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L’impact du système de la télédéclaration

sur la relation entre l’administration fiscale


et le contribuable

Sous la
Réalisée par : supervision :
NEAMI Soukaina

0
REMERCIEMENTS

Mes sincères remerciements vont à M.me STIRIBA Latifa , mon professeur et encadrante
pédagogique, pour son aide généreuse et ses orientations efficaces. Sa contribution m’a
permis de préparer ce travail de façon claire et explicite.

Je voudrais également remercier Mr NOUHI Said, chef subdivision personne morale, ainsi
que M. AITTALHIQ Mustapha qui n’ont pas hésité un jour de me fournir les détails
constructifs du métier ainsi que les rouages les plus confidentiels au domaine afin de
compléter cet humble rapport.

Finalement, un grand merci à mes chers parents pour leurs précieux conseils et leur soutien
permanent.

1
« Heureux qui peut savoir l’origine des choses »
Virgile

2
Tableau d’abréviation

DGI Direction générale des impôts

IS Impôt sur la société

TVA Taxes sur la valeur ajoutée

SDIT Schéma Directeur de l'Information et des


Télécommunications
EDI échange de données informatisées

EFI échange de formulaires informatisés

FOMAP Le Fonds de Modernisation de


l'Administration Publique
IR l’Impôt sur le Revenu
NTIC Les nouvelles technologies de l'information
et de la communication
SIT Système Intégré de Taxation

3
4
Liste des figures

Figure 1:Administration connectée. ...................................................................................................... 15


Figure 2:Les valeurs de la DGI. .............................................................................................................. 27
Figure 3:Forme juridique. ...................................................................................................................... 38
Figure 4:Régime Fiscal ........................................................................................................................... 38
Figure 5: la déclaration en ligne. ........................................................................................................... 39
Figure 6:Le chiffre d'affaires .................................................................................................................. 40
Figure 7:L'accés à la platforme .............................................................................................................. 40
Figure 8:Obtention du code d'accés...................................................................................................... 41
Figure 9:Le processus d'adhésion.......................................................................................................... 41
Figure 10:Le responsable de l'accomplissement des taches de la déclaration. .................................... 42
Figure 11:les problèmes liés à la télédéclaration. ................................................................................. 43
Figure 12:la procédure de télédéclarations .......................................................................................... 43
Figure 13: le type de problème. ............................................................................................................ 44
Figure 14:Le meilleur moment de la déclaration. ................................................................................. 44
Figure 15:l'utilité de la télédéclaration. ................................................................................................ 45
Figure 16:Les problèmes liés à la télépaiement. ................................................................................... 46
Figure 17:les défaillances du système de la télédéclaration/la télépaiement ...................................... 47
Figure 18:le taux d'amélioration de la qualité des téléservices. ........................................................... 47
Figure 19:La satisfaction de la qualité de service. ................................................................................. 48

0
Table de matière

Introduction générale.............................................................................................................................. 2
Partie 1 : théorie sur le chantier de modernisation de la fonction publique .......................................... 6
Chapitre 1 : modernisation de la fonction publique ............................................................................... 6
Section 1 : l’administration de demain ................................................................................... 8
Section2 : les grands chantiers de la réforme administrative ................................................ 11
Chapitre 2 : Modernisation de l'administration fiscale ......................................................................... 15
Section 1 : la généralisation de la dématérialisation des procédures : ................................... 15
Section2 : amélioration de la relation entre le contribuable et l’administration fiscale .......... 20
Partie 2 : Introduction des NTIC au sein la DGI ..................................................................................... 24
Chapitre 1 : présentation de la DGI ....................................................................................................... 24
Section 1 : présentation de la DGI ........................................................................................ 24
Section 2 : introduction des NTIC ......................................................................................... 28
Les objectifs ........................................................................................................................ 31
Chapitre 2 : Etude quantitative et qualitative ........................................................................................ 37
Introduction....................................................................................................................................... 37
Section1 : étude quantitative :............................................................................................. 37
Synthèse : ........................................................................................................................... 48
Synthèse générale : ............................................................................................................. 49
Etude empirique et l’évaluation de la relation contribuables et administration fiscale: entretien visant
à répondre à notre problématique ....................................................................................................... 51
Au niveau d’administration fiscale ....................................................................................... 51
Au niveau du cabinet fiducaire ............................................................................................ 54
Analyse générale de l’étude et recommandation ......................... Error! Bookmark not defined.
Conclusion ............................................................................................................................................. 60
Bibliographie.......................................................................................................................................... 62

1
Introduction générale

À l’exemple de tous les pays du monde entier, le système fiscal marocain constitue le cœur de
l’économie. C’est un système déclaratif fondé sur le consentement volontaire et spontané du
contribuable.
D’après les textes fiscaux en vigueur, les relations entre le contribuable et l’administration
sont dominées par l’équation suivante : le contribuable est soumis à l’obligation de souscrire
sa déclaration dans un délai précis et impératif, en contrepartie, l’administration dispose d’un
droit de contrôle.
En effet, lorsqu’un contribuable, personne physique ou personne morale, acquiert la qualité de
contribuable, il devient partie prenante dans cette équation. Elle doit, dès lors, s’acquitter du
devoir fiscal né suite à la pratique de l’activité entreprise ou à la réalisation d’actes ponctuels
imposables effectués et il en sera ainsi tant que la qualité de contribuable ne disparaît pas. En
effet, c’est le contribuable qui détermine son chiffre d’affaires, son résultat net imposable et
paye l’impôt correspondant.
On ne peut nier que plus que tout autre domaine, la matière fiscale est par nature conflictuelle
puisqu'elle oppose deux intérêts antagonistes, l'intérêt du contribuable à ne payer que le stricte
minimum de l'impôt, voir à ne rien payer du tout et l'intérêt de l'administration à collecter le
maximum possible de recettes au trésor publique et ce en réprimant toute fraude.
Mais soucieuse de la confiance que doit accorder le contribuable aux fiscs, la DGI a mis au
centre de ses préoccupations et priorités l'enjeu d'amélioration de sa relation avec ce
contribuable.
La Direction Générale des Impôts (DGI) entend accélérer ses efforts d’amélioration de la
qualité de service au contribuable, suite aux discours royaux du 14 octobre 2016 et du 29
juillet 2017.
Cet objectif peut être concrétisé à travers plusieurs axes, notamment :
- La simplification des procédures pour rendre la compréhension et le paiement de l'impôt
plus simple pour le contribuable, et la recherche de la plus grande satisfaction des
contribuables par l'amélioration de la qualité des services rendus.
- Promouvoir et développer le civisme fiscal par l'information et la sensibilisation du
contribuable.

2
Le développement de l’administration électronique est une étape décisive dans la démarche de
modernisation, dans laquelle, les autorités de la Région de Marrakech-Safi se sont inscrites.
La dématérialisation est la clé de voute de toute stratégie d'amélioration de la gestion interne
aux administrations, mais aussi une nécessité pour simplifier les démarches, améliorer la
célérité et la transparence du traitement des demandes des opérateurs économiques, objectif
tracés au niveau du PDGC 2015-2020 (lien vers le PDGC, plans de devp), pour ériger la
Région en tant que smart région, la première au Maroc et en Afrique
Il existe au Maroc une volonté de généraliser la dématérialisation dans les relations entre les
administrés et les administrations, particulièrement dans le domaine fiscal, qui permettrait un
gain de temps et d'argent et une rationalisation du système. Le développement des
téléprocédures permettrait de rendre un meilleur service.
En phase avec l’évolution des usages numériques, la DGI s’est fixée comme objectif d’être
une « véritable administration connectée ». Ainsi, en 2017, les télédéclarations et les
télépaiements ont été généralisés à l’ensemble des entreprises. Elle a également développé de
nouveaux services web et mobiles pour offrir à ses usagers plus d’autonomie et de simplicité.
Cette démarche, régulée par un nombre de dispositions administratives, dont l’obligation
d’identification auprès de la DGI et des codes d’accès personnalisés, assurent une sécurisation
totale du dépôt fiscal. Les certificats d’authenticité, précédemment délivrés par la DGI ou
Barid Al Maghrib, peuvent être utilisés en complément à ces actions de sécurisation des
dépôts fiscaux.
Le sujet donc va porter sur la problématique suivante :
Dans quel sens le système de la télédéclaration impact-il la relation entre l’administration
fiscale te le contribuable ?
Cette problématique principale sous-entend plusieurs problématiques secondaires afin
d’approfondir en détail le sujet.
Quelles sont les actions que l’administration fiscale peut entreprendre pour améliorer sa
relation avec ces contribuables ?
Existe-t-il des techniques efficaces pour optimiser et améliorer cette relation ?

Intérêt du sujet
Le choix de ce sujet est motivé par l'intérêt que nous portons dans le fait de rendre plus
efficace la qualité des services de l’administration fiscale rendus aux contribuables.

3
Notre sujet a pour intérêt de focaliser la lumière sur un sujet d’actualité et que les servies des
impôts en ligne vient d’être généralisés en 2017 à l’ensemble des entreprises et des personnes
physiques.
La transformation numérique vise la disparition progressive de certains tâches, très couteuses
en temps en efforts voir même la disparition de la corruption et sans valeur ajouté ni pour
l’État ni pour le contribuable
Parmi les tâches évoquées : l’accueil des déclarants ; le classement et la saisie des
déclarations ; l’encaissement et le maniement des fonds en numéraire, ainsi que les opérations
comptables classiques ; et la délivrance des attestations fiscales, entre autres.
Le choix du thème reflète également, l’intérêt de la sensibilisation du passage d’une
administration traditionnelle a une administration moderne en
 Gain de temps : opter pour la déclaration en ligne vous permet d’éviter les tâches
répétitives, les recopies, la documentation lourde ainsi que les nombreux
déplacements.
 Réduction des erreurs : avec la télédéclaration, il est possible de modifier et de
corriger les données à tout moment avant la validation définitive.
 Meilleur suivi : vous avez plus de visibilité dans le suivi des étapes de la prise en main
de votre déclaration en ligne.

4
Le plan va être comme suit :
Le présent rapport sera devisés en deux parties, la première concernera la théorie sur le
chantier de modernisation de la fonction publique dans la deuxième partie nous allons traiter
une étude quantitative et qualitative.
La première partie consacrée aux aspects théoriques, étudiera la théorie sur le chantier de la
modernisation de la fonction publique
Elle comprendra deux chapitres :
Le premier chapitre sera réservé à la modernisation de la fonction publique
Le deuxième chapitre sera réservé à la modernisation de l’administration fiscale
La deuxième partie illustrera un cas empirique
Cette partie comprendra deux chapitres :
Le premier chapitre sera réservé à la présentation de la direction générale des impôts et de
l’introduction des INTIC
Le deuxième chapitre sera réservé aune étude quantitatif et une étude qualitative un guide
d’entretien avec les subdivisons de l’administration fiscale et un guide d’entretien avec le
directeur du fiduciaire TBL.

5
Partie 1 : théorie sur le chantier de modernisation de la fonction
publique

Chapitre 1 : modernisation de la fonction publique

La performance et l’efficacité de l’administration sont liées avec le niveau du rendement de


ses ressources humaines. Ces ressources sont considérées comme le pilier principal pour le
développement de l’administration et son habilitation dans le but de son insertion dans le
sphère social, économique et pour la contribution à lever les défis de la mondialisation et de la
concurrence internationale en concertation avec les indications de SM le Roi Mohammed VI,
que Dieu le glorifie concernant le plan qui doit être occupée par les ressources humaines dans
n’importe quel projet de réforme, le gouvernement mis l’accent sur la bonne gestion des
ressources humaines dans l’administration publique . Le Ministère de la Fonction Publique et
de la Modernisation de l’Administration de par ses attributions œuvre pour l’amélioration du
système de la fonction publique qui joue un rôle important et efficace dans la gestion des
ressources humaines des administrations publiques d’une part et dans l’amélioration et la
modernisation de l’administration marocaine.
En effet, le chemin de la modernisation de l’administration marocaine demeure liée à
l’importance qu’on devait donner aux ressources humaines, par le biais de consolider ses
compétences et de développer l’esprit de créativité.

