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Sous la
Réalisée par : supervision :
NEAMI Soukaina
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REMERCIEMENTS
Mes sincères remerciements vont à M.me STIRIBA Latifa , mon professeur et encadrante
pédagogique, pour son aide généreuse et ses orientations efficaces. Sa contribution m’a
permis de préparer ce travail de façon claire et explicite.
Je voudrais également remercier Mr NOUHI Said, chef subdivision personne morale, ainsi
que M. AITTALHIQ Mustapha qui n’ont pas hésité un jour de me fournir les détails
constructifs du métier ainsi que les rouages les plus confidentiels au domaine afin de
compléter cet humble rapport.
Finalement, un grand merci à mes chers parents pour leurs précieux conseils et leur soutien
permanent.
1
« Heureux qui peut savoir l’origine des choses »
Virgile
2
Tableau d’abréviation
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4
Liste des figures
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Table de matière
Introduction générale.............................................................................................................................. 2
Partie 1 : théorie sur le chantier de modernisation de la fonction publique .......................................... 6
Chapitre 1 : modernisation de la fonction publique ............................................................................... 6
Section 1 : l’administration de demain ................................................................................... 8
Section2 : les grands chantiers de la réforme administrative ................................................ 11
Chapitre 2 : Modernisation de l'administration fiscale ......................................................................... 15
Section 1 : la généralisation de la dématérialisation des procédures : ................................... 15
Section2 : amélioration de la relation entre le contribuable et l’administration fiscale .......... 20
Partie 2 : Introduction des NTIC au sein la DGI ..................................................................................... 24
Chapitre 1 : présentation de la DGI ....................................................................................................... 24
Section 1 : présentation de la DGI ........................................................................................ 24
Section 2 : introduction des NTIC ......................................................................................... 28
Les objectifs ........................................................................................................................ 31
Chapitre 2 : Etude quantitative et qualitative ........................................................................................ 37
Introduction....................................................................................................................................... 37
Section1 : étude quantitative :............................................................................................. 37
Synthèse : ........................................................................................................................... 48
Synthèse générale : ............................................................................................................. 49
Etude empirique et l’évaluation de la relation contribuables et administration fiscale: entretien visant
à répondre à notre problématique ....................................................................................................... 51
Au niveau d’administration fiscale ....................................................................................... 51
Au niveau du cabinet fiducaire ............................................................................................ 54
Analyse générale de l’étude et recommandation ......................... Error! Bookmark not defined.
Conclusion ............................................................................................................................................. 60
Bibliographie.......................................................................................................................................... 62
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Introduction générale
À l’exemple de tous les pays du monde entier, le système fiscal marocain constitue le cœur de
l’économie. C’est un système déclaratif fondé sur le consentement volontaire et spontané du
contribuable.
D’après les textes fiscaux en vigueur, les relations entre le contribuable et l’administration
sont dominées par l’équation suivante : le contribuable est soumis à l’obligation de souscrire
sa déclaration dans un délai précis et impératif, en contrepartie, l’administration dispose d’un
droit de contrôle.
En effet, lorsqu’un contribuable, personne physique ou personne morale, acquiert la qualité de
contribuable, il devient partie prenante dans cette équation. Elle doit, dès lors, s’acquitter du
devoir fiscal né suite à la pratique de l’activité entreprise ou à la réalisation d’actes ponctuels
imposables effectués et il en sera ainsi tant que la qualité de contribuable ne disparaît pas. En
effet, c’est le contribuable qui détermine son chiffre d’affaires, son résultat net imposable et
paye l’impôt correspondant.
On ne peut nier que plus que tout autre domaine, la matière fiscale est par nature conflictuelle
puisqu'elle oppose deux intérêts antagonistes, l'intérêt du contribuable à ne payer que le stricte
minimum de l'impôt, voir à ne rien payer du tout et l'intérêt de l'administration à collecter le
maximum possible de recettes au trésor publique et ce en réprimant toute fraude.
Mais soucieuse de la confiance que doit accorder le contribuable aux fiscs, la DGI a mis au
centre de ses préoccupations et priorités l'enjeu d'amélioration de sa relation avec ce
contribuable.
La Direction Générale des Impôts (DGI) entend accélérer ses efforts d’amélioration de la
qualité de service au contribuable, suite aux discours royaux du 14 octobre 2016 et du 29
juillet 2017.
Cet objectif peut être concrétisé à travers plusieurs axes, notamment :
- La simplification des procédures pour rendre la compréhension et le paiement de l'impôt
plus simple pour le contribuable, et la recherche de la plus grande satisfaction des
contribuables par l'amélioration de la qualité des services rendus.
- Promouvoir et développer le civisme fiscal par l'information et la sensibilisation du
contribuable.
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Le développement de l’administration électronique est une étape décisive dans la démarche de
modernisation, dans laquelle, les autorités de la Région de Marrakech-Safi se sont inscrites.
La dématérialisation est la clé de voute de toute stratégie d'amélioration de la gestion interne
aux administrations, mais aussi une nécessité pour simplifier les démarches, améliorer la
célérité et la transparence du traitement des demandes des opérateurs économiques, objectif
tracés au niveau du PDGC 2015-2020 (lien vers le PDGC, plans de devp), pour ériger la
Région en tant que smart région, la première au Maroc et en Afrique
Il existe au Maroc une volonté de généraliser la dématérialisation dans les relations entre les
administrés et les administrations, particulièrement dans le domaine fiscal, qui permettrait un
gain de temps et d'argent et une rationalisation du système. Le développement des
téléprocédures permettrait de rendre un meilleur service.
En phase avec l’évolution des usages numériques, la DGI s’est fixée comme objectif d’être
une « véritable administration connectée ». Ainsi, en 2017, les télédéclarations et les
télépaiements ont été généralisés à l’ensemble des entreprises. Elle a également développé de
nouveaux services web et mobiles pour offrir à ses usagers plus d’autonomie et de simplicité.
Cette démarche, régulée par un nombre de dispositions administratives, dont l’obligation
d’identification auprès de la DGI et des codes d’accès personnalisés, assurent une sécurisation
totale du dépôt fiscal. Les certificats d’authenticité, précédemment délivrés par la DGI ou
Barid Al Maghrib, peuvent être utilisés en complément à ces actions de sécurisation des
dépôts fiscaux.
Le sujet donc va porter sur la problématique suivante :
Dans quel sens le système de la télédéclaration impact-il la relation entre l’administration
fiscale te le contribuable ?
Cette problématique principale sous-entend plusieurs problématiques secondaires afin
d’approfondir en détail le sujet.
Quelles sont les actions que l’administration fiscale peut entreprendre pour améliorer sa
relation avec ces contribuables ?
Existe-t-il des techniques efficaces pour optimiser et améliorer cette relation ?
Intérêt du sujet
Le choix de ce sujet est motivé par l'intérêt que nous portons dans le fait de rendre plus
efficace la qualité des services de l’administration fiscale rendus aux contribuables.
