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Chapitre I : Généralités
- Introduction.
- BAEL, domaine d’application.
- Méthode des états limites.
- Actions caractéristiques.
- Sollicitations de calcul.
- Caractéristiques des matériaux
- Actions, combinaisons & états limites
- Formulation de béton
I Introduction
Le béton armé correspond à un mariage judicieux de matériaux aux caractéristiques complémentaires : l’acier pour
sa capacité à résister aux contraintes de traction et le béton pour sa capacité à résister à la compression. Le béton
étant lui-même un mélange intelligent de granulats, de ciment et d’eau. Le ciment et l’acier résultent quant à eux de
processus de fabrication spécifiques.
Les méthodes de composition de béton permettant d’obtenir les performances voulues sont très élaborés.
Néanmoins pour donner des ordres de grandeur disons que la "recette" pour obtenir 1 m 3 de béton
"courant" consiste à malaxer environ 1200 kg de graviers, 600 kg de sable, 400 kg de ciment et 200 litres
d’eau. Cela permet d'espérer, à 28 jours d'âge du béton, une résistance à la compression de l'ordre
de 30 𝑀𝑃𝑎. Actuellement les bétons courants contrôlés atteignent régulièrement 25 𝑀𝑃𝑎 à 40 𝑀𝑃𝑎, les
bétons à haute performance (BHP) 50 𝑀𝑃𝑎 à 100 𝑀𝑃𝑎 voire plus. La résistance à la traction des bétons
courants est de 8 à 12 fois plus faible et la rupture d'une pièce sollicitée est brutale. Le béton est un
matériau fragile et peu résistant à la traction (comme la pierre).
Inconvénients du béton
- Une faible résistance à traction : de l’ordre d’un dixième d’où la nécessité d’introduire des armatures.
- Poids considérable du BA : mal adapté aux grandes portées.
Solution imaginée
- Disposition d’armatures : longitudinales pour la traction et transversales pour l’effort tranchant et on
obtiendra alors du Béton Armé.
- La méthode des contraintes admissible à été utilisé jusqu’à la fin des années 30.
- Le dimensionnement à la rupture (à l’état limite de résistance et de service) consiste à la considération
de facteurs de sécurité applicables à la contrainte de rupture et donnant ainsi des contraintes admissibles.
- Cette méthode à été mise en place suite à une meilleure connaissance des caractéristiques physique et
mécanique réelles de l’association béton/acier ainsi que par le développement de la théorie de plasticité.
- A partir des années 50 : accumulation des études et des données par un développement des
connaissances théoriques de l’utilisation des statistiques dans l’ingénierie à conduit à l’élaboration de la
méthode des calculs semi-probabiliste aux états limite.
- La notion d’états limites prend en considération le comportement local ou d’ensemble d’une structure
dans tous les stades : élastique, visco-élastique, plastique, fissuré et ultime (rupture)
Les conditions d’exécution : prévoir les dispositions générales et les détails constructifs (assemblages,
ferraillage ...)
+ les aléas et les dommages que peuvent engendrés les éléments porteurs sur les
éléments portés tels que les cloisons (confort).
Les sollicitations : sont les efforts (forces, efforts : normaux ou de cisaillement, moment : de flexion ou de
torsion …) provoqués par les actions en touts points de la structure ou de l’élément
Les Etats-Limites Ultimes : correspondent essentiellement à la perte d’équilibre (basculement), à la perte de stabilité
de forme (flambement) et surtout à la perte de résistance (rupture) conduisant toutes à la RUINE de l’ouvrage.
Les Etats-Limites de Service : au-delà du quel les conditions d’exploitation et de durabilité ne sont pas satisfaite
comprenant essentiellement l’Etat Limite de Fissuration (corrosion) et de Déformation (flèche).
4 Facteurs d’INsécurité.
Un état-limite peut être atteint suite à l’intervention et accumulation de multiples aléas ou facteurs d’insécurité :
D’où l’apparition et l’application de coefficient de sécurité dans les différentes étapes de conception et de calcul
Le Poids Propre : de l’ensemble des éléments constituants (masse volumique du Béton armé 2,5 t/m3 et
poids volumique du BA égal à 25 KN/m3).
Les charges de la superstructure : incluant équipements fixes, efforts dus à des terres ou à des liquides
dont leurs niveaux varient peu, efforts induits par des déformations imposées à la structure …
Les actions d’exploitation : définie par règlementation en vigueur suivant les conditions d’exploitation de
l’ouvrage ou du bâtiment (ex : NFP 06-004 pour les charges d’exploitation des bâtiments).
Les actions dues à la température : correspondent à des dilations linaire relatives. Soit imposées par
règlementation restrictives, par littératures de références ou bien par expérimentation.
Les actions appliquées en cours d’exécution : peuvent être combinée avec les actions climatiques.
3 Action accidentelles FA
Comprenant entre autre séisme, chocs de véhicule, etc…, à considérer que si des documents d’ordre public ou de
marché les prévoient.
