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Introduction sur la domotique :

La "gestion intelligente" de l'énergie, domotique ou encore appelée


immotique, est l'automatisation des fonctions techniques à des fins d'économie
d'énergie, d'augmentation du confort, de la sécurité et de la mobilité pour les
constructions nouvelles comme pour les rénovations.

L’installation électrique conventionnelle, figée par câblage et peu ouverte


vers d’autres applications, n’est pas en mesure de faire face à l’évolution
constante des besoins. Face à ce défi, les solutions multi fabriquant existent, des
installations électriques communicantes.

Un système domotique permet de modifier par simple reprogrammation la


fonction de tous les organes de commande et de rajouter des fonctions sans
travaux ni nouvelles saignées grâce aux produits radio.
Par ailleurs, les systèmes domotiques reposent sur le standard ouvert KNX qui
assure l'inter compatibilité des produits répondant à cette norme.

Le système permet de programmer des automatismes sources de confort et


d'économie d'énergie : l’ouverture et la fermeture automatique des volets,
l’arrosage automatique en fonction du climat, la mise en sécurité des stores en
cas de vent violent, la gestion de l’éclairage en fonction de la présence et de la
luminosité, etc.

La télécommande, le bouton-poussoir, le contrôleur d’ambiance ou encore


un logiciel de gestion par ordinateur rendent le contrôle de la maison plus facile.
Ils permettent de commander d’un simple geste une ou plusieurs actions (baisse
du chauffage, réglage de l’éclairage, descente des volets motorisés…).

Une passerelle internet permet de piloter l’installation électrique via


n’importe quel PC raccordé à Internet ou encore par téléphone portable WAP.
L’utilisateur peut même surveiller son habitat par caméra interposée et
déclencher une action (fermer les volets roulants ou déclencher l'arrosage).
C'est une fois le chantier terminé que l'installateur configure le système,
établissant les liens entre les émetteurs d'ordre et les récepteurs électriques. La
configuration, modifiable à tout moment, se fait pièce par pièce directement
avec un configurateur portable ou via un logiciel informatique.

Dans une installation domotique, le câblage de puissance en 230V se


limite à l'alimentation des récepteurs électriques. Les risques d'électrisation et
d'incendie sont ainsi fortement réduits. Ceci permet d'implanter des points de
commande à l'intérieur des volumes 1, 2 et 3 de la salle de bain (selon la norme
NFC15-100).

Le poussoir communicant par "bus" est un émetteur d’ordres du système


domotique qui se distingue par sa richesse fonctionnelle, sa compacité et sa
simplicité de raccordement.
Le standard KNX et bus EIB pour la domotique :

Le Bus EIB (European Installation Bus) est un standard européen,


normalisé ISO (International Standardisation Organisation). Il a été créé en
1987, par quelques constructeurs européens du domaine de l'énergie et des
techniques du bâtiment. C'est un système ouvert (non propriétaire) utilisé par
plus d'une centaine de fabricants, sur des milliers de produits. L'association
EIBA (European Installation Bus Association), créée en 1990, a pour objectif le
développement et la promotion de ce système. Cette association participe en
1999, avec BCI (BatiBUS Club International) et EHSA (European Home
Systems Association), à la création de l'association Konnex (KNX).

La spécification KNX est publiée au printemps 2002 par l’association


KNX. Elle est basée sur la spécification EIB complétée. En novembre 2006 le
protocole KNX et tous ses média de communication (TP, PL, RF, IF, IP) sont
reconnus par ISO/IEC 14543-3-x pour la publication comme standard
international. KNX est le seul standard ouvert au monde pour la domotique et
l’immotique. Le Bus EIB/KNX est utilisé dans les installations électriques
modernes de l'habitat et dans les bâtiments à usage industriel ou tertiaire. On
peut citer quelques membres de l'association Konnex : ABB, Agilent, Bosch,
Electrolux, Hager, Jung, Legrand, Merten, Moeller, Schneider, Siemens...
Technologie et principe de fonctionnement :

La technologie KNX se décompose en 2 couches principales.

