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LUMIERE

DANS LES TENEBRES

V.M.LAKHSMI

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Veux-tu connaître DIEU ?
Regarde-toi dans le miroir !

Veux-tu connaître LE DIABLE ?


Observe ce que tu penses !

Elle est si grande, l’imperfection


De l’homme
Que DIEU pour le sauver, exige
Qu’il naisse deux fois.

Pour être Grand, il faut être Humble,


Pour être Humble il faut être SAINT,
Pour être SAINT, il faut être Pur.

La libération est le résultat de


Tous les efforts réalisés main dans la main
Par l’ÊTRE et par l’Homme.

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DEDICACE AU V.M. SAMAEL

Tes semailles de Paix et d’Harmonie accomplissant tu divin apostolat, ton nom comme
un symbole sacré aura à sculpter l’humanité un jour.

Jusqu’à cette terre inhospitalière et vaine ou triomphent le crime et le péché, tu amèneras


avec ton verbe immaculé, la fulguration d’une nouvelle épiphanie.

Messager de Dieu par ton idéalisme, la pauvre humanité qui va l’abîme entraînée par sa
haine fratricide, à la fin comprendra que dans ce monde, seul l’Amour en ce qu’il est
noble, en ce qu’il est fécond, peut adoucir le calice d’amertume.

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PREFACE

Le présent livre intitulé « Lumière dans les Ténèbres » est une œuvre du V.M. LAKHSMI
et elle naît de l’exigence d’un ÊTRE qui veut remettre à ses disciples et à l’humanité un
message clair, explicite, simple, des différents concepts de l’Enseignement Gnostique à
l’époque actuelle ; une nouvelle ère a commencé, en laquelle la lutte entre la lumière et
les ténèbres se fait de plus en plus intense.

Un Maître naît incognito dans n’importe quel endroit du monde et fait son ŒUVRE, en
étant ignoré presque toujours par ses semblables. Il remet un enseignement écrit et un
autre exprimé au moyen de l’exemple et de l’ŒUVRE qu’il réalise dans sa vie physique
tridimensionnelle et dans ce drame de la vie se trouve toute sorte de gens qui l’aiment, qui
le haïssent, qui l’adulent, qui le rejettent, qui l’aident ; mais lui, il poursuit son but, guidé
par son Intime, illuminant le chemin de ceux qui croient en lui et laissant un baume
d’espérance chez ceux qui ne l’aiment pas.

Mais il ne fait pas de doute que le Maître s’immortalise toujours après avoir abandonné
son corps physique, parce que les personnes qui le connaissent dans sa partie humaine
veulent voir en lui la perfection, des pouvoirs, des choses impressionnantes et cela ne se
passe pas ainsi, étant donné qu’un Maître est très simple, comme l’est une fleur, l’eau ou
l’air que nous respirons et que nous ne voyons même pas.

Ce qui existe de plus simple, c’est Dieu et Lui, c’est ce qu’on connaît de plus grand.

Il est très important de comprendre qu’un Maître, on le sent et on le comprend dans le


cœur. Les enseignements le plus précieux, il les transmet toujours à travers l’inspiration et
celle-ci a son fondement dans le cœur.

Celui qui aime et suit les conseils et les enseignements de son Maître, sans doute
obtiendra le triomphe comme récompense.

Celui qui dénigre son Maître, sans même connaître la causa causorum, marche sur un
sentier erroné sur lequel, tôt ou tard, il se retrouvera fauché par son orgueil et ses
mauvaises interprétations .

Le Vénérable Maître Samael dit : « Bénis ceux qui ont leur Guru, parce qu’il les guidera et
les emportera sur le chemin de la victoire ».

Tout Maître de la Loge Blanche est, sans exception un guide spirituel et en fin de compte
un GURU ; alors, pourquoi ne pas respecter ses enseignements et sa vie ?

Ce livre remplit toutes les expectatives de la gent estudiantine Gnostique et nous avons
plaisir à le présenter en temps qu’œuvre d’importance unique dans laquelle nous ébranle
–entre tant d’autres choses merveilleuses- l’explication sur la vie ; celle-ci considérée
comme une énergie qui se détache du monde Causal ou monde électronique fait son
entrée dans la matière après un parcours à travers les monde mental, astral, vital,
effectuant dans ce dernier son dédoublement en les éthers chimique, luminique et
réflecteur pour apparaître dans le monde de la matière, tant en l’homme qu’en n’importe
quel autre être, pour insignifiant qu’il soit.

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Par ceci, il nous enseigne que la vie existante dans toutes les créatures du monde
végétal, animal et humain est la même, qu’elle a une valeur identique et que, en
conséquence, il faut la respecter de la même manière.

Mais l’homme, par son ignorance, a différencié les infinis types de vie, donnant beaucoup
d’importance à celle de l’être humain tout en en soustrayant de manière exagérée à celle
des animaux et des plantes.

Le respect envers la vie nous confère le don d’être écoutés dans les Tribunaux de la Loi
Divine et par les Êtres qui dirigent la Création.

C’est pourquoi nous devons réfléchir profondément sur ce thème qui est aussi en relation,
bien que dans une octave supérieure avec notre énergie créatrice qui, sagement utilisée
et respectée –et pour le fait d’être la vie même, en essence- possède la vertu de donner la
vie à un nouvel être en nous. Celui-ci, sans doute aucun , est la représentation du Christ
Vivant qui, un jour, empoignera l’épée de la volonté, le bâton de pouvoir pour continuer le
travail de l’Initiation à un niveau supérieur et atteindre la libération finale.

Il y a trois types d’étudiants gnostiques : le premier est celui qui arrive jusqu’aux Centres
d’études pour voir de quoi il s’agit ; le second est celui qui participe déjà aux travaux de
théurgie, Liturgie et pratiques variées ; et le troisième, celui qui incarne progressivement
les différentes particules de son propre ÊTRE et comprend peu à peu les mystères
occultes dans les enseignements Gnostiques.

Ce livre est utile pour eux tous et alimentera leur conscience, lui donnant un stimulus
nécessaire pour aller de l’avant dans ce dur chemin qu’est l’Initiation

JUAN CAPASSO

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INTRODUCTION

Cher lecteur, vous êtes-vous arrêté un jour, pensant pourquoi vous êtes ici, sur cette
Planète Terre ? Qui vous maintient ici ? N’est-ce pas la vie, par hasard ?

Vous êtes-vous demandé quelle récompense reçoit la vie, dans le traitement conscient ou
inconscient qu’on lui donne ? Quelle relation y-a-t-il entre vous et la vie ?

Est-ce que par hasard ce ne serait pas la même chose ? Ou vous et la vie, êtes-vous deux
êtres différents ?

Avez-vous vu un jour au bord d’un chemin, un pauvre malheureux qui se débat dans la
douleur, la misère, demandant à tout passant une aide ? Vous, qui allez dans votre voiture
flambante, débordant de santé, avec de l’argent et peut-être en train de parler de vos
affaires- avez-vous vu l’importance et la nécessité de vous arrêter un peu et de penser à
la douleur de cette personne ?

Cher lecteur, ne croyez-vous pas que celui-là, est ce Christ qui dit dans la Cinquième
Parole : « J ‘ai soif » et ses bourreaux, au lieu de lui donner un verre d’eau, lui donnèrent
du vinaigre ?

Vous êtes-vous arrêté pour analyser ce qu’est l’ingratitude humaine ?

Vous ne pensez pas que vous, à ce moment, par votre indifférence envers ce pauvre paria
de la vie, êtes en train de lui donner une gorgée de vinaigre, pour que ce chrétien calme
sa soif ?

Vous êtes-vous arrêté un jour peut-être pour penser en les tortures qu’on fit à Jésus ?
Peut-être avez-vous vous-même protesté contre ceux qui les lui infligèrent (firent) les
traitant d’assassins, d’imbéciles, parce qu’ils maltraitèrent cet homme saint. Ne vous
rendez-vous pas comte que c’est la même chose ?

N’avez-vous pas lu que Jésus dit : « Je suis le chemin, la Vérité et la vie »

Cher lecteur, qu’est-ce que le chemin pour vous ? Ne serait-ce pas, d’aventure là par où
vous allez ? Qu’est-ce que la vie ? Ne serait-ce pas, d’aventure, celle, qui se débat dans la
douleur ?

Est-il vrai que cela vaut la peine de réfléchire sur cela ? Dans quel but (pour quelle raison)
voulons-nous savoir comment fut la vie de Jésus, si chacun de nous continue à le torturer,
à le maltraiter et à le tuer ?

Avez-vous vu un jour, en passant par le chemin même ou peut être la rue même de vote
village ou de votre ville, un pauvre animal risquer sa vie pour une miette de pain et les
humains, êtres raisonnables, lancer impitoyablement sur eux leur voiture, une pierre ou
peut-être un coup de fusil, fauchant ainsi une vie qui, en ce moment, se débat, de même
que l’autre, que vous avez trouvée quelques rues en arrière.

Sur le chemin lui-même, n’auriez-vous pas d’aventure rencontré une fois un homme – ou
peut-être- beaucoup- qui s’approchait d’un arbre sans défense pour le détruire, le couper
en morceaux jusqu le réduire en cendres ou simplement à un amoncellement de

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déchets ? Une créature sans défense qui dut peut-être rester bien des années dans
l’attente d’avoir des branches touffues pour nous donner de l’ombre et de la fraîcheur.

Cher lecteur, savez-vous ce qu’est la vie ? Celle que vous aimez peut-être beaucoup
parce que vous aspirez à vivre beaucoup d’années, parce que vous souhaitez voir grandir
vos enfants, parce que vous rêvez d’être quelqu’un dans la société et parce qu’elle est
très prodigue. Alors, pourquoi la tuez-vous ?

Comme nous disions auparavant : « le Christ dit : « Je suis le chemin, la vérité et la Vie » ;
ne te rends-tu pas compte que quelque soit le mauvais traitement que tu donnes à la vie,
tu le fais contre le Christ ?

En somme, nous pourrions dire que le drame que présenta Jésus n’est pas en relation
uniquement avec son ŒUVRE, mais aussi avec le drame de la vie et nous illustres à
satiété que nous, les humains, nous la tuons dans n’importe laquelle de ses expressions.

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CHAPITRE 1

S’IL Y A UNE CHOSE POUR LAQUELLE


CELA VAUT VRAIMENT LA PEINE DE VIVRE ET DE LUTTER
C’EST POUR L’ÊTRE !

LA FEMME

La Femme, la Nature et la Mère Kundalini, s’intègrent en un principe éternel qu’on appelle


Conscience divine. C’est une émanation du Dieu-Père, dédoublé en l’Esprit-Saint pour
engendrer les créations.

La Nature fait ses multiples créations, gestée par le Soleil, avec la semence de l’Epsrit-
Saint, déposée dans tout germe de vie.

La Femme, par son instinct maternel et par le pouvoir de créer et de recommencer à


créer, fait des hommes, reproduit l’espèce et dans le même ventre, elle engendre des
Super-Hommes. Ceci lui permet, pour le fait de donner la vie, de sauver la sienne propre.

La Mère Kundalini parvient, à travers ses dédoublements, à ce que la semence humaine


se sélectionne par l’influence du Soleil, se cristallisant en les hommes et en les femmes de
bonne volonté, de même qu’en les différentes créations qui arrivent à émanciper la
conscience.

Grâce à une action génétique spirituelle, ils font que naisse en chacun de nous l’enfant
d’or, le Christ soleil avec ses caractéristiques respectives, en tant que dédoublements des
Cosmocrators s’unissant à la loi du Triamazikamno et à la Loi de l ‘Éternel
Heptaparaparshinock, Dieu naissant ainsi en ces personnes, en tant qu’arbre
séphirotique, avec son organisation respective et perfection.

La femme, en tant qu’Être unique sur la terre, qui a le pouvoir de créer et recommencer à
créer, représente les cinq aspects de la Mère, avec ses caractéristiques particulières.

Ces représentations de la Mère, philosophiquement parlant, ont leurs noms symboliques,


les quels accomplissent en chacun de nous, leur mission en accord avec le lieu et avec la
position que nous occupons en tant qu’êtres humains.

LA MERE ESPACE, LUCIA : elle prête son ventre pour qu’en lui la Mère Nature, fécondée
par le Troisième Logos, réalise ses multiples créations, hommes, mondes, systèmes et
galaxies.

LA MERE NATURE, SOPHIA : on dit qu’elle est terreur d’amour et de loi, parce qu’elle fait
ses créations et permet qu’à l’intérieur d’elle s’accomplisse la Loi du Trogoautoégocratique
Cosmique Commun ; c’est-à-dire, la loi d’avaler et d’être avalé.

Ceci indique que seule la vie est propriétaire de la vie et que nul qui ait l’âge de raison et
un intelligence comme expression de dieu ne doit tuer la vie, parce que cela signifierait

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pour l’homme, prendre pour lui une attribution qui ne lui incombe pas, dû à ce que celui-ci,
quand il prend la décision de se libérer, doit sortir des lois mécaniques de la nature et,
finalement, il doit être disposé à ne pas marcher sur ce chemin horizontal et à ne pas
enf’reidnre les lois qui lui permettent de cheminer sur la verticale.

LA MERE NATURE INFERIEURE : régit et impulse toutes les créatures hommes, femmes
et bêtes du monde du sixième ordre par les lois qui les régissent. Elles, par leur
mécanicité et leur méchanceté, ne reçoivent aucune impulsion interne qui leur permette de
produire l’élément de changement dans leur vie.

Nous pourrions dire que ce sont des créatures cent pour cent instinctives et brutales, mais
qui se débrouillent encore dans le monde tridimensionnel avec un corps physique.

MARIA, LA MERE KUNDALINI : elle accomplit à l’intérieur de chacun de nous la mission


de nous guider à travers les eaux tourmentées de l’océan de la vie. L’homme qui ne
l’oublie jamais recevra, par une loi de compensation, les clefs et les méthodes pour se
conduire dans les différentes étapes de la vie

Comme nous l’avons déjà dit, la Mère Kundalini est un dédoublement du Troisième Logos,
c’est au moyen d’elle qu’on obtient que naisse l’Enfant d’Or, le Christ Soleil ;

LA MERE HECATE PROSERPINE : c’est un dédoublement des autres expressions de ce


grand Être et permet que toute essence, après le passage par les 108 vies sans avoir
réussi l’auto-réalisation, puisse être rescapée au moyen des processus d’évolution et
d’involution.

Ce qui a été expliqué auparavant, nous fait comprendre que la Femme, comme
représentation de la Mère, a les aspects et les caractéristiques suivants :

- un ventre qui reproduit l’espèce


- un ventre qui régénère et amène à la seconde naissance
- une expression de fille (ndt de ses parents)
- une expression d’épouse
- une expression de mère

La Femme représente les cinq éléments de la Nature


- l’élément terre qui est fixe
- l’élément eau qui est faible
- l’élément air qui est volatile
- l’élément feu qui est ardent
- l’élément éther qui est spirituel.

La Femme est un être qu’on ne peut manier qu’avec amour. Quand ses éléments se
déséquilibrent par des incompréhensions ou des mauvais traitements qu’elle a reçus dans
cette existence ou dans des vies antérieures, ceci amène comme résultat des actions et
des réactions négatives, lesquelles, postérieurement, la font échouer dans son foyer, dans
la vie et dans ses propos (buts).

Quand la Femme reçoit comme récompense de vivre, amour et compréhension, ces


éléments s’équilibrent en elle et elle s’en retrouve apte à accomplir sa mission, de
représenter dignement la Divine Mère dans ses cinq aspects.

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L’ARBRE SEPHIROTIQUE

Chacun des séphiroth sont des parties autonomes de notre Être et depuis la dimension
qui leur correspond, ils influent en nous et en notre conscience.

Nous devons connaître leurs caractéristiques et savoir les utiliser pour la meilleure
conduite de notre ŒUVRE.

La Lumière, la Chaleur et le Son sont les caractéristiques du Père « KETHER », du fils


« CHOKMAH » et de l’Esprit-Saint, « BINAH ».

Le Père correspond (ndt : est en correspondance) avec le son qui stabilise les mondes,
hommes, systèmes et galaxies. La chaleur est en relation avec l’Esprit-Saint et à travers le
feu fohatique et flamboyant de la semence ; elle produit les différents changements
psychologiques, mentaux et biologiques des organismes et par exigence de la conscience
et de la monade interne, elle canalise un travail conscient vers l’auto-réalisation, grâce à la
compréhension et à la volonté.

La Lumière, comme expression et caractéristique du Christ, amène la personne à


développer les deux colonnes maîtresses de son temple, l’Être et le Savoir, à travers
lesquels elle pourra éliminer toutes les inhumaines créations qu’elle porte dans son pays
psychologique, se retrouvant habilitée pour comprendre, connaître et incarner la vérité.

CHESED : il représente notre Intime et exerce le sommet de la seconde Trimurti à travers


ses deux âmes, avec leurs caractéristiques respectives, donnant une parfaite organisation
au travail que chacun de nous est en train de réaliser.

Il se dédouble en GEBURAH, en tant que l’expression de la conscience divine. Celle-ci


permet à l’Initié d’instruire la conscience manifestée dans les autres corps et de réaliser
dans ces conditions le travail qui nous revient, en accord avec le corps de doctrine et
ainsi, Dieu, fait conscience, se fusionne avec l’homme, dirigeant à son tour sa structure
mentale, physique et psychologique.

GEBURAH (Âme divine.) A travers les différentes personnalités qu’elle a eues dans le
temps, elle a pu connaître et comprendre que les lois qui régissent l’homme émanèrent
pour deux raisons que tous nous devons connaître.

la première Loi, jusqu’à la 48, est relative aux dimensions qu’il fut nécessaire de créer
pour l’expression de Dieu dans chacune d’elles et à la fois, elle nous indique la distance à
laquelle nous nous trouvons en relation avec l’absolu ou point de départ.

A partir des 48 Lois vers le bas, 96, 192 et ainsi successivement, nous pouvons dire
qu’elles apparaissent comme des hydrogènes lourds qui s’avèreraient être l’aliment ou les
émanations des éléments infra humains ou agrégats psychologiques qui agissent
indépendamment dans notre conscience, dans chacun des centres de la machine
humaine.

TIPHERETH (Âme humaine) : a sous sa responsabilité de diriger, de structurer et


d’organiser le travail du GRAND ŒUVRE qui se réalise progressivement dans es corps

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inférieurs et, en fin de compte, dans leurs dimensions respectives. C’est là pour lequel
Tipheret ou Âme Humaine appartient à la force et on le connaît comme la volonté.

NETZACH : dénommé aussi « corps mental » dû à la pluralité d’éléments qui le


manipulent, connus comme « mois » ou agrégats psychologiques » et qui luttent pour une
suprématie ou une survivance, originant avec cela, une totale interférence entre l’âme
humaine et l’ŒUVRE que nous sommes en train de réaliser.

Nous voulons dire et expliquer que quand une personne n’exerce pas la volonté sur
l’ŒUVRE qu’elle est en train de réaliser, celle-ci se révèle frustrée, comme nous l’avons
déjà dit, par la multiplicité d’agrégats qui la distraient dans son mental et dans son pays
psychologique

Ce qui est expliqué mérite une profonde réflexion de la part de la personne qui parcourt le
chemin, dû à ce que chacun de ses propres mois expose, face au marcheur, à travers son
mental et ses sentiments, les raisons pour lesquelles, selon lui, on doit l’alimenter pour
qu’il continue à exister.

Si l’Intié s’arrête un instant pour entendre les prières et les clameurs d’un moi qui exige de
lui, il se verra engagé à lui obéir, à l’alimenter, à donner raison à toute sa légion.

Cela nous démontre la nécessité que nous avons de connaître et de comprendre l’élément
qui, à un moment donné, émet des pensées, des idées et des sentiments et qui se
manifeste(nt) à travers notre mental et nos émotions.

Si on fait cela avec la compréhension suffisante, sera retirée à tout agrégat connu et
compris, la raison d’exister celui-ci s’en retrouvant de cette manière, soumis à la mort et à
la désintégration à travers la volonté, la compréhension et la MERE KUNDALINI.

HOD (Corps Astral) : il est connu comme corps de désirs, dû à ce qu’il se comporte et vit à
l’intérieur de la lumière astrale. C’est aussi le corps dans lequel l’Initié se meut dans les
dimensions internes, ce qui a pour conséquence, qu’à ce véhicule s’adhèrent toutes ces
créatures infra-humaines qui, comme nous l’avons dit dans des paragraphes antérieurs,
se disputent le pouvoir de leur suprématie.

Le corps astral est en relation avec Mercure, l’aliment qui nous permet de réaliser
l’ŒUVRE et dans lequel il y a plus de condensation d’énergie –laquelle, sagement utilisés,
nous conduit à l’éveil de la conscience.

Utilisée mécaniquement, elle donnerait lieu à ce que la Légion de mois se nourrisse de


ces mercures qui, par nos déséquilibres émotionnels, mentaux et physiques, sont
mélangés avec des hydrogènes très lourds, que le V.M. SAMAEL définit du nom de
Mercure arseniqué ; ceux-ci servent en tant qu’aliment des agrégats qui produisent en
nous les réactions négatives.

JESOD (corps vital) : il est constitué par les éthers physique, chimique, lumineux et
réflecteur.

L’Ether physique accomplit la mission de stabiliser le prana qui descend d’en haut et la
vibration qui monte de la terre, ces deux parties vitales du corps se rencontrent de ce fait
et tout en réussissant l’interpénétration du Corps Physique et Vital avec les éléments
Terre, Eau, Air, feu, Ether.

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« L’ether chimique se charge de recevoir et d’assimiler les substances connues comme
les « sels du Zodiaque » qui agissent depuis la partie génétique, donnant la particularité
ou caractéristique qui lui correspond à chacun des signes zodiacaux, -prévalant en nous
celle qui nous correspond, dans le signe dans lequel nous naissons.

Cela, c’est important de le connaître, parce que cette substance est en relation, dans sa
totalité, avec toute l’activité de notre fond vital.

L’Ether lumineux est un dédoublement de la Lumière qui émane du monde mental et du


monde astral, permettant qu’il y ait une coordination de la vie qui a son processus dans
ces dimensions.

L’Ether Réflecteur correspond à un dédoublement du monde électronique où émane la vie


en substance et, à travers lui, nous recevons dans chaque retour les valeurs de vie qu’on
dépose dans les trois cerveaux, lesquels nous permettent, grâce à la sage ou la mauvaise
utilisation de ces valeurs, de prolonger ou d ‘écourter le temps de notre existence.

A travers cet éther, se retrouvent connectées, dans notre fond vital, les conséquences
karmiques que nous devons payer pour la mauvaise utilisation de ces valeurs dans des
vies passées.

MALCHUT (Corps Physique). Ce corps planétaire est celui qui reçoit les forces praniques
de la nature et la force solaire, pour qu’à travers elles, puisse se produire la matière
première, comme l’est l’hydrogène SI-12 pour la réalisation de notre ŒUVRE.

Parfois, ce corps planétaire cesse d’obéir aux lois qui le créèrent (Saint-Affirmer, Saint-
Nier, Saint-Concilier.)

Le Saint-Affirmer permet à ce véhicule d’exprimer la conscience et la volonté interne ; le


Saint-Nier développe à l’intérieur de lui, les différentes caractéristiques de sa propre
nature et le Saint-Concilier élabore le chemin pour arriver à la Libération Finale.

Ce corps planétaire, hors le fait d’avoir à accomplir ces lois, doit s’intégrer aux lois qui
l’organisèrent. Ces Lois correspondent à la procréation physique et interne, à la vie, à
l’amour, à l’altruisme, à la volonté, à la justice, toutes se réduisant aux deux qui ont la
haute-main sur tous nos processus de vie, qui sont la loi de naître et de mourir.

En sages paroles, nous pourrions dire que seul celui qui vit le droit de mourir.

Outre ces fonctions, pratiquement inconnue d’un grand nombre, on doit accomplir et obéir
aux lois qui correspondent au Corps Causal, Corps Mental, corps Astral, lesquels sont en
rapport entre eux, se pénètrent et s’interpénètrent sans se confondre.

Cher lecteur, en des paroles simples, nous avons voulu exposer face à votre
compréhension, l’ordre qui existe entre Dieu Essence et Dieu –Matière : l’Homme.

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LA RELIGION

La Religion est définie comme le système et la pratique qui amène l’être humain à l’union
avec Dieu. Le dictionnaire de la « Real Academia » espagnole définit la religion comme
culte qu’on rend à la divinité, comme obligation de conscience et accomplissement d’un
devoir.

Le V.M. Samael définit la Religion comme le système qui a amené un homme ou une
femme à son Auto-Réalisation.

Ami lecteur, vous êtes-vous arrêté un instant pour réfléchir sur la religion que vous
pratiquez, quelle qu’elle soit ? Il est nécessaire de comprendre que l’Amour est la Religion
la plus élevée qui existe. L’amour naît, il ne se fait pas.

Chaque personne qui existe dans l’univers a des liens étroits avec l’amour, mais l’amour
comme le définissent les hommes, peut se confondre, à un moment donné, avec la
passion, avec le sentimentalisme, avec les roueries de distractions égoïques qui servent
uniquement à maintenir l’être humain en profond sommeil et, ce qui est pire,
complètement convaincu qu’il est dans la vérité.

On a pu comprendre, à travers l’expérience et les proverbes philosophiques, que Dieu est


Amour ; ceci nous fait supposer que pour pouvoir sentir le véritable amour, il est
nécessaire de faire une structuration psychologique, mentale et physique, dans le but
d’éliminer e notre nature intérieure, tous les éléments qui interfèrent dans l’authentique
manifestation de l’amour.

Nous pourrions définir quelques-uns uns de ces éléments : la passion, l’orgueil, l’amour-
propre, la mauvaise volonté ; la haine, la colère, etc. Ces Mois interfèrent au moyen du
mental et des sentiments pour que l’amour ne puisse pas se manifester dans le cœur
d’une personne.

Il peut exister des milliers et des milliers de religions dans le monde, mais aucune d’elles
ne pourrait assumer la responsabilité de faire qu’une personne s’unisse à Dieu.

Étant donné cette série d’interférences et le dualisme qui existent en lui, l’être humain se
situe dans les extrêmes des choses du temps et de la vie, utilisant ces phrases célèbres
de l’Ego : cette personne me plaît parce qu’elle a les yeux bleus, parce qu’elle est grande,
parce qu’elle est petite, parce qu’elle est mince, parce qu’elle est blanche, brune, etc…
etc… etc… est-ce que ceci est Amour ? Simplement, on est en train de comparer une
personne par conditionnement d’un Ego ou de quelques egos qui l’aiment ainsi.

Aura-t-il, cet individu, un amour véritable pour l’Être ou le partenaire qu’il est en train de
choisir ?

Nous avons connu des cas de fiancés qui affirment être amoureux, quand ils n’ont pas
même eu un sentiment pur et noble envers leur partenaire. Simplement, comme nous
avons dit, ils sont conditionnés par des forces internes qu’ils ignorent et qui n’ont rien à
voir avec l’amour.

Si Dieu est Amour, il est nécessaire que nous accomplissions ses préceptes les plus
élémentaires, qui sont de permettre que la Volonté du Père se fasse sur la terre comme

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au ciel, pour que sur la base de cette volonté de l’Être, nous puissions être certains et sûrs
de ce que la décision que nous sommes en train de prendre se fonde (se base) dans
l’Amour.

Une religion n’est pas une entité juridique, ni un nom qu’on met au hasard. La religion est
quelque chose qui naît dans le cœur de l’être humain et qui s’appelle Amour.

Avant de vouloir aller à Dieu, il est nécessaire de nous préparer pour que dieu vienne à
nous. Il serait absurde de penser que l’Amour, c’est-à-dire Dieu, va pénétrer dans le cœur
d’une personne qui serait remplie de préjugés, de haines, de médisance, d’envie, de
passions etc…

C’est en proportion de l’amour pur, noble et véritable que nous développerons, que sera
notre intégration avec Dieu.

Une église est le cœur d’une personne qui vit dans la pratique des commandements de
Dieu et qui accomplit ceci « Aimer Dieu au-dessus de toutes les choses. « Ni Dieu, ni
l’Amour ne se sustentent en finances, en tenues (habits), voitures neuves, édifices ; ils se
fondent sur quelque chose de plus réel, d’immortel.

Réfléchissant un peu sur ces aspects, nous trouvons dans les Écritures Sacrées, le fait
que Dieu fit l’homme à son image et ressemblance : il le fit d’argile et il lui insuffla vie.

Qu’en serait-il de tous les postulats que l’époque actuelle nous impose pour exprimer ce
qui s’appelle vie, ce qui s’appelle Amour, si une organisation –appelez-la comme vous
voulez- se proposait d’amener ses fidèles, à travers des méthodes et des pratiques, à
l’union avec Dieu ?