V Sollicitations de calcul
A noter :
Gmax : l’ensemble des actions permanentes défavorables.
Gmin : l’ensemble des actions permanentes favorables.
Q1 : actions variable dite de base.
Gi : autres actions variable dites d’accompagnement.
1 Combinaison Fondamentale : durant les situation durable ou transitoire (par opposition aux
situations accidentelles)
La valeur 𝑓𝑐𝑗 est conventionnellement égale à 𝑓𝑐28 pour 𝑗 ≥ 28 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠, cependant pour la vérification des
déformations il est usuel de tenir compte des valeurs supérieur à 𝑓𝑐28 pour des béton non-traité thermiquement :
𝑠𝑖 𝑓𝑐28 ≤ 40 𝑀𝑃𝑎 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝒇𝒄𝒋 = 𝟏, 𝟏. 𝒇𝒄𝟐𝟖
𝒋
𝑗 > 28 ⇒ 28 < 𝑗 < 60 𝒇𝒄𝒋 = . 𝒇𝒄𝟐𝟖
𝑠𝑖 𝑓𝑐28 > 40 𝑀𝑃𝑎 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝟒,𝟕𝟔+𝟎,𝟖𝟑.𝒋
𝑗>6 𝒇𝒄𝒋 = 𝟏, 𝟏. 𝒇𝒄𝟐𝟖
Dans tous les cas, cette résistance caractéristique est mesurée par des essais de compression axiale réalisée sur des
éprouvettes normalisées :
Le tableau suivant récapitule les dosages permettant d’obtenir, dans la très grande majorité des cas, les résistances
caractéristiques pour des bétons présentant des affaissements normalisés (cône d’Abrams) de 10 cm.
Classes de ciment 𝟒𝟓 𝒆𝒕 𝟒𝟓𝑹 𝟓𝟓 𝒆𝒕 𝟓𝟓𝑹
Conditions de fabrication 𝑪𝑪 𝑨𝑺 𝑪𝑪 𝑨𝑺
𝟏𝟔 𝑴𝑷𝑨 300
𝟐𝟎 𝑴𝑷𝑨
350 325 325 300
𝒇𝒄𝟐𝟖
𝟐𝟓 𝑴𝑷𝑨
(1) 400 375 350
𝟑𝟎 𝑴𝑷𝑨
Non-admis (1) (1) (1)
𝟏 : Cas à justifier par une étude appropriée.
𝑪𝑪 : Conditions courantes de fabrication. 𝑨𝑺: Conditions courantes de fabrication avec auto contrôle surveillé.
Il est recommandé de prévoir l’utilisation de bétons avec des résistances caractéristiques supérieurs à celle du
tableau ci-dessus qui sera gage de longévité et de durabilité de notre ouvrage.
Cette formule n’étant valable que pour les bétons habituellement durcissant sur chantier. Elle n’est pas applicable
pour la vérification à l’état limite ultime de stabilité de forme.
Formulation et Propriétés Mécaniques du BA_Cours 7/15
Béton1/S5 Béton Armé 1
Chapitre I&II : Formulation et Propriétés Mécaniques du BA
1 Le retrait
Dès sa prise, le béton est sujet au retrait, raccourcissement naturel dû essentiellement à l’évaporation de
l’excédent de l’eau de gâchage non combinée ou associée au ciment. Le retrait est lié principalement à trois
paramètres :
L’hygrométrie (humidité) ambiante moyenne 𝝆𝒉 exprimée en pourcentage d’humidité relative.
L’épaisseur moyenne de la pièce de béton, exprimée en termes de rayon moyen 𝒓𝒎 .
Le rapport 𝑬/𝑪.
Plus ces trois paramètres sont importants, plus le retrait est faible. L’extensomètre est un moyen de mesure, en
laboratoire ou in-situ, de la déformation due au retrait sur une éprouvette en béton.