Prenant compte de l’importance du facteur humain dans la modernisation de l’administration


comme étant une base de bonne gouvernance axée sur l’efficacité, la transparence et la
proximité, le gouvernement a préparé un programme d’action visant l’amélioration du
système de gestion des ressources humaines.
Dans ce cadre, la politique gouvernementale tend vers la transparence et l’égalité des chances
dans le recrutement des compétences et ce par le biais de la généralisation du concours de
recrutement comme étant le meilleur moyen de concrétiser l’égal admissibilité et de choisir
les bonnes compétences pour accéder aux cadres et grades de la fonction publique.

Concernant l’accès aux postes de responsabilité les services compétents relevant de ce


ministère ont préparé un projet de décret fixant les modalités et les conditions de présentation

6
dans les candidatures axées sur les critères de mérite et le principe d’égalité entre les deux
sexes en vue d’institutionnaliser ce principe et d’encourager la représentativité de la femme

Dans les divers postes de responsabilité

D’autres part, il a été instauré un nouveau système d’évaluation du rendement des


fonctionnaires axé sur le mérite et non seulement sur le facteur d’ancienneté qui a fait preuve
d’échec dans la gestion de carrière et d’avancement.

Dans le cadre de la nouvelle approche de restructuration des statuts du personnel et dans le


souci de simplifier la gestion des ressources humaines de la fonction publique, 4 décrets
portant statuts particuliers des cadres communs qui ont englobés plusieurs grades et cadres
particuliers assimilés dans un seule grade relatifs aux fonctions semblables concernant les 3
niveaux : d’encadrement, de maîtrise et d’exécution.

Partant de l’importance des REC comme étant un axe indétournable de gestion prévisionnelle,
plusieurs ministères œuvrent pour achever l’opération de définition de leurs REC qui va servir
de base dans un nouveau système de rémunération qui est encore un autre levier de
modernisation de la GRH que le gouvernement œuvre pour le réaliser dans les plus proches
délais avec un programme d’une nouvelle stratégie de formation continue publiée au B.O et
ce dans l’attente de réalisation des plans sectoriels relatifs aux besoins de chaque département
dans le domaine.

Le Ministère de la Fonction Publique et de la Modernisation de


l’Administration (MFPMA) met au service des usagers un dispositif dédié aux informations
administratives, nommé « IDARATI ». Ce dispositif est constitué du Centre d’appel et
d’orientation administrative, du portail des services publics «Service-Public.ma» et de son
application mobile, du portail de géolocalisation et de son application mobile, du portail
emploi-public.ma et de son application mobile.
En outre, le stand du MFPMA présente d'autres services informationnels concernant le fonds
de modernisation de l'administration publique (FOMAP), la banque des données
juridiques (BJD), l'Observatoire genre de la fonction publique ainsi que le référentiel
commun de gestion des ressources humaines.

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Section 1 : l’administration de demain

L’administration manque d’infrastructures d’accueil qui répondent aux normes modernes et


permettent d’accompagner les citoyens lors des différentes étapes de l’obtention des services
dont ils souhaitent bénéficier
L’administration de demain est une administration qui fonctionne en réseau, tant dans ses
relations internes qu'avec ses partenaires de la société civile. Pour une bonne réalisation des
politiques publiques, nos administrations doivent donc apprendre à agir de concert avec les
opérateurs privés et les ONG dans le cadre d'un partenariat dynamique et efficace
Le ministère de la Fonction publique et de la Modernisation de l'administration a mis en place
un ambitieux plan d'action plaçant le citoyen au cœur des préoccupations des services publics,
a affirmé, mercredi à Rabat, le ministre de la Fonction publique et de la modernisation de
l'Administration, Mohamed Moubdii.
Ce plan d'action compte des projets structurants pour la modernisation de l'administration qui
se répartissent en trois axes majeurs: La consolidation du capital humain, l'amélioration de la
relation entre l'administration et l'usager et le renforcement de la bonne gouvernance, a
souligné le ministre dans une allocution à l'occasion d'une rencontre placée sous le thème
"L'administration de demain: enjeux et défis". S'agissant de la consolidation des ressources
humaines, le ministre a passé en revue les nombreux chantiers entrepris par le gouvernement
dans ce sens, notamment la réforme globale de la loi publique régissant l'administration et le
fonctionnaire, l'appui à la gestion anticipative des ressources humaines et la mise en œuvre de
la formation continue, des mouvements de mutation et des codes de déontologie. "Le
développement des ressources humaines est un enjeu capital du processus de transformation
que connaît notre pays", a martelé le ministre.
En ce qui concerne l'amélioration de la relation entre l'administration et les usagers, le
ministère a focalisé ses efforts sur les procédures administratives les plus sollicitées, de par
leur impact sur l'instauration d'un climat d'affaires optimal dans le Royaume, a fait savoir M.
Moubdii, se félicitant du développement des services de l'administration électronique (e-
gouvernement) qui ont facilité l'accès aux informations et données relatives aux procédures
administratives. De même, a indiqué le ministre, une importance particulière a été donnée au
chantier d'instauration de la bonne gouvernance dans les espaces publics à travers,
notamment, la mise en place de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption, l'adoption

8
du programme national d'amélioration de la réception et du traitement des réclamations ainsi
que la promotion de la décentralisation administrative. "Nous sommes désormais passé de
l'étape d'élaboration et de conception de ces réformes à celle de leur mise en œuvre effective
sous la supervision du Chef du gouvernement et en coordination avec l'ensemble des secteurs
gouvernementaux"

Les Vision de l’Administration de demain

1-Les atouts
Pour relever les grands défis auxquels elle est confrontée, l'administration dispose,
aujourd'hui, de nombreux atouts

Un contexte politique favorable qui a été consacré par la volonté de Feu SA MAJESTE

LE ROI HASSAN II que Dieu l'ait en sa sainte miséricorde de doter le pays d'institutions
démocratiques et de mettre en place un gouvernement d'alternance issu d'une majorité
plurielle. Ce contexte est conforté par la confiance renouvelée au dit gouvernement par SA
MAJESTE Mohammed VI et par sa détermination depuis son accession au trône à poursuivre
et à affermir le processus de modernisation et de démocratisation de la vie politique ;

Un consensus élargi des partenaires économiques et sociaux dans le cadre du dialogue social
et autour de cette option démocratique ;

La prédisposition des organisations internationales et des partenaires du Maroc d'appuyer le


programme de réforme engagé ;

Un potentiel en ressources humaines dont l'énergie et l'enthousiasme pour le changement


doivent être mobilisés pour offrir aux citoyens et aux entreprises un service de meilleure
qualité ;

L'essor des nouvelles technologies de l'information qui offre aux administrations de nouvelles
opportunités leur permettant de s'organiser différemment et de répondre aux attentes des
citoyens dans de meilleures conditions de délais et de coût.

2-Les faiblesses
Pour mettre à profit nos atouts et surmonter les faiblesses, nous devons changer d'approche et
recentrer l'action des administrations sur les besoins de l'usager. Des actions d'envergure

9
doivent être menées en vue d'introduire les changements profonds dans le fonctionnement des
services publics :

Nos administrations ont tendance à organiser leurs activités et leurs structures en privilégiant
davantage leurs propres contraintes au lieu de privilégier celles de leurs usagers. Ceci est
évident en ce qui concerne le choix des horaires d’ouverture des services, l'emplacement des
locaux et la présence des services sur le territoire, l’usager fait des demandes et des requêtes
des citoyens, l'aide ou l'absence d'aide apportée en cas de besoin, etc. ;

La faible capacité de réaction de certaines administrations aux problèmes soulevés par les
usagers est souvent due à l'absence de contrôle de gestion et d'un système efficace pour juger
le rendement et sanctionner la mauvaise gestion ;

Les statuts des fonctionnaires ainsi que certaines réglementations ne favorisent pas le
rendement et l'esprit d'initiative et constituent très souvent un frein pour le changement et la
modernisation des services

Les contraintes des procédures budgétaires et comptables ainsi que le poids excessif des
contrôles a priori font que l'effort des gestionnaires est davantage axé sur le respect des
procédures que sur le souci d'obtenir des résultats et de rationaliser la gestion des dépenses
publiques.

Le dénigrement du service publie provoque chez de nombreux fonctionnaires le sentiment


d'être victimes d'un mauvais procès.

Certes, l'administration peut difficilement se soustraire aux critiques dont elle fait l'objet,
compte tenu de la complexité de plus en plus grande de la gestion publique et des problèmes
divers qu'elle soulève. Mais, parce qu’excessives et parfois injustifiées, ces critiques sont mal
ressenties par les fonctionnaires. Deux réalités à ne pas méconnaître : le service publie est
controversé, au moins dans ses finalités et dans son éthique.

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Section2 : les grands chantiers de la réforme administrative

A-La valorisation des ressources humaines:


Le Ministère de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration veille à la
consolidation du cadre institutionnel et au développement du système de gestion des
ressources humaines de l’Etat. A cet effet, des approches modernes de gestion sont adoptées.
Lesquelles intègrent les concepts d’emploi et de compétence, de rendement, de formation
continue, de résultat, de mérite et de transparence. Et ce, à travers un ensemble de projets à
savoir :

La refonte du Statut général de la fonction publique ;

La normalisation des approches de gestion moderne des ressources humaines et la mise en


place des référentiels des emplois et des compétences, de la cartographie des postes, de la
nomenclature des emplois et du bilan des compétences ;

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La mise en œuvre de la contractualisation et de la mobilité dans la fonction publique afin
d’accompagner les chantiers de la régionalisation avancée et de la déconcentration
administrative ;

La mise en œuvre de la réforme des régimes de retraite de façon à préserver les acquis et à
garantir leur pérennité ;

La révision du système de formation continue ;

L’évaluation et la révision du système de nomination aux hautes fonctions;

Le suivi de l’opération de lutte contre l’absentéisme (phénomène des fonctionnaires fantômes

Le renforcement de la sécurité sociale des fonctionnaires ;

L’organisation des associations d’œuvres sociales au profit des fonctionnaires et des agents
des administrations publiques ;
La consolidation de l’approche genre dans la fonction publique à travers l’adéquation des
conditions de travail à la situation sociale de la femme et la conciliation entre vie
professionnelle et vie privée ;
L’adoption de l’approche de mutualisation interministérielle pour bénéficier des expériences
réussies en matière de gestion des ressources humaines.

B- La relation administration – usagers :


Ce chantier vise à consolider la confiance entre l’administration et ses usagers à travers
l’amélioration de la performance, de l’efficacité, de l’efficience et de la rentabilité de
l’administration d’une part et la promotion de la qualité et de l’accessibilité des prestations
fournies aux usagers d’autre part.
À cette fin, le ministère a élaboré un ensemble de programmes et de projets intégrés. Il s’agit
notamment de:

1 – la simplification des procédures :


Mettre en place un programme national intégré pour la simplification des procédures
administratives basé sur des outils transversaux et d’autres sectoriels. L’objectif étant
d’assurer l’efficacité et la coordination entre l’ensemble des parties prenantes ;

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Adopter une nouvelle approche pour la gouvernance de ce chantier. Il s’agit de répertorier, de
simplifier et de vulgariser les procédures administratives les plus utilisées tout en veillant à
l’application du principe d’opposabilité ;

2- l’administration électronique :
Développer le portail des services publics www.services-public.ma;
Renforcer les activités du centre d’accueil et d’orientation administrative ;
Organiser le prix national de l’administration électronique « EMTIAZ » ;
Consolider la mutualisation des expériences réussies en matière de systèmes et d’applications
informatiques, notamment celles relatives à la gestion des ressources humaines, à la gestion
logistique et à la modernisation de l’administration ;
Créer un observatoire de suivi de l’utilisation des technologies de l’information et de la
communication dans l’administration publique.

