur de la prime qui va recevoir se déprécie avec le temps.

‐ Chaque vendeur d’option est en position thêta positif, le temps joue favorablement pour le
vendeur : ce dernier a déjà reçu la prime.

Exemple : Un call (option d’achat) avec un thêta de 10 jours de -0,05 indique que l’option perdra
0,05$, si tous les facteurs restent inchangés dans les 10 prochains jours.

d. Le Véga :

‐ Permet de mesurer l’impact de la volatilité du sous-jacent sur la prime de l’option.

‐ C’est-à-dire, le Véga mesure la variation du prix d’une option pour une variation de 1% dans la
volatilité implicite.

‐ La volatilité étant une mesure du risque, une hausse de cette dernière augmente la valeur de
l’option.
‐ Le Véga est plus élevé pour les options à long terme que celles à court terme.

e. Le Rhô

‐ Le Rhô ρ est la sensibilité du prix d'une option à une variation du taux d'intérêt "sans risque".
‐ c’est le taux de variation de la valeur de la prime en fonction du taux d'intérêt sans risque.

ENCG-Fès 20
‐ Une hausse des taux d’intérêt entraîne une valorisation des calls et une dévalorisation des puts.
‐ C’est le moins important des indicateurs de sensibilité puisque l’effet du changement du taux
d’intérêt sur la valeur des options est très faible.

Partie 2 : Les principales étapes de couverture par les options


1. Les principales étapes de couverture par les options

La gestion du risque de change avec les options suppose plusieurs étapes.

 Première étape

Il ne faut jamais vendre d'options sur devises pour se protéger contre le risque de change.

Il suffit de considérer les différentes positions sur options pour constater qu'une vente d'options se
traduit dans le meilleur des cas par un gain limité, le prix de l'option, ce qui ne permet pas de se
couvrir de façon satisfaisante et entraîne même un risque supplémentaire.

 Deuxième étape

Il faut déterminer le sens de la couverture, c'est-à-dire savoir s’il faut acheter des options de vente ou
des options d'achat. L'approche est de prendre une position sur les options qui permet d'annuler la
position de change en cas d’évolution défavorable des taux de change. Si vous avez une position
initiale longue en devises, il faut acheter des options de vente sur ces devises. Si vous avez une
position initiale courte en devises, il faut acheter des options d’achat sur ces devises.

 Troisième étape

Il faut choisir l'actif sous-jacent de l'option. L'idéal est de retenir le même actif que l'actif couvert,
sinon, comme avec les futures, il y a un risque de corrélation. Il faut alors analyser le lien entre les
variations de valeur de l'option et de l'actif sous-jacent. Ce problème est pris en compte lorsqu'on
calcule le ratio de couverture.

 Quatrième étape

Il faut déterminer la date d'échéance des contrats d'options ; si possible, on retient la même date
d'échéance que la position à couvrir. Si ce n'est pas possible, la valeur du portefeuille d'options n'est

ENCG-Fès 21
pas connue à la date d'échéance de la position à couvrir et la valeur de la position globale est
incertaine. Il faut en conséquence adapter au fur et à mesure sa couverture, la gestion doit être
dynamique.

 Cinquième étape

Il faut ensuite déterminer le nombre de contrats.

Dans son approche la plus simple, le nombre d'options achetées doit être tel que le montant des
devises sous-jacentes aux contrats d'options soit égal au montant des devises à couvrir.

Si la date d'échéance des options est différente de celle de la position à couvrir et si la devise sous-
jacente est différente de celle de la devise à couvrir, la couverture n'est pas parfaite. Le but est alors
que, le jour du dénouement, le gain sur la position en options compense le mieux la perte sur la
position à couvrir.

Pour cela, il faut calculer de combien varie le prix de l'option suite à une variation d'une unité de la
devise sous-jacente. Cela est donné par le delta.

Exemple

Vous attendez une rentrée de 1 250 000 euros et votre monnaie de référence est le dollar.

Vous voulez vous couvrir contre une baisse de valeur de l’euro. Vous achetez des options de vente
d’euros contre des dollars à Philadelphie dont le montant standard est de 125 000 euros et dont le
prix est exprimé en dollars. L'approche la plus simple vous indique qu'il faut acheter 10 options de
vente car la taille d'un contrat est égale à

125 000 euros et le nombre de devises à couvrir est égal à 1 250 000 euros (1 250 000 /

125 000 = 10). Si les dates d'échéance des positions en option et à couvrir sont différentes, votre
couverture n'est pas parfaite. Il faut calculer le delta.