𝑩 𝐵 ∶ 𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛
Le rayon moyen est donné par : 𝒓𝒎 = avec
𝒖 𝑢 ∶ 𝑝é𝑟𝑖𝑚è𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛
L’article 2.1.5.1 du BPEL91 définit la valeur du retrait dans le temps par
l’équation : 𝜺𝒓 𝒕 = 𝜺𝒓 . 𝒓 𝒕
La fonction d’évolution du retrait dans le temps est donnée comme suite :
𝒕
𝒓 𝒕 =
𝒕 + 𝟗. 𝒓𝒎
Où 𝜺𝒊𝒄 est la déformation conventionnelle instantanée sous l’effet de la contrainte 𝝈𝟏 , qui vaut :
𝑠𝑖 𝜎 ≤ 0,5. 𝑓𝑐𝑗 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑘𝑖 = 0
𝝈𝟏 𝑒𝑡
𝜺𝒊𝒄 = 𝟏 + 𝒌𝒊 avec 𝑘𝑖 = 2
𝑬𝒊𝟐𝟖 𝜎
𝑠𝑖 0,5. 𝑓𝑐𝑗 ≤ 𝜎 ≤ 0,66. 𝑓𝑐𝑗 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑘𝑖 = 4 𝑏 − 0,5
𝑓 𝑐𝑗
2.a. introduction
L'armature de métal dans les mortiers provient des techniques de moulage en sculpture et fut utilisé d'abord par des
jardiniers expérimentateurs. Joseph- Louis Lambot à Miraval fabriqua en 1845 des caisses pour orangers et
réservoirs avec du fil de fer et du mortier (voir figure), en 1849 une barque armée (voir photo) par un quadrillage de
barres de fer, et enfin en 1855 il posa un brevet : le "FERCIMENT", une combinaison de fer et de mortier pour les
constructions navales et les caisses à fleur. Il construisit un canot (barque) en 1855 qui passa inaperçu à l'Exposition
universelle de Paris. Joseph Monier déposa en 1867, à Paris, une demande pour "un système de caisses-bassins
mobiles en fer et ciment applicables à l'horticulture (culture des jardins)". Il réalisa un premier pont bipoutre de
13,80 m de portée à Chazelet (voir photo). Après un long oubli, il fallut attendre l’extrême fin du 19ème siècle pour
qu’en France, Hennebique, fasse à nouveau, usage du béton armé, lui donnant un véritable départ.
Une structure en béton convenablement conçue doit répondre aux critères suivants :
- L’ensemble doit résister en équilibre lorsque des charges sont appliquées ;
L’ossature ne doit pas s’effondrer - Ni le béton ni l’acier ne doivent rompre ;
- Les éléments ne doivent pas flamber
La structure doit être durable - Limitation des ouvertures des fissures.
La structure ne doit pas se déformer
excessivement
- Limitation des flèches.
Les valeurs numériques de ces actions sont définies réglementairement. Ces valeurs caractéristiques correspondent
à des valeurs dont la probabilité d'être effectivement dépassées est fixée à l'avance. Comme ces actions peuvent se
cumuler, on parle de combinaison d'actions. On additionne les valeurs pondérées des différentes actions (voir
Annexe D du BAEL).
Ces valeurs obéissent à des règlementations locales auxquelles il faut se référé pour les projetés convenablement ;
on citera à titre d’exemple :
- Règles parasismiques algériennes RPA 99/version 2003 (D.T.R-B.C. 2.48)
La conception des ouvrages en béton se fait selon la théorie des Etats Limites. On distingue:
Les Etats Limites de Service où E.L.S Les Etats Limites Ultimes ou E.L.U.
Ce sont les conditions qu'il faut respecter pour que Ils font référence aux conditions de rupture. Il s'agit de
l'exploitation normale et la durabilité de la construction soient s'assurer que le risque de ruine est très faible en prenant
assurées. divers coefficients de sécurité (sur les matériaux) et de
Les états limites de service présentent deux domaines: pondération (sur les charges).
i. Un domaine qui nécessite des calculs : par exemple, En effet, les sources d'erreur sont les suivantes :
vérifier que des contraintes ou des déformations - Les matériaux peuvent être moins résistants que
sont admissibles 𝝈𝒃 et 𝝈𝒔 . prévu.
ii. 2. Un domaine qui ne nécessite aucun calcul : c'est - Les charges appliquées peuvent être plus sévères que
l'ensemble des dispositions constructives qui doivent prévu.
être assurées (enrobage, espacement etc…). - Les méthodes de calcul et les hypothèses peuvent ne
pas correspondre exactement à la réalité.
3 L’approche de la formulation
a. Dosage en ciment :
Pour bien comprendre le caractère primordial du dosage en ciment, il faut rappeler que celui-ci remplit deux
fonctions essentielles dans le béton :
La fonction de liant :
Déterminante dans la résistance du béton, qui dépend de la nature du ciment, de sa propre résistance et de
l’évolution de son durcissement.
La fonction filler :
Le ciment complète la courbe granulométrique du béton dans les éléments fins. Il faut noter que le
développement dans le temps des hydrates du ciment colmate progressivement les capillaires, contribue à
diminuer la porosité d’ensemble du béton et améliore notablement sa durabilité. Les abaques de G. Dreux
reposent sur cette approche qui privilégie la « fonction liant », donc la résistance.
Dans cette démarche, le ratio 𝑪 𝑬 (dosage en ciment sur dosage en eau) est calculé à partir de la formule:
𝑅𝑏 28 = 𝐺 𝑅𝑐 𝐶 𝐸 − 0,5 (formule de Ferret)
𝑅𝑏 = 𝑓𝑐28
Avec : 𝑅𝑐 ∶ 𝑟é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑢 𝑐𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡
𝐺 ∶ 𝐶𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 à 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 0,35 𝑒𝑡 0,65
Cependant la fonction filler impose des surdosages en ciment, supérieur aux valeurs habituellement fixées par
les cahiers des charges ou les documents normatifs, en guise de protection suivant l’exposition de notre béton
b. Dosage en eau :
est un facteur très important de la composition du béton. On pressent bien l’influence qu’il a sur la porosité du béton
par les vides créés, lorsque l’eau s’élimine pour différentes raisons (évaporation, combinaison chimique, absorption
par les granulats).
