La sculpture du Congo

Persona 1 (Introduction)
L’art congolais, très riche, est connu depuis l'époque des premiers comptoirs
européens. Les masques congolais, aux motifs polychromes abstraits, ont inspiré
les créateurs d'art moderne en Europe (Braque, Picasso). Les statuettes bakongos,
transpercées de clous, renvoient les mauvais sorts, grâce au miroir qu'elles portent
sur leur ventre. Au siècle dernier, l'ivoire était sculpté, en forme de sceptres, de
trompes et de statuettes.
Au Congo, il y a environ trois millions de personnes. Présent dans trois pays - la
République démocratique du Congo, l'Angola et la République du Congo -, le Congo
occupe la région à l'embouchure du fleuve Congo. De nombreux sous-groupes
forment le vaste complexe culturel du Congo, parmi lesquels se trouvent les Vili,
Woyo et Yombe. Ces tribus produisent une diversité de styles artistiques, étant l'art
du Congo l'un des plus connus.
En dehors de ses textiles de grande renommée, le Congo possédait un art funéraire
de stèles décorées et de statues funéraires en pierre, montrant souvent le chef assis
les jambes croisées dans une posture mimant une réflexion. Certaines de ces
statues ont été placées dans des tombes pour aider les esprits de la mort à partir
dans le monde des morts.
Persona 2 (Sculptures en général)
Les sculptures en bois représentent des épouses royales, des chasseurs, des
musiciens et des guérisseurs. Leurs postures varient: parfois ils s'agenouillent dans
une position de respect, la tête légèrement renversée. Les femmes peuvent être
représentées assisent avec l'enfant qu'elles tiennent par le cou ou dont elles
s'occupent. Les joues sont rondes; le visage, soigneusement sculpté, est réaliste.
La patine est douce, le buste scarifié. Les motifs géométriques élaborés se trouvent
sur le piédestal ou sur le corps, où ils peuvent être mélangés avec des marques de
scarification. Ces statues servent à protéger les femmes pendant l'accouchement et
la santé de l'enfant.
Les statues commémoratives connues sous le nom de phemba ont été conçues par
des femmes qui avaient perdu un enfant et en voulaient un autre. On pensait que
ces sculptures, généralement sophistiquées et très agréables, favorisaient un tel
événement heureux.
L'efficacité d'une statue de maternité dépendait de la dignité de la figure et de sa
jeunesse (démontrée par la fermeté des seins) et des bijoux qui en augmentaient la
beauté et le statut.
Bien que la plupart des figures sculptées soient en bois, de nombreuses pièces
importantes en métal et en ébène ont été trouvées. Parmi elles, il y a de nombreuses
figures de métal clairement influencées par les missionnaires portugais (des statues
de saints chrétiens, par exemple). En plus des figures, des croix en cuivre ou en
bronze ont été également produites (en utilisant le procédé de coulée à la cire
perdue).
Persona 3 (Les Nkisi)
Les fétiches avec des clous et des miroirs sont des phénomènes uniques et
importants dans la sculpture du Congo. Au Congo, tous ces fétiches sont appelés
nkisi. Nkisi signifie «médecine». Par le passé, il y avait deux types de nkisi, publics
et privés, dont certains avaient un rôle vital démocratiques comme sources
d'autonomisation pour les résidents ruraux et aux particuliers en dehors des
tribunaux. Dans le plus fondamental, nkisi représente un conteneur de matériaux
habilitants ou «médicaments», appelé bilongo. Les substances magiques peuvent
être du sang d’un animal, des légumes et des matières minérales. On croit qu'ils ont
investi la figure fétiche avec le pouvoir afin que le dévot puisse établir un contact
avec l'esprit. Les «médicaments» sont généralement fixés dans des cavités dans
l'estomac, la tête ou le dos pour activer le fonctionnement de l'agent
d'autonomisation.
Les nkisi, dotés de substances et d'ajouts magiques par le nganga ou le docteur,
avaient le pouvoir d'agir de différentes manières. Il y a quatre types principaux de
nkisi utilisés à des fins différentes. Les nkondi sont des fétiches de présages
maléfiques, brandissant généralement une lance ou un couteau, tandis que les
npezo sont tout aussi mauvais, mais moins menaçants. Les na moganga sont des
personnages bienveillants qui protègent des maladies et des esprits dangereux. Ils
aident le chasseur et le guerrier; tandis que la mbula protège de la sorcellerie. Tous
les nkisi peuvent être utilisés à diverses fins et leur signification est ambivalente.
Ces fétiches peuvent aussi représenter des animaux: un chien à deux têtes, parfois
un singe.
Les masques sont rares. Ils ont été utilisés lors de l'initiation des cérémonies et des
funérailles de personnalités importantes, mais semblaient également s'incarner
dans les pouvoirs judiciaires.

