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Travaux pratiques intermédiaires, Université de Genève, Section de Physique

CAPTEURS SOLAIRES

1. But :

1ère partie: Etudier des capteurs solaires à partir d'un modèle simple: le capteur, dans sa
configuration de base, est une plaque de cuivre, tandis que le soleil est simulé par une
lampe halogène de 1000W.
Décrire les outils nécessaires et leur fonctionnement pour mesurer ces propriétés
physiques.

2ème partie: Déterminer le rendement d'un collecteur de rayons solaires.

3ème partie: Etudier le fonctionnement d’une cellule photovoltaïque.

2. Référence :

-Saccadera J.F, Initiation aux transferts thermiques (No 25, bibliothèque TPI)

-Guisan O., L'énergie solaire, polycopié du cours

-F. Kreith Transmission de la chaleur et thermodynamique

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3. Théorie 1ère partie :

3.1 Transferts thermiques:

Le transfert de chaleur intervient naturellement entre deux systèmes dès qu'intervient entre
eux une différence de température, et cela quel que soit le milieu, même vide qui les
sépare.
L'énergie thermique d'un milieu matériel correspond à l'énergie cinétique de ses
constituants fondamentaux ayant une certaine liberté de mouvement (molécules, atomes,
électrons libres,...); un transfert thermique correspond donc à une variation de l'énergie
cinétique. Nous distinguons trois modes de transfert de l'énergie:

La conduction: collisions avec les particules voisines.

Le rayonnement: absorption ou émission de radiations électromagnétiques.

La convection: mélange à l'échelle macroscopique des diverses parties d'un fluide


à des températures différentes

Des explications plus approfondies sont à trouver dans le livre de Sacadura, notamment
dans les chapitres II.1, III.1 (pp.87-90, 100-120), IV.1.

3.2 Le capteur solaire:

Le capteur solaire emmagasine de l'énergie envoyée sous forme de rayonnement


électromagnétique par le soleil. Dans la pratique nous lui demandons d'avoir un facteur
total d'absorption élevé vis-à-vis du rayonnement solaire, un facteur total d'émission faible
pour sa température moyenne de fonctionnement et un minimum de pertes par conduction
et par convection. En général, les deux premières conditions sont incompatibles; elles sont
plus ou moins satisfaites dans certains matériaux sélectifs (prix élevé...).
Pour améliorer le captage du rayonnement nous pouvons utiliser un vitrage (effet de serre),
ou bien déposer un film sélectif sur la surface du capteur.

Le bilan thermique global s'écrit:

P = Psol - Pconv - Pcond - Pray

les Pi étant les puissances correspondant aux différents modes de transfert de la chaleur.

Soient Ta la température ambiante, T celle du capteur. Nous avons:

Psol = gain par rayonnement. Dépend du capteur et de l’utilisation d’un


vitrage
Pconv = perte par convection
= K2 (T - Ta)

Pcond = perte par conduction


= K3 (T - Ta)

Pray = perte par rayonnement


= K4 (T4 - Ta4 )
= K'4 (T - Ta) (approximation à justifier !)

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Pour simplifier les calculs nous pouvons définir un coefficient K tel que:

P = Psol-K(T-Ta)

Si nous appelons c la chaleur massique du capteur, m sa masse, dt un intervalle


infinitésimal de temps, nous pouvons écrire:

c m dT = P dt = (-K (T-Ta) +Psol) dt

Après intégration depuis t o jusqu'à t, nous obtenons l'expression de la température en


fonction du temps:

T(t) = Ta+Psol/K-(Psol/K-T(to)+Ta) exp(-K/mc (t-to))

4. Méthode expérimentale :

Le travail expérimental consiste à relever la température du panneau en fonction du temps


au moyen d'un système d’acquisition (ordinateur). Nous distinguons deux phases:
-Dans un premier temps le capteur est chauffé à partir de la température ambiante. Nous
pouvons calculer la puissance reçue par le capteur d' après la pente à l'origine:

dT/dt = Psol /(m c) T = To t = to

-Après un certain temps la température atteint sa valeur maximum, nous avons l'équilibre
entre la puissance reçue et la puissance perdue et nous pouvons déterminer K:

Psol = K(Tmax -Ta )

-Une fois la température d'équilibre atteinte, nous coupons l'irradiation au temps t o et nous
avons une relaxation de T:

T(t) = Ta+(T(to) -Ta) exp(-K/cm (t-to))

5. Travail à effectuer :

-Faire des relevés T(t) des différentes configurations de capteur proposées.


