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BALISTIQUE DE
EXPÉRIMENTALE,
PAR M. HÉLIE,
Professeur à t'Ëcote d'Artillerie de la Marine
HUGONIOT,
A1.
Capitained'ArtilleriedelaMarine
TOME SECOND
PARIS,
GAUTHIER-VILLARS,IMPRIMEUR-LIBRAIRE
DU BUREAL DES LONGITUDES, DEL'ÉCOLE POLYTECHNIQUE,
Quai des Augustins, 55.
1884
TRAITÉ
DE
BALISTIQUE EXPÉRIIENTALE.
TRAITÉ
BALISTIQUE DE
AVEC LA COLLABORATION DE
M. HUGONIOT,
Capitaine d'Artillerie de la Marine.
PARIS,
GAUTHIER-VILLARS, IMPRIMEUR-LIBRAIRE
DU BUREAU DES LONGITUDES, DE L'ÉCOLE POLYTECHNIQUE,
Quai des Augustins, 55.
1884
(Tous droits réservés.)
(-)
1 -
TRAITÉ
DE
BALISTIQUE EXPÉRIMENTALE.
AVANT-PROPOS.
ARTILLERIE RAYÉE.
ARTILLERIE RAYÉE.
PREMIÈRE SECTION.
NOTIONS PRÉLIMINAIRES.
§ 1. — Considérations générales.
dt1
dant l'instant dt autour de la droite Ox1, à laquelle il est
B
dt
duire le mouvement est
-
B somme des forces vives est
l-i-
La seconde rotation fait varier l'angle ip, qui devienti
L'axe 0Zt tournant autour de la droite 0YI' à laquelle il est
perpendiculaire, décrit pendant l'instant dt un angle infini-
ment petit dont le plan a sur le plan xy une inclinaison égale
à~-. Laproj ecti on de ce petit an gle su r le plan xy n'est
autre quedty et il est aisé de voir qu'il est égal à sin et d
i
Par conséquent, la rotation autour de Oy a pour vitesse
:;.
angulairesinQ Le couple capable de produire cette rota-
P l(cosx — cos).
Quand, au contraire, la force P agit dans le sens Oz, il
faut que 9 devienne inférieur à a et le travail est représenté
par
PZ(cosO—cosa) ou - Pl(cos — cos).
On peul donc, dans les deux cas, adopter la même expres-
sion, pourvu qu'on convienne de regarder là force Pcomme
positive quand elle agit dans le sens z O, et comme négative
quand elle est dirigée en sens opposé.
Cela posé, on a l'équation
2PB lsin26- -
A2Q2(cosIX cos6).
devient tangente
effetd
;
elle lui est normale; en rencontrant la seconde, elle lui
c'est ce dont il est facile de s'assurer. En
= lcos 9 d; par conséquent,
de
et l'on
l, obtient
b le
l rapport en d".
divisant l'équation
l, , ((3)
3) par
l'équation (2), après avoir élevé les deux membres de cette
dernière au carré. Ce calcul conduit à
La dérivée
devient
M~
réduit à zéro si 9 =
numérateur est nul.
,
infinie quand 9 = a, tandis qu'elle se
attendu qu'alors le second facteur du
§ 3.
—
Suite. —
Cas où la vitesse de rotation est très grande.
-n-£!
atteint son maximum - — l que
dA d.
décroît et redevient nulle
t
La variable u, nulle quand = 0, croît d'abord avec t; elle
l a
2PB sin lors
j
t ')
Il pour
~;puis
B
p i elle
~; Ilcontinuant
2 B
-Il
à,
nulle quand t=
U
lors
max mum orsque q ue ti = _A puis
AQ;
,
et en négligeant, comme on l'a déjà fait, le terme 2 u sin cosa
devant
par les mêmes valeurs. Les périodes que présentent les mou-
mêmes.
Intégrant l'équation qui donne
quand t = 0, on trouve
0
,
vements de nutation et de précession sont exactement les
eVIent
§ 4. — Projectiles.
§ 5.
- Tenons et rayures. —
Résistance des canons.
;
à OG.Y. Son effet s'ajoute à celui du premier. La force Y
tend à déplacer le mobile latéralement c'est encore un effet
qu'il faut éviter.
Le transport de la troisième force Z (fig. 6) du point A
au point O exige un troisième couple situé dans un plan per-
pendiculaire à l'axe, et dont le moment est OA.Z; il pro-
duit une rotationautour de l'axe, et c'est précisément le mou-
vement qu'on veut obtenir.
Mais il faut encore porter la force Z du point O au centre
de gravité, et un quatrième couple devient nécessaire; son
plan passe par l'axe et est perpendiculaire au plan des deux
et
droites OG AB; son moment est égal à OG.Z. Ilne peut
Fig.6.
c'est-à-dire
R=NP(sin+ fcos)
Dans le cas où la courbe directrice des rayures est une
hélice, l'angle est constant; il y a un rapport constant entre
et
la vitesse de rotation la vitesse de translation du projectile,
et aussi, par conséquent, entre la pression exercée par la
poudre sur le boulet et la pression des rayures sur les tenons.
On a alors, h étant le pas de l'hélice des rayures,
et de Le
nité, l'augmentation de n n'aurait qu'une faible influence sur
lesvaleursde dénominateur serait
donc à peu près invariable; quant au numérateur, L'un de ses
termes serait aussi sensiblement constant, tandis que le se-
cond serait proportionnel à n — 1.
2
Lorqu'on fait n = dans la formule (9), on obtient
§ 7.
— Relation entre la vitesse de translation et la vitesse
de rotation.
Soient
a le diamètre du cylindre ;
V la vitesseinitiale de translation;
Q
E)
la vitesse angulaire initiale de rotation
l'inclinaison finale des rayures.
;
Un point placé à la surface du cylindre possède à la fois les
deux vitesses V et
;
la premi ère parallèle, la second e per-
pendiculaire aux génératrices le rapport de la seconde à la
première est égal à tang0. Donc
p le poids du projectile;
a le diamètre de sa partie cylindrique
jla longueur de l'ogive ;
;
J le rayon de l'arc ogival;
lla longueur totale entre la pointe et l'arrière ;
g la distance du centre de gravité à la pointe;
y l'angle formé par l'axe avec la tangente à l'extrémité de
l'arc ogival.
Lorsque l'ogive est tangente au cylindre, on a
-
il= J sin,
;
conservent la même valeur il en est de même de l'angle
Les canons lisses étaient toujours désignés par le poids du
boulet massif exprimé en livres ou demi-kilogrammes. Dans
la nouvelle artillerie, le même canon pouvant recevoir des
projectiles de poids très différents, l'usage s'est introduit de
désigner les boulets à feu par le diamètre de l'âme exprimé
en centimètres. C'est ce que l'on fera dans tout ce qui va
suivre.
§ 9.
— Forme générale de la trajectoire.
:
vation montre que la pointe de l'ogive s'éloigne du plan de
tir en se portant vers la gauche les deux rotations ont donc
le même sens; ainsi la force R rencontre l'axe en avant du
centre de gravité.
De plus, le projectile s'éloignant sans cesse à gauche du
plan de tir, et ce fait ne pouvant être dû qu'à l'action de la
force R, l'axe du projectiledoitfaire avec cette dernière un
angle plus grand qu'avec la tangente.
L'axe continuant à tourner autour de la droite L, il doit
arriver un moment où la pointe de l'ogive se dirige vers le
plan de tir; mais la direction de la droite L varie continuelle-
ment pendant la durée du mouvement, et jusqu'à présent cet
effet ne s'est manifesté que sous des inclinaisons qui dépas-
sent toutes celles auxquelles on peut avoir recours dans la
pratique.
Le mouvement de précession est toujours accompagné d'un
mouvement oscillatoire par suite duquel l'axe du mobile
tantôt s'éloigne et tantôt se rapproche de la ligne autour de
laquelle il tourne, eL la courbe que décrit la pointe se com-
pose d'une suite de festons qui, d'ailleurs, ne présentent pas
la même égalité que dans le cas particulier examiné dans
le § 2.
Par suite de la grandeur de la vitesse de rotation du bou-
let, ces oscillations sont d'ailleurs extrêmement rapides; et
comme la résistance de l'air tend constamment à diminuer
leur amplitude, elles peuvent tendre à diminuer l'angle formé
par l'axe du mobile et la tangente à la trajectoire(§3).
Il est à remarquer que, sila force R qui représente larésis-
tance de l'air passait constamment au centre de gravité, au-
quel cas il n'y aurait pas de dérivation, l'axe du projectile
;
resterait touj ours parallèle à sa directionprimitive tandisque,
par suite de l'action de la pesanteur, la direction de la tan-
gente à la trajectoire s'abaisserait de plus en plus. Ces deux
lignes, qui coïncident à l'origine, feraient un angle de plus
en plus grand, et la résistance que le projectile éprouverait
de la part de l'air pourrait devenir supérieure à celle que
subirait un boulet sphérique de même poids. Les canons
rayés perdraient alors tous leurs avantages.
La dérivation est toujours fort petite relativement à la
portée; par suite, bien que la trajectoire soit à double cour-
bure, il est permis de la traiter d'abord comme une courbe
plane, sauf à tenir compte ensuite de la dérivation.
DEUXIÈME SECTION.
PROJECTILES A TENONS. — EMPLOI DE L'ANCIENNE POUDRE.
CHAPITRE I.
;
cavité de cette dernière, les forces Y ne peuvent plus être
considérées comme nulles mais alors la grandeur des pres-
sions est beaucoup moins à craindre, et la présence de ces
forces peut être avantageuse. En effet, si l'axe du mobile se
trouve momentanément écarté de l'axe de l'âme, il importe
qu'il se manifeste quelque action qui tende à l'en rappro-
cher. Or cette action ne manquera pas de se produire si les
forces Y existent, les pressions devenant nécessairement plus
fortes du côté où l'axe du projectile a été porté.
Au commencement du mouvement, les projectiles dont les
tenons n'ont pas encore subi l'action des flancs directeurs
éprouvent des battements qui dégradent les rayures. On en
atténue les effets au moyen de petites plaques en métal mou
convenablement disposées sur l'arrière.
Dans les bouches à feu en fonte de fer, le tir produit dans
les rayures des fentes longitudinalesquifinissent par amener
leur destruction; ces fentes seraient évidemment plus dange-
reuses si elles se trouvaient deux à deux diamétralement
opposées; il convient donc que les rayures soient en nombre
impair. Les canons employés dans les expériencesantérieures
à 1864 n'en avaient quetrois
Il est bien clair que si le fond de la rayure faisait avec les
flancs des angles un peu prononcés, cette circonstance favo-
riserait la formation des fentes.
(') Les tenons, disposés de manière à être en partie rasés, sont employés
dans la marine depuis 1858; mais le profil des rayures a varié et ce n'est
qu'en 1860 que la forme en anse de panier a été adoptée.
Le canal de lumière donne aussi naissance à une fissure
longitudinale; il faut donc que l'on adopte une disposition
telle que ce canal soitcompris dans l'intervalle de deux
rayures.
La tension des gaz ne varie pas lorsqu'on augmente le
;
nombre des rayures, si l'ensemble des vides qu'elles présen-
tent reste constamment le même mais la réaction que chaque
flanc directeur a à supporter par suite de la réaction du tenon
sur lequel il agit éprouve nécessairement une diminution.
La multiplicité des rayures est donc favorable à la conserva-
tion de la pièce; toutefois il est à remarquer que, lorsqu'on
adopte les.rayures paraboliques, l'action des flancs directeurs
se trouve à peu près insensible au commencement du mouve-
ment.
;
Les frettes n'empêchent pas la formation des fentes longi-
tudinales mais elles opposent un obstacle à leur agrandisse-
ment, par suite de la pression qu'elles exercent sur le cy-
lindre; de plus, elles rendent les éclatements beaucoup moins
dangereux, en ce qu'elles s'opposent à la dispersion latérale
des fragments.
La poudre employée dans la marinejusqu'en 1870 était
l'ancienne poudre à canon fabriquée par le procédé des pi-
lons. Elle provenait généralement de la poudrerieduRipault.
Les effets brisants de cette poudre étaient atténués par l'in-
terposition d'un valet en alguemarine entre le projectile et
la charge.
Les gargousses étaient en papier parchemin et le dia-
mètre du mandrin était égal aux 0,916 du calibre de l'âme.
CHAPITRE II.
RÉSISTANCE DE L'AIR AU MOUVEMENT DES PROJECTILES.
PREMIÈRES EXPÉRIENCES.
§ 1.
—
Considérations générales. — Formules.
:
On peut donc admettre que la résistance R est proportion-
nelle 1° à la masse du mètre cube d'air représentée
;
2
Les vitesses étaient mesurées à l'aide de l'appareil électro-
balistique Navez-Leurs mais, comme on ne disposait que d'un
seul instrument, à chaque coup on ne pouvait mesurer qu'une
vitesse. On comparait entre elles les moyennes des vitesses
prises aux différentes distances.
§ 2.
- Projectiles ogivaux de 16cm (Gâvre, 1859).
Projectiles.
Fig.10.
;
chambre. La lumière traversait l'ogive qui, à cet effet, était
tronçonnée mais le canal était fermé par un bouchon en fer
et à vis dont la tête complétait la forme ogivale.
Poudre du Ripault, 1856. Diamètre du mandrin des gar-
gousses, om; 150.
Un valet en algue était interposé entre la gargousse et le
boulet; longueur, 0m,110, pour 45osJ.
La même charge était employée pendant trois séances. La
première vitesse v' était prise à 33m du canon, la seconde Vif
à 5ooln environ. Les moyennes étaient prises sur dix coups.
Pour que la résistance de l'air puisse être regardée comme
proportionnelle au cube de la vitesse, il faut que le rapport
•
-
vr v"
~--¡-¡¡-- = c se montre sensiblement constant.
VALEUR
PREMIÈRE INTERVALLE
DERNIERE
DER N 1 ÈRE de
, - v"
CHARGE
vitesse despoints
points
du
canon.
v"d'obserration
c canon.
vitesse f
ouv"C.x
v'
à 33" du x. ouc
kg m m m
i,5 225,1 215,6 464 0,000000422
2,0 .263,7 252,5 467 o,oooooo36o
2,5 291,9 275,9 467 0,000000425
3,0 3og,6 291,8 467 0,000000422
3,5 326,9 3o6,4 467 0,000000438
§ 3.
— Projectiles ogivaux lancés par le pierrier (Gâvre, 1859).
pierriers en bronze :
Dans une seconde série d'expériences, on a opéré sur deux
l'un avait le calibre réglementaire de
;
om,0532, l'autre un diamètre un peu plus grand. Le premier
a, par suite, donnédes vitesses supérieures longueur de l'âme,
0m,884. Rayures, au nombre de trois et paraboliques; dis-
;
tance de l'origine au fond de l'âme, Offi, 150 inclinaison finale,
6°23'.
Projectiles.
Fig.II.
;
dans la fig. n. La lumière traversait l'ogive qui, par suite,
était tronçonnée mais un bouchon en fer était vissé dans le
canal, et la tête de ce bouchon avait exactement la forme de
la partie enlevée, de sorte que l'ogive se trouvait complète.
ouC.
VALEUR
inm*m
(Chaque vitesse est déduite de 10 coups.)
p,aob,servation
v„ .r.c,p„'jc
PREMIÈRE INTERVALLE de
ID
CHARGE DEUXIEME
vitesse (lespoints
du Vitesse V—v"
o,ooooooc)36
pierrier.a20dupierrier,
IDID
0,120
Í
o,oooooog36
0,120 1 263,1 240,2277,0 0,000001313
0,l3o
0,130 274,2 241,5 882,7 0,000001292
o 1 287,8 258,6 382,0 o,'oooooio2'7
0,000001027
6Í
o,I 4
0,1 0 1
280,0
307,2
292,5
258,9
282,5
270,2
277,0
277,0
270,2
0,000001010
0,000001029
0,000001019
Fig.12.
(v)0,0003574,
ou, si le diamètre est expriméendécimètres,
?(ç» = 0,000003574.
Cette valeurde (v) diffère peu de celle à laquelle ont con-
duit les expériences exécutées sur le pierrier. Les deux espèces
de projectiles ont, en effet, des formes à peu près sem-
blables.
§ 5.
— Boulets terminés à l'avant par un demi-ellipsoïde
(Gâvre, 1861).
; :
La lumière traversait l'ellipsoïde qui, à cet effet, était
tronçonné; diamètre de la section 0m,050. Un bouchon en
fer et à vis fermait la lumière la tête de ce bouchon avait
:
une forme conique tangente à la surface ellipsoïdale; hauteur
du cône om,027.
Longueur totale du proj ectile : om, 317.
:
Longueur de la partie ellipsoïdo-conique am,1 52.
Les rapports de ces deux longueurs au diamètre étaient
respectivement égaux à 2,321 et 1,121.
La chambre, cylindrique à l'arrière, ellipsoïdale àl'avant,
est représentée dans lafig. 13.
Le poids moyen des boulets était 19kg,75. Deux canons
différents ont été employés.
Canon n°
Canon n°
-
2.
Joo.
BOUCHES A FEU.
DIAMÈTRE
m
de
l'àme.
0,1387
0,1387
LONGUEUR
:
[de
l'âme.
m
2,436
2,288
kg m m m kg
Canonnli 2,5 337,3 332,6 267 1,230 2312et17oct.
1,260
Canonn°2('). 2,1 3o6,i 293,5 267 21décembre.
cp
( v) = 0,0004364,
et, en employant ceux qui ont été donnés par le canon n° 2,
(v =0,0004406. )
Les deux coefficients diffèrent peu l'un de l'autre. On peut
donc prendre
<p(v) = 0,000438,
ou, si l'on exprime le diamètre a en décimètrès,
( v) = 0,00000438
La comparaison de ce résultat avec ceux que l'on a o btenus
précédemment montre que la substitution de la forme ellip-
soïdale à la forme ogivale augmenterait la résistance de l'air.
c =0,0000006025.
Le poids du mètre cube d'air était égal à 1kg, 211; par
suite,
cp(p) = 0,00085.
Les boulets cylindriques sur lesquels on a opéré en 1861
;
avaient le même diamètre, le même poids et la même forme
antérieure que ceux de 1860 mais ils étaient massifs, et leur
longueur se trouvait égale à 0m, 298.
Rapport de la longueur au diamètre : 1,787.
La bouche àfeu était un canon de 0m, 16 décritChapitre III,
§ 2. Inclinaison finale des rayures, 6°30'. Lacharge de poudre
pesait 12kg, o.
Le 9 juillet, les vitesses des projectiles ont été mesurées
à 38m et à 300m de la bouche à feu. Les moyennes, prises sur
11 coups, ont été trouvées respectivement égales à 406m,6
et 38om-, par suite,
C= 0,000000657
Le poids du mètre cube d'air était de 1kg, 214 et l'on trouve
(P( v) = 0,0009246.
Cette valeurest plus forte que celle que l'on a déduite
des expériences de 1860; mais la dernière valeur de'P(v)
correspond à la vitesse de 393m,3, laquelle s'écarte beaucoup
des vitesses obtenues dans les expériences que l'on a rappor-
tées jusqu'ici.
§ 7.
—
Résumé et conclusions.
Le diamètre a
étant exprimé
--
Le diamètre a
étant exprimé
en en
mètres. diamètres.
Projectiles ogivaux.
-=2,286;I =1,208; =1,972
L
1-2,2;j=
A A
—
1=1, 38.2
1,235;
JO,
A
—
967
•
0,0003821 0,000003821
0,0003574 0,000003574
a a a
a2,491; ^=X,283; =1,897
95.1
40.4 0,0003537 0,000003537
——————————————————
Boulets cylindriques terminés à
l'avant par une calotte sphérique,
très aplatie. Rapport de la flèChej Il 0,00085 o,ooooo85
au diamètre, 0,123. Rapport de
la longueur au diamètre, 2,304.. J
1
40.4.
41-51
O
38.2.
1
0,0005741
o,ooo5552
0,0005727
A la vérité, la deuxième valeur du rapport est un peu
différente des autres, mais elle est déduite des expériences
exécutées sur les projectiles de OID,14, qui ont été peu nom- -:
breuses. D'ailleurs, dans des recherches aussi délicates, il
faut s'attendre à quelques discordances, et rien n'empêche de
considérer le "') comme
rapport<p.(
sensiblement constant.
siny
En prenant la moyenne des trois valeurs données plus haut,
on a
§ 1.
- Expression générale des vitesses.
vs
Soient
le poids de la charge de poudre, en kilogrammes;
p le poids du projectile
A le diamètre du cylindre de l'âme, en décimètres;
A le
» ;
diamètre du cercle équivalent à la section transversale
de l'âme et des rayures, en décimètres;
a le diamètre du boulet » ;
a, le diamètre du cercle équivalent à lasection transversale
du boulet et des tenons, en décimètres;
C la capacité totale de l'âme et des rayures exprimée en déci-
mètres cubes ;
V la vitesse du boulet au sortir du canon et exprimée en
mètres ;
V, la vitesse qu'acquerrait le mobile, si aucun vide ne per-
mettait aux gaz de s'échapper entre sa surface et les parois
de la bouche à feu et si les rayures étaient rectilignes.
Il est bien clair que, pour calculer V" on peut assimiler
la bouche à feu à un canon lisse dont le calibre serait égal
à AI et, par conséquent, faire usage des formules qui ont
été données dans le Chapitre 1 de la première Partie.
D'après cela,
lorsque C
m
ne surpasse pas 0,0444;
A3 m
tant que C ne surpasse pas 0,037 (Ire Partie, Chap. I,
L, p
—
§21).
Ces formules supposent que le diamètre du mandrin est
égal aux 0,916 du diamètre de la partie de l'âme qui en-
veloppe la charge. D'après cela, pour qu'on soit autorisé à
a
en faire usage, il faut que =0,916A, si l'origine des
rayures est placée en avant de la charge, et que a =0,916A,
si elle se trouve placée au fond même de l'âme.
Il n'est pas inutile de rappeler encore que, dans les expé-
riences qui ont servi de base à l'établissement des formules,
le boulet se trouvait toujours en contact immédiat avec la
gargousse.
La différence qui existe entre V, et V est due, en partie,
à l'inclinaison des rayures et en partie au vide qu'on est
obligé de laisser subsister entre la surface du projectile et les
parois de l'âme. Il semble assez naturel de séparer les effets
de ces deux causes, en se servant, pour calculer la perte de
vitesse due au vide, des formules qui ont été données dans la
;
première Partie, Chap. I, §21 mais il se présente une diffi-
culté. Au commencement du mouvement, le rapport; de la
section transversale du vide à la section transversale de l'âme
et des rayures est égal à 2a, ou 1 — —; plus tard,
l'usure et la déformation des tenons font varier la grandeur
du vide. Quoi qu'il en soit, cette marche ne conduit pas im-
médiatement à un résultat simple, et l'on réussit mieux en
cherchant le rapport qui existe entre la valeur de V donnée
par l'expérience et celle de V;
Dans les expériences dont il va être question, un valet était
toujours interposé entre la gargousse et le projectile. Cette
circonstance exerçait une certaine influence sur la vitesse
initiale, et, par conséquent, sur le rapport 0.
Les vitesses, mesurées à l'aide de l'appareil électrobalis-
tique, étaient toujours prises à 3om ou 40m de la bouche à
feu. On en déduisait les valeurs des vitesses initiales en se
servant des formules établies dans le Chapitre II.
:
::
Canon de 36 foré au calibre de 0m,16. Diamètre de l'âme
A = 1dm,644. Longueur de l'âme L= 27dm, 5.
Distance de
l'origine des rayures, au fond de l'âme 2dm,5. Diamètre du
cercle équivalent à la section transversale de l'âme et des
rayures, A,= 1dm,685. Capacité totale del'âme et des rayures
=
C 61dm,1 7
:
Projectiles ogivaux.
Chargeen kilogrammes.
Vitesse V, déduite des for-
------
1,0.
mules(mètres)..221,7 268,43c6,4
1,5 2,0. 2,5. 3,0. 3,5. 4,0.
338,7364,3 384,3
-1
400,2
Vitesse V donnée parl'expé-
rience(mètres). 182,4225,8269,0286,53og,8325,5341,2
Valeurdurapport0 y y• 0,823 0,8410,846 0,846 0,852 0,8470,853
V,
Nombredecoups. 10 10 10 15 20 24 181
Jourdel'expérience7juillet. juillet.
6
§ 3. — Canons de 16' —
Expériences de 1859.
V
kilogrammes.
1
Charge en 1,5. 2,0. 2,5. 3,0. 3,5.
rience.
Vitesse initiale V donnée par l'expé-
(mètres).
rapport00,8410,864o,865o,853o,854
Valeur du V
225,8264,7 293;1 3io,g 328,3
Valeurde0=— V,
0,841o,855o,8550,852o,85o
:
Diamètre de l'âme A=1dm,648. Longueur de l'âme:
L=26dm , 68. Distance de l'ogive des rayures au fond de
: :
l'âme 4dm, 5. Diamètre du cercle équivalent à lasection trans-
;
de l'âme et des rayures :
versale de l'âme et des rayures AI = 1dm, 654 capacité totale
C = 59dm, 29.
:=
Boulets cylindriques creux à l'arrière décrits dans le
Chapitre II, § 6. Diamètre a 1dm, 623; poids p=45kg.
Rapport de la section transversale du boulet et des tenons
:
à celle de l'âme et des rayures
Poudre du Ripault, 1859;
:
(TaI
= 0,9°.
diamètredu
,)
mandrin des gar-
:
gousses 1dm, 5.
Un valet en algue de 1dm,1 de longueur, interposé entre la
gargousse et le boulet.
Résultats moyens des expériences.
-.
Chargeenkilogrammes. 6,0. 7,5. 8,0.
21
o,85o
27
o,856
12
Jour de l'expérienceiet5sept.5et6sept.5septemb.
:
Partie tronconique, longueur: 0dm,6.
Cylindre de l'avant diamètre, 1dm,646. Longueur, 33dm,25.
Trois rayures paraboliques s'étendant dans toute la lon-
gueur de l'âme; inclinaison finale, 6°30'.
Diamètre du cercle équivalent à la section transversale de
l'âme et desrayures dans le cylindrede l'arrière: A7 = 1,6912
: :
dans le cylindre de l'avant At = 1,6815.
;
Capacité de l'âme et des rayures C= io2dm,(îç). •
Projectiles massifs et cylindriques terminés à l'avant par
une calotte sphérique très aplatie; les uns pesaient 45kg, les
autres, 60kg; diamètre, 1dm,623; flèche de la calotte, 0dm,23.
En outre des trois tenons, chaque projectile portait sur
l'arrière, de même que sur l'avant, trois petites plaques en
cuivre disposées de manière à rester toujours dans les inter-
valles des rayures. Leur saillie était réglée de manière que le
projectile pût traverser facilement une lunette d'un diamètre
égal à 1dm,647. L'arrière de l'âme étant au calibre de 1dm,66,
elles n'apportaient aucun obstacle au chargement;elles étaient
destinées à empêcher les battements du boulet.
66
;
Rapport delasection transversale duboulet et des tenons à
la section transversale de l'âme et des rayures dans le cylindre
de l'arrière
(~)2
(~)= 0,9583 dans le cylindre de l'avant:
§ 6.
—
Obusier rayé de 22cm.
—
Octobre 1861.
:
Obusier de22cm, n° 1, modèle 1840, fretté et rayé. Diamètre
de l'âme A== 2dm,233.
A l'ancienne chambre cylindrique,onenavaitsubstitué
une nouvelle de forme tronconique et d'une longueur égale à
;
1dm,62; la grande base ou l'entrée avait le même diamètre
que l'âme 2dm,233 celui de la petite base était égalà1dm,647
deux arrondissements, dont l'un avait 0dm,47 de rayon et
«
;
l'autre 2dm,233, raccordaient la surface tronconique, le pre-
mier avec le fond, le second avec le cylindre de l'âme.
Distance de l'origine des rayures au fond de l'âme, 1dm,6.
:
Diamètre du cercle équivalent à la section de l'âme et des
rayures A,= 2dm, 288.
Capacité totale de l'âme et des rayures : C =93dm, 250.
Projectiles ogivaux.
a=2dm,209; l=5dm, 1.5; j= 2m,65; J=3dm,73;
g = 3dm, 07; p=81kg,5,
La forme de la chambre est représentée dans lafig. 14.
Fig.14.
Jour du tir.coups. 10
15
10
octobre.
8 10 10 10
3ooct. 15 oct.
10
8 oct.
v
Les variations du rapport 0
= ^- ne suivent aucune loi, et,
»
en prenant une moyenne, on a
=0,862.
Une autre série d'expériences a été faite au mois de janvier
1862; les poudres avaientsubi l'influence de l'humidité de
l'air,
l' le
l
y s'est trouvéréduit
'd' à 0,836.
836
et rapport V, , ,
§ 7.
—
Expériences exécutées en 1864 sur deux canons,
l'un de 24cm, l'autre de 26cm.
l'âme.
Longueurdel'âme»
Diamètre de (décimètres).. 2,4 2,61
l'âme.
Distance de l'origine des rayures au fond de
les,j
Inclinaison finale des rayures.
(décimètres)..
45,3
7,1
48,36
8,7
4,45
les. » 6
Proj.ecti..
..}
ProJectl
Diamètre
( (décimètres). 2,27 2,58
(kilogrammes).
VIII Poids.
(1 .1 ) i44
1.4 1 80
Diamètre du mandrin des gargousses.(décimètres). 2,3g
Valets en algue, ! Longueur (décimètres).
(kilogrammes).
ï,52,19
1,7
1,98 2,12
19
0,8606
10
0,8609
10
!
1
kilogrammes 0,120. 0,130. 0,140. 0,160.
Charge en
aeurur.apport=.
Second
perrier
]
V
parl'expérience,(mètr.). 264,7
1 d 6
V
0,7155 0,7266..3o4,6
0,759
.Chaque vitesse est déduite de dix coups. Le deuxième
perrier avait un calibre un peu supérieur à celui du premier.
Dans un troisième perrier, la charge de 0kg, 120 a donné
V=275m, moyenne prise sur vingt coups; la valeur corres-
pondante du rapport 9 est 0,742
2
(1,)
;
Toutes ces valeurs de 9 sont fort inférieures à celles que
l'on a trouvées précédemment il est vrai que le rapport
est moindre que dans les autres bouches à feu, mais
cette circonstance ne suffirait pas pour expliquer la grandeur
des différences.
§ 9.
— Conclusions.
§ 1.
—
Formule des portées.
;
influence considérable. Il faut donc s'attendre à rencontrer
fréquemment des anomalies on ne peut les atténuer que
la multiplicité des tirs.
par
§ 2. — Canons de 16cm. — Expériences de 1858.
;
élevée à 12'. On a supposé qu'elle restait à peu près la même
quand l'inclinaison devenait plus grande une légère erreur à
cet égard n'aurait qu'une faible importance. En conséquence,
on a regardé alors l'angle de départ comme égal à l'inclinai-
son de la pièce augmentée de 12'. Quant à l'angle additionnel,
il devenait négligeable.
Le Tableau suivant donne les moyennes prises sur tous
les tirs exécutés sous la même inclinaison et avec la même
charge:
CHARGE VITESSE VÀLEUH NOMBRE
du initiale a. X.
PORTÉE de de
tu
ANGLE
canon. dubouletV. I010 K. coups.
:
t
o
5.24. 0 m 1557 10,39 60
60
10.19.45 2723 9,70
kg
3,00 309
m
15.12. 0 3672, 9,55 3o
l
25.12. 0 4965 io,63 3o
35.12. o 5726 Io,88 3o
io.i3.58
5.21.36 1685
2925
10,49
10,46
75.
75
25.12.0 0
3,5 325 15.12. 3948 9,11 45
5379 9,55 45'
35.12.o 6139 10,01 45
Les variations que présentent les valeurs du coefficient K
paraissent tout à fait indépendantes de l'inclinaison de la
bouche à feu, en sorte qu'on peut les attribuer aux irrégula-
rités inévitables des expériences.
En prenant des moyennes, on a les résultats suivants :
309.
Vitesseinitiale.
325. m
Valeur de
10,130
9,924
1010 K.
Projectiles ogivaux.
f5.24.18
coups.
Oit, 1806 m
8,98, 70
!
o,,111 10.17.43 3io8 8,27 90
:¡. 1
25.12.0 5688 8,52 80
[
§ 4. — Canons de 16cm.
—
Expériences de 1863.
10 PREMIER CANON.
Projectiles.
Fig.15.
:
des modifications avaient éLé apportées à la chambre, en vue
de renforcer les parties les plus exposées aux ruptures de là
les augmentations de poids.
:
Vitesse initiale des projectiles V 321m.
= -
L'angle moyen de relèvement a été trouvé égal à 17'
Résultats moyens des expériences.
JOURDU TIR. g
o
-
!§
C
o
ANGLETOTAL
(1.
PORTÉE
moyenne
x
VALEURdeIO10K.
8 décembre 1862. 1o in
o 6o3,4
1.42.20 m
5,87
II
9
» .;.. 3 2 2.43.33
7 1184,9
3.4o.
901F 11,16
10,82
12
»
4 6 1469
4.31. 8'131
22
»
» 5 5.25.49^999>42 9,533 [
6.30.42 n,o5
23
» 77.2g.3i
6 )
1939
23
12
a
8.23.4225o5
8
2178 11,00
8,18
j I
9,2r3
50
»
9 9.26.27 2743 8,46 )
29 novembre 18621010.33.
9
2981 8,74 )!
20 1) 15 15.17.
o
3g25
9,96 1 8,92
- g>o53
21 »
22 novembre
6
26
f..
i863.
février 8','
12 f"
1862.
février1863
863
1862.
novembre
20
20
25
255
3o
'20.17.
20.17.0 4726
25.17.o5444
25.17.0 53a9
30.17.o 6067
4642
4
53
6
g..
)f
8,74
58
8,12
9, °
5'9,
9,15
9,
36 8 96
J
20 DEUXIÈME CANON.
Z
chargement intérieur avait été un peu réduit et leur poids
n'était que de 31kg,49.
:
odX.
Vitesse initiale des boulets 320m.
L'angle moyen de relèvement a encore été trouvé égal
à17'
IOUR DE TIR.
ggANGLETOTALmoyenne
2
VALEUR zu")
VALr~uR DE IO,0 Ii.
K.
1-3
»
œ, X.
4
26
mars
février
i863.
1863. 1
2
in
00I.5I.
2.45.56
6 611
9i3,6
7
ln
16,31
10,84
24 » 3 3.42. 1 1223 7,95
»
23 4 4.36.]8 1451 10,20.
»
II 7 978,523
23
23
»
6 5 5.27.
6.3o.312017
1730
-7)4°)
1.
8,13J(7,937
n
7.25.34 2257 8,06
27
),
mars 1863.
7
8.24.3I 2500
)
60
27 8
9 9 9.9-3.2!1 2764 7,62
21 février-i8631010.20. 2897 g,16
26 » I5 15.17. 3g68 8,31
9,989,I5
16 20.17.0 46d
2,mars 1863. 20
25 25.17.O 5342 9,3I
8,668,903
9
4 »
3o
35
30.17.0
35.17. 0
5951
6295
8,74 )
Les deux tirs du 27 févrieront donné pour 1010 K des va-
;
leurs presque égales il n'en a pas été de même pour les trois
tirs du 23.
