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La relation neveu utérin-oncle maternel qui, dans les systèmes africains de parenté

patrilinéaire, autorise le premier à piller occasionnellement les biens vivriers du


second, procède en fait non de la filiation mais de l’alliance matrimoniale. Pour
rendre compte de cette relation d’alliance ancrée dans une dette inextinguible, cet
article propose une approche différente de l’alliance matrimoniale fondée non pas sur
l’échange de femmes, mais sur un échange portant sur les statuts de consanguine et
d’alliée de la fiancée. Elle présente, entre autres avantages, de différencier des
systèmes d’alliance tels ceux des Thonga du Zimbabwe et des Bamiléké du Cameroun
qui, dans la théorie de Claude Lévi-Strauss et de Françoise Héritier, relèvent des
structures semi-complexes de la parenté. Cette démarche permet enfin de mettre en
relief les aspects à la fois novateur et pacifique des relations d’alliance matrimoniale
chez les Thonga, entre le neveu utérin et son oncle maternel et, chez les Bamiléké,
entre le grand-père maternel et son petit-fils.

"Cet exposé rend compte de l'origine, de la structuration et de l'attachement des


Mpongwè aux règles coutumières. Il est question premièrement d'un état des lieux
théorique, suivi d'une présentation de la population par le biais de son histoire et de
quelques aspects sociopolitiques. En second lieu, c'est une mise au jour des règles
coutumières qui les régissent dans la parenté, le mariage et la succession des biens, et
enfin une analyse des logiques qui les sous-tendent et des raisons de leur persistance.
Cette investigation de terrain met en évidence qu'au delà du droit, les Mpongwè au
Gabon, comme certainement d'autres communautés, sont attachés et régis également
par des règles coutumières, car celles-ci font partie de leur culture, de leurs moeurs et
de leur identité, traduisant ainsi leur légitimité. Aussi, dans un souci d'harmonisation
entre les règles coutumières et le droit moderne, cette ethnographie peut servir de

base de réflexion aux législateurs."--Page 4 of cover

Résumé du document
Les composantes de la matière, trois piliers :

- régimes matrimoniaux : le rapport pécuniaire entre époux, le sort des biens pendant le
mariage, la charge du mariage.
- les successions : conséquence de la mort sur le patrimoine du défunt, qui recueille ses
biens qui pèse le passif.
- les libéralités : le droit qui régit l'acte par lequel une personne dispose de ses biens à
titre gratuit, libéralité entre vifs, libéralité à cause de mort (testament, institution
contractuelle : donation / contrat de mariage à cause de mort).

Il y a une unité de la matière car les trois branches s'occupent des rapports pécuniaires à
caractère familial plus précisément le régime des biens de la famille.
Connotation familiale :

- elle est évidente pour les régimes matrimoniaux et un peu pour les deux autres piliers.
- Concernant les successions sans testament, les héritiers ab intestat le sont
nécessairement par la famille unie par un lien de sang ou par alliance.
- libéralités : le caractère familial est plus contestable mais sa préoccupation est de
protéger la famille contre le dépouillement systématique à l'égard des tiers (...)

Sommaire
Introduction

A. Le patrimoine et la famille
B. Interdépendance du droit du patrimoine et du droit de la famille

TITRE 1. L'INTERDEPENDANCE ENTRE LE DROIT DE LA FAMILLE ET LE DROIT


PATRIMONIAL DE LA FAMILLE

Chapitre 1. L'égalité dans le droit patrimonial de la famille

Section 1. Egalité et couples

I) L'égalité dans le couple

A. L'égalité des époux


1. Dans le droit intérieur à la Révolution
2. De la Révolution à la grande réforme de 1985
3. La grande réforme du 13 juillet 1965
4. Réforme du 23 décembre 1985
B. L'égalité des partenaires

II) L'égalité des couples

A. La reconnaissance du couple homosexuel

Section 2. Egalité et parenté

I) L'égalité des individus

II) L'égalité des enfants : la réserve

III) L'égalité des souches : la représentation

IV) Y a-t-il une égalité au plan des liens d'affection ?