-Analyser les résultats en fonction des paramètres qui vous paraissent les plus significatifs
pour obtenir un bon capteur.
-Faire une estimation des différents K.

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Chaleur spécifique à pression constante du cuivre pur recuit (M=63,54 g/mole)

 J   J   J 
T  o
K  Cp  
 Kmole 
Cp  
 Kmole 
Cp  
 Kmole 

270 24,09 24,09 ±0,2%


280 24,22 24,23
290 24,34 24,39

300 24,46 24,53


310 24,67 24,61±0,2%
320 24,78 24,70
330 24,91 24,80
340 25,00 24,90

350 25,08 24,98


360 25,16 25,08
370 25,25 25,16
380 25,33 25,25
390 25,40 25,33

400 25,42
410 25,50
420 25,58

1 2 3

Sources:

1: G.T. Furukawa, W.G. Saba and M.L. Reilly


National Bureau of standard Reference Data Service (USA) 18, 1 (1986)

2: I.S. Williams, R. Street and E.S.R. Gopal


Pramana II, 519 (1978)

3: R.E. Pawels and E.E. Stanbury


Journal of Physics and Chemistry of solide 26, 607 (1965)

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6. Matériel à disposition:

 Lampe halogène verticale 1000W


 Support pour échantillons.
 3 échantillons de cuivre avec différents revêtements connectés à un thermocouple
type K, isolés dans du sagex.
 Thermomètre digital à 2 entrées, l'une pour l'échantillon, l'autre pour la température
ambiante, branché au pc via un câble série et une carte USB E/S analogique /
digital.
 Boitier de commande de la lampe via le programme labView du pc.
 PC pour l'acquisition des données lampe allumée et lampe éteinte.
 Verre d'isolation.

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Collecteur de rayons solaires

Termes analogues:

Absorption, rayonnement thermique, effet de serre, convection, conductibilité thermique,


équation de base des panneaux solaires, rendement, toit énergétique.

1. Théorie 2 ème partie:

Le panneau solaire est soumis au rayonnement d'une lampe halogène d'intensité connue.
L'énergie thermique absorbée par le panneau solaire peut être calculée à partir d'un débit
volumétrique déterminé et de la différence des températures de l'eau à l'entrée et à la sortie
de l'absorbeur (panneau solaire), lorsque la température à l'entrée est maintenue
pratiquement constante par cession d'énergie dans un accumulateur. Ces données
acquises, nous déterminons le rendement du panneau. La mesure est effectuée pour
différentes constitutions de panneaux, ainsi que pour différentes températures de
l'absorbeur.

Un panneau solaire sert à chauffer de l'eau à partir de l'énergie solaire. Pour pouvoir
donner des informations sur le rendement d'un panneau solaire ou d'une installation solaire,
il faut connaître non seulement sa constitution, mais également les conditions
atmosphériques, l'angle d'inclinaison de l'installation par rapport au soleil et les autres
conditions de fonctionnement, telles que, par exemple, la température de l'absorbeur.

2. Méthode expérimentale:

Les températures sont mesurées avec des thermocouples, dont l'air ambiant placé sur
l'établi, dans le bac d'eau (glacière), sur le circuit d'eau à l'entrée du panneau et à la sortie
du circuit d'eau du panneau. La concordance des mesures doit être vérifiée avant la série
de mesures, les éventuels écarts doivent être pris en considération lors de l'exploitation des
résultats.

Il y a deux circuits d'eau, le circuit fermé allant dans le panneau solaire avec un échangeur
en serpentin passant dans le bac, une pompe et un débitmètre, l'autre, c'est l'eau du bac,
en fonction des mesures, chauffé par un corps de chauffe à 50° maximum (placer la
marque du bouton rotatif sur le trait rouge) et une petite pompe intégré au dispositif
permettant le brassage de l'eau dans le bac.

Une lampe halogène de 1000W assure un éclairage d'intensité constante et reproductible


(levier du zoom de la lampe en position parallèle) A une distance de 70cm du filament de la
lampe, l'intensité est d'environ 1kW/m 2.

Avant chaque série distincte de mesures, il faut ouvrir complètement le robinet du


débitmètre pour que, lorsque le débit est au maximum, les températures atteignent environ,
en tous points du circuit, la température présente dans le bac. Avant de commencer une
série de mesures, les températures d’entrée et de sortie du collecteur doivent être à moins
d’un degré d’écart.

