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Le fabricant doit fournir l'interface qui fera le lien entre les fonctions
propres du produit et le système normalisé KNX. Cet élément, développé selon
les normalisations en vigueur, doit passer par des centres de test et de
certification avant de pouvoir porter le label KNX qui garantit la compatibilité
du produit. La couche BCU est la partie électronique universelle qui permet de
gérer la communication sur un réseau KNX (codage et décodage des
informations). Elle est dotée d'un microprocesseur et d'une mémoire servant à
stocker le programme destiné au produit qui lui sera attaché (interrupteur,
détecteur, sonde, etc...). Ce programme est fourni par le fabricant du produit,
puisqu'il « traduit » les fonctions de son produit en messages KNX
compréhensibles par tous les autres composants connectés à l'installation.
Deuxièmement, la couche KNX :
PL-131 : 132 kHz à 2400 bits/s, est utilisé dans le standard EHS. Les
produits certifiés KNX destinés à ce medium et les produits certifiés EHS
fonctionneront ensemble mais ne communiqueront pas entre eux, sans
l'utilisation d'un adaptateur répondant à un protocole spécifique.
Fréquence radio sur 868,3 MHz à 38.4 kbits/s, a été développé selon les
spécifications du standard KNX.
Pour ce qui est de la partie logiciel, une installation peut être divisée en
lignes et zones. Une ligne contient un maximum de 64 participants (modules).
Une zone comporte un maximum de 15 lignes reliées à la ligne principale par
des coupleurs de ligne. Une dorsale relie un maximum de 15 zones par
l'intermédiaire des coupleurs de zone.
Technique de transmission de l'information :
Tous les participants du bus peuvent échanger des informations entre eux
à l'aide de télégrammes. Les données sont transmises de façon asynchrone, des
bits de démarrage et d'arrêt permettent la synchronisation. Le protocole
CSMA/CA (Carrier Sense Multiple Access with Collision Avoidance) est
utilisé. Si le bus est libre, l'émetteur transmet ses données sous forme de
télégramme. Le récepteur envoie un accusé de réception ACK (Acknowledge)
lorsque le télégramme a été transmis avec succès. La transmission du
télégramme peut être répétée jusqu'à trois fois. Après la troisième tentative, la
procédure d'émission est interrompue et le défaut est signalé dans la mémoire de
l'émetteur. Si deux participants commencent à émettre simultanément, le
participant avec la plus haute priorité accède immédiatement au bus, tandis que
le deuxième participant doit attendre et refaire un essai plus tard. Si les deux
participants ont la même priorité, le participant avec la plus petite adresse
physique est prioritaire. Le format de transmission est en binaire de la forme
suivante:
1 0 R 1 P P 0 0 Priorité de transmission
00 Priorité système
10 Priorité alarme
01 Priorité haute
11 Priorité basse
0 Répétition
1 Emission normale
A trois groupes.
Exemple de télégramme :
Une fois le système câblé et donc tous les composants reliés, il faut
configurer l'installation en fonction des besoins. Le standard KNX propose trois
modes de configurations.
Il existe des symboles relatifs aux composants bus EIB. Ils se présentent
sous forme d'un carré et d'une double flèche sur le coté symbolisant la
connexion électronique au bus. Si un fabriquant créé un équipement compatible
KNX/EIB dont la fonction ne correspond à aucun des symboles existant, il peut
proposer un nouveau symbole au département certification d'EIBA. En voici
quelques uns :
La présentation ci-dessus à pour source principale le site :
Le tutoriel ci-dessous est la réalisation d’un projet réel dans le cadre d’un BTS domotique en
alternance.
La différence entre ETS3 et ETS4 est essentiellement visuelle, les « vues » projet, le principe
de liaison et paramétrage des équipements restent les mêmes. De plus, les bases de données
sont communes.
La programmation ETS4 :
Un clic sur « importer » ouvre une fenêtre de dialogue qui permet de charger les fichiers de
base de données des produits préalablement téléchargés.
Attention : certain équipements ont plusieurs programmes d’applications, à vérifier dans les
paramètres avant de faire l’adressage (ne fonctionnerai pas sinon). Ex : TXA306 d’Hager.
On créé ensuite un nouveau projet.
Afin de faciliter la hiérarchisation du projet, il est préférable d’utiliser des adresses de groupe
sur 3 niveaux (groupe principal, groupe médian et groupe d’adresse) et choisir le média de
communication, TP (twisted pair = câble bus), IP ou radio en fonction de votre matériel.
Une fois le projet créé, plusieurs « vues » de celui-ci sont disponibles (bâtiment, topologie,
adresses de groupe). On commence par créer le bâtiment, les différents niveaux et les pièces
le composant avec leurs coffrets électriques.
C’est dans cette « vue » que l’on peut également incorporer les équipements (le terme
technique est participants).