Premièrement, la couche B.C.U. (Bus Coupler Unit) :

Le fabricant doit fournir l'interface qui fera le lien entre les fonctions
propres du produit et le système normalisé KNX. Cet élément, développé selon
les normalisations en vigueur, doit passer par des centres de test et de
certification avant de pouvoir porter le label KNX qui garantit la compatibilité
du produit. La couche BCU est la partie électronique universelle qui permet de
gérer la communication sur un réseau KNX (codage et décodage des
informations). Elle est dotée d'un microprocesseur et d'une mémoire servant à
stocker le programme destiné au produit qui lui sera attaché (interrupteur,
détecteur, sonde, etc...). Ce programme est fourni par le fabricant du produit,
puisqu'il « traduit » les fonctions de son produit en messages KNX
compréhensibles par tous les autres composants connectés à l'installation.
Deuxièmement, la couche KNX :

C'est le système de communication normalisé, par câble ou sans fil, qui


permet à tous les composants de se connecter entre eux et de se comprendre.
Dans le cas d'une installation par câble, la technologie KNX utilise une paire
torsadée qui peut cheminer avec les câbles « courant fort », sans aucune
perturbation. On peut utiliser un câble avec des fils de 0,8 mm² afin de limiter
les chutes de tension en ligne. KNX est un système à intelligence répartie. Il ne
nécessite pas d'ordinateur de contrôle ou d'automate centralisateur. Chaque point
communiquant connecté au bus dispose de son propre microprocesseur qui gère
la communication sur le réseau et qui est capable d'émettre ou de recevoir des
messages. Le bus doit être alimenté avec une tension continue nominale de 29V.
La plupart des composants soutirent directement au bus, l'énergie nécessaire à
leur fonctionnement. La limite inférieure de la tension d'alimentation est de 21V
DC. La consommation d'un composant est, en moyenne, de l'ordre de 10 mA.
Chaque élément connecté au bus KNX est indépendant des autres éléments. Il
est capable d'envoyer un message qui sera "entendu" par les autres éléments,
mais traité uniquement par l'élément concerné.

Les différents médias de communication :

On peut dénombrer 5 médias de communication pour un système KNX :

► TP : twisted pair ou paire torsadée, le câble bus à proprement parler, le plus


communément utilisé :

Il existe des longueurs limites pour le câble bus :


700 mètres entre deux modules, 350 mètres entre un module et son
alimentation, 200 mètres minimum entre deux alimentations et la longueur total
ne doit pas excéder 1000 mètres.
►PL : power line ou courant porteur :

PL-110 : 110kHz à 1200 bits/s, héritage de EIB, les produits certifiés


KNX destinés à ce medium fonctionneront et communiqueront entre eux sur le
même réseau de distribution électrique.

PL-131 : 132 kHz à 2400 bits/s, est utilisé dans le standard EHS. Les
produits certifiés KNX destinés à ce medium et les produits certifiés EHS
fonctionneront ensemble mais ne communiqueront pas entre eux, sans
l'utilisation d'un adaptateur répondant à un protocole spécifique.

►RF : radio frequency ou fréquence radio :

Fréquence radio sur 868,3 MHz à 38.4 kbits/s, a été développé selon les
spécifications du standard KNX.

►IF : infra rouge, pour les télécommandes.

►IP : internet protocole, commande à distance via une connexion internet ou


ethernet, grâce à une interface logiciel sur PC.

Topologie d'une installation :

Au niveau de l'architecture de l'installation, on peut distinguer la partie


puissance (230VAC) pour les prises de courant, chauffage, luminaires et la
partie commande constituée par l'un des média de communication présentés
précédemment pour les interrupteurs, boutons poussoirs ou capteurs.
Le lien entre les composants EIB/KNX (par exemple un interrupteur relié
à une lampe) ne se fait pas sur le circuit de puissance, comme dans une
installation traditionnelle, mais par un lien virtuel que l'on programme dans les
composants et que l'on appelle "adresse de groupe". Dans l'exemple suivant, un
groupe a été créé entre le bouton désiré de l'interrupteur A et le contact numéro
1 de l'actionneur B relié à la lampe.