Avant chacune des séries de mesures, le débit est réglé avec le robinet sur V= 100 cm 3 /
min. Les températures à l'entrée et à la sortie du panneau sont mesurées. Chaque série
s'étend sur une durée d’environ 30 minutes. Les mesures sont arrêtées lorsque la
différence entre les températures d’entrée et de sortie du bac est constante pendant 5-6
minutes.
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3. Travail à effectuer:

Le filament de la lampe se trouve à 70cm du panneau solaire pour toutes les mesures.

3.1 Première séance : L'échangeur thermique en circuit fermé (serpentin) est placé dans le
bac rempli moitié d'eau bien froide et moitié de glace (température du mélange autour de
5°C).

ATTENTION. Le bac doit contenir suffisamment de glace pour que la température du


mélange eau-glace reste constante toute l’après-midi ( n’hésitez pas à rajouter des glaçons
si besoin sans dépasser le niveau du serpentin de plus de 1cm).

Trois séries de mesures sont effectuées avec le bac à 5°C :


1. Une mesure avec la vitre de protection, lampe allumée
2. Une mesure sans la vitre de protection, lampe allumée
3. Une mesure sans la vitre de protection, lampe allumée, avec le ventilateur allumé.

3.2 Deuxième séance : Verser de l'eau à température ambiante pour atteindre environ
20°C dans le bac. On répète les mêmes mesures que pour le mélange eau-glace, c’est-à-
dire
1.Vitre + lampe
2. Pas de vitre, lampe
3. Pas de vitre, ventilateur + lampe.
Veiller à ce que les températures de départ soient aussi proches que possible (+/- 2K)

3.3 Nous allons chauffer l'eau du bac à environ 50°C avec le chauffe-eau déjà en place
pour que les températures dans le circuit du panneau solaire atteignent environ 50°C (!
Vérifier la température de l'eau et non la position du bouton de réglage de la température
qui n'est qu'une information approximative) avant de commencer les séries de mesures.
Effectuer ensuite les mêmes mesures que pour l’eau à 20°C et le mélange eau/glace.
Veiller à ce que les températures de départ soient aussi proches que possible (±1 K)

Dans cette expérience, la lampe halogène et le jet d'air froid simulent d'une ma nière
reproductible les conditions atmosphériques. Pour chaque série de mesures, le panneau
solaire est disposé et réglé d'une façon optimale par rapport à la lampe halogène. La
température moyenne de l'absorbeur peut être approximativement assimilée à celle que
nous nous sommes fixée pour l'accumulateur.

La couverture en verre du panneau solaire n'absorbe ou ne réfléchit que faiblement


l'énergie incidente du rayonnement. La part transmise de cette énergie frappe l'absorbeur
et elle est alors absorbée dans sa plus grande partie.

(1) qa      qi où

qa = Energie de rayonnement transformée en chaleur dans l'absorbeur par unité de


surface et de temps

qi = Intensité lumineuse à l'emplacement du panneau solaire

 = Facteur d'absorption de l'absorbeur


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 = Facteur de transmission de la couverture en verre

L'énergie de rayonnement transformée en chaleur n'est pas disponible en tant qu'énergie


utile dans sa totalité. Une partie est perdue en rayonnement thermique, en conduction
thermique et en circulation thermique. Une autre partie peut amener une élévation de
température de l'absorbeur, c’est-à-dire que cette énergie est accumulée dans le panneau
solaire.

Nous obtenons alors une énergie utile qN par unité de temps et de surface de

(2) q N  qa - qV - qsp où

qV = Energie perdue / s  m 2

qsp = Energie stockée / s  m 2

Une des conditions de l'expérience est que:

qsp  0, la mesure de la différence de température se faisant en régime


stationnaire avec une température d'entrée (presque) constante.