Un clic droit de la souris permet d’accéder à l’ajout de participants puis ouvre une fenêtre du
catalogue de base de données où l’on choisit le participant désiré. L’adresse sur le bus des
participants s’incrémente automatiquement. Il est toutefois possible de la modifier.
Dans la colonne description, on renseigne le repérage fixé lors du câblage. Par exemple le V
1.1 est le premier module de variation du premier étage. Le E 0.3 est le troisième module
d’entrées du rez-de-chaussée. Le S 2.1 est le premier module de sorties binaires du second
étage. Le plus simple pour repérer son câblage est de créer des tableaux Excel, à
l’appréciation de chacun… N’ayant pas été là au début des travaux, j’aurai conseillé de
centraliser tous les circuits des étages dans un seul et même local, quitte à installer une
armoire de type industrielle. Idem pour le réseau informatique.
Quand le système est composé de plus d’une ligne, il faut le renseigner dans la vue bâtiment
et topologie.
Suivant la taille des projets, on pourra voir apparaitre des zones, un coupleur de zone est le
même appareil qu’un coupleur de ligne (hôtel, hôpital, siège social,….).
Une ligne (ou zone) n’est pas nécessairement associée à un étage, elle est fonction des
spécificités du projet.
Cela nous amène à la vue topologie du projet où l’on retrouve nos participants.
La vue topologie permet de créer les lignes physiques du système mais également de voir les
« objets » des participants pour la création des groupes d’adresses.
Après avoir créé l’ensemble de l’installation, le bâtiment, les niveaux, les pièces, incorporé les
participants on procède à l’adressage de ceux-ci (appui sur le bouton d’adressage). En effet,
sans pour autant créer les relations entre les participants, l’adressage physique permet de
refermer tous les boitiers d’encastrement avec les boutons poussoirs et modules d’entrées
encastrées, les tableaux électriques et ne plus y retoucher. Ce projet utilise des modules
d’entrées encastrées adaptable sur n’importe quel appareillage du marché.
Adressage des participants :
Bien évidement, il faut avoir paramétré son interface PC/EIBKNX (USB ou IP) dans les
paramètres d’ETS et être connecté au bus.
Tous les équipements EIB/KNX possèdent un bouton ainsi qu’un voyant d’adressage.
Afin de vérifier l’adressage d’un participant, on peut utiliser, dans l’onglet diagnostic /
adresses individuelles et faire clignoter le voyant d’adressage du participant souhaité ou
encore voir tous les participants en mode programmation (dont le bouton d’adressage a été
actionner, le voyant clignote alors).
Avant de lier les équipements, il peut être nécessaire de les paramétrer. De nombreux
paramètres sont ajustables.
Afin de pouvoir communiquer avec des équipements situés sur une ligne différente de celle
où l’on se raccorde sur le bus (grâce à une interface USB ici), mais également lors de
l’utilisation normale du système, il est nécessaire d’adresser et de paramétrer les coupleurs de
ligne. Ceux-ci doivent être « passant » pour permettre une bonne communication entre les
participants et les lignes. En cas de problème, isoler la ligne en coupant l’alimentation bus
principale ou en débranchant la ligne du coupleur. En effet, un coupleur non paramétré
engendre de grosses perturbations, même sur la ligne sur laquelle on travail.
Concernant les modules d’entrées encastrées, le réglage de la valeur d’anti rebond, soit la
durée de prise en compte d’un appui court sur un BP, peut être mise à 50 ms au lieu de 100
ms pour plus de commodité.
Par défaut, les entrées sont « non utilisée », la grande majorité des entrées du projet est en
fonctionnement « variation sur 1 bouton » (type de canal). C’est-à-dire, suite à un appui court,
la lumière s’allume (à la dernière valeur d’éclairement), un autre appui court éteint cette
lumière. Un appui long permet d’augmenter l’intensité lumineuse puis, après avoir relâché le
BP, un autre appui long permet de diminuer l’intensité lumineuse.
Pour les sorties variation, on peut régler la vitesse d’allumage, vitesse d’extinction,…
En ce qui concerne les modules d’entrées modulaire (dans le tableau électrique) prévus pour
relever l’état des ouvrants, on paramètre le type de canal en « ON/OFF » (ouvert/fermé). Une
telle entrée peut tout à fait se raccorder à un BP classique pour l’éclairage ou un volet.
J’ai hiérarchisé les groupes par niveaux (RDC, 1er, 2nd), puis par pièce (chambre, SDB,
salon,…) et enfin par fonction (éclairage, prise commandée, ouvrant, volet). La formation
ETS des fabricants propose de hiérarchiser les groupes d’adresses par fonctions (moins
conviviale selon moi), libre à chacun de procéder de la façon la plus simple selon lui.
Afin de faire fonctionner une sortie variation, il faut créer 4 groupes ETS. Un groupe pour la
variation (appui long), un groupe pour le ON/OFF (appui court), un groupe pour l’indication
d’état (entrées par rapport à la sortie) et un groupe d’indication d’état de valeur d’éclairement.