Serait-il très facile, pour n’importe quel connaisseur, de valoriser les principes éternels
qu’on pratique là, si on pense que la religion qui est la mienne est meilleure que celle du
voisin ?

Où est l’amour, si on croit que « moi je suis déjà sauf et le voisin condamné » ? Où est
l’amour si les sermons et enseignements qu’on donne cachent à l’intérieur de leurs
bonnes intentions, l’idée ou le désir de ce que nous en avons besoin pour notre religion et
non pour Dieu.

Qu’en serait-il des paroles célèbres et sages du Maître Jésus, quand il dit : « JE VOUS
DONNE UN NOUVEAU COMMANDEMENT : QUE VOUS VOUS AIMIEZ LES UNS LES
AUTRES COMME JE VOUS AI AIMES »

Toutes les religions devraient allier des efforts pour faire de l’amour, chair et sang dans la
fraternité, sans interpréter faussement, adultérer ou retirer l’originalité de l’enseignement
laissé par ce grand être qui écrivit ses principes et sa doctrine dans le drame le plus élevé
qu’on a connu de la part d’un homme : « La Mort et la Résurrection ».

Nous tous nous connaissons et comprenons la nécessité qui existe en cette époque,
d’avoir de la paix dans le monde et dans l’homme, mais la paix n’est pas quelque chose
qu’on impose avec des fusils ou avec des canons, parce que cela est écrit ainsi et que
cela s’accomplira que dans les temps ultimes, l’homme cherchera la mort à n’importe quel
prix.

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Ceci arrive quand l’homme ne se supporte plus et qu’il est impuissant face aux réactions
violentes de la haine, de la colère, de l’orgueil et de l’amour-propre qu’il porte à l’intérieur
de ses entrailles et ne parviendront ni les canons, ni les mitraillettes à imposer cette paix
artificielle à ces hommes bêtes divorcés de leur Être, de leur Intime.

La paix naît dans le cœur de l’individu quand il a compris que les conflits et guerres ne
sont pas originés par telle ou telle personne, par un système déterminé ou un pays ; ils
surgissent par haine, par amour-propre, par orgueil, par le désir de suprématie et ces
éléments, nous les portons à l’intérieur de nous, dans notre propre structure physique
interne.

Les religions devraient être impartiales face aux horribles situations qui se présentent
dans ce monde convulsionné et devraient s’intéresser davantage à la conscientisation de
leur peuple, du contenu de ce qu’est l’authentique religion : l’Amour.

L’homme, ces temps-ci, est désormais en train de se définir par lui seul. En celui qui
possède encore une étincelle de conscience existe la possibilité qu’il comprenne qu’avant
d’être religieux, il est nécessaire de développer et de pratiquer l’Amour.

Le jour où nous obtiendrons des hommes et des femmes avec les conditions données
pour incarner l’Amour, nous aurons aussi des hommes et des femmes préparés pour vivre
et pratiquer l’authentique religion.

15
CHAPITRE II
DIEU est si près de l’homme,
Qu’au milieu,
Il y a seulement le MENTAL.

LA RECOLTE DU SOLEIL

Le Soleil et la Lune sont deux forces qui représentent le positif et le négatif, l’actif et le
passif, l’affirmation et la négation.

La Lune accomplit sa mission d’influencer la terre, de diriger la procréation et les


changements atmosphériques et en outre, elle contrôle les marées hautes et basses.

En réalité, bien que cela paraisse incroyable, tous ces phénomènes ont aussi leur
processus à l’intérieur de notre organisme planétaire.

En ésotérisme, on a la connaissance que les influences négatives qui sont en relation


avec l’ego que nous chargeons en notre intérieur ont des liens étroits avec la lune,
amenant comme conséquences, que nous tous les êtres humains, sommes de
caractéristique lunaire, tant dans notre mental que dans notre psyché.

Ceci nous indique que tant que nous ne faisons pas une transformation qui parte depuis le
point de vue cellulaire, le corps physique nous sert uniquement dans la reproduction de
l’espèce et pour marcher en accord avec les lois mécaniques de la nature, sans que nous
ayons, même un pour cent de possibilités de faire un changement fondamental dans notre
vie.

Les forces lunaires exercent un pouvoir terrible sur la matière et sur nous, puisque à
l’intérieur de notre nature inférieure existent aussi les infra-mondes et les infra-
dimensions qui nous correspondent en tant que microcosmos que nous sommes.

Ces infra-dimensions sont obscurité ; dans ce monde, seul se meut le froid lunaire et
l’action et réaction des corps lunaires et, c’est tout naturel, là seul s’entend le hurlement
des loups et autres bêtes qu’on trouve comme caractéristiques de l’Ego.

Je crois que ceux qui ont lu la « Divine Comédie « de Dante Alighieri s’horrifient, en
imaginant la description des scènes spectrales des infra-dimensions de la nature. Si nous,
les humains, sommes une réplique infime de l’Univers, la logique est qu’existent aussi en
nous, ces cercles dantesques avec leurs caractéristiques spécifiques.

Nous, les ésotéristes et lecteurs inquiets, nous qui cherchons à travers les différentes
philosophes quelque chose qui soit plus profond et réel qui satisfasse davantage les
exigences de la conscience, nous ne sommes pas contents avec ce concept du bien du
mal uniquement, avec cette opinion de Dieu et Diable, où l’on considère ce dernier, par
ignorance, une unité égale à Dieu, comme si celui-ci n’était pas plural.

Il nous font croire qu’en chacun de nous, existe une âme et il est si grand, le manque de
respect envers dieu et le Divine, qu’on attribue à celle-ci tous les crimes, fornications, vols,
haines, convoitises, orgueil, mauvaise volonté et erreurs que la personne commet.

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Les pauvres gens ne se rendent pas compte que l’âme est un dédoublement de Dieu Père
et que jamais elle ne serait capable d’enfreindre les lois de son Dieu. Cela, la personne le
fait à cause de l’ego, à cause du moi, à cause de la pluralité et le pire de tout, parce qu’on
est un « sans âme » (un scélérat).

Il est nécessaire d’éliminer l’ego, le Moi, de la volonté et de la compréhension, en sortant


ces locataires que nous portons à l’intérieur et qui ont envahi la maison de Dieu :
l’Homme.

Est nécessaire, pour former l’âme, la sage utilisation de la semence, des différentes forces
et énergies qui se trouvent dans les glandes endocrines et que le corps produit et
transforme par l’action du soleil.

Ainsi, de même, un ovule fécondé par un spermatozoïde est capable de donner origine à
une créature avec son fonctionnement compliqué à l’extrême, de la même manière des
millions de spermatozoïdes fécondés par la grâce du Troisième Logos (l’esprit Saint) et
grâce à la science de la transmutation, peuvent former et solariser les corps supérieurs
existentiels de l’Être.

Nous voulons dire aux inquiets de la connaissance occulte, que l’âme ne peut habiter
dans un corps lunaire, elle ne peut coexister au milieu de la pluralité de et encore bien
moins peut le faire, l’Être –comme l’enseignent tant de fanatiques religieux et philosophes
dans les temps actuels, qui parlent abondamment de l’homme de l’âme et de Dieu, mais
en réalité ne savent rien de l’homme réel, de l’homme véritable, de l’homme solaire. Ils
connaissent tout au plus l’anatomie de sa partie tridimensionnelle, mais non la vitale, non
la forme protoplasmique, non la constitution moléculaire et encore bien moins la forme
électronique de l’homme lui-même, dans sa structure interne.

Le Soleil condense son Énergie dans l’être humain, pour qu’à travers les différentes
modification qu’elle reçoit, on puisse en extraire la partie substantielle, pour être convertie
en états animiques, jusqu’à se condenser en âme, en Homme Réel.

LA DIVINE TRIADE

Nous allons faire allusion, dans ce chapitre, à quelque chose qui a une suprême
transcendance dans la création. Il est compréhensible, pour nous tous qui avons étudié
les œuvres du V. M. Samael Aun Weor, que la Triade Divine est un dédoublement de
l’absolu – se produisant à travers elle, comme nous l’avons dit dans des chapitres
antérieurs, l’Arbre Séphirotique.

Cette Triade Divine est constituée par le Saint-affirmer, le Saint-Nier et le Saint-concilier.


Elle a le pouvoir de créer et de recommencer à créer et à son tour, elle réalise un
dédoublement en trois déités, lesquelles, en représentation de ces principes, se
submergent à l’intérieur des mondes, aidant le travail particulier, individuel de chaque
personne.

Nous voulons faire allusion à quelque chose que le V.M. Samael a déjà expliqué, mais
c’est que nous, comme membres de son ordre sacré et connaisseurs de la caractéristique
et particularité de chacun de ces principes, nous voulons contribuer avec la gent
estudiantine Gnostique, pour qu’on fasse une meilleure utilisation de ces forces qui

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palpitent en chaque personne qui est en train de réaliser l’ŒUVRE et qui sont canalisées
à travers les trois Maîtres que nous nommons ci-dessous :

VENERABLE MAÎTRE SARASWATI : il est le dédoublement du Père et il a sa


caractéristique respective dans l’ŒUVRE que nous sommes en train de réaliser. Il travaille
sur les atomes de l’Intelligence Supérieure et nous aide dans les décisions sur la mort de
l’Ego.

Ce Vénérable Maître peut nous aider en intercédant pour nous, devant le Père interne,
devant notre Intime pour que, au moyen de travaux spéciaux qui se réalisent avec ce
Vénérable Être et avec notre Divine Mère Kundalini, nous puissions utiliser le « Sceptre de
Pouvoir » de notre Père. Ceci nous apporterait une grande aide quant au travail ardu et
difficile de la mort de l’Ego, que tous nous devons faire.

VENERABLE MAÎTRE PARVATI : c’est le dédoublement du Sacratissime Esprit Saint et il


a aussi son atome correspondant en toute personne, lequel est en relation avec l’amour et
avec la vie. Il aide inconditionnellement quiconque se propose de réaliser le GRAND
ŒUVRE dans les différents processus alchimiques. On doit invoquer quotidiennement cet
Être Vénérable pour qu’il nous aide et nous instruise dans les mystères du sexe.

Le Vénérable Maître PARVATI a une intégration avec d’autres êtres supérieurs, qui
assistent, aident et dirigent nos travaux alchimiques.

L’un d’eux est la Vénérable Maîtresse DEVATA GANESHA, laquelle instruit et dirige les
dévots du sentier qui, d’un cœur pur et noble, l’invoquent au nom du Sacratissime Esprit-
Saint et du V.M. Parvati, dans le but qu’elle prépare le corps pour l’ascension de leurs feux
sacrés.

Le Vénérable Maître, on doit l’invoquer, concentré en le Chakra Mulhadara en lui


demandant, en le priant, en implorant son aide au nom du sacratissime Esprit-Saint ;
ensuite, on prononce le mantram
VAAANNN…………….ssssAAAAMMMM……….SSSCHAAAMMM……….. sept fois.

Ces mantram se prononcent en demandant à ces glorieux êtres qu’ils nettoient et


préparent ces centres pour que notre ŒUVRE se fasse féconde.

Au V.M. Parvati, on doit demander aussi pour l’intégration des mariages et il aidera, à
condition que le couple soit pur et chaste.

VENERABLE MAÎTRE LAKHSMI : c’est le dédoublement du Fils ; il a aussi son atome


respectif dans tout être humain et il est en relation avec le mouvement. Ce Maître donne
son aide et protection à toute personne qui cherche sa régénérescence et en accord avec
la volonté, l’obéissance et la discipline du disciple, il le sort de ses infra mondes en lui
enseignant à connaître la Lumière. Le V.M. Lakhsmi, comme dédoublement du Christ,
connaît les ennemis de l’ŒUVRE de chacun de nous et enseigne à la conscience à les
identifier.
Ce Maître, par une loi de la vie, « évolue »(se desenvuelve » dans toutes les sphères de
la planète et, comme atome intelligent en nous, il agit dans la conscience, permettant avec
ceci, que nous puissions pénétrer dans la face cachée de notre lune psychologique, où se
trouve les multitudes qui, par volonté de Pilate (le Mental), ordonne de faire le Christ
intime prisonnier.

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Il est nécessaire que l’étudiant gnostique responsable et sérieux travaille avec ces
Maîtres, en accord avec les nécessités, pour qu’il puisse être aidé dans l’ŒUVRE qu’il se
propose de réaliser.

Le Maître LAKHSMI « évolue » (se desenvuelve) à l’intérieur du rayon de la Lumière


Astrale, guidant, aidant et protégeant le marcheur du sentier, pour que les ténébreux ne
confondent ni ne causent de tort aux étudiants gnostiques.

Beaucoup de frères se sentent frustrés parce qu’ils invoquent ce Maître pour qu’il les sorte
en corps astral et ils n’y arrivent pas ; mais il est nécessaire de comprendre que si le
pratiquant ne se voit pas conscient en Corps Astral, c’est parce que cela ne lui a pas
encore été permis. Mais, cher lecteur, soyez pleinement sûr que si vous demandez à ce
Maître qu’il vous aide, vous protège et vous guide dans les mondes internes, il le fera et
vous évitera des conséquences adverses.

LA VIE

La Vie est un dédoublement de Dieu qui s’adapte aux conditions dans lesquelles elle se
trouve située dans chaque organisme.

Elle s’origine dans le monde Causal ou monde électronique, en tant qu’étincelle provenant
de la monade qui est en train d’évoluer ou d’involuer en n’importe quel organisme.

La vie de chaque personne, plante ou animal a toujours été la même ; jamais elle n’a
changé ; elle arrive de son monde et se sacrifie à l’intérieur de son organisme respectif et,
quand se produit la mort de celui-ci, elle se retire vers on lieu d’origine, restant à l’attente
d’un nouveau retour pour répéter le même fait… se sacrifier.

Quand la vie se détache en tant qu’étincelle qui émane de l’Âme, elle passe par Akasha,
rentre au monde des Tatwas, se situant dans le monde éthérique, se revêtant ainsi des
éthers de vie chimique, lumineux et réflecteur, avec lesquels elle forme le fond vital pour
stabiliser la vie dans l’organisme qui lui a correspondu.

Postérieurement, elle se manifestera dans la partie tridimensionnelle, soit en tant


qu’humain, animal et plante, ceci nous donnant à entendre que si nous faisons allusion à
la vie, celle—ci a la même valeur et a dû faire le même travail pour se manifester dans
n’importe lequel de ces organismes.

La vie, en tant que substance, a des manifestations similaires dans la planète, dans le
système et dans la galaxie, nous démontrant ainsi l’énorme labeur qu’elle accomplit dans
la stabilisation de Dieu matière et Dieu conscience.

Chaque personne doit reconnaître que la vie qu’il porte à l’intérieur émana d’une même
source et que, tant dans le macrocosmos que dans le microcosmos, elle se nourrit des
différentes énergies vitales qui surgissent des autres organismes qui l’entourent et celles-
ci à leur tour, se nourrissent de la nôtre.

Il est nécessaire de comprendre que le soleil et la Lune exercent une action sur la vie à
travers le Prana. En étudiant ce point, nous pourrions dire qu’il y a une loi immuable dans

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la nature, qui peut être exprimée avec les paroles suivantes : « chacun donne de ce qu’il
a ; personne ne peut donner ce qu’il n’a pas ; de ce qu’il donne, il reçoit et plus il donne,
plus il reçoit. »

Analysant les lois qui régissent l’homme, nous trouvons celle de l’Évolution et Involution,
qui est une loi mécanique de la nature, qui nous indique que tout ce qui a un
commencement doit avoir une fin.

A chaque âme, on lui assigne 108 vies, durant lesquelles elle doit prendre la résolution de
se libérer de ces Lois. Si, durant ce laps de temps, elle ne le fait pas, elle commencera à
marcher sur l’échelle descendante vers l’Involution.

Les Seigneurs de la Loi prennent la responsabilité de remettre à chaque âme 108 vies,
mais ils ne garantissent pas le temps que celle-ci durera dans chaque retour. Si la
personne fiat mauvais usage et gaspille les valeurs qui sont déposées dans les trois
cerveaux, pensant, moteur, émotionnel, sa vie se fera plus courte, amenant des morts
prématurées comme résultat de la Loi de cause et d’effet.

Celui qui ne respecte pas la vie qui se trouve dans n’importe quel organisme et la tue,
écourte le temps de la sienne propre, amenant des conséquences qui, indubitablement se
répercuteront dans le processus de son existence, soustrayant des opportunités à la vie
physique ou organique pour qu’elle puisse s’ajouter au développement de la vie spirituelle
et, en ce sens, il est nécessaire de souligner que la vie en substance, est spirituelle à 100
pour 100.

Le but que la vie poursuit en chaque organisme est de l’amener, à travers l’évolution, à
des organismes rationnels qui peuvent produire la révolution de la Conscience, pour qu’à
travers elle-ci, la vie et la conscience puissent se fusionner avec l’Âme, soit revenir à
nouveau au point de départ : « le Monde Causal ».

Il est important de reconnaître que dans les humains, il y a des niveaux et des niveaux,
des valeurs et des valeurs, acquis par de grands super-efforts à la recherche de la
perfection et que tant dans le parfait que dans l’imparfait, existe la vie.

On ne peut valoriser ou comparer l’imperfection d’un être vivant avec la vie qui palpite en
lui ; celle-ci est toujours propre et pure, peu importe l’organisme dans lequel elle se trouve.

Si nous comparons la vie d’une humble plante avec celle ‘un énorme reptile ou la vie d’un
assassin avec celle d’un saint, en essence, elles sont égales.

La vie qui palpite dans le cœur d’une personne, dans celui d’une planète, dans celui du
système solaire, dans celui d’une galaxie, elles sont identiques, mais nous trouvons une
différence si nous comparons la masse avec sa vibration, non pas dans sa perfection,
mais dans son volume.

La sage utilisation des forces solaires reçues et transformées par l’organisme permet peu
à peu la solarisation de tous ses corps, physique, vital, astral, mental et causal. Ceci nous
indique qu’en proportion de l’emmagasinement d’énergie qui se transforme peu à peu
dans les organismes, la vie augmente son potentiel énergétique, mais, comme nous
l’avons déjà dit, cela continue à être la même vie.

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En remontant aux textes bibliques, nous trouvons que la matière ou substance de laquelle
est fait l’homme, appartient à la terre et que le souffle qui lui donna vie est une émanation
divine ; ceci nous fait penser que si elle vint avec un souffle, c’est avec un souffle aussi
qu’elle s’en va.

Si nous réfléchissons sur le fait que personne ne peut donner ce qu’il n’a pas, nous
pourrons aussi dire que personne n’a le droit de retirer ce qu’il n’a pas donné.

Nous, Hommes et femmes qui aspirons à l’Auto-Réalisation, apprenons à respecter la vie ;


prenons-en soin, aimons-la ; celui qui n’aime pas et ne respecte pas la vie est en
opposition avec le Sacratissime Esprit Saint, qui est Dieu des Dieux et le donneur de vie.

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CHAPITRE III

Dans la parole, est le POUVOIR


Dans le mental, la RAISON
Dans la conscience, la VERITE.

LES ASSOCIATIONS PSYCHOLOGIQUES

En étudiant cet aspect de la Psychologie, nous trouvons que le Moi a différentes


caractéristiques et manifestations, dû à son immense pluralité. Nous observons dans cette
analyse, des Mois qui n’ont rien à voir l’un avec l’autre, comme s’ils étaient des familles ou
des sociétés qui sont nées, qui ont grandi et se sont reproduites dans des pays ou des
lieux différents.

Ceci fait que, en chacun de nous, se produisent des états animiques qui se heurtent à
chaque moment à l’activité que nous avons et nous voyons affronté l’enfant et le papa,
l’enfant contre la maman et vice versa.

Nous trouvons, dans notre mental et dans nos instincts, des éléments qui affleurent à des
moments déterminés et nous font agir de manière diamétralement opposée à ce qu’est
notre conduite journalière.

Le lecteur saura excuser ces points de vue, mais nous pourrions dire que l’étude de l’Ego
est un aspect si compliqué et difficile, que pourrait se présenter le cas d’une personne qui
jamais n’a attenté contre la vie de personne, mais porte en sa psyché le Moi assassin ; il
pourrait arriver que des dames respectables portent à l’intérieur d’elles le Moi infidèle,
adultère ; il pourrait se passer que de grands hommes religieux portent à l’intérieur d’eux
le Moi sceptique ; il pourrait arriver que de grands saints qui se dédient au service de
l’humanité de manière désintéressée portent, dans le fond, l’orgueil pour ce qu’ils sont en
train de faire.

Tout ceci nous fait comprendre, comme le dit le V.M. Samael Aun Weor, que l’étude du
Moi mérite de profondes réflexions et de grands sacrifices.

Si nous analysons les conflits de l’individu et que nous les comparons à ceux du monde,
nous voyons que ce sont les mêmes. Chaque personne a des associations
psychologiques, lesquelles, à un moment donné, peuvent la situer dans des actions ou
des attitudes qui ne concordent pas avec ses us et coutumes ou conduite.

Si nous observons le mal du monde, nous trouvons que les guerres, les conflits et les
pactes de paix se remportent par associations psychologiques, au moyen desquelles les
grands hommes ou chefs de l’humanité cherchent et parviennent à des accords, non par
conscience, mais par comptabilité de ces éléments machiavéliques qu’ils portent dans leur
psyché.

Les conflits étudiés au moyen d’associations psychologiques ne tiennent pas compte des
décisions prises par des personnes, familles ou par la société, ni ne tiennent compte de
l’équilibre et de la justice ; simplement, l’ego s’impose et c’est tout.

22
Il est nécessaire que l’être humain comprenne que l’ego est une énergie qui se nourrit des
différentes modifications et manifestations qu’a la personne et que, si nous ne modifions
pas notre conduite au niveau psychologique et physique, cet élément, chaque jour sera
plus fort, jusqu’à assumer un contrôle total sur nos propres décisions.

L’Ego est un trio de Matière, Énergie et Conscience et nous devons situer chacun d’eux
au lieu qui lui correspond pour pouvoir les comprendre et les désintégrer.

Si une personne veut éliminer un agrégat déterminé, il doit le comprendre dans toutes ses
manifestations et ensuite, ne plus lui fournir plus d’énergie.

En déterminant que le MOI est une bête qui ne possède pas d’Âme propre, puisque la
conscience qu’il a est à nous, nous pourrons définir que si nous ne lui donnons pas raison,
celui-ci cessera d’exister. En dernière instance, resterait le corps qui s’est formé dans
notre lune psychologique, lequel se désintègrerait moyennant des travaux rigoureux et des
intégrations avec notre Divine Mère.

Cher lecteur, le moment est arrivé, en lequel chaque personne doit répondre de ses
propres faits ; comprenez que nous avons un karma mondial, un karma d’ensemble et un
karma individuel.

Il est aussi nécessaire d’observer qu’il existe une loi dénommée lilantropie ou de
nivélation, laquelle fait que l’homme ou la femme qui n’a pas de volonté propre, définie,
agit comme un automate, faisant ce qu’il voit les autres faire ; ceci se connaît aussi
comme conduite grégaire.

Pour pouvoir transcender ces lois, nous avons besoin d’être maîtres de nous-mêmes, de
connaître et de comprendre nos problèmes avec la finalité de les éliminer, sans attendre
que le voisin, l’épouse, l’enfant ou le papa corrigent leurs erreurs, pour ensuite corriger les
nôtres parce que ceci nous ferait tomber, comme nous le disions antérieurement, dans les
associations psychologiques.

Nous ne pouvons pas penser que nous allons être bons ou mauvais, parce que d’autres le
sont. Nous sommes les uniques responsables de ce que nous sommes.

Celui qui agit par associations psychologiques ne pourra pas se sortir du commun ou du
tas ; il sera toujours le même, commettra les mêmes erreurs et, le pire de tout, ce sera
toujours un raté.

LOI DE LA LILANTROPIE

C’est la manifestation de tous les agrégats, instincts, haines et passions qui se trouvent
dans chacun des êtres humains, les plaçant dans des états si décadents et infra humains,
qu’elle nous montre tels que nous sommes dans notre pays psychologique.

Évidemment, dans ce chapitre, il est nécessaire de signaler les exceptions, en ce que les
valeurs spirituelles ne sont pas complètement perdues chez toute personne.

La lilantropie est la dénomination qu’on donne à la cruauté maximale qui peut se


développer dans un être humain ; il est nécessaire de comprendre qu’à l’intérieur des
caractéristiques de l’agrégat, apparaissent des mois sentimentaux, de haine, de jalousies,

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d’amour propre et que ces éléments n’ont rien à voir avec la conscience, avec l’amour, ni
avec la charité et qu’à un moment donné, indépendamment de nos bonnes intentions, ils
agissent en produisant des réactions en notre intérieur et qu’ils ont capables de
commettre n’importe quelle sorte de délit.

Ceci nous fait penser que tout individu qui a l’Ego peut arriver à être dangereux à un
moment donné.

Quand nous entrons un peu plus en matière, en relation avec la lilantropie, nous voyons
comment il y a des personnes qui jouissent de la souffrance d’autrui. Quelle conscience
peut-il y avoir, cher lecteur, chez une personne qui décharge ses armes sur une créature
sans défense, qui n’a rien à voir avec les réactions d’un ego assassin qui, à ce moment,
agit en ce sujet ?

Si nous observons les guerres et les conflits, dans lesquels se passe ce monde où peu
importe combien de vies se perdent pour défendre le caprice ou la position d’éléments
déterminés et où, comme nous l’avons dit dans des chapitres antérieurs, on parle d’une
paix imposée par les canons, missiles et les mitrailleuses ; nous arrivons à la conclusion
que la paix ne s’obtient pas de manière spontanée, née dans le cœur de l’homme par ses
propres efforts et ses compréhensions.

On ne peut qualifier d’assassin, uniquement celui qui tue des humains : assassin est
quiconque tue la vie.

Quelle différence y-a-t-il, cher lecteur –nous faisons allusion au sentiment –entre celui qui
enfonce un couteau dans le cou d’un humble animal pour ensuite le mettre en morceaux,
le vendre par kilos et gaspiller en bières le fruit de ce gain et celui qui enfonce le même
couteau dans le corps d’une victime humaine ?

Cher lecteur, je suis sûr que les esprits de beaucoup de personnes qui liront ces phrases
vous présenteront un série d’explications où ils vous feront voir que l’animal, on peut
l’élever, le tuer et le manger et je vous dis que c’est ainsi, mais n’oubliez pas qu’il existe
deux chemins et vous pouvez choisir celui sur lequel vous voulez marcher ; si vous prenez
celui de l’horizontale, vous pouvez faire ce que vous voulez, parce que la loi naturelle et
celle des hommes vous le permet ; mais si on va sur le chemin de la verticale, la loi de
Dieu vous l’interdit.

Celui qui s’en va par l’horizontale appartient au royaume de ce monde, c’est le je-sais-
tout ; lui peut tout ici sur la terre et peut-être dans l’abîme.

Celui qui va par la verticale n’a rien à voir avec les royaumes sur la terre, avec des
honneurs ni avec des empires ; il veut seulement arriver à Dieu avec obéissance, humilité
et compréhension, c’est tout.

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CHAPITRE IV

Vivre pour servir Est chose de DIEUX


Servir pour vivre Est chose de CHRETIENS

MENTAL ET IMAGINATION
Tout étudiant Gnostique doit apprendre à utiliser le mental et l’imagination consciente. Le
mental a ses actions et réactions : il appartient à l’élément feu et, comme vous le savez, il
est mû par de multiples agrégats qui ont leurs caractéristiques respectives, lesquelles font
que le mental est très subjectif dans ses appréciations.

Le mental vit dans la dualité, c’est-à-dire : le joli, le laid, le blanc, le noir, le mauvais, le
bon, etc… en aucune de c es choses, n’est le réel. Le réel est toujours dans la synthèse,
dans le centre des choses ; les opinions et les concepts (idées) ne sont pas le réel : le réel
est ce qui est par delà la mécanique des opposés.

Ce qui est bon pour une personne est mauvais pour une autre ; amis les deux ont le droit
de penser, de sentir, d’avoir une opinion ; alors laquelle de ces deux personnes, qui ont
une opinion différente sur une même chose, a raison ?

Quand le mental ne trouve pas la solution pour résoudre un problème, il fait appel à un
autre Ego pour l’obtenir, ce qui amène comme conséquence que le premier problème
s’agrandit, parce qu’il s’unit à un autre : exemple : un homme jaloux commence par
calomnier son épouse, parce qu’il la croit infidèle avec son ami ; quand celui-ci ne parvient
pas à résoudre le problème avec ses raisonnements, il fait appel à un autre recours, peut-
être maltraiter sa femme ou agresser l’autre homme.