C- l’accueil des usagers :


Elaborer un référentiel et mettre en œuvre un modèle pilote d’accueil et d’orientation dans
l’administration publique aux niveaux central et décentralisé ;
Développer les centres d’appel et d’orientation publics ;
Mettre en place un cadre réglementaire de gestion des réclamations à caractère contraignant
pour l’ensemble des administrations publiques, des collectivités territoriales et des
établissements publics;
Développer et mutualiser le système électronique de gestion du courrier « IRSAL ».
Dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions de la Constitution en matière de
moralisation de la vie publique et de consolidation de la transparence dans la gestion
publique, une attention particulière est donnée au chantier de gouvernance et d’organisation.
Dans ce sens, le ministère a lancé un ensemble de projets. Il s’agit notamment de :

1-La stratégie nationale de lutte contre la corruption :


Elaboré selon une approche participative qui consacre la transversalité intersectorielle des
programmes, cette stratégie combine le juridique et le procédural, la prévention et la
répression. Elle se base sur un partenariat stratégique avec l’ensemble des acteurs pour
consolider le système national d'intégrité;
Cette stratégie comporte dix (10) programmes et deux cents trente-neuf (239) projets portant
sur les volets de gouvernance, de prévention, de répression, de communication et de
sensibilisation, et de formation et d’éducation avec une priorité aux secteurs les plus touchés
par la corruption.

13
2-La déconcentration administrative :
Elaborer une vision stratégique globale d'un système administratif déconcentré à même de
relever les défis imposés par la régionalisation avancée. L’objectif étant de rapprocher
l’administration de son usager, de rapprocher les centres de prise de décision et d’offrir des
services de proximité répondant aux normes de qualité ;
Mettre la région au centre de l’approche de déconcentration administrative ;
Mettre en place une charte nationale de déconcentration selon une approche territoriale fixant
les principes directeurs de la déconcentration.

3-La charte des services publics :


Consacrer les principes fondamentaux du service public;
Elaborer un livre blanc et le projet de Loi cadre portant la charte des services publics.

4-Le droit d’accès à l’information :


Mettre en application les dispositions de la Loi relative au droit d’accès à l’information dans
le cadre de la consolidation de la démocratie participative. En effet, cette Loi constitue l’un
des piliers de la consécration des principes d’ouverture et de transparence. Il s’agit également
d’un levier pour soutenir la recherche scientifique et promouvoir le champ des connaissances
juridiques et administratives chez les citoyens.

Les mécanismes d’appui et d’accompagnement:


Pour accompagner l’ensemble de ces projets, le ministère adopte les mécanismes d’appui
suivants :
Les partenariats et la coopération internationale pour bénéficier des expériences réussies et de
l’expertise internationale en matière de modernisation de l'administration publique;
Le Fonds de Modernisation de l'Administration Publique (FOMAP) pour encourager et
accompagner les initiatives novatrices dans le domaine de la modernisation de
l’administration publique ;
Des réseaux de coordination interministériels (réseau des Secrétaires Généraux, Réseau des
Inspecteurs Généraux, réseau des Directeurs des Ressources Humaines) à travers le
renforcement de leur rôle pour consolider la coordination, la concertation et le partenariat
interministériels dans l’élaboration et la mise en exécution des chantiers de modernisation de
l’administration ;
Les évènements et les rencontres avec les acteurs des administrations publiques au niveau de
l’ensemble des régions du Royaume ;

14
Le dialogue social : tenue de réunions régulières avec les partenaires sociaux ;
La communication et l’adoption d’un plan média pour accompagner les chantiers de
modernisation de l’administration

Chapitre 2 : Modernisation de l'administration fiscale

Notre environnement fiscal se modernise. Conformément aux dispositions des articles 155 et
169 du Code Général des Impôts, vos démarches administratives de déclaration et de
paiement ont évolué.

Section 1 : la généralisation de la dématérialisation des procédures :


En phase avec l’évolution des usages numériques, la DGI s’est fixée comme objectif d’être
une « Véritable administration connectée ». Ainsi, en 2017, les télédéclarations et les
télépaiements ont été généralisés à l’ensemble des entreprises. Elle a également développé de
nouveaux services web et mobiles pour offrir à ses usagers plus d’autonomie et de simplicité.

Figure 1:Administration connectée.

15
La Direction Générale des Impôts poursuit le processus de dématérialisation de ses services, des
services de proximité aux contribuables. Le système de téléservices « SIMPL » permet aux usagers de
déclarer et payer leurs impôts via Internet

« Parler d’une Administration numérique n’est pas un gadget technologique; c’est un choix stratégique
qui implique un changement radical dans notre façon de comprendre les besoins de nos clients et
d’interagir avec eux. C’est un vrai changement de paradigme ». C’est en ces termes que M.
Omar FARAJ annonce l’engagement de la Direction Générale des Impôts à dématérialiser la
quasi-totalité de ses services et à la poursuite des autres chantiers de réformes.

L’administration électronique constitue l’une des priorités de la vision stratégique de la


Direction Générale des Impôts de telle sorte que l’ensemble des démarches fiscales doivent à
terme être accomplies via internet. Le Directeur Général des Impôts est déterminé à ce qu’à
terme, «tous les usagers de l’administration fiscale n’aient plus à se déplacer pour déclarer ou
payer un impôt, demander un remboursement ou même déposer une réclamation».

Pour donner vie à cette ambition, la DGI a mis en place un système de téléservices dénommé
« SIMPL» ou « Service des Impôts en ligne » permettant, dans un premier temps aux
entreprises et aux professions libérales, d’effectuer les télédéclarations et les télépaiements de
leurs impôts et taxes : l’Impôt sur les Sociétés (IS), l’Impôt sur le Revenu (IR) et la Taxe sur
la Valeur ajoutée (TVA).

La généralisation de la télédéclaration et du télépaiement des impôts à partir du 1er janvier


2017 est l’aboutissement de la démarche de facilitation et de dématérialisation des procédures
entamée par la Direction Générale des Impôts.

Téléservices : Procédure d’adhésion


La procédure d’adhésion aux téléservices de la DGI se déroule en deux étapes, à savoir
l’obtention du code d’accès et dépôt du dossier d’adhésion au bureau d’accueil de la Direction
régionale ou provinciale des impôts dont relève le siège social ou le principal établissement
du contribuable, et l’inscription en ligne au Service «SIMPL ADHESION»

Ce service permet aux adhérents l’inscription aux téléservices de la DGI, la


création/modification des utilisateurs et mandataires, ainsi que la création de leurs comptes
bancaires.

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A l’issue de la procédure d’adhésion, les utilisateurs disposent d’un login et d'un mot de passe
sur leurs boîtes mail qui leur permettent un accès sécurisé aux téléservices de la DGI: SIMPL
IR, SIMPL TVA, SIMPL IS, SIMPL Attestations et Compte fiscal.

Les adhérents aux services SIMPL disposent sur le Portail de la DGI « www.tax.gov.ma »
d'un espace sécurisé et disponible 7j/7 et 24h/24 sur lequel ils peuvent effectuer, en ligne,
l’essentiel de leurs démarches fiscales courantes, en réduisant les risques d’erreurs de saisie et
en limitant les déplacements.

Cet espace confidentiel permet ainsi au contribuable de s’acquitter de ses obligations de


déclaration et de versement en ligne, de consulter l’historique de ses dépôts et d’obtenir ses
attestations en toute sécurité. Il bénéficie par ailleurs du pré remplissage des formulaires et
d’une assistance pour ses calculs.

Suite à l’instauration de l’obligation de la télédéclaration et du télépaiement des impôts pour


les entreprises et les professions libérales, le nombre d’adhérents est passé de 8199 en 2015 à
256 944 en 2016.

La DGI dématérialise la déclaration et le paiement des impôts

La Direction Générale des Impôts poursuit le processus de dématérialisation de ses services,


des services de proximité aux contribuables.

Le système de téléservices « SIMPL » permet aux usagers de déclarer et payer leurs impôts

Modes de télédéclaration SIMPL

Deux modes de télédéclaration des SIMPL sont prévus:

• Le mode EFI (Echange de Formulaires Informatisé), qui consiste à saisir les champs du
formulaire en ligne ;

• Le mode EDI (Echange de Données Informatisé) : il s’agit de la transmission d’un fichier


intégrant l’ensemble des données d’une déclaration (ou partie de la déclaration), pour ne pas
ressaisir les données au niveau des Simple.

Le «SIMPL-TVA» permet aux contribuables de déposer les déclarations relatives à la TVA et


de consulter l’historique de leurs dépôts à tout moment. Il s'agit des déclarations mensuelles et
trimestrielles de la TVA, ainsi que de la déclaration du prorata TVA.

17
 Le «SIMPL-IS» permet aux sociétés de procéder au dépôt de leurs déclarations,
d’effectuer les versements relatifs à l’Impôt sur les Sociétés sans se déplacer et de
consulter l’historique de leurs déclarations et versements à tout moment. La
télédéclaration relative à l’impôt sur les sociétés concerne les éléments suivants :

• Résultat fiscal, accompagné de la liasse fiscale;

• Rémunérations versées à des tiers;

• Rémunérations versées à des personnes non résidentes;

• Produits de placements à revenu fixe;

• Produits des actions, parts sociales et revenus assimilés;

• Dispense de versement;

• Plus-values résultant des cessions de valeurs mobilières réalisées au Maroc par les sociétés
non résidentes;

• Chiffre d’affaires des sociétés non résidentes adjudicataires de marché, ayant opté pour
l'imposition forfaitaire. Les télépaiements en matière d’IS ont trait aux :

• Acomptes et reliquat de l’IS;

• Retenue à la Source / produits des actions, parts sociales et revenus assimilés;

• Retenue à la Source/ produits de placements à revenu fixe;

• Retenue à la Source / rémunérations versées à des personnes non résidentes;

• Plus-values résultant de cessions des valeurs mobilières réalisées au Maroc par les sociétés
non résidentes;

• IS/ Chiffre d’affaires des sociétés non résidentes adjudicataires de marché, ayant opté pour
l'imposition forfaitaire.

 Le service « Simple-IR » permet aux contribuables de déposer l’ensemble de leurs


déclarations, d’effectuer tous les versements relatifs à l’IR et de consulter l’historique
de leurs dépôts à tout moment. Les télédéclarations relatives à l’IR concernent :

• La déclaration du revenu global;

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• La déclaration des traitements et salaires;

• La déclaration des rémunérations versées à des personnes non résidentes;

• La déclaration des rémunérations versées à des tiers;

• La déclaration des profits de capitaux mobiliers;

• La déclaration des prestations servies sous forme de capital ou de rentes par les sociétés
d’assurances;

• La déclaration de transfert du domicile fiscal;

• La déclaration des produits de placements à revenu fixe;

• La déclaration des produits des actions, parts sociales et revenus assimilés;

• La déclaration des plans d’épargne en actions. Les télépaiements concernent :

• Le prélèvement sur revenus salariaux et assimilés;

• Le versement de la retenue à la source sur les produits bruts perçus par les personnes
physiques ou morales non résidentes;

• La retenue à la source sur les produits de placements à revenu fixe;

Le versement de l’impôt sur les profits de capitaux mobiliers;

• Le versement de la cotisation minimale;

• La retenue à la source sur les produits des actions, parts sociales et revenus assimilés;

• Le paiement de l’IR.

 Le « Simple-Attestation » permet aux adhérents de récupérer leurs attestations par


voie électronique et en temps réel. Les premières attestations mises en service sont
celles afférentes au chiffre d’affaires et à l’identification fiscale. Pour accéder à ce
service, l’entreprise doit disposer d’un espace abonné aux services Simple accessibles
depuis le portail de la DGI.

 Le « SIMPL compte fiscal » est ouvert aux adhérents des téléservices SIMPL. Il leur
permet de consulter les informations concernant l’ensemble de leur situation fiscale,

19
en temps réel, à travers un tableau de bord qui récapitule les dix dernières opérations,
les versements des différents impôts : IS, IR et TVA, les déclarations, les
remboursements, les restitutions, le reste à payer ainsi qu’un calendrier fiscal
personnalisé des obligations déclaratives et de versement.