Les pertes thermiques de l'absorbeur sont d'autant plus grandes que sa température est
élevée. L'isolation arrière détermine les pertes thermiques par conduction. Par contre, sur la
face avant de l'absorbeur, nous sommes en présence de pertes par rayonnement et par
convection. Toutes les pertes peuvent être résumées par la formule suivante:

(4) qV  k  ( A - U ) où

k = Coefficient de transmission thermique

 A = Température de l'absorbeur

U = Température ambiante

Le rendement d'un panneau solaire est donné par le quotient énergie utile/ énergie de
rayonnement reçue:

qN k  ( A - U )
(5)     -
qi qi

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La température de l'absorbeur n'est pas connue, nous mesurons uniquement les tempé-
ratures d'entrée et de sortie e et a de l'eau. L'équation (5) ne tient, en outre, pas
compte du coefficient de transfert thermique entre la paroi de l'absorbeur et l'eau. Pour
cette raison, nous introduisons un facteur de rendement f de l'absorbeur:

 k  (W - U ) 
(6)   f      - 
 q i 

où W est la température moyenne de l'eau.

  
(7) W   e a 
 2 

La puissance utile PN peut être déterminée en régime stationnaire à partir du débit


volumétrique de l'eau, m   100cm3 / min
et de la différence de la température d'entrée et de sortie.

(8) PN  c  m  a - e 

c= Chaleur spécifique de l'eau

L’ intensité lumineuse à l'emplacement du panneau est de qi  1kW / m 2

La surface de l'absorbeur A  0.12 m 2

Le tableau 1 donne le rendement du panneau solaire mesuré dans différentes conditions.

 P 
(9)    N 
 qi  A 

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Tableau 1: Températures de l'eau et rendement du panneau solaire pour différentes
conditions expérimentales,

m  100 cm3 / min,


qi = 1 kW/m 2,
A = 0,12m2

N° Plaque verre Lumière Air froid e / C a - e  / K  /%

1.1 + + –
1.2 – + –
1.3 – + +

2.1 + + –
2.2 – + –
2.3 – + +

3.1 + + –
3.2 – + –
3.3 – + +

4. Analyse:

Les comparaisons des mesures 2.1 et 3.1, et 2.2 et 3.2 respectivement, montrent
nettement que les pertes du panneau solaire augmentent avec une température croissante
de l'absorbeur.

A l'inverse, nous constatons que le panneau solaire absorbe de l'énergie de l’envi-


ronnement même sans qu'il y ait de rayonnement solaire, si la température de l'absorbeur
tombe en-dessous de la température ambiante (mesures 1.1 et 1 .2). Dans de telles
conditions, un absorbeur non isolé est plus efficace. En pratique, le refroidissement du
liquide dans le circuit de l'absorbeur sous la température ambiante est obtenu par cession
d'énergie à une pompe à chaleur.

Les mesures concernant les points 2 et 3 montrent l'influence de la plaque de couverture


en verre. Si le panneau solaire fonctionne en température ambiante, les pertes thermiques
sont négligeables. La comparaison de 2.1 et de 2.2 permet de relever le facteur de trans-
mission de la plaque de couverture en verre. Suivant l'équation (6), nous avons ap-
proximativement:

Avec la vitre:   f    

Sans la vitre:   f     88% approximativement


La comparaison des mesures 3.1 et 3.2 montre que la plaque de couverture en verre réduit
les pertes thermiques de l'absorbeur: effet de serre! La plaque de verre laisse passer la
majeure partie du rayonnement solaire et le rayonnement thermique de l'absorbeur chaud
est en grande partie absorbé et réfléchi.

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Sur un panneau solaire avec plaque de couverture en verre, le vent n'a pas d'influence
mesurable sur le rendement. Nous constatons, par contre, qu'avec un panneau sans
plaque de verre, l'augmentation de température est nettement réduite. (Voir mesures 3.2 et
3.4)

En pratique, le choix du type de protection en verre (simple, double, verre, sélectif) est
tributaire du domaine d'utilisation du panneau solaire, et en particulier de la température
désirée de l'absorbeur. Un double vitrage réduit les pertes thermiques sur la face exposée,
mais diminue, par contre, la transmission de la lumière solaire, et par conséquent, le cout
d'un tel vitrage ne se justifie que pour des températures élevées de l'absorbeur.

5. Matériel à disposition:

 Lampe halogène horizontale 1000W, système d'enclenchement et d'arrêt progressif.


 Radiateur à eau à circulation fermée via une pompe et serpentin d'échange
thermique et régulateur du débit. Vitre avant et panneau arrière démontable.
 Glacière pour l'eau avec chauffage et pompe de brassage intégrés
 3 + 1 thermocouples type K pour les températures d'eau en entrée, sortie, glacière
et ambiante.
 Boitier rassemblant les thermocouples.
 Thermomètre digital Keithley
 Règle pour positionner la lampe à distance du capteur solaire (panneau solaire).