Quand il n’obtient pas non plus de solution avec cela, l’ego de l’orgueil, de l’amour-propre,
de la colère, de la jalousie, font appel, à travers le mental, à un autre moi plus dangereux,
cruel et impitoyable, un moi criminel.

Qu’est-ce que le mental a résolu avec cela ? Il a aggravé le problème.

L’individu jaloux doit comprendre que, par desiderata de Dieu, chacun a un libre-arbitre,
qu’on doit respecter.

Nous ne sommes propriétaires de personne ; simplement, nous avons des engagements


acquis envers une personne et le jour où n’importe lequel des deux ne veut plus continuer
à accomplir cet engagement, il le rompt.

Le V.M. Samael dit que quand quelqu’un aime son épouse ou vice-versa et que son
conjoint s’en va avec une autre ou un autre, la personne abandonnée si elle aime
véritablement l’autre, doit se sentir satisfaite de savoir qu’elle le fit pour vivre avec une
autre personne, avec laquelle elle partage mieux.

Cher lecteur, ainsi est l’Amour ; il se livre sans espérer de récompense.

L’imagination appartient à l’élément Air et a la caractéristique de voir le tréfonds des


choses à travers elle.
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Il est important que nous, les étudiants d’ésotérisme, nous apprenions à penser sans
imaginer et que nous apprenions à imaginer sans penser ; quand nous réussirons cela,
nous serons plus objectifs, dans ce que nous pensons et imaginons.

L’énergie que nous dépensons en pensées vagues et en imaginations négatives, il est très
difficile que nous puissions la récupérer si nous n’apprenons pas à penser et à imaginer.

Dans les études ésotériques, on nous enseigne que l’homme est ce qu’il pense et
qu’imaginer, c’est voir.

Si une personne ne fait pas d’hygiène mentale et place son mental et ses pensées sous
une stricte organisation et discipline, sa conscience est fractionnée, parce qu’elle se
convertit en un penseur sans aucun ordre dans son travail.

L’imagination est la voyance elle-même, mais, comme dans le cas du mental, avec elle il
est nécessaire d’être objectifs, sérieux et disciplinés ; dans le cas contraire, la personne
vivra en imaginant des aspects subjectifs et, logique : cela empêche que la conscience
puisse s’émanciper.

LE BILAN DE LA CONSCIENCE

Tout étudiant gnostique doit comprendre le corps doctrinaire pour pouvoir le pratiquer.

La Gnosis n’est pas une croyance ; ce n’est pas un dogme ; ce n’est pas une philosophie
conventionnelle : elle a ses principes éternels basés et fondés en la conscience.

La Gnosis naquit avec l’homme et, à travers les différents âges ou étapes de l’humanité,
elle s’est faite présente pour guider, orienter et diriger le travail des assoiffés de sagesse
et de perfection.

Il est logique qu’elle ne s’est pas fondée sur un homme, mais en les principes doctrinaires,
vers la conquête de la conscience de l’être humain.

Chacun de nous, nous qui aspirons au perfectionnement de notre ŒUVRE, nous devons
être très clairs, en ce que les processus psychologiques, mentaux et physiques, chacun
dans son ordre pertinent, méritent de profondes études, analyses et discernements.

Quand on est en train d’étudier un agrégat psychologique avec la finalité de l’éliminer, il


est nécessaire de le faire dans ces trois niveaux caractéristiques de l’expression de celui-
ci. Exemple : si c’est un moi de la colère celui qui se manifeste dans la partie physique,
cela peut être par une parole grossière, par un regard ou par un geste au moyen duquel
on exprime la non conformité qu’il y a à l’intérieur, procurée par un agrégat de la colère.

Le même agrégat produit des pensées et, si la personne est attentive à elles, elle
comprendra qu’elles sont liées au geste ou à la personne qui l’exprima dans la partie
physique.

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Dans la partie psychologique, le même agrégat produira des états émotionnels, essayant
d’amener la personne à un déséquilibre, avec la finalité de se nourrir d’énergie pour
continuer à exister.

Ces états émotionnels sont très faciles à reconnaître, puisque la personne, en ces
moments, par ses réactions, normalement cherche quelqu’un pour lui raconter ce qui lui
arrive, avec l’objectif d’obtenir un appui ou une justification à son attitude. Si elle ne le fait
pas, celle-ci est induite à se plonger dans son propre pays psychologique, souffrant
terriblement pour ce qui est en train de lui arriver.

L’ego lui fait croire et sentir qu’il es tune victime qui mérite de la considération de la part de
l’autre personne qui l’a blessée et avec laquelle il associe son problème respectif.

Croyez-vous, cher lecteur que ceci soit logique ou normal chez une personne qui a l’usage
de la raison, qui se dit maître de soi-même ?

Si nous observons le problème que nous sommes en train d’exposer ici, nous le trouvons
dans tous les niveaux sociaux, nous indiquant que nous, les êtres humains, dans notre
totalité, nous sommes envahis par une même situation, laquelle mérite comme nous
l’avons déjà dit, de véritables études et analyses de fond pour réussir qu’un petit groupe
d’hommes et de femmes puissent, en cette époque, se sauver de ces patrons et produire
un changement radical dans leur comportement et dans leur vie.

Il est nécessaire que nous fassions un bilan journalier de la conscience ; moyennant cette
évaluation, nous pourrons nous rendre parfaitement compte si en vérité, nous sommes en
train d’être sérieux dans notre travail ou si, au contraire, nous continuons à vivre une vie
mécanique et à répéter comme des perroquets l’enseignement pour que d’autres le vivent.

Ce rôle est abrutissant et même ridicule, parce que nous le voyons faire à X…. et à tout le
monde, parlant de choses très jolies, sauvant l’ami et condamnant l’ennemi, comme si la
loi de Dieu était enfant de chœur d’une personne déterminée ou d’une institution.

Le bilan de la conscience doit être une auto-évaluation sue la personne doit réaliser
journellement, de manière juste, pour connaître et comprendre ce qu’est le bon et le
mauvais du travail qu’on est en train de réaliser.

Cher frère, peut-être êtes-vous un étudiant sérieux et bien fois, vous vous serez demandé
pourquoi votre progrès spirituel est si lent.

La pratique du bilan de la conscience et de l’auto-observation vont vous donner la clef de


vos failles.

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CHAPITRE V

Le mental est la prison De l’ignorant


Le cœur est le refuge Du SAGE
.

LES MYSTERES DE JUDAS

Il est nécessaire que l’étudiant Gnostique connaisse quelques aspects du Drame


cosmique du Christ ; ce drame a une activité constante et se passe en chacun de nous,
dans les niveaux qui correspondent à notre travail.

Judas a deux aspects définis dans le Drame Cosmique et en chacun de nous.

Judas est la Passion, c’est la vive représentation de l’élément ou des éléments qui vivent
(esp : se desenvuelven) à l’intérieur des instincts négatifs et qui, à leur tour, sont en
relation avec le mental sensuel.

Judas Passion est cet élément qui s’enivre avec la lascivité et la luxure et avec un baiser,
il livre le fils de l’homme (l’Énergie Christique).

Judas passion est cet élément qui vend le Christ pour 30 monnaies d’argent, représentant
avec les 30 monnaies, le numéro 3, la Triade Divine et avec l’argent, l’élément ou métal
qui vibre avec la Lune, les basses passions.

Le Judas Passion est cet élément ou personnage qui se déguise en amour pour satisfaire
ses passions. Le personnage qui s’assoit à la table avec le Christ et ses disciples, qui
écoute soigneusement les enseignements et qui, malgré tout, poursuit dans ses méchants
propos de livrer le Christ Intime à toutes ces infra humaines créations ou Mois pour
qu’elles le maltraitent, qu’elles le vitupèrent, le crucifient.

Chers frères du sentier Christique, il est nécessaire de comprendre que tout homme ou
femme qui tout en connaissant les Mystères répand son énergie, est en train de vendre
son Christ ; il (elle) est en train d’être l’instrument de la Passion « pour maintenir ce
Prométhée attaché à la dure roche de la matière, laissant que les vautours lui dévorent le
ventre ».

Il est nécessaire d’étudier et de comprendre la Passion, pour que, de cette manière, nous
puissions arracher de notre mental et de nos instincts les racines de ce monstre qui,
durant tant de siècles, nous a maintenus tous, soumis par les impulsions brutales.

Il est nécessaire aussi que nos étudiants Gnostiques comprennent que de même que le
Christ a un dédoublement connu comme Lucifer, Judas a le sien ; se trouve en lui ce sage
Maître qui est un dédoublement du Christ et qui, en chaque être humain possède un
atome de Sagesse, d’Amour et de Force et grâce auquel nous pouvons connaître, étudier
et comprendre les différents processus de l’ego.

Le Judas divin est celui qui s’approche jusqu’à notre conscience ou Christ Intime pour
l’enseigner, l’instruire sur les éléments négatifs (Mois) qui cherchent le Christ, pour le faire

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prisonnier et à la fois, ce Judas divin qui informe ces éléments négatifs sur là où se trouve
l’authentique Christ et l’affirme par un baiser.

Ceci nous indique que ce Judas que nous portons à l’intérieur, accepte le Christ comme
son Maître et Rédempteur et, comme nous l’avons déjà dit, grâce à l’intelligence de cet
Être qui est une partie autonome de notre Être Interne, notre Conscience est instruite pour
que, dans ces conditions, nous puissions connaître toutes les facettes de l’Ego.

Nous, les étudiants Gnostiques, nous devons demander à notre ÊTRE Interne, à notre
divine Mère, pour que l’intelligence de ce Judas sage que nous portons à l’intérieur nous
indique et nous enseigne à rencontrer, connaître et comprendre en quoi se déguisent les
différentes manifestations de la Passion (la Luxure).

Le Maître Judas est un être dérivé du christ ; ceci nous illustre que Jésus vint à la terre,
fait son ŒUVRE et présenta un drame et que Lui se livra à travers ses différentes parties
autonomes.

Dans ce Drame, le V.M. Judas eut une participation étroite. Ce Maître se trouve en ces
moments en activité constante, essayant de « rescaper » la conscience de toute personne
sérieuse et responsable qui veut parcourir le Sentier de l’Initiation.

Mais la condition indispensable pour travailler avec le Maître Judas (Intelligence quant à
l’Ego), c’est d’être disposé à vaincre et à désintégrer le Judas Passion.

LE LUCIFER
En arrivant à ce point de notre présente œuvre, nous nous voyons dans la grande
nécessité d’expliquer à nos lecteurs quelques aspects relatifs à l’élément initiateur ou
Lucifer –comme on le connaît communément.-

Si nous analysons le nom de cet Être, nous trouvons qu’il est divin, à cent pour cent.
Lucifer, la lumière est une émanation divine et le feu est l ‘élément purificateur.

L’être humain encore non réussi, comme le définit le Maître Samael fuit Lucifer et à cela,
nous trouvons une raison. Lucifer, comme réflexion du Logos, comme ombre du Logos,
est toujours vu par l’être humain, revêtu de la méchanceté qu’a l’homme.

Le jour où celui-ci se résoudra à chercher la perfection, à désintégrer l’ego et à créer les


Corps existentiels de l’Être, il trouvera en Lucifer l’élément qui lui livrera les secrets les
plus transcendantaux de la vie et de la mort.

Lui, lui remettra la Lumière pour qu’il s’éclaire sur le chemin et lui donnera le feu pour qu’il
se purifie.

La forme qu’il assume face à nous et face au monde, n’a d’autre sens que celui de nous
indiquer la méchanceté que nous portons à l’intérieur. Lucifer est le dépositaire des grands
secrets et mystères qui existèrent avant que nous ne tombions.

Lucifer est l’élément capable de placer l’initié face au chemin de sa régénération. Aucun
homme ou femme ne réussirait son salut ou son auto-réalisation s’il mésestimait l’aide que
cet Être peut nous prêter sur le chemin.

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Lucifer porte symboliquement dans la main, une énorme clef pour ouvrir la porte de
l’abîme, par où sortiront les hommes et femmes qui auront été capables de vaincre leurs
propres passions.

Lucifer, nous le connaissons en tant qu’élément initiateur, lequel nous fournit des
moments extrêmement difficiles, en lesquels il est nécessaire d’exercer beaucoup de
volonté et d’intégration avec la mère divine pour pouvoir sortir victorieux.

Lucifer, en tant que réflexion du Logos, n’a pas la forme qu’on lui attribue. Nous la voyons
ainsi, parce que nous avons un mental terrestre, sensuel et des instincts brutaux, lesquels,
par une loi d’affinité avec nos infra mondes s’y adhèrent, lui, apparaissant avec cette
forme diabolique spectrale.

L’ŒUVRE que chacun de nous fait progressivement, permet que Lucifer se dépouille peu
à peu de tous ces éléments infra humains, abyssaux, conférant au disciple ou marcheur
du sentier, volonté et domination sur soi-même.

A juste titre, un Vénérable Maître de la Blanche fraternité dit : « IL EST NECESSAIRE DE


NOUS DRESSER FACE AU DIABLE POUR VOIR QUI EST LE PLUS GRAND ». La
réponse à cette question, nous l’avons en chacun de nous : en accord avec la volonté et le
sérieux avec lesquels nous commencerons notre travail ira la mesure avec laquelle nous
pourrons définir la capacité ou l’incapacité que nous allons exercer sur notre ŒUVRE.

La logique la plus élémentaire nous indique que si nous sommes en train de nous intégrer
avec les parties autonomes de notre Être, le diable est en nous à plus petite échelle de
pouvoir que le christ. Ceci nous permettra de déduire que le Lucifer, comme élément
initiateur, nous aidera à sortir de l’abîme.

Ce que nous sommes en train de dire ici, peut être incompréhensible pour beaucoup de
personnes, convaincues que nous sommes saufs par des croyances ou des opinions.
Elles ne veulent pas comprendre que pour être saufs, nous devons rompre avec les
terribles fers avec lesquels nous sommes attachés à l’abîme et que tant que nous avons le
mental, la psyché et nos instincts liés aux infra dimensions ou mondes enfers par les
basses passions et la manifestation du Moi pluralisé, nous serons toujours sujets à cet
élément, parce que comme son nom le dit : « Elément initiateur » a le pouvoir de nous
aider à sortir de l’abîme ou de nous plonger chaque jour dans des infra-dimensions plus
inférieures pour notre mort seconde ou désintégration finale.

L’EGREGOR
L’Egrégore est une force ou énergie qui a une intime relation avec la vie et avec
l’émanation divine.

Celui-ci se forme autour des personnes, des foyers, des institutions, etc… et à travers
celui-ci on peut donner les conditions et la manière d’agir qu’ils ont.

L ’Egrégore est une énergie tétradimensionnelle qui se fixe autour des personnes ou des
lieux déjà décrits.

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Il est nécessaire de comprendre que, de même qu’existe le blanc, le noir, le positif, le
négatif, l’actif, le passif, existent aussi des énergies que chaque organisme produit et en
accord avec elle, se déroule sa vie.

Une personne pessimiste produit un type d’énergie, lequel, par une loi d’affinité, se fixe
autour d’elle : un sujet dynamique produit aussi un types d ‘énergie qui, par la loi d’affinité,
se concrétise autour de lui ; chez un individu passionnel, instinctif et brutal, il en va de
même : chez une personne qui vit, pleine d’amour, le même phénomène se produit aussi.

Nous pourrions déduire de tout cela, que chacun de nous a le pouvoir de former à son
propre alentour, la sorte ou le type de vibration avec lequel il se sent le mieux.

L’Egrégore d’un assassin est en affinité avec les assassins ; celui d’une personne
passionnelle l’est avec celle de la même condition que lui ; celui d’un homme dynamique,
altruiste, l’est avec une personne qui ont cette vibration ; l’Egrégore d’un pessimiste a des
affinités avec les pessimistes méfiants, incapables ; l’Egrégore d’un individu qui est rempli
d’amour, de compréhension et de force fera que, par une loi d’affinité, celui-ci se retrouve
et s’entende avec les personnes de même niveau psychologique que le sien.

L’Egrégore, comme nous l’avons déjà mentionné, traite différents types d’énergie, à
travers lesquelles nous parvenons au triomphe ou à l’échec.

Quand une personne comprend que ses vices, ses défauts et ses instincts sont un terrible
obstacle dans sa vie, elle commence à les étudier et à les éliminer ; elle commence à
(esp : procesar) mettre en marche à l’intérieur d’elle des vibrations supérieures qui
améliorent son ambiance interne et externe et en fin de compte, de celle qui l’entoure.

L’Egrégore, comme la vie a ses activités dans chaque dimension de la nature, entourant le
corps qui, dans son ordre, lui correspond : exemple : le corps physique ou corps cellulaire
appartient à l’élément terre ; il a son aura correspondante qui, à son tour, se pénètre et
s’interpénètre avec l’égrégore ou vibration qu’a la personne, donnant ainsi l’opportunité
que ce corps tridimensionnel s’adapte, s’accouple et accomplisse mieux les fonctions qu’il
a sur la terre.

Le corps vital appartient à l ‘élément eau ; il a son aura correspondante et en accord avec
la stabilité et l’équilibre que le physique aura, tel sera l’accouplement de l’aura du vital
avec l’égrégore qui, dans cette dimension lui correspond, amenant comme conséquence
que ce fond vital aide dans de meilleures conditions et en des octaves supérieures, celles
du physique.

Le Corps Astral correspond à l’élément air et comme les autres, il a son aura, laquelle
également se pénètre et s’interpénètre avec l’égrégore que nous avons formé dans la
partie tridimensionnelle.

Ceci nous indique qu’une personne qui aura des vibrations denses, qui sera instinctive,
quand elle sort à la partie interne, se retrouvera avec des personnes et des lieux en
affinité avec la vibration qu’elle a.

Une personne pleine d’amour, de compréhension, est en affinité dans son monde interne,
avec les êtres supérieurs et les sites de même vibration. Nous pouvons déduire avec cela,
que le comportement tridimensionnel est fondamental, de base, pour l’éveil de la
conscience.

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Le Corps Mental appartient à l’élément feu. Ce corps, dû aux actions et réactions de l’ego
à travers les pensées, se trouve dans l’être humain, fractionné et pratiquement
endommagé, puisque chaque pensée utilise des hydrogènes plus lourds que ceux qui
correspondent au mental.

Nous ne pouvons pas dire, dans ce chapitre, que le mental de l’être humain commun et
ordinaire ait une aura, parce que chaque élément qui émet une pensée est un Moi comme
nous l’avons déjà dit, qui utilise des vibrations très pesantes (lourdes).

Si nous, les êtres humains, nous ne nous proposons pas d’éliminer les éléments penseurs
que nous portons à l’intérieur, nous ne pourrons pas établir une aura définie dans le
mental et encore bien moins un égrégore de ce corps, lequel une fois que nous l’aurons
formé, nous servirait pour posséder un mental équilibré et surtout, au service de l’Être.

Cher lecteur, n’oubliez pas que l’être humain est septuple dans sa constitution interne ;
que le créateur le forma progressivement de dimension en dimension, jusqu’à le
cristalliser dans la troisième dimension dans laquelle nous vivons. Il le fit de manière
descendante et à nous, nous correspond de réaliser notre Œuvre de manière ascendante,
c’est-à-dire que nous ne pouvons pas penser que nous allons stabiliser la vie ou la santé
sans la structuration physique.

Nous ne pouvons éveiller la conscience en corps astral, si notre comportement physique


ne s’ajuste pas aux conditions que l’ésotérisme Christique exige de nous.

Il est impossible de croire que nous allons réussir un changement dans notre manière de
penser, de sentir, si nous ne changeons pas la manière d’agir. Ceci s’appelle, en
Gnosticisme Universel, discipline et organisation dans notre travail.

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CHAPITRE VI

Une femme crée l’homme


Une autre femme le perfectionne
Et Dieu-Mère le sauve.

L’EXISTENCE DE DIEU DANS LES ELEMENTS

La vie, comme émanation divine, se trouve déposée en tout lieu, disposée à germer et à
collaborer avec la nature dans les multiples processus de l’évolution.

Scientifiquement, il est prouvé que les éléments que nous appelons morts, comme par
exemple les matières ou corps – qu’ils soient humains, animaux ou végétaux- sont des
organismes qui, après la mort, passent par une décomposition et une désintégration,
libérant l’énergie qui existait en eux pour le fonctionnement de cet organisme.

La nature est si prodigue qu’elle ne laisse pas d’espaces en la terre, qu’ils ne soient
couverts par un type de vie ou organismes, pour satisfaire cette nécessité de l’épiderme
de notre planète.

Il est nécessaire de connaître et de comprendre que Dieu et la nature ont besoin des
quatre éléments pour accomplir cette énorme mission de donner la vie. Tout le monde
connaît ces éléments qui se meuvent dans les différents lieux de la terre –et en elle-
même- et qu’ils existent en chacun de nous, accomplissant l’immense labeur de stabiliser
les différentes manifestations de Dieu-Vie.

Élément Terre : cette matière peut être mesurée scientifiquement en volume, poids,
substance et vibration. On peut réaliser des analyses de la quantité et de la capacité de
substances nutritives qu’elle possède et détecter ses déficiences ; ceci, l’agriculteur
surtout, le fait, qui désire semer dans la terre des produits agricoles déterminés et bien
entendu, obtenir de bonnes récoltes ;

La Nature a déjà fait cette étude et elle a, par exemple, dans les sols acides, son type de
végétation ; dans les sols qui manquent de calcium, de nitrogène ou de phosphore, une
végétation qui puisse s’adapter à ce type de terrains et ainsi, successivement. Nous, les
humains, nous pouvons modifier les terres avec des méthodes artificielles pour qu’elles
soient aptes aux semailles que nous voulons réaliser.

Élément Eau : nous pouvons sortir d’un fleuve, au moyen d’une pompe ou d’autres
ustensiles, des quantités de celui-ci pour arroser nos terres cultivables, pour les aqueducs
et on peut même aller jusqu’à changer le cours d’un fleuve. On sait que la vie émergea
des eaux ; il y a quelques textes sacrés qui nous illustrent cela. Les Écritures sacrées
disent qu’au commencement, le monde était couver d’eaux et de ténèbres ; ce fut alors
que le Créateur ordonna que les eaux se séparent des eaux. De là, ; les mers, les fleuves,
les ruisseaux se formèrent.

Si l’eau est d’une telle transcendance pour la vie organique et, comme nous l’avons déjà
dit, la vie émergea des eaux- ce n’est pas une exception qu’il en aille de même dans
l’ŒUVRE que chacun de nous est en train de réaliser.

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Élément Air : en navigation, il se passe un phénomène que les marins connaissent très
bien : quand on voyage dans un bateau à voiles en direction du sud mais que le vent va
vers le nord, il est nécessaire d’accommoder les voiles pour mettre sa force à profit en
sens contraire. Ceci nous montre que nous pouvons mettre à profit les forces de cet
élément pour bénéficier de celui-ci. Dans la navigation aérienne, il en va de même ; nous
voyons comme l’air est capable de soutenir un énorme avion de deux cents ou trois cents
tonnes, comme résultat du mouvement que l’appareil mène en concordance avec
l’élément.

Élément Feu : nous pouvons observer qu’une bougie, si petite soit - elle, possède une
flamme minime qui se soutient fixement ; si nous comparons cette flamme avec le feu qui
meut une locomotive ou une centrale thermoélectrique, nous trouvons qu’il s’agit du même
feu. Cher lecteur, vous êtes-vous arrêté pour vous demander quel est le phénomène
occulte qu’exercent ces quatre éléments de la nature ? Eh bien nous, les occultistes, nous
savons que l’énergie ou vibration contenue en eux s’appelle Dieu.

L’Elément Terre, dans sa partie occulte a son âme et de la vie en abondance ; ceux-ci
sont ses élémentaux : les Gnomes et les Pygmées, ouvriers de la terre qui élaborent et
produisent cette énergie.

Dans l’eau, ces créatures s’appellent Ondines et Néréides ; dans l’air, sylphes et
Sylphides ; dans le Feu, les Salamandres du Feu.

Comme nous l’avons déjà dit, l’homme peut élaborer des systèmes pour se servir de ces
éléments dans les différentes activités de la vie ; on a seulement besoin de mesurer avec
précision la quantité ou le volume de l’élément qu’on va utiliser, par exemple : la lumière
d’une bougie ne meut pas une locomotive ; l’air qui meut un ventilateur ne fait pas marcher
un vaisseau ; l’eau que nous avons dans la baignoire bne peut être utilisée pour mouvoir
une turbine hydroélectrique ; le potentiel de la terre en laquelle nous semons une plante
n’est pas comparable à un hectare de celle-ci.

L’être humain peut faire une sage utilisation de ces éléments qui se trouvent en lui et qui
se correspondent dans l’ordre suivant :

Corps Physique : élément Terre ; si dans ce véhicule, nous pallions les déficiences qu’il a
au moyen des substances –sels et minéraux qui se trouvent dans le spermatozoïde, nous
pouvons nous rendre compte qu’ainsi, comme quand nous suppléons à la terre dans ces
déficiences nous la rendons apte à donner des fruits- il en va pour le corps ; mais ces
éléments nutritifs, nous les trouvons uniquement dans la force sexuelle.

Avec l’élément Eau, il se passe la même chose et il est en relation avec le corps vital : en
canalisant nos eaux génétiques vers l’intérieur et vers le haut, nous pouvons arroser ces
terrains stériles qui sont en nous pour que la semence que nous sommes en train de
semer soit fructifère.

Avec l’élément Air, corps Astral, il en va de même. Si nous sommes maîtres de ce que
nous pensons et de ce que nous sentons (pensées et émotions), la barque de notre destin
aura toujours un but défini : voyager du Nord au sud, de l ‘Occident à l’Orient, sans le
danger que nous fassions naufrage ou que nous arrivions à des côtes adverses dans
notre travail.
Esotéristes, comprenez ce que nous voulons vous dire ici !

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Avec l’élément Feu, corps Mental c’est la même chose. Cet élément produit en nous deux
effets qui sont définis : il nous dévore et nous détruit par les passions animales ou il nous
purifie par la grâce.

La présence de Dieu dans ces éléments est ce qui fait que, tant dans la nature extérieure
que sur la planète ou en nous, la vie soit féconde.

LES ONDES DU TEMPS

Le temps est un espace que personne n’a défini, qui répète les mêmes faits à son heure
et à son moment à l’intérieur de la vie des personnes, es mondes et des systèmes ;
personne n’a dit où il commença ni où il terminera.

L’homme a réalisé différentes inventions pour mesurer le temps ; si nous détruisions tous
les appareils que nous avons pour mesurer les secondes, minutes, heures, jours, années
et siècles, il resterait démontré que tous ces phénomènes sont mentaux.

Le temps est une éternité ; si nous nous référons à la planète en relation avec le soleil,
nous nous rendrons parfaitement compte que pas même le jour et la nuit ne se succèdent
pour définir des phénomènes du temps : simplement, ce sont des mouvements naturels et
visibles par la rotation de la planète autour du soleil.

A l’intérieur de cette éternité du temps, l’être humain a mécanisé à tel point que, par
convention, on détermine qu’il y a des jours de festivités dédiées aux saints, à l’église, au
père, à la mère, au gérant, à la secrétaire, aux amoureux, aux travailleurs. Tous ces
phénomènes sont normaux et nécessaires, mais nous ne pouvons les justifier par les
calculs que nous avons pour mesurer le temps.

A l’intérieur de cet espace qui s’appelle temps, nous nous trouvons avec la mécanique du
mental et il est tout naturel que quand il n’y a pas une étude de fond, que nous attribuions
les faits du temps à la vie.

Le temps naît pour nous avec chaque existence et celui-ci est en relation avec le corps
Physique, le Vital et la personnalité ; une fois le physique mort, disparaît pour nous, le
temps ; en d’autres mots, nous pourrions dire que le temps est tétra-dimensionnel.

Dans notre état intérieur, il y a des moments de dynamisme, de pessimisme, de douleur,


de joie ; il est clair que ces états ont une relation avec la spirale de la vie qu’en ce moment
nous sommes en train vivre ; mais chacun de nous a le devoir de les améliorer et, en fin
de compte, de ne pas se laisser affecter par les ondes négatives du temps.

Nous, les ésotéristes, nous savons qu’il existe trois Gunas et que celles-ci ont une intime
relation avec Sattwas, Rayas et Tamas, en tant que dédoublement vibratoire qui régit tout
ce qui existe. Sattwas est en relation avec l’inspiration, Rayas avec le mouvement et
Tamas avec les états instinctifs.

Chacun de nous doit apprendre à modifier à l’intérieur de lui ces vibrations, ce à quoi on
parvient moyennant le rappel de soi – même au moyen de l’intégration avec notre
conscience et à travers la compréhension avec l’élément qui, en cet instant, est en train
d’agir.