 Le «SIMPL Recherche entreprise» est d’accès public. Il œuvre pour la transparence et


la sécurité des transactions entre entreprises, en permettant à toute personne de
s’assurer qu’une entreprise est bien identifiée auprès de la DGI et d’obtenir les
renseignements suivants, sur simple saisie de l’un des numéros ICE, IF ou RC : •Le
nom et prénom ou la raison sociale ;

 •L’activité ;

• Les deux autres identifiants (autres que celui saisi) ;

•Le centre de registre de commerce (Juridiction) ;

•L’adresse.

Les perspectives :
La DGI poursuivra le processus de dématérialisation de ses démarches fiscales au cours
des prochaines années. Ainsi, le SIMPL attestations va s’étendre à d’autres attestations
telles que l’attestation d’inscription à la taxe professionnelle et l’attestation du revenu
global. Par ailleurs et dans la logique du « Tout en ligne », l’administration fiscale
envisage la télédéclaration et le télépaiement des droits d’enregistrement, ainsi que le
télépaiement des frais d’immatriculation.

Section2 : amélioration de la relation entre le contribuable et l’administration


fiscale
Généralement, la simplification des formalités et des procédures administratives consiste en
une série de mesures pragmatiques et concrètes destinées à faciliter les relations entre
l'administration et ses usagers. La dématérialisation des procédures fiscales constitue l'une de
ces mesures de simplification des procédures à la DGI.

On ne peut nier que plus que tout autre domaine, la matière fiscale est par nature conflictuelle
puisqu'elle oppose deux intérêts antagonistes, l'intérêt du contribuable à ne payer que le stricte
minimum de l'impôt, voir à ne rien payer du tout et l'intérêt de l'administration à collecter le
maximum possible de recettes au trésor publique et ce en réprimant toute fraude.

20
Mais soucieuse de la confiance que doit accorder le contribuable aux fiscs, la DGI a mis au
centre de ses préoccupations et priorités l'enjeu d'amélioration de sa relation avec ce
contribuable.

Cet objectif peut être concrétisé à travers plusieurs axes, notamment :

- La simplification des procédures pour rendre la compréhension et le paiement de l'impôt


plus simple pour le contribuable, et la recherche de la plus grande satisfaction des
contribuables par l'amélioration de la qualité des services rendus (I).

- Promouvoir et développer le civisme fiscal par l'information et la sensibilisation du


contribuable

La récente refonte du Portail internet de la DGI, permet d’informer les contribuables sur les
questions qui les intéressent et les faire accéder à des services fiscaux en ligne, dans les
meilleures conditions d’ergonomie et d’accessibilité.

Nous sommes également en train de travailler sur l’externalisation de notre « call center »
pour le professionnaliser et permettre un accès plus étendu à un plus large public, afin
d’apporter bien et vite des réponses précises aux questions des contribua les. « IFA Maroc, le
12 octobre 2016 » Omar Fraj

la relation entre l'administration fiscale et le contribuable doit se baser sur le lien de confiance

Ce lien de confiance est fondamental dans une société. Cet «ethos de la confiance fut au cœur
de l'intervention du directeur général des Impôts, M. Zaghnoun, qui a traité de cette relation
de confiance entre l'administration et les contribuables, sous forme de «partenariat» fondé sur
la confiance qui répond aux attentes des uns et des autres. Partenariat et confiance, ce sont là
des objectifs, car, reconnaissons-le, nous en sommes loin, au vu des niches fiscales, du sport
national qu'est la fraude fiscale et au vu de l'ampleur de l'informel. Plusieurs mesures sont
prévues dans le projet de la loi de finances 2011 pour favoriser l'adhésion des citoyens et des
entreprises à l'impôt : institution d'un plan épargne action, d'un plan épargne logement, régime
exceptionnel aménagé pour les petites entreprises qui seraient soumises à un taux de 15% au
lieu de 30% sur leur résultat, amnistie pour les entreprises « informelles » qui décideraient de
se déclarer…mais il faut aller plus loin et travailler cette relation de confiance entre le citoyen
et l'administration fiscale et vice versa.

21
Pour assurer cette confiance avec l'administration des impôts, « assurer un meilleur accueil de
l'usager avec le guichet unique, réduire les délais de réponse et puis simplifier les démarches
et procédures notamment par la mise en place d'un système d'information efficace en vue,
entre autres, de dématérialiser le processus et assurer une administration 100% électronique »
n'est pas suffisant. Ce sont les mentalités et les comportements qu'il faut changer pour donner
du sens à la nouvelle gouvernance des finances. M. Zaghnoun est intervenu au Centre de
recherches juridiques, économiques et sociales à la faculté de Casablanca, route d'El Jadida,
au centre Links dirigé par Mohamed Berrada, ancien ministre des Finances, qui a dirigé
plusieurs grandes entreprises nationales comme la RAM, l'OCP… qui a su donner au centre
une envergure nationale et internationale et qui a introduit de manière remarquable le sujet de
la modernisation de l'administration fiscale. Links signifie liens. Liens entre l'université et
l'entreprise, ce lien de confiance que l'on évoquait et auquel devrait s'intéresser un peu plus les
chefs d'entreprises et les responsables politiques.

Une meilleure administration de l'impôt peut faciliter la relation avec les contribuables et
consolider le civisme fiscal. Nous devons rationaliser nos actions, faire des efforts en matière
de communication afin de faciliter l'accès fiscal au contribuable.

On pourra ainsi voir en l'administration fiscale un service public de l'impôt, avec pour usager
le citoyen. Cette logique est fondée sur un contrat qui impose des exigences et des attentes de
part et d'autres. Il y a lieu de les prendre en charge pour honorer ce contrat.

Dans ce sens, nous voulons agir sur 3 points. Réserver un meilleur accueil de l'usager en
allant vers un guichet unique pour faciliter la tâche et simplifier les procédures au
contribuable, réduire les délais de réponse de l'administration qui doit prendre en charge les
questions et les doléances des contribuables et apporter des solutions. Il y a également la
simplification des démarches et des procédures avec la mise en place d'un système
d'information qui permet d'améliorer l'efficacité et la pro réactivité de l'administration et qui
permet d'aller vers la dématérialisation des processus ….en attendant une administration,
électronique. Pour cela, il faut agir en interne pour créer une dynamique de changements
impliquant l'ensemble du personnel pour qu'il s'approprie les objectifs et les missions qui ne
sont pas faciles. Pour cela, il faut un personnel motivé, formé, capable de faire face aux
changements, qui adhère aux objectifs mais aussi des conditions qui favorisent
l'épanouissement du personnel notamment en ce qui concerne l'évolution de la carrière et la

22
mobilité qui permettent aux agents d'être à l'aise vis-à-vis de leurs familles, de l'administration
et un système de promotion transparent et équitable. Nous devons également procéder à des
recrutements de profils requis car nous aurons des départs en retraite massifs qui se traduiront
par des pertes de compétences. Je dirai que l'administration des impôts comme celle de la
douane regorge de compétences, de personnes engagées.
Il faut également agir en externe et mettre en œuvre des actions d'amélioration en direction
des contribuables. Il faut faciliter l'accès à la législation, à la réglementation qui doit être
simplifiée et clarifiée, à l'information en mettant en ligne le code, les procédures …Il s'agit
également d'établir un équilibre entre le service et le contrôle, d'établir une culture de service
en prévoyant une catégorisation des contribuables.
Nous recherchons l'adhésion des contribuables, leur consentement à déclarer spontanément
Améliorer les recettes, mieux répartir la pression fiscale, attirer plus d'investissements c'est
ainsi que contribuables, opérateurs économiques et administration pourront jouer leurs rôles
dans le développement de notre pays. Car in fine c'est de cela qu'il s'agit, du développement
de notre pays qui passe par cette relation de confiance.

L’administration fiscale a engagé, depuis maintenant plus d’une décennie, un programme


d’envergure pour moderniser ses structures. La modernisation de la DGI peut aussi s’observer
au niveau de la législation et des procédures. En effet, parallèlement à la refonte
organisationnelle, une démarche qualité, visant à améliorer les relations de l’administration
fiscale avec les contribuables, est progressivement mise en œuvre avec le lancement de
plusieurs initiatives. Dans cette démarche, la priorité est accordée à la qualité du service rendu
aux contribuables- citoyens par, l’amélioration de l’accueil, la facilitation des démarches et le
renforcement de leurs droits et garanties.

Avec l’adoption du référentiel qualité de service en 2011, de nouvelles responsabilités sont


dévolues à l’administration fiscale. Ce dispositif introduit la logique de performance, en
définissant un cadre de gestion axé sur la mesure systématique de la qualité du service et
l’amélioration continue des résultats pour assurer la pérennité du système qualité.

23
Partie 2 : Introduction des NTIC au sein la DGI

Chapitre 1 : présentation de la DGI

Dans ce chapitre, on essayera de présenter la DGI, leurs missions, structures,


objectifs stratégiques, valeurs, organisation Et dans la 2eme section nous allons expliquer
l’impact de l’introduction des INTC au sein l’administration fiscale

Section 1 : présentation de la DGI


La direction Générale des impôts (DGI) est une direction centrale du Ministère de l’économie
et des finances. Sa principale mission consiste à assurer les recettes fiscales. A ce titre, elle
détermine les bases sur lesquelles sont prélevés les impôts d’Etat (TVA, IS, IR, droits
d’enregistrement), ainsi que certains impôts locaux gérés pour le compte des collectivités
locales (notamment taxe d’habitation, taxe des services communaux, taxe
professionnelle).Elle est ainsi chargée de :

 Asseoir et recouvrer les impôts d’état :

La Direction Générale des impôts détermine les bases sur lesquelles sont prélevés :

 les impôts d’Etat (impôt sur les sociétés, impôt sur le revenu, taxe sur la valeur
ajoutée, droits d’enregistrement et de timbre) ;

 certains impôts locaux gérés pour le compte des collectivités locales (taxe
d’habitation, taxe des services communaux et taxe professionnelle).

Les recettes de l’administration fiscales se chargent de l’encaissement des recettes des impôts,
droits et taxes.

 S’assurer du respect de la loi fiscale et lutter contre la fraude fiscale :

Le système fiscal marocain est globalement déclaratif. La mission de contrôle occupe donc
une dimension très importante.

Le contrôle fiscal s’opère dans le cadre d’une procédure stricte observant les garanties offertes
aux assujettis. Il a un rôle dissuasif et pédagogique.

24
Fournir au gouvernement une expertise fiscale notamment dans le cadre de l'élaboration des
lois de finances et de la négociation des conventions de non double imposition avec
les états étrangers :

La Direction Générale des Impôts est ainsi chargée d'étudier et d'élaborer les projets de textes
législatifs et réglementaires à caractère fiscal.

Elle élabore également, en concertation avec les différents opérateurs économiques, les
circulaires d'application relatives aux textes fiscaux.

L’administration fiscale étudie en outre les questions d'interprétation des dispositions fiscales
et informe sur les réponses apportées.

Nos objectifs stratégiques


La Direction Générale des Impôts s’inscrit dans une stratégie de performance et d’innovation
pour assurer la mobilisation des ressources avec équité et garantir un service de qualité au
citoyen.

La Vision stratégique de la DGI exprime la détermination des femmes et des hommes qui la
composent, à relever de nouveaux défis. Elle dresse la feuille de route qui guide leurs priorités
et leurs actions.

Elle consolide leur vocation de service au citoyen et les recentre sur les impératifs de
performance dans la collecte des ressources budgétaires.

La vision stratégique de la DGI repose sur quatre orientations :

 Construire une relation de partenariat et de confiance avec le contribuable :

 Faciliter les différentes démarches et procédures liées au contribuable ;

 Garantir au contribuable ses droits ;

 Communiquer et favoriser l’adhésion à l’Impôt et le civisme fiscal ;

 Renforcer l’éthique.

 Devenir une administration numérique :

 Développer et généraliser des téléprocédures sécurisées.