Par exemple, avec un 𝑪 𝑬, couramment utilisé, de 0,55, on estime que la moitié de l’eau de gâchage sert à
l’hydratation du ciment, l’autre moitié est une eau de mouillage interstitielle qui contribue à la plasticité du béton
requise pour sa mise en œuvre. Ce schéma est modifié par l’emploi croissant d’adjuvants contribuant à améliorer la
plasticité sans nécessiter une présence d’eau en excès, nuisible aux caractéristiques finales du béton durci. Toutes
ces raisons soulignent l’importance de l’optimisation du dosage en eau, qu’on a tendance à approcher, par exemple
en le déduisant de l’expression 𝑪 𝑬 précédemment adoptée et en l’affinant grâce à des essais pratiqués dans les
conditions du chantier, qui ont le mérite d’intégrer des paramètres difficiles à quantifier.
Une fois déterminée la dimension maximale des granulats compatible avec les exigences géométriques
précédemment déterminées de l’ouvrage :
- Espacement des armatures entre lesquelles doit pouvoir passer le béton
- Epaisseur d’enrobage
- Forme de la pièce à mouler
On doit résoudre les deux problèmes suivants :
- Choix des classes granulaires : La plupart du temps, la composition d’un béton présente une courbe
granulaire discontinue obtenue à partir de deux classes granulaires : un sable de type 0/4 et un gravillon
5,6/12,5; 5,6/16 ou 5,6/20, par exemple. On peut également utiliser deux classes de gravillons dans des
compositions plus élaborées, lorsqu’on cherche à se rapprocher d’une granulométrie continue. Pour
répondre à des performances particulières, il existe des bétons spéciaux qui font appel à davantage de
classes.
- Choix des granulats : Deux facteurs ont longtemps été considérés comme ayant une influence sur les
propriétés du béton:
la proportion relative gravillons/sable traduite par le facteur 𝑮 𝑺 que les études
récentes ont fait apparaître comme moins importante qu’on ne le pensait auparavant,
dans la mesure où ce facteur reste inférieur à 2;
la granulométrie du sable caractérisée, par exemple, par son module de finesse. Le
module de finesse d’un sable pour béton est généralement compris entre 2,2 et 2,8.
Travaux personnels
Faites une recherche, avec compte rendu, sur le paragraphe suivant :
- Approche d’une composition : soit de façon graphique à partir de méthodes telles que celle de Faury ou de
Dreux, soit de façon expérimentale (par exemple à partir de la méthode LCPC de Baron et Lesage). Il faut
préciser que ces différentes méthodes sont basées sur la recherche d’une compacité maximale
conformément aux théories de Caquot sur la composition granulaire des mélanges, que les connaissances
actuelles sur le béton ont confirmées pour l’essentiel.
- La deuxième phase consiste à ajuster expérimentalement cette formulation en fonction des résultats
obtenus par des essais effectués en laboratoire (essais d’étude) ou dans les conditions du chantier
(épreuves de convenance).
-
Concernant :
1. Méthode graphique de Faury.
2. Méthode graphique de Dreux.
3. Méthode expérimentale LCPC.
4. Théorie de Caquot (recherche d’une compacité maximale)
1. 2. 3. 4.
Exo N° 01
Pour un béton avec une résistance caractéristique à la compression à 28 jours𝑓𝑐28=30 𝑀𝑃𝑎, déterminer
pour ce même béton, à l’âge 𝑗 = 7 et 𝑗 = 90, de ce qui suit :
