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Aperçu du cas pays

La Macronie est un petit pays à revenu intermédiaire dont l’économie est de petite taille mais
très dynamique et ouverte. Au cours des trois dernières années, le revenu par habitant s’est
établi en moyenne légèrement au-dessus de 18 000 dollars. La Macronie a enregistré de
solides taux de croissance depuis 2000. La consommation intérieure et les exportations ont
formé une base solide pour la croissance. En 2008, l’économie a été durement frappée par
une crise extérieure qui a causé une baisse des exportations à la fois en 2009 et en 2010.
Cependant, l’économie a rapidement rebondi. Le potentiel de croissance économique de la
Macronie est estimé à plus de 4 % par an.

Sa base de production est assez diversifiée. Le secteur agricole, qui représente environ 20 %
de la production totale, est dominé par quelques produits agricoles (oranges, huile et vin).
Traditionnellement, l’industrie manufacturière a été l’épine dorsale de la production
industrielle qui représente environ 30 % de la production totale, mais au cours des deux
dernières décennies, les entreprises de produits pharmaceutiques et de haute technologie ont
gagné en importance. Le secteur des services, qui représente les 50 % restants du total de
l’activité économique, est dominé par le tourisme, car la Macronie est un pays qui détient un
patrimoine historique important et des beautés naturelles impressionnantes.

Le commerce total représente une part importante du produit intérieur brut (PIB) de la
Macronie ; 80 % du commerce se fait avec quelques grands partenaires commerciaux. Bien
que ses produits agricoles traditionnels continuent de représenter une partie importante des
exportations, la Macronie a diversifié sa base d’exportations au cours des années pour inclure
des biens et des services à haute valeur ajoutée. Le tourisme constitue aussi une solide source
de revenus. Les principales importations de la Macronie incluent les produits alimentaires,
les produits pétroliers, les machines et les produits chimiques.

Depuis 2000, la Macronie est devenue une destination très attrayante pour les
investissements étrangers, grâce à la disponibilité d’une main-d’œuvre hautement qualifiée et
à un environnement macroéconomique et juridique stable. C’est la raison pour laquelle le
nombre de nouvelles entreprises financées par les capitaux étrangers a rapidement progressé.
Pour autant, le secteur financier de la Macronie n’est pas encore totalement intégré sur les
marchés financiers internationaux en raison d’un cadre réglementaire qui protège les banques
intérieures de la concurrence étrangère.

La taille de la fonction publique de la Macronie est moindre que celle de ses pairs. La gestion
de la politique budgétaire est toutefois compliquée par un certain nombre de facteurs: une
fiscalité complexe avec une assiette fiscale réduite, de généreuses subventions et une forte
présence de l’État dans l’économie sous la forme d’entreprises publiques.
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Le système financier est bien développé, mais la réglementation qui cherche à protéger le
secteur de la concurrence a empêché le plein développement d’un marché financier moderne.
C’est pourquoi les entreprises comptent principalement sur les prêts bancaires et le capital
étranger comme source de financement. La période précédant la crise est caractérisée par une
croissance très marquée du crédit au secteur privé qui ne s’est brièvement interrompue
qu’avec la crise et a repris depuis 2010.

Depuis 2000, la Macronie a relevé deux défis macroéconomiques majeurs. Premièrement,


elle a jugulé l’inflation en maintenant des taux de croissance élevés. Deuxièmement, elle a
réussi à nettement réduire la dette publique. Grâce à une politique monétaire conservatrice,
l’inflation s’est modérée de plus de 10 % en 2006-08 à environ 5 % en 2010-11, tandis que
les taux de croissance retrouvaient des niveaux plus soutenables. En même temps, le
gouvernement a réussi à réduire la dette publique de plus de 60 % du PIB en 2006 à environ
45 % du PIB en 2011.

La crise de 2008 a fait apparaître quelques vulnérabilités. Premièrement, le gouvernement a


interrompu le rééquilibrage des finances publiques afin d’appuyer l’activité économique et
n’a pas été en mesure de rétablir l’équilibre budgétaire aux niveaux d’avant la crise.
Deuxièmement, une augmentation des prix des importations, conjuguée à une très faible
demande extérieure, s’est traduite par une dégradation des comptes extérieurs et par une perte
de réserves internationales que la banque centrale n’a réussi à reconstituer que
progressivement ces dernières années. Troisièmement, le rebond de l’économie après la crise
et les faibles taux d’intérêt dans les autres pays ont attiré d’importants flux de capitaux de
l’étranger, ce qui a causé une appréciation du taux de change (qui est librement déterminé) et
donc un ralentissement de la croissance des exportations. C’est pourquoi, le compte courant
s’est affaibli davantage ces dernières années.

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