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Notre sujet a pour intérêt de focaliser la lumière sur un sujet d’actualité et que les servies des
impôts en ligne vient d’être généralisés en 2017 à l’ensemble des entreprises et des personnes
physiques.
La transformation numérique vise la disparition progressive de certains tâches, très couteuses
en temps en efforts voir même la disparition de la corruption et sans valeur ajouté ni pour
l’État ni pour le contribuable
Parmi les tâches évoquées : l’accueil des déclarants ; le classement et la saisie des
déclarations ; l’encaissement et le maniement des fonds en numéraire, ainsi que les opérations
comptables classiques ; et la délivrance des attestations fiscales, entre autres.
Le choix du thème reflète également, l’intérêt de la sensibilisation du passage d’une
administration traditionnelle a une administration moderne en
Gain de temps : opter pour la déclaration en ligne vous permet d’éviter les tâches
répétitives, les recopies, la documentation lourde ainsi que les nombreux
déplacements.
Réduction des erreurs : avec la télédéclaration, il est possible de modifier et de
corriger les données à tout moment avant la validation définitive.
Meilleur suivi : vous avez plus de visibilité dans le suivi des étapes de la prise en main
de votre déclaration en ligne.
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Le plan va être comme suit :
Le présent rapport sera devisés en deux parties, la première concernera la théorie sur le
chantier de modernisation de la fonction publique dans la deuxième partie nous allons traiter
une étude quantitative et qualitative.
La première partie consacrée aux aspects théoriques, étudiera la théorie sur le chantier de la
modernisation de la fonction publique
Elle comprendra deux chapitres :
Le premier chapitre sera réservé à la modernisation de la fonction publique
Le deuxième chapitre sera réservé à la modernisation de l’administration fiscale
La deuxième partie illustrera un cas empirique
Cette partie comprendra deux chapitres :
Le premier chapitre sera réservé à la présentation de la direction générale des impôts et de
l’introduction des INTIC
Le deuxième chapitre sera réservé aune étude quantitatif et une étude qualitative un guide
d’entretien avec les subdivisons de l’administration fiscale et un guide d’entretien avec le
directeur du fiduciaire TBL.
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Partie 1 : théorie sur le chantier de modernisation de la fonction
publique
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dans les candidatures axées sur les critères de mérite et le principe d’égalité entre les deux
sexes en vue d’institutionnaliser ce principe et d’encourager la représentativité de la femme
Partant de l’importance des REC comme étant un axe indétournable de gestion prévisionnelle,
plusieurs ministères œuvrent pour achever l’opération de définition de leurs REC qui va servir
de base dans un nouveau système de rémunération qui est encore un autre levier de
modernisation de la GRH que le gouvernement œuvre pour le réaliser dans les plus proches
délais avec un programme d’une nouvelle stratégie de formation continue publiée au B.O et
ce dans l’attente de réalisation des plans sectoriels relatifs aux besoins de chaque département
dans le domaine.
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Section 1 : l’administration de demain
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du programme national d'amélioration de la réception et du traitement des réclamations ainsi
que la promotion de la décentralisation administrative. "Nous sommes désormais passé de
l'étape d'élaboration et de conception de ces réformes à celle de leur mise en œuvre effective
sous la supervision du Chef du gouvernement et en coordination avec l'ensemble des secteurs
gouvernementaux"
1-Les atouts
Pour relever les grands défis auxquels elle est confrontée, l'administration dispose,
aujourd'hui, de nombreux atouts
Un contexte politique favorable qui a été consacré par la volonté de Feu SA MAJESTE
LE ROI HASSAN II que Dieu l'ait en sa sainte miséricorde de doter le pays d'institutions
démocratiques et de mettre en place un gouvernement d'alternance issu d'une majorité
plurielle. Ce contexte est conforté par la confiance renouvelée au dit gouvernement par SA
MAJESTE Mohammed VI et par sa détermination depuis son accession au trône à poursuivre
et à affermir le processus de modernisation et de démocratisation de la vie politique ;
Un consensus élargi des partenaires économiques et sociaux dans le cadre du dialogue social
et autour de cette option démocratique ;
L'essor des nouvelles technologies de l'information qui offre aux administrations de nouvelles
opportunités leur permettant de s'organiser différemment et de répondre aux attentes des
citoyens dans de meilleures conditions de délais et de coût.
2-Les faiblesses
Pour mettre à profit nos atouts et surmonter les faiblesses, nous devons changer d'approche et
recentrer l'action des administrations sur les besoins de l'usager. Des actions d'envergure
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doivent être menées en vue d'introduire les changements profonds dans le fonctionnement des
services publics :
Nos administrations ont tendance à organiser leurs activités et leurs structures en privilégiant
davantage leurs propres contraintes au lieu de privilégier celles de leurs usagers. Ceci est
évident en ce qui concerne le choix des horaires d’ouverture des services, l'emplacement des
locaux et la présence des services sur le territoire, l’usager fait des demandes et des requêtes
des citoyens, l'aide ou l'absence d'aide apportée en cas de besoin, etc. ;
La faible capacité de réaction de certaines administrations aux problèmes soulevés par les
usagers est souvent due à l'absence de contrôle de gestion et d'un système efficace pour juger
le rendement et sanctionner la mauvaise gestion ;
Les statuts des fonctionnaires ainsi que certaines réglementations ne favorisent pas le
rendement et l'esprit d'initiative et constituent très souvent un frein pour le changement et la
modernisation des services
Les contraintes des procédures budgétaires et comptables ainsi que le poids excessif des
contrôles a priori font que l'effort des gestionnaires est davantage axé sur le respect des
procédures que sur le souci d'obtenir des résultats et de rationaliser la gestion des dépenses
publiques.
Certes, l'administration peut difficilement se soustraire aux critiques dont elle fait l'objet,
compte tenu de la complexité de plus en plus grande de la gestion publique et des problèmes
divers qu'elle soulève. Mais, parce qu’excessives et parfois injustifiées, ces critiques sont mal
ressenties par les fonctionnaires. Deux réalités à ne pas méconnaître : le service publie est
controversé, au moins dans ses finalités et dans son éthique.
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Section2 : les grands chantiers de la réforme administrative
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La mise en œuvre de la contractualisation et de la mobilité dans la fonction publique afin
d’accompagner les chantiers de la régionalisation avancée et de la déconcentration
administrative ;
La mise en œuvre de la réforme des régimes de retraite de façon à préserver les acquis et à
garantir leur pérennité ;
L’organisation des associations d’œuvres sociales au profit des fonctionnaires et des agents
des administrations publiques ;
La consolidation de l’approche genre dans la fonction publique à travers l’adéquation des
conditions de travail à la situation sociale de la femme et la conciliation entre vie
professionnelle et vie privée ;
L’adoption de l’approche de mutualisation interministérielle pour bénéficier des expériences
réussies en matière de gestion des ressources humaines.