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Si, face à un paysage très beau, nous sentons de la tristesse ou de la nostalgie, c’est le
signe que quelque chose va mal en nous, parce que ce que nous sommes en train de voir
et d’observer, devrait plutôt produire une inspiration et une paix intérieure. Ceci nous
appellerait à réfléchir à ce que nous sommes mal ubiqués (centrés).

Si, dans une fête où tout le monde est heureux, profitant d’une saine distraction, nous
nous sentons mal, ceci nous indique que nous (sommes) allons déséquilibrés et qu’en
nous, il y a un moi qui nous fait sentir quelque chose de diamétralement opposé à
l’événement dont nous sommes témoin en présence.

Si, face à une calamité ou à une catastrophe, nous nous sentons déséquilibrés
émotionnellement et psychologiquement, c’est un signe que nous sommes (allons mal)
gnostiquement parlant, parce que quand on se connecte à l’Être et qu’on s’ubique (se
centre) bien, le sens de l’inspiration nous aide à voir les choses telles qu’elles sont et, en
fin de compte, à nous sentir bien. Dans le cas contraire, nous serions en train de marcher
avec rayas, en relation avec les trois gunas, nous faisant penser le pire de l’événement
dont nous sommes le témoin ou cela nous induirait à courir désespérément comme des
fous.

Si nous nous identifions avec Tamas, nous nous plongerions dans la lamentation, dans le
sanglot ou même, cela nous mènerait à nous enivrer ou à souffrir peut-être un autre type
de malheur, comme notre propre mort.

Le temps est mécanique et appartient à la mécanique qui régit les différents états
inférieurs de l’homme.

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HOMME : PHYSIQUE, INTELLECTUEL ET SPIRITUEL

Quand l’homme comprend que ce qui apparaît dans le monde physique en tant que corps
atomique cellulaire, avec ses caractéristiques respectives et ses fonctionnalismes
biologiques n’est pas tout et trouve que la Gnosis avec ses études scientifiques et
anthropologiques nous enseigne à connaître que, à l’intérieur de cette structure physique
se pénètrent et s’interpénètrent d’autres corps qui ont comme expression, la partie
physique, il comprend aussi que le mental n’est pas tout, mais qu’à travers lui se
manifestent trois fonctionnements que nous devons connaître amplement pour avoir une
vision sommaire de ce qu’est l’homme physique, l’homme intellectuel et l’homme spirituel.

L’Homme Physique exécute et développe ses activités à l’intérieur d’une mécanique


difficile à l’extrême, comme le sont les lois naturelles qui le régissent et les Lois de Dieu
qu’il doit accomplir. Il se trouve aussi dans l’obligation de respecter les lois des hommes,
lesquelles, par le fait qu’il développe ses activité à l’intérieur d’une mécanique si grande,
l’induisent à certaines occasions, à oublier les lois naturelles et celles de Dieu pour
pouvoir les accomplir. Ce qui est mentionné ci-avant s’est retrouvé démontré à travers le
temps et les faits.

Qu’il me soit permis, dans ce thème, de faire un petit recensement de l’histoire où se


retrouve parfaitement démontré que l’ignorance est osée et qu’elle est la mère de l’erreur.

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Galileo Galilei fut emprisonné pour avoir dit que la Terre tourne autour du Soleil. Socrate,
pour avoir illustré la psychologie à travers l’Être, avec ses caractéristiques
révolutionnaires, fut accusé d’être en train de soulever le peuple et fut assassiné par la
fausse science.

Le fanatisme religieux tua Jeanne d’Arc pour avoir été une femme révolutionnaire et
éveillée.

Atahualpa, Prêtre Inca, fut assassiné pour n’avoir pas accepté que la parole de Dieu était
écrite sur un papier.

Je crois qu’il n’est pas nécessaire de continuer à illustrer des chapitres de l’histoire pour
démontrer que les chefs religieux et dirigeants de cette pauvre humanité dégénérée et
caduque, ont toujours été des endormis –pardonnez-nous le terme- des assassins remplis
de bonnes intentions, lesquels, comme il se passe dans les guerres saintes, tuent au nom
de Dieu.

L’Homme Mental et Intellectuel, s’il n’équilibre pas les avoir avec l’Être, se convertit en une
fripouille un ignorant, un « je-sais-tout ». Pour plus grande disgrâce, nous voyons ce type
d’hommes dans les institutions religieuses avec des poses de propriétaires et seigneurs
qui coudoient Dieu en établissant lois et statuts, altérant le contenu des évangiles le fouet
du bourreau à la main, lançant des excommunications à dextre et à sinistre, mélangeant la
religion avec l’argent, avec la politique et commercialisant avec les Âmes.

Voulez-vous savoir comment s’appellent ces messieurs ? Ce sont les marchands du


Temple ! Nous ne sommes en train de faire allusion, dans ce chapitre à aucune religion
spécialement, mais à ceux qui négocient avec la religion du voisin, de l’ami, du frère.

La véritable religion a un nom que nous tous nous devons connaître : elle s’appelle :
AMOUR. L’AMOUR ne connaît rien aux finances, il n’a pas de préférés ne veut du mal
pour personne : il est le même pour tous : l’intellectuel, le nanti, le mendiant, le blanc, le
noir, le lais, le joli ; dans l’AMOUR se trouve une égalité de conditions et de valeurs ;

Il existe des millions de personnes qui pratiquent le bouddhisme, se frappant de coups la


poitrine et faisant le contraire de ce que Bouddha enseigna.

Autant d’autres sont en train de faire de même avec les enseignements de Mahomet ;
pourtant, ils sont en train de tuer au nom d’ALLAH, faisant le contraire de ce que le
Prophète enseigna.

Des quantités de créatures de différentes sectes pullulent sur la terre, se disputant sur
Jésus et faisant le contraire de ce qu’IL enseigna. On sait que Jésus ne laissa pas une
religion, mais un message : « AIMEZ VOUS LES UNS LES AUTRES ».

Les mauvaises interprétations des textes bibliques, -dû aux traductions que chacun fait à
son caprice-, ont donné lieu à ce qu’on en fasse commerce, qu’on fasse payer des dîmes
et des cotisations pour entrer et sortir des églises et celui qui ne paye pas est
excommunié, on le regarde de travers et on lui dit qu’il ne va pas s’unir avec Dieu.

Cher lecteur, vous saurez excuser ce que nous sommes en train de dire ici ; nous ne
sommes pas en train de le dire au nom d’une quelconque institution, mais tant que les
dirigeants religieux ne se proposeront pas d’incarner l’amour, la charité et la

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compréhension, nous continuerons à voir en eux l’inquisition avec une autre manière de
tuer.

On ne tue pas seulement en brûlant les personnes comme le faisaient les inquisiteurs,
comme on le fit également avec nous en des temps passés, pour être en train d’écrire la
même chose que maintenant ; on le fait aussi avec un affront, avec une insulte et par
dessus tout, quand une pauvre âme remplie de douleur accablée par les pesanteurs de la
vie s’approche d’une église pour chercher un baume pour son cœur et que ce qu’elle
rencontre, ce ont des réprimandes et des mauvais traitements ; celle-ci est une manière
de tuer, non sa partie physique, mais son âme.

Les sentiments de l’homme, quand ceux-ci sont attrapés par les différentes
caractéristiques de l’Ego, se remplissent de sentimentalismes et de tendresse envers ceux
qui sont en affinité avec lui et de haine et de cruauté envers ses ennemis. Il se passe la
même chose avec quelques dirigeants, quand quelqu’un est capable de leur dire que leurs
décisions ou déterminations sont erronées. Si la personne qui réclama est un employé de
ce dirigeant et travaille dans l’une de ses entreprises, cette pauvre âme est jetée à la rue,
sans qu’importe le moins du monde la faim et les nécessités que vont subir ceux qui
dépendent de leur salaire.

Si c’est un religieux qui, sous-entendu a été mis comme tête visible ou sanctifiante d’un
peuple, il se comporte également de la même manière et, comme il a des sentiments au
service de l’ego, il agit comme un sincère fourvoyé.

Le père de famille qui, à l’occasion, gaspille ce qu’il gagne en beuveries, bières,


bacchanales, qui insulte et maltraite son épouse et ses enfants parce qu’il se croit le roi de
la maison, représente le chef du foyer et nonobstant, il se comporte ainsi avec son
épouse, avec ses enfants et aussi avec ceux qui sont d’accord avec lui quant à l ‘aspect
religieux.

Cher lecteur, nous exposons grosso modo face à vous, trois personnages chargés de
former un monde meilleur.

Le chef du foyer, chargé de former des hommes et des femmes de demain, avec ce
comportement là ?
Le capitaine ou chef de grandes masses ou peut-être politicien, avec ce comportement
là ?

Le religieux, personne chargée de conserver la mystique et l’amour de la société, avec ce


comportement ?

Le caudillo ou chef de grandes masses ou peut-être le politique, avec ce comportement ?

Ami lecteur, avec ce cumul de choses qui vont mal, vous croyez vraiment à un monde
meilleur ?

Vous croyez en des changements dans les masses ? Impossible, mon cher ami ; si vous
voulez un changement, faites-le, vous ; si vous voulez un monde meilleur, créez-le, vous ;
n’espérez pas que le monde change envers vous ; faites-le, vous, envers le monde ;
n’espérez pas que le monde vous comprenne ; vous, comprenez-le. Ainsi vous y
parviendrez ; ne perdez pas ce moment d’euphorie. Si, par malheur vous tombez dans les
mains de ces trois groupes de fripouilles que nous avons déjà signalés, vous vous perdrez

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et aussi tous les vôtres, parce que ces trois personnages déjà indiqués, tout ce qu’ils ont
été capables de faire en cette époque de banqueroute et perte de tous les principes
moraux, c’est de faire une grande arche spacieuse, non pour se sauver du déluge comme
le fit le Noé biblique, mais plutôt pour entrer avec toute leur clique dans le fleuve
tourmenté de la vie pour y naviguer jusqu’à l’abîme.

L’Homme Spirituel.

Cet homme est le résultat de rigoureuses disciplines et de super-efforts, qui a été capable
d’incarner la doctrine du cœur et non la doctrine de l’œil ; qui a toujours vu la société ou la
famille et les amis comme un miroir où se voit en pied ; qui observe en les autres le reflet
de ses propres erreurs et au lieu de censurer un autre personne, cherche à se corriger
soi-même. C’est une personne qui vit, remplie d’AMOUR, de compréhension ; qui aime
Dieu dans l’expression de la vie ; qui aspire à la perfection ; qui arrive à la mort en
possession de tous ses sens.

En synthèse, nous dirons que c’est un homme noble et notoire, non comme ceux qui ont
gaspillé leurs énergies dans la nonchalance du plaisir. Ces pauvres individus sont comme
des oranges jetées à la rue pour que tout le monde les piétine.

POUR LE CHRIST

A LA BATAILLE ! A LA BATAILLE ! A LA BATAILLE !

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CHAPITRE VII

LE DISCIPLE DEMANDA AU MAITRE :


« OU EST LE MAL ? »
LE MAITRE REPONDIT : « DERRIERE TOI »
LE DISCIPLE DEMANDA : « OU EST LE BIEN ? »
LE MAITRE REPONDIT : « DEVANT TOI »

LE DISCIPLE REDEMANDA :
« ET PAR DELA LE BIEN QU’ Y-A-T-IL ? »
LE MAITRE REPONDIT : « LE MAL »
__________________________________________________

LE SENS DE L’INSPIRATION

Le travail ésotérique gnostique exige une discipline et un ordre ; surtout, il est nécessaire
que chaque étudiant comprenne pourquoi le Maître Samael dit : « Organe qu’on n’utilise
pas s’atrophie ».

Tous, nous comprenons que l’être humain ne comprend pas seulement un corps
physique, mais bien qu’il est septuple dans sa constitution interne et ce ci correspond ou a
une relation avec cette organisation qu’en ésotérisme, on connaît du nom de « Loi de
l’Eternel Paraparshinock ».

Le corps physique, comme véhicule d’expression de sa partis interne, doit avoir son
processus à l’intérieur de la mécanique tridimensionnelle avec l’aide ou l’assistance des
corps internes, lesquels dans leur ordre pertinent, accomplissent également leurs
fonctions dans les dimensions qui leur correspondent.

Chacun de ces véhicules ou corps doit être dominé grâce à al discipline et la volonté pour
qu’il accomplisse et obéisse à la volonté du Père. Le corps physique doit être discipliné à
travers l’observation, pour qu’il y ait une canalisation de forces, empêchant que les trois
cerveaux qui correspondent à ce corps agissent indépendamment et puissent avoir la
conscience placée dans leur lieu, c’est-à-dire, là où nous sommes.

Le Cerveau Pensant, le Cerveau Moteur et le Cerveau Émotionnel doivent être dirigés par
la Conscience et la Volonté pour que de cette manière ce que nous pensons, e que nous
sentons et ce que nous faisons aient une correspondance entre eux, avec l’ŒUVRE que
nous sommes en train de réaliser.

L’observation correspond au corps physique et c’est fondamental pour qu’il y ait une vie
correcte et disciplinée.

Il y a un autre corps qui pénètre le corps physique et avec lequel il s’interpénètre sans se
confondre avec lui : nous voulons faire allusion au corps Astral, véhicule merveilleux aux
qualités extraordinaires, lequel nous permet de nous mouvoir consciemment ou
inconsciemment dans le Monde Astral.

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Le Corps Astral, à l’intérieur de sa constitution protoplasmique a aussi son essence,
laquelle doit se développer harmonieusement en concordance avec l’ŒUVRE que nous
sommes en train de réaliser dans la partie physique.

Il est nécessaire de discipliner et d’exercer le corps Astral ; ceci se réussit à travers l’auto-
observation et le discernement.

Le Corps Astral, comme tous nous le savons, se rattache à l’élément air et en dernière
instance, il a une grande activité. L’Auto-Observation, comme son nom l’indique, exerce
une action majeure sur l’observation : moins il y aura de lois et plus grande sera
l’expression de la conscience. Nous pourrions dire que quand l’étudiant vit dans une
constante Observation et Auto-Observation, il possède une parfaite corrélation entre
observé et observateur.

Ceci va permettre que la conscience ou les expériences que nous vivons dans le monde
tridimensionnel aient en fait une concordance avec les révélations ou expériences que
nous recevons dans le monde Astral et, avec cette union ou symbiose, nous éveillons
graduellement la conscience ici et là-bas.

Le Corps Astral possède une parfaite relation avec le Corps Mental ; ceclui-ci correspond
à l’élément feu, qui a aussi son essence qu’il faut éveiller peu à peu et ordonner
progressivement grâce à de rigoureuses disciplines.

Comme tous nous le savons, le Corps Mental est un véhicule merveilleux ;


malheureusement, en nous les humanoïdes, il se trouve fractionné et au service e l’Ego. Il
est nécessaire d’intégrer le Corps Mental comme tous les autres, grâce à l’inspiration.
Chacune des parties de ce véhicule qui est peu à peu libéré des tentacules de l’Ego
s’intègre ou fusionne progressivement avec l’essence qui lui correspond, au moyen de
l’exercice de l’inspiration et elle se développe graduellement, harmonieusement à travers
le travail que nous réalisons.

Comme vous voyez, cher lecteur, la Gnosis nous donne des enseignements précis qui,
indiscutablement, nous conduise à la preuve de la vérité.

Ces véhicules que nous avons déjà cités dans leur ordre, se rattachent au corps Causal
ou véhicule de l’Âme, lequel, comme les autres, se crée et se développe
harmonieusement ; il est clair que tout cela se passe en obéissance à une ŒUVRE que
nous sommes en train de réaliser.

Ce véhicule, comme les antérieurs a aussi son système ou sa méthode pour qu’il travaille
en accord avec la volonté de l’Être. A ce Corps, correspondent dans leur ordre les attributs
de la Dévotion et la Mystique.

Avec cette ordonnance, toute la structure physique et interne se retrouve en condition de


réaliser une ŒUVRE parfaite et en accord avec les circonstances que la doctrine exige de
nous.

Comme nous l’avions déjà dit : au Corps Physique correspond l’Observation ; celui-ci
observe pour connaître sa conduite et se comporter correctement.

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Au Corps Astral, correspond l’Auto-Observation, qu’il utilise pour pouvoir extraire de la
conscience de tous les évènements de la vie qu’il dépose ensuite dans les mémoires
physique et interne.

Au Corps Mental correspond l’Inspiration, dont on a besoin pour que le mental humain se
fusionne peu à peu avec le Mental Universel.

Au Corps Causal, correspond la Dévotion et la mystique pour que celui-ci soit à son tout,
le pont entre de qui est humain et ce qui est divin.

Élargissant un peu le concept de l’inspiration, nous pourrions dire que de même que nous
pouvons fusionner au moyen d’une discipline, notre centre émotionnel inférieur avec
l’Emotion supérieure et unir l’intellect terrestre avec l’intellect supérieur, nous pourrions
aussi développer le sens de l’inspiration en chacun de nous.

En proportion de ce progrès et perfectionnement que nous ayons, nous pourrions capter


et interpréter à la lumière de la conscience, le corps de doctrine et les expériences
« oniriques » que nous avons, chacun de nous. C’est-à-dire, le sens de l’inspiration nous
permet d’obtenir la sage interprétation de la doctrine que nous sommes en train de
pratiquer. L’ésotériste doit apprendre à s’inspirer en tant de belles choses de la vie, en le
Drame du Christ, en la transformation que fait une plante de roses pour produire la fleur
avec son bon parfum ; en la liturgie ; en une belle soirée, en les nuite étoilées, en tant
d’attributs de la nature, en l’animal sauvage qui naît et grandit sans se préoccuper de la
façon dont il va vire ; en tant de dons que le Créateur nous donne, comme la santé, la
raison et par – dessus tout, l’opportunité que nous avons de nous faire Dieux comme Lui.

Cher lecteur, nous espérons que vous comprenez que la Gnosis comme Sagesse Divin,
plus que de normes elle a besoin de discipline, plus que de discipline elle a besoin de
volonté, plus que de volonté elle a besoin d’AMOUR du travail, de l’ŒUVRE.

Le sens de l’inspiration est celui qui nous permet d’interpréter sagement la doctrine et les
expériences internes. Comme dirait un grand sage : « Il faut apprendre à lire là où le
Maître n’écrit pas. ».

LA MATIERE PREMIERE DU GRAND ŒUVRE

Dans ce thème, nous étudierons l’élément qui sert de « ciment unificateur » dans la
cristallisation du grand Œuvre ; je veux faire allusion à l’Hydrogène SI-12, lequel se
retrouve être le résultat des différentes modifications qu’ont les énergies que l’organisme
reçoit et transforme.

On l’appelle « ciment unificateur » parce qu’il dérive du mot « semen ». Le ciment s’utilise
dans toutes fondations des édifications et le semen représente la pierre vivante du grand
Œuvre. Unificateur, parce que, de même que dans le mélange du ciment s’unissent
beaucoup de particules de sable et de pierre, dans l’énergie sexuelle aussi s’unissent la
lumière et la force pour prendre des corps et âme, vive représentation de l’ŒUVRE que
nous sommes en train de réaliser.

Il est d’extrême transcendance pour nous les étudiants gnostiques, de comprendre la


nécessité de produire une semence meilleure de jour en jour, pour que notre Œuvre soit
toujours plus qualifiée.

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Si nous analysons ce que le V.M. Samael nous dit relativement à cela, nous pourrons
comprendre la transcendance qu’a pour notre Vie Initiatique, ce que nous mangeons, ce
que nous pensons et ce que nous respirons.

Chacun de ces éléments a une intime relation avec la formation de l’énergie ou de la


semence que nous sommes en train d’utiliser pour le Grand Œuvre.

Ce que nous mangeons passe par la gamme musicale, se traduisant en les notes DO- RE
–MI-FA –SOL – LA –SI. Chacune de ces notes a une répercussion spéciale dans le type
d’énergie que nous sommes en train de produire.

Peut-être sont-ils très peu, les étudiants d’ésotérisme qui se sont arrêtés à analyser
pourquoi le Maître Samael cite trois groupes d’Aliments, tels que les Satwiques, les
Rajasiques et les Tamasiques. Ces trois groupes se trouvent dans la grande variété
d’aliments qui existent pour que nous puissions nourrir le corps et bien entendu produire
l’énergie que nous allons utiliser dans le grand Œuvre.

Il est vrai que pour nous, il est très difficile de nous soutenir avec une discipline droite et
juste au milieu de ce monde agité et civilisé.

Les aliments Satwiques n’apportent pas au palais ce goût et ces saveurs qui nous plaisent
étant donné qu’ils ne se trouvent pas mélangés avec des sauces, des condiments et
autres produits qui nous causeraient du tort dans la formation de notre énergie. Ce sont
les fruits, les produits intégraux comme le riz, le blé, l’orge et tous ceux qui n’ont pas été
séparés de leur partie solaire, ni traités avec des produits chimiques.

Si nous observons ce thème sous un autre angle, nous trouverons un second groupe
d’aliments comme les Rayasiques qui, dans le fond se révèlent préjudiciables, nocifs pour
la santé et pour l’ŒUVRE. Dans ce groupe, nous trouvons les aliments très salés, très
sucrés, les relevés, les boissons gazeuses, les viandes à l’excès, etc. etc. Ces aliments
produisent dans notre organisme des dommages peut-être irréparables et en fin de
compte, une énergie qui n’est pas apte pour le Grand ŒUVRE.

Il existe un troisième groupe d’aliments dénommés Tamasiques. Il est nécessaire que


l’étudiant gnostique comprenne à fond que le Shakti potentiel des conserves, de la viande
de porc, des farines raffinées, des sucres raffinés et de tout assaisonnement est
Tamasique à cent pour cent et qu’en dernière instance, il ne sert à rien pour produire de
l ‘énergie apte pour le Grand ŒUVRE.

S’il vous plaît, cher étudiant, résolvez-vous à apprendre à vous alimenter, ne vous laissez
pas tenter par tant de plats appétissants qui vont endommager votre semence.

Indiscutablement, une personne qui se soumet à une discipline en relation avec


l’alimentation, non seulement va améliorer son aspect quant à la santé, mais aussi quant à
son énergie, qui se trouvera dans des conditions optima pour la réalisation du Grand
ŒUVRE.

Cher lecteur, en termes gnostiques, nous devons placer ces trois groupes d’aliments de la
manière suivante :

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Le premier, comme l’élément formateur, qui se rattache à l’aliment en lui-même et au
corps physique ; il en viendrait à être le laboratoire qui reçoit l’aliment et le transforme en
énergie.

Le second se révèlerait être notre mental, fonctionnant comme élément correcteur, avec la
finalité de ne pas permettre que le corps physique endommage la matière première ou
l’énergie avec des passions, des instincts ou des émotions, produisant ainsi l’Hydrogène
SI-12 apte pour la transmutation, sans le danger qu’il soit mélangé avec d’autres
hydrogènes denses ou lourds qui, en d’autres termes, sont ce que le V.M. Samael appelle
« Mercure Arseniqué » ;

Maintenant, nous pouvons comprendre pourquoi il y a une maxime qui dit : « Un esprit
sain dans un corps sain »

Le troisième aspect que nous trouvons, est l’élément énergisant qui est en relation avec la
respiration. Quand nous, dans notre vie de tous les jours, nous apprenons à respirer non
seulement avec la finalité de pouvoir exister, mais avec celle d’augmenter notre potentiel
énergétique, nous nous rendrons compte de ce que, plus grande sera quantité d’oxygène
accumulée dans notre sang et dans notre organisme et plus grand sera le potentiel
d’énergie que nous aurons.

N’importe quelle personne sait que marcher et faire des exercices équilibrés permettent
que les cellules s’oxygènent, produisant une parfaite oxydation et réussissant que le corps
puisse éliminer avec une plus grande facilité toutes les toxines et les venins que nous
recueillons dans la vie quotidienne.

L’élément formateur (corps physique), l’élément correcteur (le mental) et l’élément


énergisant (l’oxygène), jouent un rôle important à l’extrême dans la réalisation de
l’ŒUVRE de chacun de nous.

La transmutation est à la base, elle est fondamentale pour la régénérescence, mais il est
nécessaire que chacun de nous complète ce travail avec un ordre et des disciplines qui
permettent au corps et à l’énergie d’accomplir leurs fonctions.

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LE SENS DE L’ETONNEMENT

A l’intérieur du travail gnostique, nous trouvons bien des manières et des méthodes de
comprendre et de pratiquer l’enseignement.

Il est nécessaire d’analyser, que toutes les choses qui nous arrivent et nous entourent ont
pour nous une importance vitale et, en fin de compte, elles doivent être étudiées,
analysées et comprises.

On en a beaucoup dit, quant à l’auto – observation, mais celle-ci n’aurait aucune


transcendance si nous ne faisions pas un discernement des lieux et des choses qui nous
entourent.

Si nous nous observons, nous voyons que la mécanique dans laquelle nous vivons, nous
situe chaque jour dans des conditions encore pires, relativement à la conscience.

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Il est à noter que, si nous nous trouvons dans un lieu déterminé avec des personnes
déterminées, ce n’est pas par hasard ; tout a une cause et un pourquoi : pour cette raison,
à l’instant même où l’événement arrive, nous devons l’identifier et lui demander qui il est et
ce qu’il a à voir avec nous.

Vous cher lecteur, vous vous demanderez : qu’est-ce que cela ? Comment fait-on ?
Parfois, vous êtes-vous retrouvé face à une personne qui ressemble beaucoup à une
autre ? Peut-être avez-vous mis ce phénomène en relation avec une simple coïncidence,
disant : « ce monsieur, oui, il ressemble à untel ». N’est-ce pas, d’aventure, le motif pour
que vous vous posiez une question à propos de ce fait ?

Vous êtes-vous vu, une fois dans votre vie, désincarné ou prisonnier de l’armée et avez-
vous fait un plein discernement à propos de ce phénomène ? Ne croyez-vous pas qu’on a
perdu le sens de l’étonnement, chez nous les humains ?

N’avez-vous pas remarqué comment l’animal manifeste ce phénomène avec un grand


naturel ?

Le sens de l’étonnement, chez les animaux, se trouve très développé et il agit par un
instinct de conservation. L’animal sauvage, en voyant ou en entendant quelque chose
d’étrange, agit sur-le-champ et il a la capacité de savoir s’il s’agit de quelque chose de
normal ou d’anormal.

Chez l’animal domestique, il en va de même ; quand il perçoit son maître, il tend à


s’identifier avec lui, soit parce qu’il lui donne à manger, soit parce qu’il le soigne. Par
contre, s’il s’agit d’un étranger, tout simplement il ne lui fait pas confiance et il exprime son
rejet, son refus.

Nous voyons que très rarement, l’étonnement agit en l’humanoïde et quand il le fait, c’est
à travers de fantaisies ou de détails qui se rattachent uniquement au monde physique,
comme par exemple avec un avion supersonique, avec une arme ultramoderne, avec la
dernière mode, etc.

Chez l’étudiant d’ésotérisme ou investigateur, le sens de l’étonnement doit être dirigé aux
phénomènes étranges, à tout ce qui ne serait pas normal dans la vie quotidienne.

Si nous vivons en ville et que nous allons à la campagne pour réaliser une promenade,
nous devons, hors le fait de courir et de nous sentir libres, faire aussi une analyse de ce
fait. Si nous sommes à la plage en train de nager et de nous divertir, nous devons aussi
produire le rappel de nous-mêmes, sans nous identifier uniquement avec le plaisir de
nager et de jouer. Nous devons observer notre attitude quand nous sommes face à un
fonctionnaire public qui nous demande nos pièces d’identité, à une personne qui nous
adule, à une autre qui nous insulte, etc. etc…

En synthèse, nous pourrions dire que le sens de l’étonnement est le discernement lui-
même ou sens de l’auto - observation.

Nous qui avons besoin d’éveiller notre conscience, nous devons prêter une attention
spéciale à tous les détails qui se présentent autour de nous.

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Si nous, dans le monde physique, tridimensionnel, nous possédions ce sens de
l’étonnement développé les évènements peu communs qui se présentent à nous ne
passeraient pas inaperçus et se révèleraient très utiles pour l’éveil de notre conscience.

A certaines occasions, nous nous voyons dans une réunion avec des amis ou peut-être
avec des personnes que nous n’avons jamais vues et ceci nous parait si normal. Nous ne
mettons pas à profit ce fait, pour faire le discernement.

Quand une personne nous fait des louanges ou nous insulte, nous réagissons contre elle,
mais nous ne faisons pas le discernement de l’événement.

Nous voyons une très jolie aurore et peut-être ne nous arrêtons pas à analyser cette
scène, ceci indiquant que nous sommes endormis.