On donne un nom à ce groupe pour qu'il soit reconnu et unique dans


l'installation. Au moment où le bouton concerné de l'interrupteur est pressé, le
programme de son BCU transmet un message sur le réseau que seuls les
composants liés virtuellement au groupe concerné traiteront. Le message
EIB/KNX va transporter, en plus de différentes informations d'adressage et de
contrôle, l'information à traiter. Cela peut être un simple indicateur
« ouvert/fermé » (0 ou 1) ou un nombre composé de chiffres et de lettres
(hexadécimal) permettant de transporter une information plus complexe
(température, pourcentage d'ouverture de vanne, etc..). Chaque composant
concerné par ce message (dont l'adresse de groupe est la même que celle envoyé
par l'expéditeur) traduira cette valeur en fonction de ses propres paramètres et
l'adaptera à ses propres fonctions. Le standard KNX offre la possibilité à chaque
constructeur de choisir entre un mode de configuration et un medium de
communication pour le développement d'un produit dans un système
d'application.

Pour ce qui est de la partie logiciel, une installation peut être divisée en
lignes et zones. Une ligne contient un maximum de 64 participants (modules).
Une zone comporte un maximum de 15 lignes reliées à la ligne principale par
des coupleurs de ligne. Une dorsale relie un maximum de 15 zones par
l'intermédiaire des coupleurs de zone.
Technique de transmission de l'information :

Chaque élément connecté au bus EIB/KNX est indépendant des autres


éléments. Il est capable d'envoyer un message qui sera "entendu" par les autres
éléments, mais traité uniquement par l'élément concerné. Au maximum, 255
participants de bus peuvent être connectés sur une ligne. Dans le cas de la paire
torsadée, les données qui forment le « message » EIB/KNX sont transmises en
mode série différentiel avec un débit de 9600 bits/s. La durée d'un bit est donc
de 1/9600 = 104 µs. Sur une liaison différentielle (ou symétrique) les signaux
(T+ et T-) sont transmis en opposition de phase. Le récepteur réalise la
différence de ces deux signaux (R+ et R-) pour obtenir le signal utile. Si une
perturbation se produit, elle se présente sur les deux fils avec la même polarité.
Le récepteur réalise la différence des deux signaux : la perturbation n'est pas
transmise au signal utile.
Le 0 logique est un signal alternatif d'amplitude 5 V, superposé au 29 V.
Le 1 logique correspond à l'absence de signal.

Tous les participants du bus peuvent échanger des informations entre eux
à l'aide de télégrammes. Les données sont transmises de façon asynchrone, des
bits de démarrage et d'arrêt permettent la synchronisation. Le protocole
CSMA/CA (Carrier Sense Multiple Access with Collision Avoidance) est
utilisé. Si le bus est libre, l'émetteur transmet ses données sous forme de
télégramme. Le récepteur envoie un accusé de réception ACK (Acknowledge)
lorsque le télégramme a été transmis avec succès. La transmission du
télégramme peut être répétée jusqu'à trois fois. Après la troisième tentative, la
procédure d'émission est interrompue et le défaut est signalé dans la mémoire de
l'émetteur. Si deux participants commencent à émettre simultanément, le
participant avec la plus haute priorité accède immédiatement au bus, tandis que
le deuxième participant doit attendre et refaire un essai plus tard. Si les deux
participants ont la même priorité, le participant avec la plus petite adresse
physique est prioritaire. Le format de transmission est en binaire de la forme
suivante:

adresse adresse compteur


contrôle longueur données sécurité
expéditeur destinataire de routage
bits 8 16 17 3 4 16 x 8 maxi 8
Les bits de contrôle :

Les 8 premiers bits d'un télégramme définissent la priorité de transmission


du télégramme envoyé.

1 0 R 1 P P 0 0 Priorité de transmission
00 Priorité système
10 Priorité alarme
01 Priorité haute
11 Priorité basse
0 Répétition
1 Emission normale

Bits d'adressage de l'expéditeur et du destinataire :

Le champ adresse expéditeur du télégramme est toujours une adresse


physique. Chaque participant est identifié par une adresse unique sur 16 bits,
du type Numéro de Zone (2)- Numéro de Ligne (9)- Numéro de Participant
(FE).

Le champ adresse destinataire du télégramme est généralement une


adresse de groupe, ou adresse logique, et peut concerner un nombre illimité
de participants qui pourront réagir (plusieurs points lumineux sur un seul
poussoir). L'adresse de groupe peut être à 2 niveaux avec un groupe principal
sur 4 bits (0 à 15) et un groupe secondaire sur 11 bits (0 à 2047) ou à 3
niveaux avec un groupe principal sur 4 bits (0 à 15), un groupe médian sur 3
bits (0 à 7) et un groupe secondaire sur 8 bits (0 à 255).
À deux groupes.