Prenant une moyenne entre les douze dernières valeurs,
on a
1010K —. 8,63.
30 TROISIÈME CANON.
, Projectiles.
:
Ces projectiles ne différaient en rien de ceux du § 3.
Vitesse initiale des boulets 328m. L'angle moyen de re-
lèvement a été de 151.
3o décembre
8janvier
1862.,..
i863. 1
in
oo1.45.40
2.41.58
645
931
m
6,39
2 10,79
9 » 3 3.32.25 1159 I3,32
7 » 4 q.33.q8 1512 9,241
7 5 5.24.50 1782 8,14 8,59
26
»
décembre 1862. 6 6.24.19 2051 8,40 )
j
26
8janvier
»
i863. 7
8
7.23.52
8.25.42
23I4
2597
2669
8,44
8,02
II,05 )
9,17
9 9.21. 5
28
» 9
10 10.19.24 2942 9>92 )(
7,05 8,51
30
Il
décembre 1862. 15 15.15. o 4216
)
20.i5. o !
7,89 56
31
février
Il'
1863. 20
25.15.o
20.15.C)
5000
4816 924
)
8,56
8 1
l
12 20
1862.
31
6
décembre
février
I2 janvier
4 février
12 janvier
1863.
1863.
1863.,
25.i5.o
i8633o3o.i5.o
25
25
3o.i5.o
3o
35o
35-
35.i5.
35.15.
35 5 o
5626
544g.
585o
6044
6i53
6078
8,33
9,43888
8,91,
10,04
10,27 )
)
<
j
Í1O,if9
).J
f
)
6
17 Il 10,71
IOIOK =8,97.
Les résultats qui correspondent aux inclinaisons de T0,
20et3°, et auxquels on n'a pas eu égard jusqu'à présent,
sont fort irréguliers; ainsi, dans le premier etle troisième
;
canon, le coefficient K se montre croissant avec l'angle dans
le second, c'est le contraire qui arrive mais toutes ces irré-
;
gularités disparaîtraient si les épreuves devenaient plus nom-
breuses. En prenant, en effet, des moyennes entre les valeurs
données par les trois canons sous chacune des dix premières
inclinaisons, on a le Tableau suivant:
Anglemoyeni°46'48"2°43'48"3°38'38"4°33'44"5°25'53"
Portéemoyenne,(mètr.).
iol,K
Valeurmoyennede
623 916
9,52
1189 1477
10,98
1737
10,69 9,19 8,51
40 QUATRIÈME CANON.
JOUR DU TIR.
,
INCLINAISON
du
ANGLE
total
X. de
PORTÉE
moyenne
Valeur
juin
février.
21
ier
3o
16
mai
10
I5
o
2020.12.0
o
0
0,
10.10.47
15.12.
w
2867m
4021
4658
9,00
7,57
9,43
3omai.
juin.
3
25
30
35
3O.I2.o
0
25.12.
35.12.
550618,13
5q44
63oo
8,60
8,66
;
colonne indiquent encore que la quantité K peut être traitée
comme une constante et, en prenant une moyenne, on a
1010K = 8,56.
Pour lever tous les doutes que l'on pourrait encore avoir
touchant la constance attribuée à ce coefficient, il convient
de prendre des moyennesentre les résultats donnés par les
quatre canons sous les mêmes inclinaisons.
a221
h désignant une constante. Pour l'évaluation du rapport
p
p
on exprimera toujours a en mètres et en kilogrammes.
La forme de l'ogive était la même dans tous les projectiles
de 16" qui ont été successivement employés, et la longueur
de la partie cylindrique n'a éprouvé qu'une légère variation.
Par conséquent, si l'expression précédente est suffisamment
exacte, les diverses expériences doivent donner pour h des
valeurs, sinon égales, du moins peu différentes les unes des
autres.
Le Tableau suivant renferme les résultats de ces calculs.
»
Trois des canons employés en 1863, savoir, le premier, le
second et le quatrième ayant donné des vitesses initiales
presque égales, on a pris une moyenne entre les trois valeurs
de h qui leur correspondaient.
initiale.
VITESSE de h.
VALEUR
OBSERVATIONS.
m
309 o,ooo356 Expériences de 1858, §2,
320 o,ooo338 Expériences de 1863, ior, 2° et 4° canons, § 4.
325 0,000367 Expériences de 1858,S2.
334 0,000326 Expériencesde1860, § 3.
§ 6.
— Projectiles ogivaux de 14cm.
—
Expériences de 1864.
Projectiles.
juin.
ier
27
juillet
2juin. I
juillet1 8
4
1
0 ,
4.29.
6.35.
„
1456
1984
m
8,3i
10,075
50
50
29juin120.i5.0
8.26. 427 10,23 5o
juin. o
28
30
io.i5.28
3o.i5.
2955
4678
56i5
8,07
9,51
10,86
50
50
50
§ 7.
—
Diamètre de l'âme
Canons de
:
19cm.
—
30dm,94.
Projectiles ogivaux.
L'ogive ne se prolongeait pas jusqu'à la pointe; cette der-
nière était remplacée par un arrondissement de om,019 de
rayon. La chambre, cylindrique à l'arrière, hémisphérique à
l'avant, est représentée dans lafig. 16.
Fig. 16.
;
vrai que les projectiles n'étaient pas semblables à ceux de 16cm,
mais il ne s'agissait que d'une très faible correction d'après
le calcul, elle ne s'élevait qu'à IIn,2.
Les tirs étaient généralement de quinze coups, quelquefois
de vingt. L'angle moyen de relèvement a été trouvé égal à 15'.
•
canon.V.
CHARGE
du
kg
4,1
5,2
VITESSE INITIALE.
duboulet
m
3o3,8
320,9
-
j
4
1
1
-,
t
ANGI.E
10.19.7
15.15.
25.15.
35.15.
5.3i.20
3 1.20
10.16.40
15.15.
25.13.
35.15.
XI,
o
0
0
0
o
PORTEE
1543
2596
3497
4923
5688
Résultats moyens.
i7j6
1716
2768
3874
5200
599
ai
VALEUR
de
10'0 K.
io10
12,43
II,59
ti,32
10,45
10,65
9,76
9*76
II,63
9,41
10,4!
io,5i
NOMBRE
de
coups.
20
16
15
15
15
3o
30
15
45
15
15
-
VALEUR
de
VITESSE INITIALE. VALEUR DE lotO K.
h =
m- RV
KV —7
ai
p•
m
3o3,8- 11,288 0,0004208
1 320,9 io,344 0,0004073
à
On ne devait pas s'attendre rencontrer une parfaite égalité
entre les deux valeurs de h, et la légère différence qu'elles
présentent ne s'oppose pas à ce qu'on puisse regarder cette
quantité comme constante. En prenant une moyenne, on a
Il = 0,000414.
Cette valeur surpasse celle que l'on a trouvée dans le § 5;
mais les proj ectiles de ig" étaient loin d'être semblables à
ceux de 1 6cm; ils avaient une forme moins allongée.
§ 8.
—
Obusier de 22cm.
— Expériences de 1861-1862.
de
expériences.
,
x ---,
--
CHARGE
e ---¡'-
iOi0K.JO1uK.
duPortee VITESSE
initiale
l'obusier.houlet
INJLINAISON DE 30°.
de Port.é.
Valeur
Porte
X.
INCLINAISON IJE 45°.
Valeurk°
ludeJi a.,o.
NOMliitE DE COUPS
à 400
à
•
3 kg 194,7
ni
3015
m
io,588 3383
m
9,992 45 35
4 2i8,4 3621 10,099 4147 7,989 30 4°
5 240,4 !l275 8,275,4699 8,743 55 55
6 255,9 4?52 7,346 8,84i 5092 30 30
CHARGE DE L'OBUSIER.
,
du
uOUe
boulet
VITESSE INITIALE
VALEUR DE 1010 K.
VALEUR DU PRODUIT
KV D •
- 3
kg
jm7
ïg4 10,280 o,ooo334
4 218,4 9,044 0,000329
5 240,4 8,5og 0,000341
6 255,9 8,093 o,ooo346
(
Projectiles. — Voir le Chap. II, § 3).
On a opéré successivement sur deux perriers neufs; avec
le premier, on a déterminé la vitesseinitiale de la portée sous
l'inclinaison de 10°; avec l'autre, on a recherché les portées
sous des inclinaisons supérieures.
|
o ,,,
10.55.32 1984
m
29,74 4°
kg
i5.43.2o 2436 35,35 20
m
0,120 275 25.43.20 3075 41,30 39
J 30.43.20 3318 41,47 40
!
35.43.20 3372 45,76 40
ai sin y
OBSERVATIONS.
m
194,7 Obusierde22cm. 0,0004743 §8.
218,4 D 0,0004680 »
240,4 » 0,0004847 »
255,9 a 0,0004907 »
•
275,0 Perrier ('). 0,0005407 §9.
3o3,8 Canon de igcm. o,ooo56o3 §7.
309,0 Canon de 16cm. 0,0005343 §2.
319,6 i, 0,0004902 §4.
320,0 »
0,0004948 §4.
320,9 Canon de Igcm. o,ooo5423 §7.
32i,o Canon de i4cm. 0,0004743 §6.
32i,o Canon de 16cm. 0,0005367 §4.
325,0 » o,ooo55o6 §2.
328,0 » o,ooo5o8g §4.
334,0 »
0,0004904 §3.
(') La valeur du coefficientKque l'on a adoptée pour le perrier est celle que l'expé-
rience a indiquee comme correspondant àl'anglede io°55'3z".
Les variations du produitKV~:Ecosécy ne suivent aucune
a"
loi et paraissent uniquement dues aux irrégularités des expé-
riences. Rien se s'oppose donc à ce qu'on le considère comme
constant, du moins tant que les vitesses et les angles restent
compris entre les limites que l'on a indiquées au commence-
ment du paragraphe.
En prenant une moyenne, on a
§ 1. - Considérations générales.
La dérivation moyenne est la quantité dont, au point de
chute, les projectiles s'écartent du plan de tir; elle se mani-
feste toujours du côté vers lequel tourne la partie supérieure
-,
du corps, à gauche, par conséquent, pour les canons rayés à
gauche. Les causes qui la produisent ont été indiquées dans
la Ire Section, § 9; la difficulté est d'en trouver l'expression.
Lorsque la nature du projectile est connue, la dérivation,
de même que la portée, est entièrement déterminée par l'angle
;
de départ a et la vitesseinitiale V ainsi, en la désignant par D,
on peut écrire
D=f(,V).
:
Les considérations théoriques ne fournissent aucun moyen
de découvrir la nature de cette fonction il faut donc, de
toute nécessité, recourir à l'expérience.
Mais les dérivations subissent l'influencedesagitations de
l'atmosphère et sont, par suite, extrêmement variables. Celles
des boulets de la marine augmentent quand le vent vient de
la droite; elles décroissent quand il souffle de la gauche: le
contraire arrive quand les rayures des canons tournent de gauche
à droite.
Ce n'est qu'en multipliant beaucoup les tirs qu'on peut
écarter ces influences journalières et arriver à des résultats
réguliers.
§ 2.
— Dérivation des obus ogivaux de 16cm.
—
Expériences
de1858.
VALEUR
VITESSEANLE DÉRIVATION du rapport
DONNÉES. initialededépart D. JîD—. OBSERVATIONS.
V. a. sin2a
Diamètredesbou-
letsa=0,1623 325
m
|
l
If
o
5.21.36
IO.I3.58
15.12. o 5o,
m
7,59
25,38
3
870,0
804,1
737,7
5tirsdei5coups.
»
3tirsdei5coups.
Poids,3oks. I 25.12. o 147, 7 814,7
1 35.12. o 275,0 827.6
»
»
Dérivation calculée au fi
moyende la
formule.. fi
m
7,06
m
25,55
m
55,65 148,8
m ID
m
269
Excès sur la dérivation
observée. —
o,53+0,17 -+-5,35 0,9 — — 6
(5.24.
0 ttt o 5,o5
m
570,2 3tirsdei5coups.
25.12.
30g
m
25.12.O236,1
J
0 •
10.19.45
I5.I2.O
21,
48,3
i33,6
0 653,2
702,6
737,0
710,6
»
2tirsdei5coups.
»
»
Dérivation calculée au
moyen de la formule..
m
5,97
mm.
m
21,69 46,38
m mm
m
122,3
m
224,2
Excès sur la dérivation
observée. 4- 0,93 + 0,69 — 1,92 — 10,7 — 11,9
§ 3.
—
Suite. — Expériences de 1860 (Chap. IV, § 3).
°
33rm
i
t5.2
| o
*
ni
VITESSE INITIALE
10.17.'(J
j
!
0,"m
ANGLE DE
2).12.O
de la droite.
§
D..
<1.
i<S
IJÉPRT
7,2.3
Í
29,0
3::>.12. 0
DÉRIVATION
824,*)
908,0
i004.fl
a
70
90
18
324.5
2,0
324.::>
97J,o
D
9ÍJ,0
•
NOMBRE
coups.
de
coup1s.
ÍO
(o
60
Go
932,8
o f
2.43.46
334.51
4.33.44
tt 1,68
m
3,i5
4,03
807,5
637,0
f> 720,4
5.26.17 4,98 668,4
554,5 i
6.28.31 8,5
7.26.19
8.24;39
• 13,1
14,0
781,5
653,6
9.23.45 718,6
10i241
15.16,20
*
25,2
24,4
32,2
945,5
464,1]
748,0' x >
20.16.20
25.16.20
3o.16.20
35.16.20
72)1
123,5
211,5
258,0
f
600,6
677,6
7^2)7)
832,3
f
7233
723,3
Diamètre des
*dir-
CHARGE
de
l'obusier.
m
309
323
325
234
V.
-
VITESSE
initiale
boulot
:
obus
VALEUR DE
674,7 (§2)
720,0 (§4)
809,6(S
927,9CS
om,
—H
3o°3o'.
2209. Poids
-
DD
SHI-a
2)
3)
D'après l'observation faite à la fin du § 3,la quatrième va-
leur doit être trop forte; les variations qu'offrent les trois
premières ne s'opposent pas a ce que le rapport Vi-s n2a
puisse êtreregardé comme constant; en prenantleurmoyenne,
on a
§ 6.
— Dérivation des obus ogivaux de 22cm. — Expériences
de 1861 et de 1862 (Chap. III, § 6; Chap. IV, § 8).
1)a
VALEUR DE
Slll8
étantde
,', L'ANGLE
:
a
L ANGLE a;
4°°3o'.
lu-VALEUR DE
81kg, 5.
0,00707
0,00690
0,00766
VALEUR
moyenno
de
1)
Vlsin2. *
0,00832.
SID-a;\ôill'a
U T)
VALEUR
moyenne
de
TI
i
kg m
1,0 n5,4 102,6 94,7 98,6 0,00744
2,0 163,8258,4' 243,8 251,1 0,00936
3,0 194,7 280,2 262,2 274,2 0,00723-
4,0 218,4 299,4 3i8,7 3og,o 0,00648
5,0 2'40,4 321,5 415,8 368,6 0,00593
6,0 255,9 520,3 525,3 522,9 0,00780
:i
Cette valeur est très peu différente de celle qu'on a trouvée
pour les obus de 16cm (§ 5). Les deux sortes de projectiles
sont à peu près semblables.
§ 7.
—
Dérivation des obus ogivaux de 14e"1.
de 1864 (Chap. IV, §6).
- Expériences
: :
Diamètre des obus a=0m,1366. Poids
Vitesseinitiale A = 3?.iin.
: p= 18kg,65.
I---------------__m_------u 11
AGLE a DÉRIVATION 1). VALEUU DE V—1—.
io.') 15.28
; il m
18,8 0,00.576
!0.I5.O 82,0 o,oo64'i
30.]5. 0 Ijo,o o,oo57 1
Valeur moyenne :
§ 8. —
Dérivation des projectiles ogivaux lancés par le perrier.
Expériences de 1859 (Chap. IV, §9).
o t
16.43.20
25.43.20
tt.
n
DERIVATION D.
38
80
m
VALEUR DE
517,3
424,7
D •
——-—
a OBSERVATIONS.
2tirsde20coups..
»
3o.43.20 129 494)2 »
35.43.20 162 475,2 »
§ 9.
- Conclusions.
Des expériences soumises à tant de causes de variation ne
peuvent guère conduire à des résultats dont on soit complè-
tement satisfait. Il faut seulement tâcher d'obtenir quelque
expression simple qui, tout en se conciliant avec l'ensemble
général des faits, se prête facilement au calcul.
L'équation
D=hV2sin2a
satisfait à ces conditions; elle revient à dire que la dérivation
est proportionnelle au carré de la composante verticale et de
la vitesse initiale, ou encore au carré de la durée du trajet
dans le vide.
Ilne faut pas oublier que dans les expériences précédentes,
la vitesse initiale est toujours restée comprise entre 200m et
330m. Ce n'est donc qu'entre ces limites que la formule
D=hV2sin2
t
se trouve vérifiée.
h
Le coefficient varie nécessairement avec l'inclinaison des
rayures; il dépend, d'ailleurs, essentiellement de la constitu-
tion du mobile.
iicmh=0,00787
Obus ogivaux de
»
»
de
de
i6om
i4cm
h =
/i=o,oo6o3
0,00721
» du perrier. 11,=0,00632
Le Tableau suivant fait voir qu'onobtient des nombres
peu différents en multipliant chaque valeur de h par le pro-
duit
a3
a cosécycot:
VALEUR DE
CANONS Y 0. hh E..coséc" cot0.
a3 cosscy1
cote.
Canondei6cm..
o
41.51, 6.0 o 740,2
Obusierde22°™.44-49 6.0 752,2
Canon dei40m.. 40.4 6.0 65i,8
Perrier. 38.2 6.23 716,0
,
mais les épreuves avaient été peu nombreuses. En 1873, on
a exécuté, avec les mêmes projectiles, d'autres expériences
pour lesquelles on a fait subir aux dérivations les corrections
valeur
l moyenne
va eur mojyenne dudu rapport~
rapnport ,
~D
relatives aux agitations de l'atmosphère,et l'on a trouvé, pour
le
-
nombre
nombre 0,0066.
SIn - rJ.
0,0066. En
En
adoptant cette valeur, on obtiendrait
nombre bien peu différent de ceux qui correspondent aux
autres bouches à feu.
Adoptant donc, pour le produit h~coséc cot, lava-
leur 736, qui est la moyenne de celles qu'ont fournies le ca-
non de 16cm, l'obusier de iicm et le perrier, on est conduit
à la formule
l'angle ogival;
gente de l'inclinaison finale des rayures et au sinus de
elle varierait, en outre, en raison inverse du
poids du projectile.
Quand il s'agit de projectiles semblables, le rapport — 3
; Ip
reste constant ainsi que l'angle par suite, d'après la formule
précédente:
Des projectiles semblables, animés de vitesses initiales
égales,éprouvent, sous les mêmesangles, les mêmesdériva-
tions.
CHAPITRE VI.
DÉVIATIONS LATÉRALES DES PROJECTILES.
§ 1.
- Déviation latérale moyenne.
- On entend par déviation latérale d'un projectile la quan-
tité dont, au point de chute, il s'écarte de la projection hori-
zontale de la trajectoire moyenne, soit à droite, soit à gauche.
La somme de toutes ces déviations divisée par leur nombre
est ce qu'on appelle la déviation latérale moyenne.
-
Si le mouvement s'opérait dans le vide, toutes les trajec-
toires particulières seraient planes, et les déviations latérales
ne pourraient être attribuées qu'aux écarts initiaux.
Soient alors l'écart angulaire latéral moyen; q la dévia-
tion latéralemoyenne; on aurait
l'origine.
naître l'existence de forces déviatrices dont il est facile
d'ailleurs de découvrir
En effet, ce n'est jamais autour de son axe que tourne le
:
projectile en sortant de" la bouche à feu, mais autour d'une
droite qui s'en écarte un peu de là des mouvements anor-
maux qui changent, d'ailleurs, d'un coup à l'autre. Ces
circonstances doivent faire varier la direction de la résistance
de l'air.
De l'équation
on tire
(mètres).
Déviation latérale moyenne
rapport.--
q,
0,89 1,98 3,13 4?7^ 8,23 11,87
Valeur du 20,00 21,10 17,53 [8,13 19,23 20,59
SIn a:
ina
OBSERVATIONS.
o ,„
1.46.40 m
0,83 26,75
r1
2.43.46 1,11 23,21
3.3451 1,38 22,10 ,( 22,90
4.33.44 i,53 19,24
5.26.17 2,20 23,22 )
= 3'^2'
et comme
-
§ 4. — Déviations latérales des obus de igem. — Expériences
de1858(Chap:IV,§7).
On a pris les moyennes des résultats donnés par les deux
charges de 4kg, 5 et de 5kg,2 sous les mêmes inclinaisons.
a5°22'IO°I8'i5°r5'25°i5' 35°i5'
Angle
Valeurdu
Valeur duraprpr
rapport
q
Déviationlatéralemoyenne
ort sina
?
(mèt.). 2,79 3,67 5,09 7,55 i5,82
27,gi :w,53 17,;0 27,41
20, 5 3 19,53 17,70 27, 4 1
,,oV*
y.q.
CHARGE
DE
sina
q
VITESSE INITIALE
du
l'obusierprojectile moyenne
ANGLE O.
DÉVIATION
latérale
VALEUR
du rapport
( i 1
ke *94)7 1
mJ4O*3O9,5O5,44
3o.3o m )
0,000283
o,ooo386 '335 t
„8 1
i,o4°*3O
-•
)<.0,0~000o0~3
(5,o ii>°7
3o-3°
0,'
9,30
)
0,0004
, r
o,ooo384 j 0,0003,0
40.30
3o.3o 240,4
I3'16,22
,3Q
66'°5"ÍI30.30
000457
II,60
o,ooo4,4.5c
O,OOO34Q)
)
0,000357
o,ooo4„3o
4o.3o 13,980,000329 9 9
I
0,000
1
Les variations du rapport paraissent indépendantes de la
charge et de l'inclinaison; en prenant une moyenne, on a
o. ",
d'ailleurs la grandeur de la différence entre l'angle de départ
et l'inclinaison.
Angle
Angle rJ..
IO°55'2O"
10° 5
I
20 1 20 2 20
43'
50 4 11 50 443'11
t
oc
rarpportq
Déviation latérale moyenne
(mètres).
23,6218,82
7,8
i7>99
4,36 5,1
Valeur du
sina
rJ.
sina 20
1"
Angle
A 3o°43'2o"
0(.3' 11 335043'
5° 4 11
raprport
1
:
Sans doute, il n'en est pas toujours ainsi des circonstances
particulières augmentent parfois la grandeur des forces per-
turbatrices; et alors la déviation croît, avec l'angle a, plus
rapidement que ne l'indique la formule; c'estce qui arrive,
par exemple, quand l'atmosphère est agitée.
Dans les expériences exécutées à Gavre sur les canons
de 16cm, l'écart latéral moyen a toujours été inférieur à4';
mais il est clair que, dans la pratique ordinaire du tir, il ne
faudrait pas compter sur une pareille précision.
CHAPITRE VII.
DÉVIATIONS LONGITUDINALES DES PROJECTILES.
§ 1.
— Considérations générales.
(1) Cette relation revient à supposer que les carrés des écarts moyens
sont proportionnels aux carrés moyens des écarts, ce qui a. lieu, par
exemple, lorsque la loi de probabilité des écarts est représentée par la for-
mule
Les tirs exécutés sur des panneaux placés à une faible di-
stance de la bouche à feu montrent que les écarts angulaires
se produisent indifféremment dans tous les sens. On peut
donc remplacer 1, par l'écart angulaire latéral moyen désigné
précédemment par et poser
§ 2.
— Déviations longitudinales des obus ogivaux de 16cm. — Ex-
périences de 1858 décrites dans le Chapitre IV, § 3 et le Cha-
pitre VI, § 2.
9 COS2a
Angle ex. 5°23' 10017' 15012' 25°i2' 35°i2'
V'
Déviation longitudinale
moyenne observée Q.
g-
Val.
(mètres.).
de2^^>S2<Xtang
9
29,4
£ 19,0
43,3
18,2
57,5
16,7
96,1
12,8
102,8
6,6
ur,b~
2V
Valeur de
2Vsin2rJ.
9
;. 22,43 39,29 4^06 95,24 102,6
12 3 , 6 .108,9
123,6
-
120,1
120~ 1 Iii,o 8
111,08 108,7
108, 7 .10 8 , g
ij
Déviation longitudinale moyenne
g
observée Q (mètres.) 38,8 36,8 30,8 47,0
2 V COS 2 OC
Valeur de ——————
9
tange 22,0 22,0 21,6 19,8
Valeur
V 1 de
d
2VSin2a 81,77 29,5- 21,93 42,63
4 63
Valeur
9
de2 ç.
V
1"9,8 91,58 61,69 83,87
--
Déviation longitudinalemoyenne
observéeQ(mètres.)55,5 73,5 80,6 95,8
1 dedeg.
Valeur de
2COS2OC tangE. 14,4 7,4
T
9
17,4 n,2
Valeur
2
9
9
?
Valeur2Vsin2OC
V
—
52,70
-
81,07
8 79,81
72,08
93,25
,
8
91,67
95,51
5
ioi,3
Parmi les
Parmi huitvaleurs
les huit valeursde deb , il s'en trouve une, la troi-
2 V v.
tro i La
-
sième, qui s'écarte beaucoup des autres; en n'y ayant pas
égard, on obtient pour moyenne 92; et, par suite, V étant
égal à 323mj
ç
= Jm, 4.
:
tient
Angle
cr x.
Faisant dans la formule (2)5 = 3'42" et
Excès surl'expérience. »
llbea.
a
Angle 2o°i6'2o" -01
0 1.''39" 9°23'
8°24
Valeur deQ calculée. (mètr.). 34,5
3,5 -
0
36,8
o
25°i 6'io"3o°i
20
0
39,2
+8,4
'1'
,., 1/i5 o
45"io°24'32"
-0 35°i6'2o"
01 6'2o"
12 l JO
£
5o,8
3,8
= 1m, 4, on ob-
0 16 '2o"
fi
-
,;:¡ 1 20
ValeurdeQcalculée. (mètr.). 58,1 72,6 81,6 87,0
Excèssurl'expérience. +2,6 - 0,9 +1,0 - 8,8
»
l Aucune de ces différences ne surpasse celles qu'il fautnéces-
sairement admettre pour régulariser les données de l'obser-
vation.
Pour les faibles inclinaisons où l'influence des écarts angu-
§4.—
1
-
ij 1
Anglea.
a
laires est prédominante, les expériences sont plus incertaines.
Voici le Tableau comparatif des résultats calculés et des
résultats observés
Angle
Déviationlongitudi-
nalemoyenne. observée.
Différence",,,,
a
Angle
5°26'irj"
:
g
calculée. (mètres.).
(mètres.).
cos-.eetang
2V2cos2a
Lamoyennedesquatrevaleursde
28,2
£
»
»
-
2°043'
24,4
30,4
0,22,4
6,0
21,4
47,7
i35,6
!.
10018'
52,3
!f'f' 3054'5"
4 3' /,!."
I5°I5'
55,9
19,6
52,35
io3,i
3°5 4 '5i"
25,9
—4»1—*>9
30,0
G°28'3o"
3o,4
32,8
4,4
80,53
104,4
f
(¡°33'44"
26,9
28,8
^°26'i9"
3i,9
37,9
— 6,0
25°I5'35°i5'
81,8 109,8
7,6
109,5
116,2
Angle x. f
Comparant les résultats
servation :
Valeur deQ calculée (mètres.) 45,8
Excès sur l'expérience (mètres.)..— 6,5
§
ç=lm, 81.
de la formule aux données de l'ob-
ô-18,
leurs de
de
de 1861-1862 (Chap. IV, § 8 et Chap. VI, § 5).
g,
— H
au lieu de celles de
=6'16"
ANGLE -
initialelongitudinale
VITESSE
2V
S
(Chap.VI,§5).
delaquantitéa. 2
DÉVIATION
i5°T5'
61,6
+ 5,7
25°15'
92,6
+10,8
OBSERVATIONS.-1
VALEUR
35°i5'
108,8
— 1,0
9
0,395
CHARGE
J'ObU:ier,
l'obusier.
des a, ANGLE
moyenne g
94 J
projectiles. observée Q
0,070,0
kg
)
3,0194,7 4o,3o920,4/79
1
m 1
i o
3o,3o ,
3o,3o
50
m
0,291
0,490
)
o,395
,(
,'-la,0
1
4,0 218,4
5,'o24,0,4 3o,'3o96 0,453
0,477
i
o,465
40,30 II3
o. 0
, 1 >
3o,3o 86 o,38o
6'°
6,0 2255,9
Í
i 40,3o 69 38 r
i
0,380
o,3~8o
1 1
§ 6. - Conclusions.
;
premier, la gargousse était, comme à l'ordinaire, en contact
avec le fond de l'âme un valet en algue de ODl, 09 de longueur
remplissait l'intervalle qui la séparait du boulet; dans le se-
;
cond, cet espace restait vide. Dans le troisième, la gargousse
était liée au projectile un vide d'une longueur égale à 0m,09
se trouvait entre elle et le fond de l'âme.
L'orifice intérieur de la lumière, placé à0m,13 du fond de
l'âme, se trouvait toujours entre les deux extrémités de la
charge.
Le premier et le second chargement ont d'abord été com-
parés. On les a employés pendant les mêmes jours exacte-
ment de la même manière et tour à tout dans l'un et l'autre
canon.
Une semblable comparaison a été établie ensuite entre le
second et le troisième chargement.
Les vitesses ont été mesurées à diverses reprises.
de la
gargousse.
m
Écart moyen.
Vitesse initialemo-vcnne
III
3o5,4
9150
306,0
4,49
m
3i3,8
2>72
gargousse. gargousse.
m in m
Déviation latérale moyenne 9,98 8,66 8,2
Déviation longitudinale moyenne. 122,0 88,9 66,6
§ 8.
— Déviation verticale moyenne.
tano.,w- tangrJ.=sinoc.
La déviation verticale moyenne est donc alors égale à
-SlnCl.
tange, c'est-à- d ire qu'elle ne diffère pas de la dévia-
1
9
tion latérale moyenne.
L'une et l'autre sont, dans ce Cas particulier, uniquement
dues aux écarts angulaires et l'on a supposé qu'ils se produi-
saient indifféremment dans tous les sens.
CHAPITRE VIII.
SYSTÈME D'ARTILLERIE ADOPTÉ PAR LA MARINE EN 1864.
§ 1.
—
Dispositions générales.
;
Le diamètre de la chambre qui reçoit la gargousse est un peu
supérieur à celui de l'âme le raccordement est tronconique.
Les rayures des canons de 14cm et de1 6cm sont restées con-
formes à la description donnée dans le Chap. Ier. Par suite,
aucun changement n'a été apporté aux tenons des projectiles.
Dans les canons de 19e111, 24 cm et 2 7cm, les rayures sont au
nombre de cinq; leur développement est encore une parabole
du second degré et l'inclinaison finale est de 6°. Le fond de la
section transversale des rayures est un arc de cercle dont le
centre se trouve sur l'axe du canon; les flancs sont rectilignes
*
et inclinés d'environ 17° sur la normale, de sorte que la lar-
geur est moindre au fond qu'à l'entrée. Les angles sont légè-
rement arrondis.
A l'arrière, et sur une certaine longueur, les rayures sont
approfondies d'environ1mm, afin de faciliter l'introduction
des tenons.
Chaque projectile porte deux rangées de tenons, l'une au-
tour du centre de gravité, l'autre dans le voisinage de l'arrière.
Le diamètre du cercle circonscrit aux tenons est très légère-
ment supérieur à celui du fond des rayures.
Les tenons de l'arrière sont disposés de manière à ne jamais
rencontrer les parois latérales des rayures. Ceux de l'avant
sont circulaires.
Tous ces tenons sont en bronze monétaire, excepté ceux
de l'avant des boulets de 1 gCIl1 qui sont en zinc. Dans le
cours des expériences, on à seulement employé pour les
boulets de i6cm des tenons en zinc ou en cuivre conformés de
telle sorte que le vide des rayures se trouvait à peu près rempli.
Le Tableau ci dessous renferme les dimensions principales
des bouches à feu:
CA)iON DE14cul.16cm. 19cm. 24cm. 27cm.
Diamètre de l'âme A,
décim. 1,386 1,647 1,912,402,744
la
Diamètre de chambre,
décim. i,494 2,o5
l
2,628 2,876
L.
1,777
la
Longueurde chambre,
décim. 1,98 4,22 5,70 6,54 7,60
Longueurtotale de l'âme,
décim. 18,56 31,35 34,92 18-ft 42,08
Distance de la lumière au
fond de l'âme., décim. 0,61 i,58
Largeur des rayures ,
décim. o,44
0,90
o,5o
0,92
o,4i5
1,235
o,58 0,60
Nombre desrayures. 3 3 5 5 5
Diamètre du cercle équi-
valantàlasectiontrans-
versale de l'âme etdes
rayures A,. décim. 1,419
Capacité totale de l'âme
1,6821,9622,437 2,710
et des rayures C,
a.
70,85 197,26 258,5
Valeur durapport^-• C
l'âme.
projectiles au calibre de
o,9855 0,9854 0,9871 0,9875 0,9876
§ 2. — Influence du diamètre du mandrin des gargousses
sur les vitesses initiales.
Au commencement de 1867, l'influence que le diamètre
du mandrin de la gargousse exerce sur la grandeur de la vi-
tesse initiale a été l'objet de nouvelles recherches dans les-
quelles on a opéré sur des canons rayés du système 1864.
Les boulets étaient cylindriques et terminés à l'avant par
une calotte sphérique de 20mm deflèche. Les tenons étaient
en cuivre et qui composaient la rangée de l'avant rem-
ceux
plissaient les rayures.
Un valet en algue d'une longueur égale au calibre de l'âme
était interposé entre la gargousse et le boulet.
On mesurait les vitesses à la distance de 55m, en se ser-
vant de l'appareil Navez-Leurs et l'on en déduisait les valeurs
des vitesses initiales.
Les divers mandrins essayés avec la même bouche à feu
étaient tous employés comparativement le même jour. Les
moyennes étaient prises sur dix coups.
Le Tableau suivant fait connaître les résultats moyens des
expériences; vreprésente la vitesse initiale, <7 le rapport du
diamètre du mandrin des gargousses au diamètre de la
chambre, ts le poids de la chargeetp celui du projectile :
1
Canon de 16".
i
p=45kg,04. Diamètredumau-
n= 7ke,5. drin.millim. 46 i5o.
m—
p
°'
=o ccc deo'
Valeur de cr 0,822
Valeurdev.mètre341,3
o,844
343,5
163 166
0,91} 0'9341:
347,3 345,0
Canon de 19cm.
p=144kg,Q
'Valeurde a.
IDiamètreduman-
1
drin. millim. 2I3 220 23r 242
o,845 0,873 0,917 0,960
ra=2oks,^=o,i38.Valeurdev.mètr.3i8,25 320,9 325,0 324,35
P
o=24ks,—=0,i656.