25
 Renforcer l’action de l’administration en matière de contrôle :

 Disposer d’informations pertinentes, fiables et exploitables ;

 Mettre en place les ressources et outils nécessaires à l’analyse des risques et au ciblage
de la fraude.

 Développer une parfaite maîtrise du métier du recouvrement :

 Renforcer les structures et les ressources dédiées au recouvrement ;

 Optimiser le recouvrement spontané ;

 Améliorer le recouvrement forcé.

Nos valeurs :
Cinq valeurs essentielles sont portées et partagées par les fonctionnaires de la Direction
Générale des Impôts, dans le cadre de l’exercice quotidien de leurs fonctions et de leur
relation avec les usagers.

 Intégrité
Rigueur, probité, transparence, éthique, discrétion
 Professionnalisme
Efficacité, fiabilité, célérité, assistance, service, réactivité, proximité
 Respect
Disponibilité, écoute, courtoisie, considération
 Neutralité
Équité
 Innovation
Ouverture, créativité, initiative

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Valeurs de la
DGI

INTEGRITE PROFESSIONNALISME RESPECT NEUTRALITE INNOVATION

Rigueur, Efficacité, Ouverture,


Probité, Disponibilité, Equité créativité,
fiabilité, célérité,
Transparence, assistance, écoute, initiative
Ethique, réactivité, courtoisie,
Discrétion proximité considération

Figure 2:Les valeurs de la DGI.

L’organisation de la DGI
L’administration centrale comprend cinq Directions, chaque direction comprend plusieurs
divisions.

 Direction de la législation, des études et de la coopération internationale


 Division des études législatives et règlementaires.
 Division de la fiscalité et de la coopération internationales.
 Division des études, des statistiques et des prévisions fiscales.

 Direction de l'animation du réseau


 Division de la gestion fiscale.
 Division de la comptabilité et du suivi du recouvrement.
 Division du contentieux.

 Direction du contrôle
 Division de la programmation et de l’analyse risque.
 Division du contrôle national des grandes entreprises.
 Division du suivi des vérifications et des recours.

 Direction de la facilitation, du système d'information et de la stratégie


 Division du développement du système d’information.
 Division de l’infrastructure et de la production informatiques.
27
 Division de la facilitation des procédures et du partenariat.
 Division de la programmation et de la communication.

 Direction des ressources et de l'audit


 Division des ressources humaines.
 Division du budget et des équipements.
 Division de l’audit et de l’inspection.

Section 2 : introduction des NTIC

Les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) prennent de plus


en plus d’importance dans le secteur public, à travers le monde, et leurs opportunités sont de
plus en plus exploitées. Il faut souligner cependant qu’on parle souvent de l’administration
électronique ou de gouvernement électronique et parfois de démocratie électronique comme
s’il s’agissait d’un même concept, alors que le gouvernement électronique, concept plus
générique, regroupe les deux domaines de l’administration électronique et de démocratie
électronique.

Les NTIC assurent la marche régulière des services publics


L’administration électronique est l’utilisation par l’Etat des nouvelles technologies de
l’information et de la communication pour assurer la marche régulière des services publics,
tant pour son fonctionnement interne qu’en faveur des usagers

L’administration électronique améliore les relations interdépartementales


Les NTIC permettent également d’améliorer les relations interdépartementales par le partage
d’expériences ou de meilleures pratiques. Cette logique transversale, soutenue par les NTIC,
conduira l’administration à mettre de l’ingénierie dans son système d’information et mener
des réflexions quant à l’évolution structurelle et organisationnelle de ses départements.
D’autre part, il y a les relations externes à l’administration et qui sont de deux types :
• Une relation entre l’administration et ses administrés, « administration-administrés », avec
laquelle ces derniers cherchent les meilleures conditions d’entrer en contact avec
l’administration pour accomplir des démarches administratives de tous les jours.
• Une relation entre l’administration et ses partenaires, « administration-partenaires », selon
le rôle de chaque entité privée. A travers cette relation, Internet peut, par exemple, soutenir les
techniques de recherche de fournisseurs et gérer les processus d’appels d’offres et d’achats,

28
offrir des conditions administratives facilitées, favoriser la constitution de nouvelles sociétés,
faciliter l’obtention d’autorisations diverses, etc…

L’accessibilité à l’information et La souplesse


La mise à disposition de l’information actualisée et uniformisée permet de faciliter son accès,
en donnant la possibilité à chacun de rechercher l’information qui lui est nécessaire. Certains
services méconnus ou difficilement accessibles sont devenus, à l’aide des possibilités offertes
par les NTIC, plus visibles et disponibles de façon transparente.

La prise en charge d’une demande qui nécessite l’intervention de plusieurs services est
devenue globale, sans déplacement, à travers un guichet électronique mis à disposition de
l’administré et du citoyen où qu’ils se trouvent. Ce guichet n’occasionne pas d’attente dans
une file et la majorité de ses services sont accessibles de jour comme de nuit : 7 jours sur 7, 24
heures sur 24.

La personnalisation et l’efficacité
Les besoins de chaque administré sont uniques. Les nouvelles technologies de l’information et
de la communication, plus particulièrement Internet, permettent de construire des systèmes
flexibles capables de fournir des produits et services personnalisés. Elles offrent la possibilité
aussi bien à l’administration qu’au citoyen de personnaliser l’accès aux prestations et services
de l’Etat.

Sur le plan interne à l’administration, les NTIC permettent de dépasser les barrières,
d’améliorer la coordination et la circulation de l’information entres les services, les
départements et les collectivités publiques et de réduire les coûts administratifs de
fonctionnement. Elles déchargent des tâches administratives contraignantes au profit d’un
travail de conseil et de support aux administrés.
Depuis l’avènement des ordinateurs, et plus récemment d’Internet, la pression exercée sur les
administrations pour qu’elles s’acquittent mieux de leurs tâches s’est accrue, et les
technologies de l’information et de la communication (TIC) leur ont donné la capacité de le
faire grâce à l’administration électronique. On entend ici par administration électronique «
l’utilisation des TIC, et en particulier d’Internet, dans le but d’améliorer la gestion des affaires
publiques ». Sa conséquence essentielle réside tout simplement dans une meilleure
administration autrement dit, l’administration électronique est davantage affaire

29
d’administration que d’électronique. Elle permet d’obtenir de meilleurs résultats sur le plan de
l’action publique, des services de meilleure qualité et un engagement accru des citoyens.

L’administration électronique permet de travailler plus efficacement et améliore les


services
Les TIC permettent de s’acquitter plus efficacement du traitement de grandes quantités de
dossiers ainsi que des tâches propres aux administrations publiques. Le recours à des
applications Internet peut se traduire par des économies en matière de collecte et de
transmission de données, ainsi que de fourniture d’informations et de la communication avec
les clients. Un partage accru des données au sein des administrations et entre elles devrait
déboucher dans l’avenir sur des progrès sensibles en termes d’efficience.

L’adoption d’une optique privilégiant le service au client est un point essentiel des
programmes de réformes des pays membres. L’efficacité des services offerts dépend de la
compréhension des besoins des utilisateurs, et les services en ligne n’échappent pas à cette
règle. Une approche axée sur le service au client dispense l’usager de l’obligation de
comprendre les structures et les relations complexes des administrations.

L’administration électronique concourt à la réalisation d’objectifs


Internet peut favoriser l’échange d’informations et d’idées entre parties prenantes, et
contribuer à la réalisation d’objectifs politiques précis. Ainsi, la disponibilité d’informations
en ligne peut encourager le recours à un programme d’enseignement ou de formation ;
l’échange d’informations dans le secteur de la santé peut permettre d’améliorer l’utilisation
des ressources et les soins aux patients ; et le partage d’informations entre les administrations
centrales et infranationales peut faciliter la mise en œuvre de politiques environnementales.
Cela étant, l’échange d’informations à caractère individuel soulèvera la question de la
protection de la vie privée, et il conviendra de peser soigneusement les éventuels avantages et
inconvénients de ce type d’échange.

L’introduction des nouvelles technologies d’information et de la communication au niveau de


l’Administration fiscale constitue une étape primordiale dans le parachèvement du
programme de modernisation.

Les missions de la DGI sont essentielles au fonctionnement du pays. Elle gère un nombre
important d'activités et constitue un des moteurs de la vie économique et sociale du pays. Elle
établit les impôts de l'Etat, assure le contrôle et le recouvrement des recettes.

30
L'administration fiscale procure une plus grande partie des ressources ordinaires de l'Etat.
Aussi la mobilisation des recettes fiscales est-il un axe majeur de la stratégie de financement
du budget général eu égard aux contraintes engendrées par la baisse des recettes douanières
suite au démantèlement tarifaire.

De ce fait, et pour améliorer le rendement en qualité et en quantité des services de


l'administration fiscale et amener le redevable à mieux respecter ses obligations, une stratégie
de modernisation permettant d'approfondir et d'accélérer les réformes, a été indispensable.

Cette stratégie a été axée sur l'intégration des NTIC dans les procédures de déclaration et de
recouvrement et le renforcement du suivi des défaillants et d'audit.

Pour ce faire, la Direction Générale des Impôts a entamé, un nouveau Schéma Directeur
Informatique et de Télécommunications (SDIT) 2003-2007.

Après une première planification informatique en 1983 suivie d'une actualisation en 1994, la
DGI a décidé de réexaminer son système d'information par l'élaboration d'un Schéma
Directeur Informatique et de Télécommunications en 2002.Cette remise en cause s'est
imposée pour différentes raisons :

- L'actuel système d'information n'est plus en mesure de supporter tous les objectifs
stratégiques et les axes de modernisation que la DGI s'est fixée.

- L'évolution importante des technologies de l'information nécessite la modernisation


permanente du parc et des outils informatiques et de télécommunications.

- Les attentes nombreuses et diversifiées des contribuables et des partenaires de la direction ne


peuvent être facilement satisfaites avec les moyens et possibilités du Système d'Information
actuel.

Les objectifs

Les objectifs stratégiques assignés dans le schéma directeur de l'Administration fiscale ont
ciblé :

- l'amélioration de l'appréhension de la matière fiscale par l'élargissement du champ de


couverture fiscale (assiette) à plusieurs secteurs d'activités difficiles à cerner ;

31
- la séparation des domaines par nature d'impôts a respecté les structures d'organisation mais a
compliqué les aspects relatifs à la consolidation des informations et au recoupement des
données d'un même redevable ;

- la dotation des principales Directions Régionales d'une connexion Internet/ Intranet ;

- Consécration à la DGI d'une infrastructure Internet indépendante de celle du Ministère des


Finances (dotation de la DGI d'une infrastructure matérielle et logicielle permettant
l'hébergement d'un site indépendant de celui du Ministère à l'instar de l'ADII et de la TGR) ;

- Mise à la disposition des gestionnaires régionaux la base de données de la brigade de


recherche ;

- l'adaptation et l'amélioration de l'organisation, des procédures, des règles et des méthodes de


codification.

- Assainissement des bases de données et homogénéisation des tables de codification actuelles


et la mise en œuvre de l'identification IGR/TVA ;

- un meilleur service aux redevables et aux partenaires par le biais de la simplification des
procédures dans une perspective de rendre la compréhension et le paiement de l'impôt plus
simple (développement des nouveaux services électroniques).

Pour atteindre pleinement ces objectifs, la DGI doit opérer une plus grande décentralisation
du pouvoir décisionnel, une amélioration des ressources humaine et matérielle et une plus
forte informatisation.

La mise en place du Schéma Directeur a abouti à la planification de plusieurs projets

- 7 rapports d'activité de la DGI

-8 projets d'équipements et d'infrastructures :

Ils sont relatifs à l'acquisition et à la mise place du matériel et logiciels de base nécessaires
pour supporter le futur système ;

- 11 projets de solutions ayant pour objectif de mettre en place des logiciels disponibles sur le
marché ;
32
- 3 projets de développement des applications relatifs à la conception, la réalisation et la mise
en œuvre des applications informatiques spécifiques.