1. La résistance à la compression.
2. La résistance à la traction.
3. Module de déformation longitudinal instantané.
Rappel
- Résistance à la compression à"𝒋 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔" pour un béton non traité thermiquement:
𝑗 𝑅é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒
𝑓𝑐28 ≤ 40 𝑀𝑃𝑎 ⇒ 𝑓𝑐𝑗 = .𝑓 𝑗 > 28 ⇒ 𝑓𝑐𝑗 ≤ 1,1. 𝑓𝑐28 𝑗𝑢𝑠𝑡. 𝐷é𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
4,76 + 0,83. 𝑗 𝑐28
𝑒𝑡
𝑗
𝑓𝑐28 ≥ 40 𝑀𝑃𝑎 ⇒ 𝑓𝑐𝑗 = .𝑓 𝑗 > 28 ⇒ 𝑓𝑐28 = 𝐶 𝑠𝑡𝑒
1,40 + 0,85. 𝑗 𝑐28
- Résistance à la traction à"𝒋 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔" :
𝑓𝑡𝑗 = 0,6 + 0,06. 𝑓𝑐𝑗
Solution
1. Résistance à la compression à "𝒋 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔":
𝑓𝑐28 ≤ 40 𝑀𝑃𝑎 :
𝑗 (7) 7
À 7 jours :𝑓𝑐𝑗 (7) = .𝑓 ⇒ 𝑓𝑐7 = . 30 = 19,9 𝑀𝑃𝑎
4,76+0,83.𝑗 (7) 𝑐28 4,76+0,83.7
𝐷é𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 ∶ 𝑓𝑐𝑗 ≤ 1,1. 𝑓𝑐28 ⇒ 𝑓𝑐𝑗 ≤ 1,1.30 ⇒ 𝑓𝑐𝑗 ≤ 33𝑀𝑃𝑎
À 90 jours :
𝑅é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 ∶ 𝑓𝑐𝑗 (90) = 𝑓𝑐90 = 𝑓𝑐28 = 30𝑀𝑃𝑎
Exo N° 02
Un poteau en béton armé de section 30𝑥40 supporte une charge verticale de 𝑁 = 0,7 𝑀𝑁. Sa hauteur est
de = 2,50 𝑚. La résistance dubéton est prise égale à𝑓𝑐28=25 𝑀𝑃𝑎.
1. Quel sera le raccourcissement à long terme de ce poteau si ce dernier est situé àBoumerdes et a
plus de trois mois d’âge ?
Rappel
- Module de déformation longitudinal différée :
Solution
A. La résistance du béton à la compression
𝑓𝑐𝑗 = 25𝑀𝑃𝑎 < 60 𝑀𝑃𝑎
𝑒𝑡 ⇒ 𝑫é𝒇𝒐𝒓𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏: 𝑓𝑐𝑗 ≤ 1,1. 𝑓𝑐28 ⇒ 𝑓𝑐𝑗 ≤ 1,1.25 ⇒ 𝑓𝑐𝑗 = 27,5 𝑀𝑃𝑎
𝑗 = 90
Exo N° 03
Calculer et vérifier, à l’âge d’entrée en maturité du béton, la
contrainte induite par le retrait dans le cas de la poutre
suivante (voir figure) ancrée à ces extrémités à des massifs en
béton. Cette poutre fait partie d’un ouvrage situé à ADRAR ;
le béton utilisé est du fc28=30 MPa
Solution
A. Poutre encrée à ces deux extrémités, pour conséquences
∆𝑳
- Pas de déplacement possible: naissance dedéformation par retrait 𝜺𝒓𝟏 = 𝑳
;
B. Site de localisation
- ADRAR (Zone D2 ou D3) : 𝜺𝒓𝟐 = 𝟓. 𝟏𝟎−𝟒
C. Durée d’application
- Age de maturité du béton à 𝑗 = 28 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 > 24 ⇒ 𝐷é𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝐷𝑖𝑓𝑓é𝑟é𝑒
𝑓𝑐𝑗 = 30𝑀𝑃𝑎 < 60 𝑀𝑃𝑎
𝑒𝑡 𝐸𝑖28 3 3
𝐸𝑖28 ⇒ 𝐸𝑣28 = = 3 700 𝑓𝑐28 = 3 700 30 = 11 497 𝑀𝑃𝑎
3 3
𝐸𝑣28 = = 3 700 𝑓𝑐28
3
D. Calcul de la Contrainte de Retrait :
−4
𝑓𝑡28 𝑅 = 𝐸𝑣28 . 𝜀𝑟2 = 11 497.5. 10
𝑓𝑡28 𝑅 = 5,75 𝑀𝑃𝑎
En conclusion, il est plus que remarquable que la qualité de notre béton (Résistance caractéristique à la
traction) n’est pas suffisante pour répondre aux contraintes de retrait. Donc en occurrence il faut revoir la
contrainte caractéristique à la compression pour laquelle nous avons opté et cela par une formulation de
béton plus étudiée
Exo N° 04
Quels sont les états limites,𝐸𝐿𝑈 ou𝐸𝐿𝑈, à considérer pour le dimensionnement et la vérification des
éléments suivants :
Les poutres de planchers ;
Les poteaux de bâtiment ;
Les tirants.