Le delta, Δ = δP/δS, est égal à − 0,5, ce qui signifie que le prix de l'option de vente augmente de 0,5
cent de dollar lorsque le cours de l’euro baisse de 1 cent de dollar. Si les options portaient sur des
montants standard de 1 euro, pour couvrir une baisse de l’euro d’un montant de 1 cent de dollar, il
faudrait acheter 1/Δ options de vente, ici 2 options de vente.

ENCG-Fès 22
Le ratio de couverture (1/Δ) est égal à − 2. Le signe moins indique que l'option à utiliser doit être une
option de vente. Il faut ensuite multiplier ce ratio de couverture par le nombre de contrats déterminés
dans l'approche simple pour obtenir le nombre de contrats nécessaires pour se protéger correctement.
Dans l'exemple, le nombre de contrats déterminé initialement est égal à 10 : il faut en réalité acheter
10 × 2, soit

20 contrats d'options de vente pour se protéger correctement.

Le nombre de contrats N est tel que N = (V/T) × (1/Δ), où V est le montant en devises de la position
à couvrir et T le montant de devises sous-jacentes au contrat d'option.

 Sixième étape

Il est ensuite nécessaire de suivre la couverture.

Si l'on raisonne en fonction de l'indicateur delta, il faut que la combinaison, opération à couvrir +
couverture par option, ait globalement un delta nul. On parle de stratégie en delta neutre. Pour
calculer le delta d'une combinaison, il suffit d'additionner les deltas des différentes parties de la
combinaison.

Exemple

Vous attendez une rentrée de 10 euros. Pour vous couvrir, vous allez acheter des options de vente
portant sur 1 euro dont le delta est égal à − 0,5. Votre portefeuille de 10 euros a par définition un
delta de 10 × 1, soit 10. Il faut acheter 20 options de vente de delta global égal à 20 × − 0,5 soit − 10.
La position globale a un delta égal à + 10 − 10, soit 0.

Malheureusement, le delta d'une couverture par options se modifie tous les jours. Le delta peut
bouger à la suite de la variation de la devise sous-jacente. Ce renseignement est donné par le gamma
(γ) qui est égal à δΔ/δS. Par exemple, si le gamma est égal à 0,1 et si le delta est égal à − 0,5, cela
signifie que si la devise sous-jacente baisse d'une unité, le delta passe de − 0,5 à − 0,6.

ENCG-Fès 23
2. Les modèles d’évaluation d’une option

a. Le modèle de Black & Sholes

La formule de Black-Scholes permet de calculer la valeur théorique d'une option européenne à partir
des sept données suivantes :

2 Variables

La date d'évaluation t
Le niveau du sous-jacent, son cours S

5 Paramètres

Le prix d'exercice K
Le taux d'intérêt continument composé r
Le taux de dividende composé q
La date d'échéance T
La volatilité du sous-jacent σ

La valeur d'un call de maturité τ = T – t

C = exp ( - q.τ ) . S . N( d1 ) - exp ( - r.τ ) . K . N( d2 )

Avec :
d1 = [ Ln( S/K ) + ( ( r-q + 0.5σ² ).τ )] / ( σ√τ )
d2 = [ Ln( S/K ) + ( ( r-q - 0.5σ² ).τ )] / ( σ√τ ) = d1 - ( σ√τ )

N(.) est la densité cumulée de la distribution Gaussienne, la loi Normale.

N( d1 ) = ∫ [ ((1 / ( √2п )) . exp( -z²/2 ) ] dz, intégrale calculée entre –inf et d1

De même, la valeur d'un put de maturité τ = T – t

P = - exp ( - q.τ ) . S . N( - d1 ) + exp ( - r.τ ) . K . N( - d2 )

ENCG-Fès 24
b. Modèle de Garman et Kohlhagen

C’est une extension de la formule de Black et Scholes (1973) qui s'applique , elle aussi, aux options
européennes. En se fondant, comme plusieurs relations présentées ici, sur le principe d'arbitrage, la
formule obtenue est la suivante:

CE(E,T) = S e−i* T N(d1) − E e−i T N(d2) (4.14)

où :

• N(.) est la fonction de distribution cumulée de la loi normale ;

• d1= [Ln[S e−i* T / E e−i T] + σ2 / 2 T] / σ T ;

• d2= d1− σ T .