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Adopter une nouvelle approche pour la gouvernance de ce chantier. Il s’agit de répertorier, de
simplifier et de vulgariser les procédures administratives les plus utilisées tout en veillant à
l’application du principe d’opposabilité ;
2- l’administration électronique :
Développer le portail des services publics www.services-public.ma;
Renforcer les activités du centre d’accueil et d’orientation administrative ;
Organiser le prix national de l’administration électronique « EMTIAZ » ;
Consolider la mutualisation des expériences réussies en matière de systèmes et d’applications
informatiques, notamment celles relatives à la gestion des ressources humaines, à la gestion
logistique et à la modernisation de l’administration ;
Créer un observatoire de suivi de l’utilisation des technologies de l’information et de la
communication dans l’administration publique.
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2-La déconcentration administrative :
Elaborer une vision stratégique globale d'un système administratif déconcentré à même de
relever les défis imposés par la régionalisation avancée. L’objectif étant de rapprocher
l’administration de son usager, de rapprocher les centres de prise de décision et d’offrir des
services de proximité répondant aux normes de qualité ;
Mettre la région au centre de l’approche de déconcentration administrative ;
Mettre en place une charte nationale de déconcentration selon une approche territoriale fixant
les principes directeurs de la déconcentration.
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Le dialogue social : tenue de réunions régulières avec les partenaires sociaux ;
La communication et l’adoption d’un plan média pour accompagner les chantiers de
modernisation de l’administration
Notre environnement fiscal se modernise. Conformément aux dispositions des articles 155 et
169 du Code Général des Impôts, vos démarches administratives de déclaration et de
paiement ont évolué.
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La Direction Générale des Impôts poursuit le processus de dématérialisation de ses services, des
services de proximité aux contribuables. Le système de téléservices « SIMPL » permet aux usagers de
déclarer et payer leurs impôts via Internet
« Parler d’une Administration numérique n’est pas un gadget technologique; c’est un choix stratégique
qui implique un changement radical dans notre façon de comprendre les besoins de nos clients et
d’interagir avec eux. C’est un vrai changement de paradigme ». C’est en ces termes que M.
Omar FARAJ annonce l’engagement de la Direction Générale des Impôts à dématérialiser la
quasi-totalité de ses services et à la poursuite des autres chantiers de réformes.
Pour donner vie à cette ambition, la DGI a mis en place un système de téléservices dénommé
« SIMPL» ou « Service des Impôts en ligne » permettant, dans un premier temps aux
entreprises et aux professions libérales, d’effectuer les télédéclarations et les télépaiements de
leurs impôts et taxes : l’Impôt sur les Sociétés (IS), l’Impôt sur le Revenu (IR) et la Taxe sur
la Valeur ajoutée (TVA).
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A l’issue de la procédure d’adhésion, les utilisateurs disposent d’un login et d'un mot de passe
sur leurs boîtes mail qui leur permettent un accès sécurisé aux téléservices de la DGI: SIMPL
IR, SIMPL TVA, SIMPL IS, SIMPL Attestations et Compte fiscal.
Les adhérents aux services SIMPL disposent sur le Portail de la DGI « www.tax.gov.ma »
d'un espace sécurisé et disponible 7j/7 et 24h/24 sur lequel ils peuvent effectuer, en ligne,
l’essentiel de leurs démarches fiscales courantes, en réduisant les risques d’erreurs de saisie et
en limitant les déplacements.
Le système de téléservices « SIMPL » permet aux usagers de déclarer et payer leurs impôts
• Le mode EFI (Echange de Formulaires Informatisé), qui consiste à saisir les champs du
formulaire en ligne ;
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Le «SIMPL-IS» permet aux sociétés de procéder au dépôt de leurs déclarations,
d’effectuer les versements relatifs à l’Impôt sur les Sociétés sans se déplacer et de
consulter l’historique de leurs déclarations et versements à tout moment. La
télédéclaration relative à l’impôt sur les sociétés concerne les éléments suivants :
• Dispense de versement;
• Plus-values résultant des cessions de valeurs mobilières réalisées au Maroc par les sociétés
non résidentes;
• Chiffre d’affaires des sociétés non résidentes adjudicataires de marché, ayant opté pour
l'imposition forfaitaire. Les télépaiements en matière d’IS ont trait aux :
• Plus-values résultant de cessions des valeurs mobilières réalisées au Maroc par les sociétés
non résidentes;
• IS/ Chiffre d’affaires des sociétés non résidentes adjudicataires de marché, ayant opté pour
l'imposition forfaitaire.
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• La déclaration des traitements et salaires;
• La déclaration des prestations servies sous forme de capital ou de rentes par les sociétés
d’assurances;
• Le versement de la retenue à la source sur les produits bruts perçus par les personnes
physiques ou morales non résidentes;
• La retenue à la source sur les produits des actions, parts sociales et revenus assimilés;
• Le paiement de l’IR.
Le « SIMPL compte fiscal » est ouvert aux adhérents des téléservices SIMPL. Il leur
permet de consulter les informations concernant l’ensemble de leur situation fiscale,
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en temps réel, à travers un tableau de bord qui récapitule les dix dernières opérations,
les versements des différents impôts : IS, IR et TVA, les déclarations, les
remboursements, les restitutions, le reste à payer ainsi qu’un calendrier fiscal
personnalisé des obligations déclaratives et de versement.
•L’activité ;
•L’adresse.
Les perspectives :
La DGI poursuivra le processus de dématérialisation de ses démarches fiscales au cours
des prochaines années. Ainsi, le SIMPL attestations va s’étendre à d’autres attestations
telles que l’attestation d’inscription à la taxe professionnelle et l’attestation du revenu
global. Par ailleurs et dans la logique du « Tout en ligne », l’administration fiscale
envisage la télédéclaration et le télépaiement des droits d’enregistrement, ainsi que le
télépaiement des frais d’immatriculation.
On ne peut nier que plus que tout autre domaine, la matière fiscale est par nature conflictuelle
puisqu'elle oppose deux intérêts antagonistes, l'intérêt du contribuable à ne payer que le stricte
minimum de l'impôt, voir à ne rien payer du tout et l'intérêt de l'administration à collecter le
maximum possible de recettes au trésor publique et ce en réprimant toute fraude.
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Mais soucieuse de la confiance que doit accorder le contribuable aux fiscs, la DGI a mis au
centre de ses préoccupations et priorités l'enjeu d'amélioration de sa relation avec ce
contribuable.
La récente refonte du Portail internet de la DGI, permet d’informer les contribuables sur les
questions qui les intéressent et les faire accéder à des services fiscaux en ligne, dans les
meilleures conditions d’ergonomie et d’accessibilité.