Bien des fois un animal nous parle dans les mondes internes et nous, comme ici sur la
terre nous n’avons pas le sens de l’étonnement développé, nous voyons ce phénomène si
inusité d’une manière normale.

Si nous observons un enfant, nous nous rendons compte de ce que n’importe quel
phénomène qui n’est pas normal lui attire l’attention, ceci nous indiquant qu’il est plus
conscient que nous.

Le sens de l’étonnement nous permet de vivre plus intensément l’auto – observation.

Rappelez-vous, cher ami, que le langage avec lequel on nous parle dans les mondes
internes, généralement s’exprime au travers de symboles et de nombres. Il est très rare de
rencontrer un étudiant gnostique attentif aux détails de la vie, aux choses simples et
pratiques.

On aspire toujours à éveiller la conscience d’un seul coup ; nous ne nous rendons pas
compte de ce que ceci se présente progressivement d’une manière si simple que nous, si
nous ne sommes pas attentifs, ne nous en rendons même pas compte.

Il est nécessaire de développer, comme nous l’aurons dit dans des thèmes antérieurs, le
sens de l’inspiration, qui est celui qui nous permet l’interprétation sage de tous les
symboles, « coups-au-cœur » (pressentiments) et révélations que nous recevons.

Nous avons besoin, en outre, de développer le sens de l’étonnement pour que, à travers
celui-ci, nous puissions valoriser toutes les choses simples et transcendantales qui se
présent à nous dans la vie de tous les jours.

Si nous ne cultivons pas ces facultés, nous pourrions dire qu’il est très difficile pour nous
de capturer un enseignement qu’on nous donne à travers les simples mais très importants
phénomènes qui se présentent à nous dans la vie quotidienne.

Si nous observons un enfant, nous pourrons nous rendre compte qu’il a, à l’état latent, le
sens de l’étonnement. Si cet enfant, par exemple, marche sur un chemin et trouve un
serpent de quelques centimètres de long seulement, il court affolé et le raconte à l’adulte,
lequel, de manière quelque peu indifférente, l’interroge sur la taille de ce serpent et, quand
l’enfant la lui montre par un signe quelconque, il lui dit qu’il est un sot et un peureux.

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L’exemple antérieur nous permet de comprendre que l’adulte s’étonne uniquement face
aux choses grandes. Dans le cas du serpent, si celui-ci avait eu quelques mètres de long,
il en aurait été très impressionné ; cependant, l’enfant s’étonne face à n’importe quel
phénomène, pour petit qu’il soit.

Voyons un autre exemple : un enfant marche sur un chemin ; il trouve une pièce de
monnaie et avec joie et étonnement, il s’exclame : « regardez, une monnaie ! « ; l’adulte,
par contre, la ramassera peut-être, mais ce phénomène ne lui cause aucun étonnement.

Un enfant voit que le soleil levant est de couleur rouge et, impressionné, il demande à son
papa : « pourquoi le soleil est-il de cette couleur ? » et celui-ci, sans aucun étonnement et
sans que cela lui importe, tout simplement lui répond : « fils, c’est parce que l’été arrive »,
etc…

Les comparaisons simples et pratiques nous démontrent que nous avons perdu le sens de
l’étonnement, lequel est celui qui nous permet ou nous attire l’attention pour qu’à un
moment donné, nous éveillions la conscience.

LES DONS

Tout étudiant d’ésotérisme Christique doit savoir qu’on a besoin d’un ordre, d’une
discipline et surtout, d’une profonde responsabilité dans le travail spirituel qu’on est en
train de faire.

Nous avons connu à travers le temps ; nombre de pseudo - ésotéristes qui entrent à nos
études ou dans n’importe quelle école ésotérique, non dans le propos de faire une
régénérescence, mais aspirant à des pouvoirs pour les exhiber et raconter à tout le monde
qu’ils les ont.

Tout étudiant sérieux et responsable doit comprendre que la Gnosis est une école qui sert
à nous régénérer, à nous transformer, à éveiller la conscience, pour connaître à fond où
nous en sommes.

Il est dit par le V.M. Samael, que le corps est un instrument qui doit être bien structuré
pour qu’il puisse donner les notes qu’exige l’ŒUVRE du Père.

Toute personne qui se propose de suivre le chemin de la régénérescence doit


comprendre, comme point essentiel, la nécessité de se convertir en un grand épargnant
de cet or pur qu’est l’énergie.

L’étudiant d’ésotérisme doit savoir que l’énergie ne se dépense pas uniquement à travers
la fornication, puisque les déséquilibres émotionnels, instinctifs et psychologiques
amènent aussi, comme conséquence, brûlage d’énergie et en fin de compte, retard dans
le travail.

Il est nécessaire que nous analysions et que nous nous rendions compte que toute
connaissance acquise dans ces études est le résultat de rigoureuses disciplines et de
grands efforts.

Un étudiant d’ésotérisme qui s’adonne à la tâche de faire commerce de la douleur d’autrui,


ne recevra jamais le don de guérir.

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Un étudiant d’ésotérisme qui utilise la force mentale pour subjuguer d’autres personnes,
ne pourra jamais jamais avoir un mental tranquille, ni acquérir la domination sur lui ;

Celui qui utilise l’imagination liée çà des pensées morbides de lascivité, négatives, jamais
ne pourra avoir de voyance objective.

Celui qui ne corrige pas le mensonge, jamais ne connaîtra ni ne pourra interpréter la


vérité.

Celui qui haït, jamais dans sa vie, n’expérimentera ce qu’est le réel de l’Amour.

Celui qui fornique, jamais ne pourra se purifier.

Le colporteur de ragots, le calomniateur, jamais ne pourra avoir la paix intérieure.

Cher lecteur, ceux-ci sont quelques points de vue que nous voulons exposer devant vous,
pour que vous analysiez que l’acquisition de quelques connaissances ou pouvoirs sont
des dons qu’on nous confère en vue de la responsabilité que nous avons dans l’ŒUVRE
que nous sommes en train de réaliser.

Ces dons, auxquels nous faisons allusion, comme nous l’avons déjà dit, sont le résultat
d’une ŒUVRE bien faite ; mais il ne manque jamais par-là, des charlatans parlant de
pouvoirs, de connaissances supérieures, qui ne se sont même pas donné la peine de
comprendre que, pour celq, on a besoin ‘un corps apte et régénéré.

Il y a une bonne raison, pour laquelle le V.M. Samael nous met l’accent sur les Trois
Facteurs de la Révolution de la Conscience.

Le premier facteur (Mourir) correspond au Père et nous confère le Pouvoir ; le second


facteur (Naître), correspond à l’Esprit-Saint et nous confère la Force ; le troisième Facteur
(Sacrifice) correspond au Christ et nous confère la Lumière et l’Amour.

Ceci nous fait comprendre que sans le Pouvoir, la Force et la Lumière, nous ne pouvons
réaliser l’ŒUVRE, encore bien moins acquérir les dons auxquels nous avons fait allusion.

Cher lecteur « Régénérescence » est un mot qui a une intime relation avec l’aspect
génétique. Nous pouvons nous rendre compte qu’au niveau de la procréation, ce sont les
gènes qui déterminent le type, la caractéristique et le travail spirituel des personnes.
Il ne s’avère pas exception, que l’aspect génétique soit aussi celui qui détermine et dirige
l’ŒUVRE que nous sommes en train de réaliser et que le spermatozoïde ou énergie
solaire, soit la matière première pour la procréation de l’espèce et pour la création de
l’âme.

Nous pouvons souligner que seuls l’homme et la femme qui ont incarné l’âme et qui font la
volonté du Père, ont le droit d’avoir et d’utiliser les dons que confère l’Être.

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CHAPITRE VIII

« Quand tu vois un défaut en quelqu’un,


rends grâce parce que tu l’as découvert en toi. »

L’ORGANISATION DANS LE TRAVAIL

(version internet)

Comme nous commençons ce thème, nous devons expliquer que les études
psychologiques dont l’homme a besoin pour réaliser le GRAND ŒUVRE, ne peuvent pas
se baser sur des formulations ou sur une psychologie contemporaine où l’on étudie le
problème, mais pas els causes.

L’investigateur doit passer au-delà du problème puisqu’il ne peut pas rester à l’intérieur du
conformisme d’un problème résolu, mais bien dans la conviction d’un problème éliminé.

Ce moi a sa propre psychologie en accord avec ses caractéristiques et il l’applique avec


nous. Comme nous avons la conscience endormie, cette psychologie que l’Ego utilise en
nous se révèle être la même que celle que nous appliquons dans la vie et dans la
mécanique où nous vivons. Par exemple. Dans le cas d’un sujet qui vole, nous voyons
que le Moi applique une psychologie où il démontre à la personne que si elle ne vole pas,
elle ne peut subsister et il lui conseille de voler celui qui a en abondance, que ce n’est pas
mal, etc.

Comme nous l’avons déjà dit, cette même psychologie nous l’appliquons, nous, à la vie en
justifiant le délit que nous sommes en train de commettre. Le Moi pervers utilise avec
adresse une philosophie subtile, pour démontrer qu’il a une raison, plus que justifiée pour
commettre le délit. Comme les lois mécaniques manipulent l’être humain, il suffit que cet
élément ou Moi psychologique se joigne à d’autres et expose des raisons pour lesquelles
il mène un type de vie déterminé, pour que le Moi des autres personnes qui est en affinité
avec cette manière de penser approuve sa conduite ; ainsi se forme, non un délinquant,
mais un groupe de ceux-ci.

Cher lecteur, la psychologie a été, à travers le temps, la méthode ou le système pour


découvrir le Moi et pour que tout homme se connaisse lui-même. Tandis que nous
analysons un moi sentimental, nous pouvons être confondus et supposer que c’est de
l’amour, mais en réalité, ce n’est pas autre chose que de la colère déguisée, de la
frustration, un complexe d’infériorité. Le Moi sentimental amène une personne à avoir de
grands désespoirs pour la douleur d’autrui, mais quand on lui demande un sacrifice pour
le prochain, il refuse de le faire et trouve quelque excuse pour se justifier.

Le Moi adultère induit le couple à être infidèle quand se présente à lui quelque
opportunité. A ce moment, ce Moi pervers, cruel et impitoyable trouve soudain une
quantité de « mais » et de « défauts » chez son conjoint pour justifier la faute ; il finit par
sentir la nécessité de divorcer, soi-disant pour mener une vie plus organisée dans le foyer
et dans la société.

Le Moi filou fait que la personne acquiert des engagements envers d’autres personnes et
le jour où elle doit les accomplir, il lui fait voir et penser à travers de la psychologie qu’il

49
utilise, que si elle paye ce qu’elle doit, elle se retrouvera sans rien à manger, peut-être
sans de quoi aller boire des bières avec ceux qui se disent ses amis.

Ami lecteur, vous devez comprendre que le code d’éthique le plus parfait qui a été écrit à
travers l’histoire de l’humanité est celui des 10commandements de la Loi de Dieu. Aucun
écrivain, humaniste, prophète, n’ a eu la puissance de déroger à ces lois, encore bien
moins le pourrait-elle, cette légion de démons que nous portons à l’intérieur de nous pour
nous faire enfreindre la loi.

Ces mois criards et querelleurs qui apparaissent dans la face visible de note lune
psychologique doivent être plus que suffisants pour nous démontrer et nous faire
comprendre qu’à l’arrière-plan de notre lune psychologique, il y a des troupes de
personnages ténébreux poussant les actions et réactions des Mois qui nous font
commettre des erreurs.

Cher ami, réfléchissons maintenant sereinement à ce qu’est le péché. Péché, c’est le nom
qu’on donne à une faute commise ; nous les ésotéristes, nous l’appelons karma. Auront-ils
pardon de c es péchés ou karmas, les hommes et les femmes à usage de raison et,
comme nous le disions, le code de la Loi à la main, poussés par des mois qui les font
pécheurs de moment en moment ?

Si celui qui commet l’erreur n’est pas l’Âme, mais un Moi ou démon, Dieu pardonnera-t-il
ces péchés ?

La logique la plus élémentaire nous démontre trois choses qu’il convient d’analyser :

Premièrement : un diable est ce qu’il est, parce qu’il n’a pas la grâce de Dieu et, n’ayant
pas la grâce de Dieu, il n’a pas de pardon.

Deuxièmement : si nous, malgré le fait d’avoir les tables de la Loi à la main, nous nous
laissons pousser par un démon et que nous enfreignons la Loi, nous restons au même
niveau que le démon et en conséquence, nous perdons la grâce de Dieu.

Troisièmement, ce n’est pas Dieu qui créa ce démon, mais nous ; et nous l’alimentons ;
qui, alors, a le devoir de l’éliminer ? Celui qui le créa, ou Dieu qui créa l’homme ? Qu’on
comprenne que Dieu créa l’homme à son image et ressemblance et celui-ci créa le démon
qui, à son tour, convertit l’homme en son serviteur.

On en a vraiment beaucoup dit sur le démon, que nous en devons pas voir comme une
unité, mais bien comme une multiplicité ; dans ce cas, nous sommes en trin de faire
allusion à l’homme, pas à la planète ou au monde.

Il convient que l’homme qui croit avoir la puissance de pardonner des péchés, analyse que
ce n’est pas l’Âme, celle qui pêche, mais le Moi et que si l’homme ne se résout pas à
l’éliminer, il sera toujours un violateur de la Loi ; par conséquent, il n’aura pas droit au
pardon, parce que le pardon est une grâce et la violation de la loi déshérite la personne de
la grâce.

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L’ORGANISATION DANS LE TRAVAIL

Avant tout, il est nécessaire que l’étudiant gnostique soit sérieux, responsable et organisé
dans ce qu’il se propose de réaliser. Nous appartenons à « l’ Armée du Salut Mondial «
et jamais nous n’avons vu dans l’histoire, qu’une armée indisciplinée, désorganisée et
sans sens de la responsabilité ait pu sortir victorieux de quelque bataille que ce soit .

Nous avons besoin, avec suprême urgence, que chacun assume la responsabilité face à
son travail, face à l’organisation et face à l’humanité.

Si nous faisons une étude plus ou moins de fond, nous trouverons sans crainte de nous
tromper, que quand une personne prend la décision de travailler sur un Moi déterminé ou
un problème, beaucoup de situations réagissent contre le succès qu’elle s’est proposée
d’obtenir.

Si nous analysons de Moi que nous voulons étudier et désintégrer, nous nous trouvons
malheureusement avec une situation par trop difficile, représentée par les liens que ce Moi
a, avec d’autres. Nous allons donner un exemple pour expliquer avec plus de clarté ce
que nous voulons dire :

Si nous décidons de travailler avec le Moi de la jalousie, nous nous rendons compte qu’il a
des liens avec la colère, avec l’amour propre, avec l’orgueil, avec la haine et ceci nous
permet de comprendre que son élimination, dépend de trois facteurs fondamentaux :

Premier : le sérieux avec lequel nous prenons le travail


Second : la continuité de propos
Troisième : l’étude que nous ferons de celui-ci pour le connaître, avec toutes les
caractéristiques qu’il a.

Tout Moi, indiscutablement, vit à l’intérieur de la dualité ; par exemple : il pourrait se


donner le cas d’un sujet qui soit en train d’éliminer le Moi de la Colère ; à un moment
déterminé, l’enfant commet une faute et lui, il sent la nécessité de le châtier, avec la
conviction que, s’il ne le fait pas, l’enfant continuera à commettre cette même erreur. Soit
le personnage en question se convainc à ce moment qu’il a besoin d’avoir le Moi de la
Colère, ce Moi de responsabilité, ce Moi sérieux parce que dans le cas contraire, toutes
les personnes qui lui sont subordonnées cesseraient d’avoir du respect et de la crainte
envers lui.

Il arrive la même chose au Moi jaloux : il croit que s’il ne jalouse pas l’être aimé, celui-ci
s’en va ou qu’il le perd ; il ne veut pas se rendre compte que la personne qu’il jalouse ne
lui appartient pas, qu’elle a un libre-arbitre et que, de même que nous avons un père et
une Mère (internes) auxquels nous appartenons, cette personne que nous aimons
beaucoup ou que nous aimons a aussi ses Parents ; eux sont les propriétaires, pas nous.
Le jour où cet être cher voudra s’en aller, il ne restera d’autre remède que de collaborer
avec l’inévitable et s’il l’aime véritablement, de demander au ciel qu’il l’aide et que tout aille
bien pour lui.

Quand nous comprenons que l’Initiation est la vie même, nous nous rendons compte que
les faits et les évènements les plus minimes qui se présentent à nous à chaque moment,
ont une intime relation avec elle.

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Tout agrégat psychologique qui s’exprime à travers une pensée, un sentiment, un e
émotion, qui ne serait pas étudié en temps utile avec la finalité de trouver les liens qu’il a
avec d’autres agrégats, se situe progressivement dans notre pays psychologique et dans
les différents centres de la machine humaine, se fortifiant continuellement et se liant avec
d’autres agrégats psychologiques, rendant plus difficile son étude et sa compréhension.

Aucun ego ou Moi n’a de raison d’exister si nous, en réalité, nous faisons une étude avec
la finalité d’arriver au fond de tous les faits.

Comme nous disions antérieurement, si nous réagissons violemment contre un enfant


(fils) ou contre une autre personne qui commet une erreur et que la solution que nous
trouvons à cela est le fouet, le châtiment ou l’insulte, nous arrivons à la conclusion et les
faits le démontrent à satiété, que nous avons l’Ego vivant. Ce n’est pas avec le fouet, ni
avec l’insulte, que nous allons éduquer nos enfants ou corriger le gens.

Quand cela se présente, l’étudiant sérieux et responsable doit mettre en relation tous les
évènements avec son Initiation et, en dernière instance, comprendre que ce sont des
réactions ou émotions qu’on doit transformer et soumettre à une étude profonde, pour
pouvoir trouver et comprendre les éléments ou mois qui ont pris part dans cet événement ;
par exemple : si une personne nous blesse l’amour-propre par une insulte ou un affront de
n’importe quel type, il est logique que nous réagissons avec colère ; si nous nous
adonnons à la tâche de corriger ou de comprendre la colère qui se produisit à ce moment,
nous sommes en train de faire ce qui est correct, mais le travail se retrouve incomplet,
aprce que la colère qui apparut en cet instant fut lancée par l’amour-propre.

La colère affleure sans doute en un personnage qui voit sa fiancée aller au bras d’un
autre, mais celui-ci doit fier une étude sur le fait et se rendre compte de qui est celui qui
poussa la colère. Est-ce que par hasard, ce ne fut pas la jalousie ? Ces petites
comparaisons, nous les mettons pour que nous puissions faire une analyse de fond sur la
mort de l’Ego.

Il faut savoir différencier ce qu’est la personne, la personnalité et l’Ego.

La PERSONNE est un corps qui comprend les mécanismes et des fonctionnalismes,


lesquels travaillent harmonieusement avec les lois naturelles et avec les Lois divines..
Cela, nous pouvons l’observer dans les cellules : une cellule qui se trouve dans le flux
sanguin et qui doit accomplir sa fonction dans le foie, ne reste pas dans le pancréas, dans
les reins, ni dans le cœur : pas vrai que ceci est admirable ?

La PERSONNALITE, nous l’avons formée et conditionnée par les circonstances qui nous
entourèrent dans les sept premières années de notre existence actuelle ; si nous fûmes de
bons étudiants au jardin d’enfants, naquit en nous un Moi de l’orgueil, de la suprématie ; si
nous fûmes nantis, d’une famille aisée qui a les moyens, nous grandîmes dans les
premières années de vie, avec orgueil et vanité ; si enfants, on était de beaux enfants,
nous créons en nous un Moi de vanité et d’orgueil ; si nous fûmes pauvres, nous
grandissons avec l’idée d’être inférieurs à tous.

La personnalité que nous avons actuellement doit passer indiscutablement par la mort,
parce que ce n’est rien qu’une forme orgueilleuse, vaniteuse, gâtée, fate de la vie qui croit
que tout le monde doit lui rendre des hommages et –ou- qui, dans le cas contraire tonne et
lance des éclairs.

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Croyez-vous, cher lecteur, que cette personnalité conditionnée comme nous l’avons déjà
dit, aux circonstances, vous sert pour réaliser votre ŒUVRE ?

Nous avons vu le cas de beaucoup de personnes, de grands paladins cléricaux, religieux,


endoctrinant un peuple, parlant à merveille de la théologie, avec une connaissance
biblique qui va de la Genèse à l’Apocalypse, mais qui, même de très loin, ne se sont pas
rendu compte de l’existence de l’Ego, ni ne se sont intéressés à travailler pour l’éliminer,
encore bien moins à désintégrer leur fausse personnalité.

Ils vivent amoureux de l’orgueil et de l’amour-propre, sans vouloir comprendre que ces
éléments sont des têtes de légion.

Il est nécessaire de travailler rigoureusement la personnalité qui a été créée


mécaniquement pour qu’elle meure, comme l’Ego et que naisse en remplacement une
nouvelle personnalité au service de l’Être.

On ne peut pas penser que la personnalité mécanique et pourquoi ne pas le dire :


« diabolique » que tous nous avons, puisse servir d’expression des vertus et dons de
l’Être.

Quand la personnalité ne se transforme pas, l’Ego ne meurt pas, parce que la personnalité
est faite d’énergie et qu’elle se charge de le fortifier et de là, naît le concept de beaucoup e
frères qui disent : « c’est que je suis comme cela » ; ce « je suis comme cela » est
justement un Moi qui veut être « immodifiable » ; c’est un démon qui est assis sur son
trône et le pauvre humanoïde est confiant en ce que c’est lui qui pense ainsi et en fin de
compte, il ne veut pas modifier sa manière d’être.

Cher lecteur, si vous vous intéressez à ces études, ordonnez votre travail, ayez de la
continuité de propos ; travaillez impitoyablement contre l’impatience et la mauvaise
volonté ; rappelez-vous que nous sommes le résultat d’allées et venues et que, dans
chaque retour, l’Ego s’est tellement fortifié que nous ne pouvons peser que, dans un
temps relativement court, nous aurons une ŒUVRE faite.

Ordonner le travail est indispensable pour que les vingt-quatre heures du jour, nous
puissions les dédier au travail lui-même.

L’UBICATION

Nous allons maintenant étudier ce qu’est l’ubication et la transcendance qu’elle a dans


notre travail.

Il est fondamental d’apprendre à nous situer, à nous trouver, à nous fusionner avec nous-
mêmes et avec notre travail. Uniquement à travers cette discipline, nous trouvons la règle
d’or qui va nous permettre la parfaite auto-observation.

Il est très facile de confondre l’observation avec l’ubication : le cas peut se donner que
nous soyons en train de nous observer, identifiant les évènements, les lieux, mais sans
être fusionnés avec nous-mêmes, ni identifiés avec la place des évènements internes et
externes. Ceci nous amènerait à réaliser un travail nettement mécanique.

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L’ubication nous permet de nous intégrer avec notre travail, avec notre conscience, avec
notre inspiration, nous permettant non seulement de connaître et de comprendre les
différents aspects et processus qui se présentent à nous dans la vie de tous les jours,
mais encore ceci resterait gravé dans le subconscient, donnant comme résultat l’éveil de
notre conscience dans les mondes internes.

Ami lecteur, il faut comprendre qu’il existe deux chemins par lesquels circule l’humanité.
Le chemin HORIZONTAL et le Chemin VERTICAL.

Si tu te résous à parcourir le chemin de la « Christification », tu dois renoncer à la facilité


qui se trouve sur le chemin horizontal et parcourir l’ardu et difficile chemin vertical.

Comprenez que par l’horizontale, vont toutes les personnes qui ne veulent pas s’affronter
elles-mêmes et que parmi elles se trouvent : ta famille, tes meilleurs amis, feux qui
t’aiment bien et ceux qui te détestent.

Tout cet ensemble de personnes te crée des obstacles pour que tu ne puisses pas monter
par le chemin vertical. Tu dois apprendre à baisser la tête, à développer la
Compréhension et la Volonté et l’Intelligence et n’oublie pas : « tout le monde a raison,
sauf toi ».

Ta famille veut que tu rentres sur le chemin des modes, que tu sois au courant de tout ce
qui arrive, que tu ne manques pas aux fêtes, que tu n’évites pas le cinéma.

Avant d’entrer dans ces études gnostiques, peut-être arrivais-tu chez toi ivre et peut-être,
à juste titre ton épouse et tes enfants étaient fâchés. Aujourd’hui, tu ne vas plus aux fêtes
où il y des beuveries, des disputes et des bacchanales, mais chez toi, ils réclament parce
que maintenant tu es devenu vieux jeu, ennuyeux, etc. Et c’est logique, ils ont raison !

Tes amis veulent t’emmener à leurs « bombes », festins, pour que tu dépenses ton argent
avec des femmes et en d’autres choses de la vie licencieuse et toi, que fais-tu ? Tu leur
donnes satisfaction, parce que ce sont tes amis ? Ou qui sait, par crainte qu’on ne te
mette dehors à ton travail ; ou le fais-tu pour la justification d’avoir des amis ?

Tes ennemis, voyant que tu n’es plus un élément de gronderie, de querelle, accentuent
sur toi leurs calomnies, les insultes et vitupérations et toi, parce que tu es un « petit
macho», pour défendre ton honneur, tu te disputes ou tu défends ta position ? Ce sont des
situations difficiles, pas vrai cher lecteur ? Mais…Difficiles, pour qui ? Est-ce que par
hasard, ce n’est pas l’ Ego des personnes qui t’entourent qui opine et agit ainsi ? Et toi,
pour rendre contente cette légion de démons, Mois ou Diables qui se trouve en les gens et
en toi, tu vas te désister du chemin vertical et te placer sur l’horizontal, par où passe tout
le monde ?

N’oublie pas que le chemin vertical est parcouru par le Christ Intime, avec la Croix de la
rédemption et le chemin horizontal, toute l’humanité le parcourt avec la croix de la douleur
et de la souffrance.

Tu dois apprendre à te situer, t’identifiant de moment en moment avec toi-même et, en


conséquence, à te fusionner d’instant en instant avec les parties autonomes de ton Être.

Rappelle-toi que ton travail, ton ŒUVRE, exige de toi que tu sois diamétralement opposé
aux multitudes qui t’acclament, qui te haïssent et qui te vitupèrent.

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Il existe des phrases célèbres qui nous font réfléchir sur notre travail : Thomas de Kempis
dit : « Je ne suis pas plus parce qu’on me fait des louanges, ni moins parce qu’on me
vitupère ».

Cher marcheur, rappelle-toi que sur le chemin, aucune personne ne peut t’exalter ou te
donner plus que ce que tu as gagné ; mais aucune personne ne peut non plus te retirer ou
te ravir l’ŒUVRE que tu as faite.

L’individu est l’unique qui peut s’exalter sur son propre chemin et l’unique qui peut perdre
ce qu’il a gagné.

Ainsi que tout dépend de toi, non des bonnes ou mauvaises conjectures que les gens font
sur toi ; pour le Christ et pour l’ŒUVRE du Père : en avant !

Rappelle-toi que l’Apocalypse dit : « SOIS FIDELE JUSQU'À LA MORT ET JE TE


DONNERAI LA COURONNE DE LA VIE »

LA LOI DES OPPOSES

Celle-ci est une loi mécanique de la Nature, qui agit en formant un équilibre grâce auquel
peut exister une troisième force qui surgit de l’union des deux antérieures.

De la loi des opposés, nous pouvons citer quelques cas tels que : le haut , le bas ; le
blanc, le noir ; le grand, le petit ; le clair, l’obscur ; etc. etc. mais le pire de tout, c’est que
par création de l’homme et fractionnement égoïque, se sont créées des phrases qui
alimentent en nous, animiquement et psychologiquement, la formation d’un déséquilibre :
l’une de ces phrases est : « le bon et le mauvais ».

Puisque le mental, de moment en moment doit donner des réponses à beaucoup


d’agrégats psychologiques ou de situations externes qui ont une intime relation avec nos
états intérieurs, ceci nous situe dans le bon et le mauvais.

Rarement dans la vie, nous avons vu une personne se demander : qu’est-ce que le bon,
qu’est-ce que le mauvais ? Rarement aussi nous avons vu une personne, par respect de
la libre-expression de la pensée ou du sentiment d’autrui, ne prendre parti pour aucun de
ces extrêmes.

Le résultat pour ces personnes qui y sont parvenus , c’est qu’en ces moments a surgi en
eux une troisième force que nous pourrions appeler « équilibre », comme expression de
la compréhension qui a capturé à ce moment donné –nous montrant de manière claire et
précise- que la vérité n’est dans aucun extrême, qu’elle n’a de partialité avec aucun
événement interne ou externe que l’on veut, pour une convenance, situer dans le bon et le
mauvais.