Rappel
- Etats Limite UltimeELU:
− 𝑎𝑢 𝒓𝒆𝒏𝒗𝒆𝒓𝒔𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕
Etat Limite Ultime de Stabilité de Forme : − à 𝑙′ 𝒊𝒏𝒄𝒍𝒊𝒏𝒂𝒊𝒔𝒐𝒏
− 𝑎𝑢 𝒈𝒍𝒊𝒔𝒔𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕
Solution
Les poutres de planchers :
Dimensionnement à ELU : 𝐸𝐿𝑈𝑅 ∶ 𝐴𝑟𝑚𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑅é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒
𝝈𝒃𝒄 ≤ 𝝈𝒃𝒄 : 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑙𝑖𝑚𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑏é𝑡𝑜𝑛
Vérification : ELS 𝝈𝒔 ≤ 𝝈𝒔 : 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑙𝑖𝑚𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟𝑠
𝒇 ≤ 𝒇: 𝐷é𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑙𝑖𝑚𝑡𝑒 𝐹𝑙è𝑐𝑒
Les poteaux de bâtiment :
𝐸𝐿𝑈. 𝑅 ∶ 𝐴𝑟𝑚𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑅é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒
Dimensionnement àl’ELU :
𝐸𝐿𝑈. 𝑆. 𝐹 ∶ 𝐴𝑟𝑚𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑎𝑢 𝐹𝑙𝑎𝑚𝑏𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
𝝈𝒃𝒄 ≤ 𝝈𝒃𝒄 : 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑙𝑖𝑚𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑏é𝑡𝑜𝑛
Vérification à l’ELS
𝝈𝒔 ≤ 𝝈𝒔 : 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑙𝑖𝑚𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟𝑠
Les tirants :
Dimensionnement à l’ ELU : 𝐸𝐿𝑈. 𝑅 ∶ 𝐴𝑟𝑚𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑅é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒
Vérification à l’ELS :𝝈𝒃𝒄 ≤ 𝝈𝒃𝒄 : 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑙𝑖𝑚𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑏é𝑡𝑜𝑛
Exo N° 05
Déterminer l’allongement et le raccourcissement unitaires correspondant à des contraintes de 348 𝑀𝑃𝑎 et
400 𝑀𝑃𝑎 exercées sur un acier FeE400.
Déterminer la contrainte des aciers pour un allongement de 9‰et11‰ .
Rappel
Solution
𝜎𝑆 = 348 𝑀𝑃𝑎
≤ 𝑓𝑒 = 400 𝑀𝑃𝑎
𝜎𝑆 = 400 𝑀𝑃𝑎
Puisque les contraintes appliquées sont toujours inférieur ou égales à la limite élastique garantie de
l’acier, on est toujours dans le domaine élastique et la relation contrainte déformation obéit en
conséquence à la droite de HOOK. On aura alors :
𝜎𝑆
Droite de HOOK : 𝜎𝑆 = 𝐸𝑆 . 𝜀𝑆 ⇒ 𝜀𝑆 =
𝐸𝑆
𝜎𝑆 348
Pour 𝜎𝑆 = 348 𝑀𝑃𝑎 ⇒ 𝜀𝑆 = = = 0,00174 = 1,74 ‰
𝐸𝑆 200 000
𝜎𝑆 400
Pour 𝜎𝑆 = 400 𝑀𝑃𝑎 ⇒ 𝜀𝑆 = = = 0,002 = 2 ‰
𝐸𝑆 200 000
Cette déformation est exprimée en valeur absolue et prend un signe positive pour des allongement relatifs à une
contrainte de traction et un signe moins pour le cas de lacompressions.
𝜀𝑆1 = 9‰ 𝑓𝑒 400
≥ 𝜀𝑠 𝑙𝑖𝑚 . é𝑙𝑎𝑠𝑡 . = = = 0,002 = 2 ‰
𝜀𝑆2 = 11‰ 𝐸𝑆 200 000
Pour 𝜀𝑆1 = 9‰ ≤ 10‰ limitation autorisée par la règlementation ⇒ σ𝑆1 = fe = 400MPa
Pour 𝜀𝑆2 = 11‰ ≤ 10‰ Dépassement de la limitation règlementaire ⇒ pas de contrainte σ𝑆2
Au-delà de la contrainte limite élastique garantie de l’acier qui est 𝒇𝒆 (caractérisée par la fin de la droite inclinée
𝒇𝒆
dite de HOOK) la contrainte devient constante entre cette déformation limite élastique 𝜺𝒔 𝒍𝒊𝒎 . é𝒍𝒂𝒔𝒕. = et celle
𝑬𝑺
autorisée par la règlementation qui est𝟏𝟎‰. En dépassant cette déformation 𝟏𝟎‰ le diagramme règlementaire
n’est pas en mesure de donner des contraintes afférentes, autrement dit, on est en dehors du domaine de sécurité
que nous offre ce diagramme.
Exo N° 06
Calculer la contrainte de calcul à l’état limite ultime et à l’état limite de service du béton, sachant que :
La durée d’application de la combinaison de charges est supérieure à 𝟐𝟒 𝒉𝒂𝒖𝒓𝒆𝒔.
La résistance caractéristique du bétonest𝑓𝑐28 = 𝟐𝟑 𝑴𝑷𝒂.
A partir de ce même béton, calculer la contrainte limite de traction d’un acier 𝑯𝑨 𝑭𝒆𝑬 𝟓𝟎𝟎à l’E.L.U et à
l’E.L.S, appartenant à un poteau de rive d’un bâtiment se trouvant près de la mer. La déformation
autorisée des aciers est égale à𝟏𝟎 ‰.