Chapitre 2. La liberté dans le droit patrimonial de la famille

Section 1. La liberté du couple d'organiser son patrimoine

I) La liberté des époux dans l'organisation de leur patrimoine

A. La liberté quant au choix patrimonial des époux ensembles


B. L'indépendance des époux

II) La liberté pour les partenaires d'organiser leur patrimoine


A. La liberté quant aux choix patrimoniaux des partenaires ensembles
B. L'indépendance des partenaires

Section 2. La liberté de transmettre ses biens

I) La liberté dans le droit des libéralités

II) L'atténuation de la prohibition des pactes sur les successions

TITRE 2. LES PILIERS DU DROIT PATRIMONIAL DE LA FAMILLE : REGIMES


MATRIMONIAUX, SUCCESSIONS ET LIBERALITES

Chapitre 1. Le patrimoine du couple

Section 1. Le régime primaire impératif du couple marié

Sous-section 1. La solidarité

I) La solidarité des époux ou des partenaires entre eux

A. Contribution des époux aux charges du mariage


1. Distinction entre le devoir de secours et la contribution aux charges du mariage
2. La contribution aux charges du mariage
B. Une aide matérielle réciproque des partenaires pacsés

II) La solidarité des époux ou des partenaires à l'égard des tiers

A. La solidarité ménagère des époux


1. Le fondement et la nature de la solidarité ménagère
2. Le domaine des dettes ménagères solidaires
B. La solidarité ménagère des partenaire

Sous-section 2. L'autonomie des membres du couple marié ou pacsé

I) L'autonomie courante des époux et des partenaires

A. Les opérations bancaires


1. Le cas des époux
2. Le cas des partenaires

II) Les opérations mobilières

III) L'autonomie dans la gestion des biens personnels

IV) L'autonomie professionnelle des époux

A. La liberté d'exercer une profession


B. La liberté de perception des gains et des salaires
C. La liberté de disposer des gains et salaires

Section 2. Le régime des biens du couple marié ou pacsé

Sous-section 1. La question de l'association patrimoniale des membres du couple

I) Le degré de participation

II) Le mode de l'association patrimoniale


A. Une association en nature ou une association en valeur
B. Association volontaire ou impérative

Sous-section 2. Le modèle de l'association patrimoniale en nature : le régime de communauté

I) Le régime de la communauté légale

A. L'actif communautaire
1. Les biens communs
2. Les biens propres des époux
3. Les biens propres par subrogation ou accession

II) Les pouvoirs des époux

A. Le pouvoir concurrent
B. Le pouvoir exclusif
1. Pouvoir exclusif sur les biens propres
2. Pouvoir exclusif sur les biens communs
C. La co-gestion

III) Le passif

A. Les règles générales de répartition du passif


B. Le passif propre
1. La notion de dette propre
2. Le gage des créanciers pour les dettes propres
C. Le passif commun
1. Le principe
2. 1ère exception : l'article 1414 du Code civil

IV) La liquidation du régime

A. Le passif définitif
1. Les dettes d'aliments et les dettes ménagères
2. Les autres dettes nées pendant la communauté
B. Les récompenses et les créances entre époux
1. Les récompenses
2. Les créances entre époux
C. Le partage
1. L'égalité dans le partage
2. L'effet déclaratif du partage
D. Le passif après la dissolution de la communauté
1. L'obligation à la dette après la dissolution de la communauté
2. La contribution à la dette après la dissolution de la communauté
3. Le sort des dettes professionnelles après le divorce

V) Les communautés conventionnelles

A. La clause relative à la répartition des biens


1. La clause de meubles et acquêts
2. La clause de communauté universelle
B. La clause relative à la répartition des pouvoirs : « clause d'administration conjointe »
1. Le principe
2. L'exception
C. La clause relative au partage
1. La clause de prélèvement moyennant indemnité
2. La clause de préciput
3. La stipulation de parts inégales

Sous-section 3. L'indivision d'acquêts des partenaires

I) L'actif

A. Les acquêts indivis


B. Les recours personnels des partenaires
C. Le degré d'association

II) La gestion des acquêts indivis

A. Les règles supplétives de gestion


B. Les stipulations relatives à la gestion

III) Le passif

A. L'obligation à la dette
B. La contribution à la dette

IV) La dissolution du PACS

A. La répartition de l'actif
B. Les sanctions du patrimoine en cas de violation des devoirs nés du PACS

Sous-section 4. L'association en valeur, la participation aux acquêts

I) Le fonctionnement du régime pendant le mariage

A. Le principe : la séparation
1. La séparation quant à l'actif et au passif
2. La gestion exclusive des biens
B. Limites aux principes de séparation, rendue nécessaire par l'esprit communautaire