Le V.M. Samael nous illustre ces aspects en disant ce qui suit : « Une personne qui est en
train de réaliser l’ŒUVRE du PERE indiscutablement doit se sortir de la mécanique des
opposés. »

Nous ne voulons pas être exagéré dans nos appréciations : simplement nous voulons
vous instruire, vous cher lecteur, par ces analyses.

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Si nous disons que cette dame-là est jolie, nous sommes en train de d’affirmer qu’elle
n’est pas laide ; si nous disons qu’untel est brun, nous sommes en train d’affirmer qu’il
n’est pas blanc ; Si nous disons ceci me plaît, nous sommes en train d’affirmer qu’il y a
quelque chose qui ne nous plaît pas.

Pour un sage, ces choses ont une réponse : ne rien affirmer pour ne pas démentir
l’opposé ».

Cela semblerait incompréhensible pour n’importe quel lecteur, ce que nous sommes en
train d’exposer mais, nous l’avons déjà dit : « la Loi des opposés existe pour soutenir un
équilibre de la nature ».

Cette Loi fut celle qui engendra l’affirmation et la négation.

Toute personne qui veut se sortir de cette mécanique doit apprendre à produire à
l’intérieur d’elle, de manière volontaire et consciente une troisième force qui est la
compréhension des évènements internes et externes.

Comme nous l’avons déjà dit, cette troisième force est conciliatrice, raison pour laquelle
elle ne s’impose sur aucune des deux.

Tout événement de la vie tend à nous placer en opposition avec n’importe laquelle de ces
lois et, si nous étions attentifs, nous découvririons en nous les agrégats psychologiques
qui, pour telle ou telle raison, dans cet événement, se situent en accord avec le blanc,
avec le noir, avec le joli, avec le laid. Nous découvririons aussi la raison pour laquelle l’être
humain n’a pas de centre de gravité permanent, quant au temps et à la vie.

Il est dit dans tous les textes gnostiques, que Dieu est la vérité ; Dieu n’est pas question
de concepts, d’opinions, d’hypothèses. Si Dieu est la vérité et la Conscience un
fonctionnalisme de Dieu, toute personne qui est en train d’essayer de fusionner avec la
Conscience ne doit être dans aucun extrême, encore bien moins (doit-elle) prendre parti
pour des opinions ou des concepts qui de fait et par droit, n’ont rien à voir avec la
Conscience, avec le réel.

L’équilibre, en relation avec ce que nous sommes en train de dire ici, est ce qui va nous
permettre d’acheminer notre travail par la verticale sans que la thèse et l’antithèse du
temps et de la vie puisse diriger notre destin vers l’opposition des lois naturelles et
mécaniques qui –comme nous le disions au commencement-, surgissent en l’homme et
dans l’Univers pour que, grâce à la sage position entre celles-ci, puisse se développer
harmonieusement la conscience extraite des évènements de la vie.

Si nous faisons une investigation sur les caractéristiques de Dieu en tant que Père, en tant
que Fils et en tant qu’Esprit-Saint, nous trouvons que le Père est le Saint Affirmer, l’Esprit-
Saint est le Saint Nier et le Christ, le Saint-Concilier.

Si les frères qui ont étudié la Gnosis et surtout l logique des choses, analysent cet axiome
qui dit : « Comme il est en haut il est en bas » trouveront que dans le foyer, l’homme
représente le Saint-Affirmer, la femme, le Saint-Nier ; l’enfant, le Saint-Concilier.

Uniquement à travers le Fils, c’est-à-dire notre Christ Intime, nous pouvons équilibrer dans
des proportions équivalentes en chacun de nous, ces deux forces originelles de la vie.

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La Loi des Opposés, comme nous l’avons déjà dit, agit en tout sauf dans la Conscience et
dans la compréhension des marcheurs du sentier vertical.

Cher lecteur, qui sait ? Si vous êtes l’un de ces assoiffés de Sagesse, ne vous situez, ni
en faveur, ni contre le bien et le mal, parce que cela vous éloignerait de l’élément
conciliateur de l’ŒUVRE qui est en train de se réaliser.

LA CONSCIENCE

Avant de commencer le thème suivant, nous voulons vous demander, cher lecteur, qui
vous inquiétez des études ésotériques et surtout de la Doctrine de l’Être, que vous teniez
compte de ce que la Conscience Universelle est une unité équivalente en valeurs, à
l’expression de Dieu.

Nous sommes des étincelles détachées de ce grand tout et en accord avec le lieu que
nous occupons relativement à la création, nous avons un pourcentage de Conscience que
nous pouvons définir en deux formes:
Le premier, hérité de Dieu, que nous pourrions considérer comme le trois pour cent de
Conscience que le V.M. Samael dit que nous avons.
Le deuxième, est le résultat d’une somme de valeurs en accord avec l’ŒUVRE consciente
que nous aurons réalisée dans cette vie ou d’autres vies. Pour développer la Conscience,
nous avons besoin de la féconder à travers la compréhension que nous aurons de
l’ŒUVRE que nous avons besoin de réaliser, la responsabilité, la discipline et la volonté
avec lesquelles nous l’assumons.

Pur une personne convaincue de ce que nous avons déjà la Conscience incarnée, il serait
tout naturel qu’il puisse opiner le pire de nous quand nous disons qu’il est nécessaire de
féconder la Conscience.

Si nous observons la lumière du monde, nous nous rendrons compte de ce que celle-ci
appraît par l’action du Soleil.

Si nous analysons que chacun de nous est un Microcosmos, indiscutablement nous


aurons à accepter qu’en notre intérieur aussi existe le Soleil. Celui-ci serait finalement
notre Intime qui nous donne la Lumière qui éclaire notre chemin et permet de cette
manière que nos sens physiques et internes ne soient pas nuageux, troubles et encore
bien moins au service de l’Ego.

Si nous étudions les fonctionnalismes de la Sainte –Trinité en nous, nous trouvons que le
Père a, dans notre cerveau un atome qui nous donne l’Intelligence et la Sagesse ; l’Esprit-
Saint a dans notre cœur un atome qui nous donne l’Amour ; le Christ possède en nous un
atome qui nous donne l’action et nous unit à la sagesse.

A juste titre, le V.M. Samael nous invite à produire à l’intérieur de nous, la Révolution de la
Conscience.

Si, en des paroles résumées, nous disons que la Conscience en nous est la seconde
Naissance, indiscutablement celle-ci doit être fécondée par l’intelligence de l’Être et par
l’Amour de l’Esprit-Saint. Cette union de forces produirait en nous l’authentique Révolution
de la Conscience, pour qu’à travers elle, nous puissions incarner la sagesse.

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Cher lecteur, incarner l’être n’est pas question de théories ; ceci est le résultat de travaux
conscients et de beaucoup de super-efforts avec l’inspiration infinie de nous conquérir
nous-mêmes.

Il paraîtrait incroyable que nous, les humains, avec ces faux sentiments que nous avons à
propos de nous, ce que nous avons fait est de développer une fausse-personnalité pleine
d’orgueil, d’amour-propre, d’égoïsme, d’arrogance, laquelle fait que nous ne pouvons pas
avoir de l’Amour ; que nous ne pouvons pas avoir de la Compréhension et encore bien
moins, avoir de la Sagesse.

Qui veut féconder la Conscience avec Amour et intelligence, pour incarner la Sagesse, se
voit avec le difficile problème d’avoir à désintégrer ce qu’il croit qu’il est.

Il y a ceux qui pensent qu’un intellectuel très qualifié est intelligent et a de la Sagesse ;
cependant, nous les avons vus, à travers l’histoire jouer le triste rôle de Pilate, livrant des
créatures innocentes et s’en lavant les mains.

Un intellectuel qui équilibre l’être avec le Savoir –car il y en a, et très peu en vérité-, est
rempli d’amour, de compréhension ; il lutte pour une cause du peuple et apparaît toujours
en train de protéger les masses sans protection.

Un intellectuel sans spiritualité est une fripouille, un menteur ; il profite du peuple qui croit
en ses mensonges ; il se retrouve toujours en train de se frapper la poitrine et en
conséquence, se lavant les mains pour que ne l’inculpe pas de ce qu’il ordonne de faire
contre les innocents.

Tant que ce monde continuera à être aux mains de Pilate, Judas et Caïph, nous serons
perdus. Ce Pilate –dont nous avons déjà dit qu’il est le démon du mental, pour comble de
maux, tient ce monde, envahi. Ce démon, se trouve en n’importe qui et en monsieur tout
le monde ; il est dans le religieux, dans le politicien, dans l’éducateur et pour comble de
maux, en toute personne qui, comme nous l’avons déjà dit, tend à se préparer en vue d’un
futur meilleur.

Le monde est si dégénéré que nous avons vu des cas de chefs de peuple, de personnes
intellectuelles se riant de la religion, critiquant celui qui va à la messe, celui qui va au culte.
On a vu beaucoup de cas de ces personnages fameux et à l’occasion, des foules qui se
rient des commandements de la Loi de Dieu. S’il s’agissait de faire comprendre à ces
personnes la signification du commandement qui dit « Aimer Dieu par dessus toutes
choses », sûrement elles se moqueraient de celui qui l’enseigne et diraient qu’il est vieux
jeu.

Que diraient les messieurs qui exécutent guerres après guerres, qui dépensent des
millions de dollars en armement pour tuer ; si on essayait de leur enseigner que le
cinquième commandement dit : « NE PAS TUER » ?

Nous avons vu des milliers de personnes éclater de rire quand on leur parle de Chasteté ;
elles croient que ces Lois sont abrogées, cependant on les voit présentant de grands
projets pour former un monde meilleur.

Que dirions-nous de Caïph, ce démon de la mauvaise volonté, celui qui dresse les
multitudes contre le Christ, contre la vérité, contre l’Amour, défendant des traditions

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désuètes, dégénérées ; cette mauvaise volonté qu’ il y a en l’époux envers l’épouse et
vive et versa ; en l’enfant contre le papa et vice et versa ; en le patron contre l’ouvrier et
vice et versa.

La mauvaise volonté est un monstre qui alimente en nous toutes ces multitudes qui
fouettent notre Conscience, notre Christ Intime.

Beaucoup de gens croient que le drame qui se présenta, il y a deux mille ans, arriva et
passa ; ils ne se rendent pas compte de ce qu’en chacun de nous, vit et palpite ce même
Christ et que tous ces Mois et Démons que nous avons à l’intérieur, l’insultent et le
maltraitent.

La mauvaise volonté est ce démon qui fait que les gens se disputent les uns aux autres le
droit à une vérité qui n’est propriété exclusive de personne.

Que dieu et les hommes me pardonnent pour ce que je dis ici, mais ces religieux qui
poursuivent l’autre, ces personnes qui excommunient ceux qui se retirent de leur religion,
ces je-sais-tout qui critiquent ce qu’ils ne connaissent pas, sont les acolytes de Caïph qui
envoient tuer la vérité parce qu’ils ne supportent pas d’entendre ses sermons.

L’orgueil et l’amour-propre les tiennent, ils en sont lacérés jusqu’à la moelle ; cependant,
ils ont le droit et la liberté de le faire, c’est évident, parce que la loi des hommes l’admet
ainsi.

Bien des personnes m ‘disent, haïssent, vitupèrent Judas, ce démon de la passion ; ce


démon qui promet de l’amour ; ce démon qui vend le christ pour trente monnaies et que
nous tous, portons à l’intérieur de nous ; cependant, au nom de Dieu, ils conseillent aux
couples de se marier et de forniquer et qu’ils fassent des enfants pour Dieu.

Pauvres gens, ils croient que les enfants de la fornication ont une indifférence quelconque
avec l’enfant de la femme célibataire qui fait dans les mêmes conditions.

Les enfants de Dieu sont des hommes et des femmes qui se régénèrent grâce à un travail
conscient et à la révolution de la Conscience.

Ce monde est si dégénéré qu’il est déjà légal qu’un couple d’homosexuels coexiste bien
évidemment avec l’assentiment de la société qui voit d’un bon œil cette sorte de
libertinage, confondu avec la liberté.

Nous avons vu des cas regrettables où l’on critique un homme ou une femme, parce qu’ils
sonr de fidèles époux.

Cher lecteur, définissez-vous pour l’une de ces deux choses : allez-vous permettre que la
passion, la mauvaise volonté et le mental continuent à détruire, maltraitant votre
Conscience ? Ou vous résolvez-vous à produire une Révolution de Conscience qui vous
permette de réaliser un élément de changement dans votre psyché, qui vous conduise à la
Libération Finale ?

59
CHAPITRE IX

Si la MORT contribue
À ce que s‘établisse mon ETRE,
Bénie soit la MORT

LE MOI ET SA CONSTITUTION

Le Moi est un trio de Matière, Énergie et Conscience. On l’appelle moi Psychologique,


parce qu’en tant qu’Energie, il est disséminé dans toutes les parties du corps.

Il est nécessaire que l’étudiant Gnostique comprenne que la Psyché n’a pas en nous un
lieu défini, mais qu’elle se trouve dans les atomes, les molécules et cellules de notre
organisme.

Nous pourrions presque dire que quelques écrivains ont raison quand ils soutiennent la
Psyché est l’équivalent de l’Âme.

-Nous savons qu’en réalité, il n’en est pas ainsi- mais en étudiant ce thème nous trouvons
que, tant que le Moi tiendra la Psyché envahie- ou cette Énergie-, notre Conscience ne
pourra pas s’exprimer.

Il est nécessaire de soumettre à une étude ce trio d’aspects qui caractérise le Moi, chaque
partie séparément.

Qu’est-ce que l’Énergie qu’utilise le Moi ?

Eh bien c’est une Énergie de type mental, qui se charge de nourrir chacun des éléments
ou Mois qui se présentent dans la succession de pensées qui, de moment en moment,
apparaissent sur notre écran.

Quand nous disons qu’il se compose de matière, ou corps, nous faisons allusion à la
forme qu’il assume dans n’importe quelle aire de notre mental ou de notre Psyché ; celle-
ci peut-être l’idéoplastique ou les Bandes Téléoginores que nous portons dans notre
mental et dans notre subconscient.

Quand le V.M. Samael dit qu’il est nécessaire d’humaniser le mental, il fait allusion à ce
que nos pensées, par les caractéristiques de l’agrégat qui les émet, sont
« animalesques », c’est-à-dire ont des formes animales.

Quand nous affirmons qu’un Moi Psychologique possède de la conscience, nous faisons
référence à la partie de notre essence qui est attrapée en son intérieur et, par une
déduction logique, nous pouvons comprendre que lui, utilise la partie de notre conscience
qu’il tient, pour pouvoir justifier la raison de son existence.

Après avoir compris que ces trois aspects sont ceux qui constituent un Moi, un agrégat
psychologique, nous pouvons faire une petite analyse du travail Gnostique.

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Nombreux sont les frères sérieux et sincères qui se proposent de réaliser l’ŒUVRE mais,
comme ils n’ont pas fait une étude compréhensive sur le Moi Psychologique, ils se mettent
à désintégrer quelques agrégats et ne se rendent pas compte le moins du monde de ce
que, quand ils désintègrent l’un d’eux, il en reste plus de dix ou quinze avec les mêmes
caractéristiques que les siennes.

Comment se forme un Moi ? Eh bien c’est simple ; par exemple : un homme voit une
femme pour laquelle il ressent une admiration quelconque - qui sait, pour ses vertus, pour
sa manière d’être, etc-… Cette admiration qu’il ressent pour elle signifie conscience qu’il
lui a déjà déposée.

A travers le mental, il émet des pensées vers cette personne, lesquelles peuvent être
remplies de sincérité et de bonnes intentions, mais en ce moment, il est déjà en train de
se former un nouveau Moi. En dernier lieu, il commence ressentir de l’attraction, du désir
ou de la passion, indiquant que le Moi s’est déjà formé. Ainsi naît un ego de convoitise,
d’envie, d’amour-propre, etc… Et n’oubliez pas, cher lecteur que la première « chose »
qu’attrape un ego qui est en train de se créer, est de la Conscience ; après : de l’énergie
et postérieurement, il assume se forme.

Si grosso modo, nous avons analysé ce qu’est un Moi et comment il se forme, il vaut la
peine que, dans ce même thème, nous fassions une analyse de la manière de l’éliminer.

Dans le même ordre dans lequel il se créa, il s’élimine ; rappelez-vous, cher lecteur :
n’essayez pas d’éliminer un ego en altérant cet ordre, parce que vous n’y réussirez pas.

Si cet Ego, dans la première phase de sa formation attrapa une partie de notre
Conscience, dans ce même ordre nous devons conduire le travail de son élimination,
c’est-à-dire : la première chose que nous devons extraire au (du) Moi, est la Conscience.
Comment fait-on pour l’extraire ? Cela, nous allons l’analyser de la manière suivante :

Premièrement : il est fondamental de comprendre que cet agrégat est un terrible obstacle
que nous avons pour notre ŒUVRE ; que cet élément est l’un des tant qui fouettent,
vitupèrent le CHRIST INTIME, chose qui fait réfléchir sur la Passion et Mort du Seigneur.

Deuxièmement : il est nécessaire de lui retirer la raison qu’il expose face aux évènements
de la vie ; cela veut dire que si nous nous trouvons face à une personne qui nous insulte
et que nous répondions avec son expression à elle, c’est-à-dire : en insultant, nous
sommes en train de donner raison à l’Ego et ce fait nous indique que Celui-ci tient notre
Conscience attrapée. Cela se démontre parce que nous avons encore pris la défense de
l’Ego en n ‘importe quel événement, nous indiquant que nous n’avosn pas compris que lui,
est un terrible ennemi que nous protons à l’intérieur de nous.

Troisièmement : il est déterminant de comprendre que notre conscience est l’expression


de Dieu et, comme dit le V.M. Samael : « La raison d’Être de l’Être, est l’Être lui-même ».
Ceci nous indique que la compréhension d’un agrégat avec la finalité d’en extraire la
conscience n’exige pas de poses ni de censures d’aucune sorte ; simplement :
« compréhension, sérénité, ubication.

L’Energie est le second élément qui se fait présent dans la création d’un Moi ; en
conséquence, c’est le second pas qui se présente dans sa compréhension et sa
désintégration.

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Les pensées qui nous assaillent dans notre mental, si nous les condamnons pas et que
nous ne les jugions pas, mais que nous les laissions s’en aller comme elles sont venues,
automatiquement nous sommes en train de leur retirer l’énergie qu’à leur commencement
nous leur avons donnée et que nous avons continué à leur donner au cours du temps.

Quant à la Matière (forme) que possède l’Ego : nous devons savoir qu’en proportion de la
compréhension que nous aurons de celui-ci et de l’énergie que nous cesserons de lui
fournir, nous serons en train d’éliminer la forme et la force qu’il a eues dans les bandes
téléooginores et la matière idéoplastique qu’il utilise dans notre mental et dans notre
Psyché.

Il est nécessaire d’analyser un phénomène qui est venu se présenter au cours du temps
en nous, les étudiants gnostiques, qui est de nous adonner à la tâche de désincarner des
egos. Ce terme, nous l’utilisons avec la finalité de faire une différence de ce qu’est : tuer
un ego ou le désincarner.

Quand un ego meurt, il ne continue plus à exister, ni dans la psyché, ni dans le mental et
par logique, ni dans le corps physique.

Quand ‘lEgo désincarne, la chose est distincte : la personne cesse ici, dans le physique,
de commettre la faute qui est en relation avec celui-ci, mais lui, il continue à exister.

Si une personne désincarne le Moi du vol, celui-ci n’en revient plus à commettre cette
faute et elle croit que ce moi mourut ; si elle le fait avec un moi fornicateur, la personne ne
recommence pas à forniquer et elle croit que cet ego mourut ; ceci signifie qu’elle l’arrache
du corps physique, du monde planétaire, mais qu’il continue à exister avec une plus
grande force dans le monde mental et dans la psyché.

CONCLUSION : un Ego que nous n’aurons pas compris et à qui nous n’aurons pas retiré
la raison d’exister NE MEURT PAS.

L’ELEMENT DE CHANGEMENT

Quand une personne se décide à réaliser l’ŒUVRE du Père, la première chose qu’elle
doit comprendre est qu’avant tout, elle doit être sincère envers elle-même : analyser :
pourquoi est-elle dans la Gnosis ? Qu’est-ce qui l’a poussée à suivre ces études ? A-t-elle
compris que la vie qu’elle mène est mécanique ? A-t-elle compris comment agissent les
lois d’évolution et d’involution ? S’est-elle arrêtée à analyser quelles sont les causes (ou :
quels sont les motifs) qui amènent à l’involution ou à la mort seconde ? A-t-elle compris ce
qu’est une race avec ses sept sous-races ? A-t-elle étudié ce que le V.M. Samael
enseigne des âges d’Or, d’argent, de cuivre et de fer ? A-t-elle une idée claire de ce
qu’est le Kali-Yuga ?

Il y a une série de choses qui nous permet d’arriver à la conclusion de ce que nous
sommes dans le final de la race ; que s’achèvent pour nous les opportunités d’allées et
venues ; que le temps s’achève pour nous ; l’hommes est face à ce qu’il a labouré peu à
peu à travers les différentes époques. N’oubliez pas, chers frères, qu’il y a une maxime qui
dit : « Celui qui planifie ce qu’il va faire demain, demain ne peut corriger ce qu’il devrait
faire aujourd’hui ».

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Quand nous comprendrons que nous avons sous notre responsabilité le devoir de réaliser
un changement radical dans notre mental, dans nos émotions et dans notre agir, naîtront
peu à peu en nous, les élans qui vont nous permettre de créer, de développer à l’intérieur
de nous l’élément de changement.

Nous avons besoin d’un changement réel, juste, qui n’est pas question de poses, ni de
mythomanie ; qui doit se concrétiser en faits et rien de plus qu’en des faits. Cet élément de
changement permet que nous pensions et agissions avec notre propre conviction, évitant
que, par conduite grégaire, nous nous mettions à imiter ce que nous entendons et ce que
nous voyons faire.

Cet élément de changement est le point mathématique à partir duquel la Conscience agit
pour la prise de n’importe quelle décision, en relation avec notre travail ; cet élément de
changement est celui qui nous permet d’avoir la capacité pour la transformation de nos
impressions. Cet élément de changement est celui qui nous permet d’être en alerte
perception ou alerte nouveauté et celui qui nous permet de changer la manière de penser
et de sentir.

Si vous, cher lecteur ; êtes intéressé par ces études, ne vous mettez pas à rêver de
pouvoirs et de connaissances qui « commencent au niveau des tuiles pour aller plus
haut » : pensez premièrement à réaliser un élément de changement qui vous permette
d’être sérieux ans votre travail, dans vos pensées et dans vos émotions.

Quand on apprend à être sérieux, sincère et responsable envers soi-même,


indiscutablement l’ŒUVRE se fait. Si nous suivons comme une marionnette manipulée
par critères et volontés d’autrui, nous continuerons à être les mêmes. Ceci est pour des
hommes et des femmes qui veulent être libres.

Un changement radical dans notre vie nous amène à l’a uto-connaissance, c’est-à-
dire, nous fait voit tel que nous sommes et ceci nous permettrait de cesser de penser que
nous sommes es personnes déjà intégrées avec l’Être –quand nous ne possédons même
pas un centre de gravité permanent qui nous permettrait de nous manier, sans avoir à être
en train de copier la vie des autres, les procédés des autres pour pouvoir agir et procéder.

Produire un élément de changement en nous, en ces moments est indispensable si en


vérité, nous aspirons à l’ Auto-Réalisation.

L’homme actuel doit se préparer physiquement et animiquement pour affronter les


moments les plus difficiles et épouvantables qui s’avoisinent et qui aient existé dans
l’humanité.

Les bonnes intentions ne valent rien ; vouloir être une bonne personne ne suffit pas ; il faut
incarner cette bonne personne et elle, n’est autre que les valeurs conscientives de l’Être.

Quand nous avons la paix, affleurent les Mois bons qui aiment bien la paix ; à peine y-a-t-il
des conflits, que surgissent des Mois que la guerre et les conflits fascinent ; quand nous
sommes face à une scène d’humour, se manifestent en nous des Mois d’humour, qui
terminent même par raconter des plaisanteries à double sens.

Quand nous sommes face à une femme aux bons sentiments, nous nous inspirons dans
la beauté de la vie, dans la pureté et dans le bien, mais, si nous sommes face une femme
à la vie licencieuse, s’expriment en nous les Mois de lascivité et de luxure.

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Si nous assistons à une réunion où l’on parle de transformation et de régénérescence,
nous sentons la nécessité de faire cette régénérescence, mais si nous sommes dans un
lieu où l’on parle d’eau-de-vie, de femmes et de problèmes, ne manquent pas les Mois
rivalisant d’efforts dans la conversation.

Ceci est plus que suffisant pour que nous analysions si, en vérité nous sommes préparés
pour avoir la paix au milieu de la guerre ; pour aimer l’ennemi ; pour sentir de l’agrément
pour ce qui nous plaît pas ; pour soutenir notre thèse doctrinaire quand tous nous
persécutent.

Cher lecteur, uniquement en produisant un élément de changement à l’intérieur, du plus


profond de notre Conscience, nous pouvons nous soutenir fidèles et fermes dans
l’ŒUVRE du PERE.

LA LOI DE LA SEPARATIVITE

Dans ce thème, nous étudierons le flux t le reflux des lois affines et antagonistes,
lesquelles s’attirent ou se repoussent selon leur affinité.

Ceci se passe en nous tous, nous indiquant qu’il est nécessaire de faire un discernement
pour savoir à quel moment l’une de ces lois nous attire ou nous rejette.

Nous devons savoir que celles-ci sont des lois mécaniques que la nature a créées pour
maintenir l’équilibre.

La Loi de la Séparativité agit en chacun de nous, à travers l’antagonisme égoïque,


produisant des rejets négatifs et inconscients, convertissant l’homme en une marionnette
par affinités psychologiques et par rejets psychologiques, l’éloignant de- et l’attirant vers
certains évènements par simples affinités qui, dans le fond, ne sont rien de réel.

Nous avons vu des cas de dames désirant avoir un époux qui ait telles ou telles
caractéristiques ; de même aussi, des cas d’hommes voulant avoir une épouse avec
certaines caractéristiques particulières.

Ceci nous indique que nous agissons comme celui qui achète une voiture, qui la veut de
tant de capacité, de telle couleur, de tel modèle ; c’est-à-dire que nous semblons une
machine achetant une autre machine sans donner leur juste importance aux sentiments.

Ami lecteur, qu’est-ce qui est le plus important pour un mariage heureux : l’esthétique ou
les sentiments ?

Analysant cela à la lumière de la mécanique qui enveloppe le monde et avec le pardon es


lecteurs, nous dirions que pourrait se passer le cas d’une personne spirituelle, qui
trouverait dans la religion du voisin ou de l’ami, de grandes vérités et de la logique, mais
qu’elle le rejette parce que ce n’est pas sa religion.

Si nous observons le cas d’un individu amateur de politique, nous voyons qu’il en va de
même : il rejette, calomnie et persécute les grands leaders à la capacité intellectuelle
suffisante qui font tout un projet avec des idées logiques, parce qu’ils n’appartiennent pas
à sa couleur, ou son parti politique et finalement, cette machine humaine ou robot, préfère

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donner son vote à un autre politicien qui n’a aucune qualification ; ceci, il le fait en toute
connaissance de cause , qu’il est en train de commettre une erreur, mais il le fait. C’est-à-
dire : pour les gens, un système vaut plus que la Conscience.

Si nous voulons être libres, nous ne pouvons dépendre d’aucun système : comme nous
savons, les systèmes naissent, évoluent, se transforment et meurent et l’être humain,
autonome par un Droit Divin, ne peut dépendre d’un système pour faire un changement en
soi-même.

La loi de la séparativité confronte les hommes, les uns aux autres, par idéaux, par
opinions ; ceci, nous sommes en train de le dire au niveau de pays ; dans le cas de
l’homme révolutionnaire, tout ce qui doit avoir une importance dans son existence, est la
transformation de soi-même et il ne doit jamais attendre que le système auquel il
appartient fasse un changement, un virage ; celles-ci sont des choses qui appartiennent à
la matière, à ce qui eut un commencement et par logique, ce qui aura une fin ; nous
aspirons à être par-delà les évènements mécaniques de la vie.

La personne qui se révolutionne en elle-même, doit se convertir en un spectateur de la


vie, non en un acteur de celle-ci.

Nous avons vu des cas de grands paladins, leaders des masses qui aujourd’hui ont des
idées merveilleuses pour la conduite d’un peuple mais, comme il n’y a rien de statique
dans la vie puisque tout évolue et en fin de compte, change, quand ils arrivent à être
vieux, face à toutes les expériences qui leur servirent dans le passé qu’ ils vivent et dont
ils ont la nostalgie, ils ne trouvent plus maintenant qui diriger, car ces idées qu’ils avaient
sont désormais caduques et les masses jeunes ne les écoutent plus et plutôt rabattent ce
qu’ils connaissent avec des logiques du présent.