Nous sommes également en train de travailler sur l’externalisation de notre « call center »
pour le professionnaliser et permettre un accès plus étendu à un plus large public, afin
d’apporter bien et vite des réponses précises aux questions des contribua les. « IFA Maroc, le
12 octobre 2016 » Omar Fraj
la relation entre l'administration fiscale et le contribuable doit se baser sur le lien de confiance
Ce lien de confiance est fondamental dans une société. Cet «ethos de la confiance fut au cœur
de l'intervention du directeur général des Impôts, M. Zaghnoun, qui a traité de cette relation
de confiance entre l'administration et les contribuables, sous forme de «partenariat» fondé sur
la confiance qui répond aux attentes des uns et des autres. Partenariat et confiance, ce sont là
des objectifs, car, reconnaissons-le, nous en sommes loin, au vu des niches fiscales, du sport
national qu'est la fraude fiscale et au vu de l'ampleur de l'informel. Plusieurs mesures sont
prévues dans le projet de la loi de finances 2011 pour favoriser l'adhésion des citoyens et des
entreprises à l'impôt : institution d'un plan épargne action, d'un plan épargne logement, régime
exceptionnel aménagé pour les petites entreprises qui seraient soumises à un taux de 15% au
lieu de 30% sur leur résultat, amnistie pour les entreprises « informelles » qui décideraient de
se déclarer…mais il faut aller plus loin et travailler cette relation de confiance entre le citoyen
et l'administration fiscale et vice versa.
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Pour assurer cette confiance avec l'administration des impôts, « assurer un meilleur accueil de
l'usager avec le guichet unique, réduire les délais de réponse et puis simplifier les démarches
et procédures notamment par la mise en place d'un système d'information efficace en vue,
entre autres, de dématérialiser le processus et assurer une administration 100% électronique »
n'est pas suffisant. Ce sont les mentalités et les comportements qu'il faut changer pour donner
du sens à la nouvelle gouvernance des finances. M. Zaghnoun est intervenu au Centre de
recherches juridiques, économiques et sociales à la faculté de Casablanca, route d'El Jadida,
au centre Links dirigé par Mohamed Berrada, ancien ministre des Finances, qui a dirigé
plusieurs grandes entreprises nationales comme la RAM, l'OCP… qui a su donner au centre
une envergure nationale et internationale et qui a introduit de manière remarquable le sujet de
la modernisation de l'administration fiscale. Links signifie liens. Liens entre l'université et
l'entreprise, ce lien de confiance que l'on évoquait et auquel devrait s'intéresser un peu plus les
chefs d'entreprises et les responsables politiques.
Une meilleure administration de l'impôt peut faciliter la relation avec les contribuables et
consolider le civisme fiscal. Nous devons rationaliser nos actions, faire des efforts en matière
de communication afin de faciliter l'accès fiscal au contribuable.
On pourra ainsi voir en l'administration fiscale un service public de l'impôt, avec pour usager
le citoyen. Cette logique est fondée sur un contrat qui impose des exigences et des attentes de
part et d'autres. Il y a lieu de les prendre en charge pour honorer ce contrat.
Dans ce sens, nous voulons agir sur 3 points. Réserver un meilleur accueil de l'usager en
allant vers un guichet unique pour faciliter la tâche et simplifier les procédures au
contribuable, réduire les délais de réponse de l'administration qui doit prendre en charge les
questions et les doléances des contribuables et apporter des solutions. Il y a également la
simplification des démarches et des procédures avec la mise en place d'un système
d'information qui permet d'améliorer l'efficacité et la pro réactivité de l'administration et qui
permet d'aller vers la dématérialisation des processus ….en attendant une administration,
électronique. Pour cela, il faut agir en interne pour créer une dynamique de changements
impliquant l'ensemble du personnel pour qu'il s'approprie les objectifs et les missions qui ne
sont pas faciles. Pour cela, il faut un personnel motivé, formé, capable de faire face aux
changements, qui adhère aux objectifs mais aussi des conditions qui favorisent
l'épanouissement du personnel notamment en ce qui concerne l'évolution de la carrière et la
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mobilité qui permettent aux agents d'être à l'aise vis-à-vis de leurs familles, de l'administration
et un système de promotion transparent et équitable. Nous devons également procéder à des
recrutements de profils requis car nous aurons des départs en retraite massifs qui se traduiront
par des pertes de compétences. Je dirai que l'administration des impôts comme celle de la
douane regorge de compétences, de personnes engagées.
Il faut également agir en externe et mettre en œuvre des actions d'amélioration en direction
des contribuables. Il faut faciliter l'accès à la législation, à la réglementation qui doit être
simplifiée et clarifiée, à l'information en mettant en ligne le code, les procédures …Il s'agit
également d'établir un équilibre entre le service et le contrôle, d'établir une culture de service
en prévoyant une catégorisation des contribuables.
Nous recherchons l'adhésion des contribuables, leur consentement à déclarer spontanément
Améliorer les recettes, mieux répartir la pression fiscale, attirer plus d'investissements c'est
ainsi que contribuables, opérateurs économiques et administration pourront jouer leurs rôles
dans le développement de notre pays. Car in fine c'est de cela qu'il s'agit, du développement
de notre pays qui passe par cette relation de confiance.
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Partie 2 : Introduction des NTIC au sein la DGI
La Direction Générale des impôts détermine les bases sur lesquelles sont prélevés :
les impôts d’Etat (impôt sur les sociétés, impôt sur le revenu, taxe sur la valeur
ajoutée, droits d’enregistrement et de timbre) ;
certains impôts locaux gérés pour le compte des collectivités locales (taxe
d’habitation, taxe des services communaux et taxe professionnelle).
Les recettes de l’administration fiscales se chargent de l’encaissement des recettes des impôts,
droits et taxes.
Le système fiscal marocain est globalement déclaratif. La mission de contrôle occupe donc
une dimension très importante.
Le contrôle fiscal s’opère dans le cadre d’une procédure stricte observant les garanties offertes
aux assujettis. Il a un rôle dissuasif et pédagogique.
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Fournir au gouvernement une expertise fiscale notamment dans le cadre de l'élaboration des
lois de finances et de la négociation des conventions de non double imposition avec
les états étrangers :
La Direction Générale des Impôts est ainsi chargée d'étudier et d'élaborer les projets de textes
législatifs et réglementaires à caractère fiscal.
Elle élabore également, en concertation avec les différents opérateurs économiques, les
circulaires d'application relatives aux textes fiscaux.
L’administration fiscale étudie en outre les questions d'interprétation des dispositions fiscales
et informe sur les réponses apportées.
La Vision stratégique de la DGI exprime la détermination des femmes et des hommes qui la
composent, à relever de nouveaux défis. Elle dresse la feuille de route qui guide leurs priorités
et leurs actions.
Elle consolide leur vocation de service au citoyen et les recentre sur les impératifs de
performance dans la collecte des ressources budgétaires.
Renforcer l’éthique.
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Renforcer l’action de l’administration en matière de contrôle :
Mettre en place les ressources et outils nécessaires à l’analyse des risques et au ciblage
de la fraude.