P
» 328,5 334,3 344,8 337,25
f
du sur la vitesse
mm
CANON. CHARGE.
mandrin. cacuce" observée"
146
m
34o,7 -0,6m
-+2,6
(
cm kg
16 7,5 150 342,1 1,0
163 349,9
,
1 IG8 339,6 -+-0,6
12,5 j 344,3
19
-1,8
176 -4-0,7
j
(
188 35o,6
1
I
20,0
220321,21
231324,9— - o,3
- 0,1
231
3i8
32-f,9
0,1 0,1
5
24 1
J
24,0
|j --I-2,8
213 331,3
335,0 0,7
r t 220
231 339,5 — 5,3
1
§ 3.
— Influence des valets en algue sur les vitesses initiales.
1
1
delongueur et pesait 440gr. Les trois chargements étaient
employés dans chaque série de trois coups.
Les vitesses initiales étaiènt mesurées à la distance de 50m
la
au moyen de l'appareil Navez-Leurs et l'on en déduisait les
valeurs des vitesses initiales. Les moyennes étaient prises
de
sur vingt coups.
audiamètre
du des
CHARGE
canon.
kg mm
DIAMÈTRE
m
mandrin
7,51500,8n
7,5
du
ni
gargousses
0
ji3
mm
1
RAPPORT
du diamètre
du mandrin
chambre.
1.1.
11
PROJECTILES.
Obus og.vaux,
H=:3~
ques,p
5
io. j
1
LONGUEUR
des
j6o
160
0
,
160
ïSS
YITFSSE
initiale
Illoyenne.
4°7>8
4i8>
416,8
339,7
347,7
346,7
V—p=H(~—~.
~EnsupposantH=P et l= reproduit très
idc, 1, on
approximativement les résultats de l'expérience quand on
prend V=41 8m,2 pour les obus et V=347m,9 pour les
boulets massifs. La longueur x est exprimée en décimètres.
Voici, en effet, les résultats que fournit formule la :
EXCÈS
PROJECTILES. LONGUEUR DES VALETS. VITESSE CALCULÉE. sur la vitesse
5;o
observée.
Obus n3
mm m
407,8
418,2
o
ni
(
160 416,3 1,5 0
34o,4
Boulets
(160
(
massifs..
1
n3
o
347,7
346,5
0,7
0
0,2
f
DIAMÈTRE RAPPORT
CHARGES du du diamètre LONGUEUR
mandrindumandrin VITESSE
<
du PROJECTILES. des initiale
des au calibre valets,
canon. la moyenne.
( 0,017
de
gargousses. chambre.
i j (
kr <n"»>/>=4»"Vo.
7,5 °
IllffiBoulets cvlindri-
{no ques,p = ,)g,IO. 163
mm m
ôd2,I
315,9
§ 4.
- Calcul des vitesses initiales.
Pour suivre le procédé indiqué dans le Chap. III, il faut
chercher le rapport 9 de la vitesseinitiale à la vitesse V1, dé-
terminé par les formules rapportées dans le § 1er du même
Chapitre.
Les faits que l'on va citer tendent à prouver que la valeur
dé 9 reste sensiblement constante quand le rapport du dia-
mètre du mandrin à celui de la chambre est égal à o, 916 et
que les valets ont une longueur égale au calibre de l'âme.
Les tenons des proj ectiles étaient en cuivre et ceux qui
étaient placés sur l'avant remplissaient à peu près les rayures.
Le rapport du diamètre du mandrin des gargousses au dia-
mètre de la chambre était toujours inférieur à 0,916; mais
la longueur des valets se trouvant constamment égale au
calibre de l'âme, les formules du § 2 sont applicables et font
immédiatement connaître les augmentations que doivent su-
bir les vitesses lorsque ce rapport devient égal à 0,916. C'est
ainsi qu'on obtient les vitesses correspondant à ~cr= 0,916.
o.
PROJECTILES.
PROJECTILES. pesant
pesant
OBUS
d poids
du
MASSIFS
.d de
d 2i6Ks.
kg
kilog.
Diamètre du mandrin des gar-
gousses.
du
poids
millim. 213
16
a4cm-
PROJECTILES.
Obus
deioolg.
Boulets
massifs
dupoids
24
220
ijbk<>.
OBSERVATIONS.
(a) Expériences de
1866, 20 coups.
Expériences de
e.
Valeur du rapport o,845 0,873 1868, 35 coups.
Vitesse donnée par l'expérience.
mètres. 362 (") 341,4 (J)
Vitesse correspondant à 5=0,916
mètres. 369,9 344,9
Vitesse V, déduite des formules..
mètres. 418,4385,9
Valeur de 0,884 0,8938
PROJECTILES.
4° Canon de 16cm.
:
8.
Expériences exécutées au mois de juillet 1869. Nombre des
coups 40. Projectiles cylindriques du poids de 45kg.
Charge du canon7ks>5
Valeurdu rapporta-0,844
Diamètre du mandrin des gargousses.. i5omm
Vitesse donnée par les expériences 345m,o
Vitesse correspondante à 5 0,916. 352m,5
=
Vitesse V, donnée par la formule. 406m,5
Valeur de 0,8671
La valeur de , savoir 0,8671, est inférieure à celles que
l'on a trouvées précédemment; mais le canon de 16cm diffère
beaucoup de ceux de 19e111, de 24cm et de 27cm; et, en outre,
le rapport du diamètre du projectile au calibre de l'âme y
est moindre.
Il est maintenant facile d'exposer le procédé par lequel les
vitesses initiales des projectiles peuvent être calculées a priori.
Il faut d'abord se procurer la valeur de V, en se servant des
formules données dans le Chap. III. Les recherches auxquelles
on vient de se livrer font connaître la valeur de 9 pour cha-
cune des bouches à feu du système de 1864. Le produit V,
donne immédiatement la vitesse dans le cas où le mandrin
des gargousses est tel que le rapport de son diamètre au
diamètre de la chambre se trouve égal à 0,916 etoù, enmême
temps, les valets ont une longueur égale au calibre de l'âme.
Si l'on veut employer un autre mandrin, on calculera la
perte de vitesse qui en résultera, à l'aide de la formule donnée
dans le § 2, laquelle sera applicable, la longueur des valets
étant égale au calibre.
Mais il peut se faire qu'on veuille employer d'autres valets :
dans ce cas, il faudra recourir aux formules du § 3. On cal-
culera d'abord la longueur l des valets donnant le maximum
de vitesse, puis l'augmentation de vitesse qui résulterait de
leur emploi et enfin la diminution qu'entraînera l'usage de
ceux dont on prétend se servir.
EXEMPLE. Canon de 24cm.
—
:
Boulets massifs du poids de 145kg. Charge du canon 20kg.
:
Diamètre du mandrin des gargousses : 220mm Longueur des
valets 160mm..
On demande la vitesse initiale.
On trouve dans ce cas V1=375m; et la valeur de
0,89; ainsi
V1= 333mm,75,
9 est
l
du § 3 donne = 1dm, 32 : c'est la longueur du valet qui don-
nerait le maximum d'effet.
Faisant, dans les formules du § 3,
Poidsdelacharge kilog. 10 13 16 20 24
de
Longueur la charge.décim. 2,76 3,57 4;405,50 6,60
Longueurduvalet » 6,o5 5,23 4,40 3,3o 2,20
Vitesse initiale du boulet, mètres. 229,9 261,8 287,6 317^8 339,3
Charge.
V,. V,.
Vitesse modifiée
Valeur de
Valeur de V®0j9°49
y" =
kilog. 10 13 16 20 24
mètres. 278,9 3o3,8 317,5 332,5 342,5
» 308,3338,2357,5375,0385,9
0,8984 0,8881 0,8867 0)8875
kg kg m
31,49 5,0 36o
45,oo 7,5 338
;
opérer dans les charges, les diamètres des gargousses ou les
longueurs des valets mais il y a encore d'autres moyens de
faire varier les vitesses, et il reste à rendre compte des essais
qui ont été faits à cet égard.
-j¡J!;
r.¡
o
a
Ë boulets poudro. g gargousscs. ;..
=«
¡;¡
=
s
——"———
s ®
05
Papierparchemin. m -1i5
..e:
C »J
Cdel6cm.7,0101
anon
7,50
.,
45
kg kg
r
5
i o
mm
0
160
mlll Tolle a voileen-
)
2201Toile (
Papier parchemin.34o,g
cn-|j
10
Canonde24cm. 144 24,0 220 à voile
I
duitedecire3/|5,o 10
Papierparchemin. 336,0 10
Canonde27cm.216 36,0 250 25o Toile à voile cn-
t duite de cire. 33g,8 10
gargousses :
La charge était de 12kg, 500. Diamètre du mandrin des
1
76mm. Longueur moyenne des charges
: 530mm.
Longueur des valets en algue Jgomm. Boulets cylindriques
:
pesant 75kg.
C'était en se servant de cordons Bickford (1) qu'on mettait
le feu à un point déterminé.
(1) Le cordon Bickford n'est autre chose qu'un tube formé avec du
chanvre et dont l'intérieur est rempli de pulvérin.
Chaque vitesse moyenne était déduite de quatorze coups.
Position du point d'inflammation. Vitesse moyenne.
Soient
v
;
x la distance d'un point d'inflammation
charge
la vitesse correspondant à cette distance;
à l'arrière de la
*
;
Dans les canons de 19e"1, le centre de l'orifice de la lu-
mière est à 92JllJll du fond de l'âme l'accroissement de vitesse
que l'on pourraitobtenir par son déplacement serait, pour
le chargement précédent, égal à 3m,0.
En généralisant la formule à l'aide des considérations dont
on s'est déjà servi plusieurs fois, on obtient
Canon de 30, N° 1.
3.
i
A=1dm,647. C=56dm,
boulets, p= 5kg,05. Vitesse :Charge, ~ts=5kg. Poids des
le feu mis par l'arrière,
495m, 7; le feu mis par l'avant, 487m, 1. Différence 8m,6.
L'expression précédente donne 8m,33.
§ 7.
—
Chargement avec vide en arrière de la gargousse.
Influence de la position de la lumière.
::
Épaisseur des frettes : 56mm. Épaisseur de la fonte sans
frettage 1 56mm. Serrage des frettes mesuré suivant le dia-
:
mètre omm, 5. Diamètre de l'âme: 1dm, 647. Longueur de
l'âme 9,7d-@5@ le fond raccordé avec la surface cylindriquepar
un quart de rond d'un rayon égal au tiers du calibre. L'axe
de la lumière à 80mm du fond de l'âme.
Trois rayures paraboliques conformes à celles qui ont été
;
décrites Chapitre Ier inclinaison finale, 6°.
:
Distance de l'origine des rayures au fond de l'âme 2dm,50.
:
:
Aire de la section transversale des rayures odq,0039. Capa-
cité totale de l'âme
:
60dc,62.
Boulets cylindriques. Diamètre :
1dm,623. Poids moyen
: :
45kg,2. Tenons en zinc de 1860.
:
Charge de poudre 7kg, 500. Diamètre du mandrin des gar-
gousses 150mm. Longueur moyenne des charges 437mm.
Deux canons auxquels il n'avait été apporté aucun chan-
gement recevaient le chargement ordinaire, la gargousse en
contact avec le fond de l'âme et séparée du boulet par un va-
let de 160mm de longueur.
Pour les six autres, on ne faisait point usage de valet. Un
vide était ménagé entre la charge et le fond de l'âme. La lu-
mière réglementaire était bouchée et remplacée par une nou-
velle lumière.
Dans trois de ces canons, on avait laissé au fond de l'âme
la forme indiquée plus haut. Le vide avait 160mm de longueur
et un volume égal à 3dc,123; l'origine des rayures se trou-
vait à gomm en avant de l'extrémité postérieure de la gar-
gousse et autour de cette dernière il existait un vide de
1dc,671.
Dans les trois derniers canons, le fond était formé par un
demi-ellipsoïde tangent à la surface cylindrique et dont le
demi-grand axe était égal à 141mm, 3; la longueur de l'âme se
trouvait augmentée de 86mm,3. Le vide en arrière de la
charge avait 200mm de longueur et un volume égal à 3dc,255.
L'origine des rayures se trouvait à 136mm en avant de l'ex-
trémité postérieure de la charge. Le vide autour de cette der-
nière était de 1dc, 714.
Pour obtenir le vide en arrière de la charge, on se servait
de croisillons en bois mince qui avaient à l'arrière la forme
du fond de l'âme. On employait encore, dans les canons à
fond ordinaire, des cylindres en carton d'un diamètre un
peu inférieur à celui de la gargousse, et dans les canons à
fond ellipsoïdal des troncs de cône également en carton. L'é-
paisseur du carton était de 4mm. Une traverse en fer adaptée
,
à la hampe du refouloir arrêtait la course de ce dernier lors-
qu'on poussait la gargousse.
Dans les premières séances, on a mesuré les vitesses en se
servant de l'appareil Navez. Dans la même journée, un
canons pour lesquels on employait le chargement ordinaire
était comparé à trois des six autres.
Les moyennes étaient prises sur dix coups.
mm fond
deordinaire.
NATURE
du
chargement.
¡( fond
Ordinaire
Ordinaire.
,
à 1,,arriéré..
Vide
Vide
VIde
àl'arrière.
arnere..
] 0
380
tion canon.initialequia
d'inflamma-
d
rupture.
DISTANTE
du point
tion
àl'arrière
lacbaro,
8o
80
3o
londe.ll.i.pso.ï.d.a.
Videàa l'arrière.
220
fond ordinaire.
0n8o
Í
fond ellipsoïdal..
1
„
CANON
re.
fondellipsoïdal..
ordinaire.
fondellipsoïdal..
,
VITESSE
initiale
moyenne.
l..34,2,175
fond ordinaire.
332,0
329,3
NOMBRE
de COUpS
cou s
't
262
246
78
75
270
199
des
dd.é.t.ermi.né,
la
56
5p
é
;
par les canons où la lumière se trouvait placée de la même
manière de là le Tableau suivant :
rr————————————————————————————————————————
Distance du point d'inflammation à
— 1
l'arrière de la charge. millim.
initiale.
Vitesse mètres,
3o
322,2
220
240,7
38o
330,4
Soient
;
;
x la distance du point d'inflammation à l'arrière de la charge
v la vitesseinitiale correspondante
lla valeur de x qui donne le maximum de vitesse V;
À la longueur de la charge.
Fig.17.
c
52kg,5.
o..X.delO"'K.
ANGLE PORTÉE VALEUR
0
OBSERVATIONS.
a. X. de 1010 K.
4,34.46
4 34' 4 6 a
10.2o3i6o,58,q6o)
1600,0
16o
III
0,0 8,Q4/8a
3
8,96o
(
\r
ViLesses
coup.
,
etangles mesurés
à
mesurés à chaquecoup.
Angles mesurés
à chaque
:
d'août 1866. Chaque tir se composait de vingt coups. Vitesse
:
initiale moyenne V=349,2, déduite de vingt coups.
Angle moyen de relèvement 13'. Poids des obus 52kg, 5. :
X.de
-- 1,°78]
ANGLE
.22.0
22V
40
PORTÉE
6881116
1010K.
VALEUR
OBSERVATIONS.
Fig.18.
: :
feu a été soummise, le relèvement moyen n'était que de 3.
i
Poids moyen des obus p= ookt-,, 93. Vitesse initiale
moyenne V = 361m,9.
,
0;.X.de1010K.
AVGLE
,° o
m,i.
PORTÈ
1735
VALEUR
5,769 j
<
Vitesses
(f V.
coup.
OBSEI.YATIO~S.
OBSERVATIONS.
io.3,3639 5,473 •
33.3 7690 5,809
0
PORTÉE X.
3706
7672
VALEUR DE 10IOK.
4,779
5,479
NOMBRE DE COUPS.
20
20
•
m 0 m
320 15.25j 4538 3,991 20
320 15.25 4367 5,127 20
338 15.25 4^19 4,309 20
Fig.19.
32045
Vitesse.
SSg
338. 4,3o9
m
Valeur do1010K.
339
m
VITESSE INITIALE.
338240,0005255
349,2
353,3
362,0
CANON.
24
24
19
19
24
24
c
se montre sensiblement constante tant que la vitesse initiale
reste comprise entre 200m et 330m. Il est bon d'examiner si
cette constance se manifeste encore dans le tir des projectiles
du système de 1864, dont les vitesses initiales varient entre
320m et 36om. Or des résultats consignés dans le § 8, on
déduit le Tableau suivant:
VALEUR DU PRODUIT
KV p
a- sm
0,0005264
O,OOO5255
0,0005956
0,000522.
0,0004826
o,ooo548o
r
;
les expériences avaient été plus multipliées et exécutées dans
une saison plus favorable on peut d'ailleurs remarquer qu'en
prenant des moyennes entre les valeurs fournies par les
mêmes projectiles, on atténuerait beaucoup les irrégularités.
En prenant la moyenne des six valeurs du produit renfer-
mées dans le Tableau, on a
Obusde24cm679,3
Obus de
Obus de
Valeur de h.
786,9
679,3
Bouletde 24cl11., 655,5
CHAPITRE I.
DISPOSITIONS GÉNÉRALES.
§ 1.
- Bouches à feu.
A partir de 1870, de nouvelles bouches à feu, susceptibles
;
la culasse. Le corps est en fonte de fer ou en acier. Le ren-
fort est consolidé par un ou deux rangs de frettes l'une de
ces frettes porte les tourillons..
La partie postérieure de l'âme est formée par un tube en
acier dont le diamètre primitif surpasse légèrement celui de
;
son logement. Le tube est mis en place par l'arrière; il est
introduit froid dans la pièce chauffée sa partie postérieure,
dont le diamètre est plus grand que celuide l'avant, est filetée
extérieurement et vissée dans le corps du canon.
Quelquefois le tube comprend toute la longueur del'âme ;
il s'étend alors depuis le logement de l'obturateur jusqu'à la
tranche de la bouche; le corps du canon ne se prolonge pas
jusqu'à cette dernière, en sorte que le tube seul constitue la
partie antérieure de la volée. Il n'est maintenu que par le
serrage.
La culasse est formée par un cylindre en acier fileté appelé
vis de culasse. La surface de cette visestdivisée en six. sec-
teurs. Sur trois de ces derniers, les filets sont enlevés, de
telle sorte que les secteurs sont alternativement lisses et
filetés. Le logement de la vis est disposé de la même manière.
La fermeture s'opère en introduisant les parties filetées de la
vis dans les parties lisses de l'écrou et faisant ensuite faire à
cette vis un sixième de tour.
La partie antérieure de la vis de culasse, étant exposée à
des dégradations, est recouverte par une rondelle cylindrique
en acier fixée à une tige également cylindrique dont l'axe se
confond avec celui de la vis qu'elle traverse dans toute sa
longueur. Le diamètre de la rondelle est égal à celui des sec-
teurs non filetés. Des dispositionsparticulières relient l'une
à l'autre, d'une manière invariable, la vis et la rondelle. Dans
la face antérieure de cette dernière se trouve encastrée une
couronne en cuivre rouge qui vient s'appliquer contre l'ob-
turateur lorsque la culasse est fermée.
Cet obturateur n'est autre chose qu'un anneau en cuivre
rouge. Il est placé dans un logement pratiqué dans le canon
et dont la forme est légèrement tronconique, la grande base
à
se trouvant, l'arrière. Le contour de cet anneau présente
une partie plane qui s'appuie sur la couronne en cuivre por-
tée par la rondelle et une partie tronconique qui, s'appliquant
contre les parois du logement, empêche la fuite des gaz.
On place d'abord l'obturateur, on ferme ensuite la culasse :
le mouvement de rotation que l'on donne à la vis pousse en
avant la rondelle, qui presse fortement contre l'obturateur et
le force dans son logement.
En avant du logement de l'obturateur se trouve la chambre
à poudre dans laquelle est logée la gargousse. Elle est cylin-
drique et son diamètre est légèrement inférieur au diamètre
intérieur de l'obturateur, de sorte que ce dernier ne se trouve
pas en saillie.
Un raccordement tronconique, ayant sa grande base à
l'arrière, réunit la chambre à poudre à la chambre du projec-
tile. Celle-ci a encore une forme légèrement tronconique,
la grande base étant à l'arrière.
Au delà, se trouve la partie rayée de l'âme. Les rayures
sont nombreuses et peu profondes. Leur profil a la forme
d'une anse de panier; l'arc du milieu a son centre sur l'axe
de l'âme. Leur développement est une parabole du second
degré dont l'axe est perpendiculaire aux génératrices. Le
sommet de la parabole est un peu en arrière de l'origine des
rayures. L'inclinaison finale est le plus souvent égale à 4°.
Les rayures se prolongent vers l'arrière jusqu'à l'origine
de la chambre du projectile; le diamètre de la grande base
de cette chambre est égal à celui du fond des rayures. Il en
résulte que la saillie des cloisons, nulle à l'origine, va en
augmentant jusqu'à l'extrémité de la chambre du projectile.
Le nombre des rayures est toujours pair.
La lumière a été d'abord percée dans le renfort; elle tra-
verse maintenant la tige de la rondelle de culasse, de sorte
que son axe coïncide avec celui du canon.
L'étoupille n'est autre chose qu'une cartouche métallique
à percussion centrale dont la douille forme obturateur et
empêche la fuite des gaz.
Ce changement de disposition a eu pour conséquence une
légère augmentation dans la valeur des vitessesinitiales des
projectiles; il est d'ailleurs favorable à laconservation des
bouches à feu.
§ 2. - Projectiles.
Les tenons directeurs ont été remplacés par une couronne
ou ceinture, généralement en cuivre rouge, placée à une
faible distance du culot du projectile et maintenue dans un
encastrement circulaire dont le profil a la forme d'une queue
d'aronde. Le plus souvent, la ceinture a une forme cylin-
drique à l'arrière et tronconique à l'avant; quelquefois elle
est entièrement cylindrique.
Le plus grand diamètre de la ceinture est légèrement supé-
rieur à celui du fond des rayures. Le projectile introduit
par l'arrière s'arrête lorsque la ceinture atteint l'origine des
rayures. La distance du culot du projectile au fond de l'âme
est ainsi la même à chaque coup.
Dans les premiers instants du mouvement, les cloisons en-
taillent peu à peu la ceinture et la divisentenparties alter-
nativement saillantes et rentrantes. Les parties saillantes
s'engagent dans les rayures faisant l'office de tenons.
Le vent se trouve supprimé. Le léger excès du diamètre de
la ceinture sur celui du fond des rayures assure le centrage.
Vers la naissance de l'ogive se trouve un bourrelet venu de
fonte et aj usté sur le tour, de manière que son diamètre soit
légèrement inférieur à celui de l'âme entre les cloisons. Cette
disposition a pour effet de diminuer l'amplitude des batte-
ments.
Les premiers projectiles employés à Gâvre, après 1870,
n'avaient pas de bourrelet; mais une ceinture en zinc était
placée vers la naissance de l'ogive, et son diamètre était légè-
rement inférieur à celui de l'âme entre les cloisons.
§ 3. — Poudre.
ser les ;
ensuite soumis à l'action du lissage qui a pour objet d'émous-
angles leur forme se
rapproche alors plus ou moins
de celle d'un parallélépipède rectangle, dont la moindre di-
mension est en général l'épaisseur de la galette.
La densité du grain est ordinairement comprise entre 1,75
et 1,85; leur densité gravimétrique est un .peu supérieure à
l'unité.
La grosseurdesgrains croît, en général, avec le calibre de
la bouche à feu. Souvent, toutefois, une même poudre est
employée pour plusieurs calibres différents et voisins les uns
des autres.
On désignera toujours les poudres en indiquant-leur prove-
nance, l'épaisseur de la galette et la plus grande dimension
des grains.
§ 4. - Gargousses.
La distance du culot du projectile au fond de l'âme reste
constante, et le mandrin des gargousses est déterminé, dans
la marine, de manière que leur longueur soit à peu près égale
à oelle de la chambre. On ne fait point usage de valets.
Les gargousses employées dans les expériences de Gâvre
étaient le plus souvent en papier parchemin; quelquefois,,
cependant, on a fait usage des gargousses en serge.
Lorsque la lumière traverse la vis de culasse et que la
charge est faible, les gaz produits par l'étoupille pourraient
passer au-dessus de la gargousse sans l'enflammer. A raison
de cela, on a souvent alors substitué au mandrin cylindrique
un mandrin tronconique. La grande base de la gargousse
était en contact avec la culasse.
Les vitesses initiales ont toujours été mesurées à Gâvre à
l'aide du chronographe Le Boulengé. Cet instrument est
d'ailleurs trop connu pour qu'ilsoitnécessaire d'en donner
ici la description.
CHAPITRE II.
INFLUENCE DU VENT SUR LE MOUVEMENT DES PROJECTILES
OGIVAUX. — CORRECTIONS A FAIRE SUBIR AUX RÉSULTATS
DES EXPÉRIENCES.
§ 1.
—
Considérations générales.
§ 2.
- Influence d'un vent horizontal parallèle au plan de tir.
Correction relative au coefficientK.
VI = v— W1 cosa.
Si al désigne le nouvel angle de départ, tangos est le rap-
port de la composante verticale de la vitesse à la composante
horizontale et l'on a
;
let du canon est égal àX, +Wi
donnée par l'expérience donc
T. Cet espace est la portée X
X,=X -W,T.
Il faut donc, pour avoir la valeur du coefficient K relative
à un air calme, remplacer, dans la formule des portées
l{vn)—l{v')—bx,
et, en employant les logarithmes des Tables usuelles,
:
égale et contraire à W2, la composante horizontale de la vi-
tesse initiale est alors la résultante de deux vitesses l'une
Vcos dirigée dans le plan de tir, l'autre W2perpendiculaire
à ce plan. Elle est ainsi égale à ~y/V2cos-a + W; ; mais le
terme W22est généralement négligeable devant V2cos2. Il
en résulte que la vitesse initiale et l'angle de départ n'éprou-
vent pas de modifications sensibles.
Le plan suivant lequel le projectile est dirigé en sortant
du canon fait avec le plan de tir un petit angle dont la tan-
genteest
gente estégale
W2
égale à y cosxPar consé
•
conséquent, a p rès avoir atteint
q uent, après
le sol, le projectile, abstraction faite de la dérivation, se
trouve, par suite de l'action du vent, éloigné de sa position
W2 X
primitive ddans 1le plan
1 de
d tir d'une
d, quantité égale
l à
v cosx
Mais, en vertu du mouvement général imprimé au système,
le plan de tir parcourt, pendant la durée T du trajet, un es-
p.ace égal à W2T dans le même sens. Donc, au moment de
la chute, la quantité dont l'action du vent a éloigné le projec-
tile du plan de tir est égale à
ment égale à V
Vx
X ; ,
effet, si la composante horizontale de la vitesse initiale conser-
vaitsa valeur primitive V cos la durée du trajet serait évidem-
§ 5. — Observations.
§ 1.
—
Observation préliminaire.
§ 2. — Formules.
n=10; A =0,0000023,
/•;)',sin
et, par conséquent, à adopter l'expression
111
de j
ni
f[i')
sinv
0,1220
0,12333oo
",
des
DIFFERENCES.
3000,18700,0098
0,1875
0,19¡3
0,12423053i5
valeurs
0,0098 -
def(v)
Table desvaleursde—
Table
VITESSES.
siny
YALEUUS
f(v)deDIFFÉREN-ES.
siny
7
IOO
0,0098
0,219V4o,oji5
9o3o 0,0122
200 0,0106
,
210
,,5
220
2t 5
220
0,2010
0,1247
0,'12
0,1254
0,24440,0128
o,ooo5
0,0007
olooog
0,0009
315
3.i5
320
0,21 9 4
23o
r 0,1274 0,0011
225 .0,1263
0,27*1.0
0,127 4
325
33o
:
0,2576
o 2576
0,010n2
0,2842
23,5
0,0010 o,oi3 4
04O
2J45r0,i3,ig
7
,
235
n
O^OOT
0,128o
0,0015
0,0010
33o
n, 0,0l 3 2
4,
240
0129710,0123 0,0017 0,0129^
24,5
; -
„/ J350
345
0,00930,012
900
0,0Q2I 3
0,1040
e
255
0,0026
Q,0026 o,0113
0,3207
260
/
265
270
0,1396
0,10?90
0,1472
Mo 0.ou30
0,0000
O,oo3J
355
365
0,0006
0,0006
„
0,0101
0,'0088
0,0041
0,00 4 1 0,0073
0,1520 3,7.0 o,3469
270
2,5 0,1520
/n
°'00^
376 0,3528 0,0059
0,0070
280
285
a
2o50,1786
290
0,1637
0,I6370'006c3
0,1707
0,0054
°>0079
38o
385
390
400
7
0,3572
0,3605
0,3628
o,365i
0,0044
0,0033
0,0023
300
3Qoo 0,1875
0,18o75 r 0,00 8 9 ,>
- 400 0,3660
235
La valeur
I1
VITESSES.
200
VALEURVALEURS
VALEIJRVALEURI
siD \>siny
y.
de
o,000612
0,000592
0,000580
0,000570
o,ooo562
23oo,ooo55 Il
"5 0,ooo5/j8
d~e
51.0
ùe
1
vsiny
VALEUR
se
1
VITESSES.
2^0
245
25o
255
260
265
270
montre
j
0,000542
0,000539
o,ooo536
j
o,ooo545j
o,ooo536
0,000537
o,ooo54o
-
r:.1.r.
-vjsjny•
Il
II
d'abord décroissante,puis
croissante; toutefois elle n'éprouve que des variations peu
importantes, et il n'y aurait nul inconvénient à la regarder
comme constante en lui attribuant sa valeur moyenne, savoir
0,0005651. La résistance de l'air peut donc être, entre 200ln
et 300m, considérée comme proportionnelle au cube de la vi-
tesse et l'accélération qui lui correspond représentée par la
formule
275
280
285
290
29.5
3oo
VALEUR
m
de
o,ooo553
o,ooo562
0,000575
o,ooo588
0,000606
0,000625
Longueurde l'ogive.,.,..,..,'
Diamètre de la partie cylindrique
, ,, , ,
Rayon de l'arcogival.
0,23^4
0,2800
totale., , ,, 0,3896
Longueur o,535o
Rapport de la longueur de l'ogive au diamètre. 1,179
Rapport du rayon de l'arc ogival au diamètre. 1,641
Rapport de la longueur totale au diamètre2,253
y=45°53', i=o°.
Les différences de poids n'ont pas eu d'influence sur les
résultats.
Chaque projectile portait deux ceintures de 25mm de lar-
geur: l'une, placée à l'arrière, était en cuivre ettronconique à
l'avant; son plus grand diamètre surpassait de omm,ti celui du
.fond des rayures; l'autre était en zinc et se trouvait à l'avant
de la partie cylindrique. Son diamètre était inférieurde
omm, 5 à celui de l'âme ducanon.
Les rayures des canons étaient paraboliques et au nombre
:
de vingt-quatre; profondeur:imm, 5. Inclinaison finale: 4°.
Largeur des cloisons 10mm.
Diamètre de l'âme du canon: 0m,240. Diamètre du cercle
équivalent à la section transversale de l'âme et des rayures
om,242* C'est ce nombre que dans les calculs on a pris pour
:
le diamètre des projectiles, afin de tenir compte de la présence
des ceintures. On a ainsi-supposé =om,242. a
A chaque coup, à l'aide de deux chronographes, Le Bou-
lengé en mesurait la vitesse en deux points séparés par un
intervalle de 400m. Les observations météorologiques faisaient
connaître le poids du mètre cube d'air. Un anémomètre don-
f(v).
nait la vitesse et la direction du vent, ce qui permettait de
ramener les résultats au cas d'un air calme..
;
Les résu l tats ont offertlesirrégularités
genre de recherches
, 1 h'
inhérentes à, ce
on les a fait à très peu près disparaître
en partageant ces résultats en six groupes, dans chacun des-
quels on a fait correspondre la moyenne des vitesses à la
moyenne des valeurs de f(v). C'est ainsi qu'on a formé le
-
Tableau suivant, dans lequel les résultats de l'expérience sont
comparés avec ceux qu'on déduit de la formule :
VITESSE.;(MÈTRES).
m
210 290 346 393 42 494
f(v) Il'expérience. 0,0900 0,1150 0,2212 0,2720 0,2675
-
VALEURDE 0,261
COUPSI5
donnéepar.. (LA formule.. 0,0892 0,12260,21510,261l 0,2628 0,262
DIFFÉRENCES.—0.0008 --0,0076—0,0091—0,0109—0,0047—0,00l
jI.l.
'N'oml)rc de coui).s
NOMBRE 15 52 30 44
~l 1 60 80 .,
Hauteur de l'ogive
Rayon de l'arc ogival
Longueur totale
J.
Diamètre de la partiecj'lindrique.
m
o,343
0,098
0,120
0,1714
1,22
m
4k£r
0,391
1,22'
a
11 I a
2,722,72
3,5 ,o
a
Y
=44°26', t=0°.
Chaque projectile portait une ceinture en cuivre placée à
40mm du culot, dont la largeur était de 14mm et le diamètre de
io2mm,4- L'autre extrémité de la partie cylindrique était ter-
minéé par un renflement du diamètre de 99mm,6.
I2k».,4k&.
Valeurs de
Nombre de
/'(~).
Vitesse.,.,.,. mètres.
coups.,.
4^6,8
0,2620
15
488,7
0,2592
15
474,0
0,2668
12
4y2i7
o,2535
Il
(s
Les projectiles de forme ogivo-cylindrique et à culot plan
étaient de quatre calibres différents, savoir :
74mm, 125mm, 174mm,8, 226mm, 1;
la
leurs formes étaient semblables.
Rapports
<:l
a
J
1
1,5,
, 11 8
,
-1
2,54,
Y = 4 80II', t=00.
Parmi les projectiles du calibre de 74mm, il y en avait de
massifs; tous les autres étaient des obus. Il y avait pour
chaque calibre deux sortes d'obus qui ne différaient que
par la grandeur dela chambre. Les différences de poids et de
calibre ont été sans influence sur les résultats.
Dans les trois premiers canons dits de 3 pouces, de 5 etde
7 pouces, les rayures étaient hélicoïdales; leur inclinaison
sur les génératrices de l'âme était à très peu près égale à 5°.
Dans le quatrième canon dit de 9 pouces, les rayures étaient
progressives; à l'origine, elles se trouvaient tangentes aux gé-
nératrices; l'inclinaison finaleétait égale à 7°30' environ.
Le projectile traversait une suite de cadres-cibles séparés
par des intervalles qui, d'abord égaux à 36m, furent plus tard
portés à 45m. Le passage du projectile à travers chaque cadre
déterminait l'interruption d'un courant électrique. Cette in-
terruption entraînait la production d'un signal sur un cylin-
dre animé d'un mouvement de rotation uniforme et dont la
vitesse était connue. Une description plus détaillée de cet
appareil serait inutile. On la trouvera d'ailleurs dans un Mé-
moire de M. le colonel Sébert (1 ).