II) La dissolution du régime

A. Les causes de la dissolution du régime


B. La détermination de la créance de participation
1. La détermination du patrimoine originaire
2. La détermination du patrimoine final
3. Les opérations de calcul
C. Le règlement de la créance de participation
1. Le principe : le règlement de la créance de participation en argent
2. L'exception : le règlement en nature

Sous-section 5. L'absence d'association patrimoniale

I) Une association personnelle et une absence d'association patrimoniale

A. L'absence d'association patrimoniale et le couple


1. Les cas du PACS
2. Le cas du mariage
B. L'absence d'association patrimoniale et régimes matrimoniaux

II) Une séparation des patrimoines


A. Une séparation quant à l'actif
1. Le principe
2. Les tempéraments au principe de séparation
B. Le principe de séparation quant au passif
1. Le principe
2. L'exception
C. La question de preuve

III) La gestion des biens

A. Le principe : l'autonomie de gestion


B. L'intervention exceptionnelle du juge dans la gestion des biens d'un époux (que pour les
époux) article 217, 219, 220-1

IV) La liquidation du régime

A. Les comptes relatifs aux créances entre époux ou entre partenaires


B. Le partage des biens indivis

V) L'adjonction d'une société d'acquêts à la séparation de biens des époux (que pour les époux
!!)

Chapitre 2. La transmission du patrimoine de la famille

Section 1. La transmission du patrimoine au conjoint survivant

I) Les éléments de détermination des choix du législateur

II) Les droits actuels du conjoint survivant

A. Les droits du conjoint en qualité d'héritier


1. Les conditions de vocation successorale du conjoint survivant
2. La vocation successorale du conjoint survivant
Extraits
[...] La déduction de la dette Toutes les dettes dont se trouvait grevé le patrimoine
originaire sont déduites de l'actif originaire : les dettes existant avant le mariage, les
dettes grevées de succession et libéralité. C'est le conjoint du débiteur qui a un intérêt à
prouver la nature de ces dettes qui vont diminuer le patrimoine originaire et donc
augmenter la créance de participation. La détermination du patrimoine final La
composition du patrimoine final Dans ce patrimoine final, on met tous les biens qui
appartiennent au débiteur ou à l'époux. [...]

[...] Compte tenu de cela, les époux seraient tentés de transformer les biens meubles en
biens immeubles, par exemple par l'achat d'immeubles entre le contrat de mariage et le
mariage, le législateur a prévu une disposition pour éviter les tromperies, en effet, sauf
dispositions contraires les immeubles acquis entre le contrat de mariage et le mariage
sont communs. Dans cette hypothèse, l'association patrimoniale est moins grande que
celle de l'association du régime légal car l'assiette est plus grande, elle comprend : - la
force de travail de l'autre - la fortune de l'autre Le passif L'actif a des conséquences sur
le passif. [...]

[...] - Loi 18 févier 1938 supprime l'incapacité de la femme mariée, la femme est capable
d'exercer les pouvoirs que lui confère son régime matrimonial. Au plan matrimonial, ça
ne suit pas car le régime matrimonial ne lui en confère aucun, la loi ne sert à rien. - Loi
du 22 septembre 1942 La véritable égalité est grandement amorcée par la grande
réforme du 13 juillet 1965 et la réforme du 23 décembre 1985. Depuis la loi de 1985, il
ne s'est rien passé. [...]

[...] Il y a d'autres matières également : - l'obligation alimentaire - les biens des


partenaires pacsés, réformé en juin 2006 et qui ressemble beaucoup depuis 2006 au
mariage. Le patrimoine et la famille : Le droit patrimonial de la famille c'est le droit du
patrimoine et le droit de la famille. Le patrimoine renvoie à l'ensemble des droits et
obligations d'une personne et constitue une universalité. L'actif et le passif de la
personne sont liés : dans l'actif il y a tous les biens qu'elle a et qu'elle va recevoir. [...]

[...] L'égalité des partenaires La question générale de l'égalité dans le couple se pose
aussi pour les concubins et les partenaires. Les concubins eux ont toujours été égaux,
jusqu'en 1999 ils étaient totalement ignoré du code civil. Quant aux partenaires pacsés,
ils sont nés très récemment, sous le signe de l'égalité. Avec la naissance du pacs, la
question de l'égalité se déplace, c'est désormais la question de l'égalité des couples qui
se pose. L'égalité des couples La reconnaissance du couple homosexuel A la fin des
années 80, il y a un mouvement social important pour mettre fin à l'exclusion juridique
des couples homo. [...]

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