Nos valeurs :
Cinq valeurs essentielles sont portées et partagées par les fonctionnaires de la Direction
Générale des Impôts, dans le cadre de l’exercice quotidien de leurs fonctions et de leur
relation avec les usagers.
Intégrité
Rigueur, probité, transparence, éthique, discrétion
Professionnalisme
Efficacité, fiabilité, célérité, assistance, service, réactivité, proximité
Respect
Disponibilité, écoute, courtoisie, considération
Neutralité
Équité
Innovation
Ouverture, créativité, initiative
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Valeurs de la
DGI
L’organisation de la DGI
L’administration centrale comprend cinq Directions, chaque direction comprend plusieurs
divisions.
Direction du contrôle
Division de la programmation et de l’analyse risque.
Division du contrôle national des grandes entreprises.
Division du suivi des vérifications et des recours.
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offrir des conditions administratives facilitées, favoriser la constitution de nouvelles sociétés,
faciliter l’obtention d’autorisations diverses, etc…
La prise en charge d’une demande qui nécessite l’intervention de plusieurs services est
devenue globale, sans déplacement, à travers un guichet électronique mis à disposition de
l’administré et du citoyen où qu’ils se trouvent. Ce guichet n’occasionne pas d’attente dans
une file et la majorité de ses services sont accessibles de jour comme de nuit : 7 jours sur 7, 24
heures sur 24.
La personnalisation et l’efficacité
Les besoins de chaque administré sont uniques. Les nouvelles technologies de l’information et
de la communication, plus particulièrement Internet, permettent de construire des systèmes
flexibles capables de fournir des produits et services personnalisés. Elles offrent la possibilité
aussi bien à l’administration qu’au citoyen de personnaliser l’accès aux prestations et services
de l’Etat.
Sur le plan interne à l’administration, les NTIC permettent de dépasser les barrières,
d’améliorer la coordination et la circulation de l’information entres les services, les
départements et les collectivités publiques et de réduire les coûts administratifs de
fonctionnement. Elles déchargent des tâches administratives contraignantes au profit d’un
travail de conseil et de support aux administrés.
Depuis l’avènement des ordinateurs, et plus récemment d’Internet, la pression exercée sur les
administrations pour qu’elles s’acquittent mieux de leurs tâches s’est accrue, et les
technologies de l’information et de la communication (TIC) leur ont donné la capacité de le
faire grâce à l’administration électronique. On entend ici par administration électronique «
l’utilisation des TIC, et en particulier d’Internet, dans le but d’améliorer la gestion des affaires
publiques ». Sa conséquence essentielle réside tout simplement dans une meilleure
administration autrement dit, l’administration électronique est davantage affaire
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d’administration que d’électronique. Elle permet d’obtenir de meilleurs résultats sur le plan de
l’action publique, des services de meilleure qualité et un engagement accru des citoyens.
L’adoption d’une optique privilégiant le service au client est un point essentiel des
programmes de réformes des pays membres. L’efficacité des services offerts dépend de la
compréhension des besoins des utilisateurs, et les services en ligne n’échappent pas à cette
règle. Une approche axée sur le service au client dispense l’usager de l’obligation de
comprendre les structures et les relations complexes des administrations.
Les missions de la DGI sont essentielles au fonctionnement du pays. Elle gère un nombre
important d'activités et constitue un des moteurs de la vie économique et sociale du pays. Elle
établit les impôts de l'Etat, assure le contrôle et le recouvrement des recettes.
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L'administration fiscale procure une plus grande partie des ressources ordinaires de l'Etat.
Aussi la mobilisation des recettes fiscales est-il un axe majeur de la stratégie de financement
du budget général eu égard aux contraintes engendrées par la baisse des recettes douanières
suite au démantèlement tarifaire.
Cette stratégie a été axée sur l'intégration des NTIC dans les procédures de déclaration et de
recouvrement et le renforcement du suivi des défaillants et d'audit.
Pour ce faire, la Direction Générale des Impôts a entamé, un nouveau Schéma Directeur
Informatique et de Télécommunications (SDIT) 2003-2007.
Après une première planification informatique en 1983 suivie d'une actualisation en 1994, la
DGI a décidé de réexaminer son système d'information par l'élaboration d'un Schéma
Directeur Informatique et de Télécommunications en 2002.Cette remise en cause s'est
imposée pour différentes raisons :
- L'actuel système d'information n'est plus en mesure de supporter tous les objectifs
stratégiques et les axes de modernisation que la DGI s'est fixée.
Les objectifs
Les objectifs stratégiques assignés dans le schéma directeur de l'Administration fiscale ont
ciblé :
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- la séparation des domaines par nature d'impôts a respecté les structures d'organisation mais a
compliqué les aspects relatifs à la consolidation des informations et au recoupement des
données d'un même redevable ;
- un meilleur service aux redevables et aux partenaires par le biais de la simplification des
procédures dans une perspective de rendre la compréhension et le paiement de l'impôt plus
simple (développement des nouveaux services électroniques).
Pour atteindre pleinement ces objectifs, la DGI doit opérer une plus grande décentralisation
du pouvoir décisionnel, une amélioration des ressources humaine et matérielle et une plus
forte informatisation.
Ils sont relatifs à l'acquisition et à la mise place du matériel et logiciels de base nécessaires
pour supporter le futur système ;
- 11 projets de solutions ayant pour objectif de mettre en place des logiciels disponibles sur le
marché ;
32
- 3 projets de développement des applications relatifs à la conception, la réalisation et la mise
en œuvre des applications informatiques spécifiques.
Ainsi, les projets prévus dans le plan de mise en œuvre ont tous été mis en chantier, tel que : -
La mise à niveau du réseau téléinformatique ;
A cet effet, dans une première phase, un bureau d’assistance à maîtrise d’ouvrage a été
recruté, afin d’assister la DGI au lancement de ce projet, par la conception d’un cahier des
charges à même de répondre aux besoins spécifiques et exigences techniques liées aux
33
activités métiers de la DGI et des résultats attendus d’une part et la préparation du projet de
contrat d’autre part.
Le système d’information proposé par cet intégrateur se base sur une solution informatique de
type ERP/ SAP, qui se base sur un logiciel composé de plusieurs modules intégrés et qui
répondent quasi- totalement aux besoins métiers d’une administration fiscale, avec
évidemment la programmation des éléments suivants :
Organisation du projet
3. Chantier interfaces ;
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4. Chantier ingénierie et architecture technique ;
6. Chantier formation ;
Le schéma organisationnel des services de la DGI en perspective, vise une meilleure maîtrise
de la population fiscale, au plan des activités et des biens dont disposent les contribuables.
Les objectifs du SI ne peuvent être concrétisés que par l’introduction des nouvelles
technologies de l’information et de la communication et notamment la mise en service d’un
système d’information performant.