Les signaux inscrits sur le cylindre permettaient de calcu-
ler les temps employés par le projectile pour parcourir les
intervalles qui séparaient les cadres. Des différencesque
présentaient ces temps, l'auteur concluait la valeur de la résis-
tance de l'air. C'est d'ailleurs à l'aide du même appareil que
M. Bashforth avait exécuté ses recherches surles projectiles
sphériques (t. I, p. 174).
M. Bashforth a résumé dans un même tableau les résultats-
de toutes ses expériences. Les vitesses y sont disposées en
progression arithmétique; chacune d'elles surpasse la précé-
dente de 20 pieds (6m,096).
Afin d'atténuer les anomalies, on a partagé ces épreuves,
dont le nombre s'élève à quarante et une, en vingt groupes,
chacun des dix-neuf premiers comprenant deuxvitesses suc-
cessives,levingtième, trois. Dans chaque groupe on a pris
les moyennes des vitesses et des résultats de l'expérience.
On a vu précédemment comment de ces derniers on dédui-
sait les valeurs de (v).f
C'est ainsi qu'a été formé le Tableau suivant. A côté de
, f
chaque valeur de (v) fournie par l'expérience, on a placé
celle que donne la formule du § 2.
DIFFÉ-
REriCES.
RENGES,
fi m
27-7,4 o,io5 0,115 +0,010 399,2 0,266 0,272 +0,006
289,6 0,1^1 0,127 --0,01 4jiJ5 0,269 0,273 +0,00 4
3oi7 0,137 0,142 +o,ooj423>7 0,275 0,273 -0,002
313,9 0,1540,162 +0,008 435,9 0,278 0,273 -0,005
326,1 0,200 0,184 —0,016448,00,276 0,273 —o,oo3
338,3 0,223 0,209 —0,01^ 460,2 0,276 0,273 -0,003
35o,5 o,236 0,231 —o,oo5 4;2>'i 0,271 0,273 +0,002
362,7 0,242 0,250 +0,008 4^4)60,273 0,273 0,000
374,9 0,252 0,263 +0,011 5l2,l 0,275 0,273 —0,002'
387,1 0,264 o,269 +0,005
[loc.cit.).
Les variations de calibre et de poids n'ont pas eu d'in-
fluence sensible sur les résultats. Les moyennes étaient
1
prises sur huit coups.
VITESSE. VALEUR DE
f VALEUR DEf(p),
172 0,0[51
0,0137
1 0,096
0,087
207
239
0,0141 0,094
247 0,0170 0,108
189,5
243
274
3o6
319
333
396
VALEURDE
donnée
0,091
0,101
o,io3
0,121
0,[56
0,217
f(V)
l'expérience.
par
0,270.
;
bleau, et prenant dans chaque groupe les résultats moyens.
La valeur de siny est inconnue mais il est clair que, si la
formule est applicable au cas actuel, on peut l'obtenir en di-
f
visant chaque valeur de (v) déduite de l'expérience par la
valeur que donne la formule pour le rapport sin
ment égaux
m
:
, y
Sin
VALEUR
dela
o,i23o
0,dI2
0,1510
0,1992
0,2292
0,2662
O,3642
Ces di-
verses divisions doivent donc donner des quotients sensible-
V\
formule.
déduite
delaformute.
RAPPORT
deces
deuxYateurs.
deux valeurs.
0,740
0,770
0,682
0,608
0,68l
0,8,5
0,742
m ru m
487,7 545,6 516,6 0.267
548,6 597,4 573,0 0,2595
6oo,5 649,2 624,5 0,264
652,3 698,0 675,1 0,2796
701,0 749,8 735,4 0,2815
752,8 798,6 775,7 0,2524
8oi,6 847,4 824,5 0,2667
inférieures. supérieures.
VITESSE MOYEJUJ':
VAI.Euns nE
l'expérience.
-----
)
/(V DONNÉES PAR
laformule,
iîi ni
,
164,6178,3171,4
103,1
m
118
III
0,1155
0,1088
0,oYJ3
0,0915
179,8202,1 191,2 0,1222 0,0918
2O4;2 217,9 211,0 0,1199 0,0926
219,5 233,2 226,3 o,n4g 0,0944
234.7 248,4v24I,5 0,1148 0,0973
249,9 263,7 206,8 0,1142 0,1022
265,2 278,9 272,0 o,i236 o,iio5
280,4 29f4,1 287,2 o,i335 0,1241
295,7 309,4 3o2,5 o,i38i o,i434
3io,g 3[7,0 313,9 0,1482 o,i6i5
318.5 324,6 321,5 0,1812 0,1754
..,. ,..
condition était rarement remplie dans les expériences de
Meppen. On s'est donc borné à considérer les tirs dans les-
quels les deux vitesses étaient supérieures à 390™.
Les procès-verbaux des expériences contiennent tous les
renseignements nécessaires pour qu'onpuisse tenir compte
de la densité de l'air, ainsi que de la direction et de la vitesse
du vent. Mais ils ne renferment aucun détail sur la forme
des projectiles et, en particulier, sur la valeur de l'angle
ogival y. Par suite, on s'est contenté de réunir les résultats
dans les deux Tableaux suivants relatifs, le premier aux pro-
jectiles en fonte ordinaire, le deuxième aux obus en fonte
dure ou en acier.
31
l
1a
H
décembre
«Tlit.
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1878. m
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Projectiles en fonte ordinaire.
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m
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S
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mm
642,6 471,7 557,10,2441
632,4 46i,o 546,70,2496
623,04^0,3 536,70,2563
3:
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M
«
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M.
=
S
S
M
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K
2
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7
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août 1879. 0,242
»
»
i36,o
618,6450,3 534,4°)2p07
602,8 465,8 534,3 0,2082
2.
2
2
15 juillet 1880o,i546 35,0 585,2 459,2522,20,2489 5
18
»
décembre
))
1878.0,1491
»
3i,3
573,7 452,8 513,20,2430
617,5 4o4>6 511,00,2424
5
1
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1
»
3
13 1880 o,i546 35,o 547,5424,5 486,0o,2583
18790,1491
1
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7
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août
juillet
juillet
»
janvier 187g
1880 »»
1880o,i546
4o,o
5o,o
o,^1 5o6,84°7,8
»
»
555,4 395,8 475,6o,263i
507,9433,6470,70,2329
519,5 419,7469,60,2578
5o8,3 420,3 464,30,2757
457,3 0,2591
3
11 10
13 juillet 1880 o,i546 » 496,8414,2 455,5 0,2637 1
» M
8et9août1878.o,i525 » 492,9 413,5 453,20,2547
32,5 570,8 4I5,8 443,3 0,2528
1
11
»
novembre 1879
»
0,1491
51,5 471»5389,3 43o,40,2422
5o,o 466,1 393,2 429>60,2596
8
8
5
août 18790,242
18,8.
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m
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1
Projectiles en fonte dure ou en acier.
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1
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4
2
5
juillet
août )8';g.
18790,1491
0,1491
o,4o3
39,5
777,0
534,D
499/4
4^5,2 485,00,2431
433,7 466,50,2391
5
3
11 novembre
18,8. 3g.5 513, 465,00,24,0
-
4I6,-'1 5
2 juillet o,355 525,o q 432,74^45o>249rj
15 juillet 1880.
0,154b
I3 janvier 18790,1491 5i,o
5o,o
495.
494,11
504,,') 413,6
423>6 4^9;°0,226^
459,00,2416
3
2
10
16 juillet i8-,g 0,40:\ 777,0 491, 422,8 4^7,20,2491 3
1878. j
2 juillet
7 août 1879
12 novembre
O,lqgI 5i,o
1879 »
o,3o.) 333,o
»
495,0
463-7
418,5 ^57,• 0,2647
5o5,2394,6J49,90,2444
396,0 42q,80,24-'i'j'
5
4
4
§ 9.
— Boulets terminés à l'avant par un hémisphère. — Expé-
riences exécutées en Angleterre par M. Bashforth en 1879.
inférieures. supérieures.
'Tf
VITESSE
ESSE MOYENNE,
MOYENNE. VALEUR
V ALE UR DE f(u).)
f(
m m m
499,9 5i2,i 5o6,o o,35gi
515,1 527,3 521,2 0,3679
53o,3 542,5 536,4 0,3671
545,6 557,8 551,7 0,3620
56o,8 573,0 566,9 0,3511
m
a.
o,i366
id.
id.
id.
id.
id.
id.
0,2718
-
Pjids
p.
kg
21,0
id..
id.
id.
id.
id.
28,0
180,0
PROJECTILES.
Longueur
m
1.
0,366
id.
id.
id.
id.
id.
0,429
0,740
Angle
y.
425
o ,
id.
id.
id.
id.
id.
41.49
41.34
Angle
L.
id.
id.
id.
id.
id.
2.5i
S
gfo
—
VALEUR DE
»
données par
l'expé-
0, 0,26610,2453 +0,0208
2.39 m
la
rience. formule
426,00,2455 0,2453+0,0002
421,00,25520,24531-0,0099
f[v
différences.
636
635
634
X.
PARCOURS
0,5189
o,5225
0,5260
VITESSES
595
594
593
PARCOURS
0,6696
0,6734
o,.6772
VITESSES
C.
554
553
552
PARCOURS
x.
0,8311
o,8352
o,8393
VITESSES
v.
513
5I2
511
PARCOURS
x.
i,oo5o
1,0094
1,0139
633 0,5296 5g2 0,6811 551 o,8434 5io i,oi83
632 o,5332 591 0,6849 55o 0,8475 509 1,0227
631 0,5367 590 0,6887 549 o,85i6 508 1,0272
63o o,54o3 589 0,6925 548 o,8558 507 1;0316
629 0,5439 588 0,6964 547 0,8599 5o6 i,o36i
628 0,5475 587 0,7002 546 0,8640 5o5 1,0406
627 o,55n 586 0,7041 545 0,8682 504 i,o45i
626 0,5547 585 0,1079 544 0,8723 5o3 1,0495
•
625 o,5584 584 0, 7u8 543 0,8765 5o2 i,o54o
624 0,5620 583 0,7157 542 0,8807 SOI i,o586
623 o,5656 582 0,7196 541 0,8848 500 i,o63i
622 0,5692 581 0,7235 54o 0,8890 499 1,0676
621 0,5729 58o 0,7274 539 .0,8932 498 1,0721
620 0,5765 579 o,7313 538 0,8974 497 1*0767
619 o,58o2 578 0,7352 537 0,9016 496,1,0812
618 o,5838 577 0,7391 536 o,go58 495 i,o858
617 0,5875 576 0,7430 535 0,9100 494 1,904
616 0,5912 575 0,7470 534 0,9143 4g3 1,0950
615 0,5948 574 0,750g 533, 0,9185 492 1,0995
614 0,5985 573 0,7549 532 0,9227 491 1,1041
613 0,6022 572 0,7588 531 0,9270 49° 1,1088
612 0,6059 571 0,7628 53o o,93i3 489 1,1134
611 0,6096 570 0,7667 529 0,9355 488 1,1180
610 o,6i33 569 .0, 7707 528 0,9398 487 1,1226
609 0,6170 568 0,7747 527, 0,941 486 1,1273
608 0,6207 567 0,7787 526 0,9484 485 I,I32O
607 0,6245 566 0,7827 525 0,9527 484 i,i366
606 0,6282 565 0,7867 524 0,9570 483 1,1413
6o5 0,6319 564 0,7907 523 0,9614 482. 1,1460
6o4 0,6357 563 0,7947 522 0,9657 481 1,1507
6o3 0,6391 562 0,7987 521 0,9700 480 1,1554
602 0,6432 561 0,8027 520 0,9744 479 1,1601
601. 0,6469 56o 0,8067 519 0,9787 478. 1,1648
600 0,6507 559 0,8108 5i8 0,9831 477 1*1696
599 o,6545 558 0,8148 517 0,9875 476 1,1743
598 0,6582 557 0,8189 516 0,9918 475 1,1791
597 0,6620 556 o,823o 5i5 0,9962 474 1,1838
596 o,6658 555 0,8270 514 1,0006 473 1,1886
595 0,6696 554 o,83n 513 i,oo5o 472 1,1934
-------
VITESSES.
P.
472
klÎ
470
469
PARCOURS
Xi
1,1934
1,1982
1,030
1,2078
VITESSES
V.
431
430
429
428
PARCOURS
r.
1,3990
1,4042
1,4095
1,4148
VITESSES
v.
390
389
388
387
PARCOURS
x.
1,6255
1,6314
1,6373
1,6432
VITESSES
V.
349
3!18
347
346
PARCOURS
x.
1,8958
1,9036
1,9114
1,9194
468 1,2127 427 1,4200 386 1,6491 345 1,9275
467 1,2175 426 1,4253 385 1,6551 344 1,9356
466 1,2224 425 1,4307 384 1,6610 343 i,9439
465 1,2272 424 i,436o 383 1,6670 342 1,9522
464 1,2321 423 1,4413 382 1,6731. 341 1,9607
463 1,2370 4'22 1,4467 381 1,6791 34o 1,9692
462 1,2419 421 1,4521 38o I,6852 339 1,9779
461. 1,2468 420 1,4574 379 1,6914 338 1,9867
46Q 1,2517 419 1,4628 378
, 1,6975 337 1,9955
459 1,2566 418 1,4682 377 1,7037 336 2,oo45
458_ I,26I5- 417 1,4737 376 i;7099 335 2,oi36
457 1,2665 416 1,4791 375 1,7162 334 2,0229
456 1,2714 415 1,4845 374 1,7224 333 2,0322
455 1,2764 414 1,4900 373 1,7288 332 2,0417
454 1,2814 413 1,4955 372' 1,7351 331 2,0513
453 1,2864 412 1,50P9 371 1,7415 330 2,0610
452 1,2914 411 i,5o65 370 1,7480 329 2,0709
451 1,2964 410 1,5t20 369 I,7564 328 2,0808
45O 1,3014 409 1,5175 368 1,7610 327 2,0910
44G i,3o66 408 1,5231 367 1,7675 326 2,1013
"448. 1,3115 407 1,5286 366 1,7742 325 2,1117
447 1,3165 406 1,5342 365 1,7808 324 2,1222
446 1,3216 405 1,5398 364 1,7875 323 2,1329
445 1,3267 404 I,5454 363 i,7943 322 2,1438
444 i,33i8 403 I,5510 362 1,80II 321 2,1548
443 1,3369 402 1,5566 361 1,8180 320 2,1659
442 1,3420 401 1,5623 360 1,8150 319 2,1772
441 1,3471 .4oo 1,5679 359 1,8220 318 2,1887
440 1,3522 399 1,5736 358 1,8290 317 2,2oo3
43G 1,3574 398 1,5793 357 i,8362 316 2,2121
438 1,3625 397 i,585o 356 1,8434 315 2,2240
437 1,3677 396 1,5907 355 1,8506. 314 2,2361
436 1,3729 395 1,5965 354 i,858o 313 2,2484
435 1,3781 394 1,6023 353 1,8654 312 2,2609
434 1,3833 393 1,6080 352 1,8728 311 2,2736
433 1,3885 392 1,6138 351 1,8804 310 2,2864
433 1,3937 391 1,6197
l~
50 1,8880 309 2,2944
1,3990 390 1,6255 349 1,8958 308 2,3126
431
yXMMM PA1CODU VITESSES PARCOURS VITESSES PARÇOURS VITESSES PARCOURS
f. z. C. z. v. z. C. Z.
281
2,7o53
2,7236
2,7422
242
241
240
3,6206
3,6468
3,6733
201
200
4,8409
4,8744
4,9081
160
159
158
6,4252
6,4681
199
280 2,7609 239 3,6999 198 4,9420157 6,5112
279 2,7799 238 3,7267 197 4,9760 156 6,5546
278 2,7990 237 3,7537 196 5,0102 155 6,5982
277 2,8184 236 3,7808 195 5,o447 154 6,6421
276 2,838o 235 3,8o8i 194 5,0793 153 6,6863
2,8577 5.11^1
275
274 2,8777
2,8979
234
233
3,8356
3,8633
193
192 5,1491 i5i
152 6,7308
6,7756
i-73 232 3,8911 191 5,i843 i5o 6,8207
272 2,9183 23i 3,9192 190 5,2197 149 6,8661
271 2,9389 23o 3,9473 189 5,2553 148 6,9118
270 2,9597 229 3,9757 188 5,2911 147 6,9578
269 2,9807 228 4,oo43 187 5,3270 146 7,004*
268 3,0019 227 4,0330 186 5,3632 lAS' -jjoSo*]
267 3,0233 226 4,0619 185 5,3996 144 7,8917, "k
i
VITESSES
l'
144
143
142
141
140
13o
138
,37
i36
i35
i3'|
133
132
dl
130
129
128
127
126
125
124
123
122
121
120
119
118
117
116
,,5
114
113
112
III
no
PARCOURS
X.
,;,o¡¡
7,I45O
7,1926
7,240.5
7,2888
7,3375
7,3865
7,4358
7,4855
7,5356
7,5861
7,6369
7,688196
7,7397
7,7917
7,8441
7,8969
7,9501
8,003,
8,0578
8,1123
8,1672
8,2226
8,2785
8,3348
8,3gi6
8,4488
8,5o65
8,5648
8,6236
8,6828
8,7426
8,8029
8,8638
8,9252
8,9871
Il
VITESShS
V.
10H
107
106
IO5
104
io3
102
101
100
99
98
97
5
94
93
92
91
9010,2868
89
88
87
86
85
84
82
80
79
78
77
76
75
74
73
PHlCOUH
x.
j,O'¡9';
9,1128
9,2408
9,3o58
9,3713
9,4375
9,5044
9,5719
9,6401
9,7090
9>7786
9,8489
9,920°
9,99i8
10,0643
10,1377
10,2118
10,3626
io,4393
10,5169
10,5953
10,6747
10,7550
83IO,8362
10,9185
8111,0017
11,0860
II,1714
11,2578
Il,3454
11,4341
11,5240
'i,6,5o
11,7074
M VITESSES
i'.
72
9,17657011,992134
71
69
68
67
66
65
64
63
62
61
60
59
58
57
56
55
54
53
5o
49
48
47
46
45
44
43
42
41
40
39
38
37
1
j
5-140G
5:1
--
PARCOURS
-*
11,8959
12,0897
12,18s1
p,28ql
12,3911
12/1947
12,5999
13,6283
13,7528
13,8796
14,008RI
t 14,275o
14,41201
14,5520
14,6948
14,9899
i5,1424
15,2985
I5,4582
15,6217
II
1
VITESSE";
12,7068,2718,4570
12,815 26 18,713r
24,5500
14,8408i1025,196,
15,7893,431,4141
15,9614
16,13771
16,31871 40,820,
i'
36
35
>2.9a57ja5l8>97«);!
13,037q
13,1511
i3,2679j
13,385U
i3,5o6o
33
32
31
3o
:19[,,9ï:L!
28
24
23
22
21
20
19
18
17
16
15
14
13
12
1
9
8
7
6
5
3
2
PARCOURS
x.
i6,5o5o
16,6962
16,8928
17,0954
17,304 2
17,5196
17,7421
IR,2103
19,2562
19,5.450
19,8466
20,1623
20,4934
20,8414
21,2083
21,5961
22,0075
22,4454
22,913G
23,4164
23,9595
25,9116
26,7108
27,6169
28,6629
29,9000
:n,3662
36,1174
109
9,0497 11,8010 36 16,5050 o
108 72
siny
Par suite, pour obtenir la Table qui convient au projec-
tile considéré, il suffit de multiplier par le facteur constant
-,—— les nombres de la deuxième colonne de la Table.
A l'aide de la Table, il est donc facile de résoudre sans
tâtonnements les trois problèmes suivants, relatifs à. un pro-
jectile ogival quelconque:
1° Connaissant la vitesse initiale V d'un projectile,
trouver la vitesse qu'il conserve après avoir parcouru un
à
espace égal x et sensiblement horizontal.
Effectuant le 1
produit
d uit
~-x,oncherche
h h erc e la vitesse V
x, on c
p
dans la première colonne et on lit dans la seconde la valeur
de x' correspondante; on fait la somme -p ————-.r.x et l' on
p
de cette somme :
cherche dans la deuxième colonne le nombre le plus voisin
le nombre correspondant de la première co-
lonne est la vitesse cherchée.
v = 320m.
La distance qui se trouve, dans la deuxième colonne, en
regard de la vitesse 320m est 2,16593. On a ensuite
La fonction
z=y— ji
a pour dérivées successives
par suite,
dt y
h.
dx projection horizontal1 de
e 1.
d lavitesse rée
, lle,
Il d
A'
décroît con-
stamment quand x augmente (1 ) ; par suite, il en est de même
dco
de z". Or, pour x = 0, on a d
= V cosa, et, par conséquent
:
s'annule, après quoi elle est toujours négative. Ainsi elle ne
;
s'annule qu'au point de chute par conséquent, entre le point
de départ et le point de chute, on a y>y1 en d'autres
termes, entre ces deux points, la parabole d'égale portée est
au-dessous de la trajectoire.
Le raisonnement précédent suppose, il est vrai, la résis-
tance de l'air dirigée suivant la tangente à la trajectoire, et
il faut pour cela que cette dernière coïncide avec l'axe du
;
mobile. Il est clair que cette condition est remplie jusqu'à
une certaine distance du point de départ et, d'après les con-
sidérations précédentes, la valeur de z' est alors positive. Plus
tard l'axe du mobile fait un angle avec la tangente. Cette cir-
constance augmente la grandeur de la résistance; elle n'a
donc d'autre effet que d'augmenter la valeur numérique de la
fonction y" et, par suite, de rapprocher le moment où la
fonction z devient nulle.
§ 3.
— Limites entre lesquelles varie le coefficient K.
Angle de plus grande portée.
le
Le rapport
d,,r-
—
(S
remplaçant par sa valeur moyenne désignée par ,
est constamment très voisin de l'unité. En
on ne
commettra qu'une erreur très faible, qui d'ailleurs disparaîtra
à la limite. On a alors
d'où,
d" d = —?
puisque dt dx
udu——r§dx,
et en intégrant et remarquant que, pour x = 0, u = V cos K,
on obtient
=
que, pour a 45°, les dérivés T,x et
:
sont de même signe et s'annulent en même temps, en sorte
sont de signes con-
traires. Il en résulte que, dans le voisinage de 45°, estpo-
sitif ou négatif suivant que l'angle de plus grande portée est
inférieur ou supérieur à 45°.
Soient x1 l'angle de plus grande portée, x1 cette der-
nière,
(dK) la valeur correspondante de dK. La dérivée da.
doit être nulle quand a = at ; donc
La dérivée
:
positive ou négative.
a le même signe pour l'angle de plus grande
portée et pour a=45°; de sorte que si la fonction K n'a
qu'un minimum, il ne peut exister entre 45° et l'angle de
plus grande portée.
§ 4.
—
Observations sur les erreurs dont peuvent être affectées
les valeurs de K données par l'expérience.
11010o10
dK
est la quantité dont la valeur i o K est altérée
val eur de 1010
10
lorsque l'erreur commise sur l'angle (J. est dx. Cette quantité
est donc égale à
;
et e sont toujours de signes contraires et que leurs valeurs
numériques sont à peu près les mêmes toutefois celle de ûl,
est très légèrement supérieure. Cette circonstance a porté à
faire essai de la formule plus simple
(')Onsaitque i
sin versea
in verse = J'-
x= -coscosx.
it.
En se conformant à la méthode des moindres carrés, il faut
d'abord faire la somme de ces n équations, après avoir multi-
plié chacune d'elles par le coefficient de N, ce qui donne
quirevient à
2s =: O.
Les valeurs de K employées dans les calculs qui vont
suivre ont généralement subi une correction par suite de
laquelle elles sont ramenées au cas où l'atmosphère est calme
(Chap. II, § 2).
Les applications des formules précédentes aux diverses
bouches à feu qui ont été successivement expérimentées à
Gâvre sont exposées dans les paragraphes suivants. On a
dressé, pour chaque série d'expériences exécutées sous di-
verses inclinaisons avec les mêmes charges et les mêmes pro-
jectiles, un Tableau comparatif qui met en évidence les
altérations, d'ailleurs généralement assez légères, que les
formules employées font subir aux résultats fournis par les
épreuves.
§ 6.
- Résultats des expériences. Canon de 34cm (Gâvre, 1880).
:; ;
Ceinture en cuivre largeur, 43mm diamètre, 346mm,6 dis- ;
tance au culot, 34mm diamètre du bourrelet avant, 339mm,6.
Deux canons ont été employés dans les expériences l'un :
était en fonte, l'autre en acier. Ce dernier n'a été employé
que pour un seul tir dans lequel l'inclinaison du canon était
égale à 16°. La vitesse initiale des projectiles était égale à
505m.
Les expériences n'ont été exécutées que sous trois incli-
naisons différentes; il est donc inutile de faire usage de la
formule (A), qui, contenant trois coefficients arbitraires, ne
ferait que reproduire les erreurs qui ont pu être commises
dans les déterminations du coefficient K. La formule (B) a
donné
A*40LE'
ANGLE
a
l'expérience.
VALEURS DE
p
1010 K
la formule (B).
,
-—:—DONNEES PAR
Aa2sin Y
Différences.
i6 o
tI049+209
12116 12060 56
—
26.3o
38. 0
10840
99*8 9757 -161
Les différences sont négligeables.
D'autres expériences ont été exécutées avec une charge
plus faible. La vitesse initiale des projectiles était réduite à
351m. On a trouvé : Formule (A).
Les deux formules s'accordent pour assigner à l'angle de
plus grande portée une valeur inférieure 45°. à
VALEURS
r—:
DEio10Kp DONNEES PAR
Art5 sin Y
ANGLE
a
li'\pi;rienc•• la formule (Ai.
------'
Différences, la formule
(B). ---
Différences.
,0
d;\') io568 101G2 -406
+45
10:165
10127Sa
—3o3
27.o9.56010002+492
23. 10045 10090
IOo38 +478
35. o -125
10221 10096 99°3 —3r8
Bouletogival.
Boulet massif ogival en fonte ordinaire (fig. 21).
Fig.21.
:
Ceinture en cuivre largeur, 43mm; diamètre, 344mm, dis-
tance au culot, 34mm; diamètre du bourrelet avant, 339mm,6.
6;
Les canons étaient les mêmes que pour les expériences
exécutées avec l'obus ogival. La vitesse initiale des projec-
tiles était égale, en moyenne, à 491m, 5.
Les expériences ont été peu nombreuses on a simplement ;
déterminé la valeur du coefficient K dans deux tirs le pre- :
mier a eu lieu sous l'inclinaison de 15°, le second sous celle
de 26°.
Elles ont donné les résultats suivants :
Angle a Val,eur de
lolOKp
io10 K y
àa2 sin y
o
15 11801
26 11352
§ 7. — (Suite). — Canon
de 32cm (Gâvre, 1876).
:
fonte de 319mm, 2 de diamètre.
Poids des projectiles p = 286kg, 500; vitesse initiale,475m.
En appliquant aux valeurs de K déduites des expériences
les méthodes de régularisation exposées dans le § 6, on (1
obtenu :
Formule (A).
ce qui donne
OK =480
ocK =
48' 52'. 52'
,
io10 Kp
10;0 K.P
VALEURS DE DONNEES
, PAR
Art2 siny
ANGLE
-----
l'expérience, la formule (A). Différences. la formule (B). Différences.
i5 +130 +471
20
n83o
118go
11960
11696
11374
—ig4
--16
12201
11704
11352
--8648
25 11390
4o 10170 10184 -1-i4 9923 -247
ANGLE
,expérience. la
VALEURS de p
1010Kp
Aas sm r
DONNÉES PAR
formule(A).Différences.laformule(B).Différences.
la
l'expérience, formule(A). Différences. la formule (B). Différences.
20°
25
1155g
10849
11517
11027
-+178
42 11393
11196
-166
+347
39I 11263 10938 -325 10868 -395
40 io658 10929 +271 io865 -1-207
-
Avec les deux formules, les différences sont faibles et irré-
gulières. La formule (A) et la formule (B) assignent toutes
deux à l'angle de plus grande portée une valeur inférieure
1
à 45°.
Boulet ogival.
Fig.23.
:
Ceinture en cuivre largeur, 40mm; diamètre, 324mm;dis-
tance au culot, 32mm; diamètre du bourrelet avant, 3Igmm,2,
les tirs exécutés avec l'obus ogival.
La vitesseinitiale des projectiles avait été trouvée égale
à 41Sm.
On a trouvé:
Formule (A).
Formule (B).
lit.
ANGLE
l'expérience. la
VALEURS DE
IQIOKp
DONÉES PAR
laformule(À).Différences.laformule(B).Différences.
formule (A). DilTérences. la formule (B).
j
Différences.
§ 8..
—
Suite. — Canon de 27cm. Expériences de Gâvre.
;
inclinaison finale des rayures, 4° diamètre du cercle équi-
valent à la section de l'âme et des rayures, om,2766.
Les expériences, fréquemment interrompues, se sont pro-
longées pendant les années 1874 à 1877. La vitesse initiale
des projectiles avait été trouvée égale, en moyenne, à 47°m-
On a pris des moyennes entre les résultats obtenus sous
les mêmes angles, et on leur a appliqué les méthodes géné-
:
rales de régularisation. On a ainsi obtenu
Formule (A).
:
sont comparées, dans le Tableau suivant, avec celles qui ré-
sultent des expériences
ANGLE
ANGLE
VALEURS DE
io10KKpPDONNÉES
lOto
a- siny
PAR
et.
l'expérience. là formule (A). DiITérences. la formule (B). Différences.
Formule (A).
--
l'expérience. la formule (A). Différences, la formule (B). Différences.
i5.oo
2r.5o
12298
12327
—
11681
313 —646
12409
11895
-4-
—4^2
m
22.00 12327 11670 —657 11880 —447
29.50 11828 11241 —587 1116<1 -648
0
31. io566 11182 +616 11047 +48i
o
45. 9128 10713 -1585 10015 +887
Formule (A).
Formule (B).
VALEURS DE
IP
io10Iv p
lOO
DONNEES
, PAR
Art5 sin y
A:';¡;LE
ANGLE
o.. Différences.
L'expérience, la formule (A). la formule (B). Différences.
le
plus long que précédent et lesté au poids de 120kg (fig.27);
3° un boulet ogival en fonte ordinaire pesant 144kg (fig. 28).
Chaque projectile était muni d'une ceinture en cuivre de
25mrade longueur et de 243mm, 6 de diamètre, placée à 25miu
du culot, et d'un bourrelet venu de fonte dont le diamètre
Fig.28.
Poids
Diamètre
Rapports
Angle.
Angleogival
laj
était de 239mm, 5. Dans certains projectiles, ce bourrelet était
remplacé par une ceinture en zinc.
Les dimensions principales des projectiles sont renfermées
dans le Tableau suivant
J
a
-------
:
Espèces de projectiles.
p (kilog.).100
a(millim.).:..
Longueur totale l (millim.). 535
j
Hauteur de l'ogive (millim.). 280
237,4
y.
2,253
Obusogival.
:2,253
!»! 7 9
1,179
i,64 o
1,640
47°21'
o
120
237,4
665
280
389,6
2,800
1,1 7 9
1,179
00
i,64 o
1,640
47°31'
Boulet.
Iq4
237,4
550
280
389,6
2,321
2, 3 21
1,179
*>l1 9
1,6
1, 6qo
40
47°21'
-
1° Obus ogivaux de 100kG.
-
Dans les tirs exécutés avec le canon en fonte, la vitesse
initiale imprimée aux obus de 100kg était, en moyenne, égale
à 504m.
On a trouvé : Formule (A).
Formule (B).
10:0 KpDONNÉES
IO10KP
VALEURS DE PAR
Art2 siny
ANGLE
0:.
l'expérience. la formule (A). Différences, la formule (B). Différences.
ANGLE
5
a-
Les deux formules assignent à l'angle de plus grande por-
tée une valeur très légèrement inférieure à 45°.
A l'expérience.
11993
12147
VALEURS
la formule (A).
12292
12098
de
7P
io10Kp
K
sin Y
Différences.
+299
-49
DONNEES PAR
laformule(B).
12212
--
Différences.
-1-219
i
,
12 12027 —120
14 11936 12024 +88 11957 +21
20 12070 11735 —335 11685 —385
30 11301 11137 —164 11133 -168
32 IJl67 noi3 --154 11021 —146
35 10475 10852 +377 io883 +408
3g 10725 10680 — 4^ 10745 -+-20
4o 10821 10643 —178 10718 —io3
45 io5i3 10591 +78 10724 +211
iol<>
rait un peu inférieur à 45°>
ANGLE
Kp
VALEURS
ANGLE
DE
Kp
An2 siny
DONNÉES PAR
20
30
35
13052
12545
12037
12968
12440
12215
-+J78
—
105
84
Formule(B).
0
ANGLE
Formule(B). •
La valeur de est notablement plus petite avec la for-
aK
mule (B) qu'avec la formule (A). D'après la formule (B),
l'angle de plus grande portée ne devrait pas beaucoup différer
de 45°, tout en lui étant légèrement supérieur.
1
IOIOKp
lO10IkM
ANGLE
a. --
l'expérience.
VALEURS DE
la formule (A).
Aa SIn j
--"-
Différences.
DONNÉES PATI
la formule (B)
-
Différences.
333
46
12885
12456
11526
+778
-112
-258
32 11415 11186 —229 n325 — go
35 io5i5 10792 +277 11045 -i-53o
40 10884 10144 —740 jo63o —254
Formule (B).
Gt. —
(B).
l'expérience. la formule (A). Différences. la formule Différences.
Formule (B).
(1..
; "LEURS DE
YÀLEUBS
iolûKp
-—= DONNÉES PAR
DONNEES PAn.
--
l'expérience. la formule (A). Différences. la formule (B). Différences.
50
13766 13291 —47^ i3433 —333
12 i3n6 i3io6 —10 13230 +114
i4 12728 13037 +3og 13152 +424
20 13033 12770 —263 12854 —!79
3o 12701 12224 —47712246 —455
32 11621 12143 +522 12124 -l-5o3
35 11746 12025 +279 11971 +225
39 12258 11926 —332 11819 —4^9
40 11372 ng10 +538 1179° +418
43 12036 11925 --III 11757 —279
:
Ceinture en cuivre largeur, 25mm; diamètre, 243mm,6;
distance au culot, 25mm; diamètre du bourrelet avant, 239mm,6.
L'inclinaison finale des rayures du canon était encore égale
à 4°. Diamètre du cercle équivalent à la section de l'âme et
des rayures, om, 242.
Dans une première série d'expériences, la vitesse initiale
des projectiles était égale à 472m;4.
Fig.29.
Formule (A).
Formule(B).
l'expérience.
VALEURS DE
la formule (A)
io"'Kp
1010Kp
A«2
!-----
sinv
Différences,
-
DO:¡NÉES PAR
Formule (B).
ANGLE
0:..
l'expérience.
—
VALEURS DE
la formule tA)
-------
IOIOKp
io10Kp
Ar/2 j
sin
Différences.
DONNÉES PAR
10
20
i326o
i3388
13158
i3388
-102
0
13239
13424
--I-21
36
25 13235 13592 +357 13592 +357
i3868 —3io
30
35
14178
i43o6
13898
14331+
—280
25 14259 -47
Avec l'une et l'autre des deux formules, les différences sont
insignifiantes.
