Beruflich Dokumente
Kultur Dokumente
CAPTEURS SOLAIRES
1. But :
1ère partie: Etudier des capteurs solaires à partir d'un modèle simple: le capteur, dans sa
configuration de base, est une plaque de cuivre, tandis que le soleil est simulé par une
lampe halogène de 1000W.
Décrire les outils nécessaires et leur fonctionnement pour mesurer ces propriétés
physiques.
2. Référence :
-Saccadera J.F, Initiation aux transferts thermiques (No 25, bibliothèque TPI)
Le transfert de chaleur intervient naturellement entre deux systèmes dès qu'intervient entre
eux une différence de température, et cela quel que soit le milieu, même vide qui les
sépare.
L'énergie thermique d'un milieu matériel correspond à l'énergie cinétique de ses
constituants fondamentaux ayant une certaine liberté de mouvement (molécules, atomes,
électrons libres,...); un transfert thermique correspond donc à une variation de l'énergie
cinétique. Nous distinguons trois modes de transfert de l'énergie:
Des explications plus approfondies sont à trouver dans le livre de Sacadura, notamment
dans les chapitres II.1, III.1 (pp.87-90, 100-120), IV.1.
les Pi étant les puissances correspondant aux différents modes de transfert de la chaleur.
P = Psol-K(T-Ta)
4. Méthode expérimentale :
-Après un certain temps la température atteint sa valeur maximum, nous avons l'équilibre
entre la puissance reçue et la puissance perdue et nous pouvons déterminer K:
-Une fois la température d'équilibre atteinte, nous coupons l'irradiation au temps t o et nous
avons une relaxation de T:
5. Travail à effectuer :
J J J
T o
K Cp
Kmole
Cp
Kmole
Cp
Kmole
400 25,42
410 25,50
420 25,58
1 2 3
Sources:
Termes analogues:
Le panneau solaire est soumis au rayonnement d'une lampe halogène d'intensité connue.
L'énergie thermique absorbée par le panneau solaire peut être calculée à partir d'un débit
volumétrique déterminé et de la différence des températures de l'eau à l'entrée et à la sortie
de l'absorbeur (panneau solaire), lorsque la température à l'entrée est maintenue
pratiquement constante par cession d'énergie dans un accumulateur. Ces données
acquises, nous déterminons le rendement du panneau. La mesure est effectuée pour
différentes constitutions de panneaux, ainsi que pour différentes températures de
l'absorbeur.
Un panneau solaire sert à chauffer de l'eau à partir de l'énergie solaire. Pour pouvoir
donner des informations sur le rendement d'un panneau solaire ou d'une installation solaire,
il faut connaître non seulement sa constitution, mais également les conditions
atmosphériques, l'angle d'inclinaison de l'installation par rapport au soleil et les autres
conditions de fonctionnement, telles que, par exemple, la température de l'absorbeur.
2. Méthode expérimentale:
Les températures sont mesurées avec des thermocouples, dont l'air ambiant placé sur
l'établi, dans le bac d'eau (glacière), sur le circuit d'eau à l'entrée du panneau et à la sortie
du circuit d'eau du panneau. La concordance des mesures doit être vérifiée avant la série
de mesures, les éventuels écarts doivent être pris en considération lors de l'exploitation des
résultats.
Il y a deux circuits d'eau, le circuit fermé allant dans le panneau solaire avec un échangeur
en serpentin passant dans le bac, une pompe et un débitmètre, l'autre, c'est l'eau du bac,
en fonction des mesures, chauffé par un corps de chauffe à 50° maximum (placer la
marque du bouton rotatif sur le trait rouge) et une petite pompe intégré au dispositif
permettant le brassage de l'eau dans le bac.
Avant chacune des séries de mesures, le débit est réglé avec le robinet sur V= 100 cm 3 /
min. Les températures à l'entrée et à la sortie du panneau sont mesurées. Chaque série
s'étend sur une durée d’environ 30 minutes. Les mesures sont arrêtées lorsque la
différence entre les températures d’entrée et de sortie du bac est constante pendant 5-6
minutes.
448738666.doc Page 6 sur 13 LW 24.11.2019
3. Travail à effectuer:
Le filament de la lampe se trouve à 70cm du panneau solaire pour toutes les mesures.
3.1 Première séance : L'échangeur thermique en circuit fermé (serpentin) est placé dans le
bac rempli moitié d'eau bien froide et moitié de glace (température du mélange autour de
5°C).
3.2 Deuxième séance : Verser de l'eau à température ambiante pour atteindre environ
20°C dans le bac. On répète les mêmes mesures que pour le mélange eau-glace, c’est-à-
dire
1.Vitre + lampe
2. Pas de vitre, lampe
3. Pas de vitre, ventilateur + lampe.
Veiller à ce que les températures de départ soient aussi proches que possible (+/- 2K)
3.3 Nous allons chauffer l'eau du bac à environ 50°C avec le chauffe-eau déjà en place
pour que les températures dans le circuit du panneau solaire atteignent environ 50°C (!