Ainsi, les projets prévus dans le plan de mise en œuvre ont tous été mis en chantier, tel que : -
La mise à niveau du réseau téléinformatique ;

- L'acquisition des postes de travail ;

- La mise en service et la généralisation au niveau national de la solution Messagerie

- La mise en exploitation des solutions d'impression Laser ;

- La mise en œuvre d'un infocentre ;

- la conception, la réalisation, le test et la mise en œuvre des applications ASSIETTE

- La mise au point des études préalables du projet « Programmation, Vérification et


Recoupement >> ;

- La mise en œuvre de l'application relative au recouvrement de la TVA par la DGI suite à


l'ouverture de 12 recettes ;

- La mise en ligne du portail public qui offre les téléservices suivants :

· La télé déclaration et le télépaiement de la TVA « Simple-TVA >> ;

· et prochainement, la télé déclaration et le télépaiement de l'Impôt sur les Sociétés « Simple-


IS

- Le lancement du e-service « Simple-TVA >> en 2007.

Elle nécessite l’adaptation de la législation fiscale afin de tendre vers la technique de la


dématérialisation et encadrer l’accès électronique au système central.

A cet effet, dans une première phase, un bureau d’assistance à maîtrise d’ouvrage a été
recruté, afin d’assister la DGI au lancement de ce projet, par la conception d’un cahier des
charges à même de répondre aux besoins spécifiques et exigences techniques liées aux

33
activités métiers de la DGI et des résultats attendus d’une part et la préparation du projet de
contrat d’autre part.

Aussi, toutes les démarches administratives et techniques ont abouti finalement au


recrutement d’un intégrateur espagnol (Indra) pour la mise en place d’un système
d’information fiscal pour le compte de la DGI.

Ce projet est constitué de 23 lots allant de la phase de cadrage jusqu’ à la phase de


maintenance et de garantie.

Le système d’information proposé par cet intégrateur se base sur une solution informatique de
type ERP/ SAP, qui se base sur un logiciel composé de plusieurs modules intégrés et qui
répondent quasi- totalement aux besoins métiers d’une administration fiscale, avec
évidemment la programmation des éléments suivants :

 Une configuration et le paramétrage de la solution ;


 La prise en charge des développements informatiques spécifiques pour les besoins particuliers
des métiers de la DGI.

Organisation du projet

Le projet est organisé en plusieurs chantiers :

1.Le chantier d’intégration fonctionnelle, composé de sept groupes de travail en relation


avec les macro processus métiers prévus par le cahier des charges ;
-Groupe accueil du contribuable ;
-Groupe Gestion du dossier fiscale du contribuable ;
-Groupe assiette et liquidation ;
-Groupe recouvrement et encaissement ;
-Groupe contrôle ;
-Groupe Contentieux ;
-Groupe pilotage ;

2. Chantier migration de données et reprise des données ;

3. Chantier interfaces ;

34
4. Chantier ingénierie et architecture technique ;

5. Chantier recette / déploiement ;

6. Chantier formation ;

7. Cellule planning, qualité risques, gestion documentaire.

Objectifs du projet de mise en service du système d’information fiscal.

Le schéma organisationnel des services de la DGI en perspective, vise une meilleure maîtrise
de la population fiscale, au plan des activités et des biens dont disposent les contribuables.

Cependant, cette nouvelle organisation implique désormais le recours à des procédures


modernes de traitement de toutes les données liées aux impositions des contribuables et du
recouvrement des différents impôts et taxes, avec tout ce que cela suppose comme opérations
connexes relatives aux fonctions du contrôle fiscal, de la diligence des affaires contentieuses
et de la production des états synthétiques des indicateurs de gestion et de performance.

Les objectifs du SI ne peuvent être concrétisés que par l’introduction des nouvelles
technologies de l’information et de la communication et notamment la mise en service d’un
système d’information performant.

La DGI a franchi les étapes initiales de cette démarche, par l’investissement dans le domaine
des NTIC, en l’occurrence, les conditions ci-dessous sont réunies :

-La formation des personnels fiscalistes dans la manipulation de l’outil informatique et


l’utilisation des logiciels de base de MS Office (WORD et Excel) ;
-La dotation de tous les services du matériel informatique adéquat ;
-L’installation d’un système de réseau de type messagerie électronique et de l’intranet ;
-L’introduction de l’internet.

Les résultats attendus de ce système d’information sont multiple et peuvent être résumés
comme suit :

- L’allègement de l’intensité des tâches exécutées par les agents, par l’automatisation intégrale
de toutes les procédures de traitement des données liées aux impositions, au recouvrement, au

35
contrôle et au contentieux ;
-La dématérialisation de toutes les opérations fiscales, allant de l’accueil du contribuable, de
l’assiette, du recouvrement et la gestion du dossier fiscal ;
-L’accès de tous les agents au système, à travers des habilitations contrôlées ;
-L’échange rapide des informations de recoupement inter services et avec les autres services
institutionnels, par le développement d’interfaces multiple ;
-La production de tableaux de bord en temps réel, permettant d’évaluer les performances des
services sous tous les angles et de suivre le niveau de recouvrement par type d’impôts, par
secteur d’activité;
-La production de données synthétiques fiables, pour les études de prospectives et d’analyse
et de prise de décision ;
-La centralisation d’une base de données sur les différentes catégories de contribuables,
permettant l’accès automatique des vérificateurs de comptabilité aux fichiers, lors de la
conduite des missions qui leur incombent ;
-La programmation des vérifications sur la base de critères fondés fixés objectivement, sur la
base de paramètres homogènes ;
-La meilleure maîtrise des gisements fiscaux ;
-La lutte contre l’économie souterraine ;
-La lutte contre tout courant de fraude, quel que soit sa nature ;
-La réduction du traitement des réclamations contentieuses des contribuables ;
-La réduction des coûts relatifs aux commandes d’imprimés ;
-La facilitation de l’accès des contribuables à leur compte fiscal, à travers des certificats
d’accès contrôlés ;
-L’introduction des procédures de télé déclaration ;
-L’introduction des procédures de télé paiement.

36
Chapitre 2 : Etude quantitative et qualitative

Introduction
Durant cette partie, nous allons aborder dans un premier temps, les résultats de l'étude que
nous avons mené sur un échantillon d'environ 16 sociétés par le biais d'un questionnaire et un
guide d’entretien avec les chefs de subdivisions de l’administration fiscale et finalement avec
un directeur de fiduciaire, dans un deuxième temps, nous allons analyser ces résultats afin
d'aboutir une conclusion.

Section1 : étude quantitative :


Le questionnaire a été rempli par les usagers, les personnes morales et les professionnels

1-Composition du questionnaire
Le questionnaire est composé de questions, celle-ci sont repartie sur 4 parties

 La procédure d’adhésion

 La procédure de télédéclaration

 La procédure de télépaiement

 Les problèmes rencontrés au niveau de chaque procédure

2. traitement de données :??????

3.Analyses de résultat :

Dans le cadre d'une étude de marché quantitative, le rapport d'étude est tout simplement le
document dans lequel l’ensemble des réponses à l’enquête va être synthétisé et analysé.

Une analyse a été réalisé afin d’identifier les points forts et les points faibles

37
Présentation des résultats :
 Forme juridique

Figure 3:Forme juridique.

D’après notre questionnaire, nous constatons que Presque 81.3% des entreprises interrogées
se sont des Société à Responsabilité Limitée SARL, 6.3% représente des Société Anonyme
SA et 9.1% représente les entreprises individuelle .

 Le régime fiscal

Figure 4:Régime Fiscal

38
La majorité de la population objet de sondage est aujourd'hui soumise au Taxe sur la Valeur
Ajoutée (TVA) .Cependant, certaines opérations économiques n'entrent pas dans le champ
d'application de la TVA, dans notre exemple on a une seule entreprise.

-Ainsi, on sache que l' IS s'applique obligatoirement aux revenus et profits des sociétés de
capitaux des établissements publics et autres personnes morales qui réalisent des opérations
lucratives, et sur option aux sociétés de personnes, d'après ce graphe on peut déduire que la
plupart des entreprises interrogées sont soumises à l' IS de 87.5. or 12.5 sont soumis au
régime RNS

 Avez-vous déjà déposé vos déclarations en ligne

Figure 5: la déclaration en ligne.

D’après notre questionnaire nous constatons que 100% des entreprises ont déjà déclaré leurs
impôts en ligne

39
 Le chiffre d’affaire :

Figure 6:Le chiffre d'affaires

87,5% des entreprises qui font leur déclaration en ligne ont entre 0 et 10.000.000dh de CA

 L’accès à la plateforme des téléservices Simple

Figure 7:L'accés à la platforme

D’après notre questionnaire nous constatons que 93.8% ont trouvé que l’accès à la plateforme
Simpl est facile or 6.2% ont le trouver difficile .

40
 La procédure d’adhésion

 Obtention du code d’accès

Figure 8:Obtention du code d'accés.

La majorité de personnes interrogées ont obtenu facilement leur code d’accès

 Est-ce que vous avez engagé des coûts dans votre processus d’adhésion

Figure 9:Le processus d'adhésion.

62.57% des contribuables n’ont pas engagé des couts dans leurs processus d’adhésion et
37.5%ont engagés des couts à cause de la nécessité de l’internet afin y accéder aux nouveaux
services offerts par l’administration fiscale

41
 Qui a Accomplie la procédure de la télédéclaration

Figure 10:Le responsable de l'accomplissement des taches de la déclaration.

Cette procédure à été accomplie surtout par les comptables des contribuables avec un
pourcentage de 93.8%

Cette question montre que les Usagers préfèrent que le comptable effectue les procédures
pour eux, ceci peut être expliquer par le manque de temps qui ce présente pour les usagers , ils
préfèrent alors confier cette tâche au comptable qui inclus se genre de services dans sa
rémunération . L'usager préfère alors payer un peu plus et économiser du temps que
d'effectuer les taches lui-même

Alors que les Usagers qui représentent 6.2% préfèrent effectuer eux même leur procédures,
ceci peut être expliqué par la faciliter croissante pour les effectuer mais aussi par le manque à
gagner, c'est à dire les dépense supplémentaire qu'engendre le faite qu'ils soient effectués par
le comptable.

 Avez-vous Rencontré des problèmes télédéclaration

42
Figure 11:les problèmes liés à la télédéclaration.

62,5% des usagers ont rencontré des problemes de télédéclaration au niveau de l’activation
du RIB. 25% au niveau de la saisie des données et 12,5% au niveau des déclarations
rectificatives

 La procédure de télédéclaration

Figure 12:la procédure de télédéclarations

Nous constatons que 57.1% des usagers ont trouvé des difficultés au niveau de la
télédéclaration

43
 Quel type de problème

Figure 13: le type de problème.

La totalité des problèmes sont techniques a cause au manipulation du site internet

Le problème c'est l'obligation de déclarer en ligne. Cette obligation va poser problème à ceux
qui ne maîtrisent pas Internet, préfèrent le papier ou n'ont pas accès à Internet".

 Meilleur moment pour déclarer

Figure 14:Le meilleur moment de la déclaration.

Les avantages de la déclaration en ligne ? Par rapport à la déclaration papier, la déclaration


par internet vous fait-elle bénéficier de plusieurs avantages

44
 Quel utilité trouvez vous ?

Figure 15:l'utilité de la télédéclaration.

La télédéclaration est un gain de temps et d’efforts pour 100% de l’échantillon, de procédures


plus simple pour 81,3%, elle permet aussi la consultation en ligne pour dans 75% des cas et
n’est moins couteuses que dans environ 18% des cas

Synthese : Selon notre étude terrain et les réponses collectées, en utilisant le questionnaire
sur un échantillon de 16 entreprises, dont 81% sont des entreprises SARL , qui sont soumises
à l’IS et à la TVA et qui ont un chiffre d'affaire qui varie entre 0 et 10.000.000 DH .

Nous constatons alors que toutes les entreprises- objet du sondage - ont déjà déposé leurs
déclarations en ligne , ceci montre que les entreprises sont ouvertes à l'utilisation des
nouvelles technologie pour effectuer leur tâches administratives et qu'ils trouvent une facilité
d'accès a la plateforme des téléservices.