La formule de l'option de vente est liée à la formule de l'option d'achat par la relation de parité
suivante :

CE (E,T) − PE (E,T) = S e−i* T − E e−i T

c. Méthode de Monte Carlo

Appelée également la méthode d’évaluation globale. Dans cette méthode, on génère un échantillon
suffisamment grand (10 000 valeurs par exemple) pour le prix du sous-jacent. On fait alors
l’hypothèse d’un modèle pour ces prix : modèle normal, etc... on peut aussi utiliser des prix
historiques. On calcule par la suite la valeur du portefeuille en utilisant ce prix du sous-jacent, on en
déduit une variation. Puis on calcule la VaR avec le niveau de confiance p, il suffit alors de prendre
le quantile empirique des variations du portefeuille ainsi générées. Cette méthode peut être
généralisée dans le cas de plusieurs actifs. C'est une méthode algorithmique visant le calcule d'une
valeur numérique approchée par des procédés aléatoires, c'est-à-dire des techniques probabilistes.

d. Le modèle binomial

Le modèle binomial est un modèle très intuitif pour comprendre comment s'évalue la valeur d'une
option. Le modèle binomial est un modèle discret d’évaluation d’options. D’une grande simplicité, il
a permis à des générations de traders et de market-makers d’évaluer leurs books avec une flexibilité
suffisante

ENCG-Fès 25
Le modèle binomial est un modèle discret par opposition aux modèles dit « continus » ou à « temps
continu », c’est à dire qu’il calcule la valeur d’une option en décomposant la maturité T exprimée en
année(s) de l’option en n périodes égales de maturité ∆t.

On a donc : T = n.∆t Bien entendu, plus le nombre n de périodes est grand, plus la période est petite.
Le modèle binomial stipule que si on fractionne la durée de vie de l’option T en « n » petite durées «
∆t » qui valent chacune ∆t = T ∕n et que,

On pose u est le coefficient de hausse, d le coefficient de baisse tels que u = exp( σ . √∆t ) d = exp( -
σ√∆t ) On pose p est la probabilité « risque-neutre » de hausse du sous-jacent et p = ( ( exp(b . ∆t) - d
) / ( u - d ) Où exp(.) est la fonction exponentielle de base e Et que l’on note m = n - i

e. Le modèle trinomiale

Cette fois, on augmente les possibilités de variation du sous-jacent. Plutôt que de prendre deux
possibilités comme dans le modèle binomial, cette fois on en prend trois.

Si on note :

σ la volatilité annualisée

T la maturité de l'option

n le nombre de période

t la durée d'une période (t=T/n)

r le taux d'intérêt sans risque annualisé sur la période

q le taux de dividende annualisé sur la période

Y=r-q le coût de portage

Et que l'on note d'autre part:

u: le coefficient de hausse du sous-jacent d'une période à l'autre

m: le coefficient de maintien du sous-jacent d'une période à l'autre

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d: le coefficient de baisse du sous-jacent d'une période à l'autre

On a aussi:

pu: la probabilité "risque neutre" de hausse du sous-jacent d'une période à l'autre


pm: la probabilité "risque neutre" de maintien du sous-jacent d'une période à l'autre

pd: la probabilité "risque neutre" de baisse du sous-jacent d'une période à l'autre

3. Analyse comparative des différentes couvertures

Les différentes couvertures peuvent se décomposer en deux grands types :

• Les opérations de couverture fermes qui regroupent les couvertures par forwards, par futures, par
swaps, par avances en devises, par opérations sur le marché monétaire, etc. ;

• Les opérations de couverture conditionnelles du type des options.

La principale différence entre les couvertures fermes et optionnelles (conditionnelles) est qu'avec les
premières, le cours de conversion futur est fixé au départ, définitivement, sans possibilité de profiter
ensuite d’éventuels gains de change, tandis qu'avec les secondes, les pertes de change sont couvertes
sans priver l’opérateur des gains de change si l'évolution des cours est favorable La contrepartie de
cet avantage est le coût plus élevé.

ENCG-Fès 27
Le choix entre ces deux grands types de couverture résulte d’un arbitrage entre l'avantage d'une
couverture par options et son coût, tout en sachant que si la position en devises est incertaine, les
couvertures fermes sont problématiques.