Avec les modes, il se passe la même chose ; la mode qui est en vogue ce mois-ci est
obsolète le mois suivant. Nous demandons : qu’est-ce que le réel, le stable, dans ce
monde ? Il n’y a Rien ! Pourquoi nous faisons nous tant d’illusions avec quelque chose qui
est et qui demain, n’est pas ?

Tout ceci, nous le voyons à la lumière de la Révolution de la Conscience ; l’homme et la


femme qui, aujourd’hui firent serment d’amour, demain se rejettent; à quoi cela est-il dû ?
A ce que l’homme est une machine dirigée par des contrôles secrets qui n’obéissent pas à
un seul conducteur. Ceci est ce qui nous attire l’attention, ce qui nous induit à ce que nous
fassions des investigations sur l’homme. Qu’est-il ? Comment fonctionne-t-il ?

C’est abondant, ce qu’on a dit sur ce thème mais, serait-ce que les personnes qui parlent
tant, savent de la connaissance de l’homme ?

Il peut se faire qu’anatomiquement, on le connaisse très bien ; il peut se faire qu’il y ait des
titulaires de chaire qui réalisent de jolis exposés sur l’homme mais : sait-on quelque chose
sur la racine de la douleur humaine ? Sait-on quelque chose du réel qu’il y a dans
l’essence, avant de venir prendre _un corps physique ? L’humanité actuelle connaît-elle à
fond ce qui se passe après la mort ?

Il pourrait se faire qu’une personne, en lisant ce thème, soit en train de donner réponse à
quelques- unes de ces questions mentionnées ci-dessus et sûrement, c’est la même que
celle que les religions nous enseignent. Si on est catholique pou évangéliste, on dira que

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le mort va au ciel ; si on est spiritiste, on l’invoquera, pensant que celui qui arrive est l’âme
du défunt et on croira tout ce qu’il dit.

Cher lecteur, excusez, mais nous les humains, nous vivons très amoureux de nous-
mêmes ; il nous semble que ce que nous faisons est ce qu’il y a de meilleur ; que le parti
politique qui est le nôtre est le meilleur; que notre religion est la meilleure ; que nous
pensons ce qu’il y a de meilleur.

Enfin, nous faisons de jolis rêves en relation avec nous ; nous nous convertissons en
quelques véritables sages pour résoudre les problèmes des autres mais nous ne sommes
pas même capables de résoudre un simple problème qui est le nôtre, qui se présente à
nous dans le foyer ou dans l’entreprise, parce qu’il y a en nous des éléments qui nous
séparent les uns des autres.

Le nanti rejette le pauvre ; le pauvre répudie le riche ; l’intellectuel regarde l’analphabète


avec dédain ; l’analphabète forme une barrière contre l’intellectuel ; la femme jolie regarde
la laide avec dédain ; la laide a de l’envie envers la jolie ; en synthèse, qu’est-ce que tout
cela ? Complexes d’orgueil, d’amour propre, d’infériorité, de supériorité, d’égocentrisme ;
soit, des colonnes de mois démons se repoussant les uns contre les autres.

Le pire de tout est que l’homme et la femme croient que pour appartenir à une société de
tel niveau, pour être membre de telle ou telle religion, ils sont déjà sauvés et que leur
problème est résolu.

Celui-ci est le monde ; ceux-ci, ce sont nous, les humains. Que peut-on espérer pour un
futur ? Ne nous faisons pas d’illusions, parce que ceci va de mal en pis ; seul l’individu est
capable de rescaper l’individu.

Nous savons que les grandes masses, par loi d’affinité, s’unissent ; mais personne n’a dit
que les multitudes se sont unies pour chercher Dieu, et qu’ils y ont réussi.

Il peut se faire qu’un peuple s’unisse avec cette finalité et ceci est merveilleux, mais
chacun y parvient en proportion de ses efforts et de sa continuité de propos.

66
CHAPITRE X

BENI CELUI QUI A


UN GOUROU QUI L’ENSEIGNE
ET UNE CONSCIENCE
QUI APPREND

L’HOMME, LA RELIGION ET LA SCIENCE

Dans ce thème, nous analyserons à la lumière de la compréhension, les différents


processus par lesquels les hommes sont passés à travers l’histoire de l’humanité.

Il n’est pas dans notre intention de ridiculiser la science, ni le progrès de la civilisation ;


simplement, nous désirons poser face à vous, cher lecteur, la question d’une situation par
trop préoccupante.

L’homme primitif vivait en accord avec les lois qui le régissaient en tant qu’émanation
divine et entant qu’humain.

L’homme actuel est très intéressé par le fait de conquérir l’espace, d’avoir des armes qui
lui permettent à un moment donné d’affronter toutes les superpuissances ou les empires
de la terre.

Si nous observons cette sorte d’hommes, mettant toutes es capacités au service de la


technologie pour produire, à travers ses invention,s, les choses les plus surprenantes
qu’on ait vues dans l’histoire de cette cinquième Race et si nous analysons toutes les
prouesses qu’elle est capable de réaliser pour avoir une connaissance du monde en
marche, dans lequel elle va, nous pourrions dire, bien que notre planète soit
immensément grande, l’être humain en connaît déjà tout et a déjà tout exploré.

Si nous imaginions les eaux tourmentées du Pacifique et de l’Atlantique –les profondeurs


qu’elles ont ; si nous réfléchissions sur les dangers et les efforts qu’une commission
d’explorateurs doit supporter pour pénétrer dans l’Antartide ; si seulement nous nous
rappelions les moments émouvants et difficiles que doit affronter un groupe d’astronautes
qui se lance dans l’espace pour faire des investigations –qui a un billet aller, mais pas de
retour- ; si nous observions un groupe d’alpinistes escaladant l’Everest, nous pourrions
nous ren,dre compte de ce que, dans cette humanité, il y a des hommes et des femmes
capables de réaliser les plus incroyables hauts-faits et prouesses.

Malheureusement presque tous le font en vue de conquérir la réputation, pour avoir du


renom. Avez-vous, cher lecteur, en cette époque des hommes et des femmes qui ont de
l’intérêt pour connaître le monde (corps) dans lequel ils vivent ? Pour découvrir à l’intérieur
d’eux-mêmes cette mécanique difficile à l’extrême, qui se déroule dans les Cinq Cylindres
de la machine humaine ? Qu’on pénètre en elle avec la même prouesse, le même
courage ? Qu’on affronte un par un les évènements de la vie, étudiant et connaissant les
réactions internes et externes qui se déroulent dans chacun des évènements, avec la
finalité de connaître de plus près et plus à fond les différents personnages qui prennent
part active dans notre vie ?

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Il est logique que cette sorte de travaux, on ne les qualifie pas, que le monde ne le
récompense pas, cette sorte d’œuvre ; c’est la vie qui la qualifie et la récompense. Celle-ci
est la science transcendantale de l’esprit ou l’homme acquiert la connaissance de l’atome,
où il apprend à observer l’espace, là où dans une molécule, il trouve non seulement
l’existence et le mouvement que produisent plus ou moins 30.000 atomes, selon les
investigations - mais l’explication de ce qu’est la science de l’esprit ou la vive
représentation de la religion –puisque toutes les créatures atomiques travaillent à
l’intérieur d’une ordonnance parfaite et en obéissance à la loi de l’existence.

Comparant un atome avec un homme, nous trouvons la même constitution ; la seule


différence réside en la matière –ou substance- dont ils sont faits.

Faisant une analyse à la lumière de la conscience, nous pourrions dire que l’ homme, qui
fut fait avec une raison, un mental et des sentiments, est capable des ‘écarter de la loi qui
l’engendra, tournant le dos aux devoirs et aux obligations qu’il a envers le Créateur, se
voyant ainsi dans la nécessité d’implanter des centaines de lois et de codes pour conduire
la société.

S’il ne s’était pas écarté de ces deux principes éternels que sont la Science et la religion, il
n’aurait pas eu besoin de codes faits par les hommes parce que, de même qu’il en est
avec la molécule qui abrite à l’intérieur d’elle dans un espace si microscopique, 30.000
atomes sagement dirigés par une loi naturelle (divine), il en aurait été avec la nature et
l’homme.

Cher lecteur, nous ne considérons ni juste, ni raisonnable qu’une personne ait à être
soumise à tant de codes, tant de lois et le pire de tout, sous la menace des prisons, des
fusils et des balles, pour accomplir les normes de vie les plus élémentaires et qu’il soit un
bon citoyen.

Ce monde est perdu ; ce monde est dégénéré, cette humanité qui l’habite ne mérite rien
de plus que le châtiment.

Il est nécessaire de comprendre que la science a beaucoup de formes et d’expressions ;


nous ne nions pas qu’il est juste de valoriser et d’admirer ce qu’au temps actuel, elle
réussit ; mais que faisons-nous avec une science morte ? Avec une science sans
religion ? Avec une science sans amour ?

Que me pardonnent Dieu et les hommes, mais quel rôle est en train de jouer un médecin
qui sauve une vie pour qu’ensuite il assiste une patiente pour la faire avorter ?

Quel rôle joue celui qui fabrique un avion commercial mais qui construit aussi un avion
supersonique pour tuer ? Que peut faire un gouvernement en construisant collèges et
universités, où un professeur bon qui aime sa profession et accomplit avec exactitude son
office, a pour élèves quelques homosexuels ou drogués ?

Que fait un homme avec beaucoup de culture et tout en étant un Master ou un distingué
titulaire de chaire enseignant la philosophie que vécut Socrate, Platon alors que ce n’est
pas celle qu’il vit ?

Que faisons-nous en connaissant l’histoire sur le bout des ongles, rendant beaucoup
d’honneurs à notre drapeau et aux jours patriotiques, si nous ne luttons pas pour notre
liberté ?

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De toutes ces conjectures nous pouvons déduire sans crainte de nous tromper qu’il nous
arrive la même chose qu’à celui qui possède un édifice détruit et qui le peint du côté face
à la rue , mais qui n’est pas habitable dans son intérieur.

La Science sans Religion est un corps sans âme, pour parfaite qu’elle soit. Ceci Michel-
Ange le démontra, qui fit « Moïse » avec une extraordinaire perfection, mais ne pût
supporter l’idée qu’étant si parfait, il ne parlât pas, lui montrant ainsi qu’il (elle) n’était rien
de plus qu’une statue.

La Science et la Religion ont un même principe et ne peuvent être loin l’une de l’autre.

Voyons maintenant ce qui se passe avec la religion. Dans les temps antiques,
les chefs religieux ne faisaient pas d’affaires avec ce qu’ils professaient ; les rites avaient
toujours une finalité : aider physiquement et internement les fidèles.

Dans les temps antiques, personne ne discutait la religion de l’autre, parce qu’à cette
époque, il n’y avait pas autant de commerces d’âmes qu’aujourd’hui.

Il est important que nous, les religieux, nous apprenions à extraire de la nature les grands
mystères qu’elle renferme, pou les mettre au service du peuple.

IL est nécessaire que le scientifique développe l’humilité pour qu’il puisse incarner le
sagesse de l’Être et se convertir ainsi en religieux et le religieux en scientifique.

Il est pratiquement naturel que quelque lecteur ne partage pas avec nous ce que nous
exposons sur les temps antiques, surtout parce qu’il a la croyance que nos ancêtres
étaient plus retardés que nous ; cependant, nous avons beaucoup de témoignages
historiques qui nous démontrent le contraire.

Les Mayas purent synthétiser à travers le calendrier aztèque ou pierre du Soleil, tous les
différents processus par lesquels est passée et aura à passer notre humanité.

Il est triste de savoir qu’à l’heure actuelle, nos scientifiques ne sont même pas capables
de donner une réponse satisfaisante sur les moyens qu’utilisèrent ceux qui construisirent
les Pyramides d’Egypte, de Théotihuacan où ils mobilisèrent des pierres de nombreuses
tonnes qui se trouvaient à des centaines de kilomètres de distance, ni sur la manière dont
les individus Chibchas, Incas et Muiscas maniaient l’or à la perfection.

Si nous remontions un peu à l’Inde, à la Chine, à la Grèce, au Mexique, à l’Égypte, nous


nous verrions dans l’inévitable nécessité d’accepter que ce furent des cultures terriblement
religieuses et scientifiques.

Vous vous demandiez, cher lecteur, pourquoi ces changements si notoires dans
l’humanité et nous vous dirons que quand l’homme créé une auto-suffisance, quand il
développe un intellect sans spiritualité, comme nous l’avons dit dans des chapitres
antérieurs, il se convertit en une machine mûe par des contrôles qui ne sont : ni la
conscience, ni la volonté.

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LA DECOUVERTE ET LA LIBERATION DE L’HOMME

Comme nous savons tous, l’homme est un être non achevé, dans le sens le plus complet
du mot. L’Homme n’est pas la personne, mais la somme de valeurs qui se trouve
disséminée dans les différentes parties et ( les ?) corps internes.

L’Homme doit être découvert par l’Homme et libéré par le christ ; cet Homme qui se lance
au travers des eaux tourmentées de la vie pour découvrir de nouveaux continents, de
nouvelles gens, de nouveaux systèmes.

Cher lecteur, croyez-vous qu’elle est un hasard, la découverte de l’Amérique ? La


découverte de tous les continents avec leur culture respective par ces investigateurs qui
se lançaient à le faire, sans avoir de certitude de ce que, au terme de ce voyage, ils
pourraient emporter la nouvelle positive d’une nouvelle découverte ? Bon ; croyez-le :
dans la découverte de l’homme, il en va de même ; ce navigateur aventurier doit se lancer
à la recherche de l’Homme et il le rencontre, c’est évident, à l’intérieur des différentes
prisons ou cachots psychologiques, pour le remettre dans l’Unité Multiple Parfaite.

L’Homme est un mystère ; la prière à la croix a exactement raison quand elle dit
textuellement : « Tu fus donné au monde pour faire infinies les choses limitées ».
L’homme courant et ordinaire est limité et cela a sa raison d’être : il n’a pas fait la
conquête de son propre Homme Intérieur : nous faisons allusion à la Conscience.

Celle-ci est l’unique qui peut, à travers son intégration, donner à l’Homme la sagesse qui
lui permette d’être infini dans ses connaissances. Si chacun de nous ne se lance pas à
sonder à l’intérieur de son propre monde, jamais il ne sera capable de rencontrer et
encore bien moins rescaper tant de parties autonomes de sa Conscience qui se trouvent
enfoncées à l’intérieur des horribles tentacules de l’Ego.

Il n’y a rien d’étrange pour le marcheur du sentier, à savoir et à comprendre que, en sens
contraire du chemin qu’il parcourt, il peut faire la rencontre de beaucoup d’éléments qui
retournent par la voie descendante et qui, comme ils se rencontrent, essayent de
l’endoctriner en lui expliquant qu’il est nécessaire de revenir au point de départ où
commença notre vie tourmentée, où nous laissons amis, intérêts, amours, à l’intérieur d’un
passé. Ces Mois ont des affections et de la gratitude envers tous ces évènements qui leur
donnèrent vie ; c’est pourquoi ils veulent être en ce lieu et dans ce passé.

Cela fait mal ; cher lecteur, quand on s’arrête pour observer les manières de penser et de
sentir des gens de cette époque ; voyons par exemple : « les parents envoient leurs
enfants dans les garderies, cherchent pour eux des jeunes filles qui les gardent, mettent
une autre personne pour accomplir ce devoir parce que la maman, avec ses multiples
besognes ne peut pas s’occuper d’eux –comme si le fait d’être mère pouvait être hérité.
Les enfants se lèvent sans le stimulus, la chaleur et l’amour des parents qui les voient
uniquement peut-être, la nuit, déjà endormis. »

Notre système de vie se forme à l’intérieur de cette série de choses, bien entendu sous le
nom de « culturisation ».

Les enfants, sans l’amour du papa et de la maman, forment des dépendances auprès de
n’importe quelle personne qui leur offre cette affection qu’ils n’obtiennent pas dans leur
foyer ; les filles tombent dans leurs dangers très particuliers et les enfants dans les bandes
de délinquants, tout un monde sans amour.

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De ce qui a été exposé ci-dessus par nous, nous pourrions déduire et nous nous rendrions
parfaitement compte que l’unique salut qui nous reste est que chacun de nous prenne la
décision de commencer à découvrir ce monde nouveau pour déraciner les conséquences
de l’ego.

Comme nous avons déjà dit, avec le respect que méritent les lecteurs, l’amour a été très
mal interprété. Les enfants, dans leur formation, on les maltraite trop, non seulement avec
le fouet, mais avec les mauvais exemples.

Cela fait mal de voir comment la télévision a absorbé l’attention des enfants qui passent
leur temps à voir des programmes de tout type : feuilletons de pornographie, scènes où
l’homme maltraite l’épouse, ses enfants, où la femme et l’homme sont infidèles, où
l’homme tue, etc…etc…

Les parents ne veulent pas se rendre compte de ce que, pour les enfants et leurs
sentiments, ce qu’ils sont en train de voir dans un programme de télévision représente la
vérité. Pourrait-on appeler cela « Culturisation » ?

Nous voyons comment le chef de famille arrive à la maison ivre et devant ses enfants, il
menace x. et la terre entière, parce qu’il est « macho », parce qu’il est je -sais-tout et
parce qu’il-peut-tout. Quel exemple pourront recevoir les enfants qui sont en train de se
préparer pour être les Hommes et les femmes de demain ? Mais voilà la « culturisation » !

Il n’y a pas d’amour ; pourtant : l’un de ces enfants meurt et les parents, les frères, les
amis entrent en folie et en désespoir collectif, parce que soi-disant, ils l’aimaient, ils
l’aimaient beaucoup.

C’est ce qui arrive avec quiconque meurt ; nous, les êtres humains nous finissons par lui
manifester beaucoup d’amour, ce que jamais au cours de la vie nous ne lui avons donné.
Il est triste de dire cela, mais si nous ne pleurons pas quand un membre de la famille, un
ami, un frère est malade ou qu’il a besoin d’un bon exemple, si nous ne nous occupons
pas de lui dans ces moments difficiles de la vie, pourquoi le pleure-t-on quand il meurt ?
La mort ne serait-elle pas, par hasard, une nécessité ? Inévitable ? Pourquoi ne
collaborons-nous pas avec l’inévitable ? Pourquoi ne donnons-nous pas beaucoup
d’amour à nos êtres chers quand ils vivent, pour que leur vie soit plus amène dans le
passage par ce monde affligé ?

La conquête de l’homme est urgente : quand l’Essence s’échappe eds griffes de l’Ego,
naît l’Amour en nous, le plus tendre, le plus pur de l’Âme, le réel, le véritable.

Mais il est nécessaire, cher lecteur, que vous vous résolviez à rompre avec le passé, à
désintégrer l’ombre du souvenir d’une vie incertaine et accidentée que vous avez menée
depuis là où vous avez engendré, fait la gestation de l’Ego lequel, aujourd’hui, réclame ce
hier, ce passé avec toutes ses expériences néfastes. Cela ne sert à rien, cela est négatif ;
là est la racine de ce que vous êtes en train de vivre dans ce présent et si vous ne prenez
pas de décisions sérieuses dans votre vie, ce hier se convertira en un lendemain rempli de
tristesse, de douleur, avec les conséquences qu’on ne domine pas aujourd’hui.

N’oubliez pas, cher lecteur, que tout souvenir a des racines dans l’ego ; eux vivent pour
fortifier l’Ego et vous, qui sait, tout en l’ignorant, vous vous délectez avec ces souvenirs,
dans des scènes de la vie où la conscience s’emprisonne chaque jour davantage ; parce

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que celui qui vit dans un passé est en train d’involuer, dû au fait que la vie est un chemin
sur lequel, si nous rebroussons chemin, de fait et de droit nous soustrayons de
l’importance au présent.

Pour nous, l’unique réel et véritable, doit être le présent que nous sommes en train de
vivre.

La conquête de l’Homme dépend du sérieux que nous aurons dans les différents
évènements de la vie.

La vie nous enseigne tous les jours ; nous avons uniquement besoin d’être de bons
disciple et d’apprendre d’elle ; nous en pouvons pas penser que les évènements de la vie
et le destin se modifient, si nous ne modifions pas notre comportement pour pouvoir
apprendre d’elle.

« La libération est le résultat de tous les efforts réalisés de concert par l’Être et par
l’Homme ».

l’Homme qui apprend à faire la volonté du Père n’échoue jamais dans la vie, parce qu’il se
fait Enfant de Dieu et le Fils de Dieu a la grâce et, comme le Père est triomphant, l’enfant
sera le vainqueur.

ORGANISATION PSYCHOLOGIQUE DE NOTRE TRAVAIL

En commençant ce thème, nous voulons expliquer que les études psychologiques dont
l’homme a besoin pour réaliser le Grand ŒUVRE ne peuvent se baser sur des
« formulismes » ou sur une psychologie contemporaine où l’on étudie le problème, mais
non les causes.

L’investigateur doit passer par-delà le problème, puisqu’il ne peut rester dans le


conformisme d’un problème résolu, mais dans la conviction d’un problème éliminé.

Le Moi a sa propre psychologie en accord avec ses caractéristiques et lui, l’applique avec
nous. Étant donné que nous avons la Conscience endormie, cette psychologie que l’Ego
utilise en nous se révèle être la même que celle que nous appliquons dans la vie et dans
la mécanique dans laquelle nous vivons, par exemple : dans le cas d’un sujet qui vole,
nous voyons que le Moi applique une Psychologie où il démontre à la personne que si elle
ne vole pas, elle ne peut subsister et lui donne le conseil selon lequel voler celui qui a en
abondance n’est pas mauvais, etc. Etc.

Comme nous l’avons déjà dit, cette même psychologie, nous l’appliquons, nous, à la vie,
justifiant le délit que nous sommes en train de commettre. Ce moi pervers utilise avec
dextérité une philosophie subtile pour démontrer qu’il a une raison plus que justifiée pour
commettre un délit. Étant donne que les Lois mécaniques manipulent l’être humain, il suffit
que cet élément ou Moi Psychologique, s’assemble avec d’autres et expose les raisons
pour lesquelles il mène un type de vie déterminé, pour que le Moi des autres personnes
qui est en affinité avec cette manière de penser approuve sa conduite ; de cette façon, se
forme non un délinquant, mais bien un groupe de délinquants.

Cher lecteur, la psychologie a été, à travers les temps, la méthode ou le système pour
découvrir le Moi et pour que l’homme se connaisse lui-même. En analysant un Moi

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sentimental, nous pouvons être confondus et supposer que c’est de l’amour ; mais en
réalité, ce n’est pas autre chose que colère déguisée, frustration, complexe d’infériorité. Le
Moi sentimental amène une personne à avoir de grands désespoirs quant à la douleur
d’autrui, mais quand on lui demande du sacrifice pour le prochain, il refuse de le faire et
trouve quelque excuse pour se justifier.

LE Moi adultère induit le couple à être infidèle, quand quelque opportunité se présente. A
ce moment, ce Moi pervers cruel et impitoyable trouve soudain une quantité de « mais »
et de défauts chez son couple pour justifier la faute, finissant par sentir la nécessité de
divorcer –soi-disant – pour mener une vie plus organisée dans le foyer et dans la société.

Le moi tricheur fait que la personne acquière des engagements envers d’autres personnes
et , le jour où elle doit les accomplir, il lui fait voir et penser à travers la psychologie qu’il
utilise, que si elle paye ce qu’elle doit, elle se retrouve sans avoir de quoi manger ou peut-
être sans avoir de quoi aller boire des bières avec ceux qui se disent (être ses amis).

Ami lecteur, vous devez comprendre que le code d’éthique le plus parfait qui a été écrit à
travers l’histoire de l’humanité est celui des Dix commandements de la Loi de Dieu. Aucun
écrivain, humaniste, prophète, n’a eu la puissance (le pouvoir) de déroger à ces lois,
encore bien moins le pourrait-elle, cette légion de démons que nous protons à l’intérieur
pour nous faire enfreindre la loi.

Ces mois criards et querelleurs qui apparaissent dans la face visible de notre lune
psychologique doivent être plus que suffisants pour nous démontrer et nous faire
comprendre qu’à l’arrière-plan de (derrière) notre lune psychologique il y a des troupes
de personnages ténébreux, lançant actions et réactions des Moid qui nous ofnt commettre
des erreurs.

Cher ami, réfléchissons maintenant sereinement sur ce qu’est le péché.

Péché est le nom qu’on donne à une faute commise ; nous les ésotéristes, l’appelons
« karma ». Auront-ils le pardon de ces péchés ou karmas, les hommes et les femmes en
âge de raison et, comme nous le disions, avec le code de la Loi de Dieu dans la main,
poussés par des mois qui les rendent pécheurs et moment en moment ?

Si celui qui commet les erreurs n’est pas l’Âme mais un Moi, un démon, dieu le Père
pardonnera-t-il ces péchés ?

La logique la plus élémentaire nous démontre trois choses, qu’il convient d’é&analyser.

Premièrement : un diable est tel, parce qu’il n’a pas la grâce de Dieu et, n’ayant pas la
grâce de Dieu, il n’a pas de pardon.

Deuxièmement : si nous, bien que nous ayons les tables de la Loi dans la main, nous
nous laissons pousser par un démon et enfreignons la Loi, nous restons au même niveau
que le démon et en conséquence, nous perdons la grâce de Dieu.

Troisièmement : ce n’est pas Dieu qui créa ce démon, mais nous et nous l’alimentons ;
qui alors, a le devoir de l’éliminer ? celui qui le créa ou dieu qui créa l’homme ?
Comprenons que dieu créa l’homme à son image, à sa ressemblance et celui-ci créa le
démon qui, à son tour, convertit l’homme en son serviteur.

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On en a vraiment beaucoup dit sur le démon que nous ne devons pas voir comme une
unité, mais comme une multiplicité ; dans ce cas, nous sommes en train de faire allusion à
l’homme, non à la planète ni au monde.

Il convient que l’homme qui croit avoir la puissance de pardonner des péchés, analyse que
ce n’est pas l’Âme, celle qui pèche, mais bien le Moi et que si l’homme ne se résout pas
l’éliminer, il sera toujours un violateur de la loi et, en conséquence, il n’aura pas droit au
pardon, parce que le pardon est une grâce et la violation de la loi déshérite la personne de
la grâce.

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CHAPITRE XI
L’Homme est une création de DIEU
La Femme est une inspiration de l’Homme

QUESTIONS ET REPONSES

Q. V.M. Lakhsmi, à quel type de création fait allusion le V.M. Samael, quand il nous dit
qu’à 35 ans la personne est apte à cristalliser l’Âme, puisque l’’on sait déjà qu’à l’âge de
21 ans, l’énergie est mûre pour la transmutation ?
R . Tenez compte de ce que nous, les êtres humains, ne sommes pas des êtres réussis.
Nous faisons allusion à une structure psychologique, mentale et à une solarisation de nos
corps. De 21 à 35 ans, une personne est apte pour se structure psychologiquement et
mentalement ; elle est apte pour la création des Corps existentiels supérieurs de l’Être ; je
veux faire allusion aux Corps Solaires. A partir de 35 ans, elle peut commencer à incarner
l’âme pour être un homme réel et véritable.
Q. V.M. Lakhsmi, pourriez-vous nous parler de ces processus que nous pourrions définir
comme le désert psychologique, des moments où nous ne trouvons pas d’issue dans
notre vie initiatique ?
R. Il est dit par les grands sages que le chemin n’existe pas ; il devient chemin quand on
marche. Il est pratiquement normal que nous, sur notre chemin, comme nous marchons
avec la conscience endormie, nous nous voyions dans des occasions, dans des
circonstances, où ne savons pas si continuer vers le sud ou vers le nord. Tout est dans
l’obscurité ; ce sont ceux-là, les moments en lesquels les impatients commencent à courir
ou à se désespérer, amenant comme conséquence qu’à chaque instant ils se sentent plus
perdus et confondus. Les intelligents s’arrêtent, observent, étudient la situation et, comme
ils sont perdus et confondus sur le chemin, ils appellent la Mère et elle les sauve.
Q. V.M. comment pourrions-nous incarner la Doctrine du Christ ?
R. La doctrine du Christ n’est pas une religion commune et ordinaire comme il y en a tant
aujourd’hui qui peuplent la face de la terre. La doctrine du Christ est Amour et sacrifice.
Q. V.M., puisqu’il existe une humanité dégénérée, pourriez-vous nous dire quel a été le
motif de cette dégénérescence ?
R. La violation de la Loi et les Principes Divins dégénérèrent et « bestialisèrent » l’homme
Q. V.M. Pourquoi existe-t-il tant de religions ? Pourquoi toutes opinent-elles de manière
différente et pourquoi ont-elles toutes altéré le véritable enseignement ?
R. De religion, il n’y en a uniquement une : l’AMOUR ; quand l’homme se pluralisa, il se
dégénéra ; il cessa d’Aimer ; naquit la haine, la convoitise, l’envie, l’orgueil, etc… et le pire
de tout, il devint lâche pour affronter ses propres problèmes et les éliminer. IL commença
à adultérer les textes bibliques originaux et, ayant la conscience endormie, il commença
aussi à faire des interprétations erronées des versets bibliques et des enseignements
prophétiques. Le Christ dit : « Il n’y a d’autre chemin pour arriver au Père : JE SUIS LE
CHEMIN ET LA VERITE » La Bible dit textuellement : « UNE FOI SANS ŒUVRE NE
VAUT RIEN » Le Christ dit : « JE NE SUIS PAS VENU POUR DEROGER AUX LOIS NI
AUX PROPHETES, MAIS POUR LES ACCOMPLIR. Pourtant, tant de trompeurs qui
croient pratiquer la doctrine du Christ supposent avoir la puissance de déroger aux lois de
Dieu et d’imposer la leur pour guider un peuple convaincu de ce qu’ainsi, il va se sauver.