La DGI a franchi les étapes initiales de cette démarche, par l’investissement dans le domaine
des NTIC, en l’occurrence, les conditions ci-dessous sont réunies :
Les résultats attendus de ce système d’information sont multiple et peuvent être résumés
comme suit :
- L’allègement de l’intensité des tâches exécutées par les agents, par l’automatisation intégrale
de toutes les procédures de traitement des données liées aux impositions, au recouvrement, au
35
contrôle et au contentieux ;
-La dématérialisation de toutes les opérations fiscales, allant de l’accueil du contribuable, de
l’assiette, du recouvrement et la gestion du dossier fiscal ;
-L’accès de tous les agents au système, à travers des habilitations contrôlées ;
-L’échange rapide des informations de recoupement inter services et avec les autres services
institutionnels, par le développement d’interfaces multiple ;
-La production de tableaux de bord en temps réel, permettant d’évaluer les performances des
services sous tous les angles et de suivre le niveau de recouvrement par type d’impôts, par
secteur d’activité;
-La production de données synthétiques fiables, pour les études de prospectives et d’analyse
et de prise de décision ;
-La centralisation d’une base de données sur les différentes catégories de contribuables,
permettant l’accès automatique des vérificateurs de comptabilité aux fichiers, lors de la
conduite des missions qui leur incombent ;
-La programmation des vérifications sur la base de critères fondés fixés objectivement, sur la
base de paramètres homogènes ;
-La meilleure maîtrise des gisements fiscaux ;
-La lutte contre l’économie souterraine ;
-La lutte contre tout courant de fraude, quel que soit sa nature ;
-La réduction du traitement des réclamations contentieuses des contribuables ;
-La réduction des coûts relatifs aux commandes d’imprimés ;
-La facilitation de l’accès des contribuables à leur compte fiscal, à travers des certificats
d’accès contrôlés ;
-L’introduction des procédures de télé déclaration ;
-L’introduction des procédures de télé paiement.
36
Chapitre 2 : Etude quantitative et qualitative
Introduction
Durant cette partie, nous allons aborder dans un premier temps, les résultats de l'étude que
nous avons mené sur un échantillon d'environ 16 sociétés par le biais d'un questionnaire et un
guide d’entretien avec les chefs de subdivisions de l’administration fiscale et finalement avec
un directeur de fiduciaire, dans un deuxième temps, nous allons analyser ces résultats afin
d'aboutir une conclusion.
1-Composition du questionnaire
Le questionnaire est composé de questions, celle-ci sont repartie sur 4 parties
La procédure d’adhésion
La procédure de télédéclaration
La procédure de télépaiement
3.Analyses de résultat :
Dans le cadre d'une étude de marché quantitative, le rapport d'étude est tout simplement le
document dans lequel l’ensemble des réponses à l’enquête va être synthétisé et analysé.
Une analyse a été réalisé afin d’identifier les points forts et les points faibles
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Présentation des résultats :
Forme juridique
D’après notre questionnaire, nous constatons que Presque 81.3% des entreprises interrogées
se sont des Société à Responsabilité Limitée SARL, 6.3% représente des Société Anonyme
SA et 9.1% représente les entreprises individuelle .
Le régime fiscal
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La majorité de la population objet de sondage est aujourd'hui soumise au Taxe sur la Valeur
Ajoutée (TVA) .Cependant, certaines opérations économiques n'entrent pas dans le champ
d'application de la TVA, dans notre exemple on a une seule entreprise.
-Ainsi, on sache que l' IS s'applique obligatoirement aux revenus et profits des sociétés de
capitaux des établissements publics et autres personnes morales qui réalisent des opérations
lucratives, et sur option aux sociétés de personnes, d'après ce graphe on peut déduire que la
plupart des entreprises interrogées sont soumises à l' IS de 87.5. or 12.5 sont soumis au
régime RNS
D’après notre questionnaire nous constatons que 100% des entreprises ont déjà déclaré leurs
impôts en ligne
39
Le chiffre d’affaire :
87,5% des entreprises qui font leur déclaration en ligne ont entre 0 et 10.000.000dh de CA
D’après notre questionnaire nous constatons que 93.8% ont trouvé que l’accès à la plateforme
Simpl est facile or 6.2% ont le trouver difficile .
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La procédure d’adhésion
Est-ce que vous avez engagé des coûts dans votre processus d’adhésion
62.57% des contribuables n’ont pas engagé des couts dans leurs processus d’adhésion et
37.5%ont engagés des couts à cause de la nécessité de l’internet afin y accéder aux nouveaux
services offerts par l’administration fiscale
41
Qui a Accomplie la procédure de la télédéclaration
Cette procédure à été accomplie surtout par les comptables des contribuables avec un
pourcentage de 93.8%
Cette question montre que les Usagers préfèrent que le comptable effectue les procédures
pour eux, ceci peut être expliquer par le manque de temps qui ce présente pour les usagers , ils
préfèrent alors confier cette tâche au comptable qui inclus se genre de services dans sa
rémunération . L'usager préfère alors payer un peu plus et économiser du temps que
d'effectuer les taches lui-même
Alors que les Usagers qui représentent 6.2% préfèrent effectuer eux même leur procédures,
ceci peut être expliqué par la faciliter croissante pour les effectuer mais aussi par le manque à
gagner, c'est à dire les dépense supplémentaire qu'engendre le faite qu'ils soient effectués par
le comptable.
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Figure 11:les problèmes liés à la télédéclaration.
62,5% des usagers ont rencontré des problemes de télédéclaration au niveau de l’activation
du RIB. 25% au niveau de la saisie des données et 12,5% au niveau des déclarations
rectificatives
La procédure de télédéclaration
Nous constatons que 57.1% des usagers ont trouvé des difficultés au niveau de la
télédéclaration
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Quel type de problème
Le problème c'est l'obligation de déclarer en ligne. Cette obligation va poser problème à ceux
qui ne maîtrisent pas Internet, préfèrent le papier ou n'ont pas accès à Internet".
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Quel utilité trouvez vous ?
Synthese : Selon notre étude terrain et les réponses collectées, en utilisant le questionnaire
sur un échantillon de 16 entreprises, dont 81% sont des entreprises SARL , qui sont soumises
à l’IS et à la TVA et qui ont un chiffre d'affaire qui varie entre 0 et 10.000.000 DH .
Nous constatons alors que toutes les entreprises- objet du sondage - ont déjà déposé leurs
déclarations en ligne , ceci montre que les entreprises sont ouvertes à l'utilisation des
nouvelles technologie pour effectuer leur tâches administratives et qu'ils trouvent une facilité
d'accès a la plateforme des téléservices.
Concernant la procédure d'adhésion , l'obtention du code d'accés était simple et facile pour
93.8% de l'echantillon , 62.5 % des entreprises n'ont pas engagé de couts dans leur precessus
d'adhesion contre 37.5 % qui ont dû engager des frais pour avoir l’accés à l’internet pour
effectuer les taches correspondantes .