§ 11. — Suite. — Canon de 24cm de la guerre (Gâvre, 1878).
Fig. 30.
f
Formule (B).
ANGLE
a.
l'expérience. laformule(A).
Iolo
io,0 KKp
HE tla siny
VALEURS
-----
p DONNÉES
PAR
Formule (B).
u
ANGLE
VALEURS DE
wWKp
—z
.la sin O(
laformule(A).Différences.
------
DONNEES PAR
1
l'expérience.
l'exp é rience. la formule (A). Différences. la formule (B). Différences.
Formule (B).
A:'IGLE
Œ.
10
20
25
l'expérience.
1105
14810
16301
VALEURS
la formule (A).
14246
I4992
15576
-
D'après ces deux formules, la valeur du coefficient K se
montrerait constamment croissante avec l'angle de départ.
Cette croissance est même tellement rapide que, dans la for-
mule (A), aussi bien que dans la formule (B), le terme en
cosa est négatif, ce qui ne s'était pas encore rencontré dans
les tirs examinés jusqu'à présent.
DE.
an siny
+i4iI4238
+182
-725
DONNEES PAtt
14975
i556o
Différences,
+133
+i65
—7^1
30 15858 16342 +484 i6324 +466
35 17430 17309 -121 17316 —u4
Formule (B).
ANGLE
Aa9sin-f
VALEURSDE
iptoK P
a SlDl
r DONNEES PAU
a.
l'expérience. la formule (A). Differences. la formule (B). Différences.
° +3o4
14 13870 14185 -t-3i5 1 14174
20 i3825 13938 -1-113 13923 +98
25 14185 [3690 —49^ 13674 —5n
3o 13690 13398 —192 ]3432 -258
37 12814 13151 +337 13196 +382
§ 13.
ANGLE
I..
1531r
23. 4
30.
—
4
rexpérience.
13621
l3225
12915
Suite. — Canon de
VALEURS DE
16cm.
-
D'après cette formule, l'angle de plus grande portée ne
1010K
àa
13277
12799
sinr
p
la formule (B).
13709
DONNEES PAR
—™
Différences.
-116
-t -
88
52
A
ANGLE
IX.
if4.52
19.52
a-
Cette formule assigne à l'angle de plus grande portée une
valeur un peu inférieure à 45°.
l'expérience.
11491
1130
VALEURS DE
io,0Kw
;— —Y DONNEES
sin
-------
laformule(B).
11608
II439
T
PAU
Différences.
+1Ij
+ 9
24.52 11350 11230 120
35. 0 10924 109 11 I3
;
§ 14. — 14cm
,.
aJa
sions principales sont données dans le Tableau suivant
Poidsdesprojectiles (kilogr.)
Diamètre
Rapports
..,.
a (millim.).,
l
Longueur totale (millim.)
a'
Angle ogival
Angle i
ï
j
Hauteur de l'ogive (millim.). 166
21
r36,6
358
i,2i55
~g~
1,947
5'
42°
2° 39'
3,I4I
4,237
4>237
i,g~
1,977
38°45'
oo
:
17mm
de largeur et de 142mm, 0 de diamètre, était placée à 38mm du
culot. Diamètre du bourrelet avant, 138mm;2.
io Obus de21kg.
1010 Kp
ANGLE
sin v
Art2 S,n, DONNEES PAR
VALEURS DE Aa
<t.
J'expérience. la formule (B). Différences.
20 Obus de 28kg.
lO10
légèrement inférieur à 450.
IOO R1-
Iv P DONNEES
VALEURS DE PAR
Art- sin Y
ANGLE
a. —-
l'expérience. la formule (B). Différences.
6d 14070 1403 36
—
9.13 13681 13939 258
-hi4o
15.13
20.i3
25.13
13554
13172
13043
13433261
136g4
13105 62
-+-
29.13 12971 12868 —•io3
40.13 12795 12338 —4^7
§ 15.
—
Suite. — Canon de 10cm (Gâvre, 1881).
Rapports
li.
[L.a
a
J
Angle ogival
Angle
J
del'arcogival (millim.)..
y44°26'44°26'
:;
171,4
»
3,5oo
1,224
1,7491,749
0°
171,4
44)000
1,224
0°
AGLE
ANGLE
Art2siny
y VALEURS DE
io10Kp
à.,sin DONNEES PAR
a.
l'expérience. la formule (B). Différences.
ANGLE Aas
ANGLE
ANGLE
IX.
#
sin
VALEURS DE
lOtOKp
y
â-assin
y1
DONNÉES PAR
12.4
1
12804 12848 + 44
12448+n5 +128
19.4 12585 12713
31.4 12333
32.4 12891 12435—4^6
42.4 12448 12624 t76
59.4 14320 16061 +1741
69.4 19000 24105+5106
80.4 61312 59170 -2142
§ 16.
—
Influence de la manière dont le projectile est maintenu
dans l'âme.
de.
Avant cette époque, les ceintures étaient toujours placées
de la manière suivante :
Projectiles cm c.
cin
14
cm
e6
16
m
24
cm
10 2 ~f
Distance dela ceinture au culot (millim.).. 16 20 18 24
1
|
.¡():\¡.;I
(jjjs!(i'iS3 >()3k
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/(o
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•>
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---
7870
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3o 3o -------
1
iS j
jfil -- Je:1
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S
-8001
i ij
----
1
iS
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fïiïiio
(inillim.).
7 - ,-,
')Í'!,,))h
-
-i.'ili
(millim.).
----
^jo-
(I)
(millim.).1j
(millim.).
-GHs
-
(millim.>.
Kiiis
--<)o
(millim.).
.">
L
I
(inillim.)- (>88
ure 1
(mètres)
nt
(mètres)
au
|( l( (
culot
au (mètres)
au
(mètres)
cei-
culot ,-,dol
au ceinture
la
ceinture
au
--- 'II' ceinture ceinture
ante
de- la
'Correspondante ------------------------
ceinture correspondante correspondante correspondante
la la
COITcspondante correspondante ","n'nec
la
ceinture
d
_n
de de
la
- de
correspon
la
de
Distance
1'1 de
J ).
de Distance ,le
Distance
Distance
-
Distance Distance Distance Po>''éc n"!",nco
¡
Portée
Portée PorLee Portée Portée
1---
•«(
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M).
1
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33). Portée
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—
Y
bus
Y
V
Obus—
Obus --- U- Boulets
--
Obus Obus
Y --- ObI" V-
Obus
i"-
'(cn\
j
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B
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i
----- '|cm.
i)
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—
de •>
de- B X"
:::,,,,-,,;,,.:
—
'Íc<u.
—•
de
7'
-- do =
û
de
6
Canon Canon
j Canon
de --
de
--
:"non
rt Canon
(1 Canon H
Canon
Dans chaque Tableau, on voit la portée croître d'abord à
mesure que la ceinture s'éloigne du culot; puis elle n'éprouve
plus que de légères variations et, dans certains cas, finit même
par se montrer décroissante.
De l'ensemble général des faits, il résulte que l'influence
de la position de la ceinture s'affaiblit à. mesure, que le ca-
libre, la vitesse initialeetl'inclinaison finale des rayures vont
en augmentant.
>.
Non seulement le changement de position de la ceinture
peut modifier la portée et, par suite, la valeur de K; mais,
d'après deux séries d'expériences exécutées en 1877 et 1878
sur le canon de 14cm, ce changement paraît encore exercer
une grande influence sur la manièredont le coefficientK
.
[
Angle
a5°io'
Distance de la ceinture au culot des projectiles,
Valeur de io'°K12,54
4o"
10°
12,43
20°
i3,oo
iS"
3o°
14,52
.¡
35°
i5,o8
Angle a5°7'5° 6° 7
3o"
20°
1
3o°
35°
9,41
Valeur de io"K 10,7 9,96 9,3 9,31
de
Portée moyenne déduite 24,
1.
proflin»2
coups
¡( Profiln° 8325m
Différence. 8852
027
!
canons de 24, 27, 32 et 34cm, en les rangeant dans un ordre
tel que les vitesses décroissent de la première à la dernière :
de ESPECE POIUS
des
VITESSE
VALEUR DU RAPPORT
31
cm
j
CANON.
projectiles. projectiles. initiale. N'
kg III
24 obus. 100 533,0 1,841
34 id. 350 5o5 o 2,370
24
27 jcl.
id.
boulet.
180
100
420
5o4,8
I'149°,2
.50,0
49'>5
2,IJ9
1,415
1,741
34
24 obus. 120 21171
32 id. 280 473,0 2j244
24 (guerre). id. 120 4,'¡,0 2,073
i)765
24
27
id.
id. 180 120 472,4
470,0 1,897
1,757
24 id. 120 '167,4
24 id. 120 467,4 2,o54
24 boulet. 11,4 .453,8 I,839
27 id. 217 432,0 2,897
24 id. 144 432,O 2,055
32 id. 315 3i8,o 2,007
32 obus. 280 36o,o 1,643
34
24
ici.
id.
id.
35o
120
35],0
342,0 I 1,482
<>>775
J,768
27 180 328,0
N7
La valeur de qui correspond au boulet de 97" est de
beaucoup supérieure à toutes les autres. Les tirs exécutés
avaient été peu nombreux, et l'inclinaison du canon n'avait
pas dépassé 28°; on peut donc se dispenser d'y
avoir égard.
On peut aussi considérer comme inexacte la valeur du
M
rapport qui- correspond au boulet de 24cm, animé de la
vitesse de 432m; cette valeur est, en effet, notablement plus
grande que celle qui a été obtenue avec le même projectile
animé d'une vitesse de 453m,8, tandis que l'ensemble gé-
M
néral des faits indique que le rapport N décroît avec la
vitesse. D'ailleurs, dans les expériences exécutées à la vitesse
de 453m, 8,
l'inclinaison du canon s'était élevée jusqu'à 43°,
tandis qu'elle n'avait pas dépassé 35° pour la vitesse de 432m.
Les autres valeurs de N paraissentindiquer que cette
quantité décroît en même temps que la vitesse; mais elles
présentent encore de nombreuses irrégularités, que l'on a
atténuées en partageant les résultats en cinq groupes et
prenant, dans chaque groupe, des moyennes entre les vitesses
et les valeurs M
de • On a obtenu ainsi :
Vitesse (mètres). 5o4,8 ,2,8 451,6 355,5 335,0
Valeurde
M
— 1,952 1,99217914 1,562 1)271
M
D'après ces résultats, la valeur de N7 croît avec la vitesse
et paraît converger vers une limite sensiblement égale à 2,
dont elle n'est pas très éloignée quand la vitesse atteint 470om,
de sorte que, au delà de cette dernière valeur, l'angle de plus
grande portée serait sensiblement égal à 45°, tandis que,
pour toutes les vitesses plus petites que 470m, l'angle de plus
grande portée serait inférieur 45°- à
rapport;
On peut, pour représenter le en fonction de la
vitesse, faire essai de la formule très simple
et l'on reproduit sensiblement les valeurs de M
M
données
ci-dessus, en prenant p. = 272, v = 8, auquel cas la formule
devient
M
Elle fait varier le rapport entre zéro et 2.
Il reste à rechercher la manière dont le coefficient N varie
avec la vitesse. En réunissant tous les résultats obtenus dans
les §§ 6 à 15, et considérant la suite des valeurs de N, dis-
posées par ordre de vitesses décroissantes, on constate de
nombreuses irrégularités, que l'on atténue en divisant ces
résultats en six groupes, dans chacun desquels on fait cor-
respondre la moyenne des valeurs de N à la moyenne des
vitesses. On obtient ainsi :
Vitesse
Valeur de N.
(mètres). 529,0
12441
1499,0 14,5,2
12700 i385o
463,6
18696
436,6
14119
354,4
12893
,('(mètre;,,).
hsde (desexpériences
NV
529,0 499,0 47^,24^3,6436,6 3/|5,4
6681000 6337000 6582000 634900061640004553ooo
I la
inites (B").
de formule 6460000 6460000 645200064250006224000 4547000
Différences—121000+i23ooo—i3oooo+76000+60000—6000
220
m
1804°72000
100
160
4076000
Table des valeurs de NV et de
0,000
VALEURS DE
YALEURS
0,000
4070000
4°71000
408400070000,0040,010Q
NV.
V,
-
M
m
N
VALEURS DE
0,000
0,000
q,-
ar,
|I !!1,
200
0,000
,50'08\000
2r\0 0,022
250
260
40QIOOO
4I01000
,
0,I57
4I04000O,022
10000
J0000
,,000
4 -
o@051
0,075 o,o5i
0,084
270
280
r
11115ooo
,
„o,ibb
0,004 1 000
19000
0,195
61000„„°»I77
0)099 0,102
33o
4,161000
„ '7000
27000
300 0,8910,192
0,195
3io4;244000
3w
43o5ooo 1,068
4,107000
36ooo
36000
:
47000
320
,,,25
1,359 °"34
122000
340 I,21a
"3B4000 79000
!.
r
0,110
MSioo. '00000
20
350
330
370o
3oGr 1000
4,9^r000 0,004
1*r64.3„0,077
4753000
162000
SnqoooI?7°7
'47000
i)7°©
1'359
1j409 0,097
1,000
38o
1,000
rQ0,001
8
212000
; 1 i,885c
38o 3IIQOOO
!ooo
j,33iooo "'000
400
400 0000000
74/io1 -~
5766000
-
0964000 21 9 000
,.6'00
21 6 000
, 4
i»°«oV
D6_2
0,028o
0,0 4 2
°'° 4
1,12 8
420
16 9000 0,023
450
43o 6133ooo
6264000 i 3 iooo
56000
02000
')9°4
1,920
n,
0,019
',9'00,0.6
0,010
460 6356ooo
i3„
470
4TO
500
6412000
64444iooo
64580004000
44000
56000
56ooo
29000
r
!>9430,011
0,009
0,012
1,952 0,007
1)9^9 o,oo7
0,006r
550
-~190
5oo
6408000
645
6460000
6460000
2000 1)9^5
t,984
0,006
60065o6460000
55o
6460000 1,992
J,906
§ 18.
—
Application numérique.
p—120kg, y=4I°42'.
Diamètre du cercle équivalent à la section de l'âme et des
rayures du canon de 24cm, om, 242, nombre que l'on adoptera
pour valeur de à. Vitesse initiale,V 47°m- =
En supposant le poids du mètre cube d'air
la formule (B), savoir
=
1kg, 208,
devient
IOIOK x 2575 = — M(I — cos) + N séc.
D'ailleurs, pour la vitesse de 47oill, la Table des valeurs de
NV et de
N donne
d'où
et
i =26627
N= 3-704, M
.,.
On obtient alors facilement les valeurs de K qui corres-
pondent aux diverses valeurs de a :
Angle
:
a j
donnée Ire Partie, Chap. IV,
Portée correspondante
§
-
§
j
13, à l'aide de laquelle on
(mètres) 9669
3o°
Dans le §
450
10843
b
bV2représentant l'accélération qui correspond à la résistance
de l'air, de sorte que l'on a
200
250
300
320
m
2"VALEUR IIE
2o36o
16360
13990
13450
N. VALEUR DE lOto
2o55o
14290
13890
13710
3
-
--
f(V)
Silly
3
340 13190 16390
36o 13200 17010
380 13'¡,0 16490
r
400 13870 15250'
420 14200 13830
440 14240 12603
460 1390 11530
480 i345o 10590
5oo 12920 976o
10102 f(V)
La valeur de SInY est d'abord supérieure à celle
de N; mais la différence diminue à mesure que la vitesse
augmente; l'égalité s'établit pour une vitesse voisine de 200"1.
De 200m jusqu'à 3oom environ, la
à quantité i-olo2f(V)
est
inférieure N;l'égalités'établitdenouveaupourunevitesse
-
voisine de 300m, puis la valeur de f
iolo2 (V) devient
su-
sinage de 360m ;
périeure à N. Les différences sont très grandes dans le voi-
mais elles ne tardent pas à diminuer, et
l'égalité se rétablit pour une vitesse peu inférieure à 420m.
Enfin, pour toutes les vitesses supérieures à 420m, la valeur
de
iolo 2, f(V) est
supérieure à N, et la différence augmente
indéfiniment avec la vitesse.
Dans les limites où varient d'ordinaire les vitesses initiales
des projectiles de l'artillerie, qui ne deviennent guère infé-
rieures à 3oom, on peut dire que la quantité IO<°2/*(Y
est supérieure à N lorsque la vitesse initiale est très grande,
tandis que le contraire a lieu quand la vi tesse initiale est
inférieure à 420m.
De là il faut conclure que les formules obtenues au § 17
ne donnent pas exactement les valeurs de K qui correspondent
aux petits angles.
Il est donc intéressant de rechercher la manière dont varie
le coefficient K lorsque l'angle de départ a est très petit.
Lorsque, dans toute l'étendue de la trajectoire, la vitesse
du projectile reste supérieure à 400m, on sait, d'après le
Chapitre III, que la résistance de l'air est à peu près propor-
tionnelle au carré de cette vitesse.
L'accélération correspondant à la résistance de l'air a été
;
représentée, en général, par bv2 et, dans le cas actuel, b est
une constante. Comme il ne s'agit ici que de très faibles
rapport dx lUere toujours extremement peu
va eurs e
: <1., e
de l'unité on n'altère donc pas sensiblement la valeur de
l'accélération bv2 en la multipliant par ce rapport; elle de-
vient bv2
ix-
ds
et l'on sait que, dans ce cas, la formule qui
donne la portée est
2b
Le coefficient de X, dans le second membre, est la valeur
de K; on a donc
La valeurdeK,égale
La à 3 V2 lorsque la portée X est nulle,
M
o.o.o
1---
o
„ 4,492
o.
5oo 5oo
1000
2000
ll
I.24.3O
o
2.16.
3.7.0
4,826
4,924
4,998
2500 4. 3.30
3 3o 4~~
4>925
La valeur de IOIOK se montre croissante jusqu'à 3°, où
elle devient peu inférieure à la valeur donnée par les for-
mules (B), (B'), (B"), savoir 5,312.
m O.o o.,
o o
JI
6,868
5oo i. 7.30 6,208
1000 2.20.30 5,969
1500 â.37.30 5,7/11
2000
2500
3ooo
6.23.5,159
4.58.30
7.53.3o
5,342
5,o83
USE '(0.42.
par
donnée
w o
p=I20ks.1.24.30
Y=4I°42'2.16.o
V=470™. 3. 7.
mm
a.laformule(C).pondante.
corres-j,„
o. 0.0
0
les
VALEURDEIO«I<
opar
formulespondadte.
4,492
4,659
4,826
par
4,92.',
4J998
PORTÉE'
corres-
0
500
1000
1500
2000
d'( ,
VALEUR DE IO10i(
d.onne.
5,322
5,322
5,320
5,3i7
5,3i2
ç
PORTÉE
pondante.
497
993
1488
1983
0
DIFFE-
CDrrcs-IIENCES.
—3
—7
—12
-17
0
Ils
Obus
I20ke •J3•
py=4i°42'-•
e
d,e2',|cm lt.27.30
0
10.o.
cm
373o
|2.20.30
6.868
0,208
5,969
500
0 5,128
5,128
5,128
o
502
1010
+2
+10
o
1000
V=3Gom.14.58.30
V 1 5,7^1
5,342
1500
2000
5,128
5,128
1515
2014
+15
+14
36om
16.23. o 5,IJ9 25oo 5,128 2502 +2
Les différences que présentent les portées calculées, les
unes d'après la formule (C), les autres d'après les for-
mules (B), (B'), (B"), sont insignifiantes dans la pratique.
Les formules (B), (B), (B") peuvent donc être employées,
même dans le cas des petits angles, sans qu'il en résulte d'in-
convénients réels.
§ 20. —
Application des formules aux projectiles à tenons
employés avant 1870.
l'expérience.
ANGLE
l'expérience.
-----
la formule.
formulo Différences.
ANGLE
et.
---
l'expérience.
VALEURS DE lo'OKDONNÉES PAR
-------
la formule.
-
Différences.
300
385
1 10
457
42
m
193/42
¡
I
J69
J
1
110
18
!
;
ANGLE
18
31
55
I
8
16
25
27
58
9,8009,7341,007
14 9,5OOI9,36TI,OI5
10,060
1
1
9.6061,047
!
G
20
l'expérience.
20,100
21,000
23,5OO
36,3oo
48,200
-
10,500
91900
10,400
io,3oo
12,800
I4,5OO
10,00
)2755.12,300
|
10,000
10,000
10, 4 00
|
K DONNÉES PAR
VALEURS DE 1010
laformule.
15,6Co
17,388
20,055
25,971
56,471
9J9Ï5
10,012
10,25 4
11,339
12,323
J5,308
9,48O
9,261
8,944
9,636
9,835
9,361
1,3g8
0,5
1,059
0,989
1,014
0,904
1,039
0.9Í7
1,09
1,080
1,118
valeur
1,2-'6
K
deuxième.
1,284
1,208
l,q3
1,0 5 7
1,015
sibles, étant donné le peu de précision avec lequel sont dé-
terminées les valeurs de K déduites de l'expérience.
Pour les trois autres vitesses, les valeurs de K déduites des
expériences sont généralement un peu supérieures à celles
qui résultent de l'application des formules. La différence
peut tenir, soit au méplat qui terminait l'avant des projectiles
de 90mm, soit à ce que la ceinture, placée à 14mm, du culot,5
n'occupait pas la position la plus avantageuse. Au reste, on
peut remarquer que l'angle ogival des projectiles de gomm
à
se trouve égal 33° 40'; il est, par suite, bien inférieur à ceux
des projectiles qui ont été employés dans les recherches rela-
tives à la résistance de l'air. Quelques expériences exécutées
récemment donnent lieu de supposer que l'accélération due
à la résistance de l'air et la valeur de
K décroissent un peu
a
moins rapidement que le sinus de l'angle lorsque ce dernier
devient notablement inférieur à 400.
Quoi qu'il en soit, si l'on fait abstraction des tirs exécutés
à la vitesse de iqS"1, le rapport des valeurs de K fournies par
l'expérience à celles qui résultent de l'application des formules
n'éprouve que des variations peu importantes. La valeur
moyenne de ce rapport est égale à 1,046; c'est donc par ce
nombre qu'il faudrait multiplier les valeurs de K données par
les formules (B), (B'), (B") pour les faire convenir aux pro-
jectiles de 90mm.
on a évidemmentalors
:
Soit encore e l'angle qu'au point de départ cette direction
fait avec la tangente à la trajectoire moyenne
ment l'angle de relèvement.
c'est précisé-
V, =V — W, cos;
l'angle Kt, qui doit être substitué à l'angle
l'équation
, est donné par
VI..
Il est vrai que ce calcul suppose la connaissance de la durée
du trajet. Les formules relatives à cette dernière seront don-
nées dans le Chapitre
CHAPITRE V.
SUBSTITUTION D'UNE COURBE DU TROISIÈME DEGRÉ
A LA TRAJECTOIRE RÉELLE.
dans
laquelle on attribue à K la valeur qui, dans la formule
des portées, correspond à l'angle a.
de laquelle on tire
Ainsi le rapport X
—
X
X
varie
2
—-
=3
entre et \,/3'
"2
y/3
c'est-à-d ire entre
o,5 et 0,578. La résolution de l'équation donne
Si l'on fait
X
cette expression fait varier la valeur de 1
entre 0,5 et 0,583.
La Table suivante évitera la répétitionde calculs qui se
reproduisent souvent :
de
a x.
r
VALEURS
VALEURS
0,00 Co,5r
o,o5
0,15
o,o5
0,10
0,25
0,20
o,5o
0,60
0,70
0,75r
0,80
0,85
KVIX.
o,5C
0,5058
0,850,5_467
o,85
0,95o,5
0,90
1,00
1,05
i,o 5
l'Io
I,I
1,20
I,2 5
4qo
- ,,0,0006
d.
o5ro
q5
0,5357
o,5r3o
8
0,51530,0044
0,256,5227 0,0029
0,35
o,4/5
0,45
!!.
6,5227„i,'5
r
O,oo i
0,0030
0,350,5288 0,0024 1,55
0,5288
o,5336
c 0,53x2
0,40
o,5336
0,0032
1,60
0,650,5411 0,001c6
o,55
o,65 o,o4n
0,5C4726
01700,5426 i
2,4°„
r,
0)°05r8
1,35
0,002^
0,0023
0,0020
o,oo,-)i
0,00l8
0,5377 0,0020
Oj°°l5
0,00l5
0,5r474,
0,544, 0,00l4/
o,5455 0,0012
0,54,90,0012
0,5652
2,000,5040
o,5479 0,0012
0,5510
o, 5
0
rn.o
2,400,5652
0,001,
X
VALEURS
ioq 1,3ao,5o5o
1,250,5543
0,5558
c
3
r
i,85
c
1,90
0,5500 0,0010
5io
0,0008
0,0007
0,51920,00391,400,55650,000,
en 0,OOjQ
rr
1,70
1,65
0,75
',70
117
1,85
1,95
2>oo
0,0010
0,5519 0,0009
0,5528
1,i5o,55280,0009
0,000,
o,5536
0,0000
o,5543 °'00°7
c
5
0,000
0,0007
0,0000
0,0006
1,50o
0
o,56i3
0,5617 r*
VALEURS
VALEURS
deKVX.
0,007"7
0'5577
0,0000
o,5588
0,0099
0,5594
„o,5599
„
0,0000
0,56030,0001
r
0,0006
°'000
°'°°1
0,0005
0,000
°,00°
o,ooo
0,0005c
0,0004,
rfi
0,5613
0,0621
0,0004
0,0001
0,0004
0,000
2,00
2,10
2,20
3,oo
9 r-
4,>o°
5,oo
10,00
00
5
4i
o,5625
0,5r6c
0,5633
0,5640
o,5682
de
25,
0,5715r
0,5736
0,5781
o,5833
oloOO 7
4,
XYi
elle fait varier le rapport entre et~1/3.
X1tang
2
——
I
Posant
la formule devient
0,75
1
LEURS
0,9008
0,00
o,'
0,25
0,30
0,40
o,35
0,70
0,80
0,5r
*go
0,95
1,10
1,10
0,52,3
3oo,'53ia
5o
0,5362
0,53,9
o,5r4,o3
0,4505f.f.
Ji
r 2 0.0009
,,,,po g,0
0,'Z4,5 0,5r4,^,
o,' '0,5478
o,'
o,5oo,5oi2 00,0000
651o,55760,0031
0,65
o,6i>
0,900,5,10
0,85
r
75r3
-0.00181
1,05
1,00 0,0021
0
iJ
5,94
1,2005794
0;5831
1,20o,583„
1,25
1
6
0156.50,0029
0,557'
0,5710
-r r„
La quantité p, c'est-à-d ire
10,51,30,005q1,350,5882
0,10
0,20
0,25
0,2 50,5225
0 o,5i7'3
52-3
0,0052
0,200,5225°'°0,®01,45
oo
,
0,000
0,0020
0,002c
o,566o
r,
8
1,40
1,5o
0,0002
0,5633 0,002
'0,5ï32 0,0022
054 0,0021
j
0,0020
0,0020 3
0,0021
o,5849
3
1
i, o
1,75
1,80
1go1,85
0,002,
o,'5'i8600 0026
00^0
0,0018
0
0,0018
0
o,6c60r.
1
X
est donnée dans le para-
graphe précédent en fonction de KV2X. Le second membre
V -
est ainsi une fonction de KV2X que l'on peut facilement cal-
-1co--
culer. On peut d'ailleurs s'aider de la Table suivante
-XlangIX'del,y"x.de |
0,0000-1,20 ! 0,584Q
o,o50',0r06„0,00611,000,08060,0017
rno 0,00l6
deKY'X.dexT^"a-
0,58980,0016
., -,
1,45 0,09100>»0'=
1,5;)
',60
0,0<)39 0,0041
1,70
034 1?85
6
1,65
6
0
0,5928
0,5942
05968
4,
ooo15
059,3 0,00l5
0,0015
0>001!1
0,59150,0013
0,5955 °'0<"
05992
0,0013
0,00]2
0,5980010012
0,00]2
r
0,0012
oi5rO.OOII
0,0012
0,6015 0,0011
0,0011
1,95-
2,10
2,00
2,20
2,3O
2,50
0,00
4,00
5,00
10,00
00
r
r-
0,6c026c
0,60360,0010
:
0,0016
0,5~898n 0,0010
0,604,c6 0,0010
0,6066
0,6082
2,400,6117
0,0101
2,400,611:
O,6ioa3a
0,6198
0,6198
0,6c290
o,6352
o,604,94,
rcc
0,6667
0,0010
!
Lorsque l'inclinaison du canon est grande, les projectiles
animés de fortes vitesses s'élèvent à des hauteurs considé-
rables; mais on ne peut guère accorder quelque idée de pré-
cision aux procédés qui viennent d'être exposés pour la dé-
termination de ces dernières. Les résultats du calcul ne
peuvent être considérés que comme de simples apprécia-
tions, sufifsantes d'ailleurs pour satisfaire la curiosité.
Soit
§
d'Y
3. — Angle de chute.
tang
raptangw
les valeurs du tang ent entre i et 2.
La Table suivante facilite les applications de la formule.
I
f
11
-r
VALEURS
1,05
!!
0,15
0,15
0,25
0,30
0,40
10,50
o,35
0,50
0,40
I!
0,55
0,60
0,7°
'«.7»
;i,o50,8 o
°'9°
1,00
l'Io
,
1
1 i,„6"
tansro*tan^w
YALEURS
0,001:0476
0,05 1,0000
2
0,0246
0,0230
1,3333
o,751,4286
1 20
1.4444
!,4595
0,951,4872
o,85
0,85
.1 0,0122
0,0116
I,5, n
1,5455
11,1i5
1,20
1,25
5
„
, 2,40
1,2
0,0,6
VALEURS
detan'"
1,25
1,2000 0,0308
1,2308
j,33330,02301,75
i0,55 0 1,80 1,6429
o'i5
0,007'0
1,20r93
11,22S5
807
i,33io3o
1,39390,0189
1,1118 0,0,68
nîSl
*°
2'10
2,401,701'9
M
1,5000
1,0122
238
I
1,534g
135349
1
1,5556
0,04331,30156520,0096
I,I32O4 o,o363M,o3T,5r8o3o3o
11660,0333
0,03631,40158330,0088
1,0909 0,0395
1I,51,59180,0085
rno,o285 !1,55 1,6104
0,'20
0,0285
0,0264
,
1,3548 0,02IÎ)
1,355C4/8
1,339l'go 66670,005,
0,0,58
2,00 1>67"4
2,10
1,7009
,'fI
0,0128
03olIa
i,5556 0,0101
0106
n
1,677'1
0,0151
0,0142
VALEURS
I,
I,55
1,60
1,70
i,8o
1,85
"95
2,
0,00
4,00
5,oo
10,00
5
J'69?0
1,5556
1,3745
"59~8
o
1,6°780,0078
1,6552
X,6875
1,7143
1,7000
1,8000
1,8333
1,8333
2,0000
1,6c078
„
tangœ
*
o,ooq~6
0,0088
o,oo85
0,0082
0,007'8
0,007y 6
0,007'2
1,6296 0,00,0
1,6361 0,0068
1,61 29
-r
0,0000
0,0062
I,591 0,0058
''M?0,0067
§ 4. — Application numérique.
p=120ks,=41°12',a=0m,242.
Vitesse initiale, 47°m-
X
Angle a
Valeur deio10K..
PortéeX(mètres).
ValeursdeKV2X.
=X7——0,5-1
Xtanga.
tangw
o,55o3
3o°
4)7^i
9669
1,01,
7600,57'85
0,5515 o,58oo
0,5,60
o,5522
45°
4,495
10843
1,077
0,5785
60"
5,473
9221
1,115
0,5800
w.
1,5041 1,5185 1,527'2
tanga
XI(mètres) 532i 5781 5092
Y, (mètres) 1769 3344 5115
40°58' 56°38' 6,04?'
CHAPITRE VI.
DURÉE DU TRAJET.
§ 1.
—
Établissement de la formule.
Bien que les hypothèses sur lesquelles elle est fondée soient
évidemment fort éloignées de la vérité, cette formule est jus-
qu'à présent celle qui s'est le mieux accordée avec l'expé-
rience.
On peut la présenter sous une forme un peu plus simple
en remarquant que, de l'équation
on tire
ou, en posant
rieure de d
savoir
F1 /4
ffit A i
En supposant KV2Xinfinie,onobtient la limite supé-
(D,
g
AV
-rr
3-
Prenant g = 9,81, les limites inférieure et supérieure de-
viennent 0,4515 et 0,522. On voit que les variations de(P
sont très lentes.
La Table suivante dispensera d'ailleurs de tout calcul. Elle
suppose g = 9,81. Si l'on voulait attribuer à la gravité une
g'
multipliés par
VALEURS
r deKVsX.
0,00o,45i5
0,0046
o,o5
0,10
5O,IC
4,
rr
0,200,4690,
0,20
0,250,4,21
o,2
o, 33
0,40
o,
0
0,
3~o
0,3o5
o,475
0,45
4,5„
c
°o'.0o0o"
o, 5 o
0,00
0.6C
o,65
0,70
0,75
0,80r
2,3o
7;
oO,00800,4,
0,93
Ii,o
1,10
120
i,i
r
,
o~,~'a
c 0,4"198
0,30
0,4926
o,7 5
5
,;
valeur différente g', les nombres de la Table devraient être
i
9,81
VALEURST.deKV2X.
VALEURS
V\tanga
0016
0,00141
1
i,25-
0,4515
0,46II0,00421,40
0 -21,40 r
0',746990. 1
0,4653
0,0028
0,0031
4 721
„
0,4749
0,4774
1170
o,478^30q
85
1,80
0, 4 9I 4
0,509„2
r r
2,400,009
0
r o5,oo
1,o50,497'
CO 0,4967
o,1983
0011
o,4958 00010
0,950,49 0
o,q5
5 5 E-c
, 4qqi
,
1,55rT
r
T
O,
-
,
0,0050
0,5040
0,0025
0
0,lb98 0,002
0,48200,00191,,5
4,
0,0022
,
0,^,5r6,-5r0,0000i,35o0,0r012
0,50240,0006
7
OOf4
0,003J -0
0,50500,0004
0,00iq
0,5063
o,4856 0,00n
r
6 0'001
0,4901000131 2000,50,5
o,4872
1,95
0,4887
r
0,4926
0,0012
q4,8n0,'0011
r
0,50,1
o,
0008
0,0000
0,0008
0,0008
0,0008
0,0008
0004
0,0004,
0,0004
o,'oo1
ooi 3
2,40
2,5o
10,00
0,0r
3
VALEURS
0,5o35 o,ooo5
o,5o
4
0004
io
-
1,30
'o5
4,
*'5o
1,00
1,65
f-r
1,85
2,00
o,5o8i
- 2,10
o,5o88
2,20
2:30
0,5097
0,5102
3,oo o,5i2i
3,00 0 5192
10C2
o
r
tanga
0,5052
0,5055
VALEURS
3o
o,5.o4, o
0,5075r
7
T
dectJ=\IxtangIX
o, 5 oo 6 0,0000
0,5012 0;0006
0,5018 0,0000
0,50240,0006
5O3O 0,002 4
0,0006a
0,5044 }0,0004,
o.5,o4,'. 0,0004,
0,50480,0004
'7 o,ooo4,
0,0004
0,000
0,0003
0,5o63 0,0004,
4
0,000 4
-T1
120 0,4999 10,00 o 5r192
1,250,5006 °'00° 7 0,522 co
us
Y.
rO.b,
505M
Obusogivaux
(Chap.