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Q. V.M. Si le Christ est le rédempteur du monde, pourquoi l’Église catholique ne
s’intéressa-t-elle jamais à donner l’enseignement ?
R. Le V.M. Samael dit que toutes les religions sont des perles enfilées sur le fil d’or de la
Divinité, c’est-à-dire qu’elles accomplissent leur mission à leur heure et à leur moment et
cela est important. Un jeune étudie au collège, jusqu’à passer son bac mais, pour se
former en tant que professionnel, il doit passer par l’Université, c’est tout. « COMME IL EN
EST EN HAUT, IL EN EST EN BAS ».
Q. V.M., nous comprenons bien que la réalisation de l’homme part d’un point
mathématique où se rencontre « centriquement » la ligne horizontale avec la verticale.
Serait-il possible que vous nous révéliez quels sont les véritables Mystères de la croix ?
R. Il faut reconnaître que la croix a des expressions variées ; elle représente les quatre
éléments « Terre, Eau, Air, feu ; elle symbolise l’homme et la femme.
C’est un symbole de rédemption, lequel a été l’unique qui s’engendre par lui seul, pour
qu’en elle apparaisse le Christ. Toutes les personnes la portent, les uns comme
expression de la croix de la souffrance, tandis que le Christ Intime la porte comme
symbole de rédemption.
Q. V.M. Si, depuis les débuts de l’Ere du Verseau, le V.M. Samael parla de la
contamination –plus concrètement dans le système alimentaire et si le véritable travail a
sa base dans la qualité de l’énergie générée par ceux-ci , pourquoi le Peuple Gnostique a-
t-il montré peu d’intérêt pour implanter un véritable système adéquat, en relation avec cet
aspect ?
R. Cher frère, le Maître Samael parla d’une Armée du Salut Mondial qu’on doit former. Je
crois que vous n’ignorez pas que, dans l’armée, règne surtout l’ordre et la discipline. Sera-
t-il un véritable gnostique, celui qui vit en ingérant des aliments tamasiques qui lui abîment
la semence et son organisme ? Ce déséquilibre ne dépende plus de la Gnosis comme
doctrine, mais de ses pratiquants qui n’accomplissent pas cette ordonnance et cette
discipline. Il est commun de voir beaucoup de frères commettant cette sorte d’erreurs et
pourtant, ils aspirent à avoir un corps régénéré, des pouvoirs, un mental et une psyché
ordonnés et le plus curieux, est qu’ils croient qu’ainsi, ils vont s’auto-réaliser.
Q. V.M. puisque nous sommes dans le final de cette race, pourriez-vous nous indiquer, au
Peuple gnostique, quel serait la ligne à suivre dans les différents système, les aires et les
niveaux d’une race en voie d’extinction ?
R. comme première mesure, cher frère qui posez la question, vous devez vous ubiquer et
savoir pourquoi vous êtes ici dans la gnosis, dans quel but vous êtes venu ; pourquoi vous
êtes venu ; ensuite, vous devez comprendre le corps de doctrine et le pratiquer pour que
de cette manière, vous puissiez sortir du tas, sans tomber dans la conduite grégaire où, si
un autre fornique, vous forniquez, si un autre tue, vous tuez, si un autre insulte, vous
insultez, pour ne pas vous retrouver converti en un sot.
Q. Quand le V.M. Samael nous parle d’hydrogènes, de densité d’énergies, parmi des
hydrogènes 6, 12, 24, 48 qui sont associés aux corps internes de l’homme et on peut dire
que les hydrogènes de 96 à au-delà, sont en relation avec les sphères dantesques ou
enfers atomiques. Si ceci est ainsi, pourquoi le V.M. Samael associe-t-il l’hydrogène 384
avec l’eau ; l’hydrogène 192 avec l’air et l’hydrogène 96 avec le magnétisme animal et les
hormones, etc… ?
R. Cher frère qui posez cette question comprenez que l’hydrogène en ésotérisme, se
définit comme aliment. L’hydrogène 6 alimente le Corps causal, l’hydrogène 12 alimente le
corps Mental ; l’hydrogène 24 alimente le Corps astral ; l’hydrogène 48 alimente le corps

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Physique. De là plus avant, vers le bas, apparaissent les réactions qui se produisent dans
les éléments de la nature.
Chez un individu déséquilibré, l’élément terre produit de l’inertie, sécrétion de type négatig
des glandes endocrines et l’hydrogène qui est en processus, est le 96.
Chez un sujet déséquilibré, se présentent des actions et des réactions du mental, des
tourbillons mentaux négatifs et l’hydrogène 192 a son processus à l’intérieur de tout cela.
Chez la personne déséquilibrée, il y a dérèglement d’instincts, des passions, de la luxure,
des émotions et des hydrogènes 384 sont en processus.
Ceci nous indique que si le corps physique qui est à 48 Lois se rend rarement conscient
de la présence de Dieu -on sent rarement la nécessité d’un changement- que se passera-
t-il quand on est à 384 Lois ? Se rappellera-t-on Dieu ? S’intègrera-t-on avec Lui ? On
produira un changement ?
Rendez-vous en compte, cher frère, parce que si nous n’éliminons pas l’Ego, nous
sommes perdus.
Q. V.M. Pourquoi y-a-t-il des essences qui naissent dans des corps féminins et d’autres
dans des corps masculins ?
R. Les naissances et les processus de la vie de toute essence se déroulent en accord
avec la loi. Quand eut lieu la séparation des sexes, commencèrent les naissances de
mâles et de femelles. Tout dans la vie, a lieu par un équilibre et ces essences de mâles et
de femelles développent progressivement les caractéristiques du sexe qui leur a
correspondu. Que se passerait-il avec une essence qui aurait deux ou trois vies de mâle,
qui a développé cette caractéristique et d’un moment à l’autre, elle apparaît comme
femelle, assujettie à un foyer, à son époux ? Ce n’est pas facile, pas vrai ?
Q. V.M., quel travail ou quelle pratique conseillez-vous dans le cas où les hydrogènes se
retrouvent mélangés par quelque réaction égoïque mal travaillée pendant le jour et qu’on
sente la nécessité de réaliser la transmutation alchimique ?
R. Cher frère,, je veux que vous me compreniez - comme nous l’avons dit antérieurement-
que l’hydrogène est une substance qui agit ou vibre avec le nombre de lois qui correspond
au corps que ce même hydrogène alimente. Ceci veut dire que les décharges de passion
(luxure) colère, orgueil, jalousie, amour-propre, etc… que la personne pourrait avoir
pendant le jour, affectent terriblement l’hydrogène SI-12 –soit l’énergie que pendant la nuit
on va transmuter et que, quand ces hydrogènes se mélangent, ils endommagent la
capacité de cette énergie.
Q. V.M. Quelle serait la manière la plus simple de connaître notre propre Trait
Psychologique Particulier ?
R. En tout premier lieu, il est nécessaire que nous fassions une étude des tenants et des
aboutissants, détaillée du travail que nous avons à réaliser et que nous observions
soigneusement les actions et réactions du mental qui se présentent le plus souvent dans
la vie quotidienne. Par exemple, ce n’est pas la mauvaise volonté, la paresse ou l’envie
qui se manifeste le plus chez une personne jalouse dans sa vie quotidienne, mais le Moi
de la Jalousie et ceci lui permet de comprendre qu’elle est jalouse. Une fois ceci
découvert, on doit faire une étude de l’association psychologique qu’ont les egos jaloux
avec d’autres, comme l’amour-propre, l’orgueil, l’insécurité, complexe d’infériorité ou de
supériorité et comprendre que tous ces éléments sont associés et régissent à travers
eux ; cela représenterait le trait psychologique de cette personne.
Q. V.M. Pour comprendre un défaut, on travaille dans un seul centre ou avec tous en
général ?

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R . Les cinq centres de la Machine Humaine correspondent à une structure physique et
interne. Le Maître Samael nous enseigne que le plus lent de ces centres est le mental et
ceci pourrait nous faire supposer qu’on peut étudier l’ego, le connaître et le comprendre
avec le mental. Quand le mental émet une réaction, le centre moteur en aura déjà émis
30.000 de plus, le centre émotionnel 60.000 de plus, le centre instinctif 90.000 de plus et
en dernier lieu, le centre sexuel, 120.000 réactions de plus.

Cela vous paraît exagéré, ami lecteur, ce que nous sommes en train de dire ici, mais
comme la question se réfère à l’étude d’un ego dans tous les Centres de la machine
humaine, nous vous dirons qu’il est nécessaire que vous appreniez à vous ubiquer, à
observer, à vous auto-observer et ceci vous permettra de savoir dans quel centre de la
machine se trouve l’élément que vous êtes en train d’étudier et de comprendre.

Si l’ego se trouve au niveau mental, on ne peut pas l’étudier au niveau instinctif ; ci c’est
un ego instinctif, on ne va pas le désintégrer dans le centre émotionnel et ainsi
successivement.
Q. V.M. je vous prie de m ‘expliquer le rôle que jouent les trois femmes dans la vie de
l’Initié et la symbiose de la dualité des âmes pour se fusionner dans le plan physique
comme âme féminine et comme âme masculine dans leur pérégrination dans la vie de
l’Initié.
R. Cher frère, vous devez comprendre que, parlant en termes physiques, l’homme à son
commencement était un Androgyne divin ; postérieurement vint la séparation des sexes
où nous commençâmes à naître femelles et mâles de manière séparée et à chacun de
nous il incomba de sortir de ce lieu en compagnie d’une âme qui commença avec nous le
processus de vies, d’allées et venues. Cette âme est fondamentale pour nous et nous
correspond dans ce long parcours de la vie.
Dans des vies passées, nous avons fait sa rencontre à plusieurs occasions mais, par
violations commises contre la Loi Divine, le destin nous obligea à nous séparer, sans
cesser pour autant d’être des âmes sœurs.
D’un autre côté, nous trouvons dans la vie de l’Initié, une femme qui représente le rôle de
mère, fille et épouse et, dans un aspect, une femme qui prend soin de lui et une femme
qui l’inspire ; frère, comprenez qu’ici il y a de la sagesse.
Q. V.M. que devons-nous faire pour conserver notre vie sur une planète qui est en train de
s’éteindre ?
R. Cher frère, comprenez et faites une différence entre ce qu’est une planète, ce qu’est
l’humanité qui l’habite et ce qu’est le monde.
En ces moments, ce qui est sur le point de s’éteindre, c’est l’humanité qui l’habite et le
monde, c’est-à-dire, le système avec toutes ses coutumes et ses dégénérescences ;
Si vous voulez vous sortir de l’ordinaire, il ne vous reste d’autre remède que d’éliminer
l’Ego et de vous régénérer ; dans le cas contraire, la nature, quand elle recouvrera ses
dettes, n’aura pas d’hésitation et au moment qui est le sien, ce ne sont pas les bonnes
intentions qui valent, mais l’œuvre que nous aurons faite. Là, on ne va pas vous
demander à quelle religion on appartenait, si on connaît la Bible « de a à z » ; on va vous
dire : « ceci vous arrive parce que vous violez la Loi ».
Q. V.M. pourquoi appelle-ton l’énergie sexuelle « énergie Christique » ?
R. Frère qui posez la question, comprenez que la Triade Divine ou Santissime Trinité,
Gnostiquement parlant, on l’appelle : Saint affirmer, Saint Nier, Saint Concilier. Il est dit
que rien, dans la vie ne naît d’une théorie ; tout est le résultat d’une semence. Il est dit que

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le Père, le Fils et l’Esprit Saint sont trois êtres distincts et un seul dieu véritable. Ce qui,
aujourd’hui est fils, demain est Père ; ce qui demain est Père, après-demain est Fils. Par
exemple vous semez un grain de maïs, lequel a une semence –ou graine qui est ce qui
naît, grandit et se reproduit. Le fruit que produit ce grain, si on sème, germe aussi et se
reproduit, de telle sorte que le grain que nous avons semé d’abord et qui se reproduisit,
se convertit en le père des autres que nous semons après. On l’appelle Énergie Christique
parce que, comme dans le cas du maïs, c’est la semence qu’on sème pour la reproduction
de l’espèce.

En aucune autre partie ou autre lieu du corps n’existe la semence qui a le pouvoir de
donner la vie, seulement dans la semence sexuelle.
Q. V.M. qui sont ceux qui vont et comment vont-ils à l’Exode ?
R. Comprenez, frère qui posez la question, qu’en ces moments de confusions, de guerres
et de conflits mondiaux et individuels, il n’y a personne qui vous propose des réponses
authentiques, ni de solutions à ce problème et il n’y en aura pas. Cela nous appelle à la
réflexion, tous : quelque chose de terrible s’approche : ce n’est rien moins que l’extinction
de l’humanité car, de même qu’il s’est passé dans le temps du Noé Biblique, il est aussi en
train d’arriver maintenant. Partout nous entendons parler de Paix ; cependant nous voyons
le monde envahi de canons, de fusils et de bombes atomiques visant tous les confins de
la terre. Prix Nobel de la Paix à gauche et à droite ; maladies monstrueuses avançant à
pas gigantesques ; tous les systèmes en banqueroute ; ; prolifération de croyances et de
religions de tout côté ; mais il est en très petit nombre, celui qui ose parler et surtout vivre
à l’intérieur des paramètres de la Loi de Dieu.
On dirait que les hommes croient que le salut humain, l’amour et la paix s’obtiennent avec
des artifices viciés et dégénérés comme l’est la race humaine. Le Noé Biblique, on le
critiqua et on se moqua de lui, parce qu’il parlait de l’Arche du Salut. LE V.M. Samael,
beaucoup l’ont critiqué parce qu’il vint enseigner à l’humanité à former l’Arche pour que
chacun entre en elle pour être à l’abri du déluge.
L’Arche du Salut est représentée par les trois facteurs de la Révolution de la Conscience.
« Éliminer les défauts. Naître par les eaux de Vie et nous dédier au sacrifice pour
l’Humanité ». Celui qui sera capable de faire cela se sauvera et gagnera l’exode. Entre
temps, non ! Je suis sûr que ne devront pas manquer quelques endormis fanatiques qui
chercheront d’autres chemins, systèmes ou méthodes pour eux et leur peuple et, comme
c’est naturel, ils nous traiteront de fous pour ce que nous sommes en train d’affirmer ici.
Toujours il y a un Maître qui, au moment requis, parle et donne la raison à celui qui l’a ;
attendons patients et humbles le verdict de grand Être : LE TEMPS.
Q. V.M., quelles sont les Lois qui font le plus obstacle à l’Éveil de la Conscience ?
Comment les éluder ou les comprendre ?
R. Comme première mesure, nous voulons dire au frère qui pose cette question, que ce
n’est pas une loi, ce qui interfère dans notre éveil ; ce qui fait obstacle à l’Éveil de la
Conscience est l’ego et le problème de l’ego ne se résout pas en l’élidant, mais bien en
l’éliminant et pour ceci, on a besoin de trois choses fondamentales : VOLONTE,
DISCIPLINE, OBEISSANCE. Si nous n’avons pas de volonté dans notre travail pour
affronter la situation, nous échouons ; si nous ne sommes pas disciplinés, nous échouons
et si nous n’avons pas d’obéissance à la volonté du Père, nous échouons.
Q. V.M. pourquoi dit-on que la Loi des accidents agit à cause de la perte des valeurs
conscientives ?
R. Il y a deux lois qui se chargent de faire accomplir à l’intérieur de la vie de chacun de
nous, les desiderata du ciel : l’une est du Karma et Dharma, châtiment et récompense ;
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l’autre est la loi de Cause et effet. Celle-ci semblerait pareille à la première, puisqu’elle en
relation avec le destin qui sera en accord avec le fléau de la balance. Quand une
personne se bestialise trop, elle vit une existence conséquentielle, c’est-à-dire que tout lui
arrive par accident ; elle est si loin de la loi de Dieu, qu’elle se submerge dans sa totalité à
l’intérieur des 96 Lois.
Q. V.M. Pourriez-vous expliquer pourquoi Judas est l’affirmation ?
R. Parce que Judas donna au Christ un baiser face à ses ennemis, indiquant : « Celui-ci
est le Maître »
Q. V.M. que puis-je faire pour abattre le mur psychologique que les agrégats créent dans
mon mental ? Quand je suis une pensée, j’arrive à un mur où je me retrouve avec des
milliers d’agrégats qui se moquent de moi et ne permettent pas que je continue, à la
recherche de celui qui guide mon travail ; j’arrive toujours jusqu’à ce point, laissant mon
Être déçu.
R. Cher frère, il est nécessaire et je vous conseille que vous mettiez beaucoup de sérieux
dans votre travail ; comprenez : qu’est-ce qu’une pensée ? Qu’est-ce que le mental ?
qu’est-ce qu’un penseur ? S’il vous arrive une pensée, par exemple la haine envers
quelqu’un et que vous l’analysez sereinement, que vous le compreniez sans le nier ni lui
donner d’importance, croyez-m’en : le problème s’arrête là ; mais si vous vous identifiez
avec lui, que vous parliez avec lui, par le fait que le moi n’est pas individuel mais plural,
cette pensée vous emportera à travers votre mental, à la rencontre d’autres éléments
connexes. Ceux-ci seraient d’autres pensées comme par exemple, d’envie ou de
jalousies ; on commence ainsi à sentir de l’amour-propre pour ce qu’on vous a fait,
s’embourbant de plus en plus, par ce que les Mois qui veulent penser tous à la fois sont
maintenant nombreux, vous amenant au désespoir et qui sait, si vous n’avez plus de
domination de vous-même, vous êtes capable de causer du tort à une personne
déterminée, de la blesser, de la tuer, etc. Ainsi est toute pensée qui apparaît dans le
mental ; si on parle avec elle, elle nous emmène pour une entrevue avec les associés, la
légion.
Q. V.M. un problème se présente à moi : je sens de la crainte quand je vais prendre une
Décision ou parler, parce que je ne sais pas si c’est l’Ego ou l’ Être qui s’exprime.
R. Avant tout, je veux que vous compreniez, chère sœur, qu’il y a une chose dans la vie,
qui s’appelle le « sens commun » ; pour cela, vous avez besoin d’être analytique et
compréhensive. Si vous allez enseigner quelque chose, -laquelle pour votre sens commun
va au bénéfice de quelqu’un ou de quelque chose-, enseignez-le et ne vous mettez pas à
raisonner si c’est votre Être ou si c’est l’ego.
Si vous faites quelque chose qui, à votre jugement va au bénéfice de votre Œuvre et de
votre régénérescence, faites-le et ne raisonnez pas davantage ; apprenez à être
« décompliquée » et spontanée dans votre vie.
Q. V.M. la conscience qui produit le repentir est celle qui est à l’intérieur de l’Ego ou celle
qui est en train de réaliser le travail de réflexion et d’analyse ?
R. Comme je considère d’importance vitale la question que pose le frère, je veux donner
une réponse claire, concrète et compréhensible. Comprenons que la Conscience de l’Être
Humain est fractionnée et que nous pouvons en utiliser en nous seul le pourcentage que
nous avons, libre de l’Ego. C’est pourquoi conviennent l’analyse, la compréhension et la
désintégration de ces petits Mois querelleurs et criards que nous portons, pour que la
Conscience contenue en eux s’ajoute pas à pas à la nôtre et nous ayons progressivement
plus de compréhension et de volonté dans le travail que nous sommes en train de réaliser.

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Quand on soumet un agrégat déterminé à l’étude et à la compréhension, il est logique que
notre conscience qui se trouve embouteillée dans ce Moi le perçoive, produisant
d’importants phénomènes dans notre travail, comme la révolution de la Conscience que
nous sommes en train d’utiliser pour la compréhension de ce Moi et la révolution de la
Conscience qui se trouve à l’intérieur de celui-ci, collaborant avec nous pour qu’elle se
libère.
Q. Je tiens pour entendu que dans le processus initiatique des serpents de Feu et de
Lumière, dans ce qui est interne, on vit symboliquement le Drame du Christ. Est-ce que
ceci se répercute de manière directe et définitive dans le déroulement de la vie dans la
partie physique ?
R. Il est nécessaire de comprendre pourquoi le V.M. Samael définit l’Initiation comme la
vie ; ceci nous indique que l’Initiation n’est pas une théorie, que ce n’est pas un
symbolisme mais bien une terrible réalité. A chacun des pas de l’Initiation, on vit des
drames et des évènements difficiles qui méritent des super-efforts pour sa qualification. Le
Drame Cosmique, c’est l’Être Interne qui le vit dans la personne, en conséquence,
personne ne doit se sentir être un puissant, être un sage : le sage, le puissant, l’immolé,
c’est le Christ Intime. L’humaine personne est uniquement un véhicule que le Christ utilise
pour faire l’ŒUVRE. Cette humaine personne naquit avec le temps et mourra avec le
temps ; tout ce qui a un commencement doit avoir une fin ; tout ce qui est éternel, ce sont
les valeurs.
Q. V.M. qu’arrive-t-il à une personne qui accomplit son cycle de vies puisqu’on ne
recommence plus à lui donner de corps physique ?
R. Cher frère qui posez la question, le V.M. Samael nous enseigne qu’à toute essence qui
vient prendre un corps physique dans ce monde, on assigne 108 existences, lesquelles
sont plus que suffisantes pour qu’on prenne la décision de s’auto-réaliser et qu’on y arrive,
mais si cette essence ne se « révolutionne » pas et ne réalise pas en accomplissant les
108 vies, elle involuera en passant par les règnes animal, végétal, animal et elle revient à
nouveau au règne humain.
Ces cycles de 108 vies se répètent 3.000 fois ; si, dans ces trois mille cycles elle ne
s’auto-réalise pas, cette essence se submergera dans l’absolu sans plus de possibilité
d’auto-réalisation ; ceci, c’est avec clarté que l’explique le V.M. Samael.
Q. V.M. que se passe-t-il avec la personne qui a une mauvaise mémoire et pour qui il est
difficile de capter l’enseignement ?
R. Cher frère, avant tout il convient que vous réfléchissiez et que vous étudiiez votre
problème. Je pense que ce n’est pas une maladie, mais un manque d’auto-observation,
d’alerte perception et d’ubication ; ceci fait que la conscience s’endorme et que vous vous
oubliez vous, du moi-même et de ce que vous êtes en train de faire.
Q. V.M. Est-ce que Trait Psychologique Caractéristique Particulier est toujours lié au signe
Zodiacal sous lequel naît la personne ?
R. Frère qui posez la question, comprenons que Trait Psychologique de chacun de nous a
une intime relation avec les agrégats qui sont le plus ressortis dans des vies antérieures et
en dernier lieu ils prennent une participation à partir de la formation de la présente
personnalité. Ce sont des lois totalement mécaniques qui régissent le mental et la
psyché de personnes mécaniques, sous lesquelles nous sommes nés et elles ont une
intime relation avec notre nouvelle personnalité.
Q. V.M., dans le Rayon de la Création, quand l’essence arrive à la Planète Terre et
commence à évoluer, elle fait partie du mesocosmos, quand elle arrive à (être) homme,
elle est déjà dans le microcosmos. Le génie de la Terre fut un homme qui réalisa et qui

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arriva à faire partie de la planète, il avait déjà formé ses corps existentiels supérieurs de
l’Être. Est-ce que cela est vrai ? Est-il pour la Planète ce que le V.M. Samael est pour
Mars ?
R. Cher frère, comprenez ce que sont les lois mécaniques de la nature et ce que sont les
lois sages qui régissent les hommes authentiques, les mondes et les systèmes. La
Planète Terre, quand elle donna le fruit de sa première race, il est logique que celle-ci
avait une âme ; cette âme, c’est le Logos qui la régit.
Ainsi, comme le V.M.Samael est le Régent de Mars, le V.M. Melchisédech l’est de la
Terre. IL est le Logos ou Âme de cette Planète.
Q. V.M. comment faisons-nous pour ne pas perdre le trois pour cents de conscience avec
lequel nous naissons ?
R. Cher frère qui posez la question, l’Ego a le pouvoir d’absorber ou de nous voler toute
la conscience, mais en chacun de nous il y a trois atomes, que l’ego ne peut pas
embouteiller : un atome du Père qui est dans le centre pensant, un atome du fils, situé
dans le centre moteur et un atome de l’Esprit-Saint déposé dans le cerveau émotionnel.
Ces trois atomes ont une conscience propre ; quand une personne se « bestialise » dans
sa totalité, elle divorce d’avec l’Intime et ces trois atomes de conscience se retirent d’elle,
ce sujet s’en retrouvant converti en ce qu’en ésotérisme, on appelle « quaternaire ».
Q. V.M. que peut-on faire quand l’ego affleure au moment de la méditation ?
R. Cher sœur qui posez la question, il est nécessaire que vous compreniez que la
méditation est une science et que nous ne pouvons pas nous donner le luxe d’en arriver à
pratiquer une méditation sans avoir fait avant une étude et avoir compris quel doit être
notre comportement face au mental et aux pensées. Avant tout, il est nécessaire
d’apprendre, comme dit le V.M. Samael, à penser avec le cœur et à sentir avec la tête.
Il est nécessaire d’apprendre dans la vie de tous les jours, à avoir un mental tranquille et
non pas tranquillisé ; il est nécessaire d’apprendre à nous inspirer en les choses belles de
la vie, parce que tout n’est pas douleur. Il est nécessaire d’apprendre la science de la
contemplation et de l’adoration, pour ensuite, en effet, apprendre à réaliser une méditation
bien faite.
Q. V.M. Comment fait-on pour savoir quand une pensée est produite par l’ego ou est-ce le
mental qui pense ?
R. Il est nécessaire de savoir que l’être humain commun et ordinaire n’a pas encore de
mental intégré, unitotal ; ceci veut dire que toute pensée est la manifestation d’un agrégat
déterminé. Si le mental était intégré avec l’âme, il n’émettrait aucune pensée qui ne vienne
de l’Être.
Q. V.M. Comment agit la loi d’accident, de récurrence ; quelle relation existe-t-il entre
elles ?
R . La loi d’accidents prend forme dans la partie tridimensionnelle à n’importe quel
moment et avec n’importe quelle personne. Il y a des accidente qui le sont par Karma, il y
en d’autres qui le sont par récurrence, mais la loi d’accidents, en elle-même, est autonome
dans la troisième dimension.
La loi de récurrence répète des faits quand on ne se sort pas de la mécanique qui les
engendre.
Q. V.M., que se passe-t-il quand un couple pratique l’Arcane AZF mais que l’homme
autant que la femme pensent à une autre personne du sexe opposé ?

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R. Comprenez, frère, que l’Arcane AZF est un acte de beaucoup de transcendance ; il est
fait pour transformer un type d’énergie dense en un autre, subtil ; c’est un moment de
prière, d’extase : ce n’est pas fait pour penser à personne ; on doit seulement se
concentrer en sa Divine Mère.
Q. V.M. pourquoi faut-il premièrement former des Corps solaires et ensuite lever les
Serpents ? Que se passerait-il si on faisait le contraire : d’abord les Serpents et ensuite les
Corps solaires ?
Quelle conséquence amènerait ceci pour le corps de la personne ?
R. cher frère, il est nécessaire de comprendre la doctrine gnostique du V.M. Samael ,
laquelle nous enseigne qu’un homme est un Être encore non achevé, c’est-à-dire que sa
structure psychologique, mentale et ses corps, sont lunaires, ils sont froids,
fantasmagoriques. Le Kundalini est feu fohatique solaire ; le Kundalini ne peut se lever
sans avoir des corps solaires pour qu’ils supportent les vibrations.

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