Cellule photovoltaïque

1 Théorie 3 ème partie:

Une cellule photovoltaïque est un composant qui permet de produire de l’électricité


lorsqu’il est éclairé par une source de lumière en utilisant l’effet photovoltaïque.
Les cellules photovoltaïques sont produites à partir de semiconducteurs
( principalement du silicium) séparés en 2 parties, la partie supérieure est dite dopée
N ( excès d’électrons) et la partie inférieure dopée P ( manque d’électrons). Dans la
zone de contact entre les 2 semiconducteurs, les charges se recombinent, ce qui
créer une zone chargée positivement (négativement) dans la zone N (P). Cette zone
de contact entre les 2 matériaux est appelée la zone de charge d’espace (space
charge region), et amène un champ électrique allant de la zone P vers la zone N.
Cette zone agit comme une diode et ne permet pas aux électrons (trous) de traverser
l’interface de de N vers P ( ou inversement).
Les électrons et trous générés par la lumière vont s’accumuler respectivement dans
les zones N et P. Les zones N et P deviennent ainsi les pôles positif et négatif du
générateur de courant. Le fonctionnement simplifié de la cellule photovoltaïque est
schématisé sur la fig 1.

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Fig 1. Fonctionnement schématisé d’une cellule photovoltaïque.

Le travail sur les cellules photovoltaïques s’articule en 2 parties.

Dans la première partie de l’expérience, nous allons illuminer un panneau


photovoltaïque Flexcell avec la lampe utilisée pour le capteur solaire, avec le
panneau à différentes distances/orientations par rapport à la lampe

Dans la 2e partie de l’expérience, nous allons comparer le panneau photovoltaïque


Flexcell à une cellule photovoltaïque. La cellule photovoltaïque est illuminée par la
lampe noire verticale, alors que la cellule Flexcell se fixe sur le collecteur de rayons.
Les deux lampes ne donnent pas la même puissance, mais il est tout à fait possible
de déterminer le ratio de puissance entre les deux (Comment ?) En connaissant ce
ratio de puissance, nous pouvons comparer le panneau Flexcell à la cellule
photovoltaïque.
Pour pouvoir comparer les 2 panneaux, il faut effectuer quelques mesures avec les
2 panneaux en utilisant exactement les mêmes conditions expérimentales…..

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2 Manipulations à effectuer :

2.1 Placer le panneau Flexcell sur le collecteur solaire face à la lampe, à une distance de
70cm. En utilisant le potentiomètre (résistance variable) et deux multimètres, faire le
montage permettant de mesurer le courant et la tension (fournies par la cellule) sur le
potentiomètre en fonction de la résistance du Potentiomètre.
Mesurer le courant et la tension pour des résistances entre 50Ω et 1000Ω par pas de
50Ω.

2.2 Répéter l’expérience pour le panneau Flexcell à 60 et 50cm.

2.3 Pour la distance de 50 cm, varier l’angle du panneau (30° et 45° par rapport à la
verticale) et faire la même analyse. Expliquer le résultat.

2.4 A l’aide de vos résultats, tracer les courbes de courant, tension et puissance en fonction
de la résistance. Noter la puissance maximale fournie et la résistance de charge
correspondante. Faire la dépendance du courant par rapport à la tension.

2.5 Installer la cellule photovoltaïque sous la lampe noire, (Il faut chercher dans la
documentation de la cellule photovoltaïque et de la lampe pour savoir quels fils
brancher ainsi que la puissance de la lampe). Bouger le cache troué afin de n’éclairer
que la cellule. Faites le même branchement que pour le panneau Flexcell avec la
résistance et mesurer également le courant et la tension entre 50Ω et 1000Ω par pas de
50Ω.

2.6 Réfléchir à une façon simple de comparer les 2 cellules (photovoltaïque et Flexcell).
Indice : Les conditions expérimentales doivent être identiques.

2.7 Comparer les puissances maximales générées par la cellule Flexcell et la cellule
photoélectrique. Attention, les puissances des deux lampes ne sont pas forcément
égales ni dans la même gamme d’énergie. Que pouvez-vous en déduire ?
Comparer également les puissances de la cellule photovoltaïque avec les 2 lampes.
Que pouvez-vous en déduire.

D. Eckert 25.11.1987
Mise à jour sept. 2000
Mise à jour Aout 2007 lw
Modifié Oct. 2012 AK
Complété oct 2018 MP
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