3
^ivIV,
emecanon.
0,
Canon de 340m
emeproJectIe.
rri gfii6).
ogivaux
0,
Mêemmeepprrojjeecct
16.O 8216
26.3oto8j5
38.0T2918
m
tillee.?2°7
4
s
23,75
35,6o
48,3o
°'°Àlkl
o,4854
0,4813
f )° °'l7°2
0,4023
0,4952+0,0098
0,4967
+0,0020
-j-0,'0026
-i-o,oi54
^°>°°
-0,0079
+0,0005
qo
79
0005
âlêmeprojectile. -- -0 ,
V = 3 3 1-
8025 29,40 0,4604 0,4761 +0,005,
35. 8934 37,90 0,4793 0,4791 --0,0002
Même canon.
Bouletsogivaux 15 o 7991 22,38 0,4847 0,4872 +0,0025
(Chap.IV,§ 6). 26.oU022 35,60 0,4852 0,4921 +0,0079
=
V 491-,5.
o 6639 o,454i
a
Canon de 27cm. i5. 20,52 0,4908 +0,0367
Obusogivaux 20.o 8o56 26,34 0,5001 0,4930 —0,0071
(Chap.IV,§8). 25.o g235 32,i5 0,4899 0,4949 +0,0050
V=47°m 28.0 9626 35,85 o,5on o,4951 --0,0060
f 0 —0,0046
5.8
Canon
de -
Canon dede21.
24,
Obusogivaux
(Chap.IV,9 9).
om
4.
20.
30.
35.
0
00
3007
J!139
6226
7643
g421
9-85
8,06
i6,43
1.3
19,60
25,90
36,60
42,10
0,4904
0,4790
1.
0,4972
0,4908
0,4961
0,5025
o,4858
0,4,95c4 5
0,4967
o,5oo3
o,5o3i
o,5o4o
7 +0,017
6
-o,ooo5
+0,0095
+0,0070
+0,0014
0
5.93213 8,25 0,4848 0,4846 —0,0002
12. 3
568o 17,45 o,5on 0,4970 —o,oo4i
Canon de 24cm. 14.33 6665 20,70 0,5025 0,4996 0,0029
Obusogivaux 3o. 3
9619 37,5o 0,5026 0,5045 +0,0019
detooks 32.310098 39,70 0,4993 o,5o4g+o,oo56
(Chap.IV,S 9). 35. 3 10339 42.55 0,4996 o,5o44 +o,oo48
V=533",4. 3g.310664 46,5o 0,4999 o,5o5i +0,0052
4o.3io536 47,60 o,5o48 o,5o5o +0,0002
43.310823 50,20 1 0,4993 o,5o5o +0,0057
gk
DURÉE
CANO)!
Canon de
el
et
1
projectiles.
Obusogivaux
,.
2 4 cm
ANGLE
a.
5.0,
n.i
9
14.1
1
PORTÉE
X.
2832
5344
6120
III
DURÉE
du
trajet
T.
s
-
7'7° 0,4820
16,000,4,44
19,00
VALEURS DE
l'expérience.
o,4861
—
T
;— DONNÉES PAR
VX-tangm
0,4784
0,4891
0,4920
PAP.
la formule. Différences.
-o,oo36
+0,017
+0,0019
1.
7529 25,600,4888 0,4959-rO,OO,1
(C ap.IV,
Chap. 59). 20.
-.:¡ 35.1
9518
9936
36,5o
41,40
0,4922
0,4962
0,4982
0,4989
+0,0060
+0,0027
Ch
-1019
IV 9 9)
79
de120'9
30.
(Chap.IV59).
90
3979,
2
20. 3
32. 3 10193
35.310472
o.310,82
]0 27,70
'?'°°
0,5158
09,800,4982
0,4915
39,80 0,4982
42,00 0,4900
47,20 o,4958
o,5ooi
0,4974
o,5ooo
0,5001
0,4991
o,5oo3
—0,01804/
+°'00'5
+0,001 9
+0,0019
+0,0091
+o,oo45
et
projectiles.
AVGLEPORTEI:
IX, X.
DURÉE
du
trajet
T.
— —m— n
VALEURS DE
l'expérience.
DONNÉES PAR
VxtangIX
la formule. Différences,
2.0,
6 1451
m S
3,4o 0,4660 o,4656 —0,0004
Canonde24cm 5.i3 3116 7,84 0,4700 0,4756 +0,0056
delaguerre. 10. 65263 i5,io o,493o o.485o —0,0080
Obus ogivaux i5.66893 20,50 0,4700 0,4901 +o,oi5i
de 120kg 20. 68284 26,65 o,4835 0,4924 +0,0089
(Chap.IV,11). 25.69128 32,3o 0,4940 0,4q33 —0,0007
V=4,4m.28.610063 36,20 0,49l00,4945+0,0005
45.6115725o,8oo,/|73o 0,4964 —0,0234
Canon de1 9 l-
Canon de 19cm.
19
14.0q25)20553o 17,80
5
0,4890
0,5050
0,4962
0,4993
-1-0,0072
—0,0057
Obusogivaux 20. 0756o o,5o3o o,5oo8
25. 29,90 -0,0022
-- q.
de62m,5oo
V !.8Jm
Canon de 19
08500
(Chap.IV,§12).088IO 30.
o^2Q
09
40. 4 20
35,80
:
45,20
45 20
o,5iio
42,60 0,5230
0,5080
o,5o8o
0,5022
o,5o33
o,5o54
o,5o54
--0,0088
-0,0197
-0,0026
--0,0026
qggti
o5312 o,4932 0,4821
q
21,7o -0,0111
Obtis ogivaux
de62k»,5oo
2Q
25. 26,40 0,4988 0,4842
0,4857
-0,0146
-0,0064
30. Q 30,20 0,4921
(C^hap.IV,§12). 35,90 0,5093 0,4873
35, —0,0120
V = 3/|5m.
Canon de 14cm.14.52 7026 20,60 0,4771 0.4995 +0,0224
Obusogivaux rg528124 27,40 o,5o5g o,5oi8 —0,0041
de45kg 24.52 9073 31,8o 0,4902 o.5o35 +o,oi33
§13). 35io332
<Chap.IV, 0,50380.5051
42,80 +0,0013
V=543m.
33j749,89 0,4989 0,4911 —0,0078
1,4 7
c,„
dje1616cm. 7-
Canon
Obus
de
oglaux
II.34314
IJ.35800 5 0,5020 0,4944
1. /,!. -0,0076G
de21kg 21,50 o,5og8 0,4995 -o,oio3
(Chap.IV,§14).
23.36785 27,o3 o,5o3i 0,5020 —0,0011
28.37365 31,83 1 0,5081 05018 —o,oo63
V=/|58m,7. 4o.37goi 41,67 0,5ii2 0,5046 —0,0066
6.13 3196 9,35 o,5oo8 0,4847 0,0161
Canon de i4cm- 9.13 4232 13,39 o,5no 0,4894 0,0216
Obusogivaux i5.i3 5986 20,02 0,4961 o,4958 -0,0003
de 28ke 20.i3 7146 25,76 0,5022 0,4983 -0,0039
(Chap.IV,§14). 25.i3 7807 30,87 1 0,5091
0,5019
0,4997
0;5008
—0,0094
V=468m,2. 29.13 8342 34,28 -0,0011
4o.i3 9142 44,43 o,5o53 0,5020 —o,oo33
Les différences déjà très faibles que présentent les résultats
fournis par la formule avec ceux qui sont déduits de l'expé-
rience eussent été sans doute fort amoindries si l'on eût fait
subir aux deux quantités X et a les corrections relatives à
l'influence du vent.
Ainsi la formule
§ 3.
—
Observations relatives aux inclinaisons supérieures à 45°.
projectiles. l
Canondei6cm.
et
65120.20
V=323m.
Obus ogivaux
de3ik&,490
(Chap.IV,
o
IIe Section).
Canon de i4cm.
Obus ogivaux
de1819,650
(Chap.IV,
60.
--
§4,
80.
70.
6,
7.5.
--1
5555
70.o3652
1960
ANGLE
0
IX.
o
o
PORTE.E
X.
3276
2892
ilUIIÉE
.Ut, ÉE
(lu
trajet
48,60
55,80
59,3o
53,3o
58,00
VALEUFIS DU RAPPORT
VALEURS
[nig
reXPérienc.lla
expérience.laformule.
11
0,498
0,496
0,557
o,563
o,562
o,558
0,488
0,496
0,494
0,493
0,498
0,492
T
DONNÉES
VJ\tan»oa
DONNÉFO PAn
—
formule. Différences.
—0,010
-O>OIO
0,000
—o,o63
—0,070
PAR
0", 0
—0,064
—0,066
IIe Section).
V=32om.
,
^00
-
!. R63- o,513 —o,oo5
Obus ogivaux
-
O2"lvaux 32. 4 8687 37,75- 0,512 0,509 —o,oo3
).4 0,509
:o,oir
-
DE12KG
(Chap.
V
IV,
(Chap.IV,
=33:),5.61668
§15g.
jl5).
= 535m,5.
41.
,..
0,309
gio9 ,.0 0,579O,5I2
/q
83g5
1
8957
53—0,067
o,5io
8365
-0,027
46,70
S9jIQ
0,511
0,520
0,520
0,537
—0,002
--0 oir
—
-
de 19.
Canon deiocm
Canon 10cm, 3'
Obus ogivaux
I. 11 8_g8 37)30
3 3 0,5i3
,.. 3 o,5o5
- ,..
o,5o6
-o,oo8
—o,oo3
32. 4 8821 37,85 0,009
de14'9 42.4 9501
( Chap.
(Chap. IV,
IV, §15).- 1"
9 t;»).
829
46,80
60,20
6
o,5o5
o,5io
- o,5o66
o,5o6
,..
+0,001
-o,oo 4
V - 4 m ,5.
504m ::>
69. 4 6364 g7)3o 0)522 0,507 _o,oi2
80. 4 3009 73,00 , 0,557 O,5JI —O,o46
§ 4. — Application numérique.
Angle ex
ValeursdeKV'
Valeur de
Valeur
- de
TT
=_!- .1
l/Xtanga
3o°
1,017
0,4970
37',13
*
1,077
450
0,4979
5i%85
6o°
1,115
o,4985
63%oo
CHAPITRE VII.
VITESSE FINALE DES PROJECTILES.
§ 1.
— Vitesse finale déduite des lois de la résistance de l'air.
(1) U=Ve-bx
ou
-
logU=logV 0,4343bX.
Si, pendant toute la durée du mouvement, la vitesse reste
supérieure à 400m, le coefficient b est sensiblement constant,
et le calcul ne présente aucune difficulté.
Lorsque la vitesse descend au-dessous de 40om, le coeffi-
cient b devient variable; on peut alors partager la distance X
en parties assez petites pour que, dans chacundes intervalles
correspondants, le coefficient b puisse être regardé comme
constant.
Mais, dans tous les cas, il est beaucoup plus simple de
faire usage de la Table du Chapitre III, § 12.
On a exposé, dans ce paragraphe, le mode d'emploi de la
Table.
§ 2.
—
Vitesse finale déduite de la courbe du troisième degré.
,
et la Table suivante ferait connaître immédiatement la va-
leur de U cos d'où il seraitfacile de conclure celle de U :
KV»X..
KVX.
0,001,0000
0,00
o,o5
0,15
5
0,i5
°'°6X
il
!11-- r
1,0000 0,0675
o,9325
0,8771°'°fPt
o,83o5°'°f6
o0,03041,50
||
Il
6
r 0,4261.0,0059
Ii
KV2X. X.3KV2X
KVI
1,25
,,3o
1,35
0,4588
o,45,
0,44500,0067
0,385 °'006D
1
0,00,1
7o
1,0
0,0242
0,2 5
o,3o
o,350,7255
0,6984
o,4o0,6742
„r
0,7906
o,755q
°'°2;11,60
o3471,5o
°'°99
nnS3
o,4i53
,45 0,42640,0059
°'°°5^
0,02421,600,41530,0054
0,4323
I)7o 0,40490,0051
0,6523
°>012I;80o,3g53°>0047
0,45 0,0219 0,40490,0051
1,75
0,6325 0,0198
o,6i43 0,016,1,80,39530,004,
o,5o
0,5976 0,0/541,80,390,0,0046
o,55
0,60
o,65 0,5822 0,01421,900,38630,0044
o,568o 0,01331,950,38210,0042
0,70
0,54230,0124 2,00 0,3,80
2,100,3701 0,0041
0,75
0,85
0,80
o,85
0,90
0,5547
0,530,0,0116
0,5307
0,0/08
0,3090
0,5199 2,20
2,4,0
0,0492
2,20 0,3627
olgo
0,95
0,5199 2,3o o,3558 0,0627
0,95,
0,0087
:
0,4909
r r
°'009I13j000,3162
o,o[o3
0,0091 2,500,3430
~,
o
50 0,3-/1,30
1105 0,4909 4,00 0,27714
1,130,4740
1,10 0,4,40 0,008,
0,4822 0,0082 'f,oo 0,2774,
5,00 0,2500
0,0078
1,20 0,4662 10,00 0,1796
0,0°'4
i,25 o,4588 00 0,0000
470m
36o-
1
]
i
DISTANCÉS.
5oo
1000
1500
500
'°
m
1500309,3315"
(
1000
laformule(i).
m
438,6
408,8
382,8
339,o
323,5
38o,o
344,0
328,7
formule(3)
ta
formule(C).
m
437,1
409,0
384,7
34o,i
324,3
3.II,5
CHAPITRE VIII.
CALCUL APPROXIMATIF DE LA TRAJECTOIRE MOYENNE.
§ 1er.
- Considérations générales. —
Notations.
x l'abscisse horizontale,
y l'ordonnée verticale d'un point quelconque,
T
l'inclinaison de la tangente en ce point,
s la longueur de l'arc à partir de l'origine,
v la vi tesse du mobile.
-
Si la différence T,, T, et, par suite, la longueur Si sont
assez petites pour que le rapport de la résistance de l'air au
carré de la vitesse n'éprouve, dans toute l'étendue de l'arc,
que de légères variations, on peut regarder ce rapport comme
constant en lui attribuant une valeur moyenne.
2
Faisant donc n = et, par suite, c = b dans les équations
données (Ire Partie, Chapitre VI, § 5), on a
D'ailleurs
d'où ilrésulte
d'où il :
est facile de conclure la Table suivante
I i3
IÍ
1'-)
16
II"
;i
l '!'ri":
8
!I
III
11
0
2
1
•'
5
(i
7
1 ||
0,00000
0,01-|()
o.(»j,"
0,002',3
0,06998
o.KM.io
o,12.309
O.i',100
O.¡"I!IIIÍ
0.19060
0,1-;-;'4
!0,21 j
j',',
Í¡
0,2.>2<)0
o,i.">1s(,
<>.>71
0.29063
jo
1>^6
[j
)
o.0S-G0;><;o,7?s(i17
•'
oj
3,
33
3-
38
09
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4'
',3
|i• 1,1
Í:'
i:^r
810.63.Y;-
02O.()0» ,,
0,69200
0,72263
O. -ô.iS
o"')((J-;-;
o,s.j'J73
0,^911'|
0.9291',
0,968s',
1,010.19
1,1'1779
1,19s19
'V'o
1
i,oij(|fiSj
1,0)39)
I- r-
6
6j
6.3
66
67
lis
69
70
73
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71
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77
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3,07100
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o,33ooo Íq i,3iiNii3 80
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2| O,10903 00 I.S22117 Mi n),.).s.')
20 o.Í,'I.d)q 56 1.91810 87 ¡¡':Í,JII)l
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27
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28
: 0,,')()fi43
0.03078
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07
5N
Jo"
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2,02199
2,i 3 '|. )6
2,2o1 i117
SS
Si)
,"'
90
I12,21)15
If)Í")I;q()
iii'| 3 .'M)ii
J000,60799
X
:J(I o,581.31 lill 'l.,)qn:U
J(ii 2,03678
On a toujours
,
positive, est croissante dans la branche ascendante et décrois-
sante dans la branc
branche descendante,
h e descen d ante, tandis q~ue la dérivée ds ?
que
toujours décroissante, est positive dans la branche ascen-
dante et négative dans l'autre. On peut toujours supposer
A'=A (1 -0,0008Z),
dans laquelle désigne le poids du mètre cube d'air au ni-
veau du sol et Ll'le poids du mètre cube d'air à la hauteur Z.
On en a déduit la Table suivante, en supposant qu'au niveau
du sol le poids du mètre cube d'air était égal à 1kg,208 :
m kg M kg M kg NI kg
0 1,208 1800 1,06 3600 0,920 54OO 0,776
200 1.192 2000 1.048 3800 0,90 4 56oo 0,760
400 1,176 2200 1,032 4OOO 0,888 5800 0,744
600 1,160 2400 1,016 4200 0,872 6ooo 0,728
800 1,144 2600 1,000 4400 0,856 6200 0,712
1000 1,128 28000,984 4600 0,840 6400 0,696
1200 1,112 3000 0,968 4800 0,824 6600 0,680
1400 1,096 3200 0,952 5ooo 0,808 6800 0,664
1600 1,080 34000,936 5200 0,792 7000 0,648
§ 3. — Application numérique.
Obus de 24'-.
a=0m,242, y=41<>12')
p = I20kS,
V= 470m, =30°.
L'accélération correspondant à la résistance de l'air étant
représentée par bv2, on a
1
Prenant =1,208 et attribuant à
—f (V
la valeur 0,366,
sin
qui, d'après la Tabledu Chapitre III, correspond à la vitesse
470m, on a
Calcul de c,.
A la vitesse v'1=354m,
l
2 correspond une valeur de
r
.f(p)
smy
égale à 0,3 1 go. Adoptant pour valeur de .(v)
dans toute
>
Calcul de SI'
Calcul de Xt.
On doit prendre
Calcul dev,.
Calcul del1.
in
point de départ, on obtient L'abscisse et l'ordonnée de l'ori-
gine du septième arc en faisant la somme des six premières
valeurs de x1et celle des six premières valeurs dey1. Pour
avoir les coordonnées de l'autre extrémité, il faut faire la
somme de toutes les valeurs de XI et celle de toutes les va-
leurs dey1 :
(de
del'orig°
j d,el,,
(de1extremite
1
SCIsses de
Abscisses ( ine
de l
l'extrémité.,
l'origine4q- 8 extremite9622,0
9022,0
939,o
149,7
d'où
X = 9453m.
U=261m,7
et celle de l'angle de chute
to=4o°3o'.
Enfin, en appliquant un calcul semblable à la variable t
dans le temps que le projectile met à parcourir la portion du
septième arc comprise entre son origine et le point de chute,
et en y ajoutant la somme des six premières valeurs de t1, on
a la durée totale du trajet. On trouve ainsi
T=36s,36.
Comme le quatrième arc se termine au sommet de la tra-
jectoire, la somme des quatre premières valeurs de Xi donne
l'abscisse du point culminant, et la somme des quatre pre-
mières valeurs deyK donne son ordonnée. On trouve
XI=5132ill,
Y, =1678m,4.
Dans le Tableau suivant, les résultats que l'on vient d'ob-
tenir sont comparés à ceux auxquels on est parvenu, dans
les Chapitres précédents, soit en faisant usage de la formule
des portées, soit en substituant une courbe du troisième
degré à la trajectoire réelle.
1-1
jlX.
j
mmmso,m
du
Différences+216
§
PORTEE
X.
XI, YI,
DURÉE
trajet
+189 +90,6+0,77+0.22
4. — Conclusion.
01821678,4 36,3640.30
5321 1769,0 37,13 40.52
261,7
267,5
+5,8
expériences.
On sait que celles-ci ne font que régulariser les données des
T r
Chapitres V, VI et VII, de nouvelles valeurs de X1, Y,, T, 10
et U,qui sont comparées ci-dessous à celles qui résultent du
:
! u.
procédé d'approximation
inmT
Procédéd'approximation.
Courbedutroisièmedegré.
Différences.,.
y1.
5132
5207
+76
YI,
1678,4
173/1,0
dudefinale
DURÉE
trajet
s
36,36
36,79
4-55,614-0,41
ANGLE
chute
w.
o
40.30,
41- 5
H-o.35
VITESSE
linale
U.
U-
261,7
267,6
+5,9
m
;
Les différences sont beaucoup réduites elles sont encore
toutes positives, mais elles sont certainement assez faibles
pour que l'on puisse les négliger dans la pratique.
L'accord, de la vitesse finale avec l'expression indiquée
dans le Chapitre VI est tout à fait digne de remarque et de
nature à inspirer quelque confiance dans cette formule, pour
laquelle on n'a d'ailleurs, jusqu'à présent, aucun autre moyen
de vérification.
Le procédé d'approximation suppose évidemment que la
loi de la résistance de l'air, qui n'a été vérifiée que jusqu'à
une certaine distance, se maintient dans toute l'étendue de
la trajectoire, et il faut pour cela que l'axe du projectile
s'écarte peu de la tangente à la courbe. L'accord que l'on
rencontre entre la portée calculée et celle que fournit l'ex-
périence porte à supposer qu'il en est réellement ainsi. Il
n'en serait sans doute pas de même si l'angle de départ se
rapprochait de 90°; mais les besoins de la pratique ne s'é-
tendent pas jusque-là.
§ 5. — Autre procédé.
donc
cv=bv2 ;
Cette formule permet de calculer c quand on connaît f(v).
On prendra d'abord pour c la valeur qui correspond à la
vitesse Vo à l'origine de l'arc, et l'on pourra calculer une
première valeur Vii de la vitesse à l'autre extrémité. Dans un
deuxième calcul, on prendra pour c la moyenne des valeurs
qui correspondent à ç0 et à vii; on trouvera une deuxième
valeur de la vitesse finale, et l'on pourra continuer de cette
manière jusqu'à ce que les deux dernières vitesses obtenues
ne présentent plus qu'une différence insensible. La dernière
valeur de c servira pour le calcul des quantités Xi, t1 et YI'
CHAPITRE IX.
DÉRIVATIONS DES PROJECTILES OGIVAUX.
§ 1er.
— Observations générales.
§ 2.
—
Vérification et généralisation des formules obtenues
dans le Chapitre V de la 2e Section.
psiny
CANON. < PROJECTILES.
Espèces. Poids.
kg
V.
VITESSE
initiale
m
VALEURS DE
--
—— f/','
D
dantes du rapport
Da.-
peu les unes des autres. Cependant les valeurs correspon-
sin2
présentent parfois d'assez no-
3
sin
—
tables différences, dont ne s'étonneront pas sans doute ceux
qui sont habitués à ce genre d'épreuves. Elles ne suivent
d'ailleurs aucune loi.
SlWCX a -———
sin
5 on obtient
le Tableau suivant :
Vitesses (mètres) in3,o
————g———----
309,4 477,9 447*6 345,3
Valeurs de 829,0 900,0 478,0
sin'a— sinv
p
pl,
Les expériences faites à Gâvre avec les canons de 10cm,
14cm, 16cm et le canon de 24cm du Département de la Guerre,
qui étaient tous munis de rayures dont l'inclinaison finale
était de 7°, ont donné les résultats suivants :
Canoni4ci"
Vitesse initiale (mètre?).4^8,7468,2 474.° 504,5533,553,0
i4cm24cm(gnerrc). 10cm 10cm x6cm
Poidsduprojectile(kilo 21 28 120 i4 12 45
Valeurde •••64,5766,19 82,79 5i,2250,9g63,5a
Y2sinlsin"
-
VIsin-'cz sin
p
les valeurs 41, et
- - l
63,2. En divisant chacune de ces dernières par la tangente
de l'inclinaison, on obtient les deux nombres 587 et 515.
Le dernier est inférieur au premier, mais il est à remarquer
que les projectiles employés dans les deux séries d'expé-
i
riences n'étaient pas semblables. Le rapport de la longueur
au diamètre avait une valeur moyenne de 2,490 lorsque
l'inclinaison des rayures était de 4°, et une valeur de 3,167
lorsque cette inclinaison était de 7° On est donc conduit à
-
admettre que, au moins jusqu'à une certaine limite, la dé-
rivation décroît lorsque le rapport devient plus grand.
a
Dans l'état actuel des choses, de pareilles variations sont
de peu d'importance, et l'on peut se dispenser d'y avoir
égard. En prenant la moyenne des deux nombres, on a la
formule définitive suivante :
§ 3.
—
Tirs sous les angles supérieurs à 45°.
r•
et. ANGLE DÉ
DERIVATION
D.
de
D
IX,
ogivaux.
Canon d,dee r6cm.
-n 4 d.
Obusogivaux
i 6rrcmm
0,00774
45 a
DO
386,
m
562,
gauche.
Id.
0,001^2
0,00726
p —
id.»
kg
a„ik.»,4,QO.
V=323m.
Canon de 14cm.
r
70
7'0
75
80
45
715,
328,
â28,droite.
2g0,
352, gauche.
»
o,oo683
,
les uns 12kg, les autres 14kg, ont été décrits dans le Cha-
pitre IV, § 15.
0,m
42.4
57.4
69.4
80.4
•
Angle
11,
0/01
OBUS DE
Dérivation
525,9,
533,9,
829,0,
365,o,
D.
id.
id.
12kg.
Vitesse initiale,
gauche.
gatiche.
droite.
535™,5.
Valeur
Valeur
0
D
sin2a"
"71
758
950
ùe Angle
a-
'Í2.4
59.4
69.4
«8*0.4
La dérivation change encore de sens pour une inclinaison
comprise entre 7o, et 80°; mais, tant que l'inclinaison ne
dépasse pas 70°, le rapport SIn-ex se montre sensiblement
constant, ou du moins n'éprouve que des variations du même
OBUS DE
640,8,
D.
m gauche.
44^0,2,
14kg.
Vitesse initiale,
Dérivation
gaUChe.
421,5, id.
420,3,droite.
504™,5.
id..
Valeurde
958
573
734
D
sina.'
ordre que celles que l'on rencontre dans les tirs exécutés
sous les inclinaisons inférieures.
L'expérience a fait reconnaître que, dans les tirs où la
dérivation changeait de sens, c'était par le culot que les pro-
jectiles atteignaient le sol, de sorte que, dans la branche
descendante, le culot se trouvait en avant. Si l'on admet que,
dans ces conditions, la direction de la résistance de l'air ren-
contrait l'axe des projectiles en arrière du centre de gravité,
la rapidité avec laquelle s'opère le changement dans sens le
de la dérivation s'explique tout naturellement.
;
Il est clair qu'alors la méthode développée dans le Cha-
pitre VIII cesse d'être applicable d'ailleurs, les circonstances
du mouvement étant tout à fait modifiées, on ne peut plus
compter sur l'exactitude des formules données pour le calcul
du coefficient K, ni de celles que l'on obtient en substituant
la courbe du troisième degré à la trajectoire réelle.
§ 4. — Application numérique.
a= om,p=i2oks,y=4i°42', = 47om- 1
V
D=668,7sin2 a
et par suite:
Angle Œ 3o° 45e 6o°
Dérivation, mètres.. 159,7 334,4
- --.1
5oi,5
CHAPITRE X.
§1.—Formule.
Dans les expériences antérieures à 1865, il a été reconnu
qu'entre la déviation latérale moyenne q, la vitesse initiale V,
l'angle de départ a et l'écart angulaire initial latéral moyen e,
il existaitlarelation
i
*
Canon de 34cm (Chap. IV, § 6).
Obus ogivaux de 350ks. Vitesse initiale, 505m.
Angle a
E.
Obus ogivaux de 350ks. Vitesse initiale, 351m.
||
Valeur de 1'3g" 1'4" o'58" 2'48"
I
e
Angle
Valeur deS
aBoulets ogivaux de 420kg. Vitesse initiale,
i5° 26°1 5°
o' !.JO
485m.
26°
i'o"
Angle Ot.
i5° 20°
Valeurdee3'58"3'5"2'25" 25° 4°°
2'5o"
Angle
ValeurdeE.
a
Obus ogivaux de 286ks,500. Vitesse initiale, 360"
20°
2'19"
2
25°
i'2o"
29°3o'
3'27"
Angle
Valeur
a
des.
3°
0'57"
0'41"
15°20°
o'52"
22°
i'i9"
25°
o'5^"i'5g"
28° 3o°
i'38"
I
Angle
Valeurde
?.E.
Canon de
2'44"
3°
24cm.
io°
il56"
Valeur moyenne,
180
Expériences de
2'3
23~" 7"I'3Y
20°
,. I'52"x'5o"
e=2'6".
1873
1
13
(Chap. IV,
I'29°-
-' 95 2"
§ 9).
35,
35°
i4°o'I2"
o'5'|"
Angle :'L.,.
Valeurde e.
o'ôg"
5° o'58"
12° 20° 3o°
2'3]"
35°
i'i3"
Angle
oc. « 5°
12° i4°3'29"1 15"
I'N"I'25"
3o° 32° 35°
3q°
oo 430
20°
Valeurdee.I'26" 2'o" o'33"I'42"i'i4"o'48"
i/J"
Angle
Valeur
IX.
deE
5°
0'5i'
120
i'8" o'55"
20°
I'I9"
30"
0'59"
35°
o'36"
112°
no's. Vitesse initiale,
1
i"o'5i"
57"o'o14°20°30°32°35°
i'ig"
1 19
4go-,2.
i'1 3o"
0 49"
0 9
140°
,6"1.
La valeur de e qui correspond à l'angle de 5° paraît exa-
gérée; en n'y ayant pas égard, on trouve pour la moyenne
s=l'ai".
Boulets ogivaux de '41¡kg. Vitesse initiale, .'J32m.
Angle a5°8°
i'2" io"
1 3" '(,f"
o'33"
120
"n"o'53"
i4° 20° 3o° 35°
Valeur
a eur dee s..
ê.. 1 2 0 ., r lJ- li rIO o'28"
0 1'22"
l
i' l0
Boulets ogivaux de i44kg- Vitesse initiale, 453m,8.
Vngle
Valeurdee.1 a 1Io1 20°
1300 r'3o"i'u"o'5g"
54"12° i'2o"o'.i5"1'2"
\T l d '51.
5°
2g 1-If 1
32° 35°
,,, '3 ,,, ,-"
390
01
400
'8"
^3°
Angle
Valeurde
0'
ae.i'io"°'39"26
028
1 fi ao' 'a/.il11"
3° 40"
1513
0 f
1
0'
io°6'
a
o'56" o'36" o'53"
Angle
Valeur de
as. 2
z"',
3,°
0'4]"
40°
l' Dg
0143
42°
o' 5o"o'58"
0,51
450
i'3o"
53" 48°
Angle
Valeur
a Obus ogivaux de 62kg,500. Vitesse initiale,
des.
10°
2'i"
3o°
1'1"
25°
o'55"
3/|6m.
3o°
i'2o" 119"
35°
1
Angles. 11°
20° 26° 3o° 37°
Valeurdes. o'56"o'54"
---
o'57" 1'15" 31LI.
Angle
ValeurdeE.
a
Obus ogivaux de 45kg. Vitesse initiale,
i5° 25°
114" 1'9"
5'1300.
3j°
143 ,--1
--i
Valeur moyenne, e=1 19".
Cette valeur moyenne doit être exagérée, attendu que l'âme
du canon était en assez mauvais état, de sorte qu'à certains
coups les ceintures étaient presque complètement rasées.
Canon de 14cm (Chap.IV, § 14).
Obus ogivaux de 21kg. Vitesse initiale 7.
458m,
ANGLE
VALEURDE
A
E.I'2i" 7°3'
N°3' I7°3'
1'0" I'4O"
23°3'
1141,
28°3'
1'25"
4°°3'
i'25"
25°I3' 4°0L3'
A6°13'
ANGLE 1
Valeur s.
DE 2'6"
9°13'
1,25 , 15°13'
i'g"
20°[3'
0'36/1 o'5g" 1,4."
ARALEURMOYENNE, I'IQ".
— Conclusion.
§ 3.
Obusde35oks5o5,o
m r
0.31 H
(Obus
;I
cm
34 id. 351,0 1.37
(id.
Boulet de 42oke. 485,0 o.5o
I
de 286ke,5. 475,0 3.3
id. 36o,o 1.55
!
Obus dei8o''s.
1id-
) 470,0 1.10
{
328,0 2.6
Obus de ioolg 533,4 i-a5
1
Obusdei2okfc'
5o4,o
49°,2
1.10
24 ¡| 1.21
id. 467,4 0.59
Boulet de i44ks. 453,8 1.24
id. 432,0 1.2
24
19
id.
guerre Obus de 120'9.
Obusde621-g,
Boulet de 75k-s.
5. 474,0
485,0
346,0
0.46
1. 3
1.37
16 Obusde 45ks.
448,0
543,0 1.19
1.0
141.
Obusde2iks
I Obus de28ks.
458,7
468,2
1.19
I.I g
1.19
5°4' 1 i2°.'}'
initiale, 535"',.
19°4'
3101' 1
1'25"2'20"
320/,'1
Valeur
Angle
Valeur de
as. 1'42"
42°4'57°4'
t'5i 1'3¡"
i'^a" o'54"
6g°4'8o°4'
i'3o" n"
Angle a
2° Obus de
5°4'
14kg,
i2°Yi9°4'
Vitesse initiale, 504m,5.
3i°4' 32°4'
;
Valeurdes. 1'36" 1'r9" o'3-j"o'58" i'3C"
Canon de i6em.
Obus de 31kg,490. Vitesse initiale, 323m.
Angle
Valeur
IX.
des.
450
557" 7V
60° 70°
5'ig"
750
5'i5"
3'23"
80°
ade4^°
Canon de 14cm.
Angle 6o°70°
Obus de 18kg, 650. Vitesse initiale, 320m.
Valeur
ex
e2'i7"3'55" 450 600 7°0
3'48"
75°
750
5' 4"
§ 1. — Observations générales.
mule.
.,
an, et comparer ensuite ces dé-
viations aux données de l'expérience Q1, Q2, Qn. Cette
comparaison permettra d'apprécier la convenance de la for-
de
---
Angle
Valeurs
--------
ai5°s=0'31",
Q l'expérience (mètres)
donnéespar
<• =0m,263.
11, 9
26°
17,1
38°
31,1
la formule (mètres) 16,1 22,0 26,4
Différences (mètres). +4>2+4>9 —4>7
1
1 ot.Obus ogivaux de 350kg. Vitesse initiale, 351m.
e=ï'37", Ç=om ,29 4.
29éfo
————————————————————
Valeurs
Angle de 9i6 9,0
23° 26,222,4
27° 35°
(
Q (la
l'expérience (mètres)
)1 7 °
Angle
données
ex.Boulets ogivaux de
(la
s=0' 50",
(
Q (l'expérience mètres
Valeurs depar
formule (mètres).
Différences (mètres)
420kg. Vitesse initiale 485m.