Cours
E.L.U.Résistance
1. Contrainte de Calcul de Béton (limite ou ultime) : 𝑓𝑏𝑐 𝑜𝑢 𝑓𝑏𝑢
0 ≤ 𝜀𝑏𝑐 ≤ 2‰ ⇒ 𝜎𝑏𝑐 = 0,25. 𝑓𝑏𝑐 . 103 . 𝜀𝑏𝑐 4 − 103 . 𝜀𝑏𝑐 0,85. 𝑓𝑐𝑗
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑓𝑏𝑐 = 𝑓𝑏𝑢 =
2‰ ≤ 𝜀𝑏𝑐 ≤ 3,5‰ ⇒ 𝜎𝑏𝑐 = 𝑓𝑏𝑐 = 𝑓𝑏𝑢 𝜃. 𝛾𝑏
1,15 ∶ 𝐶𝑜𝑚𝑏. 𝐴𝑐𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡𝑒𝑙𝑙𝑒
𝛾𝑏 =
1,50 ∶ 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠 𝐶𝑜𝑚𝑏𝑖𝑛𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛
1 ∶ 𝑇 > 24
𝑐𝑡
𝜃 (𝑓 𝑇𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑎𝑝𝑝𝑙𝑖𝑐𝑎𝑡. 𝑐𝑜𝑚𝑏. ) = 0,9 ∶ 1 ≤ 𝑇 ≤ 24
0,85 ∶ 𝑇 < 1
2. Contrainte Limite de Traction dans les Aciers : 𝜎𝑠
𝑓𝑒
𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑟é𝑠𝑡𝑟𝑖𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 ∶ 𝜎𝑠 =
𝛾𝑠
E.L.S, Durabilité
1. Etat Limite de Compression de béton : 𝜎𝑏𝑐 ≤ 𝜎𝑏𝑐 = 0,6. 𝑓𝑐𝑗
𝑓𝑒
𝐹𝑖𝑠𝑠. 𝑃𝑒𝑢 𝑝𝑟é𝑗𝑢𝑑𝑖𝑐𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑟é𝑠𝑡𝑟𝑖𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 ∶ 𝜎𝑠 =
𝛾𝑠
2.𝑓𝑒
𝐹𝑖𝑠𝑠. 𝑃𝑟é𝑗𝑢𝑑𝑖𝑐𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒 ∶ 𝜎𝑠 = 𝑚𝑖𝑛 3
2. Etat Limite d’Ouverture des Fissures : 110 𝜂. 𝑓𝑡𝑗
1.𝑓𝑒
𝐹𝑖𝑠𝑠. 𝑇𝑟è𝑠 − 𝑝𝑟é𝑗𝑢𝑑𝑖𝑐𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒 ∶ 𝜎𝑠 = 𝑚𝑖𝑛 2
90 𝜂. 𝑓𝑡𝑗
𝜼 = 𝟏 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑹𝑳
Coefficient de fissuration 𝜼 ê𝑡𝑎 qui vaut : 𝜼 = 𝟏, 𝟔 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑯𝑨𝑑𝑒 𝑑𝑖𝑎𝑚è𝑟𝑒 𝑠𝑢𝑝é𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟 à 𝟔𝒎𝒎
𝜼 = 𝟏, 𝟑 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑯𝑨𝑑𝑒 𝑑𝑖𝑎𝑚è𝑟𝑒 𝑖𝑛𝑓é𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟 à 𝟔𝒎𝒎
Solution
I. Contrainte de calcul du béton,
E.L.U.Résistance
0,85. 𝑓𝑐𝑗 0,85. 𝑓𝑐𝑗
𝑓𝑏𝑐 = 𝑓𝑏𝑢 =
𝜃. 𝛾𝑏 ⇒ 𝑓𝑏𝑢 = 𝛾
𝑏
𝑇 > 24 ⇒ 𝜃 = 1
0,85. 𝑓𝑐𝑗 0,85.23
𝐶𝑜𝑚𝑏. 𝐴𝑐𝑐𝑖𝑑. ⇔ 𝛾𝑏 = 1,15 ⇒ 𝑓𝑏𝑢 = ⇒ 𝑓𝑏𝑢 = = 17 𝑀𝑃𝑎
1,15 1,15
⇒
0,85. 𝑓𝑐𝑗 0,85.23
𝐴𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠 𝐶𝑜𝑚𝑏. . ⇔ 𝛾𝑏 = 1,5 ⇒ 𝑓𝑏𝑢 = ⇒ 𝑓𝑏𝑢 = = 13 𝑀𝑃𝑎