En ce qui concerne l'accomplissement des tâches, dans 93.8% des cas , c'est le comptable qui
les effectuent, par contre 6.2% les fassent eux-mêmes . Cela montre que les usagers
préfèrent que le comptable effectue les procédures pour eux, ceci peut être expliqué par le
manque du temps qui se présente pour les usagers. Alors, ils préfèrent confier cette tâche au
comptable qui inclus ce genre de service dans sa rémunération.
45
Par la suite, pour les problèmes de télédéclaration, on retrouve en première place des
problèmes liés à l'activation du RIB suivi par la saisie des données sur la page du site.
Enfin, on constate que 56.3 % de l'échantillon déclarent vers la fin de la période, contre
45.8% qui préfèrent déclarer au début de période.
Procédure de télépaiement
53.8 % de l’échantillon à rencontrer des problèmes de télépaiement contre 46.2% pour les
quelle l’opération était aisé et sont problème.
Nous retrouvons que les impayés sont en première place suivis par la suite du réseau lent, la
déclaration impayés et vers la fin le non prélèvement de la banque des montant du par la DGI.
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Les défaillances du système de la télédéclaration / télépaiement :
Les défaillances relevées dans 93,3% des cas dues au réseau qui est lent, environ 27% de
l’échantillon trouve les procédures d’adhésion complexe et on peut aussi déceler des erreurs
sans cause réel.
A partir du graphique, on constate que les usagers apprécie totalement les téléservices
proposer par la direction général des impôt car ils leur permettent d’avoir accès aux différents
services qu’il demande depuis internet/téléphone , facilitent ainsi les taches et réduisant de
47
façon total le temps nécessaire pour se rendre sur le lieux .Cela permet ainsi donc de réduire a
zéro la quantité de paperasse car les données sont dématérialiser
On arrive a constater que le un tiers des ménages sont très satisfait de la qualité des services
proposer contre 2 tiers qui sont satisfait, cela montre que presque la totalité des ménages
apprécie la qualité des services rendue, tout fois cela montre aussi qu’il y’a de l’espace a
l’amélioration
Synthèse : Selon la deuxième partie de l’étude empirique, nous arrivons à constater que 53.8
% de l'échantillon a rencontré de problème de télépaiement, des problèmes liés à la
performance de réseau. Toutes fois, 100 % de l'échantillon pensent que les téléservices
proposés par la direction général d'impôt permettent d'améliorer la qualité des services rendu
car ils leur permettent d’avoir accès aux différents services qu’ils demandent depuis
l’internet/téléphone, facilitent ainsi les taches et réduisent d’une façon immédiate le temps
nécessaire pour se rendre sur les lieux .Cela permet ainsi de réduire zéro la quantité de
paperasse car les données sont dématérialisées.
En ce qui concerne la qualité des services , 62.5 % sont satisfaits , 31.3 % sont très satisfait et
le reste de l'echantillon sont un peu satisfait . Alors, on peut dire que même si la qualité des
services ne réponds pas aux besoins de chacun , ses services restent tout de même assez bonne
qualité .
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Synthèse générale :
D’après l’étude faite, la plupart de l’échantillon étudié se constitue des Sociétés à
Responsabilité Limitée SARL, qui sont soumises aux Taxes sur la Valeur Ajoutée (TVA).
Sachant que l' IS s'applique obligatoirement aux revenus et profits des sociétés de capitaux
des établissements publics et autres personnes morales qui réalisent des opérations lucratives,
et sur option aux sociétés de personnes, on peut déduire que la plupart des entreprises
interrogées sont soumises à l’IS.
Tous les entreprises ont déjà déclaré leurs impôts en ligne, qui font leur déclaration en ligne,
ont entre 0 et 10.000.000dh de CA. Ils trouvent que l’accès à la plateforme des téléservices
est simple à manipuler et à utiliser.
Une grande partie de contribuables n’ont pas engagé des couts dans leurs processus
d’adhésion , mais les autres ont engagés des coûts à cause de la nécessité de l’internet afin y
accéder aux nouveaux services offerts par l’administration fiscale.
Cette procédure a été accomplie surtout par les comptables des contribuables avec un
pourcentage de 93.8%les Usagers préfèrent que le comptable effectue les procédures pour
eux, ceci peut être expliquer par le manque de temps qui se présente pour les usagers , ils
préfèrent alors confier cette tâche au comptable qui inclus ce genre de services dans sa
rémunération .en général, L'usager préfère alors payer un peu plus et économiser du temps
que d'effectuer les taches lui-même
Alors que les Usagers qui représentent préfèrent effectuer eux même leur procédures, ceci
peut être expliqué par la facilité croissante.
Selon l’étude empirique, nous constatons que les problèmes de télépaiement sont des
problèmes liés à la performance de réseau . Toutes fois, Tous les entreprises pensent que les
téléservices proposés par la direction général d'impôt permettent d'améliorer la qualité des
services rendu car ils leur permettent d’avoir accès aux différents services qu’ils demandent
depuis l’internet/téléphone , facilitent ainsi les taches et réduisent d’une façon immédiate le
49
temps nécessaire pour se rendre sur les lieux .Cela permet ainsi de réduire à zéro la quantité
de paperasse car les données sont dématérialisées.
En ce qui concerne la qualité des services, la satisfaction des clients est relativement bonne vu
que la plupart des entreprises gagnent en terme d’effort et du temps.
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Etude empirique et l’évaluation de la relation contribuables et
administration fiscale: entretien visant à répondre à notre
problématique
2. Méthodologie
Afin de mener notre étude, nous avons réalisé un guide d’entretien semi directif qui permet
à la fois de laisser aux subdivisionnaire toute latitude pour exprimer leurs idées et qui soit
relativement aisé d’exploiter pour la partie analyse
Les deux premières parties permettant de faire une comparaison entre les services fiscaux
avant et après la télédéclaration/télépaiement On vise à mettre le point sur les changements
que le système de télédéclaration/télépaiement a apporté aux gestionnaires de
l’administration fiscale. La partie suivante permet d’évaluer l’impacter de la
télédéclaration/télépaiement, sur la relation entre le fisc et les usagers en visant à encadrer
les télés services qui pourraient le mieux améliorer cette relation.
51
Sans oublier de souligner les défaillances du système qui peuvent être liée à cette
démarche pour comprendre leur nature et surtout leurs sources.
3. Réalisation d’entretien
Nous avons consacré la semaine du 15 au 19 octobre pour notre entretien pour tourner sur
les six subdivisionnaires interrogé. Pour chacun une durée de 20 à 30 min.
L’entretien a été très riche et remis autant que possible dans le plan de notre guide.
Opter pour la déclaration en ligne vous permet d’éviter les tâches répétitives, les
recopies, la documentation lourde ainsi que les nombreux déplacements.
il est possible de modifier et de corriger les données à tout moment avant la validation
définitive. Vous avez plus de visibilité dans le suivi des étapes de la prise en main de
votre déclaration en ligne.