Un simple glissé-déplacer permet de mettre les objets des participants dans le groupe. On
retrouve dans un groupe, la ou les entrées (va et viens, téléruption) avec la ou les sorties.
Concernant les sorties binaires pour l’état des ouvrants, seuls deux groupes sont nécessaires,
« ON/OFF » et indication d’état.
Groupe ON/OFF.
Groupe indication d’état (IE).
Apprentissage de la programmation :
Une fois les groupes créés, les objets liés, il est obligatoire de faire connaitre la
programmation à ces participants (« à quelle(s) adresse(s) de groupe je dois réagir ? »).
Sélectionner les groupes (variation, on/off, indication d’état,…) clique droit,
« téléchargement », « télécharger l’application ». On peut lancer le téléchargement à partir du
groupe principal, médian ou d’adresse. On peut en sélectionner un ou plusieurs. Il est possible
de le faire également participant par participant (en cas de modification par exemple).
Pour les entrées modulaire et l’état des ouvrants, un groupe suffit dans lequel on met l’objet
« ON/OFF » avec l’objet « indication d’état ». En réalité, pour la fonction souhaitée dans
Domovea par la suite, seule l’indication d’état suffit.
Exemple de mise en œuvre d’un télérupteur :
Groupe variation.
Les trois entrées
Groupe ON/OFF.
Le groupe indication d’état est indispensable pour que les différentes entrées connaissent
l’état de la sortie et éviter ainsi d’avoir à appuyer plusieurs fois sur chacune d’entres elles.
Exemple de scénario, extinction général :
Un des scénarii du projet est de pouvoir éteindre l’ensemble des éclairages du rez-de-
chaussée, du second étage et des extérieurs par appui sur deux boutons (même fonction).
Ainsi, on créer un groupe « extinction générale » dans lequel on place l’objet « ON/OFF » de
chaque sorties à éteindre et les deux entrées dont l’on ajuste les paramètres de façon à ce
qu’elles ne déclenchent que l’extinction (OFF). Le groupe indication d’état est accessoire, on
veut juste éteindre, pas besoin de savoir si s’est déjà allumé ou pas.
Un autre scénario est l’allumage avec une valeur d’éclairement prédéfinie par appui court sur
un bouton poussoir. Pour cela, on utilise l’objet « valeur d’éclairement » de la sortie variation.
L’entrée correspondante sera programmée avec un type de canal « valeur » et type de valeur
« valeur d’éclairement ». La valeur est paramétrée sur l’entrée. Ainsi, on peut créer un
scénario avec une valeur à 30% et une autre à 60% de la valeur maximale.
Dans les paramètres de la station, il est possible de dire quelles fonctions (pluie, luminosité,
vent,…) seront disponibles. Peu d’intérêt à en enlever sinon pas la peine d’avoir une station…
D’autres paramètres tels que le retard à la détection pluie ou séchage sont disponibles, ou
encore faire apparaitre un objet « nuit », les temps d’émission des mesures (attention à ne pas
surcharger le bus). On peut aussi créer des seuils de luminosité faisant apparaitre des objets de
sorties sur 1 bit.
De même, l’objet « pluie » (ou « nuit ») étant considéré comme un sortie sur 1 bit, il est
possible de le lier à une sortie. Par exemple, allumer les lumières extérieures. Idem pour un
seuil de vitesse vent pour fermer les volets.
La programmation de Domovea :
L’icône des groupes et appareils est personnalisable ainsi que le fond d’écran.
En ce qui concerne la visualisation de l’état des ouvrants, on créé un appareil de type
« capteur binaire ». On le nomme, l’insère dans le groupe de la pièce correspondante ainsi que
dans « état des ouvrants », on renseigne l’adresse de groupe ETS et définis les messages pour
ON (ouverte) et pour OFF (fermée).
Toutes les caméras IP ne sont pas intégrables à Domovea, la liste est disponible sur le site
Hager.
Un automatisme est une suite logique d’événements. On peut lancer une séquence
manuellement dans le logiciel client, avec des conditions cycliques (toutes les demi-heures
par exemple) ou logique (capteur de pluie 0 ou 1)
Etant donnée les limites du logiciel, on doit créer des « sous-automatismes » mis en route par
une séquence principale.
L’envoi de mail est à paramétrer selon le serveur SMTP et le chiffrement du domaine
d’adresse mail (demander à Google). On peut aussi faire apparaitre un pop up sur le logiciel
client. J’ai utilisé un compte Hotmail et grâce à l’application Smartphone, on est averti.
On retrouve ici tous les groupes principaux de la maison. En cliquant sur un groupe, on
accède aux sous-groupes, ici le rez-de-chaussée.
En cliquant sur le sous-groupe d’une pièce, on accède aux appareils présents dans celle-ci.
L’accès à distance engendre des frais supplémentaire, une clé de licence payante est
nécessaire lors de l’activation du portail.
Appareils.
Caméras.