Concernant la procédure d'adhésion , l'obtention du code d'accés était simple et facile pour
93.8% de l'echantillon , 62.5 % des entreprises n'ont pas engagé de couts dans leur precessus
d'adhesion contre 37.5 % qui ont dû engager des frais pour avoir l’accés à l’internet pour
effectuer les taches correspondantes .

En ce qui concerne l'accomplissement des tâches, dans 93.8% des cas , c'est le comptable qui
les effectuent, par contre 6.2% les fassent eux-mêmes . Cela montre que les usagers
préfèrent que le comptable effectue les procédures pour eux, ceci peut être expliqué par le
manque du temps qui se présente pour les usagers. Alors, ils préfèrent confier cette tâche au
comptable qui inclus ce genre de service dans sa rémunération.

45
Par la suite, pour les problèmes de télédéclaration, on retrouve en première place des
problèmes liés à l'activation du RIB suivi par la saisie des données sur la page du site.

Enfin, on constate que 56.3 % de l'échantillon déclarent vers la fin de la période, contre
45.8% qui préfèrent déclarer au début de période.

Procédure de télépaiement

 Rencontré des problèmes de télépaiement

Figure 16:Les problèmes liés à la télépaiement.

53.8 % de l’échantillon à rencontrer des problèmes de télépaiement contre 46.2% pour les
quelle l’opération était aisé et sont problème.

 Quel type de problème ?

Nous retrouvons que les impayés sont en première place suivis par la suite du réseau lent, la
déclaration impayés et vers la fin le non prélèvement de la banque des montant du par la DGI.

46
Les défaillances du système de la télédéclaration / télépaiement :

Figure 17:les défaillances du système de la télédéclaration/la télépaiement

Les défaillances relevées dans 93,3% des cas dues au réseau qui est lent, environ 27% de
l’échantillon trouve les procédures d’adhésion complexe et on peut aussi déceler des erreurs
sans cause réel.

Les téléservices proposés par la direction générale d’impôt permettent-ils d’améliorer la


qualité des services rendus ?

Figure 18:le taux d'amélioration de la qualité des téléservices.

A partir du graphique, on constate que les usagers apprécie totalement les téléservices
proposer par la direction général des impôt car ils leur permettent d’avoir accès aux différents
services qu’il demande depuis internet/téléphone , facilitent ainsi les taches et réduisant de

47
façon total le temps nécessaire pour se rendre sur le lieux .Cela permet ainsi donc de réduire a
zéro la quantité de paperasse car les données sont dématérialiser

Satisfaction de la qualité de service

Figure 19:La satisfaction de la qualité de service.

On arrive a constater que le un tiers des ménages sont très satisfait de la qualité des services
proposer contre 2 tiers qui sont satisfait, cela montre que presque la totalité des ménages
apprécie la qualité des services rendue, tout fois cela montre aussi qu’il y’a de l’espace a
l’amélioration

Synthèse : Selon la deuxième partie de l’étude empirique, nous arrivons à constater que 53.8
% de l'échantillon a rencontré de problème de télépaiement, des problèmes liés à la
performance de réseau. Toutes fois, 100 % de l'échantillon pensent que les téléservices
proposés par la direction général d'impôt permettent d'améliorer la qualité des services rendu
car ils leur permettent d’avoir accès aux différents services qu’ils demandent depuis
l’internet/téléphone, facilitent ainsi les taches et réduisent d’une façon immédiate le temps
nécessaire pour se rendre sur les lieux .Cela permet ainsi de réduire zéro la quantité de
paperasse car les données sont dématérialisées.

En ce qui concerne la qualité des services , 62.5 % sont satisfaits , 31.3 % sont très satisfait et
le reste de l'echantillon sont un peu satisfait . Alors, on peut dire que même si la qualité des
services ne réponds pas aux besoins de chacun , ses services restent tout de même assez bonne
qualité .

48
Synthèse générale :
D’après l’étude faite, la plupart de l’échantillon étudié se constitue des Sociétés à
Responsabilité Limitée SARL, qui sont soumises aux Taxes sur la Valeur Ajoutée (TVA).

Sachant que l' IS s'applique obligatoirement aux revenus et profits des sociétés de capitaux
des établissements publics et autres personnes morales qui réalisent des opérations lucratives,
et sur option aux sociétés de personnes, on peut déduire que la plupart des entreprises
interrogées sont soumises à l’IS.

Tous les entreprises ont déjà déclaré leurs impôts en ligne, qui font leur déclaration en ligne,
ont entre 0 et 10.000.000dh de CA. Ils trouvent que l’accès à la plateforme des téléservices
est simple à manipuler et à utiliser.

Une grande partie de contribuables n’ont pas engagé des couts dans leurs processus
d’adhésion , mais les autres ont engagés des coûts à cause de la nécessité de l’internet afin y
accéder aux nouveaux services offerts par l’administration fiscale.

Cette procédure a été accomplie surtout par les comptables des contribuables avec un
pourcentage de 93.8%les Usagers préfèrent que le comptable effectue les procédures pour
eux, ceci peut être expliquer par le manque de temps qui se présente pour les usagers , ils
préfèrent alors confier cette tâche au comptable qui inclus ce genre de services dans sa
rémunération .en général, L'usager préfère alors payer un peu plus et économiser du temps
que d'effectuer les taches lui-même

Alors que les Usagers qui représentent préfèrent effectuer eux même leur procédures, ceci
peut être expliqué par la facilité croissante.

La plupart des usagers ont rencontré des problèmes de télédéclaration au niveau de


l’activation du RIB au niveau de la saisie des données et au niveau des déclarations
rectificatives.

Selon l’étude empirique, nous constatons que les problèmes de télépaiement sont des
problèmes liés à la performance de réseau . Toutes fois, Tous les entreprises pensent que les
téléservices proposés par la direction général d'impôt permettent d'améliorer la qualité des
services rendu car ils leur permettent d’avoir accès aux différents services qu’ils demandent
depuis l’internet/téléphone , facilitent ainsi les taches et réduisent d’une façon immédiate le

49
temps nécessaire pour se rendre sur les lieux .Cela permet ainsi de réduire à zéro la quantité
de paperasse car les données sont dématérialisées.

En ce qui concerne la qualité des services, la satisfaction des clients est relativement bonne vu
que la plupart des entreprises gagnent en terme d’effort et du temps.

50
Etude empirique et l’évaluation de la relation contribuables et
administration fiscale: entretien visant à répondre à notre
problématique

Au niveau d’administration fiscale


1. Description de l’entretien
Pour élaborer notre rapport nous avons réalisé une étude empirique auprès des
subdivisionnaires de la direction régionale des impôts de Marrakech afin d’évaluer leurs
points de vue à propos le sujet de la dématérialisation des services fiscaux et sa contribution à
l’amélioration de la relation contribuable et administration fiscale plus précisément le cas de
la télédéclaration/télépaiement.

Pour cela nous avons suivi la méthodologie suivante :

2. Méthodologie
Afin de mener notre étude, nous avons réalisé un guide d’entretien semi directif qui permet
à la fois de laisser aux subdivisionnaire toute latitude pour exprimer leurs idées et qui soit
relativement aisé d’exploiter pour la partie analyse

Il comprend questions regroupées en 4 axes :

Les services fiscaux avant la télédéclaration/télépaiement

Les services fiscaux après la télédéclaration/télépaiement

La contribution de la télédéclaration/télépaiement à l’amélioration de la relation


entre le contribuable et l’administration fiscale

les défaillances du système de la télédéclaration / télépaiement

Les deux premières parties permettant de faire une comparaison entre les services fiscaux
avant et après la télédéclaration/télépaiement On vise à mettre le point sur les changements
que le système de télédéclaration/télépaiement a apporté aux gestionnaires de
l’administration fiscale. La partie suivante permet d’évaluer l’impacter de la
télédéclaration/télépaiement, sur la relation entre le fisc et les usagers en visant à encadrer
les télés services qui pourraient le mieux améliorer cette relation.

51
Sans oublier de souligner les défaillances du système qui peuvent être liée à cette
démarche pour comprendre leur nature et surtout leurs sources.

3. Réalisation d’entretien
Nous avons consacré la semaine du 15 au 19 octobre pour notre entretien pour tourner sur
les six subdivisionnaires interrogé. Pour chacun une durée de 20 à 30 min.

L’entretien a été très riche et remis autant que possible dans le plan de notre guide.

4. Lecture des résultats


On a effectué les entretiens avec les subdivisionnaires de la direction régionale des
impôts de Marrakech à propos la dématérialisation des services des impôts, ces entretiens
qui avaient pour but de répondre à la problématique présentée au début à savoir « Dans quel
sens le système de la télédéclaration impact-il la relation entre l’administration fiscale
te le contribuable ? », en plus des recherches effectuées dans la partie théorique nous ont
permet de tirer les conclusions suivantes :

 Les services fiscaux avant et après la télédéclaration/télépaiement

Les procédés électroniques présentent l’avantage de la rapidité et la simplicité d’où


une économie en matière de temps matériel qui devrait être allouée à des tâches à forte
valeur ajoutée (supervision et business développement). Ils permettent également une
économie en termes de charges de structure : papiers et fournitures ainsi que le
personnel en charge de la transmission des documents (coursier). De plus, on pourrait
paralléliser les procédures d’établissement et de tenue comptables, ceci permettrait de
maîtriser les risques de non-conformité et de mettre à jour les données comptables.

Opter pour la déclaration en ligne vous permet d’éviter les tâches répétitives, les
recopies, la documentation lourde ainsi que les nombreux déplacements.
il est possible de modifier et de corriger les données à tout moment avant la validation
définitive. Vous avez plus de visibilité dans le suivi des étapes de la prise en main de
votre déclaration en ligne.

Cette nouvelle démarche révolutionne les pratiques en terme de dépôts et paiement des
déclarations fiscales et met fin aux files interminables d’attente devant les guichets de la DGI.
Elle a donc pour objectif de faciliter aux entreprises de s’acquitter de leur obligations légales.

52
Les contribuables éligibles à ce mode électronique de déclaration n’ont plus à se présenter
physiquement aux guichets de l’administration

 La contribution de la télédéclaration /télépaiement à l’amélioration de la relation


contribuable et administration fiscal

Premièrement, on a constaté qu’on matière de la confrontation entre la contribuable et le fisc,


ainsi que la qualité des services rendus, les choses sont bien changé, autrement dit,
l’instauration d’un SIMPL, ainsi que la simplification de la procédure de communication, ont
permis aux contribuables de tisser des relations solide basées sur une confiance sans pareil
avec l’administration fiscale, allant jusqu’à l’envoi des messages sur les boites e-mail des
contribuables pour les informer d’un manque en terme des pièces justificatives à titre
d’exemple, de plus, et logistiquement parlant, le compte fiscal mener à la disposition du
contribuable leur permet d’accéder plus facilement aux information qui leur concerne, et
d’avoir une idée sur leur situation fiscal, ainsi que d’être notifiés sur n’importe quelle
nouveauté, ou ambiguïté concernant ces impôts.

Le chef de service de recouvrement affirmé que la dématérialisation permet d’améliorer le


contrôle fiscale grâce à la fiabilité des contribuables vis-à-vis la direction fiscal à ainsi que la
disposition d’une large base de données qui regroupe l’ensemble des informations nécessaire
concernant ces usagers.