Cette nouvelle démarche révolutionne les pratiques en terme de dépôts et paiement des
déclarations fiscales et met fin aux files interminables d’attente devant les guichets de la DGI.
Elle a donc pour objectif de faciliter aux entreprises de s’acquitter de leur obligations légales.
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Les contribuables éligibles à ce mode électronique de déclaration n’ont plus à se présenter
physiquement aux guichets de l’administration
, Les principaux problèmes concernent les bugs relevés de temps en temps lors des
déclarations, La réduction du contacte directe entre l’administration fiscale et les
contribuables, le double paiement des impôts
53
Au niveau du cabinet fiduciaire
1. Description de l’entretien
Pour élaborer notre rapport nous avons réalisé une étude empirique auprès des directeurs de
fiduciaires à Marrakech afin d’évaluer leurs point de vue à propos le sujet de la
dématérialisation des services fiscaux et sa contribution à l’amélioration de la relation
contribuable et administration fiscale et plus précisément le cas de
télédéclaration/télépaiement Pour cela nous avons suivi la méthodologie suivante :
2. Méthodologie
Afin de mener notre étude, nous avons réalisé un guide d’entretien semi directif qui permet
à la fois de laisser aux directeurs /directrices toute latitude pour exprimer leurs idées et qui
soit relativement aisé d’exploiter pour la partie analyse
Défaillances et recommandations
Les deux premières parties permettant de faire une comparaison entre les services fiscaux
avant et après la télédéclaration/télépaiement On vise à mettre le point sur les changements
que la dématérialisation à apporter aux gestionnaires de l’administration fiscale. La partie
suivante permet d’évaluer l’impacter de la télédéclaration/télépaiement, sur la relation entre
le fisc et les usagers en visant à encadrer les télés services qui pourraient le mieux améliorer
cette relation. Sans oublier de souligner les problèmes qui peuvent être liée à cette démarche
pour comprendre leurs natures et surtout leurs sources et de bien savoir les critères de choix
du logiciel qui permettre à facilitation de la déclaration. Pour conclure nous avons cité
quelques recommandations.
3. Réalisation d’entretien
Nous avons consacré la semaine du 17au 19 octobre pour notre entretien pour tourner sur les
3 directeurs /directrices du fiduciaire interrogé. Pour chacun une durée de 20 à 30 min.
54
L’entretien a été très riche et remis autant que possible dans le plan de notre guide.
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Rapidité de traitement des réclamations sur les dysfonctionnements du system en
cours
Le coût du logiciel est un critère de choix clé. Il est directement lié à la formule de
vente proposée par l’éditeur. Certains proposent l’acquisition de la licence
d’utilisation, alors que d’autres disposent d’offres de location annuelle. Il est plus
judicieux de considérer le coût global d’utilisation du logiciel dans la durée, et non
pour sa première acquisition.
Récupération de l’état des déclarations des rémunérations versées aux tiers (SIMPL
IS) ;
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Récupération de l’état des déclarations de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (SIMPL
TVA) ;
Récupération de l’état des déclarations traitements & salaires – état 9421 (SIMPL
IR) ;
Consultation hors-ligne ;
o Réseau lent
A noter aussi
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Tel était le cas pour les déclarations papier, le système doit prévoir un champ pour établir
les déclarations rectificatives et non complémentaires, ce qui doit constituer l’une des valeurs
ajoutée du ‘SIMPL’, est qu’il doit garantir les mêmes avantages qu’auparavant avec plus de
facilité et de gain de temps. Cela se voie dans l’absence du système des contrôles de
cohérences des déclarations, ainsi la consultation de la liasse fiscale ne permet pas un contrôle
efficace des éléments déposés par EDI.
Certaines formulaires électroniques (Mode EFI) demeurent incomplet et manquent de
rubriques, deux exemples illustrent cette anomalie hors du commun, le premier est l’absence
de la ligne de résultat en instance d’affectation dans la rubrique passif des capitaux propres.
Le deuxième est le manque des reports déficitaires liés aux amortissements (amortissements
fiscalement différés) dans la rubrique V du tableau de passage du résultat comptable au
résultat fiscal.
Certains taux manquent et d’autres sont erronés. Le taux d’imposition de 0 % n’est pas
prévu dans la déclaration du résultat fiscal, pour la partie du bénéfice fiscal exonéré. Le taux
de 15% est bloquant au niveau l’EDI.
Les états de sortie issus des télédéclarations fiscales ne sont pas complets en impression,
exemple cas des DTS (déclarations des traitements et salaires).
Dysfonctionnement dans les mises à jour des modifications juridiques
En plus des erreurs sur les informations des sociétés (dénomination, adresse…) demeure
toujours le problème de mise à jour, en temps réel, des nouvelles données des sociétés ayant
procédé, par exemple, aux changements de leur dénomination sociale, au transfert du siège ou
au changement de leur activité, le site SIMPL-Adhésion affiche toujours les mêmes
information, malgré que le contribuable à déposer toutes les documents concernant les dites
modifications.
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Recommandation
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Conclusion
Assurer un meilleur service public et moderniser la gestion des impôts, sont deux défis
majeurs que la DGI doit en faire face. Aujourd'hui, l'outil le plus imposant sur le terrain
international et national avec une forte influence, c'est bien sûr, les NTIC.
Ces nouvelles technologies ont bien affirmé leur pouvoir magique dans le développement des
pays en différents secteurs industriels, économiques, sociales et culturels.
Consciente aux biens effets des NTIC, la DGI a pu exploiter les moyens offerts par ces
technologies dans son processus de modernisation. L'un de ces moyens est la
dématérialisation de ses procédures fiscales.
Ainsi, une panoplie des projets informatiques a été définie dans le cadre du nouveau schéma
directeur d'informatique et de télécommunications 2003-2007. Ces projets sont structurés en
deux grands thèmes, ceux de la dématérialisation de la gestion fiscale et d'autres en projets de
support.
Le projet SIT s'inscrit, évidemment, dans la première catégorie des projets pour but de
moderniser la gestion fiscale et contribuer à sa rationalisation au sein de la DGI. Jusqu'à nos
jours, le projet SIT en global, n'est encore finalisé pour pouvoir étudier de près ses effets sur
la gestion de l'impôt au Maroc.
Mais, à travers l'exposition de ses objectifs ainsi que sa consolidation par l'adoption des choix
stratégiques basés sur les bonnes pratiques des expériences étrangères, en matière de
conception et de développement, on ne peut qu'être optimiste d'avoir dans les prochaines mois
à venir, un Système Intégré de Taxation permettant d'atteindre une efficacité de la gestion
fiscale avec le moindre coût et en même temps réaliser un service de meilleur qualité.
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Ainsi, à la multiplication de ces conditions, le rôle de la dématérialisation des procédures
fiscales ne peut qu'à se renforcer pour la modernisation en global de la DGI.
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Bibliographie
https://www.tax.gov.ma/wps/portal/m.dgi.ma/Mobile/DGI
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