A trois groupes.

C'est le 17ème bit du champ destinataire qui détermine le type d'adresse, 0


pour une adresse physique, 1 pour une adresse de groupe.

Le compteur de routage définit le nombre maximal de réexpéditions du


télégramme, en cas d'échec de transmission.

Exemple de télégramme :

L'octet à la deuxième ligne CC, est un caractère d'acquittement


correspondant à une réception correcte.

0 0 0 0 1 1 0 0 NAK (réception incorrecte) 0C


1 1 0 0 0 0 0 0 BUSY (occupé) C0
1 1 0 0 1 1 0 0 ACK (réception correcte) CC
Configuration d'un système domotique KNX :

Une fois le système câblé et donc tous les composants reliés, il faut
configurer l'installation en fonction des besoins. Le standard KNX propose trois
modes de configurations.

La configuration automatique (A) :

Ce mode de configuration est destiné au client utilisateur, par exemple


pour les appareils ménagers, ou une extension de son installation, vendue par un
revendeur spécialisé en électroménager. Les composants du "A-mode" ont un
mode de configuration complètement automatique, ce qui permet d'adapter
aisément une liaison de communication à un autre appareil "A-mode" du réseau
existant. Chaque appareil est doté d'un réglage fixe des paramètres, et
d'instructions expliquant comment communiquer avec les appareils "A-mode".

La configuration facile, easy (E) :

Ce mode de configuration répond aux besoins des installateurs certifiés


qui ont une formation de base leur permettant de tester et de configurer
rapidement l'ensemble du réseau, mais il possède des fonctions limitées par
rapport au "S-mode". Les composants du "E-mode" sont préprogrammés et
chargés avec une série de paramètres par défaut. Avec un simple appareil de
configuration, chaque composant peut être en partie reconfiguré, ceci s'adresse
principalement aux réglages des paramètres et des liaisons de communication.
L'utilisation d'un configurateur portable associé à un coupleur de média relié au
bus ou d'un configurateur modulaire dans le tableau de distribution permet de ne
pas utiliser de PC.
La configuration système (S) :

Ce mode de configuration concerne les installateurs certifiés dans


l'installation des fonctions sophistiquées. Tous les composants du "S-mode"
connectés au réseau sont soutenus par le logiciel (ETS), pour le planning, la
configuration et l'assemblage. Chaque composant peut être programmé avec
précision, selon les besoins spécifiques de chaque installation. Le "S-mode" a le
plus haut niveau de flexibilité pour les fonctionnalités et les réseaux de
communication. La programmation d'une installation se réalise avec le logiciel
ETS, distribué par Konnex. Ce logiciel permet d’effectuer le projet et la
programmation des participants. Il nécessite l’installation des différentes bases
de données fournies par les fabricants et indispensables à la programmation.
Symbolisation :

Il existe des symboles relatifs aux composants bus EIB. Ils se présentent
sous forme d'un carré et d'une double flèche sur le coté symbolisant la
connexion électronique au bus. Si un fabriquant créé un équipement compatible
KNX/EIB dont la fonction ne correspond à aucun des symboles existant, il peut
proposer un nouveau symbole au département certification d'EIBA. En voici
quelques uns :
La présentation ci-dessus à pour source principale le site :

http://stielec.ac-aix-marseille.fr/cours/abati/eib/eib.htm et les pages associées.

Le tutoriel ci-dessous est la réalisation d’un projet réel dans le cadre d’un BTS domotique en
alternance.

La différence entre ETS3 et ETS4 est essentiellement visuelle, les « vues » projet, le principe
de liaison et paramétrage des équipements restent les mêmes. De plus, les bases de données
sont communes.

La programmation ETS4 :

Afin de mettre en communication tous les équipements EIB/KNX il est nécessaire de


programmer l’installation grâce au logiciel ETS4.

Ecran de démarrage du logiciel ETS4.


Après avoir enregistré la version d’évaluation d’ETS en version professionnelle, la première
étape consiste à fournir la base de données produit (catalogue) en téléchargeant les fichiers de
base de données nécessaires disponibles sur les sites internet des fabricants de matériel
EIB/KNX, ici Hager.