 Les problèmes liés à la télédéclaration/télépaiement

, Les principaux problèmes concernent les bugs relevés de temps en temps lors des
déclarations, La réduction du contacte directe entre l’administration fiscale et les
contribuables, le double paiement des impôts

53
Au niveau du cabinet fiduciaire
1. Description de l’entretien
Pour élaborer notre rapport nous avons réalisé une étude empirique auprès des directeurs de
fiduciaires à Marrakech afin d’évaluer leurs point de vue à propos le sujet de la
dématérialisation des services fiscaux et sa contribution à l’amélioration de la relation
contribuable et administration fiscale et plus précisément le cas de
télédéclaration/télépaiement Pour cela nous avons suivi la méthodologie suivante :

2. Méthodologie
Afin de mener notre étude, nous avons réalisé un guide d’entretien semi directif qui permet
à la fois de laisser aux directeurs /directrices toute latitude pour exprimer leurs idées et qui
soit relativement aisé d’exploiter pour la partie analyse

Il comprend questions regroupées en 5 axes :

Les services fiscaux avant la télédéclaration/télépaiement

Les services fiscaux après la télédéclaration/télépaiement

La contribution de la télédéclaration/télépaiement à l’amélioration de la relation


contribuable et administration fiscal

Les critères de choix de logiciel

Défaillances et recommandations

Les deux premières parties permettant de faire une comparaison entre les services fiscaux
avant et après la télédéclaration/télépaiement On vise à mettre le point sur les changements
que la dématérialisation à apporter aux gestionnaires de l’administration fiscale. La partie
suivante permet d’évaluer l’impacter de la télédéclaration/télépaiement, sur la relation entre
le fisc et les usagers en visant à encadrer les télés services qui pourraient le mieux améliorer
cette relation. Sans oublier de souligner les problèmes qui peuvent être liée à cette démarche
pour comprendre leurs natures et surtout leurs sources et de bien savoir les critères de choix
du logiciel qui permettre à facilitation de la déclaration. Pour conclure nous avons cité
quelques recommandations.

3. Réalisation d’entretien
Nous avons consacré la semaine du 17au 19 octobre pour notre entretien pour tourner sur les
3 directeurs /directrices du fiduciaire interrogé. Pour chacun une durée de 20 à 30 min.

54
L’entretien a été très riche et remis autant que possible dans le plan de notre guide.

4. Lecture des résultats


On a effectué un entretien avec le directeur du fiduciaire à propos la généralisation de
la télédéclaration et les critères du choix du logiciel, cet entretien qui avait pour but de
répondre à la problématique présentée au début à savoir « Dans quel sens le système de la
télédéclaration impact-il la relation entre l’administration fiscale te le contribuable ? »,
en plus des recherches effectuées dans la partie théorique nous ont permet de tirer les
conclusions suivantes :

Les services fiscaux avant et après la télédéclaration ;

La contribution de la télédéclaration/télépaiement à l’amélioration de la relation


contribuable et administration fiscal ;

Les critères du choix de logiciel ;

Les défaillances de la télédéclaration/télépaiement et recommandations ;

Les services fiscaux avant et après la télédéclaration ;


Avant la télédéclaration, il faut se rendre au lieu de la DGI pour faire la déclaration.

Après la télédéclaration, les services fiscaux s’améliorent

 Gagner d’efforts et de temps ;


 Assurer aux contribuables des services de bonne qualité ;
 Assurer de rapidité de service ;
 Simplifier la procédure.

La contribution de la télédéclaration/télépaiement à l’amélioration de la relation


contribuable et administration fiscal
 Plus de disponibilité des agents de la DGI
 Moins de files d’attente de dépôt des déclarations
 Plus de transparence dans l’information
 Fluidité dans l’échange de l’information comptable et fiscale

Les téléservices qui favorisent la relation entre le contribuable et l’administration fiscale,

 Dépôt des états comptables et fiscaux


 Possibilité de modification et de rectification des déclarations

55
 Rapidité de traitement des réclamations sur les dysfonctionnements du system en
cours

Le développement des téléprocédures permettrait de rendre un meilleur service aux


entreprises, grâce à une circulation plus fluide de l’information et un accès simplifié
aux procédures administratives

Les critères du choix du logiciel


Afin de réussir le choix de ce logiciel, les fiduciaires examinent certains critères :

 l’ergonomie et l’intuitivité qui permettra de garantir l’autonomie de l’utilisateur, et


de simplifier ainsi ses travaux de préparation du fichier EDI.

 La sécurité de la base de données, avec une base de données cryptée, et un mot de


passe à l’utilisation.

 Le coût du logiciel est un critère de choix clé. Il est directement lié à la formule de
vente proposée par l’éditeur. Certains proposent l’acquisition de la licence
d’utilisation, alors que d’autres disposent d’offres de location annuelle. Il est plus
judicieux de considérer le coût global d’utilisation du logiciel dans la durée, et non
pour sa première acquisition.

 La possibilité à intégrer à une plateforme existante. Certains éditeurs proposent par


exemple de remplacer les logiciels existants par de nouveaux incluant la fonction de
télédéclaration. Cet investissement a un coût non négligeable et nécessite un temps de
déploiement assez important, parfois non justifié.

 La disposition de plusieurs modules de contrôle

 La facilité d’utilisation, en effet, le logiciel dispose d’une interface multifonctionnelle.

 La fiabilité des traitements

 Récupération automatique de la liste des dossiers ;

 Récupération de l’état des déclarations liasses fiscales (SIMPL IS) ;

 Récupération de l’état des déclarations des rémunérations versées aux tiers (SIMPL
IS) ;

56
 Récupération de l’état des déclarations de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (SIMPL
TVA) ;

 Récupération de l’état des déclarations traitements & salaires – état 9421 (SIMPL
IR) ;

 Récupération des récépissés de dépôt au format PDF ;

 Protection par mot de passe ;

 Consultation hors-ligne ;

 Présentation en graphes et tableaux ergonomiques ;

 Exportation Excel du suivi par plateforme ;

 Système de mises à jour automatisé.

Les défaillances de la télédéclaration/télépaiement


- Procédure d’adhésion plus complexe

o Réseau lent

o Erreur systématique (double emploi, taxation erronée)

A noter aussi

Dysfonctionnement des Procédures d’adhésion, des fonctionnalités et d’accès à


l’information :
 Les professionnels ont proposé d’unifier le code d’accès aux différents téléservices de telle
sorte à ce que l’utilisateur n’aurait qu’un seul accès.
 Problèmes d’intégration des données, déjà soulevé depuis 2013 par la cour des comptes.
Ainsi en matière de TVA, le fichier XML doit générer automatiquement les données déposées
en mode EDI, sur les imprimés de déclaration, au lieu de ressaisie sur le formulaire une
deuxième fois.
 Manque d’interactivité et d’intuition du ‘SIMPL’, Exemple du cas ou le contribuable
soumet sa déclaration de TVA ou du déficit fiscal, le système doit émettre une alerte
d’omission de fichier joint. Aussi pour le cas du non-paiement de la CM (cotisation minimale)
après le premier essai, l’application n’offre pas d’autres possibilités de ré-effectuer le
paiement.

57
 Tel était le cas pour les déclarations papier, le système doit prévoir un champ pour établir
les déclarations rectificatives et non complémentaires, ce qui doit constituer l’une des valeurs
ajoutée du ‘SIMPL’, est qu’il doit garantir les mêmes avantages qu’auparavant avec plus de
facilité et de gain de temps. Cela se voie dans l’absence du système des contrôles de
cohérences des déclarations, ainsi la consultation de la liasse fiscale ne permet pas un contrôle
efficace des éléments déposés par EDI.
 Certaines formulaires électroniques (Mode EFI) demeurent incomplet et manquent de
rubriques, deux exemples illustrent cette anomalie hors du commun, le premier est l’absence
de la ligne de résultat en instance d’affectation dans la rubrique passif des capitaux propres.
Le deuxième est le manque des reports déficitaires liés aux amortissements (amortissements
fiscalement différés) dans la rubrique V du tableau de passage du résultat comptable au
résultat fiscal.
 Certains taux manquent et d’autres sont erronés. Le taux d’imposition de 0 % n’est pas
prévu dans la déclaration du résultat fiscal, pour la partie du bénéfice fiscal exonéré. Le taux
de 15% est bloquant au niveau l’EDI.
 Les états de sortie issus des télédéclarations fiscales ne sont pas complets en impression,
exemple cas des DTS (déclarations des traitements et salaires).
Dysfonctionnement dans les mises à jour des modifications juridiques

En plus des erreurs sur les informations des sociétés (dénomination, adresse…) demeure
toujours le problème de mise à jour, en temps réel, des nouvelles données des sociétés ayant
procédé, par exemple, aux changements de leur dénomination sociale, au transfert du siège ou
au changement de leur activité, le site SIMPL-Adhésion affiche toujours les mêmes
information, malgré que le contribuable à déposer toutes les documents concernant les dites
modifications.

58
Recommandation

- Lors de validation et paiement, le système doit bloquer automatiquement un deuxième


paiement pour le même impôt de même nature, un message bloquant en indiquant que la
déclaration et le paiement sont déjà effectués.
- Le système doit générer automatiquement un message de notification par mail des rejets de
paiement.
- Le système doit générer une alerte de rappel d’échéance, TVA, IR, Acomptes, Bilan,
dividende et autres.
- Le système doit générer la possibilité d’imprimer les tableaux de déduction en mode EDI;
- Possibilité de s’adhérer aux services ‘SIMPL’ depuis la constitution avec la création de
l’IF;
- Le système doit générer un message d’alerte dans le cas où le bilan est incomplet.
- Les mises à jour doivent être effectuées automatiquement lors des modifications juridiques.
- Etaler la couverture du ‘SIMPL’ à d’autres impôts : Droit de timbre, Taxe professionnelle,
THSC …
- Intégrer d’autres attestations : Attestation de la TP, Attestation de résidence fiscale
- Le système doit donner un message en rouge ‘système en maintenance’ lorsque le site ne
fonctionne pas.
- Prévoir, planifier dans la mesure du possible et informer au calendrier des périodes en
maintenance.

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Conclusion

Assurer un meilleur service public et moderniser la gestion des impôts, sont deux défis
majeurs que la DGI doit en faire face. Aujourd'hui, l'outil le plus imposant sur le terrain
international et national avec une forte influence, c'est bien sûr, les NTIC.

Ces nouvelles technologies ont bien affirmé leur pouvoir magique dans le développement des
pays en différents secteurs industriels, économiques, sociales et culturels.

Consciente aux biens effets des NTIC, la DGI a pu exploiter les moyens offerts par ces
technologies dans son processus de modernisation. L'un de ces moyens est la
dématérialisation de ses procédures fiscales.

Ainsi, une panoplie des projets informatiques a été définie dans le cadre du nouveau schéma
directeur d'informatique et de télécommunications 2003-2007. Ces projets sont structurés en
deux grands thèmes, ceux de la dématérialisation de la gestion fiscale et d'autres en projets de
support.

Le projet SIT s'inscrit, évidemment, dans la première catégorie des projets pour but de
moderniser la gestion fiscale et contribuer à sa rationalisation au sein de la DGI. Jusqu'à nos
jours, le projet SIT en global, n'est encore finalisé pour pouvoir étudier de près ses effets sur
la gestion de l'impôt au Maroc.

Mais, à travers l'exposition de ses objectifs ainsi que sa consolidation par l'adoption des choix
stratégiques basés sur les bonnes pratiques des expériences étrangères, en matière de
conception et de développement, on ne peut qu'être optimiste d'avoir dans les prochaines mois
à venir, un Système Intégré de Taxation permettant d'atteindre une efficacité de la gestion
fiscale avec le moindre coût et en même temps réaliser un service de meilleur qualité.

En outre qu'aux avantages offerts par SIT dans le processus de la dématérialisation de la


gestion de l'impôt, il est nécessaire de préparer en parallèle, un environnement idéal ou

installera le future programme SIT à la DGI. Il s'agit d'instituer un environnement juridique
fiscal et technologique perfectible, de moderniser l'environnement structurel et
organisationnel, et de préparer le cadre de l'environnement des ressources humaines qui sont
un facteur non négligeable à effet primordial dans le processus de modernisation de la DGI.

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Ainsi, à la multiplication de ces conditions, le rôle de la dématérialisation des procédures
fiscales ne peut qu'à se renforcer pour la modernisation en global de la DGI.

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Bibliographie

https://www.tax.gov.ma/wps/portal/m.dgi.ma/Mobile/DGI

* https://www.tax.gov.ma/wps/portal/DGI/Teleservices, TÉLÉSERVICES SIMPL », LE 2808/04/2018


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