Vérifier la température de l'eau et non la position du bouton de réglage de la température
qui n'est qu'une information approximative) avant de commencer les séries de mesures.
Effectuer ensuite les mêmes mesures que pour l’eau à 20°C et le mélange eau/glace.
Veiller à ce que les températures de départ soient aussi proches que possible (±1 K)
Dans cette expérience, la lampe halogène et le jet d'air froid simulent d'une ma nière
reproductible les conditions atmosphériques. Pour chaque série de mesures, le panneau
solaire est disposé et réglé d'une façon optimale par rapport à la lampe halogène. La
température moyenne de l'absorbeur peut être approximativement assimilée à celle que
nous nous sommes fixée pour l'accumulateur.
(1) qa qi où
Nous obtenons alors une énergie utile qN par unité de temps et de surface de
(2) q N qa - qV - qsp où
qV = Energie perdue / s m 2
Les pertes thermiques de l'absorbeur sont d'autant plus grandes que sa température est
élevée. L'isolation arrière détermine les pertes thermiques par conduction. Par contre, sur la
face avant de l'absorbeur, nous sommes en présence de pertes par rayonnement et par
convection. Toutes les pertes peuvent être résumées par la formule suivante:
(4) qV k ( A - U ) où
A = Température de l'absorbeur
U = Température ambiante
Le rendement d'un panneau solaire est donné par le quotient énergie utile/ énergie de
rayonnement reçue:
qN k ( A - U )
(5) -
qi qi
k (W - U )
(6) f -
q i
(7) W e a
2
(8) PN c m a - e
P
(9) N
qi A
1.1 + + –
1.2 – + –
1.3 – + +
2.1 + + –
2.2 – + –
2.3 – + +
3.1 + + –
3.2 – + –
3.3 – + +
4. Analyse:
Les comparaisons des mesures 2.1 et 3.1, et 2.2 et 3.2 respectivement, montrent
nettement que les pertes du panneau solaire augmentent avec une température croissante
de l'absorbeur.
Avec la vitre: f
En pratique, le choix du type de protection en verre (simple, double, verre, sélectif) est
tributaire du domaine d'utilisation du panneau solaire, et en particulier de la température
désirée de l'absorbeur. Un double vitrage réduit les pertes thermiques sur la face exposée,
mais diminue, par contre, la transmission de la lumière solaire, et par conséquent, le cout
d'un tel vitrage ne se justifie que pour des températures élevées de l'absorbeur.
5. Matériel à disposition:
Cellule photovoltaïque
2.1 Placer le panneau Flexcell sur le collecteur solaire face à la lampe, à une distance de
70cm. En utilisant le potentiomètre (résistance variable) et deux multimètres, faire le
montage permettant de mesurer le courant et la tension (fournies par la cellule) sur le
potentiomètre en fonction de la résistance du Potentiomètre.
Mesurer le courant et la tension pour des résistances entre 50Ω et 1000Ω par pas de
50Ω.
2.3 Pour la distance de 50 cm, varier l’angle du panneau (30° et 45° par rapport à la
verticale) et faire la même analyse. Expliquer le résultat.
2.4 A l’aide de vos résultats, tracer les courbes de courant, tension et puissance en fonction
de la résistance. Noter la puissance maximale fournie et la résistance de charge
correspondante. Faire la dépendance du courant par rapport à la tension.
2.5 Installer la cellule photovoltaïque sous la lampe noire, (Il faut chercher dans la
documentation de la cellule photovoltaïque et de la lampe pour savoir quels fils
brancher ainsi que la puissance de la lampe). Bouger le cache troué afin de n’éclairer
que la cellule. Faites le même branchement que pour le panneau Flexcell avec la
résistance et mesurer également le courant et la tension entre 50Ω et 1000Ω par pas de
50Ω.
2.6 Réfléchir à une façon simple de comparer les 2 cellules (photovoltaïque et Flexcell).
Indice : Les conditions expérimentales doivent être identiques.
2.7 Comparer les puissances maximales générées par la cellule Flexcell et la cellule
photoélectrique. Attention, les puissances des deux lampes ne sont pas forcément
égales ni dans la même gamme d’énergie. Que pouvez-vous en déduire ?
Comparer également les puissances de la cellule photovoltaïque avec les 2 lampes.
Que pouvez-vous en déduire.
D. Eckert 25.11.1987
Mise à jour sept. 2000
Mise à jour Aout 2007 lw
Modifié Oct. 2012 AK
Complété oct 2018 MP
448738666.doc Page 13 sur 13 LW 24.11.2019