Un clic sur « importer » ouvre une fenêtre de dialogue qui permet de charger les fichiers de
base de données des produits préalablement téléchargés.
Attention : certain équipements ont plusieurs programmes d’applications, à vérifier dans les
paramètres avant de faire l’adressage (ne fonctionnerai pas sinon). Ex : TXA306 d’Hager.
On créé ensuite un nouveau projet.

Afin de faciliter la hiérarchisation du projet, il est préférable d’utiliser des adresses de groupe
sur 3 niveaux (groupe principal, groupe médian et groupe d’adresse) et choisir le média de
communication, TP (twisted pair = câble bus), IP ou radio en fonction de votre matériel.
Une fois le projet créé, plusieurs « vues » de celui-ci sont disponibles (bâtiment, topologie,
adresses de groupe). On commence par créer le bâtiment, les différents niveaux et les pièces
le composant avec leurs coffrets électriques.
C’est dans cette « vue » que l’on peut également incorporer les équipements (le terme
technique est participants).

Un clic droit de la souris permet d’accéder à l’ajout de participants puis ouvre une fenêtre du
catalogue de base de données où l’on choisit le participant désiré. L’adresse sur le bus des
participants s’incrémente automatiquement. Il est toutefois possible de la modifier.

Dans la colonne description, on renseigne le repérage fixé lors du câblage. Par exemple le V
1.1 est le premier module de variation du premier étage. Le E 0.3 est le troisième module
d’entrées du rez-de-chaussée. Le S 2.1 est le premier module de sorties binaires du second
étage. Le plus simple pour repérer son câblage est de créer des tableaux Excel, à
l’appréciation de chacun… N’ayant pas été là au début des travaux, j’aurai conseillé de
centraliser tous les circuits des étages dans un seul et même local, quitte à installer une
armoire de type industrielle. Idem pour le réseau informatique.
Quand le système est composé de plus d’une ligne, il faut le renseigner dans la vue bâtiment
et topologie.

Ordre des étapes de mise en œuvre de plusieurs lignes :

- Créer les niveaux dans la vue bâtiment.


- Créer les lignes dans la vue topologie.
- Associer la ligne au niveau.
- Les participants rajoutés dans la vue bâtiment se verront apparaitre automatiquement
dans la vue topologie à la ligne associée.

Suivant la taille des projets, on pourra voir apparaitre des zones, un coupleur de zone est le
même appareil qu’un coupleur de ligne (hôtel, hôpital, siège social,….).

Une ligne (ou zone) n’est pas nécessairement associée à un étage, elle est fonction des
spécificités du projet.

Cela nous amène à la vue topologie du projet où l’on retrouve nos participants.
La vue topologie permet de créer les lignes physiques du système mais également de voir les
« objets » des participants pour la création des groupes d’adresses.

Après avoir créé l’ensemble de l’installation, le bâtiment, les niveaux, les pièces, incorporé les
participants on procède à l’adressage de ceux-ci (appui sur le bouton d’adressage). En effet,
sans pour autant créer les relations entre les participants, l’adressage physique permet de
refermer tous les boitiers d’encastrement avec les boutons poussoirs et modules d’entrées
encastrées, les tableaux électriques et ne plus y retoucher. Ce projet utilise des modules
d’entrées encastrées adaptable sur n’importe quel appareillage du marché.
Adressage des participants :

Bien évidement, il faut avoir paramétré son interface PC/EIBKNX (USB ou IP) dans les
paramètres d’ETS et être connecté au bus.

Pour adresser physiquement un participant, on clique droit dessus, « téléchargement »,


« télécharger l’adresse physique ». On vous demande alors d’appuyer sur le bouton
d’adressage de celui-ci.
Il est possible de sélectionner plusieurs participants, l’adressage se fera à la file.

Tous les équipements EIB/KNX possèdent un bouton ainsi qu’un voyant d’adressage.
Afin de vérifier l’adressage d’un participant, on peut utiliser, dans l’onglet diagnostic /
adresses individuelles et faire clignoter le voyant d’adressage du participant souhaité ou
encore voir tous les participants en mode programmation (dont le bouton d’adressage a été
actionner, le voyant clignote alors).
Avant de lier les équipements, il peut être nécessaire de les paramétrer. De nombreux
paramètres sont ajustables.