E=0m,205.
).11,0
+3,3
i5°
14,3
—
26°
21,0
15,9
5,1
| Q
Valeurs de l'expérience (mètr.). 20, 4
donnéespar la formule (mètr.). 16,3
Différences(mètr.)..+17.2+5,4—n>9+8,3 -5,1
18,732,3
3o,g 07,7
55,7 38,7 54,0
43,8 47,0 48,9
Angle
a3° (
Obus ogivaux de 1 8okg. Vitesse initiale 328m
s=2'6",
io°
24,536,o
25,1 38,9
12°
Angle
de
Valeurs
données
parlla
a5°
Q l'expérience (mètr.). 18,6
formule (mètr.). 19,4
12° i4°
14,8 24,531,6
20°
2 56,8
25,9 28,0 3l,7 44,0 47>2
3o°
A2,
35°
a5°
E=1'25", E=0m,504-
Angle
l
ValeursdeQ (l'expérience(mètres).
120 140
22,042>4
20° 3o°
52,9
Ot.
22,9 23,7
donnéespar la formule (mètres). 25,53i,3 34,0 38,9 49,6
Différences (mètres) + 2,6 + 7,6 +12,0 -3,5 —
3,3
Anglel1.
j
Valeurs deQ
5°
l'expérience (mètr.). 23,7 16,9
120 i4° 20° 3oe
39,8 3i,3 37,6 40,3
35°
donnéespar (la formule (mètr.). 15,7 24,5 27,3 35,4 46,3 49,9
Différences (mètr.).. —8,0 +7,6 -12,5 +4,1 +8j7 +9,6
————-——————
Angle
Obus ogivaux de
a5°
120kg. Vitesse initiale,
e=1'21", E=0m,538.
490m,
1 2.
-1
14° 20° 3o° 32° 35° 40°
de 1
donnéesparQ
Valeurs l'expérience (mètr.). 35,3 20,6 25,8 38,1 35,4 56,0 69,0
la formule (mètr.).
Différences
26,7 31,036,247,6
(mètr/).—8,6+11,6 +10,4 +9,5+13,
lÍ9,1
- 5i,o52,9
5,0-16,1
+22,3 -19,6
59,7 64,5
+8,5
a5°
E=1'24", E-0m,625.
Angle
a
r
-
Différences (mètres). +2,0 -1,5 +0,8 -4,1
Angle a (
ValeursdeQ l'expérience(mètres)
donnéespar ! la formule (mètres)..
-- 15°6'
16,0
16,8
2o°6'
22,4
20,0
25°6'
25,7
22,8
28°6'
16,4
24,3
Différences(mètres)+0,8 — 2,4 — 2,9 +7,9
a
Angle
donnéespar
Valeurs I
de Q ( l'expérience (mètres).
la formule (mètres).
10°
3o,6
25,1
20°
3o,5
43,4
25°
66,9
51,2
3o°
60,8
57,6
35°
48,01
62,3 j
1
Différences (mètres).— 5,5 +12,9 —15,7 — 3,2
-t-i4,3
.14,
Boulets ogivaux de 75kg. Vitesse initiale, 448m-
E= 1', E=0m,800.
Angle oc
donnéespar
Valeurs de Q Il l'expérience (mètres)
la formule (mètres).
22,2
47,856,5
35,8
20°
47,5
25°
J3,7
3o°
62,6
63,5
37°
84,6
70.3
Différences (mètres).-M3,6H-o,3+12,8+0,9—1/j,3
Anglea-.---------------------
i5°
ValeursdeQll'expérience(mètres).
25° 35°
(
23,821,4 21 4 28,8
donnéespar la formule (mètres). 23,9 24,7 25,8
Différences (mètres) +0,1 +3,3 —3,o
cc.
Canon de 14cm (Chap. IV, § 14).
7°3'II°3'
Angle
données par
j
ValeursdeQ(lal'expérience(mètres)
formule (mètres).
7,7
21,1
29,7
24,4
I7°3'
26,0
34,6
23°3'
22,2
42,4
28°3'
58,2
J8, o
4°0^'
62,4
55,9
Différences (mètres)+i3,4 — 5,3 + 8,6 +20,2 —10,2 — 6,5
Obus ogivaux de 28"9. Vitesse initiale, 468m, 2.
E=1'19", E=0m,464.
Angleor
Valeurs r(
deQ l'expérience(mêlées)
donnéespar
la formule (mètres)
6°i3' 9°i3'
9,9 12, 7
19,2 21,4
i5°i3'2o°i3'25°i3'
26,0
26,8
14,7
3i,5
47,2
35,9
400J3'
48,7
43,8
Différences (mètres) 9,3 + 8,7 -+- 0,8 -!-i6,8—)i,3 —
4,9
1
§ 3. — Conséquences des expériences précédentes.
initiale.
espèce. poids,
CANON.
de PROJECTILE
-----
VITESSE
initiale.
VALEUR
de „l.
cm k£ m m
34 Obus. 350,000 5o5,o 0,263
34 id. 35o,ooo 35i,o 0,294
34 Boulet. 420,000 485,0 o,2o5
27 Obus. 180,000 470,0 0,582
27 id. 180,000 328,0 0,951
24 id. 100,000 504,0 0,484
24 id. 100,000 533,o 0,504
21 id. 120,000 467,4 o,533
24 id. 1^4,000
120,000 490,2 o,538
24 Boulet. 432,0 0,778
24 id. 144,000 453,8 0,625
24 (guerre) Obus. 120,000 474,0 0,295
19 id. 62,500 485,0 0,788
19 id. 62,5oo 3^6,0 0,938
19 Boulet. 75,000 448,o 0,800
16 Obus. 45,ooo 543,o o,236
i4 id. 21,000 458,7 0,606
i4 id. 28,000 468,2 0,464 J
y
La valeur de E semble décroître lorsque la vitesse initiale
et le calibre augmentent.
En différentiant l'expression de Q2, on a
Distancedelaceintureauculot
(millim.). 55,o
16 30
4° 5o
60
DéviationlongitudinalemoyenneQ (rnètr.). 36,13'1,21 58,2 55,4I
DéviationlongitudinalemoyenneQ(mètr.).
Distancedelaceintureauculot
(
millim.'19,755,5
20
).i5 3o4° jo
29,8 31,157,9
70
B
1
» _————
DéviationlongitudinalemoyenneQ (mètr.
(millim.).
Distance de la ceinture au culot 16 42 55
DéviationlongitudinalemoyenneQ(mètr.). 82,8 25,3 57,6
J
Distance de la ceinture au culot (millim.) 42
DéviationlongitudinalemoyenneQ(mètr.). 34,7
16
25,1
Boulet ogival de 144kg. Vitesse initiale, 440m. Œ= 20°.
Distance de la ceinture au culot (millim.) 24 4° 5o
DéviationlongitudinalemoyenneQ(mctr.). 38,9 17,1 25,8'
§ 1.
—
Résistance de l'air.
l'expérience. la formule.
0,25g
!t3oo 23om 0,267
Expériences de Gâvre
!I34r
o,463
o,35o
o,425
o,33i
o,388
'|
0,469
424 0,488 o,5i3
Expériences1o 0,578,
1SoodeM.o,5Gr/ 0,072 Bashforth 1
476m
558
o
ùd,
.558
0,511
0,540
0,1
o,5G~
0,5~8
0,549
o,563
0,572
0,3c72
o,5~
0,577
-
Quelques expériences ont été faites à Gâvre avec des bou-
:
1
lets d'autres calibres. Voici les résultats obtenus
VITESSE. - VALEURS DE
l'expérience.
(
f V) DONNÉES PAR
la formule. Différences.
Boulets de i6cm ,
I
307°
369
42J
4^7
o,36o
0,477
--0,031
0,341
0,q30
0,51'7
0,019
0,4rc07o,5co3,-+-0,0006r
0,461
+0,040
36
j Bouletsdeiç;cm
413
10,490 10,490 1 0,000
Boulets de
27cm 403
10,48j10,4771-0,008
f(V).
nTESSE. VALEURS DE l(v), VITESSE. VALEURS DE
au carré de la vitesse :
La résistance peut être regardée comme proportionnelle
;
il, lorsque celle-ci ne surpasse pas
200m; dans cecas, f(v)=0,212 20 quand la vitesse estsu-
périeure à 500m; alorsf(v) = 0,580. La seconde valeur est
presque égale au triple de la première, comme cela a lieu
pour les boulets sphériques et les projectiles ogivaux.
Il est assez naturel de comparer entre elles les valeurs de
f(v)relatives, les unes aux boulets sphériques, les autres aux
boulets cylindriques. On trouve alors que le rapport des pre-
mières aux secondes est égal en moyenne à ~t. Quand la vi-
tesse varie, ce rapport n'éprouve du reste que d'assez faibles
variations, qui peuvent être négligées si l'on ne prétend pas à
beaucoup d'exactitude. On obtiendrait alors la Table des va-
leurs de f(v)relatives aux boulets cylindriques en multi-
|
pliant par les nombres de la Table donnée 1re Partie, Cha-
pitre II, § 9.
Afin de faciliter le calcul des pertes de vitesse éprouvées
par un projectile cylindrique dans une portionde trajectoire
sensiblement horizontale, on a construit la Table suivante,
dont le mode d'emploi est le même que pour la Table du
Chapitre 111, § 12. Elle correspond au boulet cylindrique pe-
sant ik§ et ayant pour diamètre 1m, lorsque le poids du mètre
cube d'air est égal à 1kg,208, de sorte qu'elle donne, en
fonction des vitesses, les espaces parcourus horizontalement
par un semblable projectile.
in
540
530
520
5,
y
48o
49o
46o
44o
440
4oo
390
370
36o
350
X..
mm
660
610
m
0206g5
V
VITESSES
ID
0,02.8
700
280
0,0222
660
0,0206
620
600
600
5M8o
580
570
Mo
560
550
r
i3o
W
-- 3500000
6500,1007
0:17
6200 0
0,0284
5ioo,454i
0,2 9r
160
0,6780
0,0370
0,8816
*
000
Y
cbaro0,100-7
0,1279
«
0
33om
1,0897
0, 3io
0,0414
0,1964
0,2q34
8
31.
0
0,3980
0608
1,215
0208
0,0802
0.0862
32 2701,7194 0,0202
2601,8272
0,1732 0232
0,2200 0,0236
0,24400,0245
0,2683 23O
0,024 0
2934 0,02
0,34460,025c8o
0,37,0
0,5.3. 0,029'
o,o328o,335o
480
46o
i
„o,5r;io?
0,6425
0,037°
435°
4300,7,500,0386
420
420
4,°
0,8368
3qo0,8816
°'7536
0,794,
,,
0,0474
3800,929°0,0503
38o
0,9793
1,0328
1,00Q97
,
Table pour le calcul des pertes de vitesse des boulets
cylindriques.
VITESSESPARCOURSVITESSESPARCOURS
m
°'°749
o,o8390,0214 !,36o2
1,6rg4
0,029
„
0,022
0.020
8
2,2018
°'OA6a"
0,027°
0,4257 0,0277
51ooo0,4/8A3, 2
o, 451 1
0,02 9 1
°'02
0,0299
0,5439y0,0317
- 0,60849,no4>8g3i
0,575:0,0328
,,
002492202,3461°1553
go5,67130,4095
80
X
o,4;5qq
0,0355
6,3'2
o,o535
0,0069
25o
240
190
180
17'
j6o
,50
'40
120
0,52'4
t,5832
0,05691 00
290
280
260
2,50144
0,025-4 210a,5oiN
220
2002,6683
200
,
4/5co 0,6«4/25k0,0341100V5,26«18o°>3687
0
5o
40
30
20
o
5 O5
LA, OI,
1,5266
2,8474
5
0,C)698
I,
,,6'9' °<000
0,1000
1,8272 0,1078
1,94,11
f.
2,3„461
01669
.,
2,6683O,1660
0,'9"
0II61
6
0,11 i
2,0678 0,"47
0,12 4 7
3,0395 0,2°75
3,4711
3,24700,2075
3, 4 711
3,7122
O,52I4
- 0,042650607,96266,6526
0,0405
0,87,3
a
3,97i3
4,4528
4,893.
4,5581
0,6011
7»9
8,8369
9,9603
00
1,1234
Ï,3C02
"'54352,,066
Ii
m
0,0650
00928
0,,340
0,224
0,24,11l
0,259'
0,28,5 1
0,3053
o,3o531
0j83
6o8
91
0',8-'71 3
00
§ 2.
—
Portées, dérivations, déviations des boulets cylindriques.
m
,
o ;„
2.i4.5o 1224
m
8,52
m
o,i5G s
2,86
m
0,42 m
8,11 „
o.58 1,184I4
3.1.20 i56o 8,87 2,28D 4,21 0,64 3,86 1. 7 1,126 75
5.1.20 2290 9,4° II,O3D 6,75 1,51 12,00 1.34 0,787 10
8.0.35 3154 10,60 i5,ooG 10,12 i,5o 16,3o o.59 0,674 I5
10.1.20 2636 10,20 18,IOG 12,90 2,70 23,4o 1.24 0,780 10
12.1.20 4119 11,21 33,6oG 15,2o 6,3o 48,10 3.3o ï,351 15
i5.1.20 4675 12,5o 8,2oG 18,32 24,3o 96,90 8.36 2,214 25
18.1.20 5174 Il,13 37,goD 21,/jo51,70 87,30 15.19 1,697 15
FORMULE. EXPÉRIENCE.
ponTÉE.
correspondant.
Valeur fi.
de io10 a correspondant.
- -
Angle a Angle
1221,
m
9,8 201530
1 Il
8,52 0 tu
2.14.50
1560 8,3 2.54.30 8,87 3.1.20
2290 8,6 1,.44.00 9j4° 5.1.20
Fig.41.
-
44kg,868.
Les premières expériences ont eu pour objet la mesure de
la résistance de l'air. Les vitesses étaient mesurées à 38m et
à 400m au moyen de l'appareil Navez. Comme on ne disposait
-
que d'un seul instrument, à chaque coup on ne pouvait me-
surer qu'une vitesse. Poids du mètre cube d'air, 1kg,21.
Sans
A. cornet382,10,2746 m
409>2
m
3'79,0 o,3o34
§
1942
1635
1742
lli
111
des boulets sans cornet
-- - i
PORTÉES MOYENNES
m
des boulets
2134
m
107
192
ill
ANGLE -R
au sommet
au sommet du ducône,
cOne, par l'expérience.
VALEUR DEw LIE siny.
VALEUR DE sin y.
2y. donnéeparl'expérience.
.
trouve que le rapport de la première à la seconde est égal à
sin
Le rapport des résistances qu'éprouvent de la part de l'air
des projectiles ogivaux de constructions différentes, mais
animés de la même vitesse, ne variepas sensiblement avec
cette dernière; c'est, du moins, ce qui résulte de toutes les
expériences. D'après cela, le rapport des résistances que l'air
oppose à des projectiles, les uns cylindro-coniques, les autres
cylindriques, de même diamètre et animés de la même vitesse,
peut être regardé comme indépendant de cette dernière.
Il suffit donc d'en obtenir la valeur dans un cas particu-
lier. Or, lorsque la vitesse est très faible, ce rapport reste le
:
même si l'on réduit les mobiles à leurs surfaces antérieures,
savoir le projectile cylindro-conique à la surface conique,
le projectile cylindrique à sa base circulaire. Les expériences
rapportées plus haut en donnent alors la valeur, savoir sin y.
Si donc R et R, désignent respectivement les résistances
que l'air oppose à des projectiles, les uns cylindro-coniques,
les autres cylindriques, de même diamètre et animés de la
même vitesse, on peut encore, comme ci-dessus, poser l'équa-
tion suivante
§ 1. — Observations générales.
x cette distance,
V la vitesse initiale,
v la vitesse observée.
L'axe du canon est à peu près horizontal et il ne s'agit que
d'un faible parcours pendant lequel le coefficient b de la for-
mule r = bv2 est sensiblement constant. On peut donc poser
l'équation
y—vebxoulogV=logv0,4343bx.
On prend pour b la valeur correspondant à v et que l'on
trouve à l'aide de la formule établie précédemment (Cha-
pitre III, § 2).
A la vérité, cette manière d'opérer suppose dans l'atmo-
sphère un calme qui n'y règne pas toujours; mais, comme il
ne s'agit que d'un très faible trajet, l'erreur qui en résulte
peut être considérée comme négligeable.
On obtient plus d'exactitude lorsque, comme il arrive dans
les recherches relatives à la résistance de l'air, la vitesse est
mesurée en deux points de la trajectoire, peu distants d'ail-
leurs de la bouche à feu. Les données immédiates de l'expé-
rience fournissent une valeur de b qui, calculée sans avoir
égard à l'influence du vent, est celle qui convient à l'état
plus ou moins agité de l'atmosphère. C'est cette valeur qu'il
faut introduire dans l'expression de V.
Il y a- cependant une remarque à faire relativement à deux
:
circonstances auxquelles, pour le moment, on ne peut guère
songer à avoir égard dans le voisinage de la bouche à feu,
le mouvement des gaz se communique nécessairement à l'air
ambiant; de plus, rien ne prouve que l'action des gaz sur le
projectile cesse à l'instant où ce dernier sort de l'âme. On
peut donc dire qu'il existe toujours une petite incertitude re-
lativement à la grandeur absolue de la vitesse initiale.
§ 2.
— Formule des vitesses initiales.
l'expression 0 désignant
un nombre constant, en
,
sorte qu'on peut poser l'équation
;; i,-11!1
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CAPAJITE
C'
CAPAJlTE
CAPA.;nÉCAPA';ITKItAPPURTdudeVITESSE
Cprojec-lainitialeY
C'
POIDS
- de
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MOYENNES.Y^TO MOYENNES.
C* mo
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charge
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V.
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VALEUR
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de VALEUR
—
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6-859,7
»
de de kg ks
7'7ni220,9j
M
4,6i4 21,9200,2105 12,0 1,429
DM»» 2,293 J6b,8222,9r
222,7 8
1 6.55
* Ï0',0S80
486,7 598.7
»»
»
2(9,9]
» » 4>6I5 55O,5
Ji 1
595,5236,8 1594'933
!» 236,8 5g4,9
» r» 12,0 14,600 5
18,9950,2450 4,65o J
1
563,3
4,654
» »
»12,0 10,0 563,9224,2 224,2
465o 529,6 210,6210,6 569,0) 01
566
»
[
1
0,2679 4,65O 549,5i218,5
4,654 548,9)0r_f19'9
»
17,3.75
l2,°4,6505i3,4
10,0
55i,o) 218,5
204,2 204,2
I.
!¡,65415''7560,295410,04,650536,6213,41213,4536,0)-3
/| ,65415,-56o,2g5410,04,65o536,6213,4213,4536,o^
» » » 12,0 4,650 5O2,2199,7 199,7 539,61
1
1
494,4)
4,654
13,326o,34g:»
4,654
»»12,0 4,65O4^7,9
4,65O 182,1 170,
^28,6170,4 457,414589
182,1457,4 )
4
Tantque
Tanu CCetC'
C' nevarientpas,lesles
et
deux
deux rapports
que i ne var ent pas, ra p ports M-f60
et
~6
se montrent très sensiblement constants.
1jJlO
La dernière colonne renferme quatorze nombres qui, si la
1-a( )l
VALEURS DE
0,10(6
0,1259
0,1473
0,1679
0,1892
0,202.3
0,21o5598,7
l'expérience.
716,5
689,2
665,2
6)2,5
617,1
60Í,9
,
formule est exacte, sont autant de valeurs de H.10 C On
les reproduit à très peu près en prenant 0 =0,6 et Il = 1125.
• IALEUftg DE
11,10
c
DONNEES PAR
la formule.
719,6
662,0 -3,8
689,1
638,7
o,3
616,8
60L3
—0,1
-0,6
—
(C'?
DIFFÉRERuES.
- +3,1
3,2
--l-1,9
1
|r
596.8
0,2093 39.3,3 597,9 4>6
0,2258 58o,8 583,5 —2,7
o,2'|5o 566,1 56"9 —<,8
55o,4
0,2679549»9
0,29.5'!
0,42714^,9
0,3492
537,8
49'l>'3
4j'J.I
-
1!)-"3?) o
53o,g
,
-t-°>5
6,9
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kg
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de de
3,138
»
-
m
»
;»3,
2°
»»
p
cC.-tile
»
-
Canon de iic- (Expériences de 1874-1879).
!
RAPPORT CAPACITE
CAPACITE
kîC.
charge
POIDS
C projec-lainitialeV V
du
46,0800,068118,6502,500 4
3,656 46,0800,0793i8,65o2,5oo
»
3,ooo
3,5OO444,0
3,000
»
A=1dm,404.
POIDS
de VITESSE
r9,6215,2.1
372,9 217,1 216,1
209,4
360,21207'911
404,61209,3
1
208,9
VALEUR
de
MOYENNES.
)
VALEUR
de
pTI
V -FÔ MOYENNES.
„96„'J
673,3
MOYENHS.
r 696,5'
696,5*
673,3
1I
4,17+ 46,0800,0906i8,65o3,ooo39I,6202,6)
»
3,5oo 432,1203,8) 204,1 657,9
»
» » » 4,000 472j82o5,8
20,9003,000 378,8195,9) f
3,5oo 4i6,o196,2?190,8 66o,3 661,2
» »
»
» )
23,3oo3,ooo366,i189,4)1
4,000 449)°195,4
}> » »
»* » » »
3,5oo 400,5188,9 189,2
4,000 434)7189,2 ) 665,4
1
^,9800,09^9i8,65o3,ooo
4,000.466,6203,0 387,9 200>7) )
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» » 3,5oo 426,6 2.~,6
201,6 649,8
201,2 649,8
61g,8
» »
4'174 3g,73oo,io5ii8,65o3,ooo
*
378,4
|3,5oo4'3,7I95,I 196,'7] 634,4
» 196,8 634,4
» » » »
4,00° 458,3 199,5 1
Les valeurs de
V
-T
roÏT
et de Vp10
—g—
TOÏÛ
sont encore sensiblement
des valeurs de V
10
<
m10
-
-6-
En adoptant pour 0 la valeur 0,6 fournie par les expé-
Ci
riences exécutées sur le canon de 10dm, on trouve pour H
huit valeurs, peu différentes les unes des autres, dont la
moyenne est 995,8.
RAPPORT
C'
—0,0681 0,0798
|
o,ogo6 0,0949
C"V*
C'
C'
Rapport(j
( j 63G,5
L'EXPÉRIENCE
VALEURSDEH.10 LAFORMULE.
0,1000 0,10 51 0,111 3 0,1292
0,10000,10510,1113
643,4
634,4
o,]'-)9 2
632,4603,9
636,3628,0606,0
donnéespar différence",., +3,9 +1,9-4,4+2,1
C.S.—ohs.
de
4-
VALEUR
CAPACITE
CAPACITE
CAPACITÉ
de
..i..4(C'
GAPACITÉ A.
0
06 1
YÀLEU14
tül0
VALEUR
tUlO
1
OBSERVATIONS.
9,260
12,780
12,810
68,366
76,208
76,208
o,1354
0,1667
0:1681
567,8
520,3
514,9
944*1
9'16,1
907,2
j > 9i3,i
Expér.CIC1876.
Expér.dei879.
Id.
14,996 76,257 0,1966 496,5 916,0 Id.
CAPACITE
C'.
-"-
CI.CIdl,VP-LEUR
C.
,RAPPJfiT
CAPAG'TE
C
l:
VALEUR
de
T)*
II.
do II.
UT 0
de
35,996 218,538
de
0,1647 433,5 7^9)4
35,092 192,097 0,1827 422j3 762,3
celle du coefficient H = 6
urTO
--L
10 Cc'
t
,
en faisant =0,6.
Valeur moyenne de 6
roTO
4
563,0.
H=1083.
Les projectiles pesaient12kg; le poids de la chargeétait
tantôt de 4kg, 500, tantôt de 5'9,15o.
CAPACITE
de
C'.
12,736'
CAPACITE
C.
de
76,208
de
RAPPORT
C
C
0,1671
VAI.EUR
VplO
5ifi,2
.i..
2
II - 0-
VALEUR
de H.
908,1
14,895 76,367 0,lg50 485,5 899,0
16,193 76,570 0,2115 479,0 9°4>3
18,900 76,631 0,2^66 4^6,0 9°7;7
CAPACITÉ
C'.
CAPACITE
C.
-±-
HAPPORT
ri-'
,
VALEUR
doV——•
TT 1 0
, VALEUR
deH.
de rie
17,234 116,817 0,1475 497,4 846,7
116,923
4^8,9841J7
23,952 0,20^9 447,4 836,2
23,893 107,564 0,2221
27,717 117,060 o,2368 426,1 834,7
Les projectiles pesaient les uns 62kg, 500, les autres 75kg.
Le poids de la charge a varié entre 15'9 et 24kg,800. En pre-
nant la moyenne des quatre valeurs de H, on trouve
H =839,8.
G
CAPACITÉ
C'.CI.deV
CAPACITÉ FTAP~ORT
CI
"ALEUR
< de
deV-^J. II.
VALEUR
de rl.
de de
35,3i4 211,677 0,1668 !¡35,9 766,3
35,395 212,065 0,1669 436,6 767*7
46,335 211,91,8 0,2186 402,4 767,7
H =767,2.
CI
5° Canon de27cm (Gâvre, 1878-1879).
A=2dm,766.
,,----- CI
do
CAPACITE
de
C' C..77-'
CAPACITÉ
de
RAPPORT
l:
VALEUR
ctLO
deV ^-'
..i. VALEUR
VVAAILWEIUTRH
de H.
54,520
55,o86
325,66o
298,260
0,1674
0,1847
4o3,9
399,6- 7r0'9
723,4
Yp1Q
Valeur moyenne de 5
361,6.
w1*
H =664,6.
Les projectiles pesaient les uns 286kg, 500, les autres 350kg;
le poids de la charge était tantôt de 61kg, tantôt de 63kg.
§ 5.
— Poudre de Wetteren, dite à grains, de 25 à 30mm.
Valeur moyenne de
Y10
Vp1 a 558,4.
4
0:;1'0
H=1075.
Le poids des projectiles était de 12kg, celui de la charge
de 4kg, 500.
2° Canon de 16cm (Gâvre, 1880).
A=1dm, 661.
V 104
VP6,11,
Valeur moyenne de 428,1.
UJlU
H=850,2.
Canon de (Gâvre, 1879-1880).
'IiJ"
3° 19e111
A=1dm,960.
CAPACITÉ CAPACITÉ
RAPPORr
jr-deV— VALEUR
plU
VALEUR
CI c.
CI
deIl.
0
de de
23,893 I07,5t)4 0,2221 408,2 782,7
27,780 117,060 0,2373 404,0 791,8
Les projectiles pesaient, les uns 62kg, 500, les autres 75kg,
le poids de la charge a varié entre 24kg,200 et 28kg.
Valeur moyenne, H =787,2.
CAPACITÉ
-
C,
CAPACITÉ
C. tif10
dev-^-deH.
RAPPORTVALEUR 'VALEun
de
35,110 de
212,o65 o,i656 426,1 747,5
LÍ7,145 196,082 0,2404 37/1,1 736,6
56,489 213,704 0,2643 363,1 738,9
56,809 213,704 o,2658 358,8 731,3
A=2dm,766.
CAPACITÉ
CAPACITE
C.
C
CAPACITÉ
C.
RAPPORT
C
CTii) deII.
(leV.L
y
deVALEUR
deIl yALEUR
de
54,020
de
325,660 0,1674400'7 7°5,2
54,9-36 298,260 0,1842 390,3 706,1
65,170 328,190 0,1986 374,5 693,5
CAPACITÉ
C. CraT5
CAPACITÉ
C.
c
nAPPOIÎT
VALEUR
de
.i..
V-L- VALEUR
de H.
de de
87,286 502,953 0,1736 360,2 6*10,5
81,619 425,102 0,1920 351,5 644,0
Certains projectiles pesaient 286kg,500, les autres 34;
le poids de la charge était tantôt de 67kg, tantôt de 6gkg.
Valeur, moyenne, H = 642,2.
§ 6. — Poudre de Wetteren, dite à grains, de 30 à 38mm.
Valeur moyenne de
—3
VlO 4
357,6.
UJ'To-
H=728,3.
Poids des projectiles, 144kg; le poids de la charge était
tantôt de 46'9, tantôt de 47kg.
de
A
C'.
CI
CAPACITÉ
de
C.
XTlU 4
Uwde
CAPACITÉ
de
RAPPORT
C'
0,1840
de.la
de
POIDS
la charge
kgr
43,0
d
VALEUR
VP-
390,2
VALRUR
dc"•
705,8
54,875 298,260
55,067 298,260 0,1846 43,o 390,8 707,5
67,140 286,617 0,2342. 50,0 359,2 700,9
67,458 286,617 o,2354 58,0 353,8 691,5
73,740 302,700 0,2436 66,5oo 345,7 683,6
88,633 333,672 o,2656 77,0 333,6 679,8
C'.C.%
CAPACITÉ CAPACITÉ
C.
RAPPORT
C
POIDS
delacharge
ST.
deH.
V1
VALEUR
JL
ETl 0
VALEUR
deH,
de de1 kgr
86,284 507,118 oyinjoi 78,0 36o,2 636,6
107,745 5o8,3i2 0,2120 89,5 336,6 635,8
§ 7.
— Conséquences des expériences précédentes.
cm dm
27 I !
6203 I*a4
1,021 0,157 jo83
PoudredeWetteren grain,
Poudrede"Vetterenagrams
a 10
1,662 0,097904,7
839,8
1097
1227
J9 1,96c 0 0,082 1258
0,066 767,2 1304
E = 2,766 o,o58 1320
3,220 717,1
32 o,o5o 664,6 1340
8
1088
1 1,96r
Poudre de Wetteren à grains
16 1,662 0,120 85o,5 1153
19 0,102 78n7,2 1179
=0'- , 24 2,420 o,o83 738,8 ia56
=odm ,20.
sE - Odm, 20.
20.
JI
27 2,766
66 0,072 701,66 1292
32 3,220 0,062 642,2 1295
PoudredeWetteren grainsà
Poudre de Wetteren à grains
J 24 4 20 0,116
2,420 o,11 6 728,33
728, 1238
de3oà38mm. j
27 2,766 0,101 694,8 1279
s =oJm,28. (
32 3,2200,087636,2 1283
1
e = 0dm, 10.
Valeurs
ValeursdeH] (
deA(décimètres).
l'expérience. n3g
données par (la formule.1147
1,021 1,404
1220
1216
1,662
1258
1249
1,980
1280
1275
2,420
1293
129 J
Différences.,., +8 — 4 -9 -5 +1
,, 20
3°
Poudre de TVeltercll) à grains de
Différences!+261
; ;-t-41'
Valeurs de A (décimètres)
1097
Valeurs deII, ( l'expérience
Différences
--- ------
4°
E
—13
¡laformule..,,
(
Différences—
= odm, 16.
-_u_u_--
!i
-
S odm,?-o.
fleurs de.\(dlcjmètre",).,,,.
4
- +-
1,021
10KS
1084
1153
II 70
1
1
20 à 25mm.
1
— — 8130'1
25 à
1179125C)1292 1295
1206 i25o1274
+17 +27— 5
3o à
2 -ci
1320
3omiu.
1,6621,9602,4202,76163,220
-18
381H1l1.
j
j—
13'10
j2
j
------
Vateurs deA(dccimètres)
Valeurs de
données par
jjla
H, l'expérience
1
formule 1248
j1
DifférencesH-io—18-+-3
;2,4
12381279
1261
-)-)0
I
20 2,766
—1 8
-h 3
valeurs de X, elles croissent très rapidement en même temps
que l'épaisseur de la galette.
ç-,
De là il résulte que, quand tous les rapports Q, 0 fa' p
.:a et i conserventla même valeur, c'est-à-dire quand toutes
les conditions de la similitude mécanique paraissent remplies,
la vitesseinitiale croîtavec la valeur de ou avec le calibre A.
Cette circonstance peut être expliquée en remarquant que,
dans l'état actuel de la fabrication, l'homogénéité des grains
diminue à mesure que l'épaisseur de la galette devient plus
grande; bien que leur densité reste à peu près la même, leur
combustion est plus rapideetl'action sur le boulet est aug-
mentée.
Lorsque les rapports ', ^1' ^7 demeurent invariables et
que la poudre reste la même, en sorte que les quantités À et
;
s conservent les mêmes valeurs, les vitesses se montrent
croissantes avec le calibre mais il est permis de penser que
cet accroissement disparaîtrait, et ferait même place à un
décroissement, si le calibre dépassait certaineslimites, en
sorte qu'il y aurait, pour chaque poudre, un. calibre dans
lequel elle donnerait un maximum d'effet. C'est ainsi que les
poudres de l'ancienne artillerie, qui produisent à peu près
les mêmes effets dans les canons de 12, de 24 et de 30, en
donnent de moindres dans le canon de 50, comme on a pu
le voir dans le Tome I; elles deviennent d'ailleurs très faibles
dans les fusils.
On s'est borné, dans ce qui précède, à examiner les résul-
tats obtenus à Gàvre, au moyen des poudres fabriquées par
l'usine de Wetteren, sur lesquelles les expériences ont été
de beaucoup les plus nombreuses. D'ailleurs les poudres
françaises qu'emploie actuellement la marine fournissent des
vitesses très sensiblement identiques à celles que donnent
les poudres similaires de Wetteren. Ainsi la poudre française
à grains de 13 à 20mm équivaut à la poudre de Wetteren à
-
1
grains de 13 à 1 6mIU; la poudre française à grains de 26 à
34mm à la poudre de Wetteren à grains de 25 à 30mm, etc.
La formule définitive des vitesses initiales est
£G
.¡..,.
: ,(Itvim1,021
£5
, ,, ,
C'
-î0)098
n
-20
l'l' 1111 -
I0,2û(j
o,o(i81
fi,'73)
'>-56',
,
f) O(j,)
o,5fiÍ't,83g
,!O.:-;jI
0,4 271
103
4,83g
0, 42
0,116
Í
;
D'après la formule, la moindre charge suffirait pour opérer
le déplacement du projectile cependant il n'en est pas ainsi,
car il faut que l'effet de cette charge soit assez fort pour
vaincre les frottements et la résistance que les cloisons op-
posent à la ceinture. Ainsi, lorsque la charge est faible, la
formule donne pour la vitesse une valeur un peu trop forte.
Quand la capacité de l'âme croît indéfiniment, la poudre
donne dans la bouche à feu toute la force vive qu'elle est
capable de produire; les exposants dont sont affectés gj etp -
nant à,
)A3
§ 9.
et p au
l'exposant
l,
—
lieu de ,
Maximum des effets de la poudre.
dde10 un facteur
.c .c'
fonction de
A3
5
l'un
et
l'autre vers t, ainsi qu'on l'a fait remarquer au paragraphe
76
précédent. En outre, la combustion devenant complète, l'é-
paisseur de la galette cesse d'exercer quelque influence; il
faut donc que le second facteur 1—0,23 x
10
formule générale disparaisse de l'équation. C'est une con-
de la
§ 10.
— Sur les mesures des pressions exercées par les gaz.