(Traducción)
El arte congolés, muy rica, es conocida desde la época de los primeros colonos
europeos. Las máscaras congolesas, con motivos policromos abstractos, fueron
inspiradas en las creaciones del arte moderno de Europa. Las estatuas bakongos,
perforadas con clavos, devuelven los hechizos malignos gracias a un espejo que
portan en el vientre. En el siglo pasado, el marfil era esculpido en forma de cetros,
de trompas y de estatuillas.
En El Congo hay aproximadamente tres millones de personas. Presente en tres
países — la República Democrática del Congo, Angola y la República del Congo —,
el Congo ocupa la región de la boca del Río Congo. Numerosos subgrupos forman
el extenso complejo cultural del Congo, entre los cuales se encuentran el Vili, Woyo
y Yombe. Estas tribus producen una diversidad de estilos artísticos, siendo el arte
del Congo uno de los más conocidos.
Aparte de sus textiles de gran renombre, el Congo tuvo un arte funeraria de estelas
decoradas y estatuas funerarias en piedra, muy a menudo mostrando al jefe sentado
con las piernas cruzadas en una postura de reflexión. Algunas de estas estatuas
eran puestas en tumbas para ayudar a que los espíritus de la muerte hicieran parte
del mundo de los muertos.

Esculturas de madera representan esposas de la realeza, cazadores, músicos y

curadores. Sus posturas varían: a veces se arrodillan en una posición de respeto,
con la cabeza echada hacia atrás ligeramente; las mujeres pueden ser
representadas sentadas con el niño que sostienen en el cuello o a quien están
cuidando. Las mejillas son redondas; la cara, cuidadosamente tallada, es realista.
La pátina es suave, el busto escarificado. Patrones geométricos elaborados se
encuentran en el pedestal o en el cuerpo, donde pueden mezclarse con las marcas
de escarificación. Estas estatuas solían proteger a las mujeres durante el parto y la
salud del niño.
Las estatuas conmemorativas conocidas como phemba eran diseñadas por mujeres
que habían perdido un niño y querían otro. Se pensaba que estas esculturas,
generalmente sofisticadas y muy agradables, favorecían un acontecimiento tan feliz.
La efectividad de una estatua de maternidad dependía de la dignidad de la figura y
su juventud (mostrada por la firmeza de los senos) y las joyas, que aumentaban su
belleza y estatus.
Pese a que la mayoría de figuras talladas son hechas de madera, se han encontrado
muchas piezas importantes en metal y ébano. Entre ellas hay numerosas figuras de
metal claramente influenciadas por los misioneros portugueses (estatuas de santos
cristianos, por ejemplo). En adición a las figuras, también se producían crucifijos
hechos en cobre o bronce (usando el método de moldeo a la cera perdida).

Fetiches con clavos y espejos son únicos e importantes fenómenos en la escultura

del Congo. En el Congo, todos estos fetiches son llamados nkisi. Nkisi significa
«medicina». Históricamente, había dos tipos de nkisi, público y privado, algunos de
los cuales tenían roles vitales democráticos como fuentes de empoderamiento para
residentes rurales e individuos afuera de la corte. En lo más elemental, nkisi
representa un contenedor de materiales empoderadores o «medicinas», llamadas
bilongo. Las sustancias mágicas pueden ser sangre junto con un animal, vegetales
y materia mineral. Se cree que invisten de poder a la figura de fetiche para que el
devoto pueda establecer un contacto con el espíritu. Las «medicinas» se aseguran
generalmente en cavidades en el estómago, cabeza o espalda para activar el
funcionamiento el agente empoderador. Los nkisi, dotados propiamente de
sustancias y adiciones mágicas por el nganga o doctor, tenían el poder de actuar
en distintas maneras. Hay cuatro tipos principales de nkisi usados para diferentes
propósitos. Los nkondi son fetiches de presagios malignos, usualmente blandiendo
una lanza o un cuchillo, mientras que los npezo son igual de malignos, pero de
actitud menos amenazadora. Los na moganga son figuras benévolas que protegen
de las enfermedades y espíritus peligrosos. Ayudan al cazador y al guerrero;
mientras que los mbula protegen de la hechicería. Todos los nkisi pueden ser
usados para una variedad de propósitos y su significado es ambivalente. Estos
fetiches pueden también representar animales: un perro de dos cabezas, a veces
un mono.
Las máscaras son raras. Eran usadas durante la iniciación de ceremonias y
funerales de personalidades importantes, pero también parecían estar encarnadas
en poderes judiciales.