Projet avec plusieurs lignes (ou zone) :

Afin de pouvoir communiquer avec des équipements situés sur une ligne différente de celle
où l’on se raccorde sur le bus (grâce à une interface USB ici), mais également lors de
l’utilisation normale du système, il est nécessaire d’adresser et de paramétrer les coupleurs de
ligne. Ceux-ci doivent être « passant » pour permettre une bonne communication entre les
participants et les lignes. En cas de problème, isoler la ligne en coupant l’alimentation bus
principale ou en débranchant la ligne du coupleur. En effet, un coupleur non paramétré
engendre de grosses perturbations, même sur la ligne sur laquelle on travail.
Concernant les modules d’entrées encastrées, le réglage de la valeur d’anti rebond, soit la
durée de prise en compte d’un appui court sur un BP, peut être mise à 50 ms au lieu de 100
ms pour plus de commodité.

Par défaut, les entrées sont « non utilisée », la grande majorité des entrées du projet est en
fonctionnement « variation sur 1 bouton » (type de canal). C’est-à-dire, suite à un appui court,
la lumière s’allume (à la dernière valeur d’éclairement), un autre appui court éteint cette
lumière. Un appui long permet d’augmenter l’intensité lumineuse puis, après avoir relâché le
BP, un autre appui long permet de diminuer l’intensité lumineuse.
Pour les sorties variation, on peut régler la vitesse d’allumage, vitesse d’extinction,…
En ce qui concerne les modules d’entrées modulaire (dans le tableau électrique) prévus pour
relever l’état des ouvrants, on paramètre le type de canal en « ON/OFF » (ouvert/fermé). Une
telle entrée peut tout à fait se raccorder à un BP classique pour l’éclairage ou un volet.

A cette étape du projet, on peut entamer la programmation « effective », à savoir la mise en


relation des entrées et des sorties. Ceci est réalisé grâce aux groupes d’adresses ETS, qui
permettent de lier une ou plusieurs entrées avec une ou plusieurs sorties. A savoir qu’une
entrée ne peut avoir qu’une fonction, alors qu’une sortie peut être actionnée par plusieurs
entrées.

J’ai hiérarchisé les groupes par niveaux (RDC, 1er, 2nd), puis par pièce (chambre, SDB,
salon,…) et enfin par fonction (éclairage, prise commandée, ouvrant, volet). La formation
ETS des fabricants propose de hiérarchiser les groupes d’adresses par fonctions (moins
conviviale selon moi), libre à chacun de procéder de la façon la plus simple selon lui.

Afin de faire fonctionner une sortie variation, il faut créer 4 groupes ETS. Un groupe pour la
variation (appui long), un groupe pour le ON/OFF (appui court), un groupe pour l’indication
d’état (entrées par rapport à la sortie) et un groupe d’indication d’état de valeur d’éclairement.
Un simple glissé-déplacer permet de mettre les objets des participants dans le groupe. On
retrouve dans un groupe, la ou les entrées (va et viens, téléruption) avec la ou les sorties.

Concernant les sorties binaires pour l’état des ouvrants, seuls deux groupes sont nécessaires,
« ON/OFF » et indication d’état.

Les objets possèdent une longueur, correspondante à la longueur du champ « donnée » du


message bus codé en binaire. Dans un groupe, les objets doivent avoir la même longueur.
Ainsi, un objet variation est codé sur 4 bits, ON/OFF et IE sur 1 bit et IEVE sur 1 octet.
Groupe variation.

Groupe ON/OFF.
Groupe indication d’état (IE).

Groupe indication d’état de valeur d’éclairement (IEVE).


Le fait de lier des objets peut se faire de deux façons. Soit un clique droit sur l’objet, « lier »,
renseigner l’adresse. Ou plus simplement, séparer l’écran avec d’un coté la vue « adresse de
groupe » et de l’autre la vue « topologie » puis glisser-déplacer les objets dans le groupe
adéquate.

Apprentissage de la programmation :

Une fois les groupes créés, les objets liés, il est obligatoire de faire connaitre la
programmation à ces participants (« à quelle(s) adresse(s) de groupe je dois réagir ? »).
Sélectionner les groupes (variation, on/off, indication d’état,…) clique droit,
« téléchargement », « télécharger l’application ». On peut lancer le téléchargement à partir du
groupe principal, médian ou d’adresse. On peut en sélectionner un ou plusieurs. Il est possible
de le faire également participant par participant (en cas de modification par exemple).