Il existe en fait une multitude de couvertures du risque de change qui se situent entre ces deux grands
types de couverture. Par exemple, certains contrats de gré à gré et certains contrats d’institutions
financières ou gouvernementales ont fondamentalement les caractéristiques d'un contrat à terme,
mais permettent de bénéficier d'une partie du gain de change lié à une évolution favorable des cours
des devises. Il existe aussi un grand nombre de produits hybrides tels que le contrat à terme avec
intéressement (CATI), les options tunnels, les options à prime zéro, qui se situent entre ces deux
grandes catégories de couverture. À chaque fois, il faut considérer l'avantage et le coût de l'opération
de couverture proposée.

Parmi les grands types de couverture, le choix résulte d'une comparaison :

• Des frais de transaction ;

• De l'écart entre le cours garanti et sa propre prévision du cours au comptant futur, a priori nul si l'on
estime que le marché est efficient ;

• Des facilités pour revendre la couverture (marché de gré à gré ou marché organisé) ;

• De l'adaptation de la couverture à l'horizon temporel et du montant à couvrir (marché organisé ou


marché de gré à gré).

Ainsi, il est possible de distinguer les opérations de couverture de gré à gré des opérations de
couverture proposées sur un marché organisé. Lorsque la couverture peut se faire de manière simple
et directement sur des montants standard sur un marché organisé, elle est en règle générale plus
intéressante en termes de coûts qu'une opération de gré à gré, surtout si l'on prend en compte la plus
grande liquidité des contrats, et cela même si l'on considère le risque de trésorerie pour les contrats
de futures par rapport aux contrats de Forwards. Dans les autres cas, il faut comparer les avantages et
les inconvénients des différentes possibilités après avoir bien défini la position à couvrir (en
particulier en termes d'échéance et de montant).

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De manière identique, il faut comparer, dans chaque grande catégorie de couverture (à terme ou
optionnelle), les coûts des différentes opérations ; par exemple, vaut-il mieux utiliser un contrat à
terme de type Forward, de type future, un swap, une opération sur le marché de prêt-emprunt sur le
marché des eurodevises ? Pour cela, on compare les différents taux de report et de déport ou les
différentiels d'intérêt ainsi que les frais de transaction.

Il est fort probable que, pour une entreprise, les cours à terme implicites obtenus grâce à ces
différentes opérations soient différents. Elle peut, par exemple, avoir des conditions plus
intéressantes sur le marché à terme que sur le marché des eurodevises.

En effet, même si l'arbitrage existe au niveau global entre ces différents marchés, il n'est pas évident
que pour une entreprise l'accès à ces différents marchés se fasse dans des conditions équivalentes. En
revanche, si les cours garantis des différentes couvertures sont identiques, les coûts des couvertures
se limitant aux frais de transaction (voir le coût d'une couverture à terme), la comparaison est
relativement simple.

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Conclusion :
Les options sur devises présentent beaucoup d'avantages. Elles sont parfaitement adaptées à la
gestion du risque de change potentiel puisque la livraison ne constitue pas une obligation. Elles
permettent à l'exportateur de bénéficier de l'appréciation de la devise et à l'importateur sa
dépréciation.

Les opérations se traitent, par l'intermédiaire des banques, sur des marchés spécialisés spéculatifs. Le
marché interbancaire opère une forme de groupage qui donne plus de souplesse à ces opérations. Les
montants minimums exigés écartent cependant nombre d'entreprises à l'accès à ces produits.

Avantages des options sur devises

- Garantie d'un cours minimum ;

- Possibilité de profiter d'une évolution favorable de la devise ;

- Couverture adaptée à la gestion du risque potentiel ;

- Possibilité de revente de l'option ;

- Instrument de gestion hors bilan, pas de modification du ratio d'endettement.

Inconvénients des options sur devises

- Montant minimum exigé ;

- Échéances standards imposées par le marché ;

- Ne constitue pas une solution de financement.

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Webographie

williamsmarketanalytics.com

www.mataf.net

www.strategies-options.com

www.yats.com

www.repad.org

www.cmap.polytechnique.fr

https://www.b-capital.com

https://www.m-x.ca/f_publications_fr/options_devises.pdf

https://www.mataf.net/fr/dossier-forex/07-78-definition-options

http://www.strategies-options.com/strategies-avancees.html

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Lettres_grecques_en_mathématiques_financières

http://fr.calameo.com/read/000035853e930bfc7bee2

http://www.strategies-options.com/modele-evaluation.html

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