§ 1.
— Considérations générales.
io Première expérience.
L'objet de cette première expérience étant d'examiner si
des projectiles de même diamètre, mais de poids différents,
produisent toujours les mêmes effets lorsqu'ils sont animés
de la même force vive.
Épaisseur des plaques
= om, 1397
Diamètre des boulets. s
a = om, i58o
FORMEDESBOULETS.bouletschoc
p.W. moyenne
des NOMBRE
au moyenne
FORME
vVC0UPS dans labutte
enterre.
phérique.,.,., 15,84
ker
5^6,5
ni
2295 3
III
0,703
l'avant¡long,
Cylindrique,
hémisphérique. ) om,22gÍ
long.o-,3118
30,91
JS,jo-,
417>4
338,6
2321
2356
3
3
1,000
1,000
;
Les effets sont fort peu différents toutefois la force vive
nécessaire à la perforation croit légèrement avec le poids du
projectile. Ce fait s'explique facilement en remarquant que
les parties de la plaque directement atteintes ne sont pas les
seules dont la résistance modifie le mouvement du projectile.
Tout autour il se produit une altération dont l'étendue est
d'autant plus grande que le mouvement est moins rapide.
Toutefois, les différences sont tellement légères que, dans
la pratique, on peut se dispenser d'y avoir égard. En pre-
nant une moyenne, on a
Wp = 232/4-
20 Deuxième expérience. — Influence du diamètre
du projectile.
Épaisseur des plaques =0111,1397
desdesau --- de
£
FORMEDESBOULETS.
des
boulets
des
boulets
au
choc WV/«»
de moyenne
BitE
NOM
moyenne
danslahutte
W. coups, enterre-
a. p.
Sphériqueo,2253 m
47 j7^ kgr m m
|
382,2 5563 0,99
„
2
,
Cylindrique,
l, h"
l'avant 0,1753
hemi.sp,he,rique.>0,1753
o, 1753 47,7o
4,
47,70
7»70 338,9
3„3„8,9 0590o
::1590 2 0,61
o,6ci
0,0-1
pW =\{az\
C'est cette formule qui a été adoptée par les auteurs des
expériences qui la déduisaient de considérations fort diffé-
rentes (1);mais elle suppose essentiellement que la qualité
des plaques reste la même, quelle que soit leur épaisseur.
L'expérience suivante a été faite pour en vérifier l'exacti-
tude.
3° Troisièmeexpérience.
de
POIDS
I au
VITESSE
VALEUR NOMBRE
choc de
FORME DES BOULETS.
boulets de OBSERVATIONS.
p. W.
WJ?' coups.
Sphérique. kgr
16,125 449,8
m
]8o6 3 Les boulets ne possédaient que
Cylindrique, l'avant 28,960 329,8 1779 3 la vitesse strictement né-
hémisphérique.4^» 3^5
261,8 1821 3 cessaire pour leur passage.
1
;
Ainsi que dans la première expérience, les boulets avaient
le même diamètre les trois valeurs de W vP n'offrent que
de légères différences.
),
C.
E. ï
Premièreexpérience.
Deuxièmeexpérience..
Troisième expérience..
m
0,1897 4°°6°
0,18974I85o |0^°D
0,1143
j
39650
§ 3.
—
Expériences de Gâvre. —
Murailles. Projectiles.
°!
raille.
Les plaques en fer, formant la cuirasse, étaient fixées sur
le bordé par de longues vis à bois, disposées en quinconce.
La longueur horizontale de ces plaques était ordinairement
de 3m, 20 et leur hauteur de o-,8o.
Les projectiles ogivaux massifs qu'emploie la Marine sont
à peu près semblables et peuvent être considérés comme tels
dans les recherches dont il s'agit.
Rau ïame,
l
Rapport moyen Í
aulametre.tie.
d,i.amè.
d" tre.
dela longueur de
|< du rayon
de la longueur totale
ta e
l'ogive.,.
de areogival 1
1,17'1
1,624
6 1.
2238ou2,~i
2,238 ou 2,4^1
1. (')
(,,,)
;
moins exposés aux déformations, mais alors les ruptures de-
viennent plus fréquentes il est vrai qu'elles s'opèrent le plus
souvent assez tard pour que la pénétration n'en soit pas beau-
coup affectée, la séparation des parties ne s'opérant qu'après
la sortie de la muraille.
Le Tableau suivant fait connaître les diamètres et les
poidsattribués aux projectiles dans les calculs ultérieurs :
Boulets ogivaux massifs de.. lGcm HJcm 24cm 27cm 32cm 34cm
,
p= 1ks, 10
On a obtenu les résultats suivants :
E..,. Im
Épaisseur dela muraille
5
m m
o,3o 0,40 o,5o
VitesseU strictement nécessaireaupassage;180,0220,0
à i 22,0
de£0,b38i
duprojectile travers la muraillet 1 8 5,0
183,0 220,0
220,0 2,02 5,
Valeur
u 387 382
u
~U
Le rapport est très sensiblement constant; sa valeur
moyenne est 381. On a donc
U2=145160E1,2.
Ce résultat ne peut s'accorder avec la formule établie au
§ 1 qu'en y faisant n =0,2. On trouve ainsi
;
fait remarquer qu'elle est d'autant plus faible que le mouve-
ment s'opère avec plus de rapidité elle atteint ainsi son
maximum lorsque la vitesse V est égale à celle qu'exige stric-
tement la perforation, et qui a été représentée plus haut
parW.
A Gâvre, les plaques étaient constamment appuyées sur
un matelas en chêne. On déterminait expérimentalement le
minimum de vitesse que devait posséder le projectile pour
traverser le système.
Supposant d'abord qu'un certain intervalle sépare la plaque
en fer du matelas en bois et représentant, comme précédem-
ment, par U la vitesse strictement nécessaire pour traverser
-
le bois, la force vive absorbée par le passage à travers le fer
est représentée parp(V2 U2), quantité qui, d'après ce qui
a été dit plus haut, est un peu supérieure à la force vive pW2,
strictement nécessaire pour traverser la plaque supposée
isolée.
Les mêmes considérations sont encore applicables lorsque,
supprimant tout intervalle entre la cuirasse et la muraille,
on les met en contact sans établir de nouvelles liaisons dans
le système, car par là on n'introduit aucune force nouvelle.
Les choses cependant se passent un peu différemment, vu
que, pendant un certain temps, le mobile agit à la fois sur la
plaque et sur le bois.
En déterminant W par les relations
=
V2 W2U2,
d'où
W2 =\'?—U2,
on serait donc porté à considérer la valeur obtenue comme
étant un peu trop faible.
Mais, d'un autre côté, les plaques sont maintenues sur la
muraille à l'aide de vis à bois. L'existence de ces liaisons
doit un peu augmenter la résistance de l'ensemble du sys-
tème. Il y a donc ici deux erreurs de sens opposés, et l'on
est conduit à penser que la valeur de W suffisamment est
)
approximative.
On a réuni dans le Tableau suivant les divers résultats
obtenus à Gâvre dans la perforation des murailles cuirassées.
On y a joint quelques expériences exécutées sur des plaques
en tôle de faible épaisseur, qui n'étaient appuyées sur aucun
-
matelas.
Pour chaque expérience,on indique la valeur de la vi-
tesse W nécessaire à la perforation de la plaque supposée
isolée.
1
ri
ÉPAISSEUR
àlaperforation YVITESSE •
VALEUR
1| ,,
CA O.N.* m nécessaire
Ion
de OBSERVATIONS.
de
la plaque.
du
matelas.
W = '¡V - lj.
34.,..,..,0,40
d ni fil m ni
;}2 1 0,4,4 ,
0,84
Leomalelas
o,5,
était
397,6
44o',54402',0renforcé
esd,e par
,d
384)2
deux ,tAôl1 o'n,oi8 ..é.pai.sseur.
:,2
(0,30
( , tôles ùe 0",018 cpalsscur.
022 i
0,25
0,24
(0,20
0,84
0,84
0,84
357,0
400,0
378,0
337,0
379,1
355,8
'9"¡
16 0,06 |) lo,i5
0,12
t.}
0-784
0,84
0,84
0,00
36o,o
372,6
•
314j3
180,0
336,7
342,9
278,5
180,0
(
,0ProjectilesProjectiles om',oy.ji
dia
1 diamètre..
lienaCier.
Nordjenfrel1
Mitrailleuse °)°20,00338,03„3„80
Fusil Balles mêtre diamètre
1 o'",ox:.i
Fusil
-
1874.( 0,011
mod.
mo 1 7 l'
S 0,00 0;),0 i
4,°5F,°jfenaci.ener.acier,
diamètre..
poids
1 o"\ono
pOl
is,., 0 '1>',021
leur moyenne
leur mo y enne + ;
n1 1
et, par l'élimination de HL -
112 n, ,
-.
2
e
Valeur den.
Valeurde (mètres).
0,17510,13510,090 10040110)01561
0)697 o932 0,879
0,gÍ8
1,008
j
Les valeurs de n sont, comme on pouvait s'y attendre,
assez irrégulières. Un certain nombre d'entre elles ont d'ail-
leurs été obtenues en comparant des expériences exécutées
sur des plaques dont les épaisseurs étaient très peu diffé-
rentes, et il est bien clair qu'alors les erreurs commises dans
la détermination de la vitesse nécessaire à la perforation
prennent une grande importance. Néanmoins l'ensemble des
résultats montre que la valeur de n croît à mesure que £ di-
minue et se rapproche de plus en plus de l'unité, lorsque
l'épaisseur devient voisine de zéro. Même la dernière valeur
n
de qui correspond à l'épaisseur de om, 0156 est légèrement
supérieure à l'unité, contrairement à ce qui a été dit plus haut.
Mais les expériences exécutées sur les tôles de OID,018 et
om,020 sont sujettes à beaucoup d'incertitude, vu la diffi-
culté de déterminer exactement les épaisseurs. En outre, la
vitesse strictement nécessaire à la perforation n'est jamais
déterminée très exactement; et, dans le cas actuel, une très
faible modification de cette vitesse suffirait pour faire dispa-
raître l'anomalie.
Afin d'atténuer les irrégularités, on a partagé les valeurs
de n en trois groupes, dans chacun desquels on a pris des
moyennes, le premier groupe comprenant cinq valeurs de n,
les autres chacun trois. Pour former les moyennes, on a mul-
1
tiplié chaque valeur de n par la différence 21 — z-., corres-
pondante; on a fait la somme des produits et on l'a divisée
-
par la somme des quantités Ir, t-2. Faisant enfin corres-
pondre chaque valeur ainsi obtenue à la moyenne des épais-
seurs des plaques, on a :
s
Valeurde (mètres) o,33o
,, , ,,,,, :0,
aleIll'riC11, GD i <1,170
'¡
0,i'¡
o,oh,)
!
.-
0) Pi
32
34
32
cm
P.
Diamèlrc
Diamèlre
ni
0,3170
PKOJELDLES.
--.-..----------
0,3371)420,0
0,3170
0,27182i(i,o
lloids
Poids
3Í5,0
;}Í,j,o
kj; m
£je. de
EPAISSEUR
0,4',
0,40
o,3o
VALEURS
- --------.
(le.
432,0
1
1,2
ln
I)EWDÉDUITES
429,7
m
3'j),o
de
—2,3
m
3:><i,3—2,8
-
2
DIFFÉRENCES.
VAI.Et'S
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0,2.37',11
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0.191b17.5,0 o,i53')->,f| 340,.5
0,25
2.30,712(1
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337,0
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u
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3,i 0,71(1")
t*+2>°
'9 2,', 0.7770 —
19 o, (i
l'>0,1*523 45,0 Í),00,0'j
191 278,5 286,5-+- 8,0 °, Í:;
0,12180,0 ,S;"
l85,3-r-5,3
1." 0,N>M')y
Mitrailleuse )
Nordenfelt.
1 or ente. )
)|
°'0'J01'
- n
0>'-',() 0,02 m, r ,.. -,.
0,9.,.)
Fusil ml. 187 0,0109 o,rnÍ 0,0118 ',o5,o 102, - 2,1 0,9722
(mètres) o,3o
Épaisseur E
Valeurs de
I
/—
WtV la formule (1)..
0,44
18900
o,jo
18070 IOjjO
o,25
9690
donnéespar
a Í laformule (2).. 11100 13230 10820 9520
(mctres). 0,22
v
Épaisseur des 0,24 o,i5
ValeursdeWi/-)laformule(1)..
0,20
9338 8820 18273 6891
données par
a j laformule(2).. 9258 87'06 84 6658
o,
0,24 7
0,2374
f.
1.44 0,12 0,12 o,81 376,0 127,5
353, 0,2237
358,4 7
f.
0,237.4
0,1954
o,i5 o,o5 0,20 0,84 350,1 127,5 826,1 326,0 —0,1
i44
f.
f.
,
!5 106,9
j1
0,3170 0,2796
0,15 o,15 o,3o 0,8/1
334,0 31G,4 012,8 3,6
j. ).
i4 ')
S ;'
(sz
(mètres).
(mt'.trl's).,.,.,., (mètres)mètres pour
0(i8
mètres
1 -"'
3
Projectiles (mètres) inètres) (),
E projectile
(mèlres
( (
(mètres)
I s' s"
Y
système
U
matelas
CI l'expérience
plaque , le
plaque
(kilogrammes)
( le = cuirasse,
posséder
premièredeuxième le verser
W de
matelastraversé
cuirasse
la devrait déduite
E
tra la
la totale
pour à (mètres)
du la équivalente
de
a le générale, W
j
de 1
de
Epaisseur paisseur
Epaisseur
boulet projecti de
perforation
.,.
El valeur
d'épaisseur
E unique
formule
Épaisseur
cuirasse
le le la
laquelleposséder
la plaque
sur
diamètre la
pour plaque tesse
d'après
1
(l
poids
la devrait
nécessaire vi
de la
1
(
avee
cette
de
la
Composition
que d mètres)
que,
traverser
Vitesse Épaisseur
de
Vitesse Vitesse
Vitesse
Excès
',.
Les différences sont négligeables. La formule est donc ad-
missible, du moins tant que les modes de liaison sont ana-
logues à ceux qui sont en usage à Gâvre.
Les formules précédentes ne conviennent qu'autant que les
plaques n'ont pas été altérées par un tir antérieur. A chaque
coup, l'état des parties qui avoisinent le trou est modifié
l'étendue de cette altération varie d'ailleurs avec la vitesse
;
du projectile, ainsi qu'avec la nature de la plaque, et l'on ne
peut citer à cet égard que des faits isolés.
Trois boulets de 16em ont été successivement lancés contre
une plaque de om,20; leur vitesse au choc était inférieure à
celle qui aurait produit la perforation et les pénétrations ont
été égales; les centres des trois trous étaient les sommets
d'un triangle équilatéral dont le côté était égal à om, 32. De là
il est permis de conclure que, dans ce cas particulier, l'in-
fluence du coup ne s'étendait pas au delà d'un cercle concen-
trique au trou et d'unrayon égal à un calibre et demi.
Dans une autre expérience, cinq boulets ogivaux de i6cm
ont été tirés successivement contre une plaque de om,3o
d'épaisseur; leur vitesse au choc était, en moyenne, de 452m.
Les centres des quatre premiers trous formaient les sommets
d'un carré de om, 25 de côté. Les pénétrations ont été succes-
sivement om,17, om,19, om,20 et om,25.
Le cinquième coup a été dirigé sur le centre du carré; le.
projectile a complètement traversé la plaque et s'est arrêté
dans le bois.
Dans cette dernière expérience, l'altération produite par
chaque coup ne s'est guère montrée sensible au delà d'un
cercle concentrique au trou et ayant un calibre de rayon.
§ 7.
- Plaques en acier.
;
posée de deux plaques soudées ensemble, l'une d'acier très
dur, l'autre de fer forgé l'épaisseur de la première plaque
n'était que la moitié de celle de la seconde. L'acier avait été
coulé sur le fer chauffé au rouge; l'action du laminoir avait
ensuite régularisé l'épaisseur, qui, d'une extrémité à l'autre,
variait entre om,4o et om,45. Les deux autres dimensions
étaient respectivement IID,50 et 1m,80 Ci).
Cette cuirasse a été fixée sur une muraille en chêne; c'était
le fer qui se trouvait en contact avec le bois. Ainsi disposée,
elle a été atteinte normalement par un boulet ogival massif,
en fonte dure, de 32cm, du poids de 545kg, et animé d'une
vitesse de 426m. Il a été brisé en menus fragments; sa péné-
2
laplaque.
de des
POIDS
deiooo
projectiles.
VALEUR
,,\'s.
1000
NOMBRE
des
coups.
OBSERVATIONS.
0.19
15,700
0,226 t
(
12,000
3,65o
l3,65o
!l
4i26
4307
4471
136 6
3
3
2
Les boulets sont restés dans la plaque.
Lesbouletsonttraversélaplaque.
Les bouletssontrestés dans laplaque.
Les boulets ont traversé la plaque.
;
de la pénétration, il se rapproche de la normale et s'en éloigne
à sa sortie mais, lorsqu'il ne s'agit que de la vitesse néces-
saire à la perforation, ces légères variationspeuvent être
négligées.
e désignant, comme précédemment, l'épaisseur
de la plaque
la
etW vitesse qu'exige la perforation quand elle s'opère sui-
vant la normale, soient i l'angle que fait avec cette normale
un projectile qui pénètre obliquement, W, la vitesse qui
détermine son passage. Ce projectile peut être considéré
comme traversant une plaque d'une épaisseur égale à COSl.,
La qualité de la plaque restant la même, quelle que soit la
manière dont elle est traversée, les vitesses W et W; doivent
être proportionnelles aux épaisseurs s et COSl.,De là résulte
l'équation
PROBABILITÉ DU TIR.
§ 1.
—
Considérations générales.
§ 3.
— Substitution d'une ligne droite à la courbe de probabilité.
Fig.42.
,
lité II d'avoir, à une épreuve, un écart numériquement infé-
rieur ou au plus égal à en divisantl'aire du trapèze par
celle du triangle. De là, on conclut facilement, en se rappe-
=
lant que OB 3y,
VALEUR
II-.!.-- 9
de
r-.
À
n--\/r.
2
(¡v'"
1>
e-tdt 3y - -I, >
J0
, () ,767
0,1580,160
0,3100,306
o,5y4 o,556
0,750
0,889 o,889
1 0,9." 0,972
o.!j3 1,000
(2)
UII=.rfQ
j—/>Q
2 0 A
V
e~*dt,
(4)
n'=
n' ,,
-
-iill-
3-Q
X X2
= 3-q - 9<7"
2
2A A2
9Qi'
Mais il ne faut se servir de ces équations qu'autant que
les rapports 3q' 3Q ne surpassent pas l'unité. Si «X> 3q, il
faut prendre ni= 1; de même, H"= i
si A>3Q. Dans les
deux cas la probabilité se change en certitude.
On vérifiera ces diverses formules en cherchant dans une
suite de tirs la proportion du nombre des coups dont les dé-
viations ne surpassent pas une certaine fraction ou un mul-
tiple de la déviation moyenne.
Par exemple, de l'examen d'environ 5oo coups, tirés avec
des canons rayés de I6cm, avec des projectiles à tenons, sous
de grandes inclinaisons, il est résulté le Tableau suivant :
42
PROBABILITÉ QUE LA DÉVIATION NE SURPASSERA PAS
H H q. 22q,
q 3q.
3q.
II. Ainsi
n=II'II".
Chacune des deux sortes de déviations se produit indiffé-
remment dans un sens ou dans l'autre. De là il résulte que
II est la probabilité d'atteindre un rectangle horizontal dont
la largeur est 2 À et la longueur 2 A. Il est bien entendu que le
centre de ce rectangle se trouve au point de chute de la tra-
jectoire moyenne et que sa longueur et sa largeur sont, la
première perpendiculaire, et la seconde parallèle au plan ver-
tical passant par la tangente finale.
Par exemple, si q = 2 et A =1, on obtient par les for-
mules (1) et (2),
II'—o,310, II''=0,574;
par suite,
II—0,178.
C'est la probabilité d'atteindre le rectangle dont la largeur
est q et la longueur 2Q.
C'est ainsiqu'on a formé le Tableau suivant :
Probabilités d'atteindre divers rectangles horizontaux ayant pour
centre commun le point de chute de la trajectoire moyenne, et tels
que leurs largeurs et leurs longueurs soient, les premières perpen-
diculaires, et les secondes parallèles au plan vertical passant par la
tangente finale. -
2
LARGEUR DES RECTANGLES.
o,o25o,o4o0,0910,121o,i4oo,i5oo,i55
0,025 0,040 0,091 0,121 0,140 0,150 0,155
des
rectangles.
rectangles. |
3Q 0,0490,0960,1780,2380,2760,295o,3o5
Longueur 2Q0,0910,1780,3290,440o,5io0,546 o,564
J o,i4o
0,121o,238o,44°o,5880,6820,7300,754
f6Q5Qo,i550,276o,5io0,6820,790 0,846 0,874
o,i5o0,2950,5460,7300,8460,9060,936
o,3o5o,5640,7540,874o.g360,966
,
§ 5.
ou encore
(Note II, placée à la fin du Tome I,§ 4); celle d'avoir une
déviation vertica l e égale à z est --=e-a-z
V7t
z;
dans ces deux
ou
ce qui équivaut à
2'd'a.
ou, en remplaçant n par ?
AVANT-PROPOS
AVAT-PROPOS.,
Pages.
1
SECONDE PARTIE.
ARTILLERIE RAYÉE.
PREMIÈRE SECTION.
Notions préliminaires.
§ 1.
§
—
2. —
Considérations générales.,, ,, ,
Propriétés d'un corps de révolution animé d'un mouvement
5
9.-
§ 8. 28
§ la
Forme générale de trajectoire 3o
DEUXIÈME SECTION.
Projectiles à tenons. — Emploi de l'ancienne poudre.
CHAPITRE I.
DISPOSITIONS GÉNÉRALES. — BOUCHES A FEU ET PROJECTILES
EMPLOYÉS DANS LES EXPÉRIENCES.
CHAPITRE II.
RÉSISTANCE DE L'AIR AU MOUVEMENT DES PROJECTILES.
PREMIÈRES EXPÉRIENCES.
§ 1.
§
—
2. —
Considérations générales. — Formules.
1869)"
Projectiles ogivaux de 16cm (Gàvre,
37
39
§ 3.
§ 4.
—
Projectiles ogivaux de 14cm (Gâvre, 1868).
Projectiles ogivaux lancés par le perrier (Gâvre, 1859)" Pages.
41
43
1861).
—
§ 5.
— Boulets terminés à l'avant par un demi-ellipsoïde (Gâvre,1861). 44
§ 6.
— Boulets cylindriques (Gâvre, 1860 et 47
§ 7.
— Résumé et conclusions 48
CHAPITRE III.
vitesses.
i858.
VITESSES INITIALES DES PROJECTILES.
26"
1.-Expression généraledes
§
§3.
§ 4.-
2.— Canons de Expériences de
16cm.
—Canons dei6~.—Expériencesde
—
-
Canons de 16cm. Expériences de
]85g.
1860.
1861.
51
53
54
55
§
§
§
5. — Canons de 16em. — Expériences de
7. -
-
6.— Obusier rayé de 22cm. Octobre 1861. o.,.,.o'.
Expériences exécutées en 1864 sur deux canons, l'un de 24cm,
56
58
§
§ 9.
8.
-- Conclusions.
l'autre de
Expériences exécutées sur des perriers en 1859., 00 0
60
62
63
CHAPITRE IV.
PORTÉES MOYENNES DES PROJECTILES OGIVAUX.
portées., ,,
§
§
§
§
1.
2.
3.
4.
— Formule des
— Canons de 16cm. — Expériences de 1858
—
Canons de 16cm. — Expériences de
--
Canons de 16cm. — Expériences de 1863
1860.
Conséquences des expériences exécutées sur des canons de 16cm.
65
65
67
68
75
§
§
5.
6. --
Projectiles ogivaux de i4c™. — Expériences de 1864. 76
§ 7. Canons de igcm. — Expériences de 1858
1861-1862. 77
conclusions.
de 22cm. — Expériences de
Obusier
§ 8. — 80
§ 9.
— Expériences exécutées sur
des perriers (juin et août i85g). 82
§10.—Résuméet 82
CHAPITRE V.
-
S1. Considérations
- -
générales.
DÉRIVATION DES PROJECTILES.
,
8).
87
§ 4. — Suite. — Expériences de 1863 88
§ 5.— Conséquences des expériences précédentes 89
§ 6. — Dérivation des obus ogivaux de 22om. — Expériences de 1861
etde1862(Chap. III, § 6; Chap.IV, § go
99).
t'ages.
§ 7. Dérivation des obus ogivaux de i4cm. — Expériences de 1864
—
(Chap. IV, § 6) 91
§ 8. — Dérivation des projectiles ogivaux lancés par le perrier. —
de
§
Expériences
9. — Conelusions ,
1859 (Chap.IV, 91
92
CHAPITRE VI.
8).
DÉVIATIONS LATÉRALES DES PROJECTILES.
7).
91. - Déviation
3.
latérale moyenne <)5
9). ,
§ 4. - Déviations latérales des obus de 19e111. — Expériences de 1858
(Chap. IV, 99
§ 5. - Déviations latérales des obus de 22cm. — Expériences de 1861-
1862 (Chap. IV, § 99
-
§ 6.
§7.—Résuméet conclusions.
Déviations latérales des projectiles lancés par le perrier. —
Expériences de 1859 (Chap. IV, § 100
101
2104
CHAPITRE VII.
§ 1.
§ 2.
—
—
générales.
DÉVIATIONS LONGITUDINALES DES PROJECTILES.
Considérations
Déviations longitudinales des obus ogivaux de 16cm. — Expé-
riences de 1858 décrites dans le Chapitre IV, § 3, et le Cha-
102
pitre VI, §
§ 3. Suite. — Expériences de 1863 (Chap. IV, § 4, Chap. VI, § 3). io5
5).
—
§ 4.
—
Déviations longitudinales des obus de igcm. — Expériences de
1858 (Chap. IV, § 7, Chap. VI, § 4) 107
§ 5. Déviations longitudinales des obus de 22cm. — Expériences de
§ 6.
—
—
Conclusions.,..,.,.
1861-1862 (Chap. IV, § 8, et Chap. VI, § 108
log
§ 7.
§
—
8. —
dinales,. , ,
Déviation verticale moyenne
,
Influence du mode de chargement sur les déviations longitu-
log
III
CHAPITRE VIII.
S1.
§ 2. —
-Dispositions générales.
SYSTÈME D'ARTILLERIE ADOPTÉ PAR LA MARINE EN
initiales.
Influence du diamètre du mandrin
tesses
1864.
i3o
129
§ 6.
projectiles
— Influence de la position de la lumière sur la grandeur des vi-
§ 7.
§ 8.
tessesinitiales des
de la position de la lumière.-
— Chargement avec vide en arrière de la gargousse. Influence
§ 9.
-
expériences
— Conséquences des expériences
S10. Dérivationsdesprojectiles dei86~
précédentes. 136
140
142
TROISIÈME SECTION.
Projectiles à ceintures. — Emploi des nouvelles poudres.
CHAPITRE I.
DISPOSITIONS GÉNÉRALES.
§ 1.
—
Bouches à feu 143
§ 2.
§ 3.
§ 4.
—
—
—
Gargousses.
Projectiles
Poudre
145
146
147
CHAPITRE II.
§ 1.
§ 2.
§ 3. —
§ 4.
§ 5.
—
—
—
Considérations générales.:
K.
INFLUENCE DU VENT SUR LE MOUVEMENT DES PROJECTILES OGIVAUX.
CORRECTIONS A FAIRE SUBIR AUX RÉSULTATS DES EXPÉRIENCES.
tion relative
Observations
dérivation.
,
Influence d'un vent perpendiculaire au plan de tir. — Correc-
àla
148
149
151
152
i54
240.
CHAPITRE III.
§
§
§
2. —
3. —
Formule.,
RÉSISTANCE DE L'AIRAU MOUVEMENT DES PROJECTILES OGIVAUX.
1.-Observation préliminaire.
Expériences exécutées à Gâvre en
de
1873 sur des projectiles
155
156
159
Pages.
§ 4. —-
Expériences exécutées à Gâvre en 1881 sur des projectiles
§
§
5.
6. -
-
de
nées 1866-187°).164.
iol-
Expériences exécutées en Angleterre par M. Bashforth (an-
176
§ 7. -
Nouvelles expériences exécutées en Angleterre par M. Bash-
forth pendant les années 1879-1880 166
Expériences exécutées à Meppen par M. Friedrich Krupp. 169'
Résumé.,
§ 8.
§ 9. - Boulets terminés à l'avant par un hémisphère.— Expériences
exécutées en Angleterre par M. Bashforth en 1879' 172
§ 10.
§ 11. —
- Conséquences générales 175
§ 12. -
-
Calcul des pertes de vitesse éprouvées par un projectile pour
un parcours sensiblement horizontal 178
CHAPITRE IV.
§ 1. Considérations générales.
FORMULE DES PORTÉES.
189
portée.
—
§ 2. — Comparaison de la trajectoire réelle et de la parabole d'égale
portée 189
§ 3. — -
Limites entre lesquelles varie le coefficient K. Angle de plus
l'expérience.,.
grande 192
§ 4.
- Observations sur les erreurs dont peuvent être affectées les
valeurs de K données par 196
§
§
§
§ 8.
—
18,6).
5. — Régularisation des valeurs de K données par l'expérience.
6. — Résultats, des expériences. Canon de 34om (Gâvre, 1880)
7. — Suite. —Canon de 32cm(Gâvre,
Suite. — Canon de 27e111. Expériences de Gàvre.
9. — Suite. 24™. Expériences de Gàvre, 1873
198
203
206
210
— Canon de
§ 2,16
1
10. — Suite. — Canon de 24cm. Expériences de Gàvre, 1875
§
§ 11.
--
- Suite. Canon de 24cm de la guerre (Gàvre, 18,8). 224
227
§ 12. --Suite. Canon de i9om. Expériences de Gâvre
--
229
1880)
l'âme
§ 13. Suite. Canon de 16cm. Expériences de Gâvre, 1880 233
§
§
§
14.
15.
16.
—
--
Suite.
Suite. -
240
Canon de 14cm (Gâvre,
Canon de iocm (Gàvre, 1881)
Influence de la manière dont le projectile est maintenu dans
numérique.
235
237
§ 17.
§ 18.
§ 19.
§
§
—
—
—
Conséquences des expériences
Application
1870., .,
Examen du cas où l'angle de départ est très-faible
20. — Application des formules aux projectiles à tenons employés
21.
avant
— Application des
formules au canon de 90mm de la guerre
(Bourges, 1877, 1878, 1879)
22. — Construction des Tables de tir
245
251
252
257
260
263
CHAPITRE V.
SUBSTITUTION D'UNE COURBE DU TROISIÈME DEGRÉ A LA TRAJECTOIRE
RÉELLE.
, ,
,§
§ 3.
S4.
-
S1. Abscisse du
2.--Ordonnée
-Application
—
Angle de chute271
sommetde
numérique.
latrajectoire..
du sommet de la trajectoire269
Pages.
267
272
CHAPITRE VI.
DURÉE DU TRAJET.
4.- numérique.
Comparaison de la formule avec les résultats des expériences.
Observations relatives aux inclinaisons supérieures à
Application
'¡50.
276
281
283
CHAPITRE VII.
VITESSE FINALE DES PROJECTILES.
§ 1.
—
Vitesse finale déduite des lois de la résistance de l'air" 284
§ 2.
—
Vitesse finale déduite de la courbe du troisième degré 285
CHAPITRE VIII.
CALCUL APPROXIMATIF DE LA TRAJECTOIRE MOYENNE.
procédé.
—
§2.
3.- —
Formules d'approximation
Application numérique. , 290
295
5.-Autre
§ 4.
—
Conclusion 3o2
3o3
,.
CHAPITRE IX.
DÉRIVATIONS DES PROJECTILES.
générales.,
1.-Observations
§ 2. —
45°.,
Section.,., ,
Vérification et généralisation des formules obtenues dans le
Chapitre V de la deuxième
Tir sous les angles supérieurs à
4.-Applicationnumérique.
§ 3. —
3o5
309
3o5
312
CHAPITRE X.
DÉVIATIONS LATÉRALES DES PROJECTILES.
§1.--Formule Pages.
313
§ 3.
•§ 4. - Conclusion.,.,.,.,.,.
§2.--Résultats des expériences
—
Tirsous lesanglessupérieurs à J5,
314
318
320
CHAPITRE XI.
DÉVIATIONS LONGITUDINALES DES PROJECTILES.
§1.
§2.
-
Observations générales.
Résultats des expériences
, ,,,, , ,. 322
3.--
323
- -
Conséquences des
expériences 329
§ 4. -- Influence de la position des ceintures sur les déviations longi-
- tudinales
5. Ricochets des projectiles
332
334
l'air.
§
CHAPITRE XII.
BOULETS CYLINDRIQUES LANCÉS PAR LES CANONS RAYÉS.
§ 1. Résistance de
—
336
§ 2. -- Portées, dérivations, déviations des boulets cylindriques. 341
§ 3. — Influence qu'un appendice en forme de cornet, placé à l'avant
§
— Résistance de l'air.
des boulets cylindriques, exerce sur la résistance de l'air. 312
4. — Projectiles cylindro-coniques. 3^4
CHAPITRE XIII.
§
§
1.
2.
-
Observationsgénérales.,.
- Formule des vitesses
dite
,.
VITESSES INITIALES DES PROJECTILES.
initiales.
t6" à
,,,. 347
38
à25°"°.
§ 3.
—
Poudre de Wetteren, à grains de i3 349.
§ 4. Poudre de Wetteren, dite à grains de 20 356
à38°"°.
-- Poudre de Wetteren, dite à grains de 25 à 3o--
§ 5. 359
§ 6. - précédentes., ,
Poudre de Wetteren, dite à grains de 3o 362
la formule.
§
§
§
§
7. -- Conséquences des expériences
8.
9.
10.
-
Restrictions àl'emploide
--
Maximum des effets de la poudre.
Sur les mesures des pressions exercées par les gaz
363
369
371
372
CHAPITRE XIV.
PASSAGE DES PROJECTILES A TRAVERS LES MURAILLES CUIRASSÉES.
§
§
1.
2.
-
Considérations généralcs , ,,
Plaques de fer forgé isolées. (Expériences anglaises, r864.). 375
374
Pages.
-
de Projectiles
§3.
§ 4.
- -
rassées.
Expériences Gàvre.—Murailles.—
, ,,,,
Passage des projectiles à travers les murailles en bois non cui-
378
38o
§
§
§ 7.
§ 8.
5. — Passage des
—
- Variation
acier3g4
projectiles ogivaux à travers les murailles en bois
, , ,, , ,, , , ,
cuirassées.
6. — Plaques superposées.
Plaques en
, ,,, ,,, , , , ,
deux facteurs
des
surlesproj ectiles , , ,
de la force vive. — Effets du tir
382
3go
397
§ 9. - Tir oblique contre les murailles cuirassées. 398
CHAPITRE XV.
PROBABILITÉ DU TIR.