Pour les entrées modulaire et l’état des ouvrants, un groupe suffit dans lequel on met l’objet
« ON/OFF » avec l’objet « indication d’état ». En réalité, pour la fonction souhaitée dans
Domovea par la suite, seule l’indication d’état suffit.
Exemple de mise en œuvre d’un télérupteur :

Premièrement, il est bon de noter la différence entre la fonction « ON/OFF » et la fonction


« télérupteur ». La fonction « ON/OFF » sera utilisée si l’entrée est câblée sur un interrupteur
(l’état 1 est maintenu), donc pas de téléruption possible.
Ainsi, dans le « type de canal » d’une entrée, il faut choisir « télérupteur ». Implicitement,
l’objet ON/OFF d’une sortie variation est un objet de télérupteur. La téléruption, au moins
trois entrées commandant une (ou plusieurs) sortie se fait par les groupes d’adresses. Va et
vient si 2 entrées, le principe est le même. En variation, 3 groupes nécessaires (ON/OFF,
variation et indication d’état) et si supervision 4eme groupe indication d’état valeur
d’éclairement. En allumage par contact sec, 2 groupes nécessaires, ON/OFF et indication
d’état.

Les trois entrées

Groupe variation.
Les trois entrées

Groupe ON/OFF.

Les trois entrées

Le groupe indication d’état est indispensable pour que les différentes entrées connaissent
l’état de la sortie et éviter ainsi d’avoir à appuyer plusieurs fois sur chacune d’entres elles.
Exemple de scénario, extinction général :

Un des scénarii du projet est de pouvoir éteindre l’ensemble des éclairages du rez-de-
chaussée, du second étage et des extérieurs par appui sur deux boutons (même fonction).
Ainsi, on créer un groupe « extinction générale » dans lequel on place l’objet « ON/OFF » de
chaque sorties à éteindre et les deux entrées dont l’on ajuste les paramètres de façon à ce
qu’elles ne déclenchent que l’extinction (OFF). Le groupe indication d’état est accessoire, on
veut juste éteindre, pas besoin de savoir si s’est déjà allumé ou pas.

Paramètres de l’entrée d’extinction.


Exemple de scénario, valeur d’éclairement :

Un autre scénario est l’allumage avec une valeur d’éclairement prédéfinie par appui court sur
un bouton poussoir. Pour cela, on utilise l’objet « valeur d’éclairement » de la sortie variation.
L’entrée correspondante sera programmée avec un type de canal « valeur » et type de valeur
« valeur d’éclairement ». La valeur est paramétrée sur l’entrée. Ainsi, on peut créer un
scénario avec une valeur à 30% et une autre à 60% de la valeur maximale.

Il est préférable de régulièrement sauvegardé le projet grâce à l’ « exportation » de projet dans


le menu principal au format *.knxproj.
Fonctionnement d’une station météo :

Dans les paramètres de la station, il est possible de dire quelles fonctions (pluie, luminosité,
vent,…) seront disponibles. Peu d’intérêt à en enlever sinon pas la peine d’avoir une station…

D’autres paramètres tels que le retard à la détection pluie ou séchage sont disponibles, ou
encore faire apparaitre un objet « nuit », les temps d’émission des mesures (attention à ne pas
surcharger le bus). On peut aussi créer des seuils de luminosité faisant apparaitre des objets de
sorties sur 1 bit.

La création des groupes ci-dessus est utile pour la supervision.

De même, l’objet « pluie » (ou « nuit ») étant considéré comme un sortie sur 1 bit, il est
possible de le lier à une sortie. Par exemple, allumer les lumières extérieures. Idem pour un
seuil de vitesse vent pour fermer les volets.
La programmation de Domovea :

Afin de commander les équipements EIB/KNX par l’intermédiaire de la supervision


Domovea, il faut utiliser deux logiciels. Le premier est le « configurateur Domovea », le
second est le « Client Domovea ». L’utilisateur final n’utilise que le client Domovea, installé
sur des dalles tactiles, qui sont ni plus ni moins que des PC et tous autres PC du réseau
informatique. Afin de pouvoir accéder à la configuration du serveur Domovea, il est
obligatoire d’être connecté au réseau sur lequel il est en communication. Le mieux est de
commencer par donner une IP fixe au serveur. Hager propose des documents installateur bien
fournis sur leur site.