1,5 1,5
E.L.S, Durabilité :
𝜎𝑏𝑐 = 0,6. 𝑓𝑐𝑗 = 0,6.23 = 13,8 𝑀𝑃𝑎
Dans le béton :
𝑓𝑡𝑗 = 0,6 + 0,06. 𝑓𝑐𝑗 = 0,6 + 0,06.23 = 1,98 MPa
Dans les aciers :
𝑠𝑖𝑡𝑒 ∶ 𝑝𝑟è𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑚è𝑟𝑒 climat marin
⇒ ⇒ Fiss. Très − préjudiciable
é𝑙é𝑚𝑒𝑛𝑡 ∶ 𝑑𝑒 𝑟𝑖𝑣𝑒 permanence de l′exposition
HA
∅ ≥ 8 𝑚𝑚 ⇒ ⇒ 𝜼 = 𝟏, 𝟔
∅ ≥ 6 𝑚𝑚
1. 𝑓𝑒 1.500
𝐹𝑖𝑠𝑠. 𝑇𝑟è𝑠 − 𝑝𝑟é𝑗𝑢𝑑𝑖𝑐𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒 ∶
2 2 250
𝜎𝑠 = 𝑚𝑖𝑛 𝜎𝑠 = 𝑚𝑖𝑛 = 𝑚𝑖𝑛 𝑀𝑃𝑎
160
90 𝜂. 𝑓𝑡𝑗 90 1,6.1,98
𝜎𝑠 = 160 𝑀𝑃𝑎
Exo N° 07
Soit l’ossature suivante avec la configuration illustrée, à considérer :
Charges
Poids propre plancher : 𝒈𝟏 = 𝟏𝟕 𝑲𝑵/𝒎²
Acrotère et façade : 𝒈𝟐 = 𝟒𝟖 𝑲𝑵/𝒎
Action du vent : 𝑽 = 𝟓, 𝟔𝟎 𝑲𝑵/𝒎²
Cas du bâtiment :
0,77. 𝑉
𝑄𝐵 0,77. 𝑁
1,5. 𝑉 𝝍 . 𝑄𝐵
1,35. 𝐺𝑚𝑎𝑥 + 𝐺𝑚𝑖𝑛 + + 1,3. 0,77. 𝑉𝟎 + 𝝍 . 𝑄 + 1,3.0,615. 𝑇
𝑁 𝟎 𝐵
1,35. 𝑇 0,77. 𝑁 + 𝝍𝟎 . 𝑄𝐵
0,77. 𝑉 + 0,77. 𝑁
Solution
1. Charges à l’ELU ?
i. Charges Verticales
Charge permanente :
Poids propre : 𝑮𝟏 = 𝟑 + 𝟏 . 𝟏𝟕. 𝟏 = 𝟔𝟖 𝑲𝑵/𝒎
Acrotères et façades : 𝑮𝟐 = 𝟒𝟖. 𝟏 = 𝟒𝟖 𝑲𝑵
Séparation légère : 𝑮𝟎 = 𝟎. 𝟏 = 𝟎 𝑲𝑵
Charge d’exploitation :
Terrasse inaccessible : 𝑸𝟏 = 𝟏. 𝟏. 𝟏 = 𝟏 𝑲𝑵/𝒎
Salle de lecture : 𝑸𝟐 = 𝟒. 𝟏 = 𝟒 𝑲𝑵
Bureau : 𝑸𝟑 = 𝟐, 𝟓. 𝟏 = 𝟐, 𝟓 𝑲𝑵
ii. Charges horizontale
Charge du vent :
intensité : 𝑽 = 𝟏𝟖. 𝟓, 𝟔𝟎. 𝟏 = 𝟏𝟎𝟎 𝑲𝑵
point d’application : à mi-hauteur au dessus de la fondation 𝒉 = 𝟏𝟖 𝟐 = 𝟗, 𝟎 𝒎
0,77. V
QB 0,77. N
1,5. 𝝍𝟎 . Q B
1,35. Gmax + Gmin + V + 1,3. + 1,3.0,615. T
N 0,77. V + 𝝍𝟎 . Q B
1,35. T 0,77. N + 𝝍𝟎 . Q B
0,77. V + 0,77. N
𝐿²
𝑀/𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 . 𝐿 − 𝐺2 . 𝐿 − 1,35. 𝐺1 + 1,5. 𝑄𝐵 . + 𝐺2 . 𝑙
2
𝑙²
+ 1,35. 𝐺1 + 1,5. 𝑄𝐵 . =0
2
𝐿+𝑙 ²
𝑀/𝐴 = 0 ⇒ 𝑉𝐵 . 𝐿 − 𝐺2 . 𝐿 + 𝑙 − 1,35. 𝐺1 + 1,5. 𝑄𝐵 . =0
2
𝐿²
𝑀/𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 . 𝐿 − 𝐺2 . 𝐿 − 1,35. 𝐺1 + 1,5. 𝑄𝐵 . + 𝐺2 . 𝑙
2
𝑙²
+ 1,35. 𝐺1 + 1,5. 𝑄𝐵 . + 𝟎, 𝟕𝟕. 𝑽. 𝟗, 𝟎 = 0
2
𝐿+𝑙 ²
𝑀/𝐴 = 0 ⇒ 𝑉𝐵 . 𝐿 − 𝐺2 . 𝐿 + 𝑙 − 1,35. 𝐺1 + 1,5. 𝑄𝐵 .
2
+ 𝟎, 𝟕𝟕. 𝑽. 𝟗, 𝟎 = 0