La configuration a pour principe la création de groupes, puis de sous-groupes dans lesquels on


incorpore des appareils. On créer ainsi un groupe par niveau dans lesquels on créer des sous-
groupes pour les pièces, mais également, entre autres, un groupe pour les caméras, pour l’état
des éclairages et l’état des ouvrants… selon les besoins.
Une fois l’ensemble des groupes nécessaires mis en place, on créer les appareils. Pour pouvoir
commander un circuit d’éclairage en variation, il faut ajouter un appareil d’éclairage
« variateur relatif ». On lui donne le nom du circuit commandé, on le place dans le groupe de
la pièce correspondante ainsi que dans « état des éclairages », on renseigne les adresses de
groupes ETS et enfin on définis le pas de variation à 12% (par exemple).

Il faut recommencer cette opération autant de fois qu’il y a de circuits commandés.

Idem pour les circuits à contact sec.

L’icône des groupes et appareils est personnalisable ainsi que le fond d’écran.
En ce qui concerne la visualisation de l’état des ouvrants, on créé un appareil de type
« capteur binaire ». On le nomme, l’insère dans le groupe de la pièce correspondante ainsi que
dans « état des ouvrants », on renseigne l’adresse de groupe ETS et définis les messages pour
ON (ouverte) et pour OFF (fermée).

On recommence cette opération autant de fois qu’il y a de fenêtres ou de portes.


L’ajout des caméras IP se fait par l’intermédiaire d’un choix déroulant par fabricant puis par
modèle. On renseigne ensuite son adresse IP, nom d’utilisateur et mot de passe. Dans le nom
j’identifie son emplacement puis on l’incorpore dans le groupe de la pièce et celui
« caméras ».

Toutes les caméras IP ne sont pas intégrables à Domovea, la liste est disponible sur le site
Hager.

Le principe est toujours le même, création de l’appareil, incorporation dans un ou plusieurs


groupes, renseignement des adresses de groupes ETS.
Il est également possible de créer des scénarii (automatismes) grâce à Domovea.

Exemple : prévenir qu’une fenêtre est ouverte quand il pleut.

Un automatisme est une suite logique d’événements. On peut lancer une séquence
manuellement dans le logiciel client, avec des conditions cycliques (toutes les demi-heures
par exemple) ou logique (capteur de pluie 0 ou 1)

Etant donnée les limites du logiciel, on doit créer des « sous-automatismes » mis en route par
une séquence principale.
L’envoi de mail est à paramétrer selon le serveur SMTP et le chiffrement du domaine
d’adresse mail (demander à Google). On peut aussi faire apparaitre un pop up sur le logiciel
client. J’ai utilisé un compte Hotmail et grâce à l’application Smartphone, on est averti.

Condition de fonctionnement du SI logique.


Rendu logiciel client Domovea :

La programmation mise en œuvre s’applique automatiquement au logiciel client, la


sauvegarde sur le serveur Domovea se fait en temps réel après chaque modification. Il est
également préférable de générer régulièrement des fichiers de sauvegarde de la configuration
Domovea.

On retrouve ici tous les groupes principaux de la maison. En cliquant sur un groupe, on
accède aux sous-groupes, ici le rez-de-chaussée.
En cliquant sur le sous-groupe d’une pièce, on accède aux appareils présents dans celle-ci.

Puis en cliquant sur un appareil, on peut le commander.


Il en va de même pour les caméras, avec la possibilité de capturer une photo et d’afficher en
plein écran.
Visualisation des données météorologique.

Lancement d’un automatisme.


Accès à distance :

L’accès à distance du système KNX se fait par l’intermédiaire du portail www.domovea.com.


La configuration se fait par publication des données du serveur Domovea après son activation
sur le portail. On y retrouve tous les appareils, éclairages, ouvrants, caméras avec un design
différent.

L’accès à distance engendre des frais supplémentaire, une clé de licence payante est
nécessaire lors de l’activation du portail.
Appareils.

Caméras.

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